• Christophe Kerrero, le directeur de cabinet de Jean-Michel Blanquer siège à l’Ifrap
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/05/11052020Article637247793272742622.aspx

    Peut-on servir l’Etat et un organisme qui souhaite l’affaiblir ? Directeur de cabinet du ministre de l’éducation nationale, Christophe Kerrero est aussi membre du conseil scientifique de l’IFRAP, un lobby libéral très actif politiquement. Alors que l’Ifrap milite pour la réduction des effectifs de fonctionnaires, il est paradoxal de voir à la tête du ministère qui emploie la moitié des fonctionnaires d’Etat un responsable de cet organisme.
     
    Le "conseil scientifique" de l’Ifrap est une des instances dirigeantes de ce lobby. C Kerrero y siège aux cotés de Bernard Zimmern, fondateur de l’IFRAP, ancien membre du Club de l’Horloge et de plusieurs professeurs de l’ESCP Business School.
     
    Fondé par B Zimmern et JY Le Gallou, ancien président du FN, l’Ifrap s’est fait connaitre par son lobbying auprès des politiques, notamment des parlementaires, en faveur de thèses libérales. L’Ifrap a été déclaré d’utilité publique par F Fillon en 2009. Et en 2017, l’institut a soutenu le candidat, malheureux, des Républicains.

     
    En 2011, Franck Ramus, aujourd’hui membre du conseil scientifique de l’Education nationale, avait écrit que qualifier l’iFRAP « d’institut de recherche » est inadéquat car aucun des chercheurs examinés n’est détenteur d’un doctorat ou ni "n’a jamais publié le moindre article dans une revue internationale d’économie".
     
    Inspecteur général depuis 2012, ancien conseiller de Luc Chatel, Christophe Kerrero a été nommé directeur de cabinet de JM Blanquer en 2017. Après l’Institut Montaigne, proche du ministre, voici un second lobby ancré très a droite qui semble exercer son influence rue de Grenelle.

    #Ifrap #ministère #éducation

    • Depuis le terrible assassinat de Samuel Paty le 16 octobre dernier, le Ministre Blanquer a persévéré dans son discours ancré à l’extrême-droite et visant à fracturer la société et à pointer du doigt les organisations qui luttent contre les discriminations.
      https://visa-isa.org/fr/node/145968
      Dès 2017, le ministre Blanquer nommait Christophe Kerrero directeur de son cabinet. Kerrero est aussi membre du conseil scientifique de l’Ifrap, un lobby libéral qui milite pour la réduction des effectifs de fonctionnaires. L’Ifrap illustre bien les liens entre le libéralisme et l’extrême-droite puisque parmi ses fondateurs on trouve Jean-Yves Le Gallou, membre du Front national puis du MNR et co-fondateur club de l’Horloge, mais aussi Bernard Zimmern qui est également un ancien membre du Club de l’Horloge. Le club de l’Horloge est un cercle de pensée qui revendique le mariage entre le libéralisme de la droite traditionnelle avec le nationalisme de l’extrême-droite.

    • La démission du recteur de Paris charge Amélie Oudéa-Castéra
      https://www.cafepedagogique.net/2024/02/02/la-demission-du-recteur-de-paris-charge-amelie-oudea-castera

      Un recteur attaché à la mixité sociale ?

      Le programme parisien d’affectation en seconde #Affelnet, modifié par C Kerrero, suivi par Pauline Charousset et Julien Grenet (PSE), a effectivement amélioré la mixité sociale et scolaire dans les lycées parisiens. “Des établissements réputés comme Chaptal, Charlemagne ou Condorcet ont vu leur composition sociale et scolaire se rapprocher sensiblement de la moyenne, tandis qu’à l’inverse, des lycées historiquement moins cotés comme Henri Bergson, Edgard Quinet ou Voltaire ont connu une augmentation spectaculaire de leur IPS moyen et du niveau scolaire des admis“, écrivent-ils en bilan de cette action. Globalement l’indice de mixité sociale s’est amélioré dans les lycées publics.

      Mais ce programme connait aussi ses limites. Cette réforme d’Affelnet ne touche ni les #formations_élitistes (sections internationales, parcours artistiques etc.), ni les lycées publics les plus ségrégués ni les établissements privés. La ségrégation sociale et scolaire avait même augmenté en 2022 dans les lycées des beaux quartiers comme J de Sailly, Buffon, JB Say ou J de la Fontaine. Et puis il y a le privé. “Le fait que les lycées privés ne soient pas intégrés à la procédure Affelnet constitue sans doute l’obstacle le plus sérieux au renforcement de la mixité sociale et scolaire dans les lycées de la capitale“, écrivent Pauline Charousset et Julien Grenet. “Alors que les lycées publics accueillaient en moyenne 50% d’élèves de catégories sociales très favorisées à la rentrée 2022, cette proportion atteignait 78% dans les #lycées_privés. Ainsi la réforme d’Affelnet a amélioré la mixité de la plupart des lycéens du public parisien. Mais elle a préservé le séparatisme social des plus privilégiés qui se replient dans des établissements cotés ou dans le privé.

      Les PPPE, programme social ou de prolétarisation des enseignants ?

      Quant à l’ouverture des classes de PPPE elle suit des directives fixées sous JM Blanquer et prolongées par la suite. Dans ces classes, l’Education nationale pèse sur la formation des futurs enseignants en s’imposant à l’université. Sous prétexte d’ouverture sociale, il s’agit surtout d’avoir des enseignants formés aux devoirs des fonctionnaires davantage qu’aux libertés universitaires.

      Un recteur au passé chargé

      En mettant en avant cette dimension sociale, C. Kerrero alimente son image et son destin. Il a d’autant plus besoin de le faire que ses liens avec la droite la plus traditionaliste sont connus. Membre du “conseil scientifique” de l’IFRAP, un groupe de pression ultra conservateur, proche de SOS Education, il a dirigé durant trois ans le cabinet de JM Blanquer. Il y a violemment combattu les syndicats, les enseignants grévistes et a pris part aux croisades menées par JM Blanquer. Il avait aussi été membre du cabinet de Luc Chatel.

      En 2016, C Kerrero dénonçait “la décomposition pédagogiste” de l’École. Dans son ouvrage publié en 2017, Ecole, démocratie et société, C. Kerrero défend une École traditionnelle. Il dénonce “un certain pédagogisme qui privilégie des techniques d’enseignement formelles plutôt que le fond… Cela revient à saper l’autorité légitime du maitre… Le temps de l’éducation, et l’on entend par là celui qui correspond aujourd’hui à la scolarité obligatoire, doit donc être sanctuarisé“. Dans cet ouvrage il n’est pas question de mixité sociale mais de faire nation.

      Sa démission
      https://seenthis.net/messages/1039768
      https://seenthis.net/messages/1039924

      #école #ségrégation #ségrégation_scolaire #Paris #classes_préparatoires #enseignement_privé #groupes_de_niveau #ségrégation_sociale

  • Les impôts directs ont bondi de 25% en sept ans selon l’Ifrap
    https://www.latribune.fr/vos-finances/impots/fiscalite/les-impots-directs-ont-bondi-de-25-en-sept-ans-selon-l-ifrap-807808.html

    Selon la fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques, les impôts directs ont progressé de plus de 63 milliards d’euros, entre 2010 et 2017, pour atteindre 250 milliards d’euros.

    Depuis 2010, les impôts directs qui pèsent sur les revenus et le patrimoine des ménages ont cru de plus de 25% selon une étude du think tank libéral spécialisé dans les politiques publiques Ifrap, relayée par Le Figaro.

    Commandée dans le cadre du grand débat, cette étude s’appuie sur les données de l’Insee et de la direction générale des Finances publiques. Les impôts directs sont ici constitués de la CSG-CRDS, des prélèvements sociaux, de l’impôt sur le revenu et sur les capitaux mobiliers, des taxes foncières et d’habitation, de l’impôt de solidarité sur la fortune le cas échéant, et des droits de mutation à titre gratuit (droits de successions), rappelle le quotidien. Ils s’opposent à la fiscalité indirecte (TVA et les différentes taxes sur les produits dont le carburant) qui n’a pas été prise en compte dans cette étude.

    Après une légère baisse de 16% à 14,8% du revenu de base entre 2000 et 2010, les impôts directs n’ont cessé d’augmenter jusqu’à atteindre 18% du revenu de base en 2017. En sept ans, les impôts directs ont progressé de plus de 63 milliards d’euros, pour atteindre 250 milliards d’euros en 2017, soit une hausse globale de 25,2%.

    Selon la fondation, les 10% de foyers les plus aisés paient 52% de l’ensemble des impôts directs, soit 130 milliards d’euros sur les 250 milliards collectés en 2017. Les 30% de Français les moins aisés contribuent quant à eux à 2% du total des impôts directs.

  • #Agnès_Verdier-Molinié squatte les écrans pour parler d’économie, auréolée d’une réputation de chercheuse à l’Ifrap. Une prouesse extraordinaire pour une fondation ultra-libérale très éloignée de toute rigueur scientifique, experte du #lobbying au Parlement, arrosée par de mystérieux mécènes et noyautée par des chefs d’entreprise...

    https://www.marianne.net/economie/l-ifrap-d-agnes-verdier-molinie-faux-institut-de-recherche-et-vrai-lobby-u
    https://www.marianne.net/sites/default/files/styles/mrn_article_large/public/000_par7733408.jpg?itok=3L0IVQym

    Agnès & ses clones ( non, non ce n’est pas un nouveau groupe de rock. C’est la dame qu’on voit partout, partout... )

    Depuis le début de l’année, la directrice de la Fondation Ifrap est sur les antennes presque un jour sur deux : LCI trois fois, France 5, M6, Canal+, Arte, Europe 1, RTL, RMC, France Inter, Sud Radio, BFM Business, I24news, le service vidéo du Figaro (trois fois)… Sur son site web, l’institution se félicite d’ailleurs de cette aura impressionnante : « En 9 ans, les travaux de la Fondation sont devenus une référence pour les médias. » Mais de quels travaux s’agit-il ?

    source : https://paradedugrotesque.tumblr.com
    #IFRAP à toutes les portes

    • Quand on observe la gouvernance de l’Ifrap, on remarque surtout la présence de hauts cadres du secteur privé français. Sur les onze membres actuels de son conseil d’administration (hormis le commissaire du gouvernement, qui représente l’Etat), on dénombre… neuf dirigeants ou retraités d’entreprises françaises importantes.

      Parmi eux, quelques mastodontes. Le président du conseil d’administration, Jean-Claude Rouzaud est l’ancien Président du groupe prospère Champagne Louis Roederer et un habitué des classements des Français les plus riches. Son fils, Frédéric Rouzaud, à qui il a légué l’essentiel de ses biens, est aujourd’hui considéré par Challenges comme la 108ème fortune française, avec 785 millions d’euros de richesses. Denis Kessler, personnalité qualifiée, est lui PDG du groupe de réassurance Scor, coté au CAC Next 20, l’indice boursier qui regroupe les vingt valeurs qui suivent celles du #CAC 40. Son chiffre d’affaires 2016 avoisine les 14 milliards d’euros.

  • « Propositions de l’#IFRAP : une caricature au service d’une entreprise idéologique » - Club RH - Lagazette.fr
    http://www.lagazettedescommunes.com/457868/propositions-de-lifrap-une-caricature-au-service-dune-entrepri

    Dans son mensuel n°170 dédié à la #fonction_publique paru ce mois, l’IFRAP avance 15 propositions pour« tout changer » à la fonction publique. En guise de changement, l’institut propose, à partir d’une lecture biaisée, une mise à mort de la fonction publique. Je ne peux que m’inscrire en faux contre ces propositions de « réforme » qui relèvent davantage d’une entreprise idéologique.

    Sous le couvert d’un travail qui se veut sérieux et essentiellement comptable, le document de l’IFRAP n’en comporte pas moins des approximations et des présentations tronquées et donc trompeuses.

  • Une égérie du capital : Agnès Verdier-Molinié Ces lobbys qui nous pourrissent la vie – épisode 1 bis (portrait)
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=4048

    Elle rêve de tailler dans le gras de la fonction publique, de dépecer l’Etat social à la tronçonneuse. Avec ses idées simples, Agnès, Marie, Bénédicte, Verdier-Molinié [1] plaît aux journalistes et aux patrons. Qu’importe sa moue souvent fielleuse, ce François de Closets en tailleur Gérard Darel est « éminemment télégénique », s’enthousiasme …

    #Abus_patronaux #Nos_enquêtes #anti_avortement #bordelais #Bourgeoisie #confédération_paysanne #ifrap #pétainiste

  • L’IFRAP ou « l’Etat rêvé du Medef » Ces lobbys qui nous pourrissent la vie – épisode 1
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=3975

    Au début des années 1980, on nationalisait les banques. Depuis 2008, on nationalise la dette des banques. 50 milliards épongés rien qu’en 2008. Pas de quoi arranger les finances publiques. Mais peu importe, cette mise en faillite de l’Etat ouvre la voie à un nouveau marché : conseiller en destruction de …

    #Abus_patronaux #Du_côté_des_dominants #bfm_business #collectivités_locales #Etat #ifrap #lobby #management #Privatisation #secteur_public #think_tank

  • Le délire absolu des éoliennes en mer (Ph. Herlin) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2013/10/06/le-delire-absolu-des-eoliennes-en-mer-ph-herlin

    « On a déjà dénoncé ici le coût délirant des éoliennes en mer, voici de nouvelles informations. Rappelons tout d’abord le coût d’installation : le projet global est de construire en 5 ans (de 2015 à 2020) 1.200 éoliennes offshore, ce qui devrait nécessiter 20 milliards d’euros ! Cette somme ne grèvera pas la dette publique puisqu’elle sera financée par des PPP (Partenariat public-privé), mais elle pèsera sur les dépenses publiques, c’est de la dette hors-bilan, une magouille d’un Etat surdendetté pour sauver les apparences.

    Mais dans cet article de l’IFRAP on découvre les coûts de rachat de cette électricité. Car l’Etat oblige EDF à racheter cette électricité plus chère, de façon à compenser le surcoût de ce mode de production. Et ensuite EDF répercute cette dépense dans la facture de l’usager via la contribution au service public de l’électricité (CSPE). Et les chiffres sont effarants : le prix d’achat (obligatoire) d’un MWh par EDF est de 42 euros pour le nucléaire, c’est le prix de référence, 82 euros pour l’éolien terrestre, et 150 à 200 euros pour l’éolien en mer !

    Conséquence, cette CSPE acquittée par le consommateur d’électricité directement sur sa facture a représenté 1,9 milliards d’euros en 2010 et est prévue par la commission de régulation de l’énergie à 5,1 milliards en 2013. Un impôt caché comme le fait justement remarquer l’IFRAP, un impôt qui n’apparaît pas dans le budget de l’Etat, bien joué. Voici pourquoi les factures d’électricité grimpent ! Tout ça pour des lubies écologistes fumeuses et de juteux contrats pour les grands groupes français de travaux publics. L’Etat dépensier et distributeur de prébendes continue malgré les discours officiels ».

    Le blog de Philippe Herlin, le 4 octobre 2013

    #éoliennes_en_mer
    #EDF
    #CSPE
    #IFRAP