Tout d’abord, Il s’agit du second plus grand marché parmi les PECO (Pays d’Europe Centrale et Orientale), après la Pologne. Il constitue toujours un marché en croissance, et n’a pas encore atteint la maturité. Le taux d’imposition sur les sociétés est l’un des plus faibles d’Europe – 16 % sur le résultat comptable, et celui-ci est minoré pour les entreprises canadiennes, qui n’ont pas à subir de double imposition, grâce à un accord bilatéral. Le climat d’affaires se porte mieux depuis 2010, même si les délais de paiement restent importants et sont à prendre en compte au moment de faire affaire du coté des Carpates.
La Roumanie est au cœur de trois futures voies de transport en Europe, qui permettront de traverser le pays d’Est en Ouest, à l’intersection des routes commerciales Est-Ouest en Europe, mais aussi Europe-Afrique du Nord-Moyen Orient, et ce à moins de 300 kilomètres du Bosphore, interface maritime entre l’Europe et l’Asie. De plus, la main d’œuvre locale est réputée pour ses aptitudes à maîtriser plusieurs langues, et est beaucoup moins coûteuse que celle de notre province, ou celle d’Europe de l’Ouest puisque le salaire moyen national s’élevait en 2010 à 530 dollars par mois.
Plus spécifiquement pour le secteur agricole, dans le cadre de la Politique Agricole Commune de l’UE sur la période 2014-2020, l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire roumaines bénéficieront d’une enveloppe de près de 3 G $ CAD pour les investissements dans les actifs de production, ce qui assure un bon afflux de moyens pour alimenter le secteur.
Dans les années à venir, le Québec aurait donc tout intérêt à tenter l’expérience de ce PECO de choix.