• Les barbelés de clôtures, abandonnés par l’#Espagne mais maintenus par le #Maroc ?

    Alors que le gouvernement espagnol a annoncé vendredi qu’il abandonnera les barbelés de clôtures séparant #Ceuta et #Melilla du Maroc, ce dernier serait en train de mettre en place une nouvelle clôture autour des deux enclaves..

    Le gouvernement espagnol a approuvé vendredi un plan de modernisation visant à supprimer les barbelés de clôtures séparant Ceuta et Melilla du Maroc.

    Selon le média espagnol Info Libre, cette annonce intervient sept mois après que le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, s’était prononcé contre ce dispositif. La même source rappelle que ces barbelés de clôtures causent de graves blessures aux migrants qui tentent d’accéder illégalement aux deux enclaves espagnoles.

    Le gouvernement espagnol pour des moyens « plus surs mais moins sanglants »

    « Le retrait des clôtures et leur remplacement par de nouveaux équipements avec une technologie de pointe permettra de renforcer la sécurité sans blesser » ces migrants, poursuit-on de même source. Cette opération concernera d’abord les « zones frontalières les plus vulnérables ».

    Malgré l’insistance de l’opinion publique espagnole, Grande-Marlaska n’a pas précisé en quoi son ministère rendrait les clôtures plus sûres, mais il a cité un rapport technique du gouvernement de Rajoy. Ce document, cité par les médias espagnols, avait établi que les barbelés n’étaient plus dissuasifs pour les migrants, ce qui justifie la décision de les remplacer par des moyens « plus sûrs mais moins sanglants ».

    Toutes les actions seront développées en coordination avec le Royaume du Maroc, chargé de la surveillance de l’autre côté de la frontière, a précisé le ministre. Ce dernier a indiqué aussi que les travaux commenceront cette année par l’installation d’un nouveau système de surveillance en circuit fermé.

    « L’amélioration du réseau de fibre optique ou l’extension du circuit fermé de vidéosurveillance jusqu’au territoire marocain sont également prévues, tout comme l’adaptation des zones de transit de personnes à Tarajal (Ceuta) et d’autres passages frontaliers et l’installation de dispositifs de reconnaissance faciale », poursuit le média espagnol.

    Les « concertinas » maintenus par le Maroc ?

    Avec ces actions, le gouvernement montre sa volonté de prendre « très au sérieux la sécurité des migrants et le respect des droits de l’Homme », a déclaré Grande-Marlaska. Cette mesure intervient dans le cadre d’un large plan annoncé par le gouvernement pour l’amélioration des infrastructures de sécurité de l’Espagne, conclut Info Libre.

    De son côté, le média local Ceuta Actualidad a rapporté ce samedi que le Maroc serait en train d’installer, au niveau sa frontière avec Ceuta, une clôture avec des fils barbelés concertinas. « Pour le moment, les travaux ont commencé dans la région de Finca Berrocal. La clôture, plus petite que celle des Espagnols, sera située à quelques mètres de celle-ci », précise-t-il.

    « Avec cette mesure, un migrant qui veut accéder à Ceuta devra d’abord franchir la barrière marocaine puis un deuxième obstacle. De cette manière, il sera très difficile pour un migrant de pénétrer sur le territoire espagnol sans être intercepté à mi-parcours », détaille-t-il.

    Et Ceuta Actualidad de conclure : « Désormais, les #concertinas (#fils_barbelés, ndlr) seront placées du côté marocain » de la frontière.

    https://www.yabiladi.com/articles/details/73546/barbeles-clotures-abandonnes-l-espagne-mais.html

    #murs #barbelés #barrières_frontalières #frontières #asile #migrations #réfugiés #fil_barbelé

    • Le Maroc remplace les #lames_coupantes retirées des clôtures espagnoles de Ceuta et Melilla

      « Il sera désormais presque impossible pour les immigrants d’arriver à Ceuta ou à Melilla, et avec l’argent européen, nous protégeons nos frontières », a déclaré une source autorisée du ministère de l’Intérieur à El Mundo. Et pour cause, révèle la même source, le financement de 140 millions d’euros promis par l’Union européenne au Maroc et dont plus de 30 millions ont d’ores et déjà été injectés dans le budget du « cordon de sécurité », servira en priorité à ériger une double barrière hérissée de lames coupantes et d’un profond fossé en amont de la clôture espagnole.

      Le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, avait, quant à lui, annoncé que les lames, qui avaient suscité une vive polémique en Espagne après de graves blessures infligées à des migrants subsahariens, seraient retirées des « zones les plus vulnérables » des clôtures de Ceuta et Melilla.

      Comme l’avait expliqué Marlaska, le système de protection espagnol « sera renforcé, mais sans moyens sanglants », simplement parce-que ces « moyens sanglants » sont désormais pris en charge… par le Maroc. « Nous sommes prêts à jouer à nouveau le mauvais rôle tant que l’Espagne et l’Europe respectent ce qu’elles ont promis. Si elles ne veulent pas d’immigrants, elles doivent nous procurer plus d’argent, de moyens et de formation », a expliqué à El Mundo, le haut responsable du ministère de l’Intérieur. Résultat : les lames de la partie espagnole vont disparaître. Mais le Maroc les remplace…


      https://mobile.ledesk.ma/encontinu/le-maroc-remplace-les-lames-coupantes-retirees-des-clotures-espagnoles

    • Migration : l’Espagne augmentera la #hauteur des #clôtures frontalières à #Ceuta

      Le ministère espagnol de l’Intérieur a annoncé samedi 23 février sa volonté de renforcer sa frontière à Ceuta en élevant la hauteur de sa clôture. “La hauteur de la clôture sera augmentée de 30%, atteignant les dix mètres, là où se sont produites le plus d’entrées”, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, lors d’une visite à Ceuta, selon un communiqué de son ministère.

      Le ministère espagnol de l’Intérieur a également indiqué que les barbelés au sommet des clôtures seraient remplacés par un autre matériel non blessant qui “garantira la sécurité sans blesser tout le long de la clôture”.

      Toujours selon la même source, les travaux de renforcement de cette clôture à Ceuta commenceront dans un mois et demi environ.

      Le but, selon le ministre, est d’avoir “une frontière plus sûre, plus moderne et dotée de moyens technologiques plus sophistiqués”. Ce dernier a évoqué notamment des systèmes de reconnaissance faciale aux passages frontaliers et l’amélioration des systèmes de vidéo-surveillance.

      Selon les chiffres du ministère espagnol de l’Intérieur, 726 migrants sont entrés illégalement dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla entre le 1er janvier et le 13 février par voie terrestre.

      Pendant la même période, 4.889 autres migrants ont accosté sur les côtes espagnoles à bord d’embarcations. Les côtes espagnoles constituent la principale voie d’entrée par mer dans l’Union européenne (UE) des migrants en situation irrégulière.

      Rappelons que Ceuta et Melilla ont été plusieurs fois le théâtre de passages en force de migrants africains qui souhaitaient pénétrer dans les enclaves espagnoles, constituant la seule frontière terrestre entre l’Afrique et l’UE.

      https://www.huffpostmaghreb.com/entry/migration-lespagne-augmentera-la-hauteur-des-clotures-frontalieres-
      #toujours_plus_haut #tout_aussi_inutile

    • ’A bloody method of control’: the struggle to take down Europe’s razor wire walls

      You could barely see that it was a finger. “The wound was large, with several deep cuts into the flesh. He had tried to climb the fence and was up there when he was caught by police in the middle of the night,” says András Léderer, advocacy officer for the Hungarian Helsinki Committee, a Budapest-based NGO.

      “He lost his balance. The wound was so horrific because as he fell, he tried to grab the razor wire – and also, he said, touched the second layer of the fence, which is electrified.”

      The unnamed Pakistani refugee in his 30s had attempted to cross the fence near Sombor, Serbia, to get into Hungary in 2016. The coils of metal that lacerated his finger are ubiquitous at the perimeters of “Fortress Europe” and can be found on border fences in Slovenia, Hungary, Macedonia, Bulgaria, Spain and France.

      Razor wire is cut from galvanised steel, and unlike barbed wire, which was devised to tangle and impede movement, it is designed to maim.

      It is one of the most visible symbols of the fortification of the EU’s borders. Thousands of migrants have already paid with their lives while attempting to get around those borders: by crawling through pipes, suffocating in the back of lorries, or drowning in the Mediterranean.

      In September 2005, a Senegalese man reportedly bled to death from wounds inflicted by deadly razor wire coils topping the fence in Ceuta, one of Spain’s two exclaves on the north African coast.

      Migrants from African countries regularly attempt to scale the six-metre high barriers separating these port cities from Morocco. They do so at great personal risk; after mass attempts to cross, Spanish medical staff regularly attend to deep cuts from razor wire, from which migrants’ bloodstained clothes are sometimes left dangling.

      Like the rest of Spain, Ceuta and Melilla have been under lockdown during the coronavirus pandemic. But tighter Moroccan border controls linked to the pandemic have not stopped migrants and refugees from coming: 1,140 people succeeded in crossing the frontier into Ceuta and Melilla in the first three months of this year.

      The Spanish authorities started removing the razor wire from these fences last December as part of a review of border security. The wire was first installed in 2005, removed two years later and restored by the centre-right government of Mariano Rajoy in 2013. The socialist government led by Pedro Sanchez had a chance to make good on repeated promises of a more humanitarian migration policy after June 2018. And throughout 2018 and 2019, Spanish officials stated their determination to remove the razor wire and, in the words of the interior minister, Fernando Grande-Marlaska, move beyond “bloody methods” of border control.

      Spain’s humanitarian policy has become largely redundant, though, given that Moroccan authorities have started installing razor wire along their own border fence with Ceuta. And Grande-Marlaska announced recently that fences around the two Spanish exclaves would be raised by 30 metres to deter incomers.

      These apparent double standards are part of a pattern, says Karl Kopp, of the German NGO Pro Asyl.

      “The European style is to outsource this more vicious, older style of border control with its razor wire and multiple fences to third countries. At home, it’s about drones, surveillance and technical cooperation to identify migrants approaching the EU border before they even reach it. Meanwhile, violent border policing is kept farther afield: out of sight, out of mind. So the Moroccans build an ‘ugly’ fence which can be criticised, while the Spanish create a more ‘humanitarian’ alternative,” says Kopp.

      Public pressure elsewhere has led some governments to reconsider the use of razor wire as experts brand it both inhumane and ineffective. Others even wonder about the legality of its use.

      “On the one hand, legislation about borders states that crossing anywhere other than an official checkpoint is illegal. On the other hand, the notion of crossing a border illegally is usually voided under international refugee law if making an asylum claim,” says Bernd Kasparek, a researcher at Border Monitoring, a German NGO that tracks pushbacks of refugees. “So there is a legal tension at the EU’s borders. Sometimes it is very necessary to cross the border irregularly in order to lodge an asylum claim. Fortified borders like these interfere with that legal right, particularly in places where it’s an open secret that 99% of asylum claims lodged with border guards are rejected,” Kasparek adds.

      Recent successful attempts at removing razor wire from Europe’s borders have not been motivated by legal or humanitarian concerns but by ecological ones. In Slovenia, environmentalists’ fears of the impact of razor wire on wildlife led in 2016 to the removal of the coils from sections of its border with Croatia. In light of legal constraints in several European states on the deployment of razor wire in rural areas, some manufacturers even indicate the wildlife-friendly credentials of their razor wire.

      One difficulty in mounting a challenge is the near impossibility of establishing the true scale of the injuries inflicted specifically by razor wire at borders. According to Kate Dearden, project officer at the I nternational Organization for Migration’s Missing Migrants Project, many governments only keep records on deaths at borders, rather than deaths that occur later as a result of injuries during attempts to cross them.

      Moreover, it can be hard to discover exactly which portions of Europe’s fences are topped by razor wire and who supplied it; in recent years many governments have classified detailed information about fences as state security issues. Nevertheless, some manufacturers have refused to sell to border fences on humanitarian grounds. In 2015, Talat Deger, director of the Berlin-based company Mutanox, refused to do a deal with the Hungarian government. In an interview last year, Deger’s successor, Efekan Dikici, said that he and his staff have kept to the principle.

      “We want to sell razor wire, of course, but only for the right purposes: to secure property, factories, jails, or for example on the railings of ships to prevent piracy. For those purposes it’s justified; but when it’s being used against humans who need help, that’s awkward,” said Dikici. “Most of our workers have a foreign background themselves, so I think we all feel this a bit more.”
      That stance is costly. Dikici stressed that it can be genuinely difficult for razor wire suppliers to establish the end use of their product, given that they often deal with middlemen and procurement agencies. “If you’re selling to a government, razor wire could be used for a prison or a border. But if a request for a really huge amount comes in, we do wonder whether it’s for a border fence. Even large private properties need a few hundred metres, not kilometres. I ask myself, if we got a request from the US for the Mexico border, would we give them a quote?”

      Other companies do not appear to have these scruples – after all, there is a brisk trade to be done in razor wire, which is not to be confused with barbed wire. Razor wire is cut from single sheets of galvanised steel, and most commonly sold in folding coils known in the industry as concertinas. The sharp razors come in various sizes; most seen by the Guardian at four European border fences are of the BTO-22, BTO-20 and BTO-10 varieties – straight razor edges affixed to a metal coil.

      There are even more formidable options: CBT-60 includes “harpoon” style hooked razor heads that can embed themselves in the flesh of those trying to cross them. Some razor wire manufacturers seemingly flaunt the effects in their brochures; for example, Chinese manufacturer Hebei Jinshi advertises its CBT-65 long blade as a “vicious product” whose “extra long blade razors produce[s] [a] frightening effect.”

      However, some European producers have discovered that selling razor wire to border fences comes at the cost of bad press, even in times of rising xenophobic sentiment.

      When Hungary’s prime minister, Viktor Orbán, decreed in 2015 that a fence be raised on Hungary’s border with Serbia, the Malaga-based manufacturer European Security Fencing (ESF) provided the razor wire. ESF, a subdivision of Mora Salazar, has delivered coils for fences in Austria, Slovenia, Bulgaria and France, and proudly presents itself as one of Europe’s leading razor wire suppliers.

      Nevertheless, after the installation of its razor wire on the Hungarian border, ESF spokesmen told the Spanish press that they had been unaware of the product’s final use by the Hungarian clients. In September 2015, the company deleted its official Twitter account following the backlash provoked by a tweet boasting of ESF’s leading role in the European razor wire industry.

      Today, ESF appears to have competition in the form of Polish company GC Metal, which now refers to itself as Europe’s leading seller of razor wire. The company’s website indicates that it may have been involved in supplying concertina wire for the Bulgarian-Turkish border fence. Neither ESF nor GC Metal responded to requests for comment about the end use of their products or their humanitarian implications.

      Europe’s fortified borders are here to stay, even if borders in decades to come may be unrecognisable in comparison to today’s crude fences. Razor wire, much like fortified borders in general, is both inhumane and ineffective, concludes Kopp, though its removal may not necessarily be a bellwether for a more humanitarian migration policy. Seismic sensors, night vision cameras and surveillance drones have all come to play a greater role in border policing – with hi-tech solutions like these, will razor wire become redundant?

      “There’s a high symbolic value to razor wire, like fences,” says Mark Akkerman, a researcher at the Transnational Institute and author of a recent report on Europe’s border-industrial complex. “Simply put, they allow governments to show the public, the press, their voters, and the world that they’re ‘doing something’ about migration.”

      https://www.theguardian.com/global-development/2020/may/13/a-bloody-method-of-control-the-struggle-to-take-down-europes-razor-wire

  • La folie des hauteurs - Critique du #gratte-ciel

    New-York, Chicago, Dubaï, Londres ou encore Barcelone rivalisent d’ingéniosité pour tutoyer le ciel et atteindre des hauteurs de plus en plus grandes. Aujourd’hui, Genève et Paris rêvent également de construire leurs gratte-ciel. Aussi critiqué qu’envié, cet objet architectural à le vent en poupe ! Nombreux sont les touristes et curieux qui se déplacent pour admirer ces nouveaux #skyline. Symbole de #modernité et de prospérité, les immeubles de grandes hauteurs imposent une #ségrégation socio-spatiale avec une #privatisation du #panorama, des pertes énergétiques colossales et l’absence de #mixité. Alors, nouvel eldorado ou délire architectural, les tours de grande hauteur ont le mérite de susciter le débat !

    Quels sont les enjeux urbains autour de ces constructions ? Quelle #urbanité s’y développe ? Est-ce que ces tours permettent réellement de développer de la « #mixité_sociale » ? Est-ce une réponse satisfaisante des villes face aux défis du XXIe siècle ? Les opposants sont-ils antimodernes ou à l’#avant-garde en dénonçant ces objets représentatifs des maux de notre société ?

    Pour accompagner nos réflexions, #Thierry_Paquot, philosophe de l’urbain, revient, avec son dernier ouvrage, La folie des hauteurs. Critique du gratte-ciel, sur ces questions ô combien vertigineuse pour nos #villes.
    En bonus dans cette émission, un Agenda des sorties culturelles vous est proposé. Si ça vous plaît, nous renouvellerons cette rubrique à chaque numéro.
    En dernière partie, Nicolas Tixier aborde dans sa chronique cinéma la ville par le biais des séries TV La petite maison dans la prairie et Dead Wood.

    https://soundcloud.com/la-fabrique-urbaine/la-fabrique-urbaine-thierry-paquot-janvier-2018


    #urbanisme #verticalité #hauteur #énergie #architecture #géographie_urbaine #énergie #ascensceur

    • La folie des hauteurs - Critique du gratte-ciel

      Le gratte-ciel, avec l’étalement urbain, le centre commercial et l’autoroute constituerait-il la négation de ce qui fait une ville ? Serait-il l’expression d’un avenir appartenant au siècle passé ? Enfin, serait-il une impasse en hauteur, une enclave sécurisée fermée ? C’est ce que tente de démontrer Thierry Paquot à travers ce plaidoyer pour la diversité des paysages urbains, l’originalité des formes contrastées loin de cette folie des hauteurs. Plongez dans cette réflexion qui remet en lumière le bien fondé desdites constructions, tant sur le plan social que sur les structures.


      https://www.infolio.ch/livre/la-folie-des-hauteurs.htm
      #livre

    • 1. Refonte du raccourci <img>

      Fondamentalement, c’est une modification complète du fonctionnement du raccourci <img> : l’image est affichée « en grand », et jamais sous forme de vignette. Elle peut être évidemment placée au centre, à gauche ou à droite, mais l’utilisation première est d’afficher l’image sur toute la colonne de texte disponible.

      Une idée vraiment importante est de se débarrasser totalement de la différence entre les images du portfolio et les images hors du portfolio : les images s’affichent de la même façon dans tous les cas, et jamais sous forme de vignette.

      2. Si on a mis un titre, un descriptif et/ou des crédits, ils s’affichent avec <img>. C’est dans la continuation de la logique précédente : si on met un titre, c’est qu’on veut un titre. Donc <img> affiche toujours le titre (quand il est renseigné).

      3. C’est responsive, évidemment.

    • Outre le fait que personne ne comprend vraiment la logique <img>, <doc> ou <emb>, la question qui prime est le fait que les usages qui ont justifié ces différents raccourcis ont disparu.

      – Quand on a conçu SPIP en 2000, la bande passante utilisée par les images restait une question importante : on affichait les images en petit dans les articles, et on proposait de cliquer dessus pour que l’utilisateur puisse les charger uniquement s’il en a envie. Clairement, plus personne ne fait ça… On veut des images en grand et puis c’est tout. C’est aussi pour cela qu’on affiche le type et le poids du fichier dans <doc> (pour que l’utilisateur ait une idée de ce qui l’attend s’il clique sur ce terrifiant fichier de… 160ko) ; mais aujourd’hui, en dehors de fichiers spécifiques, genre gros PDF ou fichier d’image monstrueux, ça n’a pas de sens de continuer à le faire pour des images…

      Bref, le coup d’insérer des petites vignettes cliquables au lieu de grandes images, ça ne se fait plus du tout.

      À l’inverse, insérer de belles grandes images qui occupe toute la largeur de la colonne, c’est la norme désormais.

      – Une habitude (étrange…) qu’on avait était d’insérer des petites images sans légende à l’intérieur des textes. Bon, ça non plus, ça ne se fait plus : quand on met une image, si on a une légende, hé ben on affiche la légende, ça ne coûte pas plus cher…

      – Un usage que j’ai supprimé de mes sites : la différence entre portfolio et hors portfolio. Si une image est associée à un article, c’est qu’on veut l’afficher dans tous les cas (si on veut conserver des images dans le site, mais sans les associer à un article, on a maintenant la médiathèque). Donc une image s’affiche toujours de la même façon avec le raccourci <img>, et si elle n’est pas affichée dans l’article, on la mettra dans le portfolio en dessous, sans se demander si elle est dans le « portfolio » (au sens technique SPIP) de l’article, parce que c’est une notion incompréhensible pour les usagers.

      Je ne l’ai pas encore fait dans ce plugin, mais je pense qu’il faudrait complètement réserver l’utilisation de <doc> à des présentations de documents à télécharger, genre grosses images ou fichiers PDF, et ne plus du tout l’utiliser pour insérer des images dans le texte. Du coup, sur mes sites, j’utilise désormais uniquement <img> pour insérer des images, et plus jamais <emb> ni <doc>.

    • 4. Balisage moderne avec <figure> et <figcaption>.

      5. Une image est cliquable (pour afficher le grand format) automatiquement si elle fait plus de 800 pixels dans une de ses dimensions. Pas de considération de la notion SPIP de « portfolio » ici (voir ci-dessus : c’est une notion qu’on devrait totalement abandonner je pense) : si une image est assez grande, elle est cliquable et puis c’est tout…

      On conserve la possibilité de faire un lien hypertexte « à la main » sur une image, même si je pense que l’usage a également plus ou moins disparu de nos jours (quand on clique sur une image, on s’attend plutôt à la voir en grand, pas à changer de page).

    • 6. Possibilité de forcer la largeur d’une image « à la main » :

      <img23|right|largeur=300>

      Noter que techniquement, dans ce cas on aura grâce au plugin image_responsive une gestion plus avancée du balisage, mieux adaptée au chargement anticipé des images, puisque ça va utiliser le srcset avec les valeurs 1x et 2x (pour le retina).

      7. Une subtilité javascript épatante ici : les images flottantes à droite ou à gauche, c’est très joli sur un grand écran, mais sur un téléphone ça détruit généralement complètement la maquette, parce qu’on met une image « flottante » de 250 pixels dans une colonne de 320 pixels, et qu’il reste du coup 70 pixels pour afficher le texte, et généralement c’est une catastrophe.

      Le plugin inclue donc un mécanisme #javascript qui vérifie la largeur des images flottantes et de la colonne de texte pour supprimer le float quand l’image devient proportionnellement trop large par rapport à sa colonne d’affichage (plus de 60% de la colonne de texte). Dans ce cas l’image est « forcée » en présentation centrée, avec sa légende, et on récupère un affichage optimal même sur petit écran.

      À l’inverse, on peut aussi se prévoir des styles pour les écran très larges (ça c’est pas directement dans le plugin, mais le balisage le permet facilement) :

    • 8. Option de présentation : rond : ça force l’image à s’afficher dans un cercle. Oui, tout rond. Même si l’image est un JPG, ça se fait en CSS, donc ça évite de recourir à un PNG dix fois plus gros.

      <img13|center|rond>

      Ça peut valoir le coup de l’associer à l’option largeur si on veut faire flotter une grande image à droite ou à gauche :

      <img13|left|rond|largeur=200>

      9. Trop mignon avec un navigateur récent : une image arrondie (avec rond) flottante forcera un habillage irrégulier par le texte : c’est-à-dire que le texte habillera le cercle de façon… circulaire, et non en rectangle. Ça se fait directement en CSS avec shape-outside. C’est automatique quand on utilise ˋrond`, pas besoin d’option supplémentaire.

      10. Extrêmement puissant : on peut demander un habillage irrégulier automatiquement sur les images JPG dotées d’un fond uni grâce à l’option shape. Attention, ça n’utilisera pas ma vieille technique de « tranches » (de image_ragged), mais sur la base d’un polygon calculé avec une nouvelle fonction : `image_detourer_polygon. Ça c’est carrément spectaculaire.

    • 11. Une petite animation rigolote : l’option flip permet de faire tourner l’image sur elle-même lorsqu’elle apparaît dans le viewport (en fonction du scroll, donc). Ça donne l’impression d’une pièce de monnaie qui tourne sur elle-même avant de s’arrêter pour s’arrêter :

      <img13|center|flip>

      ça devient encore plus fun si on force l’affichage dans un rond :
      <img13|center|rond|flip>

      ou carrément dans un rond flottant avec le détourage automatique :

      <img13|left|rond|flip|largeur=200>
    • 12. Et enfin l’animation la plus puissante : le zoom sur un détail de l’image (déterminé avec le plugin centre_image) :

      <img13|center|kenburns=1.6>

      Je pense qu’il faudrait renommer l’option simplement zoom, parce que personne n’arrive jamais à mémoriser ça…

      C’est une animation volontairement lente, mais alors : extrêmement spectaculaire… Et pour le coup, ça a généralement un véritable intérêt éditorial.

    • 13. Et enfin, la possibilité d’afficher plusieurs images sur une même ligne, avec adaptation aux différentes tailles d’écran, avec un nouveau raccourci : <ligne> :

      <ligne13>
      <ligne14>
      <ligne15>

      Ça c’est vraiment impressionnant… (en revanche, je n’utilises pas le même code HTML que pour les <img>, alors que je pense que je devrait le faire, pour profiter des raccourcis décrits précédemment).

      Noter qu’ici encore, s’il y a des titres, descriptifs et/ou crédits, ça s’affiche. Sinon, non.

      C’est à la fois très puissant, et assez déstabilisant, parce que la composition est automatique et… responsive. Du coup l’affichage dépend énormément des proportions des images et de la taille de l’écran. Du coup il faut réussir à se faire à l’idée que l’affichage sera variable, semi-automatique, et ne pas chercher à avoir des positionnements absolus qu’on décrète soi-même (ce qui est le « problème » de la mise en page responsive : il faut accepter que ça se recompose).

    • Bon, je dois m’absenter pour la journée, je compléterai avec des copies d’écran plus tard. Mais déjà, j’invite les Spipeurs•ses à jouer avec, parce que c’est un outil que j’installe sur tous mes sites, et qui change radicalement leur fonctionnement. Je suis très très très très preneur de retours à ce sujet.

    • Pas testé, mais sur le principe ça rejoint en partie le plugin Medoc de @tetue, en ajoutant le côté responsive.
      Mais il y a beaucoup de gadgets visuels : ça mériterait deux plugins distincts (un plugin = une fonction).

      Après, la « doc » et la discussion sur seenthis n’engagent pas vraiment la discussions avec la communauté #SPIP.

    • Ma remarque sur le lieu approprié pour le discussion est un peu sèche et pourrait être mal interprétée : pas d’arrière pensée de ma part, juste une remarque pratique sur le fait que tu « invites les Spipeurs•ses à jouer avec ».

    • @nicod_ : yep, attention à ne pas confondre évol d’affichage des modèles et débug ergo.

      1) Medoc n’est qu’un patch (grossier) qui corrige un bug ergo (hyper chiant quand on y confronté, totalement imperceptible pour les autres)
      2) et (plein) d’autres plugins proposent des variantes d’affichage des modèles, responsive ou pas, toussa, toussa…

      En tant que patch correctif, Medoc s’utilise avec n’importe lequel de ces autres plugins (dont il doit rester distinct).
      Il n’aura plus de raison d’être lorsque le « mode » (« image » ou « document ») aura disparu de la table spip_documents ainsi que ses implications (différence entre portfolio et hors portfolio)… chose que je suis infichue de savoir faire, d’où cet affreux petit sparadrap appelé Medoc ;)

      @arno : je suis ravie à l’idée d’essayer ton plugin prochainement :)

    • Merveilleux ! Super boulot, merci de le partager !
      Une remarque sur la notion d’image insérée sans légende, c’est en fait essentiel pour l’accessibilité de pouvoir définir un titre inséré dans le alt de l’image, mais qu’on ne tient pas à afficher en dessous de l’image en légende.

      Actuellement
      <img> insère l’image avec le titre en alt
      <doc> insère l’image avec le titre en légende en dessous

      Donc, dans la logique de ce que tu as fait, un paramètre |legend ou |nolegend serait pertinent, non ?

    • @tetue me suis mal exprimé, et trop vite.

      Je parlais de

      Fondamentalement, c’est une modification complète du fonctionnement du raccourci <img>

      qui est le côté très intéressant du plugin de @arno, et qui rejoint ta réflexion sur medoc.

      Avec l’ajout du paramétrage de largeur et le côté responsive, ça en fait un travail intéressant qui peut alimenter la réflexion sur la refonte de la gestion des docs dans SPIP (d’où ma remarque également sur le lieu pour en discuter).

    • Merci @arno , ce plugin a l’air très bien, et rempli de bonnes idées.

      Une remarque sur <ligneXX> : je vois* que cela crée autant de <ul> que de <ligne>. Est-ce qu’une syntaxe tel que <ligne|XX,YY,ZZ> ne serait pas plus appropriée, ce qui permettrait de n’avoir qu’un conteneur pour les 3 documents ?

      Le terme « ligne » en lui-même aussi est un peu flou, mais je n’ai pas d’idée là comme ça à part avoir une autre notion tel que <images|ligne|XX,YY,ZZ> , <images|cases|XX,YY,ZZ> peut être… ce qui deviendrait un « modèle d’affichage d’une liste de documents sélectionnés »

      * note : le modèle est ainsi fait, mais un pipeline enlève ensuite les ul en trop sur ces lignes…

    • Ah ou… si autant de balises <ligneXX> que de documents à afficher est conservé (plutôt que d’1 pour n documents), pourquoi ne pas utiliser plutôt <imgXX|ligne> ou <docXX|ligne> finalement directement ? ça paraîtrait bien également non ?

    • Sur <ligne>

      D’abord, je voudrais refaire le code de ce modèle pour qu’il utilise le même code que <img> pour l’affichage de l’image et des intitulés ; pour l’instant ce n’est ni le même code ni la même logique de fonctionnement, ce qui pose différentes difficultés :

      – les images de <ligne> s’affichent en background, ce qui fait qu’elles ne sont généralement pas imprimées et/ou difficiles à sauvegarder dans un PDF ; et autres petites difficultés d’utilisation quand les images sont des background…

      – le fait d’avoir deux codes à maintenir, c’est un peu chiant (c’est pas dramatique, parce que j’utilise énormément ce plugin, mais c’est chiant)…

      – j’aimerais bien avoir les mêmes fonctionnalités (notamment le zoom kenburns dans l’image) y compris sur les images en ligne…

      Du coup, utiliser carrément le même modèle avec <imgXX|ligne>, ça semble une bonne piste (surtout que ligne remplace exactement center, left et right dans leur logique de positionnement).

      Difficulté : je pense que certaines fonctionnalités n’ont rien à faire dans ligne (notamment forcer la largeur), et donc ça va commencer à faire du code un peu complexe.

      En revanche, je ne pense pas intéressant de fusionner la déclaration de plusieurs images dans le même modèle :
      – d’abord parce que c’est chiant à manipuler (quand on fait des articles, on déplace beaucoup les images, surtout qu’avec ligne ça demande des réglages parce que certaines associations fonctionnent moins bien que d’autres), et du coup le copier-coller d’une ligne pour une image, c’est plus pratique que d’aller éditer le modèle avec plusieurs images,
      – parce que je voudrais pouvoir passer des fonctionnalités différenciées sur chaque image (comme l’effet de zoom).

    • J’oubliais une option :

      14. Ça prend en compte l’option large :

      <imgXX|center|large>

      qui se contente d’insérer une classe .large. Ça ne sert pas à grand chose pour l’instant, mais c’est extrêmement utile dans un autre de mes plugins (pas diffusé pour l’instant), et chacun pourra de toute façon bidouiller ses feuilles de style soi-même : ça permet d’afficher cette image plus large que la colonne de texte.

    • Hello, :-)
      Je viens de faire un test de ton plug pour voir, j’ai un bug avec un SPIP 3.1.4-dev [23345] (php5.6.25), j’ai deux images dans la médiathèque que j’ajoute à un article, je mets donc <img2|left> <img1|left> avec du texte avant chaque image, si je clique sur l’onglet « voir » du porte plume, les images apparaissent et disparaissent d’un coup, quand à l’onglet « plein écran » du porte plume, je ne vois même pas les images, à savoir qu’il n’y a que ton plug et « image_responsive » dans les plugs. A savoir, il faut que je fasse plus de test, mais la première fois, comme il s’agissait d’un spip tout neuf, j’ai activé ton plug avant d’aller dans /ecrire/ ?exec=configurer_avancees et que le résultat, c’est que cette page plante (page blanche) avec juste le logo « infini » et l’url qui s’écrit /ecrire/ ?exec=configurer_avancees&action=tester_taille&i=1&arg=6000-6000 j’ai aussi pas mal de notice dans l’article, mais ça c’est pas grave, cela vient sans doute que dans mes_options, je demande à les voirs

    • Je pense avoir compris le problème, par contre, je ne sais si c’est un bug de spip ou du plug :-(
      Pour info, pour voir le problème, il est important qu’après l’installation d’un spip neuf, de ne pas faire le choix d’un type d’url dans /ecrire/ ?exec=configurer_urls , donc le laissé comme il est nativement, puis d’aller dans ecrire/ ?exec=depots pour faire l’ajout du dépôt de la zone, enfin, installer le plugin « medias_responsive_mod » en manuel dans le dossier « plugin » et laissé spip installer la dépendance « Filtre image_responsive », télécharger un jpeg dans la médiathèque, activer le plugin « medias_responsive_mod » et faire un article.
      Avec ou sans htaccess, il y n’y a pas de changement de mon côté

    • Salut @arno

      un souci rencontré avec image_responsive (je n’ai pas trouvé le seen dédié, donc je me permet de poster ici) :

      Sur un SPIP 3.0.3 avec uniquement ce plugin installé, j’ai cette erreur dans la console de Firefox :

      Et quand je regarde ce fichier dans local/cache-js, j’ai (ça donne un a circonflexe majuscule dans le source Firefox)

      Si je désactive la compression js dans l’espace privé, plus de problème.

      La ligne en question se trouve dans https://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/image_responsive/javascript/image_responsive.js#L311

      En regardant de plus près, il semble y avoir également un souci là https://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/image_responsive/javascript/image_responsive.js#L388 (carré de couleur rouge matérialisant une erreur ?)

      (Le fil sur spip_zone : https://www.mail-archive.com/spip-zone@rezo.net/msg43360.html )

    • Salut,

      Sur le point n°5 :

      Une image est cliquable (pour afficher le grand format) automatiquement si elle fait plus de 800 pixels dans une de ses dimensions.

      Ligne 37 du modèle img.html, il y a un test sur la taille pour utilise soit un <span>, soit un <a> mais, dans les 2 cas, il y a un href="#FICHIER" ce qui, dans le cas du span, crée une erreur de validation.
      Idem pour le type="#MIME_TYPE" (et pour les class et data-photo ?)

      cf : https://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/medias_responsive_mod/squelettes/modeles/img.html#L37

      Il ne faudrait pas tester si on a un lien ou un span avant de les insérer ?