Il est en septembre à Madrid, mandaté avec les pleins pouvoirs par le Conseil Général de l’A.I.T. afin de réorganiser le fonctionnement de l’Internationale en Espagne et au Portugal. Il traduit les œuvres de Marx en espagnol et s’oppose constamment aux influences de Bakounine dans l’organisation.
Il ne faut pas sous-estimer le rôle qu’ont pu jouer Lafargue et Engels (sans le vouloir) dans le développement de l’anarcho-syndicalisme en Espagne.
D’après le récit qu’en fait James Guillaume, les portes-parole du « socialisme scientifiques » ne mégotèrent pas sur les moyens pour essayer de contrer l’influence « allianciste » en Espagne au moment de la première internationale. Ce qui donna lieu a d’épiques luttes de pouvoir.
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Non seulement on eu recours à l’intrigue – procédé classique des luttes sectaires - mais aussi à la délation ; ce qui provoqua, probablement, un effet repoussoir du « marxisme » chez nombres d’internationalistes et de révolutionnaires, pendant quelques années...
▻https://fr.wikisource.org/wiki/Page:James_Guillaume_-_L%27Internationale,_I_et_II.djvu/643
Il n’en reste pas moins que Lafargue était un militant révolutionnaire sincère dont la mémoire mérite d’être évoquée, ne serait-ce que pour son célèbre pamphlet « Le droit à la paresse » qui, bien de très daté, par ses références au progrès technologique, permettant de se libérer du travail, n’en reste pas moins un repère essentiel aujourd’hui pour en venir à l’indispensable critique du travail.
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