• La ville de #Lille met en place une politique de #stationnement qui va encourager l’usage de la voiture. C’est débile.

    Courant d’année, le stationnement dans le grand Lille sur la rue va atteindre 25 € le mois d’abonnement, dès la première voiture.
    Le contrôle du stationnement se faisant entre 8h et 19h, cela va pousser les personnes ayant une voiture sédentaire à l’utiliser en journée, donc à se rendre au travail en voiture pour esquiver l’amende / le paiement.

    Il se dit aussi que Lille pousserait les familles dehors. Alors je ne sais pas trop de quel courant politique émane cette hypothèse, mais soit disant une famille consomme moins.
    @carfree

  • Pourquoi la #promesse de « vidéogérer » les #villes avec des caméras couplées à une #intelligence_artificielle séduit et inquiète

    Sécurité, stationnement, déchets… #Nîmes a inauguré, à l’automne 2023, son « #hyperviseur_urbain ». Alors que la collecte et la circulation des #données sont au cœur de ce système, l’antenne locale de la Ligue des droits de l’homme s’inquiète. D’autres villes, comme #Dijon, ont déjà fait ce choix.

    La salle a des allures de centre spatial : un mur de plus de 20 mètres de long totalement recouvert d’écrans, 76 au total, chacun pouvant se diviser en neuf. Ici parviennent les images des 1 300 #caméras disposées dans la ville de Nîmes et dans certaines communes de son agglomération.

    A la pointe depuis 2001 sur le thème des #caméras_urbaines, se classant sur le podium des villes les plus vidéosurveillées du pays, Nîmes a inauguré, le 13 novembre 2023, son « #hyperviseur ». Ce plateau technique et confidentiel de 600 mètres carrés est entièrement consacré à une « nouvelle démarche de #territoire_intelligent », indique le maire (Les Républicains), Jean-Paul Fournier, réélu pour un quatrième mandat en 2020.

    Avec cet outil dernier cri, sur lequel se relaient nuit et jour une cinquantaine de personnes, la ville fait un grand pas de plus vers la #smart_city (la « #ville_connectée »), une tendance en plein développement pour la gestion des collectivités.

    Ce matin-là, les agents en poste peuvent facilement repérer, à partir d’images de très haute qualité, un stationnement gênant, un véhicule qui circule trop vite, un dépotoir sauvage, un comportement étrange… L’hyperviseur concentre toutes les informations en lien avec la gestion de l’#espace_public (sécurité, circulation, stationnement, environnement…), permet de gérer d’un simple clic l’éclairage public d’un quartier, de mettre une amende à distance (leur nombre a augmenté de 23 % en un an avec la #vidéoverbalisation) ou de repérer une intrusion dans un des 375 bâtiments municipaux connectés.

    La collecte et la circulation des données en temps réel sont au cœur du programme. Le système s’appuie sur des caméras dotées, et c’est la nouveauté, de logiciels d’intelligence artificielle dont les #algorithmes fournissent de nouvelles informations. Car il ne s’agit plus seulement de filmer et de surveiller. « Nous utilisons des caméras qui permettent de gérer en temps réel la ville et apportent des analyses pour optimiser la consommation d’énergie, par exemple, ou gérer un flux de circulation grâce à un logiciel capable de faire du comptage et de la statistique », explique Christelle Michalot, responsable de ce centre opérationnel d’#hypervision_urbaine.

    #Reconnaissance_faciale

    Si la municipalité n’hésite pas à présenter, sur ses réseaux sociaux, ce nouveau dispositif, elle est en revanche beaucoup plus discrète lorsqu’il s’agit d’évoquer les #logiciels utilisés. Selon nos informations, la ville travaille avec #Ineo, une entreprise française spécialisée dans le domaine de la #ville_intelligente. Le centre de police municipale est également équipé du logiciel de #surveillance_automatisée #Syndex, et d’un logiciel d’analyse pour images de vidéosurveillance très performant, #Briefcam.

    Ce dernier logiciel, de plus en plus répandu dans les collectivités françaises, a été mis au point par une société israélienne rachetée par le japonais #Canon, en 2018. Il est surtout au cœur de plusieurs polémiques et d’autant d’actions en justice intentées par des syndicats, des associations et des collectifs qui lui reprochent, notamment, de permettre la reconnaissance faciale de n’importe quel individu en activant une fonctionnalité spécifique.

    Le 22 novembre 2023, le tribunal administratif de Caen a condamné la communauté de communes normande #Cœur-Côte-Fleurie, ardente promotrice de cette solution technologique, « à l’effacement des données à caractère personnel contenues dans le fichier », en estimant que l’utilisation de ce type de caméras dites « intelligentes » était susceptible de constituer « une atteinte grave et manifestement illégale au #respect_de_la_vie_privée ». D’autres décisions de la #justice administrative, comme à #Nice et à #Lille, n’ont pas condamné l’usage en soi du #logiciel, dès lors que la possibilité de procéder à la reconnaissance faciale n’était pas activée.

    A Nîmes, le développement de cette « surveillance de masse » inquiète la Ligue des droits de l’homme (LDH), la seule association locale à avoir soulevé la question de l’utilisation des #données_personnelles au moment de la campagne municipale, et qui, aujourd’hui encore, s’interroge. « Nous avons le sentiment qu’on nous raconte des choses partielles quant à l’utilisation de ces données personnelles », explique le vice-président de l’antenne nîmoise, Jean Launay.

    « Nous ne sommes pas vraiment informés, et cela pose la question des #libertés_individuelles, estime celui qui craint une escalade sans fin. Nous avons décortiqué les logiciels : ils sont prévus pour éventuellement faire de la reconnaissance faciale. C’est juste une affaire de #paramétrage. » Reconnaissance faciale officiellement interdite par la loi. Il n’empêche, la LDH estime que « le #droit_à_la_vie_privée passe par l’existence d’une sphère intime. Et force est de constater que cette sphère, à Nîmes, se réduit comme peau de chagrin », résume M. Launay.

    « Des progrès dans de nombreux domaines »

    L’élu à la ville et à Nîmes Métropole Frédéric Escojido s’en défend : « Nous ne sommes pas Big Brother ! Et nous ne pouvons pas faire n’importe quoi. L’hyperviseur fonctionne en respectant la loi, le #RGPD [règlement général sur la protection des données] et selon un cahier des charges très précis. » Pour moderniser son infrastructure et la transformer en hyperviseur, Nîmes, qui consacre 8 % de son budget annuel à la #sécurité et dépense 300 000 euros pour installer entre vingt-cinq et trente nouvelles caméras par an, a déboursé 1 million d’euros.

    La métropole s’est inspirée de Dijon, qui a mis en place un poste de commandement partagé avec les vingt-trois communes de son territoire il y a cinq ans. En 2018, elle est arrivée deuxième aux World Smart City Awards, le prix mondial de la ville intelligente.

    Dans l’agglomération, de grands panneaux lumineux indiquent en temps réel des situations précises. Un accident, et les automobilistes en sont informés dans les secondes qui suivent par le biais de ces mâts citadins ou sur leur smartphone, ce qui leur permet d’éviter le secteur. Baptisé « #OnDijon », ce projet, qui mise aussi sur l’open data, a nécessité un investissement de 105 millions d’euros. La ville s’est associée à des entreprises privées (#Bouygues_Telecom, #Citelum, #Suez et #Capgemini).

    A Dijon, un #comité_d’éthique et de gouvernance de la donnée a été mis en place. Il réunit des habitants, des représentants de la collectivité, des associations et des entreprises pour établir une #charte « de la #donnée_numérique et des usages, explique Denis Hameau, adjoint au maire (socialiste) François Rebsamen et élu communautaire. La technique permet de faire des progrès dans de nombreux domaines, il faut s’assurer qu’elle produit des choses justes dans un cadre fixe. Les données ne sont pas là pour opprimer les gens, ni les fliquer ».

    Des « systèmes susceptibles de modifier votre #comportement »

    Nice, Angers, Lyon, Deauville (Calvados), Orléans… Les villes vidéogérées, de toutes tailles, se multiplient, et avec elles les questions éthiques concernant l’usage, pour le moment assez flou, des données personnelles et la #surveillance_individuelle, même si peu de citoyens semblent s’en emparer.

    La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), elle, veille. « Les systèmes deviennent de plus en plus performants, avec des #caméras_numériques capables de faire du 360 degrés et de zoomer, observe Thomas Dautieu, directeur de l’accompagnement juridique de la CNIL. Et il y a un nouveau phénomène : certaines d’entre elles sont augmentées, c’est-à-dire capables d’analyser, et ne se contentent pas de filmer. Elles intègrent un logiciel capable de faire parler les images, et ces images vont dire des choses. »

    Cette nouveauté est au cœur de nouveaux enjeux : « On passe d’une situation où on était filmé dans la rue à une situation où nous sommes analysés, reprend Thomas Dautieu. Avec l’éventuel développement des #caméras_augmentées, quand vous mettrez un pied dans la rue, si vous restez trop longtemps sur un banc, si vous prenez un sens interdit, vous pourrez être filmé et analysé. Ces systèmes sont susceptibles de modifier votre comportement dans l’espace public. Si l’individu sait qu’il va déclencher une alerte s’il se met à courir, peut-être qu’il ne va pas courir. Et cela doit tous nous interpeller. »

    Actuellement, juridiquement, ces caméras augmentées ne peuvent analyser que des objets (camions, voitures, vélos) à des fins statistiques. « Celles capables d’analyser des comportements individuels ne peuvent être déployées », assure le directeur à la CNIL. Mais c’est une question de temps. « Ce sera prochainement possible, sous réserve qu’elles soient déployées à l’occasion d’événements particuliers. » Comme les Jeux olympiques.

    Le 19 mai 2023, le Parlement a adopté une loi pour mieux encadrer l’usage de la #vidéoprotection dite « intelligente ». « Le texte permet une expérimentation de ces dispositifs, et impose que ces algorithmes ne soient mis en place, avec autorisation préfectorale, dans le temps et l’espace, que pour une durée limitée, par exemple pour un grand événement comme un concert. Ce qui veut dire que, en dehors de ces cas, ce type de dispositif ne peut pas être déployé », insiste Thomas Dautieu. La CNIL, qui a déjà entamé des contrôles de centres d’hypervision urbains en 2023, en fait l’une de ses priorités pour 2024.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/01/02/pourquoi-la-promesse-de-videogerer-les-villes-avec-des-cameras-couplees-a-un
    #vidéosurveillance #AI #IA #caméras_de_vidéosurveillance

  • Benoît Broutchoux (1879-1944)
    http://anarlivres.free.fr/pages/archives_nouv/pages_nouv/Nouv_Broutchoux.html

    Dans la presse libertaire, il était d’usage d’évoquer de temps en temps les anciens militants, de retracer en quelques lignes leurs parcours et leurs luttes. Pour ne pas les oublier... « Défense de l’homme », revue lancée en septembre 1949 par Louis Lecoin, n’échappa pas à cette tradition avec « Ceux d’hier ». Dans son n° 8, Georges Dumoulin évoquait une « figure majeure de l’anarchisme et du syndicalisme révolutionnaire dans le bassin minier du Pas-de-Calais avant 1914 », Benoît Broutchoux, décédé quelques années auparavant, peu de temps avant le débarquement des Alliés. Nous reproduisons cet article agrémenté d’illustrations et de notes (...)

    #anarchisme #libertaire #Broutchoux #Pas-de-Calais #mineurs #syndicalisme

  • À Lille, le train de nuit reste à quai

    Le retour de la ligne de nuit Lille-#Nice et l’arrivée d’une liaison vers la #Suède, tous deux envisagés, ont été mis de côté par le gouvernement. Usagers, élus et militants se mobilisent pour faire changer cette décision.

    En matière ferroviaire, le célèbre slogan « Lille, au carrefour de l’Europe » est moins évident qu’il n’y paraît. Si Bruxelles est à trente-cinq minutes, Paris à une heure et Londres à une heure et demi, la saturation et les tarifs prohibitifs de ces lignes à grande vitesse sont autant d’arbres qui cachent la forêt. À l’heure où Bruxelles, sa voisine, s’ouvre à l’Est grâce au train de nuit — vers Berlin et très bientôt Prague — Lille en demeure privée.

    Aussi, le vendredi 20 octobre, une trentaine d’usagers, d’élus et de militants ont participé à une action sur le parvis de la gare Lille Flandres, afin de porter cette solution à l’agenda politique. La députée européenne Karima Delli (EELV), les élus des Hauts-de-France Margaux Rouchet et Julien Poix, la CGT Cheminots et Greenpeace étaient représentés. Le but était d’interpeller les décideurs — État et Région en tête — sur la pertinence de l’ouverture de lignes de nuit depuis le Nord.

    Urgence climatique et nouveaux marchés

    Jadis, Lille et le Nord étaient bien connectées aux confins de l’Europe, avec la célèbre ligne de nuit Calais-Vintimille en figure de proue. « Depuis Aulnoye-Aymeries, on pouvait rallier Moscou », dit Julien Poix, conseiller régional LFI des Hauts-de-France. Mais depuis la fermeture de la ligne Lille-Nice en 2009, la capitale des Flandres est orpheline des trains de nuit.

    Les arguments en faveur de la réouverture sont pourtant multiples : l’urgence climatique reste la première cause, mais le pouvoir d’achat et l’intérêt économique sur le territoire — où l’industrie du rail est importante — sont aussi évoqués. « Une relance du train de nuit signifie de nouveaux marchés potentiels », ajoute Julien Poix.

    Si le vent de la mobilisation se lève maintenant, ce n’est pas par hasard. En mai 2021, un rapport d’étude commandé par le gouvernement sur le développement de nouvelles lignes de « trains d’équilibre du territoire » (TET) livrait ses conclusions. Les propositions du rapport mettaient en lumière la pertinence du retour du train de nuit à Lille. Avec deux itinéraires en particulier : un retour du Lille-Nice, mais surtout une liaison Paris-Lille-Bruxelles-Hambourg-Copenhague-Malmö.

    Ce scénario n’a pas été retenu : les lignes envisagées à l’horizon 2030 par le gouvernement dans le cadre du « plan train » de 100 milliards d’euros annoncé par la Première ministre Élisabeth Borne partent toutes de la capitale. Aujourd’hui, seules quatre lignes de nuit assurent un service quotidien : Paris-Briançon (Hautes-Alpes), Paris-Latour-de-Carol (Ariège), Paris-Nice (Alpes-Maritimes) et Paris-Tarbes-Lourdes (Hautes-Pyrénées).

    « Vive les voyages sobres et heureux ! »

    Dans un contexte de lutte contre l’extension de l’aéroport de Lille-Lesquin, le combat pour le train de nuit fait sens. « Oui, des alternatives écologiques à l’avion sont possibles. […] Le trajet fait partie du voyage. Vive les voyages sobres et heureux ! » scande le collectif Non à l’agrandissement de l’aéroport de Lille, mobilisé lui aussi pour le retour du train de nuit. « Les trajets entre 800 et 1 800 km doivent pouvoir être remplacés par des trains de nuit », dit Karima Delli.

    De son côté, Mina, jeune lilloise, doit renoncer à ses envies par conviction. « J’attends depuis longtemps de pouvoir retourner en Finlande, où j’ai vécu. Je ne veux plus trop prendre l’avion, alors j’essaie de trouver des accès par train. Mais le voyage fait 48 heures et je manque un peu de courage. Et le train demeure bien plus cher… » grimace-t-elle.

    Dans un contexte d’extrême urgence climatique, les voisins européens ont pris les devants… mais l’Hexagone bloque. Des investissements conséquents sont requis, afin de moderniser les infrastructures et le réseau. « Le réseau transeuropéen donne la priorité aux trains de nuit. Le problème que nous avons, ce sont les lignes qui passent par la France, observe Karima Delli. La France a promis 100 milliards, nous demandons deux milliards pour le train de nuit. S’ils ont mis sept milliards pour l’aviation, ils peuvent mettre deux milliards. »

    https://reporterre.net/A-Lille-le-train-de-nuit-reste-a-quai
    #trains_de_nuit #Lille #France #transports_publics #transport_ferroviaire #train #résistance

  • Oui mais les #cyclistes
    http://carfree.fr/index.php/2023/10/23/oui-mais-les-cyclistes

    Qui n’a pas déjà entendu cette phrase de la part de bagnolards mis face à leurs responsabilités ? Dès qu’on dit aux automobilistes qu’ils roulent trop vite, qu’ils sont dangereux, qu’ils Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Insécurité_routière #Vélo #2000 #lille #piétons #relations_cyclistes-automobilistes #sécurité_routière

    • Moi c’est les piétons. À vélo, j’ai un mal fou à distinguer les bons et les mauvais piétons.

      Parce qu’il y a le mauvais piéton, bon, il est sur le trottoir, il veut traverser, il laisse passer les voitures et ensuite il se jette sous ton vélo comme s’il t’avait carrément pas calculé. Alors que le bon piéton, il est sur le trottoir, il laisse passer les voitures et ensuite il se jette sous ton vélo comme s’il t’avait pas calculé. Mais c’est un bon piéton.

      Interdisons les piétons. Avantage : ça fera à la fois plaisir aux livreurs en vélo électrique et à Michel Sardou.

    • Dans l’article d’origine, une explication toute bête, pour Paris au moins :

      « Actuellement, la question de l’entretien est fondamentale dans les aménagements urbains et les projets de rénovation, car cela a un coût, encore plus quand des villes sont sous pression austéritaire – comme beaucoup de communes de Seine-Saint-Denis, poursuit Matthieu Adam. Embaucher des jardiniers formés pour entretenir les arbres est plus cher que d’avoir un agent qui vient nettoyer une dalle au jet d’eau. Ce qui fait qu’en banlieue la végétation est moins présente. »

      Par ailleurs, nombre de projets de rénovation proposent encore des aménagements très minéralisés, en partie pour réaliser de la prévention situationnelle. « En somme, ne pas planter des arbres est plus pratique pour laisser l’espace urbain ouvert afin de contrôler la population via des caméras de vidéosurveillance, des drones ou la simple vue des patrouilles de police », précise le chargé de recherche CNRS.

    • Pour Marseille, un peu différent, les riches privatisent les quartiers végétalisés :

      « En réalité, Marseille reste une ville très minérale où la végétation est plutôt absente, et la saisonnalité invisible. Les espaces verts urbains représentent seulement 4,6 m² par habitant. C’est moins que Paris (14 m2), indique le géographe Allan Popelard, qui dirige la collection « L’ordinaire du capital » aux éditions Amsterdam. Marseille compte environ dix fois moins d’arbres d’alignement par habitant que les autres grandes villes européennes étudiées. »

      Par ailleurs, le nombre d’arbres y est en nette régression : en 75 ans, le cœur historique de Marseille a perdu la moitié de son patrimoine arboré. Professeure à Aix-Marseille Université et chercheuse au Laboratoire Population Environnement Développement, Élisabeth Dorier précise pour Mediapart : « Dans le centre-ville de Marseille, il existe encore quelques rares cours intérieures avec des arbres. C’est une adaptation ancienne aux chaleurs des quartiers historiques qu’il faut à tout prix préserver. »
      [...]
      Allan Popelard : « Cette division socio-environnementale Nord-Sud résulte des choix d’aménagement opérés notamment sous les mandatures de Gaston Defferre (1953-1986) et Jean-Claude Gaudin (1995-2020). Une politique de classe qui a concentré les externalités négatives dans les quartiers nord. »
      [...]
      Les cartographies de la végétalisation et des revenus des ménages font apparaître au sud de la métropole les quartiers chics du Roucas-Blanc et de la colline Périer (7e et 8e arrondissements) où se trouvent des résidences fermées et végétalisées sous vidéosurveillance.

      Depuis 2007, Élisabeth Dorier se penche avec son équipe de recherche sur l’essor de ces résidences sécurisées. « Dans ces quartiers réservés aux privilégiés, les espaces verts sont progressivement privatisés. La colline Périer est devenue un écrin de verdure privé et bien gardé avec murs, patrouilles de gardiennage et vidéosurveillance, détaille la chercheuse. La fermeture résidentielle est ici un outil de valorisation foncière et d’exclusivité sociale. »

    • @olaf sur le « jardinage urbain », voir les travaux de mon ex-collègue #Marion_Ernwein :

      Les natures de la #ville_néolibérale

      « Zéro phyto », gestion écologique : les #espaces_verts_urbains longtemps conçus sur le mode « nature morte » de la tradition horticole se font de plus en plus vivants. Plus participatifs aussi, comme en témoigne la prolifé­ration des programmes de jardinage collectif. Cet ouvrage invite à com­prendre l’insertion de ces transforma­tions dans les nouvelles logiques de production de la ville et des services urbains.
      Sur la base d’enquêtes de terrain menées à Genève (Suisse) – auprès de responsables administratifs, politiques et associatifs, de travail­leurs de la nature, et de citadins-jar­diniers – il illustre la manière dont les politiques urbaines néolibérales faisant la part belle à l’événement, au managérialisme et aux #partenariats_publics-privés modèlent la ville vi­vante et le rôle qu’y jouent humains et non-humains. En détaillant le traitement réservé à différentes formes de végétaux – horticoles, vivriers, bio-divers – l’ouvrage développe des outils conceptuels pour une #écologie_politique du #végétal_urbain.

      https://www.uga-editions.com/les-natures-de-la-ville-neoliberale-544600.kjsp

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      Et une recension du #livre :
      https://journals.openedition.org/cybergeo/35592

      #nature_en_ville

  • Le zoo de Lille force une maman à arrêter d’allaiter son bébé de 6 mois Hervine Mahaud - Lille actu

    Margaux, une jeune maman, a été sommée d’arrêter d’allaiter son bébé par le personnel du zoo de Lille. Une situation incompréhensible, d’autant qu’elle s’était mise à l’écart.

    De l’incompréhension et de la tristesse, pour une situation qui perdure encore en 2023. Voici ce que ressent Margaux, une jeune maman de deux enfants, après avoir été contrainte d’arrêter d’allaiter son bébé de 6 mois. En balade au zoo de Lille, elle s’était mise à l’écart pour nourrir son petit garçon. Mais le personnel lui a demandé de stopper et l’a même menacée de l’escorter vers la sortie. 

    « Je ne gênais absolument personne »
    C’est sur son compte Instagram que la jeune femme raconte cette mésaventure, survenue lundi à 17h20. « Le personnel du zoo de Lille m’a demandé d’arrêter d’allaiter mon bébé de 6 mois ‘en plein air’ », écrit-elle d’emblée, avant de détailler la scène. Alors qu’elle se baladait au zoo avec une amie, ses parents et ses deux enfants, Margaux s’installe sur des marches, à l’écart, pour allaiter son tout petit de 6 mois.

    « Une garde du zoo m’interpelle pour me demander de bouger immédiatement de là où je me trouve, pour laisser le passage libre en cas d’incident », raconte la jeune maman. Sauf que ce lundi après-midi, à quelques minutes de la fermeture, le zoo était « presque désert ». D’autant que Margaux, qui portait un t-shirt d’allaitement « qui ne dévoilait rien d’outrageant » avait pris soin de se mettre à l’écart, ne trouvant pas de banc pour s’asseoir. « Je ne gênais absolument personne », assure-t-elle.

    À force, la discussion commence à s’envenimer. « Je comprends que c’est le fait d’allaiter en public qui la (la garde du zoo, ndlr) dérange. Elle me demande encore une fois de me lever puis elle me menace de ‘m’escorter’ vers la sortie immédiatement. »

    « Vous ne pouvez pas allaiter en plein air »
    Margaux demande alors à voir un responsable de la structure. Ce dernier arrive sur place et aurait déclare à la jeune femme : « Madame, vous devez vous lever, vous ne pouvez pas allaiter en plein air. » Le responsable lui propose, pour sa prochaine visite au zoo, d’ouvrir un chalet afin qu’elle puisse allaiter à l’abri. « Enfermée. Non merci », regrette Margaux.

    Face au personnel peu compréhensif du zoo de Lille, Margaux se dit être « abasourdie par la tristesse de ces propos. Je suis peinée, déçue et en colère de cette demande injustifiée. » Elle poursuit : « Y’a-t-il un signe à l’entrée ne permettant pas d’allaiter à l’intérieur du zoo ? Les animaux n’allaitent-ils pas leurs petits devant les visiteurs ? »

    La jeune maman, qui habite depuis 10 ans en Angleterre, assure que, de l’autre-côte de la Manche, « les femmes allaitent partout, tout le temps », sans que cela ne gêne qui que ce soit.

    La Ville de Lille présente ses excuses à la maman
    Alertée de cet événement, la Ville de Lille a tenu à rappeler « que l’allaitement est bien entendu permis à Lille dans l’espace public, comme dans l’ensemble des équipements municipaux. Les agents sont régulièrement sensibilisés et ne doivent en aucun cas entraver ce droit ». Et d’assurer que la Ville a présenté « ses excuses à cette maman pour le désagrément généré par cette situation ».

    De son côté, « la direction du parc zoologique a souhaité rencontrer les agents concernés afin de déterminer les circonstances précises des faits et prendre toutes les mesures pour qu’une situation telle que celle rappelée par la maman n’ait pas lieu ».

    #Lille #femme #Maman #allaitement #Zoo #maintien_de_l’ordre #en_vedette
    Source : https://actu.fr/hauts-de-france/lille_59350/le-zoo-de-lille-force-une-maman-a-arreter-dallaiter-son-bebe-de-6-mois_59755002

  • Quand une approche “pratique” de l’adressage d’un campus impose un environnement toponymique toujours plus masculin (94%). Le cas de Grenoble-Université-Alpes à Saint-Martin-d’Hères
    https://neotopo.hypotheses.org/5855

    Le Campus historique et principal de l’Université Grenoble-Université-Alpes situé sur la commune de Saint-Martin-d’Hères connaît quelques changements d’adressage liés à une restructuration de son secteur central. Changements qui se traduisent par l’adjonction de trois...

    #Billets #Toponobservations #ToponoGender

    • Réponse des services centraux de l’UGA, reçus par mail, le 8 juin 2023 :

      « Ces propositions permettent juste de résoudre un problème urgent, cela en avance de phase d’une réflexion plus globale portant sur la nécessité de dénommer les accès aux bâtiments, afin que ces derniers soient adressés directement sur les voies qui les desservent. Il nous faudra alors faire le choix d’un certain nombre de toponymes et cela sur la base de critères qui intègreront bien évidemment le problème de parité que vous soulevez et qu’il nous faut corriger. Cette démarche a fait l’objet d’une proposition de méthodologie en cours de validation pour une réflexion que j’espère pouvoir mener l’an prochain. »

      #urgence

    • ll est possible de faire autrement...

      Des amphis aux noms de femmes : ces universités s’emparent de la question

      Amphithéâtres, salles de TD, learning centers… Dans les universités françaises, les lieux nommés d’après des personnalités portent, dans leur écrasante majorité voire en totalité, des noms d’hommes. Certains établissements veulent changer la donne et se tournent vers leur communauté pour soumettre ou sélectionner des noms de femmes.

      En France, à peine 5 % des rues portent un nom de femme. Un constat partagé dans les universités que certains acteurs s’efforcent de faire évoluer. Comment s’y prennent-ils ?
      Des noms de femmes pratiquement toujours absents

      Sur 1 328 lieux recensés sur son campus par l’Université de Strasbourg (Unistra), seuls neuf portent le nom d’une femme contre 78 pour les hommes. Du côté des #amphithéâtres, l’un d’eux est nommé d’après une déesse, pour 37 aux noms masculins.

      Les universités de #Lille et de #Haute-Alsace n’ont pas fait un tel recensement, complexe pour des campus de plus en plus tentaculaires, mais le constat est le même : les femmes sont aux abonnées absentes.

      « Avec un très grand nombre de sites faisant partie de l’#Université_de_Lille, il est difficile d’obtenir des listings complets. Avant la consultation, nous avions seulement trouvé deux salles sur le campus scientifique avec des noms de femmes : Marie Curie et Marie-Louise Delwaulle. Cette dernière est une ancienne chercheuse de l’université qui n’est désignée que par son nom de famille, alors que les autres amphithéâtres ont également des prénoms et certains ont même des plaques biographiques », rapporte Hermeline Pernoud, cheffe de projet égalité-diversité de l’établissement.

      Deux autres salles qui devaient s’appeler Rosalind Franklin et Ada Lovelace n’ont jamais été renommées, pour des raisons inconnues. « Nous voulons les faire réapparaître, dit Hermeline Pernoud. »

      À l’#Université_de_Haute-Alsace (UHA), le syndicat étudiant Communauté solidaire des terres de l’Est ne décompte aucun amphithéâtre avec des #noms_féminins, contre une dizaine de masculins. Les femmes sont pour l’heure seulement présentes sur quelques salles du learning center.

      Impliquer la communauté via consultation ou votes

      Pour faire bouger les choses, les vice-présidentes égalité des universités lilloise et strasbourgeoise, mais aussi le syndicat étudiant de Haute-Alsace se tournent vers la communauté universitaire. « L’idée de renommer 15 amphis a été lancée par Sandrine Rousseau, alors vice-présidente égalité de l’Université de Lille en 2019. 45 noms ont été proposés au vote en 2020. L’objectif est d’inviter chacun et chacune à s’interroger sur ses figures au quotidien et d’inviter chaque faculté à s’approprier les noms mis en avant », retrace Hermeline Pernoud.

      Le travail autour des noms à soumettre au vote a également permis d’impliquer l’association de solidarité des anciens personnels (Asap) de l’université lilloise qui a pu se souvenir de chercheuses illustres de la région.

      L’Unistra a opté pour une consultation : étudiants, enseignants-chercheurs et personnels peuvent soumettre des noms de femmes emblématiques de l’histoire de l’université ou d’une discipline, ayant travaillé ou étudié dans l’établissement et ayant contribué à son rayonnement ou à celui de son pays par ses travaux. Huit seront choisis pour apparaître sur des amphithéâtres, un chiffre faisant référence à la journée des droits des femmes, le 8 mars.

      « Cette initiative produit une #émulation_positive en interne, notamment au sein d’une composante d’enseignement s’étant particulièrement investie allant jusqu’à faire voter les noms soumis devant le conseil de composante ! », se réjouit Isabelle Kraus, vice-présidente égalité, parité, diversité et maîtresse de conférences en physique.

      Cette dernière envisage d’embarquer un public plus large encore : « Aujourd’hui, au-delà de l’établissement, les alumni peuvent participer. Nous réfléchissons maintenant à ouvrir la consultation en dehors de l’université, en communiquant à ce propos dans les journaux de l’Est de la France. »

      À l’Université de Haute-Alsace, ce sont les étudiants, via à la Communauté solidaire des terres de l’Est présente sur 13 campus du Haut-Rhin, qui lancent la dynamique et ouvrent une consultation le 22 mars. 115 votes ont déjà été enregistrés par une majorité d’étudiants et une trentaine d’enseignants-chercheurs.

      « Nous y avons réfléchi pendant deux ans avant de lancer la campagne. L’idée est que ce projet soit plutôt ascendant : qu’il vienne des étudiants. La gouvernance était au courant que nous préparions cela et est encline à nous soutenir », expose Axel Renard, étudiant et président de la Communauté des terres de l’Est.

      Des modifications pourraient cependant encore intervenir : « Le projet de base était de renommer des amphithéâtres, mais l’équipe dirigeante semble plutôt s’orienter vers des bâtiments », poursuit Axel Renard.

      Mettre en valeur des personnalités de l’université et #femmes_scientifiques

      Faire sortir les femmes de l’université, souvent des scientifiques, de l’#anonymat : c’est aussi l’objectif de ces initiatives. À l’Université de Lille, en lien avec l’opération Université avec un grand Elles qui a nourri la liste de noms soumis au vote pour renommer les amphis, des stages ont été proposés.

      Les étudiantes ont cherché des portraits correspondant aux critères : 15 femmes de la région, si possible en lien avec l’université, « dans une volonté de matrimoine, afin de rendre femmage -car c’est bien de cela dont il s’agit ici plutôt qu’un « hommage »- à des personnes que l’on connait moins », souligne Hermeline Pernoud.

      Une diversité qu’observe également Isabelle Kraus de l’Unistra : « Parmi les noms proposés, il en y a des connus et d’autre que je découvre. Quelle richesse ! Certains sont remontés dans toutes les disciplines. »

      Pour sa sélection, la Communauté des terres de l’Est demande dans son formulaire d’argumenter le choix soumis. « Nous n’avons pour le moment pas reçu trop de retours négatifs, seulement une dizaine de propositions de trolls », indique Axel Renard.

      Éviter les personnages trop politiques et représenter la diversité

      « Nous évitons les personnes vivantes, pour ne pas avoir de problèmes », poursuit l’étudiant de l’UHA. En effet, la décision peut s’avérer délicate, notamment lorsque la personnalité se politise comme a pu en faire l’expérience l’Université de Lille.

      « Christiane Taubira devait être invitée pour inaugurer un amphi à son nom, mais il s’est avéré que c’était au moment où elle se lançait en politique. Nous avons préféré mettre les choses en pause pour des questions éthiques », explique Hermeline Pernoud. Il faut dire que l’instigatrice même du projet, Sandrine Rousseau, est aujourd’hui députée écologiste après une tentative à la primaire du parti politique Europe écologie les verts en 2021.

      Autre critère pour l’Université de Lille : proposer aussi des noms de femmes non blanches. À ce sujet, il reste du chemin à parcourir chez les hommes également. C’est pourquoi l’établissement a inauguré, en février dernier, sur le campus de Moulin, une salle en hommage au Chevalier Saint-Georges.
      Débaptiser pour renommer : sujet tabou ?

      Pour Pierre-Alain Muller, le président de l’UHA, s’exprimant dans l’Alsace en mai, il n’est pas question de « débaptiser » les amphis qui portent des noms d’hommes. Alexandre Renard remarque : « La décision se fera avec les composantes. Il y a un seul cas où la question de pose, pour la fac de lettres et sciences humaines : trois amphis portent des noms de physicien, ingénieur… Des personnalités qui ne sont pas en lien avec la thématique. »

      Les universités de Lille et Strasbourg s’accordent également sur le fait de choisir des lieux désignés par des chiffres et seulement en dernier recours des noms d’hommes. Pourtant, à l’Université de Lille la problématique risque de se poser : « En médecine il n’y a que des noms d’hommes. Sur le campus de Roubaix, où les bâtiments sont neufs, nous pourrons sûrement en profiter pour mettre des noms féminins, mais, à terme, il faudrait une parité sur tous les sites », souligne Hermeline Pernoud.

      En pratique, une décision qui n’est pas anodine

      Si renommer moins d’une vingtaine de lieux peut sembler bien peu - et largement insuffisant pour atteindre la parité - ce n’est en réalité pas une mince affaire pour les équipes.

      « Je travaille en collaboration avec le vice-président patrimoine, Nicolas Matt, car la partie pratique est la plus difficile, souligne Isabelle Kraus. La direction des affaires logistiques intérieures a dû recenser les noms et le département du patrimoine et de l’immobilier se penche sur l’aspect logistique. Car renommer un amphi ce n’est pas juste poser une plaque : tous les documents, avec les arrivées d’eau et d’électricités, doivent être modifiés ainsi que le logiciel de planning pour l’occupation des salles. Sans l’adhésion du personnel, cela n’aurait pas été possible. »

      Après la consultation, continuer à faire vivre les noms

      Après la fin de la consultation, les premiers baptêmes à l’Unistra sont prévus pour la rentrée 2023-2024 avec l’organisation d’un événement collectif pour dévoiler les huit noms et présenter ces profils. Une plaque avec un résumé de chaque parcours sera également apposée.

      « Les propositions soumises lors de la consultation pourront servir de banque de données pour les années futures. Nous allons reconduire la consultation l’année prochaine, c’est loin d’être fini ! », ajoute Isabelle Kraus.

      Du côté de la Communauté des terres de l’Est, après la période creuse de l’été, la campagne sera relancée à la rentrée. « Le but est ensuite de faire les inaugurations progressivement, pour que chaque inauguration soit accompagnée d’une campagne expliquant le choix du nom », précise Axel Renard.

      À l’Université de Lille, pourtant pionnière avec une inauguration au nom de Laurence Bloch, journaliste à France Inter, dès 5 mars 2020, les événements ont pris du retard et après de nombreux reports, liés à la crise sanitaire, les changements de présidence et plus récemment les grèves ou encore des problématiques en interne, aucune date n’est fixée.

      « Nous devons encore nous accorder sur des détails techniques comme le choix des plaques, de l’affichage : faut-il percer le mur ? Il faut désormais que les différents campus s’emparent de la question », espère Hermeline Pernoud.

      https://www.campusmatin.com/vie-campus/rse-developpement-durable/pratiques/des-amphis-aux-noms-de-femmes-ces-universites-s-emparent-de-la-question

  • La cyberattaque de la ville de Lille estimée à plus d’un million d’euros Par A. D. D.

    Plus de deux mois après l’attaque informatique qui a touché la mairie, plusieurs services demeurent impactés. La ville ne peut toujours pas facturer la cantine. Les salaires comme les factures sont réglées par les Finances publiques… Dans ce contexte et face à la charge de travail des agents, Martine Aubry a décidé de reporter le bilan politique de mi-mandat.

    Survenue le 1er mars, la cyberattaque avait mis à l’arrêt tout le réseau informatique : 300 serveurs et quelque 3 500 ordinateurs. À ce jour, seuls 850 PC et messageries ont pu être rétablis.


    Officiellement et à ce stade de l’enquête confiée à la PJ de Lille, 1,7 % des données de la ville ont été copiées par les hackers et publiées sur le darkweb. Les pirates ont subtilisé le fichier paye des agents municipaux et des élus, qui contenait RIB et adresses e-mail. Dans le lot, les policiers ont également retrouvé des coupures de presse.

    L’attaque, revendiquée fin mars par le groupe Royal, « n’a pas eu, pour l’instant, d’effets pervers » selon Martine Aubry qui s’est exprimée sur le sujet au cours d’une conférence de presse mardi. En dehors de mails d’intimidation sur la messagerie de quatre agents, pas de demande de rançon à proprement parler.

    Mais les événements ont entraîné de « grosses difficultés » comme l’a rappelé la maire de Lille. Tous les services ont dû se réorganiser en urgence pour assurer la continuité du service public en revenant au papier et au crayon.

    Impossible de verser le salaire des agents
    Privée d’accès aux logiciels, la ville n’est plus en mesure de payer le salaire des agents (et des élus) depuis mars. C’est la Direction régionale des Finances publiques qui a pris le relais. « Elle s’est montrée très compréhensive », a souligné Martine Aubry. La ville espère un retour à la normale en septembre pour le logiciel paye.

    La DRFIP a également pris en charge le paiement des factures dues aux entreprises et aux associations. « On rouvre les logiciels progressivement, on teste, on doit prendre beaucoup de précautions (…) Rien n’a été dégradé, nous n’avons pas perdu de données », rassurait Martine Aubry. Le logiciel finances a été rouvert en priorité ainsi que celui de l’état civil. Le service, qui reçoit en moyenne 500 demandes d’actes par jour, peut désormais les sortir informatiquement (mais pas les envoyer par Internet pour le moment).

    L’assurance va-t-elle prendre en charge ?
    Côté familles, le paiement de la cantine est suspendu depuis mars mais la facturation devrait reprendre prochainement. Les inscriptions à l’école et à la crèche pour la rentrée prochaine se font normalement.

    Le coût de la cyberattaque est pour le moment estimé à 1 million d’euros, « hors frais de personnel » précise la ville, dont les agents ont été fortement mobilisés ces dernières semaines. Un coût que la ville espère voir pris en charge par son assurance.

    C’est dans ce contexte que la majorité municipale a décidé de reporter la présentation de son bilan de mi-mandat aux Lillois. Prévue fin mai, elle est reportée à fin septembre voire début octobre. « Nous sommes évidemment capables de dire ce que nous avons fait ou pas fait mais nous ne pouvons pas, aujourd’hui, avec le travail qu’ont les agents pour remettre en place les logiciels, leur demander en plus de nous accompagner sur tous les sujets qui seront présentés lors des réunions de quartier. »

    #administration #sécurité #internet #cybersécurité #cyberattaque #sécurité_informatique #dématérialisation des #services_publics #mairie #Lille

    Source : https://www.lavoixdunord.fr/1328944/article/2023-05-17/la-cyberattaque-de-la-ville-delille-estimee-plus-d-un-million-d-euros

  • Cambriolage à la voiture-bélier de l’enseigne Vuitton dans le Vieux-Lille Emmanuel Pall - france3-regions

    La boutique Louis Vuitton du Vieux Lille avait déjà été cambriolée il y a quatre mois.

    Malgré les plots anti-stationnement, une voiture bélier a défoncé la porte d’entrée avant que le cambriolage ne s’effectue dans la nuit du 16 au 17 mai. On ne connaît pas encore le montant du préjudice.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, la voiture bélier aurait tout simplement contourné, les plots de sécurité empêchant le stationnement des voitures. Plusieurs étagères de l’enseigne ont été vidées. On ne connaît pas le montant du préjudice pour le moment. 

    Par ailleurs, on ne sait si la façade de l’ancien restaurant art-déco l’Huitrière, classée Monuments Historiques, a été endommagée. Louis Vuitton, repreneur du lieu après la fermeture en 2015, avait accordé un soin particulier à sa rénovation. Apparemment, seule la porte de l’ancien restaurant a été cassée par le choc avec la voiture. 

    Au moins deux précédents...
    En janvier 2023, une attaque à la voiture bélier avait déjà été perpétrée le 20 du mois dans la magasin de luxe de la rue des Chats-Bossus dans le Vieux-Lille. https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/la-boutique-louis-vuitton-de-lille-forcee-a-la-voiture-

    #Vuitton #Louis_Vuitton #Lille #Nord #Hauts-de-France

    Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/cambriolage-a-la-voiture-belier-de-l-enseigne-vuitton-d

  • #Lille ville cyber maudite : le site de la ville inaccessible une partie de la journée suite à un incendie chez son hébergeur Par A. Mu. et A. D.

    Le site de la ville de Lille a été inaccessible pendant une partie de la journée ce mercredi. Sur les réseaux sociaux, la mairie a indiqué que cela était dû à un incendie chez son hébergeur informatique, basé en région parisienne.

    Basé à Clichy (Hauts-de-Seine), l’hébergeur #Ecritel a confirmé un sinistre qui n’a toutefois pas touché directement ses locaux et ses installations. Un feu a effectivement pris vers 5 heures au sous-sol d’un data center, le Global Switch Clichy, avant d’être maîtrisé deux heures plus tard. À la demande des secours, l’électricité a été coupée dans le bâtiment « par précaution », entraînant la mise à l’arrêt forcée des sites Internet hébergés.
    . . . .
    Les sites internet des préfectures maritimes de l’Atlantique, de la Manche, de la mer du Nord et de la Méditerranée étaient également indisponibles, tout comme celui de la préfecture du Pas-de-Calais, pour la même raison.

    #administration #sécurité #internet #cybersécurité #sécurité_informatique #dématérialisation des #services_publics #mairie #Lille

    Source : https://www.lavoixdunord.fr/1320652/article/2023-04-26/lille-le-site-de-la-ville-inaccessible-suite-un-incendie-chez-son-heber

  • Lille : après la cyberattaque, « il faudra des mois pour retrouver une situation normale » S. B. - la voix du nord

    Quelques jours après avoir annoncé que les données personnelles de particuliers avaient été volées, Martine Aubry a fait le point, en conseil municipal, sur la cyberattaque qui bouleverse depuis un mois et demi les services de la Ville.

    Patience, patience. Un mois et demi après la cyberattaque sur la mairie, la remise en ligne des services municipaux ne fait que commencer, a prévenu ce jeudi martine aubry. « Il faudra des mois pour retrouver une situation normale. On y va pas à pas. »

    Le maire est longuement revenu, en conseil municipal, sur le déroulé et les conséquences de l’intrusion dans le réseau informatique de la Ville, survenue dans la nuit du 28 février au 1er mars : l’alerte donnée par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), le débranchement salutaire des serveurs de Lille, la réorganisation expresse de la Ville pour maintenir les services publics, la découverte très progressive de l’étendue du vol de données, les premiers (et pour l’instant rares) mails d’extorsion…

    « Associations prioritaires »
    « C’est un moment difficile, une situation inédite et complexe, et je voudrais dire un grand merci aux agents » , a souligné l’édile, en assurant avoir joué la transparence depuis l’origine : _ «  J’en entends dire "on ne sait pas grand-chose" , mais tout ce qu’on sait, on le dit, alors que beaucoup de villes hackées n’en parlent pas. Il y a beaucoup de choses qu’on ne sait pas, et qu’on ne saura peut-être jamais. » Et de réitérer les conseils de vigilance, à destination de tous les Lillois ayant été en contact avec la mairie.

    stéphane baly, au nom du groupe d’opposition écologiste Lille Verte, s’est quant à lui inquiété, entre autres, d’éventuelles perturbations du versement des subventions aux associations. « On a identifié quarante associations prioritaires » _ , à traiter en priorité, a rassuré la première adjointe au maire, audrey linkenheld. Pour les autres, patience, patience.

    Alors que les déclarations d’impôts vont commencer à tomber, la mairie précise que les attestations fiscales pour les frais de garde d’enfant ne pourront pas être éditées comme habituellement par la Ville. Et conseille aux contribuables d’attendre le rétablissement des services municipaux pour compléter leurs déclarations.

    Source : https://www.lavoixdunord.fr/1315891/article/2023-04-13/lille-apres-la-cyberattaque-il-faudra-des-mois-pour-retrouver-une-situa

    #administration #cyberattaque #hacking #ransomware #sécurité #piratage #surveillance #internet #cybersécurité #algorithme #sécurité_informatique #dématérialisation des #services_publics #mairie #Lille #administration

    • Pas un mot, pas une remarque sur ce délire de l’informatisation administrative, qui ne peut générer que des bérézinas .
      Pour rappel, toute informatisation d’un processus humain ne traite que 98 à 99 % des cas maximum.
      Pour le reste, démerdez vous, vous n’existez pas !

    • Les gros bugs au démarrage du temple de la cybersécurité des Hauts-de-France Matthieu Slisse - mediacites.fr

      Le Campus Cyber, projet majeur porté par la région et la métropole de Lille, était inauguré en grande pompe le 5 avril. Si officiellement tout va pour le mieux, la réalité est bien moins reluisante. Retards dans la livraison des locaux, brutal changement de directeur… nos informations pointent une gestion particulièrement erratique.


      koussée vaneecke, la Présidente du Directoire d’EuraTechnologies et florence puybareau, directrice des opérations du Campus Cyber Hauts-de-France échangent à l’occasion de l’édition 2023 du Forum International de la cybersécurité de Lille. / Crédit Photo : Matthieu Slisse – Mediacités _

      S’intéresser de trop près au Campus Cyber Hauts-de-France, nous l’avons appris à nos dépens, c’est risquer de se faire claquer la porte au nez. Le 5 avril dernier, alors que le projet était inauguré en grande pompe par tout le gratin politique local - le président du conseil régional xavier bertrand en tête -, Mediacités a été sommé de rester sur le perron. Contrairement à plusieurs autres rédactions, notre média n’était pas invité.

      Mais curieux que nous sommes à propos de ce centre dédié à la cybersécurité présenté comme un axe stratégique majeur par la Région et la métropole de Lille, nous avions néanmoins fait le déplacement. L’occasion d’admirer une belle porte close et de s’entendre dire - par la directrice du campus en personne - que nos questions dérangeaient les invités [voir l’encadré En Coulisses]. La curiosité est décidément un bien vilain défaut.

      Il y a pourtant beaucoup à dire sur les débuts chaotiques de ce projet qui semble lancé sur de bien mauvais rails. Afin de pouvoir raconter l’envers du décor de cette trop belle histoire, nous avons échangé avec près d’une dizaine d’acteurs régionaux du secteur de la cybersécurité. La plupart ont accepté de nous répondre… mais uniquement sous couvert d’anonymat. Plusieurs interlocuteurs nous ont en effet dit craindre d’être marginalisés s’ils s’exprimaient sur les failles du Campus Cyber. Et s’ils ont tout de même consenti à parler, c’est irrités par la volonté manifeste des responsables de cacher la poussière sous le tapis.
      . . . . . . . .
      La suite payante : https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2023/04/10/les-gros-bugs-au-demarrage-du-temple-de-la-cybersecurite-des-hauts-de-fra

  • Il y a des trucs vraiment super qui s’inventent en autogestion.
    Au #ccl de #Lille, il y a tout un truc de prophylaxie pour gérer les éponges dans le bâtiment, tout en permettant une économie.

    - Une éponge commence sa vie à la vaisselle.
    - Puis quand on la trouve sale, elle se fait amputer un coin.
    - Et elle continue sa vie au nettoyage de tables, de vitres...
    - Ensuite, quand elle est bien usée, elle se fait amputer un deuxième coin.
    - Et peut finir sa vie aux WC, ou à de trucs encore plus crades.

    Je trouve cette technique super de couper les coins pour marquer l’impossibilité de revenir en arrière.
    #anarchisme

  • Lille : après la cyberattaque, les coordonnées bancaires des agents et élus sur le darkweb La voix du nord

    La confirmation est tombée ce vendredi 31 mars : parmi les données volées lors de l’attaque numérique menée sur les serveurs de la ville de Lille, se trouvent les coordonnées bancaires des agents et élus municipaux.

    Un mois après la cyberattaque subie par la ville de Lille, alors que les services municipaux sont toujours fortement perturbés par cette intrusion numérique, on en sait un peu plus sur le « caractère personnel » des données soustraites.

    Alors que la Ville rappelait ce jeudi que les données volées revendiquées par les hackers pesaient moins de 2 %, il semblerait que des informations sensibles aient été récupérées. Dans une note interne que nous avons consultée, la ville informe ce vendredi son personnel et ses élus : « Les premiers résultats des analyses possibles à partir des données publiées par les hackeurs sur le darkweb viennent de confirmer que parmi ces données se trouvent les coordonnées bancaires (IBAN) de l’ensemble des agents et élus municipaux. »

    Martine Aubry : « rappeler à tout le monde de ne pas donner son code, quels que soient les messages reçus »
    En réalité, des fiches de paie et des RIB d’agents et élus font partie de la saisie numérique opérée par les pirates. « Mais avec un RIB, on ne fait rien en soi, si on n’a pas les codes et autorisations qui vont avec, précise Martine Aubry. C’est aussi pour ça qu’on a passé une note pour bien rappeler à tout le monde de ne pas donner son code, quels que soient les messages reçus. »

    La ville, par cette communication interne, conseille aux agents et aux élus de « se rapprocher de leurs établissements bancaires » , de « surveiller régulièrement leurs comptes » et, surtout, en cas de message suspect, de ne jamais répondre ou cliquer sur des liens, ni consulter les pièces jointes. La procédure en cas de suspicion d’escroquerie est également rappelée, via le service THESEE (sur le site www.masecurite.interieur.gouv.fr).

    Il faut dès lors espérer que le périmètre des données volées s’arrête là, alors que, comme le rappelle la note interne, des informations concernant les usagers des services municipaux ont elles aussi fuité. « Honnêtement pour l’heure, on n’a pas d’inquiétude particulière. Et d’ailleurs, si on en avait, on le dirait, comme on le fait depuis le début » , assure le maire de Lille.

    #administration #cyberattaque #hacking #ransomware #sécurité #piratage #surveillance #internet #cybersécurité #algorithme #sécurité_informatique #dématérialisation des #services_publics #mairie #Lille #administration

    Source : https://www.lavoixdunord.fr/1310538/article/2023-03-31/lille-apres-la-cyberattaque-les-coordonnees-bancaires-des-agents-et-elu

    • Une base de données se conçoit aussi en fonction des impératifs de sécurité.
      Ba ba du métier.

      J’espère que les informations personnelles de celles et ceux qui ont travaillé à la conception du système informatique de la mairie sont dans les informations disponibles.

  • Cyberattaque de la mairie de Lille : « on apprend à travailler sans ordinateur » Alice Rougerie

    Retour au papier et au crayon à la mairie de Lille. Les ordinateurs restent éteints, les systèmes informatiques sont désactivés depuis la cyber attaque qu’a subi la ville mardi soir. Et cela pourrait durer.

    Ecran noir toujours sur les ordinateurs de la ville. A la mairie de Lille, une nouvelle organisation se met en place et cela pourrait durer plusieurs semaines. Trois, au moins. « Mais 95% des services fonctionnent normalement pour les usagers, rassure Audrey Linkenheld, première adjointe au maire de Lille, les plus touchés sont l’administratif et le support, cela ne change rien pour les Lillois. » Certes, le standard de la mairie restera coupé jusqu’à lundi mais les services courants fonctionnent : état civil, cantine, etc.

    Par mesure de précaution, tous les ordinateurs des employés restent éteints donc, jusqu’à nouvel ordre. « On se voit, on se parle, on va d’un bureau à l’autre, ça marche bien aussi », ironise l’élue. Une autre mesure, encore plus contraignante, a même été prise :

    Maintenir hors ligne tous les systèmes informatiques : une mesure décidée dès mercredi matin, quelques heures après la cyberattaque. Pas d’informatique, cela veut dire, plus de billetteries pour les services payants de la ville comme le zoo, les piscines ou les musées. Pas question pour la mairie de fermer ces lieux. Mais pas moyen non plus de payer par carte bancaire, seuls les chèques et espèces pourraient être acceptés. Alors sans parler de « gratuité » , la mairie parle pour l’instant de lieux « ouverts ». « Nous réfléchissons à un plan de continuité pour ces activités, précise l’adjointe au maire, il pourrait être présenté en début de semaine prochaine ». 
    . . . . .
    La suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/cyberattaque-de-la-mairie-de-lille-c-est-une-source-de-

    #dématérialisation des #services_publics #Cyberattaque #mairie #Lille #administration

    • #Quebec La transition informatique à la SAAQ tourne au cauchemar pour certains commerçants Stéphane Bordeleau - Stéphane Bordeleau - Radio Canada

      Les perturbations entourant l’implantation du système SAAQclic à la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) causent de sérieux maux de tête à des commerçants du secteur automobile, dont certains se retrouvent dans l’incapacité complète de livrer des véhicules aux clients.

      C’est notamment le cas de Stéphane Laframboise, président d’Unik Auto Import, une entreprise d’importation de véhicules automobiles, dont les opérations sont paralysées depuis des jours faute de pouvoir mener à bien les processus d’immatriculation à la SAAQ.

      Lorsqu’ils achètent des véhicules à l’extérieur du Québec, les concessionnaires ou les entreprises doivent d’abord les faire intégrer à la banque des véhicules du Québec via les services de la SAAQ. Ils doivent ensuite faire subir une inspection mécanique obligatoire au véhicule et finalement le faire immatriculer au nom du client.

      Tout cela nécessite en moyenne trois rendez-vous à la SAAQ pour un petit commerçant comme Stéphane Laframboise. Du moins avant l’arrivée du nouveau système informatique SAAQclic, qu’il a rebaptisé “le crash”.

      En ce moment, il y a plein de mes véhicules qui sont pris au CN “. Je suis obligé de les laisser là. J’ai aussi un entrepôt que j’ai loué à Lachine [3500 $ par mois] qui est complètement plein de véhicules et j’en ai huit chez nous depuis hier. Ça n’a aucun sens !”

      “J’ai un petit marché. C’est 100 véhicules par année. Ça demande tout l’effort du monde. En ce moment, j’ai 100 000 $ en inventaire, je fais quoi avec ça ? Je ne suis pas Lexus”, s’inquiète l’importateur.

      Tout naturellement, Stéphane Laframboise s’est tourné vers la ligne téléphonique de soutien aux commerçants de la SAAQ, où il a passé des heures sans jamais parler à un humain. La ligne raccroche automatiquement après 3 h 20 d’attente. (#IA)

      Dans l’incapacité de faire intégrer, inspecter et immatriculer les véhicules qu’elle achète, l’entreprise de Stéphane Laframboise est complètement paralysée. “On est foutu, sincèrement […] qu’est-ce que tu veux que je fasse”, se demande le commerçant.

      La situation est aussi problématique dans les plus gros commerces et les concessionnaires de grandes marques, confirme Ian P. Sam Yue Chi, PDG de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec.

      “Oui, on vit des difficultés à l’échelle de tous les concessionnaires du Québec. Vous savez, on en a 890”, explique M. Sam Yue Chi.

      Or, pour les concessionnaires, qui doivent déjà composer avec des délais de livraison en raison des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, l’ajout de délais supplémentaires dus aux problèmes informatiques à la SAAQ n’était pas envisageable.
      . . . . .
      La suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1960499/saaq-concessionnaires-commercants-delais-majeurs

      #voitures #immatriculation nouveau #logiciel #dématérialisation des #services_public #informatisation

    • #Canada : Hélicoptères militaires : Ottawa devra payer pour résoudre un problème de logiciel La Presse canadienne - Radio Canada

      Un problème logiciel toujours non résolu, défini comme la principale cause d’un accident mortel d’hélicoptère militaire au large des côtes grecques en 2020, sera éventuellement réglé, mais aux frais d’Ottawa − à un coût et dans un délai encore à déterminer.

      Le ministère de la Défense et le constructeur américain Sikorsky Aircraft ont déclaré qu’ils avaient convenu d’un plan pour résoudre le problème du pilote automatique, qui permet à l’ordinateur du CH-148 Cyclone de prendre la place des humains dans certaines situations. Mais près de trois ans après que cet ennui technique a provoqué la chute d’un Cyclone dans la mer Ionienne, tuant les six militaires canadiens à bord, on ne sait toujours pas à quel moment cette solution sera mise en oeuvre


      La porte-parole du ministère de la Défense, Jessica Lamirande, a indiqué dans un courriel qu’il était trop tôt pour discuter des coûts et du calendrier. Une chose a cependant été finalisée : c’est le fédéral qui paiera la note.

      Mme Lamirande a précisé que les mises à niveau prévues des logiciels ne sont pas couvertes par le contrat de 9 milliards de dollars conclu par le gouvernement canadien avec Sikorsky en 2004 pour la livraison et l’entretien de 28 hélicoptères Cyclone.

      . . . . . .
      La suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1960670/sikorsky-aircraft-helicoptere-militaire-canada-logiciel

  • La répression de la désobéissance civile se généralise | Mediapart | 14.01.23

    https://www.mediapart.fr/journal/france/130123/la-repression-de-la-desobeissance-civile-se-generalise

    Ces derniers mois, plusieurs préfets ont exercé des pressions sur des associations écologistes au motif qu’elles inciteraient à la désobéissance civile, violant ainsi le contrat d’engagement républicain instauré par la loi « séparatisme ». Ces décisions répondent à une circulaire envoyée à toutes les préfectures en octobre 2022.

  • Hauts-de-France : la région dépose plainte après les fausses alertes à la bombe dans plusieurs établissements scolaires Martin Vanlaton
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/fausses-alertes-a-la-bombe-dans-plusieurs-lycees-des-ha

    Cinq établissements des académies de Lille et d’Amiens ont été visés par de fausses alertes à la bombe. Le ou les malfaiteur(s) ont piraté l’Espace Numérique de Travail qui permet de mettre en relation les élèves, leurs parents et les professeurs.


    La région agit, et vite. Après les fausses alertes à la bombe dans plusieurs établissements scolaires rattachés aux académies de Lille et d’Amiens, la région des Hauts-de-France a annoncé déposer des plaintes « pour chacune des menaces publiées sur l’Espace Numérique de Travail (ENT) ».  Une enquête est en cours pour déterminer l’origine des menaces.

    Lundi 2 et Mardi 3 janvier 2023, quatre établissements rattachés au rectorat de Lille et un établissement de l’académie d’Amiens ont été touchés par le piratage de l’ENT, qui permet de mettre en relation les élèves, leurs parents et les professeurs.

    Cinq établissements touchés dans les Hauts-de-France
    Au lycée Baggio de Lille, les élèves ont reçu un message leur indiquant que l’établissement « allait exploser à 10h43 » en cette journée de rentrée. Alertés, les forces de l’ordre avaient mené des fouilles avec le concours des démineurs et d’une équipe cynophile dans la soirée du lundi 2 janvier. Tous les doutes avaient été levés.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/o9gKKwVi6PDC8QWx_vENs6pIPjA/0x0:1920x1080/800x450/filters:format(webp)/regions/2023/01/03/63b477025248a_s-desk-s-rie-alertes-la-bombe-4-coll-ges-

    Ce mardi 3 janvier, les élèves du collège Rousseau et du Lycée Diderot de Carvin (Pas-de-Calais) ont été évacués après la découverte de menaces similaires. Tous les doutes ont été levés et les élèves ont pu regagner les établissements.

    Vigilance des proviseurs
    Contacté, le rectorat de l’académie de Lille a annoncé avoir envoyé une communication à tous les proviseurs « leur demandant d’être vigilants et de prévenir les services de police » si de telles malveillances venaient à se reproduire.

    La Région Hauts-de-France précise qu’après avoir été évacués et suite au travail des forces de l’ordre sur place, les lycéens ont pu reprendre les cours normalement et en toute sécurité. Une enquête est en cours pour déterminer l’origine des menaces.

    Les Hauts-de-France ont été la région la plus touchée par ces piratages. Au total, une vingtaine d’établissements en France métropolitaine ont été visés par des alertes à la bombe en cette rentrée 2023.

    #réseaux_sociaux #piratage #école #ent #Espace_Numérique_de_Travail

    • Plus il y aura d’espaces numériques, plus il y aura de piratages.
      C’est quand même pas difficile à comprendre.
      Sauf pour . . . .

      Origine :
      Une personne liée à l’extrême droite, a piraté le compte d’un lycéen d’origine #Maghrébine afin de menacer de faire exploser le lycée Baggio à #Lille, via un message diffusé sur l’ENT (Espace Numérique de Travail).