• Questions – réponses : Stratégie en matière de traitements contre la COVID-19 — Liste de 5 candidats traitements europa.eu
    https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/qanda_21_3301

    Pourquoi avons-nous besoin d’une liste des cinq traitements les plus prometteurs contre la COVID-19 ?
    Tandis que la campagne de vaccination contre la COVID-19 progresse à un bon rythme en Europe, la disponibilité de traitements pour les patients atteints reste limitée, avec jusqu’à présent un seul produit, le #remdesivir, autorisé au niveau de l’UE. Le 6 mai 2021, la Commission européenne a publié la stratégie de l’Union européenne en matière de traitements contre la COVID-19, qui couvre les thèmes de la recherche, du développement, de l’autorisation, de la fabrication et du déploiement des traitements. . . . .
    La Commission prépare également une plateforme de promotion de l’innovation thérapeutique concernant la COVID-19 (un « booster d’innovation ») afin de faire le point et de brosser un tableau clair des projets de traitement contre la COVID-19 qui sont en phase précoce de développement, le but étant de mieux soutenir la mise au point de traitements potentiels.
    Quels sont les critères de sélection des cinq premiers traitements ?
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    Comment passerez-vous de la liste des cinq à un portefeuille de traitements plus large (liste de dix) ?
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    Quel sera l’avantage de l’inscription d’un médicament sur la liste des traitements ?
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    Le mécanisme du portefeuille appuiera l’ambition de la stratégie d’autoriser trois nouveaux traitements d’ici octobre 2021, et éventuellement deux autres d’ici la fin de l’année. Il facilitera par ailleurs la sélection de candidats appropriés pour la passation conjointe de marchés.

    Que se passe-t-il si un médicament n’est pas inscrit sur la liste des cinq traitements ?
    . . . . . .
    Quand les cinq traitements figurant sur la liste seront-ils autorisés ?
    Étant donné que ces médicaments sont à un stade avancé de développement (dans le cadre de la procédure d’évaluation en continu), ils sont très susceptibles de figurer parmi les trois nouveaux traitements contre la COVID-19 qui recevront une autorisation (d’ici octobre 2021), pour autant que les données finales démontrent leur innocuité, leur qualité et leur efficacité.

    Pourquoi la majorité des cinq traitements consistent-ils en des anticorps monoclonaux ?
    En raison de la complexité de la maladie COVID-19, une multitude d’agents sont en cours de développement, tels que des #antiviraux, des #immunomodulateurs et des #anti-inflammatoires. Les candidats traitements se fondent sur les petites molécules, les #anticorps_monoclonaux de même que sur les thérapies cellulaires.
    Les essais cliniques en cours permettent d’examiner l’innocuité et l’efficacité des médicaments en cours de développement à différents stades de la maladie (par exemple, dans le cadre de symptômes précoces, légers, modérés ou sévères de la maladie) et dans différentes sous-populations de patients (ambulatoires et hospitalisés), de même que parmi les personnes exposées à l’infection ou celles qui en souffrent depuis longtemps.
    Quatre des traitements faisant actuellement l’objet d’une évaluation en continu par l’EMA sont effectivement des anticorps monoclonaux antiviraux qui ciblent une protéine (la #protéine_spike) située à la surface du virus SARS-CoV-2 responsable de la COVID-19, empêchant ainsi le virus d’entrer dans les cellules de l’organisme. L’application de la procédure d’évaluation en continu à leur égard a été décidée sur la base de leurs résultats préliminaires prometteurs en études cliniques. Contrairement aux anticorps monoclonaux, le #baricitinib est un #immunosuppresseur (un médicament qui réduit l’activité du système immunitaire) actuellement autorisé pour une utilisation chez l’adulte atteint d’arthrite rhumatoïde modérée à sévère ou de dermatite atopique.

    Que faites-vous en matière de passation conjointe de marchés ?
    Le 8 octobre 2020, la Commission a signé un contrat-cadre de passation conjointe de marché avec l’entreprise pharmaceutique #Gilead pour la fourniture d’un maximum de 500 000 traitements au remdesivir, le seul médicament bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle à l’échelle de l’UE pour le traitement des patients atteints de COVID-19 nécessitant un apport d’oxygène. Tous les pays participants ont pu passer commande pour se procurer directement du remdesivir. La Commission a également acheté et distribué des doses aux États membres pour un montant total de 70 millions d’euros. Depuis la fin du mois d’octobre 2020, elle a signé plus de 70 contrats de passation conjointe de marché pour 19 médicaments (analgésiques, antibiotiques, relaxants musculaires, anesthésiques, médicaments de réanimation), y compris de la dexaméthasone, pour traiter les cas plus graves de COVID-19 dans les services de soins intensifs.

    Un marché groupé a été signé en avril 2021 pour le produit d’association du #casirivimab et de l’ #imdevimab, et des négociations relatives à l’acquisition conjointe d’autres anticorps monoclonaux sont en cours.

    #virus_arn #covid-19 #santé #coronavirus #confinement #crise_sanitaire #pandémie #pass_sanitaire #variant #médicament

    Une information Batia : https://www.facebook.com/groups/batiamourtsou/posts/10159461935001125/?__cft__[0]=AZX_fYQs7RR-6VthhetnRkhGfZIWbNJl-UBAJ3YMEwFj76fp6kbFSSLa-xjoOO

  • COVID-19 : Sommes-nous à nouveau induits en erreur par les entreprises pharmaceutiques ?
    https://www.investigaction.net/fr/covid-19-sommes-nous-a-nouveau-induits-en-erreur-par-big-pharma

    En mars 2020, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que l’épidémie de COVID-19 était une pandémie. Ce n’est pas une première foi. Dans un passé récent, l’OMS avait annoncé en juin 2009 que le H1N1 – connu aussi sous le nom de grippe porcine – était aussi une pandémie. Entre ces deux pandémies, de nombreux faits ont été négligés et il convient d’y revenir.


     
    Après l’épidémie de H5N1 (la grippe aviaire) et au début de celle de H1N1, les entreprises pharmaceutiques transnationales se sont lancées dans une compétition féroce pour fournir des traitements en l’absence de vaccins.

    Entre 2005 et 2009, l’antiviral oseltamivir, commercialisé par Roche sous le nom de Tamiflu, a réussi à être reconnu comme le médicament de choix pour la prévention et le traitement par plusieurs organismes internationaux tels que l’OMS, le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis d’Amérique et l’Agence européenne des médicaments.

    A cette époque, afin de préparer une “éventuelle opération de confinement”, l’OMS a reçu de Roche un don de trois millions de traitements d’oseltamivir destinés à constituer une réserve, selon le rapport du Comité d’examen du fonctionnement du Règlement sanitaire international (2005) en relation avec la pandémie de 2009 (H1N1) 2009, publié par l’OMS.

    L’OMS a encouragé les pays à introduire des plans de confinement rapide dans leurs mécanismes nationaux de préparation aux pandémies de grippe, selon le même rapport. En outre, l’OMS a élaboré dans le même but un “protocole de confinement rapide” reposant essentiellement sur l’oseltamivir.

    Comme il fallait s’y attendre, sous l’effet d’une panique globale de grande ampleur, Roche a reçu des commandes venues de pays du monde entier, notamment de l’Égypte. Des recherches ultérieures et la littérature révèlent que les décisions d’achat reposaient sur des essais cliniques financés par Roche, dont les résultats, selon les experts, étaient limités et incomplets, surtout en ce qui concerne l’efficacité et les effets secondaires du Tamiflu, dont certains se sont par la suite révélés dangereux.

    En outre, certaines informations fausses laissaient prévoir une flambée incontrôlable de l’infection. Une étude Cochrane a révélé que les bénéfices de l’oseltamivir étaient faibles en ce qui concerne la diminution des symptômes, car ce médicament ne réduisait leur durée que d’une demi-journée tout au plus.

    Les auteurs de cette étude, qui se sont arrangés pour obtenir les rapports complets des recherches cliniques originales, ont également pu se faire une idée plus claire des effets secondaires de l’oseltamivir. A la fin, l’étude Cochrane a posé la question de savoir si la constitution de réserves d’oseltamivir était justifiée.

    On peut voir ce qui précède sous un autre angle.
    Les entreprises pharmaceutiques font en général pression sur les gouvernements lors de telles crises. Durant la pandémie de H1N1, la méthode adoptée par Roche a consisté essentiellement à persuader les gouvernements de signer des conventions d’achat de Tamiflu car, à l’époque, les premiers arrivés étaient les premiers servis.

    Il est à relever que ces négociations ont eu lieu dans un contexte de tension mondiale et de compétition inavouée entre les pays pour se procurer le traitement le plus vite possible à une même et unique source.

    Une telle situation démontre la gravité des pratiques monopolistiques du marché pharmaceutique mondial. La probabilité de voir se répéter ce scénario est d’autant plus grande que les pays continuent à négocier l’accès aux médicaments sur un marché monopolistique, comme le prouve l’achat par les États-Unis à Gilead Sciences de tout le stock existant de remdesivir et les conventions d’achat préalables de vaccins potentiels par plusieurs pays européens.

    A l’époque, les ventes d’oseltamivir avaient dépassé les 18 milliards de dollars étasuniens, payés pour moitié par les gouvernements. Les États-Unis ont par exemple dépensé plus de 1,5 milliard de dollars pour constituer des stocks d’oseltamivir, en se fondant sur les recommandations du CDC, alors que le Royaume-Uni a dépensé pour sa part 770 millions de dollars étasuniens pour ce même médicament entre 2006 et 2014.

    Aucune donnée officielle n’est disponible concernant la somme totale dépensée par l’Égypte pour acheter de l’oseltamivir. Quelques informations ont cependant fait état d’un accord entre le ministère de la santé et Roche pour la livraison de 2 500 kg de l’ingrédient pharmaceutique actif de ce médicament, à fabriquer par une succursale de la faîtière pharmaceutique, dont le président a estimé la valeur à environ 100 millions de livres égyptiennes.

    L’OMS est une organisation intergouvernementale qui doit, à ce titre, rendre des comptes à ses États membres. En 2010, ces États membres ont évalué les performances de l’OMS qui avait déclaré que la grippe H1N1 était une pandémie. Cette décision avait suscité les réserves de la communauté scientifique internationale et des milieux politiques, qui estimaient qu’elle avait été prématurée, provoquant une confusion mondiale et coûtant des millions de dollars aux budgets des pays.

    Ce qu’il est important de relever à propos de la lutte contre la COVID-19 est qu’il n’y a pas de “nouveau” médicament qui ait été expérimenté contre le virus. Ceux qui font l’objet d’études sont connus ou sont déjà sur le marché. Les essais auxquels ils sont soumis visent à démontrer qu’ils ont un effet spécifique contre le virus SARS-CoV-2 qui provoque la COVID-19.

    Ce repositionnement ou cette réorientation de médicaments existants constitue une pratique courante dans la recherche en cas de flambées épidémiques soudaines. En outre, qui plus est, la recherche et le développement pharmaceutiques ne produisent plus de substances pharmaceutiques “nouvelles”, se contentant le plus souvent d’améliorer des produits existants ou de leur ouvrir des indications supplémentaires.

    Les essais cliniques menés par l’OMS ont débuté avec quatre propositions de traitement, pour la plupart fort coûteux. Trois mois après le début déclaré de la pandémie, la compétition s’est réduite à deux médicaments : le remdesivir, produit par Gilead Sciences, et le favipiravir, produit par FUJIFILM Toyama Chemical, sous le nom commercial d’Avigan, dont il a été rapporté plus tard qu’il n’avait pas montré d’effet convaincant dans certains essais contre le coronavirus, ce qui a repoussé son approbation jusqu’à la fin des essais.

    En mars dernier, avec l’épidémie de COVID-19, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a décidé d’accorder au remdesivir le “statut de médicament orphelin”, qui assure normalement à l’entreprise productrice toute une série de droits exclusifs en plus des droits de propriété intellectuelle.
    Cette décision a été accueillie avec surprise et scepticisme dans les milieux spécialisés du monde entier, en raison de sa teneur et de son calendrier.

    Selon les définitions qu’en donnent tant l’OMS que le droit étasunien, les maladies orphelines sont celles qui affectent un petit nombre d’individus d’une manière qui n’incite pas à la mise au point de médicaments pour les traiter, ce qui justifie aussi le prix potentiellement élevé de leur traitement.

    La COVID-19, déclarée pandémie, est tout le contraire d’une maladie orpheline et la désignation comme “médicament orphelin” révèle l’intention de l’entreprise de maximaliser les ventes et les bénéfices du remdesivir une fois que la FDA l’a approuvé.
    Avec l’augmentation du nombre de cas diagnostiqués aux États-Unis d’Amérique, des pressions croissantes ont conduit Gilead Sciences à retirer sa désignation de médicament orphelin. Quelques semaines plus tard, le remdesivir a été approuvé par la FDA pour utilisation en cas d’urgence sur des patients atteints de COVID-19, à la suite de quoi l’entreprise a fait un don de 1,5 millions de traitements au gouvernement étasunien.

    A la mi-avril, les médias ont rapporté que le gouvernement égyptien avait convenu avec FUJIFILM Toyama Chemical d’utiliser le favipiravir (Avigan) pour le traitement de la COVID-19 en Égypte. Cet accord ne s’est jamais matérialisé, car quelques semaines plus tard le ministre de la santé a annoncé que l’Égypte participerait à l’essai clinique du remdesivir coordonné par l’OMS.

    Entretemps, l’entreprise égyptienne Eva Pharma a signé un accord de licence volontaire non-exclusif avec Gilead pour la fabrication de remdesivir destiné à être distribué dans 127 pays. Actuellement, l’approvisionnement en Égypte et limité à l’aide aux patients hospitalisés en quarantaine.
    Une préoccupation croissante a commencé à se manifester sur le plan mondial face à la précipitation avec laquelle on a compté sur le remdesivir avant que son efficacité soit démontrée, d’autant plus que les résultats des essais publiés montrent qu’il n’y a aucun bénéfice thérapeutique ayant la moindre signification statistique.

    Des demandes de brevet ont été déposées pour le remdesivir dans de nombreux pays et certaines ont déjà été accordées. Le bureau des brevets égyptien a rejeté la demande pour le remdesivir en 2017 pour des raisons techniques, mais la décision finale reste en suspens car le demandeur a fait appel.

    Gilead a récemment fixé le prix du traitement par le remdesivir (6 flacons) à 3 120 dollars étasuniens pour les privés et à 2 340 dollars pour les régimes d’assurance nationaux aux États-Unis d’Amérique. Le prix de ce médicament est exorbitant et ne peut être justifié ni par les coûts de recherche et de développement, car il ne s’agit pas d’un nouveau composé, qui n’a donc pas été breveté dans plusieurs pays.

    Par ailleurs, la recherche a démontré que le coût de production du remdesivir pourrait ne pas dépasser 5,58 dollars par traitement. D’ailleurs, l’entreprise pharmaceutique indienne Cipla a annoncé qu’elle produirait une version générique du remdesivir au prix d’environ 400 dollars étasuniens.

    A la lumière des taux élevés d’incidence et de mortalité de la COVID-19, ainsi que des pressions exercées sur les gouvernements pour qu’ils prennent des mesures destinées à protéger leurs peuples, on assiste à une compétition entre les entreprises pharmaceutiques pour préserver leurs parts d’un marché mondial lucratif.

    Cette compétition se manifeste par des tentatives d’enrôler de grandes quantités de patients dans des essais cliniques hâtivement menés pour faire la démonstration de résultats favorables, ou défavorables, à un médicament donné, pour signer des conventions d’achat préalables avec des gouvernements, comme c’est le cas actuellement entre Gilead et le gouvernement étasunien, et pour chercher à faire enregistrer les brevets dans le plus grand nombre de pays possible afin d’y obtenir des droits exclusifs, notamment la possibilité de vendre le médicament au prix le plus élevé possible.

    Au milieu de la crise actuelle, dont les répercussions économiques et sociales au niveau mondial sont sans précédent, il est préoccupant d’assister au retour du scénario H1N1. Les gouvernements se lancent une fois de plus dans des “achats de panique” et accumulent de manière irrationnelle des stocks de médicaments, dont aucun n’a fait la preuve de son efficacité contre la COVID-19. Ne tire-t-on vraiment aucun enseignement du passé récent ?
    #H5N1 #grippe_aviaire #H1N1 #vaccins #oseltamivir #argent #santé #gros_sous #capitalisme #big_pharma #laboratoires_pharmacetiques #Roche #Tamiflu #OMS #CDC #Egypte #experts #monopole #Gilead #Agence_européenne_des_médicaments #confinement #pandémies #pandémie #grippe #remdesivir #SARS-CoV-2 #covid-19 #coronavirus #favipiravir #FUJIFILM #Avigan #FDA #médicament_orphelin #maladie_orpheline #Eva_Pharma #thérapie #brevets #recherche #Cipla #marché #panique

  • Contrairement aux affirmations à l’emporte-pièce de...

    ....la CNN...
    Remdesivir : Covid-19 patients recovering quickly after getting experimental drug - CNN
    https://www.cnn.com/2020/04/16/health/coronavirus-remdesivir-trial/index.html

    ... et Bret Stephens (New York times)...
    Opinion | The Story of Remdesivir - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/04/17/opinion/remdesivir-coronavirus.html

    ...les résultats partiels d’une étude en cours (connus grâce à une « fuite »- qui a fait bondir la valeur en bourse de la compagnie pharmaceutique mère...) ne prouvent nullement l’efficacité du #remdesivir, comme expliqué ci-dessous :

    What’s Happening With Remdesivir ? | In the Pipeline
    https://blogs.sciencemag.org/pipeline/archives/2020/04/17/whats-happening-with-remdesivir

    But now that it’s out there, let’s talk about what’s in the leak. Gilead stock jumped like a spawning salmon in after-market trading on this, and one of the reasons was that that 113 of the 125 patients were classed as having “severe disease”. People ran with the idea that these must have been people on ventilators who were walking out of the hospital, but that is not the case. As AndyBiotech pointed out on Twitter, all you had to do was read the trial’s exclusion criteria: patients were not even admitted into the trial if they were on mechanical ventilation. Some will have moved on to ventilation during the trial, but we don’t know how many (the trial protocol has these in a separate group).

    Note also that this trial is open-label ; both doctors and patients know who is getting what, and note the really key point: there is no control arm . This is one of the trials mentioned in this post on small-molecule therapies as being the most likely to read out first, but it’s always been clear that the tradeoff for that speed is rigor. The observational paper that was published on remdesivir in the NEJM had no controls either, of course, and that made it hard to interpret. Scratch that, it made it impossible to interpret. It will likely be the same with this trial – the comparison is between a five-day course of remdesivir and a ten-day course, and the primary endpoint is the odds ratio for improvement between the two groups.

    Et ce d’autant plus que la « fuite » survient juste après l’annonce de l’arrêt avant-terme de deux études chinoises sur le remdesivir (ce qui avait eu un mauvais effet sur la cotation en bourse...)

    More Small Molecule Clinical Data Against Covid-19, As of April 16 | In the Pipeline
    https://blogs.sciencemag.org/pipeline/archives/2020/04/16/more-small-molecule-clinical-data-against-covid-19-as-of-april-16

    I refer to trials of Gilead’s remdesivir in China, one for moderate cases and one for severe ones, both of which were updated yesterday to “suspended” on ClinicalTrials.gov. That took people by surprise, and Gilead’s stock dropped in response.

    #mic-mac #manipulations # #sars-cov-2 #coronavirus #covid-19 #pharma

    • Data on Gilead’s #remdesivir show no benefit for #coronavirus patients
      https://www.statnews.com/2020/04/23/data-on-gileads-remdesivir-released-by-accident-show-no-benefit-for-corona

      Étude chinoise prématurément interrompue dont une mouture a été confiée à l’OMS qui l’a accidentellement rendu public (voir ci-dessous) avant d’être retirée,

      According to the abstract, 158 patients received remdesivir and 79 patients were in the control arm; one patient in the control arm withdrew before receiving treatment. The abstract said that for time to clinical improvement, the hazard ratio was 1.23, which would normally mean the patients on remdesivir improved more slowly than those in the control group.

      However, in a previous note to investors preparing them for the data, Umer Raffat, a biotech analyst at Evercore ISI, had said to expect the opposite arrangement: that a hazard ratio of 1.2 would show patients were doing better. It is not certain how the hazard ratio is being described in the abstract.

      Whether or not the drug benefit is trending in a positive or negative direction, the difference described in the abstract is not statistically significant, meaning that the study failed.

    • Le remdesivir accélère nettement la guérison des patients Covid-19, annoncent les Etats-Unis - Heidi.news
      https://www.heidi.news/sante/le-remdesivir-permet-d-accelerer-la-guerison-des-patients-covid-19-se-felici

      Folle journée pour le remdesivir, cet antiviral évalué dans plusieurs essais cliniques de par le monde. L’immunologiste Anthony Fauci, directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (Niaid) et membre éminent de la task force Covid-19 américaine, a annoncé mercredi 29 avril la réussite du principal essai contrôlé randomisé américain. Le traitement expérimental aurait permis de réduire d’un tiers le temps de récupération des patients Covid-19 sévères, et les résultats suggèrent fortement un bénéfice en survie.

      #paywall

    • Remdesivir for the Treatment of Covid-19 — Preliminary Report | NEJM
      https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2007764

      Étude randomisée en double aveugle, resultats préliminaires : n’est clairement utile à ce stade des résultats que dans le groupe modérément oxygéno-requérant,

      The benefit was most apparent in patients with a baseline ordinal score of 5 (requiring oxygen), a finding most likely due to the larger sample size in this category (since the interaction test of treatment by baseline score on the ordinal scale was not significant). Confidence intervals for baseline ordinal scores of 4 (not receiving oxygen), 6 (receiving high-flow oxygen), and 7 (receiving ECMO or mechanical ventilation) are wide. We note that the median recovery time for patients in category 7 could not be estimated, which suggests that the follow-up time may have been too short to evaluate this subgroup. Additional analyses of outcomes such as the time to a one- or two-point improvement on the ordinal scale score will be conducted after the full cohort has completed 28 days of follow-up and may provide additional insight into the treatment of this critical subgroup. Our findings highlight the need to identify Covid-19 cases and start antiviral treatment before the pulmonary disease progresses to require mechanical ventilation.

    • Covid-19 : remdésivir (Veklury°) autorisé dans l’Union européenne, avec beaucoup d’incertitudes et d’inconnues
      https://www.prescrire.org/fr/203/1845/58853/0/PositionDetails.aspx

      Quelle efficacité pour les patients gravement atteints ? À partir de cette analyse intermédiaire, la mortalité à 14 jours a été estimée à 7 % dans le groupe remdésivir, versus 12 % dans le groupe placebo. La différence n’est pas statistiquement significative (p = 0,06), autrement dit il y a une probabilité non négligeable que la différence soit due au hasard. La durée médiane avant amélioration clinique (définie surtout par la fin de l’hospitalisation ou l’arrêt de l’apport en oxygène) a été de 11 jours dans le groupe remdésivir versus 15 jours dans le groupe placebo (différence statistiquement significative, p < 0,001). La différence sur ce critère a été rapportée uniquement chez les patients dont l’état à l’inclusion justifiait au moins un apport en oxygène (12 jours versus 18 jours), mais pas chez ceux moins gravement atteints (5 jours, sans différence entre les deux traitements). D’autres analyses n’ont pas montré d’efficacité du remdésivir chez les patients les plus gravement atteints qui, au moment de leur inclusion dans l’essai, recevaient une ventilation, invasive ou non. Chez les patients sous ventilation invasive à l’inclusion, une augmentation de la mortalité avec le remdésivir a même été évoquée.

      5 jours ou 10 jours ? Dans un autre essai randomisé, mais non aveugle, deux durées de traitement par remdésivir ont été comparées : 5 jours versus 10 jours, chez 402 patients hospitalisés à cause d’un covid-19 grave, justifiant pour la plupart au moins un apport en oxygène, et âgés en moyenne de 62 ans. Seulement 43 % du groupe « 10 jours » ont reçu réellement 10 jours de traitement et 27 % des patients de ce groupe n’ont reçu que 5 jours ou moins de traitement. La mortalité à 14 jours a été de 8 % dans le groupe « 5 jours » versus 11 % dans le groupe « 10 jours ». Ces résultats sont difficiles à interpréter car malgré la répartition par tirage au sort, les patients du groupe « 5 jours » étaient moins fréquemment atteints d’une forme grave de covid-19 que ceux du groupe « 10 jours », avec, à l’inclusion, 26 % des patients sous ventilation invasive ou non dans le groupe 5 jours, versus 35 % dans le groupe « 10 jours ». Cependant, il n’est pas exclu qu’un traitement prolongé par remdésivir ait eu un effet délétère. Selon le RCP, le traitement doit durer au minimum 5 jours et au maximum 10 jours.

      À suivre. En somme, comme pour tout nouveau médicament et encore plus ceux autorisés par AMM conditionnelle, il y a de nombreuses inconnues autour du remdésivir. Elles concernent à la fois ses effets indésirables et son efficacité au-delà de celle d’un placebo, ce qui incite à la prudence. Des résultats incomplets et fragiles d’un seul essai ont montré une amélioration clinique un peu plus rapide avec le remdésivir, mais uniquement chez des patients dont l’état justifie un apport en oxygène, et sans effet démontré sur la mortalité. En l’état actuel des connaissances, et en dehors du cadre de la recherche clinique, un traitement par remdésivir n’est pas justifié chez les patients dont l’état ne justifie pas un apport en oxygène, ni chez les patients les plus gravement atteints, dont l’état justifie une ventilation invasive.
      ©Prescrire 13 juillet 2020

    • Covid-19 : comment Gilead a vendu son remdésivir à l’Europe
      https://seenthis.net/messages/888882

      Testé sans grand succès contre Ebola, le remdésivir a été opportunément repositionné au début de l’épidémie de Covid-19, sur la base d’études antérieures avec d’autres coronavirus (SARS-CoV-1 et MERS-CoV). Gilead n’a pas grand-chose à perdre : il ne sait que faire des doses qu’il n’a pas utilisées lors des essais cliniques menés en Afrique.

      Le 6 février, un petit essai est lancé avec 237 patients recrutés dans les hôpitaux de Wuhan, foyer chinois de l’épidémie. L’espoir est immense, alors que la ville est déjà confinée depuis deux semaines, mais les résultats sont loin d’être à la hauteur : publiés en avril dans la prestigieuse revue scientifique The Lancet, ils ne montrent aucune efficacité sur la mortalité.

      Le cours de Gilead perd quelques points sur les indices boursiers, mais le laboratoire américain ne se décourage pas. Un essai de plus grande ampleur − un millier de patients − a été lancé en février aux Etats-Unis : Gilead compte dessus pour convaincre la FDA, l’agence américaine du médicament. Un peu ébranlé par les résultats chinois, le laboratoire modifie cependant son critère d’efficacité principal : ce ne sera plus la mortalité, mais la « durée de récupération ».

  • Banks Pressure Health Care Firms to Raise Prices on Critical Drugs, Medical Supplies for #Coronavirus

    In recent weeks, investment bankers have pressed health care companies on the front lines of fighting the novel coronavirus, including drug firms developing experimental treatments and medical supply firms, to consider ways that they can profit from the crisis.

    The media has mostly focused on individuals who have taken advantage of the market for now-scarce medical and hygiene supplies to hoard masks and hand sanitizer and resell them at higher prices. But the largest voices in the health care industry stand to gain from billions of dollars in emergency spending on the pandemic, as do the bankers and investors who invest in health care companies.

    Over the past few weeks, investment bankers have been candid on investor calls and during health care conferences about the opportunity to raise drug prices. In some cases, bankers received sharp rebukes from health care executives; in others, executives joked about using the attention on Covid-19 to dodge public pressure on the opioid crisis.

    Gilead Sciences, the company producing remdesivir, the most promising drug to treat Covid-19 symptoms, is one such firm facing investor pressure.

    Remdesivir is an antiviral that began development as a treatment for dengue, West Nile virus, and Zika, as well as MERS and SARS. The World Health Organization has said there is “only one drug right now that we think may have real efficacy in treating coronavirus symptoms” — namely, remdesivir.

    The drug, though developed in partnership with the University of Alabama through a grant from the federal government’s National Institutes of Health, is patented by #Gilead_Sciences, a major pharmaceutical company based in California. The firm has faced sharp criticism in the past for its pricing practices. It previously charged $84,000 for a yearlong supply of its hepatitis C treatment, which was also developed with government research support. Remdesivir is estimated to produce a one-time revenue of $2.5 billion.

    During an investor conference earlier this month, Phil Nadeau, managing director at investment bank Cowen & Co., quizzed Gilead Science executives over whether the firm had planned for a “commercial strategy for remdesivir” or could “create a business out of remdesivir.”

    Johanna Mercier, executive vice president of #Gilead, noted that the company is currently donating products and “manufacturing at risk and increasing our capacity” to do its best to find a solution to the pandemic. The company at the moment is focused, she said, primarily on “patient access” and “government access” for remdesivir.

    “Commercial opportunity,” Mercier added, “might come if this becomes a seasonal disease or stockpiling comes into play, but that’s much later down the line.”

    Steven Valiquette, a managing director at #Barclays_Investment_Bank, last week peppered executives from #Cardinal_Health, a health care distributor of N95 masks, ventilators and pharmaceuticals, on whether the company would raise prices on a range of supplies.

    Valiquette asked repeatedly about potential price increases on a variety of products. Could the company, he asked, “offset some of the risk of volume shortages” on the “pricing side”?

    Michael Kaufmann, the chief executive of Cardinal Health, said that “so far, we’ve not seen any material price increases that I would say are related to the coronavirus yet.” Cardinal Health, Kaufman said, would weigh a variety of factors when making these decisions, and added that the company is “always going to fight aggressively to make sure that we’re getting after the lowest cost.”

    “Are you able to raise the price on some of this to offset what could be some volume shortages such that it all kind of nets out to be fairly consistent as far as your overall profit matrix?” asked Valiquette.

    Kaufman responded that price decisions would depend on contracts with providers, though the firm has greater flexibility over some drug sales. “As you have changes on the cost side, you’re able to make some adjustments,” he noted.

    The discussion, over conference call, occurred during the Barclays Global Healthcare Conference on March 10. At one point, Valiquette joked that “one positive” about the coronavirus would be a “silver lining” that Cardinal Health may receive “less questions” about opioid-related lawsuits.

    Cardinal Health is one of several firms accused of ignoring warnings and flooding pharmacies known as so-called pill mills with shipments of millions of highly addictive painkillers. Kaufmann noted that negotiations for a settlement are ongoing.
    Owens & Minor, a health care logistics company that sources and manufactures surgical gowns, N95 masks, and other medical equipment, presented at the Barclays Global Healthcare Conference the following day.

    Valiquette, citing the Covid-19 crisis, asked the company whether it could “increase prices on some of the products where there’s greater demand.” Valiquette then chuckled, adding that doing so “is probably not politically all that great in the sort of dynamic,” but said he was “curious to get some thoughts” on whether the firm would consider hiking prices.

    The inquiry was sharply rebuked by Owens & Minor chief executive Edward Pesicka. “I think in a crisis like this, our mission is really around serving the customer. And from an integrity standpoint, we have pricing agreements,” Pesicka said. “So we are not going to go out and leverage this and try to ‘jam up’ customers and raise prices to have short-term benefit.”

    AmerisourceBergen, another health care distributor that supplies similar products to Cardinal Health, which is also a defendant in the multistate opioid litigation, faced similar questions from Valiquette at the Barclays event.

    Steve Collis, president and chief executive of AmerisourceBergen, noted that his company has been actively involved in efforts to push back against political demands to limit the price of pharmaceutical products.

    Collis said that he was recently at a dinner with other pharmaceutical firms involved with developing “vaccines for the coronavirus” and was reminded that the U.S. firms, operating under limited drug price intervention, were among the industry leaders — a claim that has been disputed by experts who note that lack of regulation in the drug industry has led to few investments in viral treatments, which are seen as less lucrative. Leading firms developing a vaccine for Covid-19 are based in Germany, China, and Japan, countries with high levels of government influence in the pharmaceutical industry.

    AmerisourceBergen, Collis continued, has been “very active with key stakeholders in D.C., and our priority is to educate policymakers about the impact of policy changes,” with a focus on “rational and responsible discussion about drug pricing.”

    Later in the conversation, Valiquette asked AmerisourceBergen about the opioid litigation. The lawsuits could cost as much as $150 billion among the various pharmaceutical and drug distributor defendants. Purdue Pharma, one of the firms targeted with the opioid litigation, has already pursued bankruptcy protection in response to the lawsuit threat.

    “We can’t say too much,” Collis responded. But the executive hinted that his company is using its crucial role in responding to the pandemic crisis as leverage in the settlement negotiations. “I would say that this crisis, the coronavirus crisis, actually highlights a lot of what we’ve been saying, how important it is for us to be very strong financial companies and to have strong cash flow ability to invest in our business and to continue to grow our business and our relationship with our customers,” Collis said.

    The hope that the coronavirus will benefit firms involved in the opioid crisis has already materialized in some ways. New York Attorney General Letitia James announced last week that her lawsuit against opioid firms and distributors, including Cardinal Health and AmerisourceBergen, set to begin on March 20, would be delayed over coronavirus concerns.

    Market pressure has encouraged large health care firms to spend billions of dollars on stock buybacks and lobbying, rather than research and development. Barclays declined to comment, and Cowen & Co. did not respond to a request for comment.

    The fallout over the coronavirus could pose potential risks for for-profit health care operators. In Spain, the government seized control of private health care providers, including privately run hospitals, to manage the demand for treatment for patients with Covid-19.

    But pharmaceutical interests in the U.S. have a large degree of political power. Health and Human Services Secretary Alex Azar previously served as president of the U.S. division of drug giant Eli Lilly and on the board of the Biotechnology Innovation Organization, a drug lobby group.

    During a congressional hearing last month, Azar rejected the notion that any vaccine or treatment for Covid-19 should be set at an affordable price. “We would want to ensure that we work to make it affordable, but we can’t control that price because we need the private sector to invest,” said Azar. “The priority is to get vaccines and therapeutics. Price controls won’t get us there.”

    The initial $8.3 billion coronavirus spending bill passed in early March to provide financial support for research into vaccines and other drug treatments contained a provision that prevents the government from delaying the introduction of any new pharmaceutical to address the crisis over affordability concerns. The legislative text was shaped, according to reports, by industry lobbyists.

    As The Intercept previously reported, Joe Grogan, a key White House domestic policy adviser now serving on Donald Trump’s Coronavirus Task Force, previously served as a lobbyist for Gilead Sciences.

    “Notwithstanding the pressure they may feel from the markets, corporate CEOs have large amounts of discretion and in this case, they should be very mindful of price gouging, they’re going to be facing a lot more than reputational hits,” said Robert Weissman, president of public interest watchdog Public Citizen, in an interview with The Intercept.

    “There will be a backlash that will both prevent their profiteering, but also may push to more structural limitations on their monopolies and authority moving forward,” Weissman said.

    Weissman’s group supports an effort led by Rep. Andy Levin, D-Mich., who has called on the government to invoke the Defense Production Act to scale up domestic manufacturing of health care supplies.

    There are other steps the government can take, Weissman added, to prevent price gouging.

    “The Gilead product is patent-protected and monopoly-protected, but the government has a big claim over that product because of the investment it’s made,” said Weissman.

    “The government has special authority to have generic competition for products it helped fund and prevent nonexclusive licensing for products it helped fund,” Weissman continued. “Even for products that have no connection to government funding, the government has the ability to force licensing for generic competition for its own acquisition and purchases.”

    Drug companies often eschew vaccine development because of the limited profit potential for a one-time treatment. Testing kit companies and other medical supply firms have few market incentives for domestic production, especially scaling up an entire factory for short-term use. Instead, Levin and Weissman have argued, the government should take direct control of producing the necessary medical supplies and generic drug production.

    Last Friday, Levin circulated a letter signed by other House Democrats that called for the government to take charge in producing ventilators, N95 respirators, and other critical supplies facing shortages.

    The once inconceivable policy was endorsed on Wednesday when Trump unveiled a plan to invoke the Defense Production Act to compel private firms to produce needed supplies during the crisis. The law, notably, allows the president to set a price ceiling for critical goods used in an emergency.

    https://theintercept.com/2020/03/19/coronavirus-vaccine-medical-supplies-price-gouging
    #médicaments #prix #santé #banques #profit #prédateurs #big-pharma #industrie_pharmaceutique #brevets #criminels
    ping @fil

  • Quand elle entend la nouvelle, début 2016, son sang ne fait qu’un tour. Comment ? La firme pharmaceutique #Gilead a donné des sous au Bus 31/32, association marseillaise de soutien aux usagers de drogues ? Pour de vrai ? Une fois l’info confirmée, Mélanie en tire les conséquences. Pas question pour cette infirmière salariée par la structure depuis 2014 d’accepter ce qu’elle considère comme un sale mélange des genres. Elle prend alors la plume, pour protester auprès du conseil d’administration. Et pour rappeler que l’association doit rester « éloignée du lobbying des firmes pharmaceutiques, que ce soit par le biais de contrats, de staff ou de formations. [...] Les conflits d’intérêt ont un impact au long terme sur nos démarches de soin [...]. Ils nous empêchent aussi d’avoir une pratique médicale conforme à notre éthique » . Le courrier restant lettre morte, Mélanie décide finalement de démissionner. Question de conviction.

    http://cqfd-journal.org/Business-de-l-hepatite-C-tout-pour
    #CQFD #hépatite_C #laboratoire_pharmaceutique #Gilead

  • #hépatite_C: peut-on soigner à n’importe quel prix?
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200416/hepatite-c-peut-soigner-n-importe-quel-prix

    Pilule en or massif, le Sovaldi du laboratoire #Gilead a déjà coûté plus d’1 milliard d’euros à l’assurance maladie, pour seulement 25 000 patients soignés de l’hépatite C. Les malades réclament aujourd’hui un plus large accès à ce médicament. Mais l’industrie pharmaceutique spécule sur cette molécule et impose des tarifs insensés.

    #France #Economie #assurance_maladie #sante #sécurité_sociale

  • #Hépatite_C : les associations saluent la décision de l’office Indien des brevets - Communiqués | Médecins Sans Frontières
    http://www.msf.fr/presse/communiques/hepatite-c-associations-saluent-decision-office-indien-brevets

    En plein débat sur le coût des nouveaux traitements contre l’Hépatite, l’office indien des #brevets a rejeté mardi 13 janvier une des demandes de brevet formulées par #Gilead sur le #sofosbuvir. Les associations se félicitent de cette décision, qui contribue à une amélioration de l’accès aux traitements pour de nombreux patients.

    #santé #Inde #génériques

  • Hépatite C et accès compassionnel au sofosbuvir : les sommes folles exigées par Gilead | Seronet
    http://www.seronet.info/article/hepatite-c-et-acces-compassionnel-au-sofosbuvir-les-sommes-folles-exigees-

    Gilead a indiqué le montant de « l’indemnité » exigée dans le cadre de l’accès compassionnel au sofosbuvir, l’ATU de cohorte. Elle est de 56 000 euros pour 12 semaines de traitement. Ce qui donne un total de 112 000 à 224 000 euros par personne, selon sa situation.

    18 667 euros pour chaque tranche de 4 semaines de traitement. Soit pas moins de 666 euros par comprimé ! Gilead, déjà connue pour sa voracité (aux Etats-Unis, des activistes avaient protesté contre le prix demandé pour le Stribild, pas encore fixé en France), ne trahit pas sa réputation.

    18 667 euros, c’est le double du prix d’Incivo (télaprévir) actuellement utilisé dans le cadre des trithérapies anti-VHC : 9 060 euros pour 4 semaines - il en faut 12 - soit 27 180 au total (suivies de 36 semaines de bithérapie). Pour Victrelis (bocéprévir), le montant pour 4 semaines est de 3 314 euros - il en faut 44 - soit 36 454 euros au total (précédées de 4 semaines de bithérapie). Bien sûr, il est délicat de comparer le montant de cette indemnité avec celui du prix final de médicaments déjà sur le marché, il n’empêche que Gilead a mis la barre très haut.

    Sans compter que le montant déjà très élevé doit être multiplié par la durée de traitement nécessaire dans le cadre de cet accès compassionnel, selon les deux situations possibles. Après la transplantation du foie, le traitement dure 24 semaines soit un total de 112 000 euros pour le seul sofosbuvir. Avant la transplantation, le traitement dure jusqu’à l’opération sans dépasser 48 semaines, soit jusqu’à 224 000 euros, là encore pour le seul sofosbuvir. Ce à quoi il faut bien sûr ajouter les prix — plus modestes — de la ribavirine (de 270 à 315 euros pour 4 semaines) – voire de l’interféron (750 euros pour 4 semaines) dans le cas de la post-transplantation).

    #santé
    #hépatite-C
    #sofosbuvir
    #Gilead
    #France
    #vhc
    #accès-aux-soins