• Zones à Faibles Émissions : un enjeu de santé et de justice sociale
    https://carfree.fr/index.php/2025/01/14/zones-a-faibles-emissions-un-enjeu-de-sante-et-de-justice-sociale

    Oxfam #france, le mouvement citoyen au service de la lutte contre les #inégalités et la pauvreté, fait le point sur les Zones à Faibles Émissions (ZFE). Le sujet des Zones Lire la suite...

    #Destruction_de_la_planète #Fin_de_l'automobile #Pollution_automobile #Réchauffement_climatique #lille #lyon #marseille #paris #pollution #santé #société #strasbourg #toulouse #ZFE

  • La remise en cause du tout automobile
    https://carfree.fr/index.php/2024/12/13/la-remise-en-cause-du-tout-automobile

    Voici un article de Frédéric Héran, intitulé « La remise en cause du tout automobile » et publié dans la revue « Flux – Cahiers scientifiques internationaux Réseaux et territoires » en 2020. Le Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #critique #économie #histoire #lille #mobilité #recherche #tout_voiture

  • Pour ceux qui aiment l’admin sys, le code, ou la documentation logiciel, un #hackathon militant aura lieu à #Lille les 7 et 8 décembre .

    https://www.cliss21.com/site/educ-populaire/les-20-ans-de-cliss-xxi/article/hackathon-du-7-8-decembre

    Au programme :
    – Contribuez à une nouvelle version de Framadate , l’application qu’on ne présente plus, pour trouver simplement un créneau de réunion.
    – Plongez-vous dans le Fediverse en créant une application vraiment décentralisée, en ActivityPub, à l’aide du Framework ActivityPods .
    – Aidez-nous à documenter Bénévalibre , le logiciel de suivi du temps bénévole dans les associations, et découvrez sa nouvelle version avant sa sortie.
    – Découvrez, testez et débusquez des bugs dans Paheko , la solution de gestion d’association simple, complète et efficace.
    – Discussions sur le financement des communs
    – Atelier d’auto-défense numérique

    Coroutine
    16 allée de la Filature
    Lille

    #clissxxi @framasoft #lille

  • Vers la fin du #logement_social à bas loyers ?
    https://metropolitiques.eu/Vers-la-fin-du-logement-social-a-bas-loyers.html

    Révélant l’ampleur des démolitions et privatisations de logements sociaux à bas loyers, Hadrien Herrault expose les transformations managériales qui contribuent à rendre toujours plus difficile l’accès au logement des ménages modestes. La #néolibéralisation des politiques du logement social est bien souvent présentée comme le passage d’un modèle de masse à un modèle résiduel, caractérisé par la réduction du parc et par sa spécialisation dans l’accueil des ménages les plus défavorisés (Harloe 1995). Pourtant, #Terrains

    / logement social, néolibéralisation, #privatisation, #démolition, #droit_au_logement, #bailleurs, (...)

    #Lille
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_herrault.pdf

  • French Game Developers Allege Mismanagement, Go On Strike In Minecraft (And Real Life) - Aftermath
    https://aftermath.site/spiders-mismanagement-strike-minecraft-greedfall

    To hear French game dev union STJV tell it, workers at Spiders – the studio behind flawed but consistently-ambitious role-playing games like Greedfall, Steelrising, and The Technomancer – are not having a good time right now. Today the union published an open letter to management alleging a litany of deal-breaking issues at the company, which has been signed by 44 out of 95 Spiders staffers. Next week the studio will go on strike – (partially) in Minecraft.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #ressources_humaines #spiders #grève #jeu_vidéo_greedfall #jeu_vidéo_steelrising #jeu_vidéo_the_technomancer #jeu_vidéo_minecraft #syndicalisme #stjv

  • A #Lille, depuis 15 ans, un projet de « doublage » de la taille des rames de #métro est en réalisation SANS JAMAIS voir le jour.

    Comme je n’ai pas trouvé d’enquête complète et récente, je vais tenter ici de réunir au moins les articles qui permettent de se faire une idée.
    Peut être faut-il être sur d’autres réseaux sociaux pour avoir de l’info fraîche, mais je n’irai pas traîner la dedans, je fais ça ici.

    Info perso :
    Depuis 1 an, des actions techniques ont lieu régulièrement pour faire avancer le sujet.
    Il y a d’ailleurs eu un clash il y a 6 mois entre la MEL et #Alstom, dans les médias, ca se traduisait pas un éventuel procès et un blocage complet du projet. Mais en fait non.
    Par contre, le fait que ça n’avance pas... ça oui.
    Le fond du problème, ça serait la disparition des compétences qui étaient utilisées lors de sa réalisation dans les années 70-80.
    Il se disait aussi (mais depuis 30 ans) qu’un métro n’aurait jamais du être confié à un électronicien (Gabillard), mais plutôt à un.e automaticien. Que c’est ca qui casse tout.

    Et si on veut doubler ces rames, c’est que le besoin est pressant. La fréquence est déjà au max, le remplissage plus que saturé. Alors imaginez au quotidien... et cela depuis 10-15 ans.
    C’est toute la métropole et ses habitants qui en pâtissent.
    (ceci a été écrit avant le passage en maintenance d’une partie du parc de rames… c’est donc encore pire)

    #transport_public #scandal #MEL #VAL #lille

    • Et le tout sans parler des portiques ultra longs à s’ouvrir. De la présence de portiques, TOUT COURT. Et de l’apparition de plusieurs services de ticketing qui ont amené des modes de bipages différents et confusants.
      Sans compter non plus les tarifs en hausse constantes, les tarifications socio-humiliantes.
      Sans compter aussi, car c’est la même compagnie, les V’Lille en concurrence avec des fournisseurs privés de vélos, le tout sans augmentation des impôts alors que pourtant ces modes de transports biberonnent les commerces depuis des années.

    • Et non content de rater sa transition vers les doubles rames, cet été (2024) #Ilévia a du mettre en révision un grand nombre des anciennes rames, car découverte d’#amiante.
      Je ne vous raconte pas le niveau de service depuis 4 mois.

      Voilà, ca commence à sortir.
      Comme c’est un petite ville, ca ne va surement pas finir devant un tribunal intergalactique pour crime contre l’espace temps. Mais ca risque de mal tourner pour certains.

      https://www.youtube.com/watch?v=fOJTW2yjq8M

    • C’était une belle, vendredi 25 octobre 2024. La faute à pas de chance. Une conjonction qui n’arrive qu’une fois par siècle.
      (fuite de gaz sur une ligne, pneu crevé sur une autre - 9h d’interruption, le tout dans un contexte déjà dégradé).
      Mais vous savez ce qui résiste à pas de chance ? LA RÉSILIENCE. (comme en permaculture)
      La redondance du service : plusieurs lignes qui permettent de contourner, de faire là même chose.
      #lille #metro

    • Lille n’est plus une ville qui attire.
      Je commençais à le ressentir inconsciemment, mais j’en au eu confirmation un en parlant avec ceux qui l’évitent, ceux qui la quittent et ceux qui y viennent.
      C’est une ville « OK », plus une ville d’intéret croissant.

  • Euralille en ses héros
    https://metropolitiques.eu/Euralille-en-ses-heros.html

    L’opération Euralille, inaugurée en 1994, incarne le tournant néolibéral dans la fabrique de la ville, par ses dimensions tant esthétiques que politiques et managériales. C’est ce que montre l’historien de l’architecture Valéry Didelon dans un ouvrage bâti autour des portraits des trois principaux protagonistes de l’opération. Alors que la question de la « ville néolibérale » est désormais bien couverte par la recherche urbaine (pour une synthèse et une analyse critique, voir Pinson 2020), l’ouvrage de #Commentaires

    / #Lille, #architecture, #urbanisme

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_maisetti_euralille.pdf

  • La ville de #Lille met en place une politique de #stationnement qui va encourager l’usage de la voiture. Et c’est débile.

    Courant d’année 2024, l’abonnement de stationnement « résident » dans le grand Lille sur la voie publique va atteindre 25 € par mois d’abonnement, dès la première voiture du foyer.
    Le contrôle du stationnement se faisant entre 8h et 19h, cela va pousser les personnes ayant une voiture sédentaire à l’utiliser en journée, donc à se rendre au travail en voiture pour esquiver l’amende (ou le paiement automatique).

    Il se dit aussi que Lille pousserait les familles dehors. (Je ne sais pas trop de quel courant politique émane cette hypothèse) Soit disant qu’une famille consomme moins que d’autre formes de foyer, donc cassez-vous.
    @carfree

  • Pourquoi la #promesse de « vidéogérer » les #villes avec des caméras couplées à une #intelligence_artificielle séduit et inquiète

    Sécurité, stationnement, déchets… #Nîmes a inauguré, à l’automne 2023, son « #hyperviseur_urbain ». Alors que la collecte et la circulation des #données sont au cœur de ce système, l’antenne locale de la Ligue des droits de l’homme s’inquiète. D’autres villes, comme #Dijon, ont déjà fait ce choix.

    La salle a des allures de centre spatial : un mur de plus de 20 mètres de long totalement recouvert d’écrans, 76 au total, chacun pouvant se diviser en neuf. Ici parviennent les images des 1 300 #caméras disposées dans la ville de Nîmes et dans certaines communes de son agglomération.

    A la pointe depuis 2001 sur le thème des #caméras_urbaines, se classant sur le podium des villes les plus vidéosurveillées du pays, Nîmes a inauguré, le 13 novembre 2023, son « #hyperviseur ». Ce plateau technique et confidentiel de 600 mètres carrés est entièrement consacré à une « nouvelle démarche de #territoire_intelligent », indique le maire (Les Républicains), Jean-Paul Fournier, réélu pour un quatrième mandat en 2020.

    Avec cet outil dernier cri, sur lequel se relaient nuit et jour une cinquantaine de personnes, la ville fait un grand pas de plus vers la #smart_city (la « #ville_connectée »), une tendance en plein développement pour la gestion des collectivités.

    Ce matin-là, les agents en poste peuvent facilement repérer, à partir d’images de très haute qualité, un stationnement gênant, un véhicule qui circule trop vite, un dépotoir sauvage, un comportement étrange… L’hyperviseur concentre toutes les informations en lien avec la gestion de l’#espace_public (sécurité, circulation, stationnement, environnement…), permet de gérer d’un simple clic l’éclairage public d’un quartier, de mettre une amende à distance (leur nombre a augmenté de 23 % en un an avec la #vidéoverbalisation) ou de repérer une intrusion dans un des 375 bâtiments municipaux connectés.

    La collecte et la circulation des données en temps réel sont au cœur du programme. Le système s’appuie sur des caméras dotées, et c’est la nouveauté, de logiciels d’intelligence artificielle dont les #algorithmes fournissent de nouvelles informations. Car il ne s’agit plus seulement de filmer et de surveiller. « Nous utilisons des caméras qui permettent de gérer en temps réel la ville et apportent des analyses pour optimiser la consommation d’énergie, par exemple, ou gérer un flux de circulation grâce à un logiciel capable de faire du comptage et de la statistique », explique Christelle Michalot, responsable de ce centre opérationnel d’#hypervision_urbaine.

    #Reconnaissance_faciale

    Si la municipalité n’hésite pas à présenter, sur ses réseaux sociaux, ce nouveau dispositif, elle est en revanche beaucoup plus discrète lorsqu’il s’agit d’évoquer les #logiciels utilisés. Selon nos informations, la ville travaille avec #Ineo, une entreprise française spécialisée dans le domaine de la #ville_intelligente. Le centre de police municipale est également équipé du logiciel de #surveillance_automatisée #Syndex, et d’un logiciel d’analyse pour images de vidéosurveillance très performant, #Briefcam.

    Ce dernier logiciel, de plus en plus répandu dans les collectivités françaises, a été mis au point par une société israélienne rachetée par le japonais #Canon, en 2018. Il est surtout au cœur de plusieurs polémiques et d’autant d’actions en justice intentées par des syndicats, des associations et des collectifs qui lui reprochent, notamment, de permettre la reconnaissance faciale de n’importe quel individu en activant une fonctionnalité spécifique.

    Le 22 novembre 2023, le tribunal administratif de Caen a condamné la communauté de communes normande #Cœur-Côte-Fleurie, ardente promotrice de cette solution technologique, « à l’effacement des données à caractère personnel contenues dans le fichier », en estimant que l’utilisation de ce type de caméras dites « intelligentes » était susceptible de constituer « une atteinte grave et manifestement illégale au #respect_de_la_vie_privée ». D’autres décisions de la #justice administrative, comme à #Nice et à #Lille, n’ont pas condamné l’usage en soi du #logiciel, dès lors que la possibilité de procéder à la reconnaissance faciale n’était pas activée.

    A Nîmes, le développement de cette « surveillance de masse » inquiète la Ligue des droits de l’homme (LDH), la seule association locale à avoir soulevé la question de l’utilisation des #données_personnelles au moment de la campagne municipale, et qui, aujourd’hui encore, s’interroge. « Nous avons le sentiment qu’on nous raconte des choses partielles quant à l’utilisation de ces données personnelles », explique le vice-président de l’antenne nîmoise, Jean Launay.

    « Nous ne sommes pas vraiment informés, et cela pose la question des #libertés_individuelles, estime celui qui craint une escalade sans fin. Nous avons décortiqué les logiciels : ils sont prévus pour éventuellement faire de la reconnaissance faciale. C’est juste une affaire de #paramétrage. » Reconnaissance faciale officiellement interdite par la loi. Il n’empêche, la LDH estime que « le #droit_à_la_vie_privée passe par l’existence d’une sphère intime. Et force est de constater que cette sphère, à Nîmes, se réduit comme peau de chagrin », résume M. Launay.

    « Des progrès dans de nombreux domaines »

    L’élu à la ville et à Nîmes Métropole Frédéric Escojido s’en défend : « Nous ne sommes pas Big Brother ! Et nous ne pouvons pas faire n’importe quoi. L’hyperviseur fonctionne en respectant la loi, le #RGPD [règlement général sur la protection des données] et selon un cahier des charges très précis. » Pour moderniser son infrastructure et la transformer en hyperviseur, Nîmes, qui consacre 8 % de son budget annuel à la #sécurité et dépense 300 000 euros pour installer entre vingt-cinq et trente nouvelles caméras par an, a déboursé 1 million d’euros.

    La métropole s’est inspirée de Dijon, qui a mis en place un poste de commandement partagé avec les vingt-trois communes de son territoire il y a cinq ans. En 2018, elle est arrivée deuxième aux World Smart City Awards, le prix mondial de la ville intelligente.

    Dans l’agglomération, de grands panneaux lumineux indiquent en temps réel des situations précises. Un accident, et les automobilistes en sont informés dans les secondes qui suivent par le biais de ces mâts citadins ou sur leur smartphone, ce qui leur permet d’éviter le secteur. Baptisé « #OnDijon », ce projet, qui mise aussi sur l’open data, a nécessité un investissement de 105 millions d’euros. La ville s’est associée à des entreprises privées (#Bouygues_Telecom, #Citelum, #Suez et #Capgemini).

    A Dijon, un #comité_d’éthique et de gouvernance de la donnée a été mis en place. Il réunit des habitants, des représentants de la collectivité, des associations et des entreprises pour établir une #charte « de la #donnée_numérique et des usages, explique Denis Hameau, adjoint au maire (socialiste) François Rebsamen et élu communautaire. La technique permet de faire des progrès dans de nombreux domaines, il faut s’assurer qu’elle produit des choses justes dans un cadre fixe. Les données ne sont pas là pour opprimer les gens, ni les fliquer ».

    Des « systèmes susceptibles de modifier votre #comportement »

    Nice, Angers, Lyon, Deauville (Calvados), Orléans… Les villes vidéogérées, de toutes tailles, se multiplient, et avec elles les questions éthiques concernant l’usage, pour le moment assez flou, des données personnelles et la #surveillance_individuelle, même si peu de citoyens semblent s’en emparer.

    La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), elle, veille. « Les systèmes deviennent de plus en plus performants, avec des #caméras_numériques capables de faire du 360 degrés et de zoomer, observe Thomas Dautieu, directeur de l’accompagnement juridique de la CNIL. Et il y a un nouveau phénomène : certaines d’entre elles sont augmentées, c’est-à-dire capables d’analyser, et ne se contentent pas de filmer. Elles intègrent un logiciel capable de faire parler les images, et ces images vont dire des choses. »

    Cette nouveauté est au cœur de nouveaux enjeux : « On passe d’une situation où on était filmé dans la rue à une situation où nous sommes analysés, reprend Thomas Dautieu. Avec l’éventuel développement des #caméras_augmentées, quand vous mettrez un pied dans la rue, si vous restez trop longtemps sur un banc, si vous prenez un sens interdit, vous pourrez être filmé et analysé. Ces systèmes sont susceptibles de modifier votre comportement dans l’espace public. Si l’individu sait qu’il va déclencher une alerte s’il se met à courir, peut-être qu’il ne va pas courir. Et cela doit tous nous interpeller. »

    Actuellement, juridiquement, ces caméras augmentées ne peuvent analyser que des objets (camions, voitures, vélos) à des fins statistiques. « Celles capables d’analyser des comportements individuels ne peuvent être déployées », assure le directeur à la CNIL. Mais c’est une question de temps. « Ce sera prochainement possible, sous réserve qu’elles soient déployées à l’occasion d’événements particuliers. » Comme les Jeux olympiques.

    Le 19 mai 2023, le Parlement a adopté une loi pour mieux encadrer l’usage de la #vidéoprotection dite « intelligente ». « Le texte permet une expérimentation de ces dispositifs, et impose que ces algorithmes ne soient mis en place, avec autorisation préfectorale, dans le temps et l’espace, que pour une durée limitée, par exemple pour un grand événement comme un concert. Ce qui veut dire que, en dehors de ces cas, ce type de dispositif ne peut pas être déployé », insiste Thomas Dautieu. La CNIL, qui a déjà entamé des contrôles de centres d’hypervision urbains en 2023, en fait l’une de ses priorités pour 2024.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/01/02/pourquoi-la-promesse-de-videogerer-les-villes-avec-des-cameras-couplees-a-un
    #vidéosurveillance #AI #IA #caméras_de_vidéosurveillance

  • Benoît Broutchoux (1879-1944)
    http://anarlivres.free.fr/pages/archives_nouv/pages_nouv/Nouv_Broutchoux.html

    Dans la presse libertaire, il était d’usage d’évoquer de temps en temps les anciens militants, de retracer en quelques lignes leurs parcours et leurs luttes. Pour ne pas les oublier... « Défense de l’homme », revue lancée en septembre 1949 par Louis Lecoin, n’échappa pas à cette tradition avec « Ceux d’hier ». Dans son n° 8, Georges Dumoulin évoquait une « figure majeure de l’anarchisme et du syndicalisme révolutionnaire dans le bassin minier du Pas-de-Calais avant 1914 », Benoît Broutchoux, décédé quelques années auparavant, peu de temps avant le débarquement des Alliés. Nous reproduisons cet article agrémenté d’illustrations et de notes (...)

    #anarchisme #libertaire #Broutchoux #Pas-de-Calais #mineurs #syndicalisme

  • À Lille, le train de nuit reste à quai

    Le retour de la ligne de nuit Lille-#Nice et l’arrivée d’une liaison vers la #Suède, tous deux envisagés, ont été mis de côté par le gouvernement. Usagers, élus et militants se mobilisent pour faire changer cette décision.

    En matière ferroviaire, le célèbre slogan « Lille, au carrefour de l’Europe » est moins évident qu’il n’y paraît. Si Bruxelles est à trente-cinq minutes, Paris à une heure et Londres à une heure et demi, la saturation et les tarifs prohibitifs de ces lignes à grande vitesse sont autant d’arbres qui cachent la forêt. À l’heure où Bruxelles, sa voisine, s’ouvre à l’Est grâce au train de nuit — vers Berlin et très bientôt Prague — Lille en demeure privée.

    Aussi, le vendredi 20 octobre, une trentaine d’usagers, d’élus et de militants ont participé à une action sur le parvis de la gare Lille Flandres, afin de porter cette solution à l’agenda politique. La députée européenne Karima Delli (EELV), les élus des Hauts-de-France Margaux Rouchet et Julien Poix, la CGT Cheminots et Greenpeace étaient représentés. Le but était d’interpeller les décideurs — État et Région en tête — sur la pertinence de l’ouverture de lignes de nuit depuis le Nord.

    Urgence climatique et nouveaux marchés

    Jadis, Lille et le Nord étaient bien connectées aux confins de l’Europe, avec la célèbre ligne de nuit Calais-Vintimille en figure de proue. « Depuis Aulnoye-Aymeries, on pouvait rallier Moscou », dit Julien Poix, conseiller régional LFI des Hauts-de-France. Mais depuis la fermeture de la ligne Lille-Nice en 2009, la capitale des Flandres est orpheline des trains de nuit.

    Les arguments en faveur de la réouverture sont pourtant multiples : l’urgence climatique reste la première cause, mais le pouvoir d’achat et l’intérêt économique sur le territoire — où l’industrie du rail est importante — sont aussi évoqués. « Une relance du train de nuit signifie de nouveaux marchés potentiels », ajoute Julien Poix.

    Si le vent de la mobilisation se lève maintenant, ce n’est pas par hasard. En mai 2021, un rapport d’étude commandé par le gouvernement sur le développement de nouvelles lignes de « trains d’équilibre du territoire » (TET) livrait ses conclusions. Les propositions du rapport mettaient en lumière la pertinence du retour du train de nuit à Lille. Avec deux itinéraires en particulier : un retour du Lille-Nice, mais surtout une liaison Paris-Lille-Bruxelles-Hambourg-Copenhague-Malmö.

    Ce scénario n’a pas été retenu : les lignes envisagées à l’horizon 2030 par le gouvernement dans le cadre du « plan train » de 100 milliards d’euros annoncé par la Première ministre Élisabeth Borne partent toutes de la capitale. Aujourd’hui, seules quatre lignes de nuit assurent un service quotidien : Paris-Briançon (Hautes-Alpes), Paris-Latour-de-Carol (Ariège), Paris-Nice (Alpes-Maritimes) et Paris-Tarbes-Lourdes (Hautes-Pyrénées).

    « Vive les voyages sobres et heureux ! »

    Dans un contexte de lutte contre l’extension de l’aéroport de Lille-Lesquin, le combat pour le train de nuit fait sens. « Oui, des alternatives écologiques à l’avion sont possibles. […] Le trajet fait partie du voyage. Vive les voyages sobres et heureux ! » scande le collectif Non à l’agrandissement de l’aéroport de Lille, mobilisé lui aussi pour le retour du train de nuit. « Les trajets entre 800 et 1 800 km doivent pouvoir être remplacés par des trains de nuit », dit Karima Delli.

    De son côté, Mina, jeune lilloise, doit renoncer à ses envies par conviction. « J’attends depuis longtemps de pouvoir retourner en Finlande, où j’ai vécu. Je ne veux plus trop prendre l’avion, alors j’essaie de trouver des accès par train. Mais le voyage fait 48 heures et je manque un peu de courage. Et le train demeure bien plus cher… » grimace-t-elle.

    Dans un contexte d’extrême urgence climatique, les voisins européens ont pris les devants… mais l’Hexagone bloque. Des investissements conséquents sont requis, afin de moderniser les infrastructures et le réseau. « Le réseau transeuropéen donne la priorité aux trains de nuit. Le problème que nous avons, ce sont les lignes qui passent par la France, observe Karima Delli. La France a promis 100 milliards, nous demandons deux milliards pour le train de nuit. S’ils ont mis sept milliards pour l’aviation, ils peuvent mettre deux milliards. »

    https://reporterre.net/A-Lille-le-train-de-nuit-reste-a-quai
    #trains_de_nuit #Lille #France #transports_publics #transport_ferroviaire #train #résistance

  • Oui mais les #cyclistes
    http://carfree.fr/index.php/2023/10/23/oui-mais-les-cyclistes

    Qui n’a pas déjà entendu cette phrase de la part de bagnolards mis face à leurs responsabilités ? Dès qu’on dit aux automobilistes qu’ils roulent trop vite, qu’ils sont dangereux, qu’ils Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Insécurité_routière #Vélo #2000 #lille #piétons #relations_cyclistes-automobilistes #sécurité_routière

    • Moi c’est les piétons. À vélo, j’ai un mal fou à distinguer les bons et les mauvais piétons.

      Parce qu’il y a le mauvais piéton, bon, il est sur le trottoir, il veut traverser, il laisse passer les voitures et ensuite il se jette sous ton vélo comme s’il t’avait carrément pas calculé. Alors que le bon piéton, il est sur le trottoir, il laisse passer les voitures et ensuite il se jette sous ton vélo comme s’il t’avait pas calculé. Mais c’est un bon piéton.

      Interdisons les piétons. Avantage : ça fera à la fois plaisir aux livreurs en vélo électrique et à Michel Sardou.

    • Dans l’article d’origine, une explication toute bête, pour Paris au moins :

      « Actuellement, la question de l’entretien est fondamentale dans les aménagements urbains et les projets de rénovation, car cela a un coût, encore plus quand des villes sont sous pression austéritaire – comme beaucoup de communes de Seine-Saint-Denis, poursuit Matthieu Adam. Embaucher des jardiniers formés pour entretenir les arbres est plus cher que d’avoir un agent qui vient nettoyer une dalle au jet d’eau. Ce qui fait qu’en banlieue la végétation est moins présente. »

      Par ailleurs, nombre de projets de rénovation proposent encore des aménagements très minéralisés, en partie pour réaliser de la prévention situationnelle. « En somme, ne pas planter des arbres est plus pratique pour laisser l’espace urbain ouvert afin de contrôler la population via des caméras de vidéosurveillance, des drones ou la simple vue des patrouilles de police », précise le chargé de recherche CNRS.

    • Pour Marseille, un peu différent, les riches privatisent les quartiers végétalisés :

      « En réalité, Marseille reste une ville très minérale où la végétation est plutôt absente, et la saisonnalité invisible. Les espaces verts urbains représentent seulement 4,6 m² par habitant. C’est moins que Paris (14 m2), indique le géographe Allan Popelard, qui dirige la collection « L’ordinaire du capital » aux éditions Amsterdam. Marseille compte environ dix fois moins d’arbres d’alignement par habitant que les autres grandes villes européennes étudiées. »

      Par ailleurs, le nombre d’arbres y est en nette régression : en 75 ans, le cœur historique de Marseille a perdu la moitié de son patrimoine arboré. Professeure à Aix-Marseille Université et chercheuse au Laboratoire Population Environnement Développement, Élisabeth Dorier précise pour Mediapart : « Dans le centre-ville de Marseille, il existe encore quelques rares cours intérieures avec des arbres. C’est une adaptation ancienne aux chaleurs des quartiers historiques qu’il faut à tout prix préserver. »
      [...]
      Allan Popelard : « Cette division socio-environnementale Nord-Sud résulte des choix d’aménagement opérés notamment sous les mandatures de Gaston Defferre (1953-1986) et Jean-Claude Gaudin (1995-2020). Une politique de classe qui a concentré les externalités négatives dans les quartiers nord. »
      [...]
      Les cartographies de la végétalisation et des revenus des ménages font apparaître au sud de la métropole les quartiers chics du Roucas-Blanc et de la colline Périer (7e et 8e arrondissements) où se trouvent des résidences fermées et végétalisées sous vidéosurveillance.

      Depuis 2007, Élisabeth Dorier se penche avec son équipe de recherche sur l’essor de ces résidences sécurisées. « Dans ces quartiers réservés aux privilégiés, les espaces verts sont progressivement privatisés. La colline Périer est devenue un écrin de verdure privé et bien gardé avec murs, patrouilles de gardiennage et vidéosurveillance, détaille la chercheuse. La fermeture résidentielle est ici un outil de valorisation foncière et d’exclusivité sociale. »

    • @olaf sur le « jardinage urbain », voir les travaux de mon ex-collègue #Marion_Ernwein :

      Les natures de la #ville_néolibérale

      « Zéro phyto », gestion écologique : les #espaces_verts_urbains longtemps conçus sur le mode « nature morte » de la tradition horticole se font de plus en plus vivants. Plus participatifs aussi, comme en témoigne la prolifé­ration des programmes de jardinage collectif. Cet ouvrage invite à com­prendre l’insertion de ces transforma­tions dans les nouvelles logiques de production de la ville et des services urbains.
      Sur la base d’enquêtes de terrain menées à Genève (Suisse) – auprès de responsables administratifs, politiques et associatifs, de travail­leurs de la nature, et de citadins-jar­diniers – il illustre la manière dont les politiques urbaines néolibérales faisant la part belle à l’événement, au managérialisme et aux #partenariats_publics-privés modèlent la ville vi­vante et le rôle qu’y jouent humains et non-humains. En détaillant le traitement réservé à différentes formes de végétaux – horticoles, vivriers, bio-divers – l’ouvrage développe des outils conceptuels pour une #écologie_politique du #végétal_urbain.

      https://www.uga-editions.com/les-natures-de-la-ville-neoliberale-544600.kjsp

      –—

      Et une recension du #livre :
      https://journals.openedition.org/cybergeo/35592

      #nature_en_ville

  • Le zoo de Lille force une maman à arrêter d’allaiter son bébé de 6 mois Hervine Mahaud - Lille actu

    Margaux, une jeune maman, a été sommée d’arrêter d’allaiter son bébé par le personnel du zoo de Lille. Une situation incompréhensible, d’autant qu’elle s’était mise à l’écart.

    De l’incompréhension et de la tristesse, pour une situation qui perdure encore en 2023. Voici ce que ressent Margaux, une jeune maman de deux enfants, après avoir été contrainte d’arrêter d’allaiter son bébé de 6 mois. En balade au zoo de Lille, elle s’était mise à l’écart pour nourrir son petit garçon. Mais le personnel lui a demandé de stopper et l’a même menacée de l’escorter vers la sortie. 

    « Je ne gênais absolument personne »
    C’est sur son compte Instagram que la jeune femme raconte cette mésaventure, survenue lundi à 17h20. « Le personnel du zoo de Lille m’a demandé d’arrêter d’allaiter mon bébé de 6 mois ‘en plein air’ », écrit-elle d’emblée, avant de détailler la scène. Alors qu’elle se baladait au zoo avec une amie, ses parents et ses deux enfants, Margaux s’installe sur des marches, à l’écart, pour allaiter son tout petit de 6 mois.

    « Une garde du zoo m’interpelle pour me demander de bouger immédiatement de là où je me trouve, pour laisser le passage libre en cas d’incident », raconte la jeune maman. Sauf que ce lundi après-midi, à quelques minutes de la fermeture, le zoo était « presque désert ». D’autant que Margaux, qui portait un t-shirt d’allaitement « qui ne dévoilait rien d’outrageant » avait pris soin de se mettre à l’écart, ne trouvant pas de banc pour s’asseoir. « Je ne gênais absolument personne », assure-t-elle.

    À force, la discussion commence à s’envenimer. « Je comprends que c’est le fait d’allaiter en public qui la (la garde du zoo, ndlr) dérange. Elle me demande encore une fois de me lever puis elle me menace de ‘m’escorter’ vers la sortie immédiatement. »

    « Vous ne pouvez pas allaiter en plein air »
    Margaux demande alors à voir un responsable de la structure. Ce dernier arrive sur place et aurait déclare à la jeune femme : « Madame, vous devez vous lever, vous ne pouvez pas allaiter en plein air. » Le responsable lui propose, pour sa prochaine visite au zoo, d’ouvrir un chalet afin qu’elle puisse allaiter à l’abri. « Enfermée. Non merci », regrette Margaux.

    Face au personnel peu compréhensif du zoo de Lille, Margaux se dit être « abasourdie par la tristesse de ces propos. Je suis peinée, déçue et en colère de cette demande injustifiée. » Elle poursuit : « Y’a-t-il un signe à l’entrée ne permettant pas d’allaiter à l’intérieur du zoo ? Les animaux n’allaitent-ils pas leurs petits devant les visiteurs ? »

    La jeune maman, qui habite depuis 10 ans en Angleterre, assure que, de l’autre-côte de la Manche, « les femmes allaitent partout, tout le temps », sans que cela ne gêne qui que ce soit.

    La Ville de Lille présente ses excuses à la maman
    Alertée de cet événement, la Ville de Lille a tenu à rappeler « que l’allaitement est bien entendu permis à Lille dans l’espace public, comme dans l’ensemble des équipements municipaux. Les agents sont régulièrement sensibilisés et ne doivent en aucun cas entraver ce droit ». Et d’assurer que la Ville a présenté « ses excuses à cette maman pour le désagrément généré par cette situation ».

    De son côté, « la direction du parc zoologique a souhaité rencontrer les agents concernés afin de déterminer les circonstances précises des faits et prendre toutes les mesures pour qu’une situation telle que celle rappelée par la maman n’ait pas lieu ».

    #Lille #femme #Maman #allaitement #Zoo #maintien_de_l’ordre #en_vedette
    Source : https://actu.fr/hauts-de-france/lille_59350/le-zoo-de-lille-force-une-maman-a-arreter-dallaiter-son-bebe-de-6-mois_59755002

  • Quand une approche “pratique” de l’adressage d’un campus impose un environnement toponymique toujours plus masculin (94%). Le cas de Grenoble-Université-Alpes à Saint-Martin-d’Hères
    https://neotopo.hypotheses.org/5855

    Le Campus historique et principal de l’Université Grenoble-Université-Alpes situé sur la commune de Saint-Martin-d’Hères connaît quelques changements d’adressage liés à une restructuration de son secteur central. Changements qui se traduisent par l’adjonction de trois...

    #Billets #Toponobservations #ToponoGender

    • Réponse des services centraux de l’UGA, reçus par mail, le 8 juin 2023 :

      « Ces propositions permettent juste de résoudre un problème urgent, cela en avance de phase d’une réflexion plus globale portant sur la nécessité de dénommer les accès aux bâtiments, afin que ces derniers soient adressés directement sur les voies qui les desservent. Il nous faudra alors faire le choix d’un certain nombre de toponymes et cela sur la base de critères qui intègreront bien évidemment le problème de parité que vous soulevez et qu’il nous faut corriger. Cette démarche a fait l’objet d’une proposition de méthodologie en cours de validation pour une réflexion que j’espère pouvoir mener l’an prochain. »

      #urgence

    • ll est possible de faire autrement...

      Des amphis aux noms de femmes : ces universités s’emparent de la question

      Amphithéâtres, salles de TD, learning centers… Dans les universités françaises, les lieux nommés d’après des personnalités portent, dans leur écrasante majorité voire en totalité, des noms d’hommes. Certains établissements veulent changer la donne et se tournent vers leur communauté pour soumettre ou sélectionner des noms de femmes.

      En France, à peine 5 % des rues portent un nom de femme. Un constat partagé dans les universités que certains acteurs s’efforcent de faire évoluer. Comment s’y prennent-ils ?
      Des noms de femmes pratiquement toujours absents

      Sur 1 328 lieux recensés sur son campus par l’Université de Strasbourg (Unistra), seuls neuf portent le nom d’une femme contre 78 pour les hommes. Du côté des #amphithéâtres, l’un d’eux est nommé d’après une déesse, pour 37 aux noms masculins.

      Les universités de #Lille et de #Haute-Alsace n’ont pas fait un tel recensement, complexe pour des campus de plus en plus tentaculaires, mais le constat est le même : les femmes sont aux abonnées absentes.

      « Avec un très grand nombre de sites faisant partie de l’#Université_de_Lille, il est difficile d’obtenir des listings complets. Avant la consultation, nous avions seulement trouvé deux salles sur le campus scientifique avec des noms de femmes : Marie Curie et Marie-Louise Delwaulle. Cette dernière est une ancienne chercheuse de l’université qui n’est désignée que par son nom de famille, alors que les autres amphithéâtres ont également des prénoms et certains ont même des plaques biographiques », rapporte Hermeline Pernoud, cheffe de projet égalité-diversité de l’établissement.

      Deux autres salles qui devaient s’appeler Rosalind Franklin et Ada Lovelace n’ont jamais été renommées, pour des raisons inconnues. « Nous voulons les faire réapparaître, dit Hermeline Pernoud. »

      À l’#Université_de_Haute-Alsace (UHA), le syndicat étudiant Communauté solidaire des terres de l’Est ne décompte aucun amphithéâtre avec des #noms_féminins, contre une dizaine de masculins. Les femmes sont pour l’heure seulement présentes sur quelques salles du learning center.

      Impliquer la communauté via consultation ou votes

      Pour faire bouger les choses, les vice-présidentes égalité des universités lilloise et strasbourgeoise, mais aussi le syndicat étudiant de Haute-Alsace se tournent vers la communauté universitaire. « L’idée de renommer 15 amphis a été lancée par Sandrine Rousseau, alors vice-présidente égalité de l’Université de Lille en 2019. 45 noms ont été proposés au vote en 2020. L’objectif est d’inviter chacun et chacune à s’interroger sur ses figures au quotidien et d’inviter chaque faculté à s’approprier les noms mis en avant », retrace Hermeline Pernoud.

      Le travail autour des noms à soumettre au vote a également permis d’impliquer l’association de solidarité des anciens personnels (Asap) de l’université lilloise qui a pu se souvenir de chercheuses illustres de la région.

      L’Unistra a opté pour une consultation : étudiants, enseignants-chercheurs et personnels peuvent soumettre des noms de femmes emblématiques de l’histoire de l’université ou d’une discipline, ayant travaillé ou étudié dans l’établissement et ayant contribué à son rayonnement ou à celui de son pays par ses travaux. Huit seront choisis pour apparaître sur des amphithéâtres, un chiffre faisant référence à la journée des droits des femmes, le 8 mars.

      « Cette initiative produit une #émulation_positive en interne, notamment au sein d’une composante d’enseignement s’étant particulièrement investie allant jusqu’à faire voter les noms soumis devant le conseil de composante ! », se réjouit Isabelle Kraus, vice-présidente égalité, parité, diversité et maîtresse de conférences en physique.

      Cette dernière envisage d’embarquer un public plus large encore : « Aujourd’hui, au-delà de l’établissement, les alumni peuvent participer. Nous réfléchissons maintenant à ouvrir la consultation en dehors de l’université, en communiquant à ce propos dans les journaux de l’Est de la France. »

      À l’Université de Haute-Alsace, ce sont les étudiants, via à la Communauté solidaire des terres de l’Est présente sur 13 campus du Haut-Rhin, qui lancent la dynamique et ouvrent une consultation le 22 mars. 115 votes ont déjà été enregistrés par une majorité d’étudiants et une trentaine d’enseignants-chercheurs.

      « Nous y avons réfléchi pendant deux ans avant de lancer la campagne. L’idée est que ce projet soit plutôt ascendant : qu’il vienne des étudiants. La gouvernance était au courant que nous préparions cela et est encline à nous soutenir », expose Axel Renard, étudiant et président de la Communauté des terres de l’Est.

      Des modifications pourraient cependant encore intervenir : « Le projet de base était de renommer des amphithéâtres, mais l’équipe dirigeante semble plutôt s’orienter vers des bâtiments », poursuit Axel Renard.

      Mettre en valeur des personnalités de l’université et #femmes_scientifiques

      Faire sortir les femmes de l’université, souvent des scientifiques, de l’#anonymat : c’est aussi l’objectif de ces initiatives. À l’Université de Lille, en lien avec l’opération Université avec un grand Elles qui a nourri la liste de noms soumis au vote pour renommer les amphis, des stages ont été proposés.

      Les étudiantes ont cherché des portraits correspondant aux critères : 15 femmes de la région, si possible en lien avec l’université, « dans une volonté de matrimoine, afin de rendre femmage -car c’est bien de cela dont il s’agit ici plutôt qu’un « hommage »- à des personnes que l’on connait moins », souligne Hermeline Pernoud.

      Une diversité qu’observe également Isabelle Kraus de l’Unistra : « Parmi les noms proposés, il en y a des connus et d’autre que je découvre. Quelle richesse ! Certains sont remontés dans toutes les disciplines. »

      Pour sa sélection, la Communauté des terres de l’Est demande dans son formulaire d’argumenter le choix soumis. « Nous n’avons pour le moment pas reçu trop de retours négatifs, seulement une dizaine de propositions de trolls », indique Axel Renard.

      Éviter les personnages trop politiques et représenter la diversité

      « Nous évitons les personnes vivantes, pour ne pas avoir de problèmes », poursuit l’étudiant de l’UHA. En effet, la décision peut s’avérer délicate, notamment lorsque la personnalité se politise comme a pu en faire l’expérience l’Université de Lille.

      « Christiane Taubira devait être invitée pour inaugurer un amphi à son nom, mais il s’est avéré que c’était au moment où elle se lançait en politique. Nous avons préféré mettre les choses en pause pour des questions éthiques », explique Hermeline Pernoud. Il faut dire que l’instigatrice même du projet, Sandrine Rousseau, est aujourd’hui députée écologiste après une tentative à la primaire du parti politique Europe écologie les verts en 2021.

      Autre critère pour l’Université de Lille : proposer aussi des noms de femmes non blanches. À ce sujet, il reste du chemin à parcourir chez les hommes également. C’est pourquoi l’établissement a inauguré, en février dernier, sur le campus de Moulin, une salle en hommage au Chevalier Saint-Georges.
      Débaptiser pour renommer : sujet tabou ?

      Pour Pierre-Alain Muller, le président de l’UHA, s’exprimant dans l’Alsace en mai, il n’est pas question de « débaptiser » les amphis qui portent des noms d’hommes. Alexandre Renard remarque : « La décision se fera avec les composantes. Il y a un seul cas où la question de pose, pour la fac de lettres et sciences humaines : trois amphis portent des noms de physicien, ingénieur… Des personnalités qui ne sont pas en lien avec la thématique. »

      Les universités de Lille et Strasbourg s’accordent également sur le fait de choisir des lieux désignés par des chiffres et seulement en dernier recours des noms d’hommes. Pourtant, à l’Université de Lille la problématique risque de se poser : « En médecine il n’y a que des noms d’hommes. Sur le campus de Roubaix, où les bâtiments sont neufs, nous pourrons sûrement en profiter pour mettre des noms féminins, mais, à terme, il faudrait une parité sur tous les sites », souligne Hermeline Pernoud.

      En pratique, une décision qui n’est pas anodine

      Si renommer moins d’une vingtaine de lieux peut sembler bien peu - et largement insuffisant pour atteindre la parité - ce n’est en réalité pas une mince affaire pour les équipes.

      « Je travaille en collaboration avec le vice-président patrimoine, Nicolas Matt, car la partie pratique est la plus difficile, souligne Isabelle Kraus. La direction des affaires logistiques intérieures a dû recenser les noms et le département du patrimoine et de l’immobilier se penche sur l’aspect logistique. Car renommer un amphi ce n’est pas juste poser une plaque : tous les documents, avec les arrivées d’eau et d’électricités, doivent être modifiés ainsi que le logiciel de planning pour l’occupation des salles. Sans l’adhésion du personnel, cela n’aurait pas été possible. »

      Après la consultation, continuer à faire vivre les noms

      Après la fin de la consultation, les premiers baptêmes à l’Unistra sont prévus pour la rentrée 2023-2024 avec l’organisation d’un événement collectif pour dévoiler les huit noms et présenter ces profils. Une plaque avec un résumé de chaque parcours sera également apposée.

      « Les propositions soumises lors de la consultation pourront servir de banque de données pour les années futures. Nous allons reconduire la consultation l’année prochaine, c’est loin d’être fini ! », ajoute Isabelle Kraus.

      Du côté de la Communauté des terres de l’Est, après la période creuse de l’été, la campagne sera relancée à la rentrée. « Le but est ensuite de faire les inaugurations progressivement, pour que chaque inauguration soit accompagnée d’une campagne expliquant le choix du nom », précise Axel Renard.

      À l’Université de Lille, pourtant pionnière avec une inauguration au nom de Laurence Bloch, journaliste à France Inter, dès 5 mars 2020, les événements ont pris du retard et après de nombreux reports, liés à la crise sanitaire, les changements de présidence et plus récemment les grèves ou encore des problématiques en interne, aucune date n’est fixée.

      « Nous devons encore nous accorder sur des détails techniques comme le choix des plaques, de l’affichage : faut-il percer le mur ? Il faut désormais que les différents campus s’emparent de la question », espère Hermeline Pernoud.

      https://www.campusmatin.com/vie-campus/rse-developpement-durable/pratiques/des-amphis-aux-noms-de-femmes-ces-universites-s-emparent-de-la-question

  • La cyberattaque de la ville de Lille estimée à plus d’un million d’euros Par A. D. D.

    Plus de deux mois après l’attaque informatique qui a touché la mairie, plusieurs services demeurent impactés. La ville ne peut toujours pas facturer la cantine. Les salaires comme les factures sont réglées par les Finances publiques… Dans ce contexte et face à la charge de travail des agents, Martine Aubry a décidé de reporter le bilan politique de mi-mandat.

    Survenue le 1er mars, la cyberattaque avait mis à l’arrêt tout le réseau informatique : 300 serveurs et quelque 3 500 ordinateurs. À ce jour, seuls 850 PC et messageries ont pu être rétablis.


    Officiellement et à ce stade de l’enquête confiée à la PJ de Lille, 1,7 % des données de la ville ont été copiées par les hackers et publiées sur le darkweb. Les pirates ont subtilisé le fichier paye des agents municipaux et des élus, qui contenait RIB et adresses e-mail. Dans le lot, les policiers ont également retrouvé des coupures de presse.

    L’attaque, revendiquée fin mars par le groupe Royal, « n’a pas eu, pour l’instant, d’effets pervers » selon Martine Aubry qui s’est exprimée sur le sujet au cours d’une conférence de presse mardi. En dehors de mails d’intimidation sur la messagerie de quatre agents, pas de demande de rançon à proprement parler.

    Mais les événements ont entraîné de « grosses difficultés » comme l’a rappelé la maire de Lille. Tous les services ont dû se réorganiser en urgence pour assurer la continuité du service public en revenant au papier et au crayon.

    Impossible de verser le salaire des agents
    Privée d’accès aux logiciels, la ville n’est plus en mesure de payer le salaire des agents (et des élus) depuis mars. C’est la Direction régionale des Finances publiques qui a pris le relais. « Elle s’est montrée très compréhensive », a souligné Martine Aubry. La ville espère un retour à la normale en septembre pour le logiciel paye.

    La DRFIP a également pris en charge le paiement des factures dues aux entreprises et aux associations. « On rouvre les logiciels progressivement, on teste, on doit prendre beaucoup de précautions (…) Rien n’a été dégradé, nous n’avons pas perdu de données », rassurait Martine Aubry. Le logiciel finances a été rouvert en priorité ainsi que celui de l’état civil. Le service, qui reçoit en moyenne 500 demandes d’actes par jour, peut désormais les sortir informatiquement (mais pas les envoyer par Internet pour le moment).

    L’assurance va-t-elle prendre en charge ?
    Côté familles, le paiement de la cantine est suspendu depuis mars mais la facturation devrait reprendre prochainement. Les inscriptions à l’école et à la crèche pour la rentrée prochaine se font normalement.

    Le coût de la cyberattaque est pour le moment estimé à 1 million d’euros, « hors frais de personnel » précise la ville, dont les agents ont été fortement mobilisés ces dernières semaines. Un coût que la ville espère voir pris en charge par son assurance.

    C’est dans ce contexte que la majorité municipale a décidé de reporter la présentation de son bilan de mi-mandat aux Lillois. Prévue fin mai, elle est reportée à fin septembre voire début octobre. « Nous sommes évidemment capables de dire ce que nous avons fait ou pas fait mais nous ne pouvons pas, aujourd’hui, avec le travail qu’ont les agents pour remettre en place les logiciels, leur demander en plus de nous accompagner sur tous les sujets qui seront présentés lors des réunions de quartier. »

    #administration #sécurité #internet #cybersécurité #cyberattaque #sécurité_informatique #dématérialisation des #services_publics #mairie #Lille

    Source : https://www.lavoixdunord.fr/1328944/article/2023-05-17/la-cyberattaque-de-la-ville-delille-estimee-plus-d-un-million-d-euros

  • Cambriolage à la voiture-bélier de l’enseigne Vuitton dans le Vieux-Lille Emmanuel Pall - france3-regions

    La boutique Louis Vuitton du Vieux Lille avait déjà été cambriolée il y a quatre mois.

    Malgré les plots anti-stationnement, une voiture bélier a défoncé la porte d’entrée avant que le cambriolage ne s’effectue dans la nuit du 16 au 17 mai. On ne connaît pas encore le montant du préjudice.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, la voiture bélier aurait tout simplement contourné, les plots de sécurité empêchant le stationnement des voitures. Plusieurs étagères de l’enseigne ont été vidées. On ne connaît pas le montant du préjudice pour le moment. 

    Par ailleurs, on ne sait si la façade de l’ancien restaurant art-déco l’Huitrière, classée Monuments Historiques, a été endommagée. Louis Vuitton, repreneur du lieu après la fermeture en 2015, avait accordé un soin particulier à sa rénovation. Apparemment, seule la porte de l’ancien restaurant a été cassée par le choc avec la voiture. 

    Au moins deux précédents...
    En janvier 2023, une attaque à la voiture bélier avait déjà été perpétrée le 20 du mois dans la magasin de luxe de la rue des Chats-Bossus dans le Vieux-Lille. https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/la-boutique-louis-vuitton-de-lille-forcee-a-la-voiture-

    #Vuitton #Louis_Vuitton #Lille #Nord #Hauts-de-France

    Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/cambriolage-a-la-voiture-belier-de-l-enseigne-vuitton-d

  • #Lille ville cyber maudite : le site de la ville inaccessible une partie de la journée suite à un incendie chez son hébergeur Par A. Mu. et A. D.

    Le site de la ville de Lille a été inaccessible pendant une partie de la journée ce mercredi. Sur les réseaux sociaux, la mairie a indiqué que cela était dû à un incendie chez son hébergeur informatique, basé en région parisienne.

    Basé à Clichy (Hauts-de-Seine), l’hébergeur #Ecritel a confirmé un sinistre qui n’a toutefois pas touché directement ses locaux et ses installations. Un feu a effectivement pris vers 5 heures au sous-sol d’un data center, le Global Switch Clichy, avant d’être maîtrisé deux heures plus tard. À la demande des secours, l’électricité a été coupée dans le bâtiment « par précaution », entraînant la mise à l’arrêt forcée des sites Internet hébergés.
    . . . .
    Les sites internet des préfectures maritimes de l’Atlantique, de la Manche, de la mer du Nord et de la Méditerranée étaient également indisponibles, tout comme celui de la préfecture du Pas-de-Calais, pour la même raison.

    #administration #sécurité #internet #cybersécurité #sécurité_informatique #dématérialisation des #services_publics #mairie #Lille

    Source : https://www.lavoixdunord.fr/1320652/article/2023-04-26/lille-le-site-de-la-ville-inaccessible-suite-un-incendie-chez-son-heber

  • Lille : après la cyberattaque, « il faudra des mois pour retrouver une situation normale » S. B. - la voix du nord

    Quelques jours après avoir annoncé que les données personnelles de particuliers avaient été volées, Martine Aubry a fait le point, en conseil municipal, sur la cyberattaque qui bouleverse depuis un mois et demi les services de la Ville.

    Patience, patience. Un mois et demi après la cyberattaque sur la mairie, la remise en ligne des services municipaux ne fait que commencer, a prévenu ce jeudi martine aubry. « Il faudra des mois pour retrouver une situation normale. On y va pas à pas. »

    Le maire est longuement revenu, en conseil municipal, sur le déroulé et les conséquences de l’intrusion dans le réseau informatique de la Ville, survenue dans la nuit du 28 février au 1er mars : l’alerte donnée par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), le débranchement salutaire des serveurs de Lille, la réorganisation expresse de la Ville pour maintenir les services publics, la découverte très progressive de l’étendue du vol de données, les premiers (et pour l’instant rares) mails d’extorsion…

    « Associations prioritaires »
    « C’est un moment difficile, une situation inédite et complexe, et je voudrais dire un grand merci aux agents » , a souligné l’édile, en assurant avoir joué la transparence depuis l’origine : _ «  J’en entends dire "on ne sait pas grand-chose" , mais tout ce qu’on sait, on le dit, alors que beaucoup de villes hackées n’en parlent pas. Il y a beaucoup de choses qu’on ne sait pas, et qu’on ne saura peut-être jamais. » Et de réitérer les conseils de vigilance, à destination de tous les Lillois ayant été en contact avec la mairie.

    stéphane baly, au nom du groupe d’opposition écologiste Lille Verte, s’est quant à lui inquiété, entre autres, d’éventuelles perturbations du versement des subventions aux associations. « On a identifié quarante associations prioritaires » _ , à traiter en priorité, a rassuré la première adjointe au maire, audrey linkenheld. Pour les autres, patience, patience.

    Alors que les déclarations d’impôts vont commencer à tomber, la mairie précise que les attestations fiscales pour les frais de garde d’enfant ne pourront pas être éditées comme habituellement par la Ville. Et conseille aux contribuables d’attendre le rétablissement des services municipaux pour compléter leurs déclarations.

    Source : https://www.lavoixdunord.fr/1315891/article/2023-04-13/lille-apres-la-cyberattaque-il-faudra-des-mois-pour-retrouver-une-situa

    #administration #cyberattaque #hacking #ransomware #sécurité #piratage #surveillance #internet #cybersécurité #algorithme #sécurité_informatique #dématérialisation des #services_publics #mairie #Lille #administration

    • Pas un mot, pas une remarque sur ce délire de l’informatisation administrative, qui ne peut générer que des bérézinas .
      Pour rappel, toute informatisation d’un processus humain ne traite que 98 à 99 % des cas maximum.
      Pour le reste, démerdez vous, vous n’existez pas !

    • Les gros bugs au démarrage du temple de la cybersécurité des Hauts-de-France Matthieu Slisse - mediacites.fr

      Le Campus Cyber, projet majeur porté par la région et la métropole de Lille, était inauguré en grande pompe le 5 avril. Si officiellement tout va pour le mieux, la réalité est bien moins reluisante. Retards dans la livraison des locaux, brutal changement de directeur… nos informations pointent une gestion particulièrement erratique.


      koussée vaneecke, la Présidente du Directoire d’EuraTechnologies et florence puybareau, directrice des opérations du Campus Cyber Hauts-de-France échangent à l’occasion de l’édition 2023 du Forum International de la cybersécurité de Lille. / Crédit Photo : Matthieu Slisse – Mediacités _

      S’intéresser de trop près au Campus Cyber Hauts-de-France, nous l’avons appris à nos dépens, c’est risquer de se faire claquer la porte au nez. Le 5 avril dernier, alors que le projet était inauguré en grande pompe par tout le gratin politique local - le président du conseil régional xavier bertrand en tête -, Mediacités a été sommé de rester sur le perron. Contrairement à plusieurs autres rédactions, notre média n’était pas invité.

      Mais curieux que nous sommes à propos de ce centre dédié à la cybersécurité présenté comme un axe stratégique majeur par la Région et la métropole de Lille, nous avions néanmoins fait le déplacement. L’occasion d’admirer une belle porte close et de s’entendre dire - par la directrice du campus en personne - que nos questions dérangeaient les invités [voir l’encadré En Coulisses]. La curiosité est décidément un bien vilain défaut.

      Il y a pourtant beaucoup à dire sur les débuts chaotiques de ce projet qui semble lancé sur de bien mauvais rails. Afin de pouvoir raconter l’envers du décor de cette trop belle histoire, nous avons échangé avec près d’une dizaine d’acteurs régionaux du secteur de la cybersécurité. La plupart ont accepté de nous répondre… mais uniquement sous couvert d’anonymat. Plusieurs interlocuteurs nous ont en effet dit craindre d’être marginalisés s’ils s’exprimaient sur les failles du Campus Cyber. Et s’ils ont tout de même consenti à parler, c’est irrités par la volonté manifeste des responsables de cacher la poussière sous le tapis.
      . . . . . . . .
      La suite payante : https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2023/04/10/les-gros-bugs-au-demarrage-du-temple-de-la-cybersecurite-des-hauts-de-fra

  • Il y a des trucs vraiment super qui s’inventent en autogestion.
    Au #ccl de #Lille, il y a tout un truc de prophylaxie pour gérer les éponges dans le bâtiment, tout en permettant une économie.

    - Une éponge commence sa vie à la vaisselle.
    - Puis quand on la trouve sale, elle se fait amputer un coin.
    - Et elle continue sa vie au nettoyage de tables, de vitres...
    - Ensuite, quand elle est bien usée, elle se fait amputer un deuxième coin.
    - Et peut finir sa vie aux WC, ou à de trucs encore plus crades.

    Je trouve cette technique super de couper les coins pour marquer l’impossibilité de revenir en arrière.
    #anarchisme