• The Muslim Brotherhood in transition | Mada Masr
    http://www.madamasr.com/opinion/politics/muslim-brotherhood-transition

    Incitements to murder on some television channels affiliated with the Muslim Brotherhood, a growing number of supporters renouncing pacifism, and an increasing online presence of groups seeking retribution for the killing of “revolutionaries;” all this has raised the question of the Muslim Brotherhood and violence, not only regarding the origin of violence, but also the Islamist organization’s relationship with the other militant groups and how to deal with it.

    There are two predominant perspectives: The first has been adopted by the official discourse, its close circles and media mouthpieces, claiming that the Muslim Brotherhood is a violent group by definition, and that their formerly latent violence has now surfaced. Advocates of this view blame revolutionary forces for once cooperating with the Brotherhood, as this has allegedly supported the network and arming of the organization. The second view is the discourse prevalent in academic circles affiliated and sympathizing with the Brotherhood, which insist that it is impossible for organization to resort to violence, and that violent events are isolated incidents or a conspiracy by the regime to portray the Brotherhood as violent to justify their ongoing killing and detention. Both views share the same essential perception of the Brotherhood as an invariable self, unaffected by ideological and social changes.

  • Pourquoi j’ai démissionné du lycée Averroès - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2015/02/05/pourquoi-j-ai-demissionne-du-lycee-averroes_1196424

    J’ai reçu de nombreux soutiens et remerciements après la publication de ce texte, certains m’ont même parlé de « courage ». Mais pour moi, prendre la plume pour faire entendre ma voix en tant que citoyen français de culture islamique après les horribles attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher était surtout de l’ordre du devoir. Or, le jour même de la publication de ce texte, un proche de la direction de mon lycée vint m’interrompre en plein cours pour me dire en catimini dans le couloir attenant à ma classe : « Il est très bien ton texte, je suis d’accord avec toi sur le problème des musulmans qui manquent d’humour et de recul par rapport à leur religion, mais tu dois savoir que tu vas te faire beaucoup d’ennemis ici, et je te conseille de regarder derrière toi quand tu marcheras dans la rue… ».

  • Complaisance pour la réaction islamiste..., mel d’une amie prof, 24 janvier 2015 [le titre, pas forcément bien choisi parmi les lignes qui suivent, m’est dû, ndc].

    J’ai passé des journées très intenses suite aux #attentats à parler avec les #élèves de mes classes et d’autres dans les cours, les couloirs, sur le trottoir, à regarder avec eux les caricatures qui les choquent... J’ai l’impression que tu sous estimes les conséquences de la diffusion d’une #pensée_religieuse qui fait beaucoup pour la défense de l’existant et l’apprentissage de la soumission. La #loi, c’est la loi, alors certes celle de dieu est plus importante que celle de la république, mais le pire c’est de n’obéir à aucune. Le travail, la souffrance, c’est important, c’est comme ça qu’on gagne le paradis, et puis on ne déforme pas le corps humain par des caricatures. La philo c’est pas pour nous, nous on doit pas réfléchir, on est des #croyants. Voilà la grande majorité de ce qui s’exprimait. Mais aussi des tas d’autres point de vue minoritaires, quelques refus, très rares, mais notables de la pression religieuse et des #interdits qu’elle impose. En tout cas toujours de l’intérêt pour entendre quelqu’un parler d’ailleurs.

    J’ai été très intéressée par les éclairages sur l’enfance des frères #Kouachi et l’absence de soin, d’attentions dont elle témoigne, partagée par nombre d’enfants et d’adolescents pour lesquels l’#école n’est rien d’autre qu’un lieu de plus d’#humiliation. Alors, c’est sûr que quand les prédicateurs sont les seuls à soigner et valoriser une jeunesse perdue pour tout le monde, ça marche. Les 3 étaient assurément très "en insertion" que ce soit par l’ASE, la #prison, l’école ou les dispositifs d’#insertion de la mairie de Paris.

    Mais il me semble que dans beaucoup de textes que tu relaies sur seenthis en revanche le bâton se retrouve tordu "dans l’autre sens", et comprendre devient donner comme normal, attendu, voire choisir comme avec le terme "#islamophobie" dont tu sembles contribuer à défendre l’usage, de boire le calice jusqu’à la lie pourrait-on dire. A force de chercher du côté de ceux qui ne sont pas #Charlie, tu diffuses des textes qui pour le coup stigmatisent cette jeunesse dans un cadre #sociologique qui me semble peu pertinent :

    "D’où vient donc que ces gamins ne supportent pas les caricatures du Prophète ? Certainement pas de leur compétence en théologie musulmane, ni d’un point de vue approfondi sur les limites des #libertés individuelles en démocratie. Mais d’un sentiment d’être exclu de cet humour : d’un sentiment de l’#honneur publiquement bafoué. Et ce n’est sans doute même pas leur honneur directement, mais celui de leurs parents, musulmans pratiquants ou de culture, de leur famille, de leur immeuble."
    "Bref, dans bien des cas, on pourrait remplacer « nous les musulmans » par « nous les gens des cités » sans trahir le sens des propos de ceux et celles qui les tiennent. Et l’affirmation en apparence musulmane peut alors être comprise comme le conglomérat d’une appartenance à la fois sociale, territoriale, économique et religieuse."

    Ces extraits par exemple se trompent à mon avis en situant les origines de cette foi dans une tradition familiale qui mêle religion et culture. Cette lecture aurait peut-être été valable jusqu’à il y a une dizaine d’année. Mais aujourd’hui il ne s’agit à plus de cela mais de la diffusion d’une #propagande_salafiste récente qui s’impose d’ailleurs des enfants aux parents (avant le voile en banlieue était plutôt le signe d’une révolte contre la famille, maintenant les familles entières sont #mises_au_pas en commençant par les plus jeunes) et qui est d’ailleurs très homogène, sans différences en fonction des origines culturelles très variées. C’est le même islam, la version 2.0 on pourrait dire, terrible et assimilable par tous qui se diffuse dans la rue, sur internet et sur les chaines spécialisées, hyper compatible avec le #capitalisme trash qui les déqualifie à l’école tout en leur vendant une conception très agressive de la "#réussite". On est bien loin de la tradition culturelle. Les mères se voilent parce que leurs enfants leur font la #morale. De ce que je peux en voir de là où je suis dans mon #lycée de banlieue en tout cas, la place de la religion en tant que morale des comportements et #soumission à des lectures très réactionnaires (qui fait aussi que ces jeunes là sont finalement très peu révoltés contre le sort qui leur est fait dans le monde tel qu’il est, bien moins encore que les générations précédentes qui se reconnaissaient dans une identité de "travailleur immigrés", il deviennent de la chair à phone marketing sans aucune contestation) est énorme. Je ne comprends pas qu’il soit de bon ton de passer sous silence comme le font beaucoup des textes que tu diffuses et comme le font ceux qui choisissent le terme "islamophobie" les conséquences terribles de cette propagande très active qui empêche ces jeunes de vivre et de réfléchir hors des préceptes religieux, et le caractère naturel que semble prendre cet iconoclasme moderne qui pour ma part me glace.

    Se demander pourquoi on en est arrivé à ce que les prédicateurs soient les seuls à tenir un discours audible et valorisant en banlieue passe aussi à mon sens par la critique de la #complaisance calculée de l’#extrême-gauche vis à vis de l’islam. Alors continuer à mythifier le prolétaire musulman parce que ce serait sa culture alors qu’il vient juste de se faire endoctriner par des connards de salafistes au coin de la rue d’à côté (la prédication active et quotidienne vise surtout les jeunes et les pauvres, ceux qui trainent sur les trottoirs en haut de Montreuil par exemple ou à Romainville et Noisy).... Les filles qui ne peuvent plus mettre de leggings, les #brigades_de_mecs_et_de_petites_sœurs qui surveillent le bon port du voile dès la sortie des lycées sans un cheveu qui dépasse, et qui rectifient un col un peu trop ouvert ou une manche qui laisserait dépasser le début de l’avant bras, des petites filles voilées dès 10-12 ans, voire très très petites, tout ça est très nouveau et bien loin d’être culturel, c’est une forme très récente, très moderne et très efficace de #discipline et de #contrôle des "#classes_dangereuses". Des élèves qui défendent le port du voile se plaignent de la pression pour partir en Syrie et demandent pourquoi l’éducation nationale ne fait rien pour l’empêcher. Aucune religion n’est émancipatrice, me semble-t-il. Et toutes ces lectures en terme d’islamophobie me paraissent bien paternalistes et démagogiques. Quand on parle de #xénophobie, ce sont bien pour les xenos que l’on prend partie, et c’est ce qui fait la force et l’intérêt de ce terme. Prendre le parti de l’islam aujourd’hui sans même chercher où sont les formes de résistance interne à cette diffusion du respect de l’ordre moral et religieux, me semble bien hâtif (et ce n’est pas cette video que tu trouves excellente, avec son voile light et fleuri et sa glorification du prophète qui me conduira à voir les choses autrement)
    Pourtant, tu ne vas pas me faire croire qu’entre Soral et le PIR ou Quartiers Libres (que tu relaies d’ailleurs) et qui s’adresse aux "frères de banlieue qui ont la Foi en l’Eternel" il n’y a rien. Ou alors, sauf à trouver des lignes de fuite, mieux vaudrait se taire, peut-être.

    Pas de solution, juste de l’étonnement et de l’incompréhension face aux certitudes que tu affiches au travers de l’homogénéïté de ce que tu diffuses.
    En pièce jointe, 2 extraits de Lucrèce, que tu connais sûrement déjà.

    A l’occasion d’en reparler
    A.

    PS : je viens de lire l’article sur #Riad_Satouf, je trouve ces positions très inquiétantes, comme une inquisition à posteriori. Une lecture complètement faussée des images et des textes. Par exemple le commentaire qui signale comme une évidence que Riad Satouf est sans tendresse pour ses personnages... Je trouve précisément l’inverse, sauf avec les #islamistes prosélytes en revanche. Dire par exemple :
    "Le personnage de la grand-mère syrienne aurait par exemple pu laisser place à des souvenirs émus et positifs, composant alors une image un tant soit peu constructive des relations intergénérationnelles en voie de disparition en Europe alors qu’elles résistent beaucoup mieux dans de nombreuses familles du Moyen-Orient. " en plus quand on critique une autobiographie, c’est navrant : il ne faudrait donc écrire que pour valoriser on ne sait pas bien quoi d’ailleurs, émouvoir avec une grand mère sympa.... Il faudrait donc donner absolument une image positive des relations intergénérationnelles quand elles sont interculturelles et c’est ce critère qui contribuerait à faire la qualité, voire la bonne moralité de ce qui est publié ? L’article lui reproche aussi d’ailleurs d’avoir rompu avec son père...
    Je viens aussi d’apprendre que les #frères_musulmans étaient dans la manifs contre l’islamophobie dimanche dernier, avec une banderole (mais sans doute sont ils un mouvement culturel et "frère musulman" veut dire "gens des cités"), alors que des vieux anars se sont fait arracher leurs affiches par le SO parce qu’elle n’étaient pas dans le ton. Est-ce ce mouvement-là que tu penses qu’il faut accompagner ?

    Lucrèce, 2 extraits du De Natura Rerum

    #De_natura_Rerum, #Lucrèce, livre III, vers 978 - 1023

    Et puis tout ce qui, selon la légende, attend nos âmes dans les profondeurs de l’Achéron, nous est donné dès cette vie. Il n’y a pas de Tantale malheureux, comme le prétend la fable, qui tremble sous la menace d’un énorme rocher et qu’une terreur vaine paralyse : mais plutôt l’inutile crainte des dieux tourmente la vie des mortels et chacun de nous redoute les coups du destin.

    Il n’y a pas davantage de Tityon gisant au bord de l’Achéron et la proie des oiseaux ; pourraient-ils d’ailleurs trouver dans sa vaste poitrine de quoi fouiller pour l’éternité ? On a beau donner à son corps étendu de gigantesques proportions, quand bien même il ne couvrirait pas seulement neuf arpents de ses membres écartés en tous sens, mais la terre tout entière, il ne pourrait supporter une douleur éternelle ni fournir de son corps une pâture sans fin. Mais le voici, le vrai Tityon : c’est un malade d’amour, livré aux vautours de sa dévorante angoisse, ou la victime déchirée par les tourments de quelque autre passion.
    Sisyphe aussi existe dans la vie, sous nos yeux, s’acharnant à briguer devant le peuple les faisceaux et les haches et se retirant toujours vaincu et triste. Car rechercher le pouvoir qui n’est que vanité et que l’on n’obtient point, et dans cette poursuite s’atteler à un dur travail incessant, c’est bien pousser avec effort au flanc d’une montagne le rocher qui à peine hissé au sommet retombe et va rouler en bas dans la plaine.

    Et repaître sans cesse les appétits d’une âme ingrate, la combler de biens sans parvenir jamais à la rassasier, comme font à notre égard dans leur retour annuel les saisons qui nous apportent leurs productions et tant d’agréments, sans que nous ayons jamais assez de ces fruits de la vie, c’est bien là, je pense, ce qu’on raconte de ces jeunes filles condamnées dans la fleur de leur âge à verser de l’eau dans un vase sans fond, un vase que nul effort jamais ne saurait remplir.

    Cerbère et les Furies et l’Enfer privé de lumière, le Tartare dont les gouffres vomissent des flammes terrifiantes, tout cela n’existe nulle part et ne peut exister. Mais la vie elle-même réserve aux auteurs des pires méfaits la terreur des pires châtiments ; pour le crime, il y a l’expiation de la prison, la chute horrible du haut de la Roche Tarpéienne, les verges, les bourreaux, le carcan, la poix, le fer rouge, les torches ; et même à défaut de tout cela, il y a l’âme consciente de ses fautes et prise de peur, qui se blesse elle-même de l’aiguillon, qui s’inflige la brûlure du fouet, sans apercevoir de terme à ses maux, de fin à ses supplices, et qui craint au contraire que maux et supplices ne s’aggravent encore dans la mort. Oui, c’est ici-bas que les insensés trouvent leur Enfer.

    Voici encore ce que tu pourrais te dire à toi-même. Le bon roi Ancus lui aussi ferma ses yeux à la lumière et pourtant comme il valait mieux que toi, canaille ! Depuis lors, combien d’autres rois, combien d’autres puissants du monde sont morts, qui gouvernèrent de grandes nations ! Celui-là même qui jadis établit une route à travers la vaste mer et qui ouvrit à ses légions un chemin sur les flots, qui leur apprit à traverser les abîmes salés à pied sec et de ses escadrons foula dédaigneusement les eaux grondantes, celui-là aussi a perdu la lumière et son corps moribond rendit l’âme. Et Scipion, ce foudre de guerre, la terreur de Carthage, a rendu ses os à la terre comme le dernier des esclaves. Ajoute les inventeurs des sciences et des arts, ajoute les compagnons des Muses ; un des leurs, unique entre tous, Homère, a tenu le sceptre ; pourtant avec eux tous il repose dans le même sommeil. Enfin Démocrite, lorsque le poids de l’âge l’avertit que les ressorts de la mémoire faiblissaient en lui, alla de lui-même offrir sa tète à la mort. Épicure en personne a succombé au terme de sa carrière lumineuse, lui qui domina de son génie le genre humain et qui rejeta dans l’ombre tous les autres sages, comme le soleil en se levant dans l’éther éteint les étoiles.

    Et toi, tu hésiteras, tu t’indigneras de mourir ? Tu as beau vivre et jouir de la vue, ta vie n’est qu’une mort, toi qui en gaspilles la plus grande part dans le sommeil et dors tout éveillé, toi que hantent les songes, toi qui subis le tourment de mille maux sans parvenir jamais à en démêler la cause, et qui flottes et titubes, dans l’ivresse des erreurs qui t’égarent.

    Si les hommes, comme ils semblent sentir sur leur cœur le poids qui les accable, pouvaient aussi connaître l’origine de leur mal et d’où vient leur lourd fardeau de misère, ils ne vivraient pas comme ils vivent trop souvent, ignorant ce qu’ils veulent, cherchant toujours une place nouvelle comme pour s’y libérer de leur charge.

    L’un se précipite hors de sa riche demeure, parce qu’il s’ennuie d’y vivre, et un moment après il y rentre, car ailleurs il ne s’est pas trouvé mieux. Il court à toute bride vers sa maison de campagne comme s’il fallait porter secours à des bâtiments en flamme ; mais, dès le seuil, il baille ; il se réfugie dans le sommeil pour y chercher l’oubli ou même il se hâte de regagner la ville. Voilà comme chacun cherche à se fuir, mais, on le sait, l’homme est à soi-même un compagnon inséparable et auquel il reste attaché tout en le détestant ; l’homme est un malade qui ne sait pas la cause de son mal. S’il la pouvait trouver, il s’appliquerait avant tout, laissant là tout le reste, à étudier la nature ; car c’est d’éternité qu’il est question, non pas d’une seule heure ; il s’agit de connaître ce qui attend les mortels dans cette durée sans fin qui s’étend au delà de la mort.

    Enfin pourquoi trembler si fort dans les alarmes ? Quel amour déréglé de vivre nous impose ce joug ? Certaine et toute proche, la fin de la vie est là ; l’heure fatale est fixée, nous n’échapperons pas. D’ailleurs nous tournons sans cesse dans le même cercle ; nous n’en sortons pas ; nous aurions beau prolonger notre vie, nous découvririons pas de nouveaux plaisirs. Mais le bien nous n’avons pu atteindre encore nous paraît supérieur à tout le reste ; à peine est-il à nous, c’est pour en désirer un nouveau et c’est ainsi que la même soif de la vie nous tient en haleine jusqu’au bout. Et puis nous sommes incertains de ce que l’avenir nous réserve, des hasards de la fortune et de la fin qui nous menace.

    Et puis, bien sûr  :

    De natura Rerum, Lucrèce, livre I

    Alors que la vie humaine gisait à nos yeux honteusement écrasée sous le poids de la religion, qui sortait sa tête des régions du ciel, accablant les mortels de son horrible aspect, le premier, un homme un Grec, osa lever au ciel des yeux mortels et le premier, il osa résister. Ni les fables relatives aux dieux, ni la foudre, ni le ciel avec ses grondements menaçants ne l’ont abattu. Au contraire ces éléments ont rendu si ardent le courage de son âme que le premier, il désirait briser les verrous serrés des portes de la nature. Ainsi la vigueur vive de son âme vainquit et s’avança bien au delà des murailles enflammées du monde. Il a parcouru par son intelligence, et son courage l’immensité du Tout, d’où, victorieux, il nous a rapporté ce qui pouvait naître, ce qui ne le pouvait pas, et selon quel système une puissance limitée était accordée aux choses, ainsi que une fin profondément enracinée. C’est pourquoi la #religion, terrassée à terre, est à son tour écrasée, sa victoire nous égale au ciel.

    #réfutation #émancipation #intelligence_collective

    • @unagi, depuis le 7 janvier, nous avons longuement traité ici de la politique rédactionnelle réac et raciste du journal qui était visé par ces meurtres, eu de nombreux échanges, par exemple sur le fait d’user ou pas du vocable islamophobie en lieu et place de xénophobie, nombreux ont été les posts qui rendent compte du phénomène djihadiste, en revanche, on a pas beaucoup causé islamisme (sauf à citer bon nombre de tenants de l’ordre actuel).

      Le soin dû aux déshérités et relégués d’ici, c’est aussi celui que nous ne savons pas toujours prendre pour nous mêmes. Et d’ailleurs, il n’y a pas de nous, c’est là que commence le merdier, de toutes parts.... Je répondais à A. être d’accord sur le fait que la religion ne soit pas émancipatrice en soi et évoquait qu’il pouvait en exister des usages qui soient (partiellement, certes) libérateurs, guerre des paysans, prêtres ouvriers, théologie de la libération, des versions littérales, impatientes et pratique du « les derniers seront les premiers » (pourtant destiné par l’église à faire tout accepter jusqu’au paradis), que de nombreux malentendus fondateurs se sont produit sur fond de religiosité ou de culture religieuse... traductions.... Cela m’a valu la réponse suivante de P. :

      La seule invariance, c’est l’utopie, disait Bloch, lequel professait, par ailleurs, que seul un vrai #chrétien pouvait aussi être un vrai #athée. L’#utopie et le messianisme, de fait, illusions absolument nécessaires dès lors qu’on voit la matière et la conscience, ensemble, comme mouvantes, comme « non-encore-advenues » par définition. Pourquoi, alors, se priver de l’analyse concrète des situations religieuses concrètes ? Comment oser rapprocher théologie de la libération et islam contemporain beaufement nihiliste des cités ? Où est la théologie de la libération actuelle (en fut-il jamais une ?) islamique ? Le fameux « pas d’amalgame » clamé ensemble par Dalil Boubakeur et les « antifas » non-critiques actuels, c’est la victoire, face au monstre jihadiste bien commode, de la #normalité conservatrice du petit-entrepreneur qui fait ses affaires tout en respectant Dieu, le tartuffe « bien intégré » interdisant tranquillement, de manière privée, non-offensive et spectaculaire, en respectant les lois de la république, à sa femme ou ses enfants les saloperies que leur essence induisent théologiquement, etc. Où est la #critique de l’Islam d’aujourd’hui, de l’Islam « normal » comme nihilisme contre-révolutionnaire, comme #nihilisme_anti-communiste, anti-métissage, anti-altérité ? Où est le lien évident fait entre l’impossibilité contemporaine du surgissement de la conscience révolutionnaire chez les pauvres, les arabes, les noirs, et de cette fracture bien réelle entre #intellectuel(les) gauchistes et #prolétaires « immigrés » ? Où est la perception du danger final de la prise en charge positive du renoncement nihiliste, de la désespérance par le discours religieux ? L’Islam est pour le communiste un concurrent, un tailleur de croupières, rien d’autre. Là où le communiste - autre nom, pour moi, du mystique de vie - se débat dans l’élément de l’autonomie, de l’intelligence rationnelle, l’Islam nihiliste conforte la valeur de l’ignorance et de la soumission, position tellement confortable, ainsi que Dostoievski l’explique dans son Grand Inquisiteur. Que les ouvriers deviennent dialecticiens, qu’ils abandonnent eux-mêmes tous seuls comme des grands la cléricaliture, et la complaisance vis-à-vis d’elle. Il n’y aura rien sans cela. Autant attendre, alors. Car s’agiter et voir du rouge ailleurs, dans tout ce qui bouge (tout ce qui ne bouge pas) ce serait, en attendant, ajouter la fausseté au désespoir. Qu’il nous reste au moins la lucidité, et cette certitude blochienne de la latence des choses.

    • Il me semble aussi difficile de parler de l’islamisme comme élément unique sans parler par exemple de la situation matérielle de ces population. Situation matérielle qui peut influer sur la qualification de la zone d’habitat.
      "Nous parlons volontairement de « quartiers populaires » et non de « banlieues » dans la mesure où ce dernier terme (comme celui de ghetto d’ailleurs) massivement utilisé, participe de la construction d’un regard éludant les causes sociales de la situation. Nous ne serions pas (selon les raisonnements en terme de banlieue) devant une production de l’ensemble de notre système social mais devant de simple erreurs de « peuplements », de « politiques urbaines », de « choix architecturaux », de « repli sur soi », etc."
      Ces aussi délicat de reprocher cette identification à l’islam alors que c’est la seule identification "permise", voire les barrages à l’emploi pour les personnes qualifiées.
      Stigmatisation et repli identitaire, mais quelle identité ?
      "A « l’universalisme européen » ou « occidental »
      s’oppose ainsi un « universalisme métisse » ou
      « décentré », qui a très fortement pénétré les élites
      internationales, et est même devenu le discours
      dominant, en tout cas « axial », au sein d’institutions
      comme l’UNESCO.
      Toutefois, l’universalisme métisse présente des
      difficultés redoutables, et a de fait provoqué des
      effets pervers des plus fâcheux sur la question
      dite de « l’interculturalité ». Car l’inconvénient
      fondamental de cette conception, c’est que le
      métissage et l’hybridité supposent au départ des
      identités pures, authentiques destinées à donner,
      à l’issue du processus d’hybridation, des entités
      mêlées et entrecroisées. Or, comme de telles
      identités culturelles « pures » n’existent pas, de l’aveu
      même des tenants de la raison métisse".
      Il y beaucoup aussi à dire sur la place de l’école sur la continuité du fait colonial.
      Si les "prédicateurs soient les seuls à tenir un discours audible et valorisant" si car il n’y a pas de discours autre qui vienne de l’état. Disparition des services publics, desertification et disparition de toute structure étatiques.
      Le mail de ta correspondante et une suite d’assertion et de témoignage personnel dont je permets de douter.

      conceptions_du_dialigue_interculturel_en_wallonie_et_a_bruxelles.pdf
      http://www.centresculturelsbruxellois.be/sites/www.centresculturelsbruxellois.be/IMG/pdf/conceptions_du_dialigue_interculturel_en_wallonie_et_a_br

      Renouveau charismatique ou du salafisme, qui
      tous s’affirment contre les religions « établies »,
      celles qui sont culturellement et territorialement
      enracinées et qui, elles, reculent (Eglises orthodoxe
      et catholique en tête). On se trompe donc en croyant
      que ces nouvelles formes de religiosité favorisent le
      renfermement sur les cultures traditionnelles, alors
      qu’elles sont au contraire des produits et des agents
      de la déculturation induite par la mondialisation
      1
      .
      Les religions qui triomphent actuellement sont des
      religions « pour l’export », qui détachent les fidèles
      de leurs racines culturelles et leur proposent une
      reformulation simplifiée et modernisée des textes
      religieux, dont toute herméneutique et toute
      érudition sont évacuées au profit d’un message
      simple, littéral, radical. Le « fondamentalisme » est
      donc fils de la modernité, même s’il se présente
      comme son antidote idéologique. Deux formes
      d’organisation religieuse sont directement issues
      de cette reconfiguration hypermoderne du paysage
      religieux : les Eglises (notamment les Eglises
      évangéliques) qui fonctionnent comme de véritables
      entreprises « spirituelles » et « communautaires »
      à but (très) lucratif, et les mouvements politiques
      radicaux, généralement inféodés à la géopolitique
      de certains Etats (comme l’Iran ou l’Arabie Saoudite).

    • Les études culturelles pour penser le communautarisme en France dans les années 90 http://www.mei-info.com/wp-content/uploads/revue24-25/9MEI-24-25.pdf

      Pour quoi employer ce terme de complaisance ?
      Indulgence excessive et blâmable...
      Donc se sont des barbares et la relation à l’islam et la non relation à la démocratie vient du fait qu’ils sont arabes et ou musulmans. Je dis ça pour les noirs.
      Le blanc émancipé et les barbares génétiques.

      1 860 euros, c’est le revenu mensuel moyen des ménages vivant dans les zones urbaines sensibles, contre 3 000 euros dans le reste des agglomérations qui comprennent une Zus. Les plus jeunes habitants de ces territoires sont près de trois fois plus pauvres qu’ailleurs.

      Près de 24 % de chômeurs dans les zones urbaines sensibles (Zus). Un taux deux fois et demi plus important que dans le reste du territoire.

      18 % des habitants des zones urbaines sensibles ont un diplôme supérieur au baccalauréat contre 43 % de la population des villes ayant une Zus.

      Près de la moitié de la population des quartiers en difficulté ne possède aucun diplôme contre 20 % des résidents hors des zones urbaines sensibles. Cet écart a des répercussions directes sur le chômage, plus élevé dans ces quartiers.

      56 % des habitants des zones urbaines sensibles ont une mauvaise image de leur quartier. 16 % considèrent leurs conditions de logement insuffisantes ou très insuffisantes.

      Le taux de pauvreté dans les Zus, au seuil de 60 % du revenu médian, atteint 36,5 % en 2011, soit près de trois fois plus que dans le reste du pays. Il était de 30,5 % en 2006, soit une évolution de 6 points entre 2006 et 2011. Le taux de pauvreté à 40 %, la pauvreté la plus dure (personnes vivant avec moins de 651 euros par mois en 2011) atteint 9,3 % contre 3,1 % pour le reste de la France en 2011. Sur la période 2006-2011, ce taux a évolué de près de trois points dans les Zus contre à peine un demi-point hors de ces territoires.
      Le taux de pauvreté, au seuil de 60 % du revenu médian, atteint 43 % pour les 18-24 ans, soit deux fois plus que les jeunes de cet âge qui ne résident pas dans une Zus. Pour les moins de 18 ans, dont le taux de pauvreté s’élève à 51,5 %, ce rapport est de trois fois plus.

      Cette situation est logique : la faiblesse des revenus des habitants constitue l’un des critères de définition de ces quartiers. Dans une partie des Zus, la situation est même encore plus dégradée. L’ampleur de l’écart résulte notamment de la concentration des logements sociaux dans les « grands ensembles » en périphérie des villes, construits notamment dans les années 1970. Faute de réduction du chômage, les politiques menées depuis des années dans ces quartiers ne font qu’amortir partiellement le choc, sans changer en profondeur la donne.

      Pour en savoir plus :

      « Rapport 2013 », Observatoire des zones urbaines sensibles, Secrétariat du Comité interministériel des villes, décembre 2013.
      Notre article : La situation des zones urbaines sensibles

    • je ne sais pas islam islamisme, bon musulman mauvais musulman, bon immigré mauvais immigré etc etc....
      La religion n’est pas au centre, le modèle politique oui.
      et petit hors piste « On ne pense pas que l’#islamisme va prendre le pouvoir en France, on sait très bien que c’est une #ultraminorité, qu’ils sont quinze cons à manifester. Pareil pour les catholiques intégristes, jugeait-il. On s’inquiète de voir les #musulmans modérés ne pas réagir mais c’est parce qu’il n’y a pas de musulmans modérés en France, il n’y a pas de musulmans du tout, il y a des gens qui sont de culture musulmane, qui respectent le ramadan comme moi je peux faire Noël et bouffer de la dinde chez mes parents, mais ils n’ont pas à s’engager plus que ça contre l’islam radical en tant que musulmans modérés, puisqu’ils ne sont pas musulmans modérés, ils sont #citoyens."

    • Pour l’invitation à Lucrèce :
      "Plus d’un an après la publication du livre de Sylvain Gouguenheim Aristote au Mont Saint-Michel paraissait Les Grecs, les Arabes et nous, un volume collectif qui non seulement constitue une réponse aux thèses et aux arguments de Gouguenheim, mais montre aussi de quoi son livre était le nom. Car au-delà de la fausseté historique avérée de nombreuses thèses centrales de cet ouvrage, on peut y voir le reflet d’enjeux qui dépassent largement la querelle d’érudits. À l’heure des débats sur l’identité nationale et sur le port de la burqa, il semble nécessaire de se pencher de près sur le discours des « racines grecques de l’Europe chrétienne », surtout quand celui-ci comporte un jugement comparatif sur les valeurs et les mérites de l’Europe et du monde arabe, des chrétiens et des musulmans, des langues sémitiques et des langues indo-européennes.

      Ce livre montre que ce que Gouguenheim faisait passer pour une simple mise à jour des connaissances historiques sur le rôle et l’importance du monde arabe dans la transmission du savoir grec masquait en fait un jugement idéologique sur l’islam que l’on retrouve dans de nombreux débats. Seule une approche holiste pouvait faire apparaître l’implicite dans ce réseau de points de vue sur la place et le rôle de l’islam dans la culture occidentale. Selon Gouguenheim, l’Occident ne devrait rien ou presque à la transmission arabe du savoir grec, puisqu’il existe une filière concurrente de traductions latines du grec. Comme « notre » savoir est grec, Gouguenheim tente de montrer que l’Occident n’a aucunement eu besoin de la médiation arabe, mais aussi – et c’est plus grave – que les Arabes n’étaient pas capables, faute d’outils linguistiques et conceptuels appropriés, d’assimiler ce savoir grec."

      Les Grecs, les Arabes et nous. Enquête sur l’islamophobie savante, éd. Philippe Büttgen, Alain de Libera, Marwan Rashed, Irène Rosier-Catach
      http://www.laviedesidees.fr/L-islamophobie-deconstruite.html
      http://crm.revues.org/11662

      #islamophobie_savante

    • Juste sur les cathos intégristes. Il y a quelques années j’avais aussi cette impression de 15 trouduc au bord de la tombe mais depuis les manifs haineuses contre le mariage égalitaire et l’égalité a l’école j’ai vu qu’ils étaient tres nombreux et ce sont eux qui ont gagnés. Le programme égalité filles-garçons a l’école a été supprimé et la loi sur le mariage égalitaire a été vidé de tout(ni PMA ni adoption).

    • Le point de vue est intéressant (vraiment).

      On se fait, il me semble, les mêmes noeuds au cerveau il me semble pour comprendre pourquoi le Hezbollah ou le Hamas ont tant de soutien dans leurs territoires. On en arrive assez vite il me semble aux discriminations légales poussant les populations discriminées dans les structures organisées présentes, certes peu émancipatrices, mais toutes portes ouvertes pour leur donner un cadre de vie, une vision, un espoir.

      Et encore une fois, on se tourne vers les gauchistes pour leur expliquer que c’est à cause de leur vision borgne et de leur angélisme que tout cela advient.

      Ok, « on » n’a pas de solution toute prête. Mais il me semble qu’accuser ceux qui n’ont pas le pouvoir pour ce qui advient est une certaine forme d’aveuglement, aussi.

      Si cela advient, c’est aussi sans doute parce que « cela » est compatible avec le système.

    • Il me semble que le Liban où la Palestine ont été et sont soumis à de toutes autres contraintes (la politique israélienne, incluant pour partie le choix de ses ennemis, l’affaiblissement de l’OLP par exemple, la binarisation « occcidentalisme » colonial /islamisme).

      Par ailleurs, pour ce qui nous regarde plus directement, il est précisément question plus haut et de diverses manières de cette compatibilité avec le capitalisme et du fait qu’on ne peut incriminer seulement la xénophobie d’état, la persistance de la « pacification » de l’Algérie dont ont à pâtir (au premeir chef) les Arabes, le socialisme chauvin, les fafs, etc. etc. mais aussi, par delà « les gauchistes », tous les tenants d’une émancipation (que nous serions) qui s’avérent impuissants à faire vivre des #communautés_de_luttes, des territoires existentiels qui ouvrent des espaces non pas à de « l’identité » mais à des subjectivités « créatives » et conflictuelles aptes à brouiller les assignations proposées par divers dispositifs de pouvoir (de la technocratie néolibérale à l’islamisme, et j’en passe).
      Un texte, qui cause ni islam ni religion, mais peut éclairer (sans bla bla sur la civilisation métisse, évidemment) :

      La politique commence lorsque le partage du sensible est mis en question, c’est-à-dire lorsqu’il devient comme tel à la fois le terrain et l’enjeu de la #lutte. Autrement dit, une lutte devient #politique lorsque des individus et des groupes ne revendiquent plus leur place et leur identité. Lorsqu’ils assument de devenir indiscernables, et par là même, tendanciellement ingérables, là où le pouvoir se caractérise toujours plus par un souci de gestion, de faire de toute activité, invention ou forme de vie un objet de gestion.

      Fabrique du sensible
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=84

    • Ou matérialisme comme libération de la croyance et de la superstition. Matérialisme contre la religiosité.
      L’univers obéit à des lois physiques, naturelles et non celles des dieux
      Superstition dont nous occidentaux sommes pour la plus grande partie débarrassés. On ne peut pas en dire autant de nos amis musulmans.
      C’est ma traduction des motivation de l’appel à Lucrèce.

    • #unagi, je ne comprends pas les positions que tu sembles m’attribuer. Pour ne prendre qu’un exemple, je n’ai nul part parlé de « bon musulman » (qui est d’ailleurs évoqué en terme fort critique par P. ci dessus), tout au plus et à l’inverse évoqué la possibilité de « révolution démocratique » qui soit de fait musulmane à propos des vidéos de Pierre Torres sur Rakka ( avant leur confiscation par les orgas islamistes).

      http://seenthis.net/messages/329636

      Et je redis que l’origine a peu de portée explicative. L’homme explique le singe, et pas l’inverse.
      On peut préférer une lecture #généalogique, ou mobiliser la catégorie du #devenir (le devenir non révolté évoqué par A.).
      Oui la Hogra et les modalités de la segmentation sociale (et pas apartheid) et raciste de la population française a un rôle éminent dans la fascisation islamiste ici, et, malgré l’#antisémitisme, ça ne veut pas dire rallier les déclarations qui qualifient le phénomène de « nazi », entre autre parce que ce n’est pas l’industrie lourde mais le 2.0 qui est au travail).

      Je trouve certains posts inutilement et faussement accusateurs, faute de mieux, j’en appelle au secours provisoire d’avocats :

      D’où les trois adversaires auxquels L’Anti-Oedipe se trouve confronté. Trois adversaires qui n’ont pas la même force, qui représentent des degrés divers de menace, et que le livre combat par des moyens différents.

      1. Les ascètes politiques, les militants moroses, les terroristes de la théorie, ceux qui voudraient préserver l’ordre pur de la politique et du discours politique. Les bureaucrates de la révolution et les fonctionnaires de la #Vérité.

      2. Les pitoyables techniciens du désir - les psychanalystes et les sémiologues qui enregistrent chaque signe et chaque symptôme, et qui voudraient réduire l’organisation multiple du #désir à la loi binaire de la structure et du manque.

      3. Enfin, l’ennemi majeur, l’adversaire stratégique (alors que l’opposition de L’Anti-Oedipe à ses autres ennemis constitue plutôt un engagement tactique) : le fascisme. Et non seulement le fascisme historique de Hitler et de Mussolini - qui a su si bien mobiliser et utiliser le désir des masses - mais aussi les #fascisme qui est en nous tous, qui hante nos esprits et nos conduites quotidiennes, le fascisme qui nous fait aimer le pouvoir , désirer cette chose même qui nous domine et nous exploite.

      L’Anti-Oedipe : Une introduction à la vie non fasciste, Michel Foucault
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4790

    • Je ne t’attribue rien et pas ce genre là. Je ne pense pas que l’on puisse ""réhabiliter" une version de l’islam par l’islamisme. Je pense que le « mal » est bien plus profond et qu’aujourd’hui ce sont tous les musulmans qui sont visés.. J’avais en tête certains textes d’un musulman d’apparence^^ qui disait pis que pendre de l’islam avec en filigrane bien appuyé "je ne suis pas ca, je suis un français comme vous.
      D’où ma réflexion qui n’avait rien à voir avec ton post. Mille excuses.

    • @unagi, sans doute que je m’exprime mal, et que pour tes post, de nouveau, j’ai mal compris. Ce qui est drôle c’est que le mel de A. que j’ai relayé ici relève lui aussi d’une lecture partielle de mes posts et relais sur ces histoire depuis le 7 janvier ici ; j’avais entre autres choses pris des distances avec les explications en termes d’islamophobie pour parler de xénophobie, cité le « Il faut défendre la société » de Foucault pour insister sur le #racisme_d'état comme gestion #politique des #populations. Mais ce malentendu me parait avoir été utile (cf. son mel que je ne met pas en doute, sauf sur la vision un peu trop essentialiste de la religion, qui fait peu de cas de ses usages, mais en l’occurrence le salfafisme n’a rien de libérateur).
      Par ailleurs, ayant un bon moment habité Vitry sur Seine et dépendu de staffs précaires ou d’allocs, j’ai par empathie (malgré tout) d’exilé de l’intérieur probablement un peu trop sociologisé lors de mes choix de post (sur les frères pois chiches et Koulibali).
      Pour contredire (?) Foucault sur D&G, nous serions structurés par le manque de politique < :) (connait pas les émoticons, ça doit être un imbécile coiffé d’un bonnet d’âne qui sourit béatement)

  • A Generational Battle Among Brothers - http://carnegieendowment.org/sada/2015/01/29/generational-battle-among-brothers/i0u1

    Sur les restructurations internes de la confrérie, analyses de Mostafa Hashem.

    “The leadership also merged a number of committees to reduce the number of party officials and curb the organization’s overall spending. In particular, committees pertaining to political action and online communications were reduced in favor of preaching, rights, and charity committees, which had been neglected under Morsi. But the more important change is the election of the committee to manage crisis and mobilization, which will pursue action to topple the Sisi government and that includes Brotherhood members from both at home and abroad.

    To achieve this end, the Muslim Brotherhood’s youth are looking to restore ties with civic opposition movements with whom they protested alongside in the January 25 revolution. Brotherhood youth are trying to find ways to cooperate despite their base’s hostility toward some of the groups that called for Morsi’s removal. Joint committees from the two have already been in contact over the past month. Recent events have also supported this approach, especially after the January 25 killing of Shaima al-Sabbagh, an activist from the Socialist Popular Alliance party who was taking part in a peaceful march toward Tahrir Square to place flowers at the memorial for martyrs of the revolution.

    Within the Muslim Brotherhood, the growing role of the youth will likely intensify the conflict, given Sisi’s complete rejection of the organization. Against the ongoing crackdown—more than 47,000 Egyptians are imprisoned, according to the Egyptian Coordination of Rights and Freedoms—the Brotherhood’s youth is growing more committed to revolutionary action. They have already raised slogans, such as “anything aside from bullets is peaceful,” calling for escalatory measures. These measures would include torching police headquarters and stations, government offices, public buses, and power plants, in addition to blocking vital roads.”

    #Freres_musulmans #Egypte

  • « #libéraux » et « #islamistes » même combat,
    http://www.lejdd.fr/International/Afrique/Egypte-Le-pouvoir-reprend-la-chasse-aux-gays-710324

    Yehia Wagdy, avocat et militant de gauche, considère que le régime du Maréchal Abdel Fattah #al-Sissi est dans la #surenchère des valeurs morales. « Il rappelle ainsi qu’il en est le garant, surtout lorsque la voix de la rue n’est autre que celle de l’opposition islamique ».

    Il y a quelques jours, la police a fermé un café situé non loin de la célèbre place Tahrir, accusé d’être un repaire d’athées. « Le message du pouvoir est clair, poursuit le militant : j’ai une poigne de fer et je châtierai tous ceux qui
    violent la moralité publique, que ce soient les athées ou les homosexuels.
    C’est exactement le même jeu que sous Moubarak. Notamment en 1997, alors que les #Frères_musulmans étaient très actifs dans la rue, le gouvernement avait fait arrêter des jeunes sous le prétexte d’être des adorateurs du diable. On a appelé cela l’affaire des satanistes. Aujourd’hui, la tactique est la même. Dernièrement, le journal Rosa Al-Youssef, proche du pouvoir, a rapporté l’incident du hammam comme un danger auprès de la jeunesse égyptienne et présenté le raid comme un acte d’héroïsme de la part du gouvernement. Surfer sur les moeurs est la chose la plus facile dans ce pays ».

  • Répression par le pouvoir, division des #syndicats : en #Egypte, rien n’arrête le #mouvement_ouvrier
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2014/11/24/repression-par-le-pouvoir-division-des-syndicats-en-egyp

    La vague de #grèves de février 2014 qui a contraint à la démission le gouvernement de M. Hazem Al-Beblaoui aurait dû représenter une avancée majeure pour le mouvement ouvrier égyptien. Pour la première fois depuis le 3 juillet 2013, jour de l’éviction du président … Continue reading →

    #LUTTES #REPRESSION #SOCIAL_TRAITRISE #Etat #frères_musulmans #terrorisme

  • Bahrain Between its Backers and the Brotherhood - Sada
    http://carnegieendowment.org/sada/2014/05/20/bahrain-between-its-backers-and-brotherhood/hb88

    The recent efforts to label the Muslim Brotherhood as a terrorist organization puts Bahrain’s leadership at odds with its domestic ally against the Shia opposition.

    Il n’y a pourtant aucun problème quant aux frères musulmans libanais, grands défenseurs des Saoud.

    #Bahreïn #frères_musulmans #Arabie_saoudite #chiites

  • Le #Liban n’est pas aujourd’hui une priorité pour l’#Arabie_saoudite...
    http://www.lorientlejour.com/article/858045/le-liban-nest-pas-aujourdhui-une-priorite-pour-larabie-saoudite.html

    Selon un spécialiste du royaume, ce dernier traverse actuellement une des plus graves crises depuis sa création, due à une inquiétude quasiment existentielle. Cette inquiétude est motivée par plusieurs facteurs : d’une part, le fait que le pouvoir se fait vieux et le grand nombre d’émirs au sein de la famille royale favorise les guerres de clans pour la succession. D’autre part, la montée en flèche des #Frères_musulmans, une confrérie islamique qui partage les thèses #wahhabites en matière de religion musulmane, mais est en plus structurée, tout en ayant désormais l’expérience du pouvoir dans certains pays de la région et en restant rodée à la clandestinité. Cette confrérie est la seule formation musulmane sunnite en mesure de concurrencer les wahhabites sur le plan de la légitimité islamique et, par conséquent, son développement en Arabie est une menace réelle pour le pouvoir. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les dirigeants du royaume ont quasiment déclaré « une guerre douce » aux Frères musulmans et à l’émirat du #Qatar accusé de continuer à les protéger et à les financer.

    Le troisième facteur qui provoque l’inquiétude des dirigeants wahhabites est la guerre en Syrie et l’échec du pari sur une chute du régime syrien, qui aurait permis l’installation d’un nouveau régime sous la coupe de l’Arabie. Le spécialiste du royaume précise, à ce sujet, que les dirigeants wahhabites craignent que la chute devenue imminente de Yabroud ne soit pour le pouvoir saoudien ce que la chute de Qousseir a été pour l’émirat du Qatar. On se souvient en effet que la chute de cette zone stratégique autour de Homs et d’une partie de la frontière du Liban a coûté au Qatar son émir et son Premier ministre, rapidement remplacés par le fils de l’ancien émir et une nouvelle équipe. C’est donc en partie dans ce but que le pouvoir en Arabie a procédé à la mise à l’écart de l’émir Bandar, dont le plan de renverser le régime syrien en préparant un assaut contre la capitale par la Ghouta orientale et par Deraa a échoué, au moment où les États-Unis ont renoncé à lancer des frappes contre la Syrie.

    Le pouvoir saoudien a ainsi désigné l’émir Mohammad #ben_Nayef pour remplacer Bandar, et cette décision est essentiellement destinée à satisfaire les Américains qui considèrent cet émir comme un interlocuteur acceptable, notamment en raison de ses positions hostiles à #el-Qaëda, à la suite d’un attentat qui l’avait visé il y a quelques années.

    Le quatrième facteur d’inquiétude pour le royaume d’Arabie est le rapprochement entre l’#Iran et les #États-Unis, qui l’a totalement pris de court et qui lui a soudain montré qu’en réalité, il n’est pas un partenaire dont les Américains tiennent compte quand ils décident de la politique à suivre.

  • En Egypte, la révolution à l’ombre des militaires, par Alain Gresh (août 2013, @alaingresh)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/08/GRESH/49563

    #Coup_d’Etat ? Soulèvement populaire ? Nouvelle phase de la révolution ? Comment qualifier le mouvement massif contre M. Mohamed Morsi, puis la destitution, le 30 juin, du premier président civil démocratiquement élu d’#Egypte ? Si les #Frères_musulmans portent une lourde responsabilité dans leur échec, l’ombre des militaires et de l’ancien régime se profile derrière les manifestants.

  • Que pensent les Egyptiens ?, par Alain Gresh @alaingresh - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2013-12-10-Que-pensent-les-Egyptiens

    Il est bien difficile de se faire une idée de ce que pensent les Egyptiens. Les médias aux ordres chantent les louanges des militaires et demandent la liquidation des #Frères_musulmans. Les journaux qui tentent, timidement, comme le quotidien Al-Chourouk, de donner la parole à ceux qui, tout en condamnant les Frères refusent les militaires, sont soumis à des pressions financières, à une diminution de leurs ressources publicitaires. Si des médias liés aux Frères rendent compte des manifestations qui, depuis le #coup_d’Etat du 3 juillet, se poursuivent, il est impossible de se faire une idée de l’ampleur de ce mouvement, notamment en dehors du Caire ou d’Alexandrie, où les journalistes étrangers sont rarement présents.

    #Égypte #Armée #Sondage_d’opinion #Répression

  • Egypte, chroniques d’une contre-révolution (III), par @alaingresh - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2013-12-01-Egypte-chroniques-d-une-contre-revolution-III

    Parallèlement, la répression contre les #Frères_musulmans, dont des milliers de cadres croupissent en #prison, se poursuit. Une cour d’Alexandrie a ainsi condamné quatorze femmes (dont sept mineures) à onze ans de prison pour avoir manifesté (« Egyptian court gives female Islamist protesters harsh jail terms », Ahram online, 27 novembre). Ce verdict, ainsi que les photos des jeunes militantes qui ont circulé, ont suscité un tel tollé que leur cas devrait être examiné en appel le 7 décembre (« Appeal date set for 21 pro-Morsi female protesters case », Ahram online, 30 novembre).

    @ag #Égypte #Armée #Démocratie #Répression

    (I) http://blog.mondediplo.net/2013-08-26-Egypte-chroniques-d-une-contre-revolution-I
    (II) http://blog.mondediplo.net/2013-11-03-Egypte-chroniques-d-une-contre-revolution-II

    Le Monde diplomatique de décembre #2013/12 publie un article sur le rôle des intellectuels égyptiens, qui apporte un éclairage sur les raisons pour lesquelles ceux de gauche soutiennent les militaires :

    Fracture chez les écrivains égyptiens, par Fadi Awad et Claire Talon
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/12/AWAD/49943

  • Egypte, chroniques d’une contre-révolution (II) - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2013-11-03-Egypte-chroniques-d-une-contre-revolution-II

    L’ampleur des manifestations du 30 juin 2013, qui ont abouti au renversement du président Mohammed Morsi par l’armée, ont créé l’illusion, chez nombre d’Egyptiens et chez des commentateurs politiques, que nous avions affaire à « un mouvement rectificatif », qui devait remettre sur ses rails la révolution égyptienne grâce à la mise à l’écart des #Frères_musulmans. Il n’en a rien été, et j’ai déjà évoqué ici cette contre-révolution en marche. Tout, depuis, est venu confirmer cette dérive.

    @alaingresh @ag #Egypte #Armée #Intellectuels #Dictature #Répression #Islamisme

    Cf. http://blog.mondediplo.net/2013-08-26-Egypte-chroniques-d-une-contre-revolution-I

  • Les nouveaux territoires de la contestation islamiste au Caire - Les clés du Moyen-Orient, par Roman Stadnicki
    http://www.lesclesdumoyenorient.com/Les-nouveaux-territoires-de-la.html

    Au Caire, les Frères musulmans tentent de se réorganiser suite au départ du président Mohamed Morsi en juillet 2013, dû à un coup d’état militaire soutenu par une large majorité de la population. Depuis leur évacuation du centre-ville par les forces de l’ordre en août dernier, ils cherchent à se redéployer dans les périphéries et les quartiers populaires de l’agglomération. Conquête de nouveaux espaces de contestation ou repli et retour à la dissidence urbaine ? Analyse de la stratégie territoriale des islamistes dans la capitale égyptienne.

    #Egypte
    #Le_Caire
    #Frères_Musulmans

  • Le Monde diplomatique, février 2013 (#2013/02)
    –------- en accès libre --------
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/02

    #Mali, des objectifs flous ;
    dossier : le laboratoire grec ; #Grèce #crise
    pour une analyse profane des #conflits ; #religion
    contourner l’impôt sans s’exiler ; #fisc
    qui gouvernera #Internet ? #gouvernance
    L’#Inde nouvelle s’impatiente ;
    #cartographie_radicale : #aéroports, de l’espace public à l’espace privé ; #privatisation @reka
    travailleurs saisonniers, la ronde infernale ; #travail
    fièvre acheteuse des Brésiliens à Miami ; #Brésil #riches
    en #Colombie, « pas de justice, pas de paix » ;
    le « capitalisme extrême » des #Frères_musulmans ;
    #cinéma français, la question qui fâche ; #exception_culturelle
    les #armes, de Robespierre à Charlton Heston #Etats-Unis

    • Dis le @mdiplo tu voudrais pas rendre l’article « Aéroports, de l’espace public à l’espace privé » http://www.monde-diplomatique.fr/2013/02/REKACEWICZ/48733 en mode public ? J’y fais souvent référence sur l’extension des #DFS pour la lutte #NDDL et... c’est super frustrant parce que je trouve rien d’aussi bien expliqué que ce que j’y avais lu à l’époque...
      S’il te plait s’il te plait s’il te plait s’il te plait s’il te plait... !

    • @val_k laisse tomber, tu me demandes et je t’envoie tout ce que tu veux. @mdiplo a décidé de se suicider en mettant tout derrière paywall (selon la direction, tu sais tout ça c’est beaucoup de boulot, pas de raisons que ce soit gratuit, etc... des mecs qui ont tout compris à Internet et aux réseaux participatifs). Ils ont aussi paywalisé une grande partie de mes archives cartographiques y compris des travaux très anciens, ce qui est totalement obscène (une espèce de détournement de patrimoine parce qu’on avait conçu cette collection en complet open access, utilisable pour tous 24/24 et 7/7). Mais on va bientôt libérer tout ça.

      La critique n’est pas destiné, bien sur à nos amis du Diplo du bas éventuellement seenthisiens qui subissent les diktats du diplo du haut. Au diplo du bas, je vous aime (toujours) et je vous aimerai encore plus si vous libériez toutes mes cartes des archives d’ailleurs.

      tag #je_n_en_manque_pas_une

    • Ok @val_k, le revoilà en accès libre — pour le coup il ne s’agit pas de « détournement » mais simplement d’un automatisme qui repasse des articles ouverts en fermés au bout d’un moment.

      Pour ce qui est des archives cartographiques de @reka, certains travaux anciens n’étaient tout simplement pas dans la base auparavant. Quelqu’un a été embauché au Diplo pour les rentrer, et il le fait mais sans les publier en accès libre, c’est vrai. C’est peut-être quelque chose à revoir, mais pour cela il faudrait que les gens communiquent sereinement. Ca me dépasse largement.

    • Après avoir demandé les trucs trente fois poliment et gentiment depuis deux ans, et qu’on oppose mépris et arrogance (mais bon c’est les médias c’est comme ça faut s’y faire) on arrive plus trop à être serein.

      @reka en colère

    • D’ailleurs lorsque j’ai quitté le journal il était convenu que les choses restent en l’état, archives carto comme blog. Vous ne m’avez jamais demandé la permission de publier de nouvelles anciennes cartes. Vous vous croyez tout permis, et je ne suis pas d’accord d’autant plus que vous créditez les travaux comme des ânes puisque vous n’en avez aucune mémoire. Le diplo qui fait comme la presse qu’il dénonce, c’est lamentable et irrespectueux pour les auteurs et pour mon travail.

    • Vous vous croyez tout permis, et je ne suis pas d’accord d’autant plus que vous créditez les travaux comme des ânes puisque vous n’en avez aucune mémoire.

      C’est pas ce que j’appelle communiquer sereinement.

      Signé : un âne.

      PS : ma patience a des limites.

    • @booz un peu de modestie t’irait mieux au souvenir de ton exemplaire comportement en cette matière. A ta place je la ramènerai pas trop. il ne s’agit pas de lessive mais de principes : avant vous personne n’aurait publié quoique ce soit sans le demander aux auteurs et sans les impliquer. Tankxxx ou @philippe_de_jonckheere ou selçuk ou n’importe quel artiste, photographe ou illustrateur vous auraient déjà carbonisé si vous aviez publié leur trucs sans leur demander ou les informer. Tankxxx ça aurait été un scud B. et @thibnton tu parles de patience, mais au risque d’être encore un peu plus désagréable, à propos de ma patience à moi (je ne fait que vous réinformer des principes de bases de bonne conduite siur lesquels vous vous essuyez les pieds), où vous croyez vous du haut de votre chaise au Diplo et croyez vous que vous pouvez faire n’importe quoi au mépris des auteurs qui ont contribué à ce journal ? En plus en mettant en ligne des projets en dépit du bon sens et en mettant les mauvais auteurs aux mauvais endroits ? c’est n’importe quoi votre truc. ni peg, ni alice ni personne de bien élevé n’aurait publié mes trucs sans m’en parler, m’impliquer, mais ces principes de base, de respect et de politesse, visiblement, ne sont pas passés dans votre cerveau. C’est du mépris et ça n’appelle pas à la sérénité, surtout quand on vous l’a demandé souvent gentiment dans un premier temps. Mais visiblement vous n’êtes même pas capable de comprendre. Et après vous venez donner des leçons de morale et de journalisme à la terre entière. SImplement : vous faites chier.

    • Merci @Reka, merci... @mdiplo (si si, quand même, pour #NDDL, c’est vraiment important !)

      Du coup par sécurité vu les turbulences, j’ai archivé :p
      http://web.archive.org/web/20160425140627/http://www.monde-diplomatique.fr/2013/02/REKACEWICZ/48733

      en vrai je peux comprendre les histoire de travail qui mérite salaire, hein, mais, et c’est ce que je reproche à d’autres qui ont fait votre choix, y’a des fois où le ratio fric / clic devrait permettre de libérer l’info pour l’intéret commun (ce qui, pour moi, devrait être tout le temps, mais bon, hein... )

    • @Reka, merci pour tes conseils constructifs. Si tu souhaites donner plus en détail ton avis sur la manière dont le journal gère le site ou sur l’attitude que je devrais adopter, peux-être peux tu m’écrire directement.

      ++

    • @val_k de rien pour moi c’est normal, je pense aussi que tout cela devrait être accessible et désolé pour cette petite colère, je dois dire à la décharge de mes ex collègues du diplo du bas que j’ai un peu maltraité, que ce n’est pas trop eux qui décident, ils subissent plutôt les choix idiots qui viennent du haut. Mais le diplo du haut gère le bouzin selon un modèle hiérarchique et autoritaire mais totalement rétrograde, mais qui a fait ses preuves donc pourquoi changer. Et @booz aucun intérêt de t’écrire directement pour des trucs que tu ne considèreras pas du haut de ton minable peit pouvoir. Ce que je veux est simple, soit vous libérez toutes mes cartes soit vous les virez et vous n’y touchez plus jamais de votre vie. Pour vous, je suis mort. C’est compliqué à comprendre ?

  • Egypte, chroniques d’une contre-révolution (I), par @alaingresh - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2013-08-26-Egypte-chroniques-d-une-contre-revolution-I

    Il n’est pas facile de suivre les méandres de ce qui se passe en #Egypte, tant les péripéties sont nombreuses et se succèdent à un rythme accéléré. Mais on peut essayer, à partir des informations qui parviennent, de dégager les grandes lignes des évolutions récentes — le fait que la presse égyptienne, censée informer, s’est transformée (y compris dans ses organes dits libéraux), pour l’essentiel, en un simple relais de l’appareil d’Etat ne facilite pas la tâche. J’essaierai au fur et à mesure de suivre la progression de ce qu’il faut bien appeler une contre-révolution (même s’il est encore trop tôt pour savoir si elle va triompher) — il faut dire que l’on ne sait pas bien ce qui se passe dans les bastions qui ont voté pour les #Frères_musulmans (on peut estimer que les Frères disposent d’un soutien solide dans au moins un quart de la population et de centaines de milliers de militants. Il est vrai que leur direction, dont une bonne partie est en prison, semble dans un désarroi complet).

    #Armée #Démocratie #Mouvement_de_contestation #Politique #Terrorisme #Violence #Dictature #Répression #Islamisme

  • François Burgat sur la situation en Egypte :

    « Egypte : Diabolisés, les Frères musulmans dénoncent le “retour du régime Moubarak” » (26 juillet)

    http://www.20minutes.fr/monde/egypte/1192951-20130726-egypte-diabolises-freres-musulmans-denonce-retour-regime-

    François Burgat estime pour sa part que « l’armée s’efforce de déplacer la confrontation [avec les Frères musulmans] sur le terrain sécuritaire parce qu’elle sait très bien qu’elle aurait du mal à la gagner sur le terrain électoral. La base électorale des Frères musulmans excédant le nombre de leurs adhérents, elle est encore assez large — bien supérieure à 20 % de la population — pour menacer la coalition hétéroclite de l’armée avec les ‘’libéraux’’. Si les militaires ont besoin de qualifier les Frères de terroristes, c’est en fait parce qu’ils savent très bien qu’ils sont "plus que cela" » .

    #Egypte #Coup_d'Etat #Frères_musulmans #contestation

  • Vers une intervention de l’armée en Egypte ? - Les blogs du Diplo @alaingresh
    http://blog.mondediplo.net/2013-06-25-Vers-une-intervention-de-l-armee-en-Egypte

    Alors qu’approche le 30 juin, date anniversaire de l’entrée en fonction du président Mohammed Morsi, le premier civil élu démocratiquement chef de l’Etat égyptien, les présages d’affrontements s’accumulent. Certains annoncent des accrochages sanglants lors des manifestations prévues par l’opposition pour demander la démissions de Morsi en ce jour anniversaire. Les rumeurs les plus folles circulent, les armes aussi.

    #Égypte #Armée #Démocratie #Dictature #Frères_musulmans

  • Confrérie des Frères musulmans : Transformation nominale -

    Ahram Hebdo

    http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/0/1/130/2149/Confr%C3%A9rie--Transformation-nominale.aspx

    Anticipant un verdict négatif sur le statut légal de leur confrérie, les Frères musulmans ont demandé de se faire enregistrer en tant qu’Or­ganisation Non Gouvernementale (ONG), une demande qui leur a été tout de suite accordée par le ministère des Affaires sociales. La justice égyptienne exa­mine actuellement un recours réclamant la dissolution de la confrérie, dont le président Mohamad Morsi et près de la moitié des parlementaires sont issus. Le 20 mars, un comité consultatif judiciaire avait estimé que le mouve­ment n’avait aucun statut légal.

    Ce comité a recommandé à la Haute Cour administrative de rejeter l’appel de la confrérie contre la décision prise en 1954 par le Conseil de commandement révolutionnaire qui l’a déclarée illégale et a ordonné sa dissolution. Cet avis, non contraignant, a mis la confrérie sur la défensive, d’où sa décision de régulari­ser son statut en se faisant passer pour une « association ». Officiellement interdite mais tolérée par le pouvoir durant des décennies, la confrérie a toujours gardé le secret concernant ses finances, affirmant à plusieurs reprises avoir gagné des procès confirmant sa légalité du temps du président déchu Hosni Moubarak.

    #Egypte #Frères_musulmans

  • Le Figaro - Sayyed : « L’écroulement de la Syrie serait catastrophique »
    http://www.lefigaro.fr/international/2012/09/02/01003-20120902ARTFIG00120-sayyed-l-ecroulement-de-la-syrie-serait-catastrop
    Frappante formule...

    Que vous inspire la déferlante « Frères musulmans », dans le monde arabe ?

    En dépit de maintes déclarations apaisantes, cette vague met grandement en danger les communautés chrétiennes d’Orient, lesquelles existaient bien avant le début de l’islam. Contre ce froid, les chrétiens disposaient d’un manteau, d’une veste et d’un pull. Ils ont perdu leur manteau en Irak, leur veste en Égypte, et maintenant on voudrait qu’ils perdent leur pull en Syrie et qu’ils se retrouvent en sous-vêtements au Liban !

    #chrétiens_d'Orient
    #Syrie
    #LIban
    #Egypte
    #Frères_musulmans