• Discours de l’Afrique du Sud à l’OMS, à la suite du #Pharmagate
    http://keionline.org/node/1913

    In 2000, the cost of combination antiretroviral therapy per person per annum was US$10 000. In 2010, ten years later these costs had been reduced to USS$1 000 per person per annum. We have further reduced these costs by 50%. This would not have been possible without generic competition. This explains why today, South Africa has been able to put 2,4 million people on treatment.
    Today around 4% of South Africans are on second line antiretroviral therapy. This number must be increased to 14% for those who have been on ART for more than 5 years. We know the long-term problems of managing a life-long chronic disease and the challenges of patients who fail first line therapy, who must be put on second line and salvage therapy. We need to avoid virological failures and achieve good clinical and immunological outcomes. This will not be possible at current costs which are 2,5 times the cost of 1st-line therapy.
    Similar arguments can be made regarding XDR-TB which is a killer and can be aggressively confronted with newer therapies, i.e. only if they are affordable. We have to put people on treatment that is affordable.
    EB134/12 refers to the MDR-TB crisis, having patients put on a waiting list. This should be avoided - and can be avoided.
    Generic competition has been the main driver of affordable medicines

    #sida #génériques #pharma #brevets #tuberculose #santé

  • Des géants pharmaceutiques ont trompé les patients souffrant d’un cancer

    http://www.7sur7.be/7s7/fr/1518/Sante/article/detail/1756749/2013/12/12/Des-geants-pharmaceutiques-ont-trompe-les-patients-souffrant-d-un-cancer.dhtml

    L’affaire concerne le Fentanyl, un antidouleur cent fois plus puissant que la morphine et qui est principalement destiné aux patients souffrant d’un cancer. En 2005 le brevet protégeant le médicament développé par J&J aux Pays-Bas expire et un concurrent, Sandoz, est prêt à lancer une variante moins chère.

    « Janssen-Cilag a payé son concurrent afin de ne pas pénétrer le marché », indique Joaquín Almunia, le commissaire européen à la concurrence. Une demande à laquelle Sandoz a répondu positivement, car « les versements mensuels qui ont été négociés étaient plus élevés que le bénéfice que Sandoz pensait pouvoir atteindre avec la vente de son produit. »

    Cet accord secret a tenu 17 mois, jusqu’à ce qu’un troisième concurrent lance un médicament générique basé sur la même molécule que le Fentanyl sur le marché.

  • La controverse sur les #médicaments « contrefaits » | Monde | Economie | Santé et nutrition
    http://www.irinnews.org/fr/report/98901/la-controverse-sur-les-médicaments-contrefaits

    Pour Mogha Kamal-Yanni, conseillère senior en politique médicale d’Oxfam, les préoccupations des compagnies pharmaceutiques sont purement commerciales et ne sont pas pertinentes pour les initiatives de #santé publique.

    En regroupant les deux, « on transfère la responsabilité de contrôler et de faire respecter les droits de #propriété_intellectuelle du détenteur privé de ces droits aux gouvernements, qui ont des ressources très limitées, et on ne règle pas le problème. Ce sont les médicaments de mauvaise qualité qui sont le véritable problème », a dit Mme Kamal-Yanni lors d’une réunion à la Chatham House, à Londres.

    La législation en matière de #copyright et de propriété intellectuelle varie fortement d’une région du monde à l’autre en dépit des efforts d’harmonisation déployés par des pays comme les États-Unis et le Japon, où sont basées de nombreuses compagnies pharmaceutiques.

    On rapporte un certain nombre de cas dans lesquels des médicaments génériques fabriqués légalement dans des pays comme l’Inde et destinés à d’autres pays où leur utilisation est tout aussi légale, comme le Nigeria ou le Brésil, ont été saisis alors qu’ils transitaient par l’Europe sous prétexte qu’ils violaient des #brevets reconnus par la législation européenne.

    Résultat ? Les tentatives pour sceller un accord international destiné à lutter contre les médicaments contrefaits ont rencontré une vive opposition. Des pays comme le Brésil, la Chine et l’Inde ont notamment accusé les géants pharmaceutiques de tenter d’utiliser l’#OMS pour éliminer la concurrence des médicaments génériques, plus abordables.

    Selon Anna George, du Centre de sécurité sanitaire mondiale de la Chatham House, l’industrie pharmaceutique doit cesser de mettre l’accent sur le terme fourre-tout de « contrefait ».

    #contrefaçon #génériques #big_pharma

  • Untangling the Web of Antiretroviral Price Reductions (16th edition) | Médecins Sans Frontières (MSF/ Doctors Without Borders)
    http://www.msf-seasia.org/14807

    Today at the International AIDS Society conference in Kuala Lumpur, Médecins Sans Frontières (MSF) launches two reports: the 16th edition of Untangling the Web of Antiretroviral Price Reductions, MSF’s report on price and access issues around antiretrovirals (ARVs), medicines used to treat HIV; and Putting HIV Treatment to the Test: A Product Guide for Viral Load and Point-of-Care CD4 Diagnostic Tools

    This year’s edition of Untangling the Web finds that although the price of first- and second-line ARVs have come down thanks to increased generic competition, third-line or salvage regimens remain exorbitantly priced, with middle-income countries such as Armenia paying more than US$13,000 per person per year for raltegravir, just one of the three or four drugs needed in a third-line cocktail. MSF also finds that while patents remain a barrier on newer drugs and in middle-income countries, some countries are using World Trade Organization-sanctioned TRIPS flexibilities to issue compulsory licences to allow more affordable access. Voluntary licences, however, are the preferred method by originator companies of selling new, patented ARVs to countries, but those companies are increasingly excluding all but least-developed and sub-Saharan African countries from their licences. Free trade agreements are also increasingly posing a threat to access to medicines in negotiating countries, with the EU-India Free Trade Agreement and the Trans-Pacific Partnership Agreement causing the most concern over proposed harmful provisions.

    MSF’s pricing analysis also extends to viral load monitoring tests in Putting HIV Treatment to the Test. Routine evaluation of a person’s viral load is important because it helps to identify who needs help in adhering to ART. Where adherence problems can be ruled out and treatment failure has already occurred (because drug resistance mutations have developed), viral load can help guide a switch to second-line treatment. Viral load can help prevent viral transmission, because non-viraemic patients (people with ‘undetectable’ viral load) have a very low risk of transmitting HIV. Viral load is a much more accurate way than the commonly used CD4 count to determine how well someone is doing on treatment, potentially an avoiding unnecessary switch to more expensive second- or third-line treatment. However, current viral load tests are expensive and complex for remote and resource-limited settings. Putting HIV Treatment to the Test looks at these issues on a number of viral load and point of care CD4 diagnostic tests.

    #brevets #santé #sida #génériques

  • Neuf groupes pharmaceutiques en passe d’être sanctionnés par Bruxelles - Pharmacie
    http://www.usinenouvelle.com/article/neuf-groupes-pharmaceutiques-en-passe-d-etre-sanctionnes-par-bruxelle

    Ces amendes seront les premières infligées à des laboratoires pharmaceutiques par la Commission européenne depuis le lancement en 2009 d’une enquête sur les accords dits de « pay-for-delay » conclus entre le fabricant d’un médicament et le producteur du générique de la même molécule.

    Ces arrangements pourraient avoir conduit à des surcoûts de 20% pour les consommateurs selon un rapport de la Commission.

    Via @mtu31

    Voir aussi http://seenthis.net/messages/112620

  • Affaire Novartis : l’Inde préserve les médicaments génériques
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/01/affaire-novartis-l-inde-preserve-les-medicaments-generiques_3151530_3244.htm

    C’est (...) une nouvelle étape vers un accès plus large des populations défavorisées aux médicaments génériques. En rejetant, lundi 1er avril, la demande de brevet déposée par le laboratoire pharmaceutique suisse Novartis sur le Glivec, un traitement contre la leucémie, la Cour suprême de New Delhi a confirmé et mis en application pour la première fois une clause de la loi indienne qui exclut de protéger par des brevets les médicaments qui n’apportent que des améliorations mineures à des molécules découvertes avant 1995. L’Inde devient ainsi le premier pays au monde à rejeter un brevet sur le Glivec, qui est en vigueur dans près de 40 pays dans le monde comme en Chine ou à Taiwan.

    (...)

    Ce jugement va faciliter la fabrication de génériques en Inde, où sont élaborés près de la moitié des médicaments contre le sida utilisés dans les pays en voie de développement. « Il va sauver des vies en offrant des traitements à bas coût aux patients qui en ont besoin », a déclaré Kiran Hukku, la responsable de l’association d’aide aux malades du cancer.

    ..

    Selon Leena Menghaney, responsable en Inde de la « Campagne d’accès aux médicaments essentiels » de Médecins sans frontières (MSF), le Glivec est vendu 4 000 dollars (quelque 3 100 euros) par patient et par mois, alors que la version générique est disponible à moins de 73 dollars (...)

    "(...) La décision de la Cour suprême indienne va-t-elle freiner les investissements dans la recherche ? « Les investissements vont plutôt se concentrer sur la création de nouvelles molécules, et pas sur leur amélioration, ce qui bénéficiera aux patients », répond Anand Grover * , l’avocat de l’association d’aide aux malades du cancer.

    Enfin, pour un grand groupe pharmaceutique comme Novartis, l’Inde ne se résume pas qu’aux génériques. Le géant suisse effectue dans le pays de nombreux tests cliniques alors que la législation en la matière est quasiment inexistante, notamment l’obligation qui est faite aux médecins d’informer les patients des risques qu’ils encourent en testant de nouveaux traitements.

    Si les associations d’aide aux patients ont remporté une première victoire dans la lutte pour l’accès aux médicaments génériques, la bataille n’est pas pour autant terminée. D’après Médecins sans frontières, l’accord de libre échange qui est en ce moment négocié entre l’Inde et l’Union européenne prévoit des clauses qui pourraient durcir la loi indienne sur la propriété intellectuelle.

    (...)

    Dans un marché indien occupé à 90 % par des médicaments génériques, les associations comme MSF entendent désormais livrer d’autres batailles pour diminuer le prix des traitements protégés par des brevets en Inde. Grâce à ses 8 000 laboratoires, l’Inde exporte la moitié de sa production vers les pays en développement.

    Brevets : Novartis perd son bras de fer contre la justice indienne - http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/04/01/bras-de-fer-entre-novartis-et-la-justice-indienne_3151132_3216.html

    LUTTE CONTRE L’EVERGREENING

    ... la technique dite d’evergreening consist[e] pour les groupes pharmaceutiques à déposer des brevets pour un produit faiblement modifié de façon à en conserver pour des décennies supplémentaires le droit exclusif d’exploitation.

    Quant au New York Times : http://www.nytimes.com/2013/04/02/business/global/top-court-in-india-rejects-novartis-drug-patent.html?_r=0&pagewanted=print

    un coup de pagaie à droite...,

    On the other hand, the ruling could cost lives in the future. Drug company executives and others argue that India’s failure to grant patents for critical medicines – and Gleevec is widely recognized as one of the most important medical discoveries in decades – is a shortsighted strategy that undermines a vital system for funding new discoveries.

    ... le suivant à gauche...,

    Anand Grover * , a lawyer who argued the case on behalf of Cancer Patients Aid Association in India, said the ruling had a sweeping effect since it confirmed that India has a very high bar for approving patents on medicines.

    “What is happening in the United States is that a lot of money is being wasted on new forms of old drugs,” Mr. Grover said. Because of Monday’s ruling, “that will not happen in India.”

    Indeed , the vast majority of drug patents given in the United States are for tiny changes that often provide patients few meaningful benefits but allow drug companies to continue charging high prices for years beyond the original patent life.

    In a classic example, AstraZeneca extended for years its franchise around the huge-selling heartburn pill, Prilosec, by performing a bit of chemical wizardry and renaming the medicine Nexium. Amgen has won so many patents on its hugely expensive erythropoietin-stimulating drugs that the company has maintained exclusive sales rights for 24 years, double the usual period.

    One result is that the United States pays the highest drug prices in the world, prices that only a tiny fraction could afford in India, where more than two-thirds of the population lives on less than $2 a day. While advocates for the pharmaceutical industry argue that fairly liberal rules on patents spur innovation, academics are far from united in sharing that view.

    ...et le dernier à droite...,

    But as the economies of emerging markets grow, their refusal to pay higher premiums for newer drugs could significantly reduce the money needed for innovation. The drug industry makes nearly two-thirds of its profits in the United States, a dependence that many in the industry fear is unsustainable. And even minor improvements in medicines – making a pill once-a-day instead of twice-a-day – can have significant impacts on patient wellness, industry executives say.

    The United States government has become increasingly insistent in recent years that other countries adopt far more stringent patent protection rules, with the result that poorer patients often lose access to cheap generic copies of medicines when their governments undertake trade agreements with the United States.

    Drug companies have relied on the American government to lobby on the issue because they have few tools to punish India and other countries. If the companies decide not to introduce high-priced drugs in India, the country could legalize generic copies under international law. And with major drug makers cutting back on research budgets anyway, large investments in research infrastructure may be unlikely even if countries adopt patent laws more amenable to the industry.

    * Rien, par contre, sur son très convaincant raisonnement cité par Le Monde.

    • Précisions sur la société Amgen dans un précédent article du « New York Times » :
      Fiscal Footnote : Big Senate Gift to Drug Maker http://www.nytimes.com/2013/01/20/us/medicare-pricing-delay-is-political-win-for-amgen-drug-maker.html?ref=busin

      ....deux semaines seulement après avoir plaidé coupable dans une affaire majeure de fraude fédérale, Amgen, la plus grande firme au monde de biotechnologie, a marqué un point au Capitol Hill qui est passé largement inaperçu : Les législateurs ont inséré un paragraphe dans le projet de loi sur le "mur fiscal" qui ne mentionne pas la société par son nom mais favorise fortement un de ses médicaments.

      Le libellé enterré dans la section 632 de la loi diffère une série de limitation du prix Medicare d’une classe de médicaments qui inclut Sensipar, une pilule lucrative d’Amgen utilisée par les patients sous dialyse rénale.

      Cette disposition donne a Amgen deux années supplémentaires pour vendre Sensipar sans contrôles gouvernementaux. La nouvelle a été si bien accueillie que le chef de direction de l’entreprise l’a rapidement transmise à des analystes financiers. Mais cela devrait coûter à [l’assurance-maladie publique] Medicare jusqu’à 500 millions de dollars sur cette période.

      Amgen, qui a une petite armée de 74 lobbyistes dans la capitale, est la seule entreprise a avoir plaidé agressivement pour le délai, selon plusieurs aides des deux partis au Congrès.

      Les partisans du délai, principalement des responsables du Comité des finances du Sénat qui ont longtemps bénéficié des largesses politiques [financières] d’Amgen, ont déclaré qu’il était nécessaire de permettre aux régulateurs de bien se préparer pour le changement de prix.

      Mais les critiques, y compris plusieurs aides au Congrès qui ont été stupéfaits de constater la décision dans le projet de loi final, ont fait remarquer que Amgen avait déjà remporté un précédent délai de deux ans, et ils ont décrit le second comme un cadeau inutile.

      « C’est la raison pour laquelle nous nous trouvons dans le trouble où nous sommes, » a déclaré Dennis J. Cotter, chercheur en politiques de la santé qui étudie le coût et l’efficacité des médicaments de dialyse. "Chacun se taille son propre terrain et obtient qu’il soit protégé, et nous refilons la facture aux contribuables."

      L’inclusion de cette disposition dans cette loi (...) montre la puissance persistante des intérêts particuliers à Washington ..

      Amgen a de profonds liens financiers et politiques avec des législateurs comme le leader de la Minorité du Sénat Mitch McConnell, républicain du Kentucky, et les sénateurs Max Baucus, démocrate du Montana, et Orrin G. Hatch, républicain de l’Utah, qui détiennent une emprise massive sur la politique de paiement de Medicare en tant que dirigeants du Comité des finances.

      Amgen a également travaillé dur pour construire des liens étroits avec l’administration Obama, ses lobbyistes se présenteant plus d’une douzaine de fois depuis 2009 sur des rondins de visites à la Maison Blanche,

      Le succès de Amgen montre aussi que même une importante enquête pénale fédérale ne peut constituer une menace sérieuse à l’influence d’une entreprise au Capitol Hill. Le 19 décembre, alors que les négociations au Congrès sur le projet de loi budgétaire était à son acmé, Amgen a plaidé coupable pour avoir commercialiser l’un de ses médicaments anti-anémie, Aranesp, illégalement. Il a accepté de payer des amendes pénales et civiles totalisant 762 millions de dollars, un record pour une société de biotechnologie, selon le ministère de la Justice.

      Amgen, dont le siège est près de Los Angeles et qui avait 15,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2011, dispose d’un puissant panel de lobbyistes à Washington, qui comprend Jeff Forbes, l’ancien chef de cabinet de M. Baucus, Hunter Bates, l’ancien chef de cabinet de M. McConnell, et Tony Podesta, dont la firme de lobbying, qui a connu une fulgurante ascension, a des liens exceptionnellement étroits avec la Maison Blanche.

      ...

      Les chercheurs ont constaté que la manière de Medicare de rembourser les fournisseurs par des paiements distincts pour les médicaments et pour les traitements de dialyse a encouragé la sur-prescription parce que les fournisseurs réalisaient des profits consistants avec chaque dose. Ils ont également constaté que des doses élevées exposent les patients à des risques cardio-vasculaires.

    • Big Pharma down, not out, after Novartis patent blow | Reuters
      http://in.reuters.com/article/2013/04/02/india-pharmaceuticals-idINDEE93109M20130402

      Après ses menaces, pharma découvre tout d’un coup qu’elle peut vendre (beaucoup) moins cher tout en continuant à gagner (encore beaucoup) d’argent.

      With differential pricing common in industries from autos to mobile phones, he argues pharmaceutical firms must find new ways to make products affordable for lower-income groups.

      “Drugmakers will have to work out strategies for the lower sections, to give affordable access to medicines and make money by large volumes and smaller margins,” he told Reuters. “And then they will look at the middle and the upper sections and make money through smaller volumes but higher margins.”

      It is a calculated risk, yet a number of drugmakers are already coming around to the view that trading volume for price is the way forward.

  • Inde : menaces sur la pharmacie du monde ! | CNCD-11.11.11
    http://www.cncd.be/Inde-menaces-sur-la-pharmacie-du

    La politique agressive menée par les industriels pour étendre et renforcer leurs droits de propriété intellectuelle est relayée par la Commission européenne qui négocie actuellement des traités bilatéraux de libre échange avec un certain nombre de pays. « Au sein de l’OMC, les pays émergents, producteurs de médicaments génériques, étaient en capacité, ensemble, d’influencer le contenu des accords multilatéraux, décrypte Céline Grillon. Mais, dans les négociations bilatérales, seule face à l’Union européenne ou aux États-Unis, la capacité de l’Inde à résister aux pressions est moindre ». Des négociations commerciales bilatérales avec l’Inde sont en cours et, même si leur contenu est tenu secret, elles font craindre le pire. L’UE demanderait à ce que la durée des monopoles accordés par les #brevets, censée être « temporaire », passe à 25 ans et que soit incluse une clause d’« exclusivité des données », qui entraverait pour longtemps le développement de médicaments #génériques mais aussi le partage de la connaissance, et donc la recherche. Faut-il pourtant le rappeler ? Pour la seule année 2011, on compte 1,7 million de morts du sida et 2,2 millions de personnes infectées.

    #santé #pharma

  • NDIA : Controller General Overrules Bayer, Allowing Generic Drug
    http://www.corpwatch.org/article.php?id=15682

    India’s government on Monday authorized a drug manufacturer to make and sell a generic copy of a patented Bayer cancer drug, saying that Bayer charged a price that was unaffordable to most of the nation.

    The decision by the official in charge — the controller general of patents, designs and trademarks — marked the first granting of a so-called compulsory license of a patented drug in India. Legal experts and patient advocates said it could open the door to a flood of other compulsory licenses in India and possibly in other developing countries, ushering in a new supply of cheap generic pharmaceuticals.

    According to the decision, Bayer must license the drug Nexavar, or sorafenib, to Natco Pharma, an Indian company. In exchange, Natco must pay Bayer a 6 percent royalty on its net sales and has to sell the drug for 8,800 rupees ($176) a month, about 3 percent of the 280,000 rupees that Bayer charges for it in India. Natco’s drug is for use only in India, the decision said.

    #génériques #cancer #industrie_pharmaceutique #inde

  • Rions un peu chez le dentiste ...
    (ce qui n’arrive pas souvent)
    Aujourd’hui, arrachage de dent, « oh, vous avez un bel abcès dessous, je vais vous prescrire des antibiotiques »
    Coup d’œil machinal à l’ordonnance fraîchement imprimée :

    CLAMOXYL 500 mg (gélules) NON SUBSTITUABLE

    Faire l’imbécile : « je peux vous demander pourquoi vous indiquez non substituable ? »
    "heu ... ben ... en fait ça le fait quasiment automatiquement ... mais je vais l’enlever ... Enfin y’en a certains, le générique est moins bien digéré ..."
    C’est pas gagné ... J’ai pas osé lui demander si elle avait un congrès aux Seychelles à la fin de l’année.
    #pharma #génériques

  • India to provide free generic drugs - The Globe and Mail
    http://www.theglobeandmail.com/news/world/india-to-provide-free-generic-drugs/article4391193

    India has put in place a $5.4-billion policy to provide free medicine to its people, a decision that could change the lives of hundreds of millions, but a ban on branded drugs stands to cut Big Pharma out of the windfall.

    From city hospitals to tiny rural clinics, India’s public doctors will soon be able to prescribe free generic drugs to all comers, vastly expanding access to medicine in a country where public spending on health was just $4.50 per person last year.

    The plan was quietly adopted last year but not publicized. Initial funding has been allocated in recent weeks, officials said.

    #inde #pharma #santé #génériques

  • Kenyan court ruling upholds access to generic drugs | Reuters
    http://af.reuters.com/article/kenyaNews/idAFL6E8FK8FS20120420

    Kenya’s High court ruled on Friday that lawmakers must review legislation that could threaten the import of generic drugs, allowing Kenyans to continue accessing affordable medicine.

    Three people living with HIV filed a lawsuit in 2009 that said Kenya’s Anti-Counterfeit Bill of 2008 was unconstitutional because it threatened access to life-saving generic medicine by confusing generic and fake medicine.

    une confusion qui n’est pas due au hasard
    #santé #génériques #pharma #kenya