• Muskism and McCarthyism - A conversation with Corey Robin on fear in the workplace
    https://www.nplusonemag.com/online-only/online-only/muskism-and-mccarthyism

    The puzzle at the heart of #McCarthyism is that, on the one hand, you didn’t see a lot of traditionally repressive or coercive means of political power being exercised, yet the scale of the intimidation was intense, with real consequences for how people thought and acted and worked.

    When you begin with that puzzle, what you find is that the real instrument of creating political fear was sanctions in the workplace. Somewhere in the realm of 20 percent to 40 percent of the American workforce [...] was subject to some kind of surveillance and the possibility of being fired.

    The mass firings in January and February 2025 were something we really did not see during the first Trump administration. And if there’s anything that American history teaches us, it’s that this is an extraordinarily effective way of creating politically quiescent, politically silent, politically obedient people.

    • We understand the idea of solidarity. You don’t just go out on strike. You have a strike fund; you have alternative means of provision. But I don’t know what those are in this case, if what’s being threatened is an NIH grant that funds an entire chemistry department, for example. But I do think this is what the conversation has to start getting around to, because if our only horizon is courage against power then we’re totally screwed and it’s already over. It’s not over, of course, and I think we have to really change this discourse.

      [...]

      The fact of the matter is that when you don’t have a strong opposition party speaking out, it has an effect on the rest of the society. People on the left won’t want to admit this, but I’m absolutely sure that the absence of a strong opposition is amplifying the fear right now. There’s just no doubt about it.

      The issue with the reactionary center [...] is the collapse of the Democratic party. I do think this is where Israel and Gaza come in, in ways we may not yet fully understand. But there is no doubt that something broke over that issue, because it involved all these liberal Democratic institutions capitulating. You had a Democratic President. You had Democrats in control of at least the Senate. I’m sure every one of those university presidents were Democrats. And it was a total collapse. Again, I don’t quite understand how and why, and I think I’m still waiting for that argument to be pieced together. But I think that had a huge impact.

  • La #NASA licencie la chercheuse sur le climat #Katherine_Calvin, #scientifique en chef de l’#agence
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/03/11/la-nasa-licencie-sa-scientifique-en-chef-une-chercheuse-sur-le-climat_657915

    La NASA licencie la chercheuse sur le climat Katherine Calvin, scientifique en chef de l’agence

    Katherine Calvin avait été nommée à ce poste en 2022 pour conseiller la direction de la NASA sur les programmes scientifiques et les investissements liés à la science. En tout, une vingtaine de postes sont concernés dans l’agence spatiale américaine.

    Par Audrey Garric

    L’assaut contre la #science se poursuit aux Etats-Unis. La NASA, l’agence spatiale américaine, a annoncé, mardi 10 mars, qu’elle allait fermer le Bureau de sa scientifique en chef, Katherine Calvin, ainsi que le Bureau de la technologie, de la politique et de la stratégie et la branche sur les politiques de diversité, équité et inclusion au sein du Bureau de la diversité. En tout, une vingtaine de personnes sont concernées.

    Katherine Calvin, une brillante scientifique d’une quarantaine d’années, avait été nommée à son poste en 2022 par l’ancien président Joe Biden pour conseiller la direction de la NASA sur les programmes scientifiques et les investissements liés à la science. Elle a également été conseillère principale de l’agence sur le climat. Cette chercheuse spécialisée dans l’utilisation humaine des ressources mondiales (terres, eau, énergie, etc.) est également coprésidente du groupe 3 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), consacré aux solutions de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

    Fin février, elle s’était vue interdire par l’administration républicaine de participer à la dernière session plénière de l’institution onusienne en Chine. La NASA a aussi démantelé l’équipe technique qui l’aidait à animer le groupe 3, ce qui compromet l’élaboration du prochain rapport du GIEC sur la limitation des rejets carbonés. Katherine Calvin participe toutefois depuis lundi, en distanciel, à la première réunion des auteurs principaux d’un autre rapport spécial du GIEC qui sera consacré aux villes.
    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Aux Etats-Unis, l’administration Trump mène un « sabotage » en règle des sciences du climat
    Directives du DOGE

    Le Bureau du scientifique en chef de la NASA existe depuis 1982, précise le New York Times. Le Bureau de la technologie, de la politique et de la stratégie a, quant à lui, été créé en 2021 afin de fournir des analyses rapides sur des sujets transversaux, comme la mise en place d’une gouvernance mondiale autour des futures activités sur la Lune.

    Ces décisions sont une application des directives du département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) d’Elon Musk qui procède à des coupes drastiques dans les agences fédérales américaines. Ce dernier est par ailleurs impliqué dans le business aérospatial à travers sa société SpaceX. « Nous avons commencé à mettre en œuvre une réduction progressive des effectifs, indique l’administratrice Janet Petro dans un mémo aux salariés. Même si cela implique des ajustements difficiles, nous considérons que c’est l’occasion de remodeler notre personnel (…) tout en fournissant aux citoyens américains une agence efficace. »
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    Ces #licenciements interviennent alors que des rumeurs circulent autour de velléités de la Maison Blanche de réduire de moitié le budget scientifique de la NASA. Une telle baisse, qui devrait être validée au Congrès, n’entraînerait rien d’autre, selon l’ONG The Planetary Society, qu’une « extinction de la science et de l’exploration spatiales aux Etats-Unis ».
    « Chasse aux sorcières »

    « Le rôle de la NASA dans la surveillance de la Terre est primordial », prévient de son côté la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte, ancienne coprésidente du groupe 1 du GIEC, qui se dit « touchée » par le « traitement humiliant et brutal » réservé aux chercheurs américains. Elle craint que la poursuite de la coopération scientifique internationale et le partage de données autour de l’atmosphère et de l’océan en soient affectés, notamment si l’agence est réorientée vers l’exploration de Mars au détriment des sciences de la Terre. La climatologue redoute également que cette « chasse aux sorcières » touche le Goddard Institute for Space Studies de la NASA, l’un des plus anciens et des plus grands laboratoires du monde en sciences du climat.
    Lire aussi la chronique | Article réservé à nos abonnés « Donald Trump et Elon Musk plongent la science américaine dans un indescriptible chaos »

    Un scientifique américain de la NASA dans le domaine de l’astrophysique vient de candidater au programme « Safe Place for Science » mis en place par Aix-Marseille Université le 6 mars pour accueillir des chercheurs empêchés de travailler aux Etats-Unis. « Il ne souhaite pas que son nom soit mentionné par peur des représailles », précise le président de l’université, Eric Berton. L’établissement, qui a déjà reçu 45 candidatures de scientifiques travaillant aux Etats-Unis, projette d’accueillir une quinzaine de chercheurs grâce à un budget de 10 à 15 millions d’euros sur trois ans.

    Audrey Garric

    • une collègue m’en parlait à la manif de vendredi disant : « elle répond plus au mails de soutien (sur mail perso), c pas son genre, elle a peur pour elle », bah elle avait raison... merde !

  • Aux #Etats-Unis, Trump et Musk déciment à coups de #licenciements la #NOAA, vigie de la #météo et du #climat

    En une semaine, l’Agence d’observation océanique et atmosphérique a perdu 10 % de ses 12 000 employés, licenciés sur fond de croisade antiscience du gouvernement américain. Une manifestation mondiale de chercheurs est prévue le 7 mars.

    Moins de deux mois après le retour de Donald Trump au pouvoir, la liste des atteintes à la science ne cesse de s’allonger aux Etats-Unis. La plus récente est une vague de licenciements sans précédent dans un des temples mondiaux de la connaissance, l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique, souvent appelée la NOAA, son acronyme anglais. « Des centaines de scientifiques et d’experts de la NOAA viennent de recevoir la nouvelle que tout travailleur fédéral redoute » , a alerté, jeudi 27 février, le démocrate Jared Huffman, élu de Californie à la chambre des représentants. Les employés visés ont reçu un mail leur intimant de faire leurs cartons avant le soir même. Une annonce brutale, que beaucoup redoutaient depuis plusieurs semaines.

    Cette #purge de scientifiques de haut niveau, chargés notamment des prévisions météo, de la modélisation du climat et de la surveillance des océans , s’inscrit dans le cadre de la cure d’amaigrissement du nombre de fonctionnaires voulu par le nouveau locataire de la Maison Blanche. Début février, selon le Guardian, les équipes des « #cost_killers » autoproclamés du Département de l’efficacité gouvernementale, le #Doge, dirigé par le milliardaire Elon Musk , avaient déjà pénétré de force dans les locaux de la NOAA, en quête d’un accès aux systèmes informatiques. Déjà sous le premier mandat de Trump, l’agence fondée en 1970 par le président républicain Richard Nixon avait dû résister à de multiples pressions, refusant notamment de supprimer le mot « climat » du site Web de l’institution. Mais cette fois-ci, Donald Trump est revenu avec « un marteau-pilon pour détruire les programmes et essayer de se débarrasser des gens », comme l’a confié au site spécialisé « Inside Climate News » Craig McClean, ancien directeur scientifique par intérim de l’agence.

    Une victime idéologique

    Sous prétexte de #coupes_budgétaires, la NOAA est surtout une victime idéologique. La structure se trouvait dans le viseur du « Projet 2025 » rédigé par la fondation Heritage , un cercle de réflexion ultraconservateur très influent outre-Atlantique. Ce plan de gouvernance de 900 pages, que la nouvelle administration climatosceptique semble suivre, décrivait la vigie du climat comme l’un des principaux moteurs de « l’industrie de l’alarmisme climatique » et appelait à son démantèlement.

    L’agence sort de cette purge éclair fortement affaiblie. Lors d’une conférence de presse vendredi 28 février, un de ses anciens administrateurs, Rick Spinrad, a révélé que près de 650 employés avaient été remerciés sans préavis la veille. « Tous les bureaux ont été touchés par ces licenciements aveugles, malavisés et mal informés », a-t-il regretté. Selon le New York Times, les agents concernés étaient en période d’essai. Parmi eux, Sarah Cooley, directrice du programme sur l’acidification des océans, ou encore Zachary Labe, spécialiste de l’atmosphère. « Les personnes à côté desquelles j’étais assis et qui ont été touchées [par les licenciements] travaillent à l’élaboration de certains des modèles les plus haute résolution au monde pour mieux comprendre des phénomènes comme les conditions météorologiques extrêmes », a détaillé l’ancien administrateur à Inside Climate News.

    Si les licenciements concernent essentiellement de jeunes scientifiques, ils n’épargnent pas la catégorie des cadres. Le quotidien américain précise que 500 démissions se sont également ajoutées à ces départs en fin de semaine dernière. Au total, l’agence aurait perdu environ 10 % de ses 12 000 employés.

    « C’est évidemment un tournant, ne serait-ce qu’en raison de l’incroyable violence exercée contre nos collègues qui, jusqu’à présent, considéraient leur travail comme un engagement pour le bien du peuple américain et même de la planète entière », se désole en écho l’écologue Wolfgang Cramer, directeur de recherche au CNRS à Aix-en-Provence et membre du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Celui qui s’implique aussi, en France, dans le combat du groupe Scientifiques en rébellion, ajoute : « Je ne trouve pas les mots pour exprimer l’ampleur de mes émotions et mes inquiétudes. Même si d’autres pays que les Etats-Unis redoublent d’efforts dans la recherche, l’amputation des ressources intellectuelles et techniques de la recherche américaine nous fera prendre un retard considérable. »

    Le démantèlement partiel de la NOAA aura des conséquences dangereuses et pourrait se retourner contre population américaine et son économie. Ses services chargés d’étudier les ouragans, les tornades, les tsunamis ou les vagues de chaleur ont été amputés, alors que les événements extrêmes se multiplient sous l’effet du changement climatique. Pêcheurs et agriculteurs, par exemple, dépendent de ses précieuses prévisions. L’agence est aussi indispensable à la surveillance et la protection des coraux ou encore à la prévention de la surpêche sur les côtes américaines. Sollicité par l’AFP, un des porte-parole de la NOAA, Theo Stein, a tenté de rassurer : « Nous continuons à fournir des informations météorologiques, des prévisions et des alertes conformément à notre mission de sécurité publique. »

    « La mission factice de Musk met un frein brutal à des programmes vitaux. Les gens à travers le pays dépendent de la NOAA pour des prévisions gratuites et précises, des alertes météorologiques graves et des informations d’urgence », s’est au contraire inquiété l’élu californien Jared Huffman, numéro deux de la commission des ressources naturelles à la Chambre des représentants. Et l’onde de choc menace toute la planète puisque l’institution était jusqu’ici la référence pour la production et l’analyse de données climatiques, utilisées par de nombreux chercheurs étrangers.

    Mais tout n’est peut-être pas perdu. William Alsup, juge d’un tribunal de district américain, a estimé que les ordres ayant déclenché des licenciements massifs de fonctionnaires étaient probablement illégaux et a formé un recours, a rapporté le Washington Post. De son côté, Craig McClean, le directeur scientifique par intérim de la NOAA sous la première administration Trump, a rappelé que les mandats de l’agence pour l’étude du climat provenaient du Congrès et ne pouvaient pas être simplement supprimés sans son aval.

    La résistance s’organise

    Malgré la sidération, des universitaires organisent la résistance. Mi-février, des scientifiques américains ont lancé le mouvement « Stand up for science » pour « défendre la science en tant que bien public et pilier central du progrès social ». La nouvelle administration avait alors déjà commencé son travail de sape dans le domaine de l’environnement en annonçant son retrait de l’accord de Paris sur le climat, en ordonnant aux scientifiques de la NOAA de couper tout contact avec les experts étrangers , en supprimant des pages consacrées au changement climatique et à la biodiversité sur les sites des agences fédérales, en coupant les financements de projets et de bourses mentionnant le mot « climat » ou encore en retirant la délégation américaine du Giec. La recherche dans domaines de la santé , de l’éducation et les programmes promouvant la diversité et l’inclusion ont également subi de lourdes coupes humaines et financières.

    Avec les licenciements de masse à la NOAA, la mobilisation s’est renforcée et aboutit, ce vendredi 7 mars, à une manifestation mondiale de scientifiques. Un fait rare, voire inédit. « A ma connaissance, il n’y a jamais eu d’attaque globale de ce type de la part d’une grande puissance scientifique,souligne Wolfgang Cramer. Il n’est donc pas surprenant que la communauté scientifique, toutes disciplines confondues, fasse entendre sa voix de cette manière et explique les dangers liés à cette attaque. »

    En France , près de 1 700 personnes ont déjà fait savoir leur intention de participer aux actions prévues, telles que des marches, rassemblements et débats. « Les institutions de recherche, les agences de régulation, les droits civiques et les fondements mêmes de la démocratie sont mis à mal par l’administration Trump », écrivent les organisateurs (l’astrophysicien Olivier Berné, le biologiste Patrick Lemaire et l’historienne Emmanuelle Perez-Tisserant), dans leur appel à la mobilisation. Le danger guette de ce côté-ci de l’Atlantique. « Il est évident que les forces antiscientifiques qui se rassemblent depuis des années autour des partis de droite et d’extrême droite et aussi des médias qui leur sont proches – en France et en Europe – sentent le vent tourner en leur faveur », note Wolfgang Cramer, qui invite à « nous opposer encore plus fermement aux tentatives à peine dissimulées de démanteler nos institutions publiques de recherche et d’enseignement ».

    https://www.liberation.fr/environnement/aux-etats-unis-trump-et-musk-deciment-a-coups-de-licenciements-la-noaa-vi
    #recherche #science #trumpisme #USA

    • NOAA firings hit the birthplace of weather and climate forecasting

      When news of his firing came late last week, Kai-Yuan Cheng, an atmospheric scientist at one of the crown jewels of the National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), had one thought in mind: He had 1 hour to tie up his research on severe storm forecasting. “I worked to the last minute of my federal employment,” he says. “I tried my best to wrap up my work before I lost access.”

      Cheng was one of 10 federal workers fired from the Geophysical Fluid Dynamics Laboratory (GFDL), a small but influential research center in Princeton, New Jersey, as part of broader NOAA layoffs announced on 27 February. GFDL, which dates to 1955, produces some of the world’s most highly regarded weather and climate models, relied on for U.S. weather forecasting and projections of global warming. Because several of the fired workers led critical projects, it is now likely that several of the lab’s projects, including its next-generation atmospheric model, will be delayed, along with more accurate predictions of climate at regional scales.

      President Donald Trump’s administration last week fired somewhere between 600 and 900 NOAA staff, targeting “probationary” workers who were new in their jobs or recently promoted. Earlier this week, the American Meteorological Society warned the firings will “cause irreparable harm and have far-reaching consequences for public safety, economic well-being, and the United States’s global leadership.” The firings have been felt all across the agency’s labs, which study everything from pollution in the high upper atmosphere to the traces of global warming now detectable in the deep abyssal ocean.

      At GFDL, a particular concern is the future of its atmospheric model, which chops the atmosphere into thousands of boxes and uses the equations of fluid dynamics to move mass and energy through them, allowing its future to be forecast. The next version, dubbed AM5, has been designed to run at higher resolutions—more boxes—with more frequency, allowing same code developed for long-term climate change to be used for seasonal forecasting of weather as well. These improvements required reworking how the model simulated clouds, rainfall, stratospheric ozone, and gravity waves, among other factors.

      AM5 was scheduled to be finished this year, and was expected to provide the basis for GFDL’s future global climate modeling efforts, which are used worldwide, from insurance companies to United Nations’s reports on climate change. But two scientists core to AM5, including one lead, were both fired last week, sources told Science. Both had worked for many years as contractors before finally being hired. One also had to wait for the long application process for U.S. citizenship to go through. “I gave up my citizenship for this job,” the scientist said, asking not to be named for fear of drawing scrutiny.

      The researcher will likely still do some work for the lab as a volunteer, and they are still hopeful AM5 will be finished, though it is likely to be delayed now. The researcher left their birth country partly because of its authoritarian politics, they added, saying it’s sad and ironic to see similar dynamics taking hold in the U.S.. “I feel somewhat helpless. I want to push back. I want to do something.” For now, they are starting to look at jobs in Europe.

      Cheng also started as a contractor, joining GFDL in 2018 and becoming a mainstay of its experimental SHiELD forecast system, which simulates the globe at resolutions high enough to re-create convection, the updrafts that cause hurricanes, storms, and tornadoes. Knowing that federal employees should, in theory, have better job protections, Cheng hoped to join on a more permanent basis. Finally, 2 months ago, he got his dream job. “My U.S. government journey was quite short,” he says. Cheng is hopeful he did enough that someone can pick his work up—even as he now thinks about embarking on a new job hunt to help support his wife and child.

      Not all of GFDL’s fired scientists had long tenures. One, who declined to be named, was recently hired to help validate the lab’s models using satellite data. Another, Zachary Labe, has been using explainable artificial intelligence, methods that probe the black box of traditional AI models to divine their reasoning, to improve forecasts of heat waves and heavy rainfall. “Improving these forecasts is crucial for public safety,” he says.

      The NOAA firings have also drawn concern from the many private sector institutions that rely on data and forecasts provided by the agency. GFDL, for instance, collaborates with Ai2, the nonprofit founded by Paul Allen, which uses the high-resolution GFDL model to train an AI-powered forecast system that can be run at much lower computing power. But the work is now at risk, says Chris Bretherton, the atmospheric scientist who leads Ai2’s climate modeling. “With the unfettered intentions and actions of the current administration, this tragedy will come quickly and be hard to reverse.”

      Legal challenges could reverse some of the firings, as has now happened at the National Science Foundation, and the Trump administration could backtrack. Just today, it issued new guidelines stating that agencies, not the White House’s Office of Personnel Management, had ultimate say on whether to go through with these firings.

      But Bretherton says it’s dispiriting to see the future leaders of climate research at institutions like GFDL fired indiscriminately, while countries in Asia and Europe are matching or surpassing the U.S. in weather and climate modeling. No amount of clever technology can cover the gap that is forming. “Artificial intelligence,” he says, “cannot compensate for a lack of human intelligence.”

      https://www.science.org/content/article/noaa-firings-hit-birthplace-weather-and-climate-forecasting

  • La lutte paie : accord trouvé à Don’t Nod – STJV
    https://www.stjv.fr/2025/02/la-lutte-paie-accord-trouve-a-dont-nod

    Le mouvement social a culminé par la grève reconductible de près d’une centaine de travailleurs·ses du 13 au 17 janvier. La détermination des collègues à garder la tête haute et maintenir des revendications dignes a forcé la direction à ouvrir sérieusement le dialogue et arriver à un accord que nous détaillons ci-après.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #emploi #licenciements #grève

  • Face aux licenciements et à la crise, le jeu vidéo se met en grève
    https://www.laprovence.com/article/societe/2686522218310414/face-aux-licenciements-et-a-la-crise-le-jeu-video-se-met-en-greve

    Pour la première fois de son histoire, le secteur français du jeu vidéo est appelé à appuyer sur pause ce jeudi, le temps d’une grève pour dénoncer les conditions de travail et les destructions d’emplois dans une industrie qui traverse une période difficile.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #grève #france #business #ressources_humaines #licenciements

  • Auchan, Michelin : les plans de licenciements sont-ils inévitables ?
    https://www.frustrationmagazine.fr/licenciements-inevitables

    De temps en temps, les médias se réveillent. Ils mettent en avant des plans de licenciements massifs, comme s’ils étaient surprenants. Comme s’ils arrivaient rarement. Ces jours-ci, après un silence médiatique de plusieurs mois sur les milliers de licenciements économiques dans notre pays, leur art du mimétisme les amène à tous évoquer les plans sociaux […]

  • Viré par Disney, il ajoute des insultes dans les menus des restaurants du parc disney World, en Floride Joëlle Mermoud

    Le bras de fer entre Disney et un ancien employé se termine devant la justice. Michael Scheurer est accusé d’avoir mis en danger la santé de la clientèle en voulant se venger après son licenciement. L’homme était responsable de la publication des menus dans les restaurants de Disney World, à Orlando (Floride). Il a été viré en juin pour mauvaise conduite et le licenciement s’est révélé houleux. Selon une plainte criminelle déposée auprès d’un tribunal de Floride, Michael Scheurer a voulu prendre sa revanche.

    Pendant environ trois mois après son licenciement, l’homme a piraté le système de création des menus et y a effectué des modifications, explique NBC Miami. « Certaines de ces modifications, comme changer les prix ou ajouter des jurons aux menus, étaient plutôt bénignes », explique la plainte. Mais Scheurer est allé jusqu’à trafiquer les indications allergènes de certains plats proposés, laissant croire qu’ils ne contenaient pas de cacahuètes alors que c’était bel et bien le cas.


    « Personne n’a été blessé »
    Des employés se sont rendu compte d’une intervention extérieure sur les menus quand toutes les polices ont été changées en Wingdings, une police qui utilise des symboles à la place des chiffres et des lettres. « À cause de ce changement, tous les menus enregistrés étaient inutilisables car le changement d’écriture s’est propagé dans toute la base de données », peut-on lire dans le document judiciaire. Disney a dû mettre le logiciel hors ligne pendant deux semaines, le temps de réparer les dégâts causés par Michael Scheurer. . . . . .

    Source et suite : https://www.lessentiel.lu/fr/story/disney-world-vire-par-disney-ajoute-des-insultes-dans-les-menus-des-resta

    #disney #cinéma #film #netflix #films_d'animation #animation #enfants #usa (hélas) #travail #licenciement #licenciements #menu #en_vedette

  • Activision Workers to Rally for WFH Accommodations
    https://www.cwa7250.org/index.php/11-news/303-activision-workers-to-rally-for-wfh-accommodations

    This Friday employees at the Activision quality assurance department in Eden Prairie MN will rally for the right to Work-from-Home accommodations. Since January of this year Activision and its new parent-company, Microsoft, have enforced a strict Return-to-Office policy despite more than two years of successfully working from home entirely or in hybrid with in-office

    […]

    Many Activision workers believe that the company is refusing accommodations as a way to force them to quit, “a layoff wolf in return-to-office sheep’s clothing”, as Fortune magazine described similar policies at other corporations.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #activision #télétravail #ressources_humaines #licenciements

  • Sony Shutting Down Studio Behind PS5’s Concord
    https://kotaku.com/firewalk-studios-concord-ps5-sony-live-service-shutdown-1851684290

    Firewalk Studios is shutting down, PlayStation co-CEO, Hermen Hulst, announced in a press release on Tuesday. The team was responsible for Concord, the company’s sci-fi hero shooter that bombed so badly it was taken offline just weeks after its launch earlier this year. The news comes less than two years after the PlayStation 5 maker first acquired Firewalk Studios as part of its ambitious plans for live service gaming.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #playstation #firewalk_studios #jeu_vidéo_concord #ressources_humaines #fermeture #licenciements

  • Après ceux d’Ubisoft, les salariés de Don’t Nod se mettent aussi en grève – Libération
    https://www.liberation.fr/culture/apres-ceux-dubisoft-les-salaries-de-dont-nod-se-mettent-aussi-en-greve-20

    Dans la foulée de l’annonce d’un plan de licenciement qui menace 69 emplois, les salariés du prestigieux studio français sont appelés à débrayer contre la direction ce lundi.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #don_t_nod #ressources_humaines #grève #licenciements

  • « Life is Strange », « Banishers »... Don’t Nod, le fleuron français du jeu vidéo en grande difficulté financière
    https://www.bfmtv.com/tech/gaming/life-is-strange-banishers-don-t-nod-le-fleuron-francais-du-jeu-video-en-grand

    La nouvelle n’a fait guère de surpris : le studio de jeux vidéo français Don’t Nod a annoncé ce mercredi 16 octobre « un projet de réorganisation » qui pourrait concerner jusqu’à 69 employés, sur un effectif total de 360, via un potentiel plan de départs volontaires.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #ressources_humaines #licenciements

  • 200 milliards : le #coût exorbitant des #aides_publiques_aux_entreprises

    Près de 200 milliards d’euros. C’est le montant des #aides_publiques versées aux grandes #entreprises_privées sans aucune contrepartie. Ce montant a été révélé par une étude de l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires) et du Clersé (groupe de chercheurs de l’université de Lille). Il s’agit du premier #budget de l’État : plus de 30% de son budget total, et deux fois plus que le budget de l’Éducation nationale. #Subventions_directes, #niches_fiscales et sociales en tout genre ou encore #aides régionales et européennes, ces 200 milliards prennent des formes diverses, mais ont une même finalité : partir en poussière chez des intérêts privés, plutôt qu’au service de la collectivité.

    Le #capitalisme français est sous #perfusion, selon le titre même de l’étude de l’Ires. Il ne survit qu’avec l’aide d’un État qui lui donne tout sans rien attendre en retour. Une histoire d’amour et de dépendance donc ; au détriment d’une #politique_économique sensée. Toutes les études, y compris celles des services ministériels eux-mêmes, le montrent : les effets de ces milliards d’aides sont faibles voire inexistants. Pour la dernière étude de l’Ires : « L’#efficacité des allègements du coût du travail se trouve sans doute ailleurs : dans le soutien apporté aux marges de l’entreprises« . La puissance publique utilise donc l’argent du contribuable pour augmenter le profit du secteur privé.

    Résultat : pas de création d’emplois, pas de hausse des salaires, pas de relocalisations de l’industrie, mais une augmentation des dividendes des actionnaires. Pourtant, Emmanuel Macron et son gouvernement refuse toujours fermement de s’attaquer à ce premier poste de dépense. Il a même augmenté les niches fiscales de 10 milliards d’euros pour 2024, le même montant qu’il a retiré aux #services_publics. Une politique qui entraîne la #France droit dans le mur. Notre article.

    D’où viennent ces 200 milliards ?

    Le gâteau des #aides_aux_entreprises a considérablement grossi ces dernières années : l’État accorde 3 fois plus d’aides au #secteur_privé qu’en 1999. Et ce gâteau se découpe en plusieurs parts. Le magazine Frustration fournit un graphique de la répartition de ces aides (https://www.frustrationmagazine.fr/subvention-capitalisme). C’est environ 20% de #subventions directes de l’État ou des collectivités, 40% d’#exonérations de #cotisations_sociales, et 40% de niches fiscales et #baisses_d’impôts.

    Ces milliards d’aides ne tombent pas du ciel. Ils résultent très nettement des politiques des gouvernements libéraux depuis les années 2000. En particulier, des politiques d’Emmanuel Macron depuis 2017 et même avant, à la tête de l’Économie de François Hollande. Avant lui, les politiques de réduction des #cotisations_patronales des entreprises ont pavé le chemin sous Nicolas Sarkozy. Ensuite, le grand bond en arrière : la mise en place du #Crédit_d’Impôt_Compétitivité_Recherche (#CICE), qui a coûté à l’État plus de 100 milliards depuis 2013.

    Sa suppression permettrait de rapporter 10 milliards d’euros, a minima. La baisse pérenne des cotisations sociales est venue remplacer le CICE en 2019 par Macron, pour le même effet. D’autres dispositifs encore : le #Crédit_impôt_recherche (#CIR : sa suppression pour les grandes entreprises rapporterait 1.3 milliard), ou encore le #Pacte_de_Responsabilité (un ensemble de différents crédits d’impôts mis en place en bloc par François Hollande).

    Sous Macron, ces dispositifs perdurent et s’étendent. Ils cohabitent surtout avec d’autres milliards tendus par Macron aux entreprises. Par exemple, Macron a décidé seul de supprimer la #cotisation_sur_la_valeur_ajoutée_des_entreprises (#CVAE), qui bénéficiait aux collectivités territoriales, et de les rendre dépendantes aux recettes de la #TVA, l’impôt le plus injuste. Ce nouveau cadeau aux grandes entreprises coûte cette année 12 milliards d’euros, et coûtera 15 milliards en 2027.

    D’innombrables niches sont encore en vigueur : la niche « #Copé » (5 milliards d’euros) ou les niches fiscales défavorables au climat (19 milliards d’euros selon l’Institut d’étude pour le climat) pour ne citer qu’elles.

    200 milliards pour licencier ?

    Problème majeur : ces milliards d’aides aux entreprises se font sans contrepartie aucune. Bien souvent, elles permettent et encouragent même les attaques sociales des entreprises envers leurs salariés : baisses des salaires, #licenciements, #délocalisations, etc. Un exemple récent : l’entreprise #Forvia (ex-Forecia), fabricant français d’équipements automobiles. Depuis son lancement dans la filière de l’hydrogène, elle a touché 600 millions de subventions – et ce, hors CICE. Pourtant, le 19 février 2024, le directeur annonce d’une pierre deux coups le retour des bénéfices pour 2023 et la suppression progressive de 10.000 emplois pour les quatre prochaines années.

    Douche froide pour les salariés, dont l’entreprise annonce le même jour des bénéfices records et un grand #plan_de_licenciement qui ne dit pas son nom. L’Insoumission s’est entretenue avec des travailleurs de Forvia mobilisés contre la décision de leur direction. Ils dénoncent d’une même voix l’hypocrisie de leur direction mais aussi de la puissance publique :

    « On leur a donné 600 millions d’argent de l’Etat. Non seulement ils n’ont pas créé d’emplois mais en plus ils en suppriment. Ils touchent de l’agent pour virer les travailleurs, aussi simple que ça. C’était 600 millions pour un seul site de 300 salariés : ça fait 2 millions par salarié, et ils se permettent de fermer des sites. Juste pour leur marge. Et honnêtement, on a même l’impression que c’est nous qui payons le licenciement de nos collègues, puisqu’on va travailler plus pour compenser leur départ.« 

    Résultat direct et rationnel de l’absence de conditionnement social (et écologique) de ces aides publiques, les entreprises font ce qu’elles veulent de cet argent. Et Forvia est loin d’être la seule à profiter des aides d’entreprises pour augmenter ses marges au détriment des salariés, comme le soulignait l’étude de l’Ires. En 2019, le groupe #Michelin s’était déjà par exemple servi d’un crédit d’impôt (CICE) de 65 milliards d’euros pour délocaliser sa production en Pologne, en Roumanie et en Espagne.

    Et ces quelques exemples ne sont très certainement que l’arbre qui cache la forêt, au vu de l’ampleur des sommes engagées. D’une manière générale : beaucoup d’#argent_public pour les #actionnaires, qui aurait pu être consacré aux grands chantiers de #politiques_publiques. Combien d’écoles, d’hôpitaux, de lignes ferroviaires auraient pu être construits avec ces 200 milliards ? Combien de personnels soignants, de professeurs et d’AESH dans les écoles auraient pu être rémunérés ?

    Pour continuer d’arroser les entreprises, le Gouvernement fait les poches aux français

    Alors que le chantage à la dette et à la compression des dépenses repart de plus belle avec l’annonce des 5.5% de PIB de déficit, la #responsabilité de ces 200 milliards d’aides est immense. Le Gouvernement détourne les yeux de cette responsabilité et préfère concentrer ses attaques ciblées sur les dépenses sociales et les services publics. Les conséquences de ce récit politique sont déjà à l’oeuvre : moins 10 milliards d’euros passés par décret en février, multiples réformes de l’assurance-chômage, etc. Et d’autres coupes sont à venir pour atteindre les 3% de déficit d’ici 2027, jusqu’à 80 milliards d’euros de coupe selon Bruno Le Maire.

    Selon les mots de l’étude de l’Ires, « un État-providence caché en faveur des entreprises » se développe à l’heure où le Gouvernement détricote l’Etat-providence social. Romaric Godin résume la situation dans un article sur le chantage à la dette pour Mediapart : « L’épouvantail de la dette a pour fonction de démanteler ce qui reste de l’État social pour préserver les transferts vers le secteur privé et soutenir sa rentabilité face à une croissance stagnante.« 

    Plus encore, pour Benjamin Lemoine, sociologue et auteur de l’ouvrage L’Ordre de la dette (2022) : « Le maintien de l’ordre de la dette demande un dosage incessant entre le soutien au capital privé et une capacité à assurer sans chocs politiques le service de la dette, et depuis des années cette capacité repose entièrement sur le sacrifice de l’État social.« (https://www.editionsladecouverte.fr/l_ordre_de_la_dette-9782707185501)

    Derrière le refus du Gouvernement de s’attaquer aux aides aux entreprises, c’est donc tout un #modèle_économique qui ne veut être remis en cause par les macronistes. Le #capitalisme_français repose tout entier sur ce système de #soutien_public_au_capital. 200 milliards, cela commence à faire cher le fonctionnement de l’#économie.

    #Conditionnement_des_aides, suppression des niches fiscales inutiles : les recettes fiscales existent

    Un autre modèle est pourtant possible. Toutes les études sur les aides aux entreprises parlent d’une même voix : il faut conditionner les aides. Elles rejoignent ainsi les revendications de la France Insoumise depuis des années. La suppression du CICE est au programme de l’Avenir en Commun dès l’élection présidentielle de 2017. De même pour le CIR, et toutes les niches « anti-sociales et anti-écologiques ». La France Insoumise a ainsi publié ce 28 mars ses « 10 mesures d’urgence pour faire face à l’austérité » dans un document intitulé « Moins de dépenses fiscales, plus de recettes fiscales !« .

    Au programme : rétablir l’#ISF (+15 milliards), taxer les superprofits (+15 milliards), supprimer le CICE (+10 milliards), supprimer le CIR (+1.3 milliards), supprimer les niches fiscales les plus polluantes (+6 milliards), rétablir la CVAE (+15 milliards), mettre en place une #imposition_universelle_sur_les_entreprises (+42 milliards), renforcer la #taxe_sur_les_transactions_financières (+10.8 milliards) et mettre fin à la #flat_tax (+1 milliards). Un large panel qui vise à montrer une chose : « Les seules dépenses à réduire sont celles en faveur des plus riches » écrit la France Insoumise, pour qui les 200 milliards d’aides seraient un bon premier ciblage.

    Une chose est certaine : il existe, effectivement, de nombreux postes de dépenses sur lesquels le Gouvernement pourrait se pencher pour réduire le #déficit_public. Conditionner les aides aux entreprises paraît être une étape essentielle.

    https://linsoumission.fr/2024/04/05/200-milliards-aides-entreprises

    #alternative

    –—

    Le rapport est probablement celui-ci, datant de 2022, à moins qu’un nouveau n’a pas été publié depuis :

    Un capitalisme sous perfusion : Mesure, théories et effets macroéconomiques des aides publiques aux entreprises françaises

    La pandémie apparue à l’hiver 2019-2020 a souligné avec une acuité spectaculaire le rôle des aides publiques pour maintenir sur pied les entreprises face à la mise en arrêt artificiel de l’activité. Il ne s’agit cependant que d’une partie d’un processus plus ample et ancien de développement, par la puissance publique et depuis maintenant plusieurs décennies, de dispositifs de soutien des entreprises, dispositifs qui mobilisent les finances publiques et sociales (mêlant dépenses effectives et exonérations) mais qui ne sont pas recensés sous la forme d’une catégorie statistique dédiée.

    L’étude se penche sur cet enjeu des aides publiques aux entreprises en posant quatre grandes questions : Combien ? Pourquoi ? Pour quels effets ? Et enfin, à quelles conditions ?

    Les informations statistiques sur l’ensemble des mesures d’aide aux entreprises et leur évolution dans le temps existent, sont publiques mais souvent disséminées et parcellaires. En particulier, il n’existe pas de catégorie statistique qui les regroupe. Celles-ci sont constituées de trois composantes : les dépenses fiscales (avec notamment le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi et le crédit d’impôt recherche), les dépenses socio-fiscales (exonérations de cotisations sociales employeurs) et les dépenses budgétaires de subvention et d’aide à l’investissement. Comme le montre l’étude, alors qu’elles oscillaient en moyenne autour de 30 milliards d’euros par an dans les années 1990, elles représentaient un montant de plus de 100 milliards d’euros par an dès 2008, et culminaient à 157 milliards en 2019, avant même la mise en œuvre du « quoi qu’il en coûte ».

    Mises en place selon des arguments en termes de compétitivité, d’emploi, d’investissement ou d’innovation, la discussion autour des effets théoriques et la revue de la littérature empirique laissent subsister de sérieux doutes sur la pertinence de ces mesures. Ces politiques peuvent de surcroît entraîner des effets d’accoutumance et de dépendance pour les entreprises, assorti d’un coût permanent pour les finances publiques et sociales, ceci pour des effets réels, mais souvent transitoires. Il en ressort l’idée que notre système économique est de plus en plus « sous perfusion » d’aides publiques aux entreprises.

    L’étude met enfin en évidence grâce à un modèle macroéconomique les différentes (in)efficacités des mesures de baisse de prélèvements obligatoires sur les entreprises selon qu’elles s’accompagnent ou pas de contreparties (par exemple en termes d’investissement productif), comparativement notamment à la dépense publique directe. Elle envisage également une utilisation alternative des sommes dépensées.

    En conclusion, l’étude s’interroge sur la conditionnalité des aides publiques aux entreprises, en particulier l’application de critères sociaux et/ou environnementaux.

    https://ires.fr/publications/cgt/un-capitalisme-sous-perfusion-mesure-theories-et-effets-macroeconomiques-des-ai

  • Bungie Lays Off 220 People, 17% Of Staff - Aftermath
    https://aftermath.site/bungie-layoffs-destiny

    Destiny developer Bungie announced layoffs today, with plans to cut 220 people across the studio, which will include “most of our executive and senior leader roles.”

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #bungie #sony #business #ressources_humaines #licenciements

  • En #Finlande, un détricotage systématique des #droits_sociaux

    Facilitation des #licenciements, possibilité de faire grève restreinte, assurance #chômage moins accessible… La coalition en place, du centre à l’extrême droite, sape les droits des travailleurs.

    L’#extrême_droite s’est glissée au pouvoir en Finlande il y a un peu plus d’un an, et depuis, au sein de la coalition gouvernementale, elle grignote à marche forcée les #acquis_sociaux. Le 2 avril 2023, le Parti des Finlandais (extrême droite) gagne sept nouveaux sièges au Parlement et devient la deuxième force politique dans le pays. Il aura fallu deux mois d’âpres négociations pour que se forme une coalition des quatre partis, à savoir le Parti de la coalition nationale (conservateur, 20,8 %) du Premier ministre, le Parti des Finlandais (20 %), le Parti populaire suédois de Finlande (centre droit, 4,3 %) et les Chrétiens-démocrates (4,2 %).

    L’objectif du nouveau Premier ministre conservateur, Petteri Orpo, est de créer 100 000 emplois, de réduire la dette du pays et durcir la politique migratoire. Pour y parvenir, il prévoit de lourdes #réformes_sociales pour marquer un tournant de la rigueur dans ce pays de plus de 5,5 millions d’habitants.

    « On ferme les yeux sur le racisme, l’homophobie… »

    Pour donner le ton, la vice-Première ministre d’extrême droite et ministre des Finances, Riikka Purra, pose fièrement avec des ciseaux pour illustrer les mesures d’austérité du gouvernement. « Quand je vois cette image, cela me fait penser à une provocation à la façon de Javier Milei [le président argentin, ndlr] et sa tronçonneuse », s’agace Teivo Teivainen, professeur à l’université d’Helsinki. Restriction du #droit_de_grève, changement du système des accords collectifs, indemnité chômage, arrêt maladie, aide au logement… Le rouleau compresseur est lancé à toute vitesse. A tel point qu’en une année, la Confédération syndicale internationale a déclassé d’un rang la Finlande du peloton de tête des nations les plus respectueuses des #droits_des_travailleurs.

    Un an après les élections, il ne reste plus rien du discours social des « Vrais Finlandais » (ancien nom du parti) dont les revendications lors des campagnes législatives prônaient la protection des Finlandais de la classe moyenne et des travailleurs pauvres. « Le Parti des Finlandais a cette étiquette non officielle de parti des travailleurs non socialiste. Ils se sont très vite rangés derrière le programme économique de la droite des affaires », détaille Teivo Teivainen. Pour le spécialiste de la politique du pays, c’est un élément clé de l’acceptation du Parti des Finlandais comme un partenaire de coalition : « L’adoption d’une #politique_économique libérale leur a permis d’être acceptés parmi les partis de la droite traditionnelle. On ferme les yeux sur le #racisme, l’#homophobie… Au moins, ce sont des néolibéraux », résume-t-il.

    La liste des lois et réformes prévues est longue : introduction d’une journée de #carence pour les #arrêts_maladie, possibilité de #licenciement pour des « motifs pertinents », doublement de la durée d’emploi pour bénéficier de l’assurance chômage, changement des modalités des accords collectifs en entreprise. Elin Blomqvist-Valtonen, porte-parole du syndicat PAM, qui représente les employés de l’industrie du service, tire la sonnette d’alarme : « Les salariés que nous représentons sont particulièrement sensibles à ces réformes. Nos membres ne sont pas précaires par choix, mais parce qu’ils n’ont pas la possibilité de trouver un emploi stable. En réduisant leurs protections sociales, nous ne faisons que les mettre plus en danger. »

    Mobilisation sociale historique

    Pour s’y opposer, les organisations syndicales ont entrepris une #mobilisation_sociale historique à travers le pays. Le 1er février, au moins 300 000 salariés se sont mis en grève, soit un actif sur dix. Quatre mois plus tard, les députés du parlement finlandais ont voté un texte restreignant la durée du droit de grève politique à vingt-quatre heures. Celles initiées dans le cadre des négociations des accords collectifs sont passées à deux semaines. « Les grèves sont rares et ne sont utilisées qu’en dernier recours en Finlande. En limitant la durée des grèves politiques, le gouvernement vient confirmer une nouvelle fois son refus de dialoguer avec les #syndicats », déplore Pekka Ristelä, porte-parole de la centrale syndicale SAK.

    Le train de #réformes semble pourtant mal passer auprès des électeurs du parti d’extrême droite, qui a divisé par deux son score lors des dernières élections européennes par rapport à celles de 2019. Alors que l’alliance de gauche, qui était arrivée sixième en 2019, s’est hissée contre toute attente à la deuxième position lors du scrutin européen.

    https://www.liberation.fr/international/europe/en-finlande-un-detricotage-systematique-des-droits-sociaux-20240621_EH7Z7
    #travail #néolibéralisme

  • Sony studio Firesprite has been shedding talent amidst accusations of toxic culture, staff say | Eurogamer.net
    https://www.eurogamer.net/sony-studio-firesprite-has-been-shedding-talent-amidst-accusations-of-tox

    Most concerning are reports from sources that two senior leaders from Sony support studio XDev, brought in to help lead Firesprite, have since been accused of sexual discrimination and ageism. A subsequent internal investigation by Sony is said to have resulted in the claims being dismissed as a “misunderstanding”.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #firespire #sony #xdev #business #ressources_humaines #emploi #discrimination #licenciements

  • EA cutting 5% of workforce | GamesIndustry.biz
    https://www.gamesindustry.biz/ea-cutting-5-of-workforce

    Electronic Arts today announced that it is laying off approximately 5% of its employees as it leans in on the parts of the business it feels will be the most successful in the years to come.

    In its most recent annual report, the publisher gave its headcount as 13,400 as of the end of March 2023, which would put the job losses around 670 people.

    Le site Kotaku liste tous les plans de licenciements lancés en 2024 dans l’industrie du jeu vidéo mondiale :

    https://kotaku.com/game-industry-layoffs-how-many-2024-unity-twitch-1851155818

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #ea #electronic_arts #ressources_humaines #licenciements

  • PlayStation Laying Off 900 Across Insomniac, Naughty Dog, Guerrilla, And More, Closing London Studio - Game Informer
    https://www.gameinformer.com/news/2024/02/27/playstation-laying-off-900-across-insomniac-naughty-dog-guerrilla-and-

    Sony Interactive Entertainment has announced layoffs at various PlayStation first-party studios, including Insomniac Games (Marvel’s Spider-Man), Naughty Dog (The Last of Us Part II), Guerrilla Games (Horizon Forbidden West), and Firesprite. It is also closing London Studio, the team behind PlayStation VR’s Blood & Truth and VR Worlds. In a statement released by head of PlayStation Studios Hermen Hulst, he seems to cite overgrowth as the reason for the layoffs. 

    PlayStation’s Technology, Creative, and Support teams are also affected by these layoffs, according to Hulst. He writes, “These are in addition to some smaller reductions in other teams across PlayStation Studios.” These layoffs will result in an 8 percent reduction of staff, or around 900 people losing their jobs.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #sony #playstation #ressources_humaines #licenciements

  • Jason Schreier sur X : « BREAKING : PlayStation is laying off around 900 people across the world, the latest cut in a brutal 2024 for the video game industry » / X
    https://twitter.com/jasonschreier/status/1762463887369101350

    Oscar Lemaire sur X : « On parle beaucoup de crise dans l’industrie du jeu vidéo en ce moment, je rappelle quand même que la division jeux vidéo de Sony, qui vient d’annoncer 900 licenciements, connaît un bénéfice 63% supérieur à ce qu’elle gagnait à la même époque dans le cycle de la PS4. » / X
    https://twitter.com/oscarlemaire/status/1762513609156972888

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #sony #playstation #ressources_humaines #licenciements

  • The impact of 16,000 games industry layoffs, in one chart | PC Gamer
    https://www.pcgamer.com/the-impact-of-16000-games-industry-layoffs-in-one-chart

    Our own estimated total for 2023’s layoffs was 11,250 people (the Obsidian tracker posits at least 10,500), while in 2024 we had already reached nearly 6,000 layoffs (5,900 on the public list) by the end of January. More layoffs have been reported in the early days of February, including an unknown number at Visual Concepts Austin, which Take-Two acquired in 2021.

    As many observers have pointed out, the industry is already halfway to 2023’s total layoffs just one month into 2024. 2023 was higher than 2022’s estimated 8,500 total layoffs, and the wider tech downturn that these games layoffs spun off from was already underway by the end of that year.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #ressources_humaines #licenciements

  • Microsoft’s recent layoffs contradict what the company promised of its merger, the FTC says. - The Verge
    https://www.theverge.com/2024/2/7/24065150/microsofts-recent-layoffs-contradict-what-the-company-promised-of-its-merg

    Microsoft’s recent layoffs contradict what the company promised of its merger, the FTC says.

    Pour le détail des observations de la FTC, voir les captures jointes à ce Tweet :
    https://twitter.com/tomwarren/status/1755309305866154194

    Réponse de Microsoft :
    Microsoft says Activision was already planning ‘significant’ layoffs. - The Verge
    https://www.theverge.com/2024/2/8/24066089/microsoft-says-activision-was-already-planning-significant-layoffs

    Microsoft says Activision was already planning ‘significant’ layoffs.

    Plus détaillée dans ce Tweet :
    https://twitter.com/tomwarren/status/1755626533048209882

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #microsoft #acivision_blizzard #ftc #business #rachat #acquisition #finance #ressources_humaines #licenciements

  • Embracer Group Cancels ‘Deus Ex’ Video Game, Lays Off Workers - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-01-29/embracer-group-cancels-deus-ex-video-game

    The Swedish gaming company Embracer Group AB is canceling a video game in the beloved Deus Ex series after two years of development and will lay off a number of employees as part of an ongoing initiative to cut costs, according to people familiar with the moves.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #embracer_group #eidos_montréal #ressources_humaines #licenciements #jeu_vidéo_deus_ex

  • The Damage - Aftermath
    https://aftermath.site/microsoft-activision-blizzard-layoffs-survival-report

    As of now, news reports and comments from laid-off employees suggest that many parts of the company were hard hit: Activision Blizzard’s six-years-in-the-making survival game was canceled, and much of its team, including its director, was laid off. The Overwatch 2 team lost dozens of employees, including its lead narrative designer, in a round of cuts that did not seem to factor in seniority or talent. Activision subsidiaries like Sledgehammer, High Moon, and Toys for Bob – which have all contributed to Call of Duty in recent years – reportedly lost significant percentages of their workforces. Current and former Activision Blizzard employees tell Aftermath that community and customer service departments across the company wound up in especially bad shape, with “almost all” Game Masters – employees who oversee and moderate World of Warcraft servers – being let go.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #activision_blizzard #abk #microsoft #cwa #ressources_humaines #licenciements