« Mémoire d’un anarchiste en prison » d’Alexandre Berkman #archiveLO (#archiveLO, 18 février 1978)
#Alexandre_Berkman #prison #russie #assassinat #pennsylvanie #États-Unis #USA #Système_pénitenciaire #mémoires #anarchisme #militant_anarchiste
« Mémoire d’un anarchiste en prison » d’Alexandre Berkman #archiveLO (#archiveLO, 18 février 1978)
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site web conçu dans le cadre d’un cours « Cartographier les controverses » (Sciences Po Paris, master communication, 2021-2022)
▻https://controverse2021.wixsite.com/deboulonnage
Déboulonnage de statues. Controverse autour des monuments liés à l’esclavage et à la colonisation
"La République n’effacera aucune trace ni aucun nom de son histoire (...), elle ne déboulonnera pas de statues"
Emmanuel Macron, allocution présidentielle du 14 juin 2020
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Avant d’étudier les possibilités d’avenir pour les statues présentes dans l’espace public liées aux périodes esclavagistes et coloniales, il s’agit de comprendre ce qu’est l’objet de statue en lui-même et ce qu’il représente. La multiplicité des aspects sous-jacents fait de la statue un objet non-identifié, responsable de la formation d’une controverse.
Avant d’étudier les possibilités d’avenir pour les statues présentes dans l’espace public liées aux périodes esclavagistes et coloniales, il s’agit de comprendre ce qu’est l’objet de statue en lui-même et ce qu’il représente. La multiplicité des aspects sous-jacents fait de la statue un objet non-identifié, responsable de la formation d’une controverse.
Avant d’étudier les possibilités d’avenir pour les statues présentes dans l’espace public liées aux périodes esclavagistes et coloniales, il s’agit de comprendre ce qu’est l’objet de statue en lui-même et ce qu’il représente. La multiplicité des aspects sous-jacents fait de la statue un objet non-identifié, responsable de la formation d’une controverse.
Avant d’étudier les possibilités d’avenir pour les statues présentes dans l’espace public liées aux périodes esclavagistes et coloniales, il s’agit de comprendre ce qu’est l’objet de statue en lui-même et ce qu’il représente. La multiplicité des aspects sous-jacents fait de la statue un objet non-identifié, responsable de la formation d’une controverse.
Cette déclaration répond aux nombreuses actions d’altérations, du graffiti à la destruction totale, visant des statues qui figent dans la pierre des figures impliquées dans l’esclavage et la colonisation. Lorsque certains luttent pour les maintenir debout, d’autres défendent la dimension cathartique de ces gestes. Derrière la pierre, c’est l’homme glorifié qui est combattu. La destruction comme un premier pas vers l’émancipation. La taille, le poids des matériaux, autant d’obstacles qui rendent leurs destructions spectaculaires.
Depuis de nombreuses années, certains recourent à ces pratiques en invoquant les mémoires heurtées de victimes - ou descendants de victimes -, esclaves ou colonisés de l’ancien Empire colonial français. Toutes les statues ne sont pas regardées, toutes les statues ne sont pas contestées, toutes les statues n’émeuvent pas. L’espace public, où trônent ces monuments, cristallise les tensions d’un processus en cours.
À la fois œuvre de glorification d’une personne, souhait d’une époque ou d’un moment de l’histoire, la statue est aussi un objet d’art. Elle porte un certain héritage du passé. La statuaire se retrouve parfois au cœur des préoccupations de déboulonnage bien qu’en réalité, les actions politiques, préméditées et spontanées, soient les seuls véritables boulons de ces statues. Si l’expression “déboulonnage des statues” est techniquement approximative - les statues ne sont pas boulonnées - elle est malgré tout utilisée pour sa dimension métaphorique. Le déboulonnage dans sa terminologie cristallise tous les actes de vandalisme à l’encontre des monuments de pierre, de marbre ou de bronze, détruisant le prestige des héros qu’ils représentent. Ces statues, neutres a priori, fondues dans un paysage urbain devenu quotidien, sont en réalité comme endormies. Elles se réveillent à la faveur de tensions politiques et sociales. Le débat médiatique résume ces enjeux en ces termes « faut-il déboulonner les statues ? ».
En réalité, au-delà des sensibilités morales de chacun, cette controverse est un jeu de piste où les savoirs des sciences sociales se superposent, se répondent, et parfois se confrontent. Mettre en perspective les regards que posent les sciences sociales sur ces objets. Examiner les avenirs possibles pour ces statues contestées. Voici les bornes de notre enquête, la notice de nos ambitions.
"Statuer sur les statues"
Que sont ces statues ?
Que font ces statues ?
Que fait-on de ces statues ?
(...)
#déboulonnage #statues #mémoires_colonisations #mémoires_esclaves #controverses_postcoloniales
▻https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/02/06/a-amboise-vandalisme-memoriel-contre-la-statue-de-l-emir-abdelkader_6112501_
A Amboise, vandalisme mémoriel contre la statue de l’émir Abdelkader
Par Frédéric Bobin, 07 février 2022, photo AFP
L’œuvre représentant le héros de la résistance algérienne, devenu pionnier du dialogue interreligieux, a été découpée à la meuleuse, samedi 5 février, à quelques heures de l’inauguration officielle du monument.
Un gros trou, vide amer, orné de linéaments de métal entortillés. A quelques heures de son inauguration officielle, la statue érigée en l’honneur de l’émir Abdelkader (1808-1883) a été amputée de la partie basse de sa gandoura au petit matin du samedi 5 février, à Amboise (Indre-et-Loire). L’acte de vandalisme ne visait à l’évidence pas que l’œuvre de Michel Audiard, artiste familier des portraits ciselés dans une feuille d’acier rouillé. Il ciblait avant tout le symbole de ce héros de la résistance algérienne à la conquête française devenu, après sa captivité et sa résidence surveillée au château royal d’Amboise (1848-1852), un pionnier du dialogue interreligieux ; bref, une figure de l’amitié franco-algérienne.
Les auteurs du forfait avaient apparemment mûri leur projet, attendant la fin des rondes de gendarmerie – à 4 heures du matin – pour actionner leur meuleuse.
Fichée dans le gazon, la silhouette déchiquetée de l’émir est lourde de sens, glaçant comme une matinée d’hiver sur les bords de la Loire. L’hommage qui devait lui être rendu, et qui fut maintenu malgré l’outrage, s’inscrit dans la série de gestes préconisés par le rapport de l’historien Benjamin Stora sur la réconciliation mémorielle entre la France et l’Algérie.
Après avoir découvert le forfait, la petite assemblée d’élus, de représentants de l’Etat, d’officiels algériens et d’Amboisiens a exprimé son émotion. Le maire d’Amboise, Thierry Boutard, a dénoncé la « bêtise » d’un « saccage ignoble » dans une « période où certains se complaisent dans la haine des autres » et la « réécriture de l’histoire ». L’ambassadeur algérien en France, Mohamed Antar Daoud, présent sur les lieux, a appelé à « dépasser ce qui n’est qu’un acte de vandalisme », affirmant que le « combat pour l’amitié entre la France et l’Algérie continue ».❞
(...)
#émir_Abdelkader #Algérie #mémoires_coloniales #extrême_droite
▻https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/300122/trente-ans-apres-une-exposition-pionniere-nantes-revisite-son-passe-negrie
Trente ans après une exposition pionnière, Nantes revisite son passé négrier
Dans l’enceinte du château des ducs de Bretagne, une exposition didactique apporte de nouveaux éclairages sur les collections de la ville, premier port négrier de France. En replaçant l’essor de la traite nantaise dans le temps long, et à l’échelle de non pas trois, mais quatre continents.
Ludovic Lamant, 30 janvier 2022
Nantes (Loire-Atlantique).– Les deux tableaux, acquis par le musée d’histoire de la ville de Nantes en 2015, forment un diptyque. Dans un intérieur cossu, les époux Deurbroucq exhibent leur fortune dans une pose figée, chacun flanqué d’un domestique noir.
« L’Abîme », exposition consacrée à la traite négrière visible jusqu’en juin au château des ducs de Bretagne, ne s’intéresse pas tant à l’histoire des deux époux. Leur biographie est bien documentée, et depuis longtemps : lui, d’origine flamande, a pris part à sa première campagne de traite en 1734 ; elle appartient à une famille de commerçants allemands qui exportent vers l’Europe du Nord des produits venus des colonies.
Le mystère qui émane de ce double portait réalisé en 1753 provient des deux figures de l’arrière-plan, deux domestiques noirs. La jeune femme, en particulier, dont on perçoit le collier d’esclave, serti de quelques pierres précieuses, a le regard perdu, impossible à saisir.
Dans la ville de Nantes, 4 712 personnes réduites à l’esclavage ont été déclarées entre 1692 et 1792. Elles étaient sans doute bien plus nombreuses à travailler, selon des statuts variés, dans ce qui était alors le premier port négrier de France.
Les travaux préalables à l’exposition n’ont pas permis d’établir l’identité précise de cette servante. Mais la salle où les toiles sont présentées contient une dizaine de biographies de ces esclaves nantais, dont le nom, celui que leur avaient imposé leurs maîtres, a été retrouvé.
« Même si son identité n’est pas encore connue, cette femme témoigne, par sa présence, des conditions de vie de ces gens-là. C’est une manière de renverser nos collections : prendre l’objet et le regarder là où il n’était pas prévu, à l’origine, que le regard se porte », avance Krystel Gualdé, directrice scientifique du musée d’histoire de Nantes et responsable de cette exposition, aussi didactique que recommandée en ces temps politiques agités.
À la fois aux habitué·es du musée nantais, qui reconnaîtront des pièces emblématiques exposées sous un nouvel angle, et aux néophytes qui découvriront, cartes animées et archives à l’appui, l’une des boucles les plus sinistres de l’histoire française qui continue de hanter le pays aujourd’hui.
Avec « L’Abîme », Nantes poursuit un travail ancien d’exploration de son passé de port négrier. Une manifestation pionnière, « Les Anneaux de la mémoire », avait déjà été montée entre les murs du château dès 1992. Le musée lui-même avait rouvert en 2007, consacrant plusieurs de ses salles permanentes au commerce d’esclaves et à l’enrichissement de la ville au XVIIIe siècle grâce à la traite. En 2012 enfin, Nantes a inauguré un mémorial de l’abolition, posé sur les quais de Loire, une première en France parmi les anciens ports négriers.
Nantes fut le premier port négrier français avec 43 % des navires de la traite partis depuis la France.
Ce chantier mémoriel est le résultat de l’activisme d’associations locales dès les années 1980, d’un personnel politique plutôt bien disposé sur ces questions, à commencer par l’ancien premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault, qui fut longtemps maire de la ville (1989-2012), mais aussi d’une donation qui a considérablement enrichi les collections publiques nantaises : celle du musée des Salorges.
Celle-ci a été constituée au début du XXe siècle par deux frères qui avaient fait fortune dans l’industrie de la conserve. Ils rassemblèrent des pièces qui appartenaient directement aux descendants des grandes familles d’armateurs nantais et qui arrivèrent au « château » en 1955.
Nantes fut le premier port négrier français avec 43 % des navires de la traite partis depuis la France (1,3 million d’esclaves déportés à l’initiative des ports français, sur un total estimé entre 13 et 17 millions de personnes). L’exposition inscrit le phénomène dans un temps long, de l’exploration des côtes africaines par les Occidentaux dès le XVe siècle (une série de sublimes gravures de 1686 documente l’approche des côtes africaines par la mer, depuis les navires européens) jusqu’à 2022 (avec une réflexion, bienvenue mais un peu attendue, sur la persistance de certaines formes d’esclavage comme de préjugés racistes).
Mais elle prend pour référence un laps de temps relativement bref pour la traite nantaise en tant que telle, la faisant débuter en 1707 avec l’échec de l’expédition de L’Hercule (et même si la première expédition organisée depuis Nantes, répertoriée par les historiens, remonte à 1657, sous l’impulsion des frères Libault).
Si la « vocation négrière » de Nantes est plutôt tardive, comparée à celle d’autres ports d’Europe, tout bascule en 1733, lorsque Lorient obtient le monopole des ventes de la Compagnie des Indes orientales : le port nantais décide alors de se spécialiser dans la traite.
Un commerce « quadrangulaire, avec l’Asie »
À celles et ceux qui redoutent parfois qu’il n’y ait rien à voir, au-delà d’insipides carnets de comptes de navires négriers, dans une exposition sur la traite, l’exposition nantaise apporte un cinglant démenti : elle regorge d’objets étranges et ambigus, dont les experts n’ont parfois pas encore déterminé la fonction exacte (même si l’on n’y trouve pas d’objets ayant appartenu à des esclaves, prouesse qu’avait réalisée l’exposition sur l’esclavage qui s’est tenue l’été 2020 à Amsterdam).
On se contentera d’évoquer ici en vrac un énigmatique anneau de traite en ivoire qui pourrait avoir été offert par un capitaine de navire négrier venu de Liverpool à un intermédiaire africain, en remerciement de sa loyauté, un effroyable coffre renfermant les instruments de chirurgiens de la marine embarqués à bord des navires (dont des outils pour marquer la peau des captifs et captives du sceau de leur propriétaire), ou encore un éventail célébrant la première abolition, celle de 1794, reproduisant les paroles d’une chanson engagée de l’époque, La Liberté des nègres.
D’autres objets exposés – les cauris, ces coquillages venus des îles Maldives (récemment popularisés par Beyoncé), ou encore ces tissus à motifs importés du continent indien (puis réalisés depuis Nantes, prenant le nom d’« indiennes ») – illustrent l’importance jouée par l’Asie dans la traite : « Nous avons voulu montrer qu’il s’agit bien d’un commerce non pas triangulaire [entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques – ndlr] mais quadrangulaire, avec l’Asie, d’où l’on faisait venir des monnaies d’échange contre les esclaves », explique Krystel Gualdé.
Pour le reste, les habitué·es du musée nantais ne seront pas dépaysé·es. À l’exception de trois prêts, l’exposition s’est construite uniquement sur les collections municipales (dont une bonne partie, tout de même, provient des réserves, peu montrées jusqu’alors, à quoi s’ajoutent quelques acquisitions récentes).
On retrouve une édition de l’incontournable Code noir (qui fixe la condition de l’homme noir réduit en esclavage, pour le dire vite, entre l’homme libre et le bien meuble), ou encore les deux aquarelles de la Marie-Séraphique, qui ont fait la réputation internationale des collections nantaises. La Marie-Séraphique, ce navire négrier parti de Nantes, qui réalisa quatre expéditions de 1769 à 1774, déporta environ 1 300 personnes vers Saint-Domingue, l’actuel Haïti.
Petit événement, l’exposition révèle pour la première fois l’existence d’une autre aquarelle, détenue par un collectionneur privé, malheureusement pas prêtée mais reproduite en toute fin de catalogue : on y voit deux images, l’une montrant des esclaves mangeant sur le pont de la Marie-Séraphique dans d’énormes gamelles, l’autre une scène de ventes d’hommes en terres africaines.
Comme c’est déjà le cas dans les collections permanentes du musée, l’exposition prend un soin infini à dresser l’inventaire des grandes familles nantaises qui firent fortune dans la traite, des premiers explorateurs aux armateurs. Sur une carte qui répertorie les plantations agricoles d’une région de Saint-Domingue, le cartel va jusqu’à préciser les deux terrains qui appartenaient à des Nantais…
À ce jeu-là, on signale une lettre stupéfiante, datée de 1819 : un armateur de la région y explique qu’il compte bien poursuivre ses activités dans l’illégalité, malgré l’abolition de 1794, et se félicite même des perspectives de bénéfices supérieurs… L’écriture de cet armateur en train de commettre un crime contre l’humanité est fine, régulière et glaçante.
Fidèles à ce souci d’actualiser les connaissances comme les manières de raconter cette histoire indicible, Krystel Gualdé et ses équipes ont aussi fait le choix d’utiliser majoritairement l’expression de « personnes mises en esclavage » plutôt que d’« esclaves », à l’instar des musées anglo-saxons qui parlent d’« enslaved people » plutôt que de « slaves », dans le but de ne pas réduire la personne au seul statut d’esclave, qu’elle n’a jamais désiré.
Un parti pris que les musées français qui évoquent la traite sont encore loin d’avoir tous adopté : « Pourquoi s’interdire de réinterroger ces mots ?, se justifie Krystel Gualdé. Il est nécessaire de construire une vision commune sur cette histoire, d’ouvrir d’autres possibles. Et cela ne pourra pas se faire en s’accrochant, tout seul, à tel ou tel terme. »
Si Nantes, avec cette nouvelle exposition, continue à faire sa part, ce chantier reste encore ouvert dans de nombreuses autres villes françaises, de Marseille à Bayonne, de La Rochelle à Bordeaux. « L’Abîme » prouve en tout cas, une nouvelle fois, l’urgence d’ouvrir un musée national consacré, tout ou en partie, à la traite négrière organisée depuis la France.
Sur ce sujet, Jean-Marc Ayrault, désormais à la tête de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, s’était montré prudent sur le calendrier, dans un entretien à Mediapart en 2020 : « Je suis convaincu qu’à terme, la France se dotera d’un lieu où l’on ne parlera pas que de la traite et de l’esclavage, mais aussi de la période coloniale, et du travail forcé : tout cela forme un tout. » Le fait que le ministère de la culture n’ait pas jugé bon de reconnaître « d’intérêt national » cette exposition nantaise sur la traite n’invite pas à l’optimisme.
L’exposition est visible à Nantes jusqu’au 19 juin 2022. Les informations pratiques sont ici. Un catalogue rédigé par Krystel Gualdé a été publié (éditions du musée d’histoire de Nantes, 29,95 euros).
Ludovic Lamant
Catalogue de l’exposition :
L’#abîme
Récit de la traite et de l’esclavage colonial au XVIIIe et au XIXe siècle, cet ouvrage richement illustré en offre une approche globale tout en s’ancrant dans l’histoire nantaise et son passé esclavagiste. Les trajectoires individuelles et collectives témoignent d’une mémoire sensible à laquelle il s’agit de faire face pour mieux comprendre les enjeux de ce terrifiant commerce d’êtres humains.
▻https://pur-editions.fr/product/8759/l-abime
#livre
#Nantes #exposition #musée #décolonial #traite #esclavage #traite_négrière #traite_atlantique #France
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« Mohand Saïl : l’Irrécupérable ! » -
Contribution intégrale de Sarah Haidar, écrivaine et journaliste anarchiste, à la rencontre autour de Sail Mohand Ameziane et l’inauguration d’une stèle dédiée à sa mémoire. Cet hommage s’est tenue dans son village natal Taourit commune de Tibane en Kabylie le 15 octobre 2021.
▻https://www.partage-noir.fr/mohand-sail-l-irrecuperable
L’Algérie anarchiste de Mohamed Saïl
▻https://seenthis.net/messages/933343
#mémoires_algériennes
Ici Radio Assifa, la cassette retrouvée - Ép. 1/4 - Une histoire du Mouvement des travailleurs arabes
▻https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/ici-radio-assifa-la-cassette-retrouvee
Généalogie intime des luttes sur deux générations entre cassettes, revues, troupes de théâtre et radios associatives. Source : France Culture
Il y a 60 ans, les médias et le massacre du 17 octobre 1961
►https://seenthis.net/messages/637791
Histoire et mémoires de la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris
▻https://www.histoire-immigration.fr/dossiers-thematiques/integration-et-xenophobie/histoire-et-memoires-du-17-octobre-1961
Dans le cadre de la commémoration des 60 ans du 17 octobre 1961, nous proposons ici un entretien avec Emmanuel Blanchard (historien) et Mogniss H. Abdallah (journaliste et réalisateur). Découpé en trois parties, qui peuvent être regardées indépendamment ou à la suite, cet entretien tente de faire un état des connaissances vu de France sur cet événement.
Une nouvelle chaire UNESCO en #toponymie_inclusive
Une équipe internationale, dirigée par l’UNIGE, va travailler sur les questions de #nominations_des_lieux à l’échelle mondiale, en se penchant notamment sur les questions de #genre, de visibilité des #minorités et de #développement_durable.
Comment les lieux sont-ils nommés dans le monde ? Par qui ? Avec quels enjeux politiques, culturels, sociaux, mémoriels ? Pour répondre à ces questions, une nouvelle chaire UNESCO en toponymie inclusive voit le jour à l’Université de Genève (UNIGE) : « #Dénommer_le_Monde ». Les objectifs ? Rendre visible cette problématique –qui prend actuellement de plus en plus d’ampleur–, en expliquer les mécanismes, créer un espace de dialogue entre les académiques, la société civile et les opérateurs publics et privés, et inventorier de bonnes pratiques et recommandations en la matière. En effet, de ce qui semble n’être qu’une sous-branche de la linguistique découlent de nombreuses problématiques comme la question du genre, la visibilité des minorités, les #langues et #savoirs_autochtones et le rapport à la #colonisation. Durant les quatre prochaines années, l’UNIGE initiera un fonctionnement en Réseaux de partenaires autour de cette chaire, particulièrement avec l’Afrique et l’Europe pour les réseaux académiques, et avec des organisations internationales.
La toponymie classique est l’étude de l’origine des noms de lieux et de leur évolution à travers le temps. « La toponymie permet la reconstitution archéologique du peuplement et du rapport à l’environnement dans le passé, précise Frédéric Giraut, professeur à la Faculté des sciences de la société de l’UNIGE et directeur de la chaire UNESCO en toponymie inclusive. Encore récemment, des archéologues allemands ont découvert un indicateur de lieu en haute Égypte, qui date de 4000 ans AV.-JC ! »
Des enjeux de genre et de visibilité des minorités
Toutefois la toponymie n’est pas que la simple explication et utilisation des #noms_de_lieux. Des enjeux importants découlent de l’étude de sa production contemporaine qui détermine la #visibilité de certaines #mémoires et symboliques dans l’#espace_public, la #signalétique, la #cartographie et les #adresses. « On parle de toponymie inclusive, car la question du genre, de par la sous-représentation des femmes dans le marquage de l’espace public, est patente, tout comme celle des minorités peut l’être dans le marquage de l’espace en général, que cela soit en Occident ou dans les pays au passé colonial », relève Frédéric Giraut. Les recherches menées par les collaborateurs/trices de la chaire UNESCO vont donc s’axer sur la représentation des différentes mémoires, des cultures, des visions du social et de l’espace en favorisant le débat entre les académiques, la société civile et les opérateurs via l’organisation de forums. « Nous allons également traiter les questions de #commémorations et de revendications controversées en analysant les termes des débats, dans leurs dimensions historiques, sociales et éthiques », annonce le chercheur genevois. La chaire va donc s’intéresser aux questions liées aux #mémoires_collectives et à leurs contradictions éventuelles. Dans quelles conditions le nom est-il consensuel ou conflictuel ? Différentes mémoires peuvent-elles être présentes simultanément et comment ? Ces questions se retrouvent dans des contextes et à des échelles très différentes, et relèvent du choix et de la reconnaissance des langues et des références historiques, culturelles et politiques.
#Toponymie_officielle contre #toponymie_vernaculaire
Autre problématique soulevée par la chaire UNESCO en toponymie inclusive : l’#adressage. « Dans les pays dits en développement, principalement, des quartiers entiers de villes sont construits indépendamment d’une autorité officielle, qui tente a posteriori d’organiser ces ‘villes informelles’ par un système de repérage fondé sur les numérotations de parcelles et de noms de rues », explique Frédéric Giraut. Mais cette logique se heurte à une organisation vernaculaire qui elle, emploie ses propres noms de repères vécus dans la vie de tous les jours, créant des tensions entre les politiques publiques et les habitant-es des quartiers et multipliant les systèmes antagoniques.
De manière plus générale, s’interroger sur les politiques officielles sera l’occasion d’analyser quels noms sont retenus et pourquoi, notamment vis-à-vis de la #marchandisation de certains noms de lieux, vendu ou loué, ou du #marketing_territorial. Il s’agit d’aller de l’observation du processus contemporain de la nomination à l’analyse rétrospective grâce à des sources de nature diverses qui relèvent de la cartographie, des archives, de la presse ou des systèmes d’information géographique.
Le glissement de la toponymie cartographiée du public au privé
Qui dit toponymie, dit cartographie. « Assurée par les autorités étatiques, d’abord militaires puis civiles, la cartographie de détails a vu des acteurs privés, comme le géant Google ou les entreprises de #GPS embarqués, s’instaurer comme références majeures pour les utilisateurs », relève Frédéric Giraut. A cela s’ajoute la cartographie participative, qui permet à tout un chacun de contribuer à la cartographie de détail du monde, notamment grâce à OpenStreetMap. Ces différents #systèmes_d’information_géographique constituent autant de cartographies du monde, parfois en contradiction. « L’intérêt de ces cartes ‘non-officielles’, mais dont les usages sont généralisés, est qu’elles permettent de faire jaillir des #quartiers_informels, invisibles sur les cartes étatiques, promouvant des toponymies vernaculaires et alternatives », s’enthousiasme le géographe.
Un partenariat international
Pour traiter ces problématiques, un consortium académique sera mobilisé en démarrant par la formalisation d’un réseau existant à deux échelles : mondiale d’une part, en fédérant les spécialistes et leurs équipes situés sur tous les continents ainsi que les Organisations internationales intéressées, et africaine d’autre part, avec le lancement d’un observatoire de la néotoponymie africaine (soit la nomination de nouveaux objets géographiques) qui inclut une plate-forme d’échanges avec les praticien-nes et les expert-es. Le programme de la chaire comportera également la réalisation d’un manuel double édition français et anglais et d’un cours en ligne intitulé “Dénommer le Monde”.
Le choix de la candidature de l’UNIGE pour une nouvelle chaire UNESCO a pour but de valider l’affirmation de ce champ émergent, dont les thématiques culturelles, patrimoniales et de développement sont en adéquation avec les thèmes fondateurs de l’organisation internationale. De même, les orientations de la chaire sont en adéquation avec plusieurs des priorités de l’UNESCO, notamment les questions de genre, le partenariat académique et technique Nord-Sud, particulièrement avec l’Afrique, et enfin la prise en compte des aspects culturels, notamment les savoirs autochtones et vernaculaires, dans les initiatives de développement durable.
▻https://www.unige.ch/communication/communiques/2021/une-nouvelle-chaire-unesco-en-toponymie-inclusive
#toponymie #chaire_UNESCO #université_de_Genève #toponymie_politique
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Les #mémoires comme ressources et enjeux. Dimensions spatiales, politiques et sociales
Dominique Chevalier
Les mémoires comme ressources et enjeux. Dimensions spatiales, politiques et sociales [Texte intégral]
Memories as resources and stakes. spatial, political and social dimensions
Jean-Luc Poueyto
Lieux vénérés puis oubliés : L’exemple de #mémoires_familiales #manouches [Texte intégral disponible en décembre 2021]
Venerated, then forgotten spaces : the example of Manouche family memories
Dominique Chevalier, François Duchene et Thomas Zanetti
Palimpsestes mémoriels, #gentrification inachevée et voisinages migratoires : l’exemple de commerces de #La_Guillotière à #Lyon [Texte intégral disponible en décembre 2021]
Memory palimpsests, unfinished gentrification and migratory neighborhoods : the example of La Guillotière businesses in Lyon
Elisa Aumoitte
Sans mémoire des lieux ni lieux de mémoire. La #Palestine invisible sous les #forêts_israéliennes [Texte intégral disponible en décembre 2021]
Without memory of places or places of memory.Invisible Palestine under israeli forests
Anne Hertzog et Rafiq Ahmad
Un #cimetière chinois dans la #Somme : #pratiques_mémorielles, lieu de #co-présence et territorialités diasporiques [Texte intégral disponible en décembre 2021]
A chinese cemetery in Somme : remembrance practices, place of co-presence and diasporic dynamics
#diaspora
William Robin-Detraz
#Haut-lieu et appropriations de la mémoire des #tirailleurs_sénégalais : le #Tata de #Chasselay (69) [Texte intégral disponible en décembre 2021]
“Haut-lieu” and appropriations of the memory of African Colonial Soldiers : the Tata of Chasselay
Aliou Gaye
Processus de #patrimonialisation et mise en #tourisme des mémoires collectives de l’#esclavage à l’#île_de_Gorée [Texte intégral disponible en décembre 2021]
Patrimonialization process and setting in tourism of collective memories of slavery on the island of Goree
#Gorée
Marie Pouillès Garonzi
« Un musée à ciel ouvert ». Les traces du passé conflictuel dans les #espaces_publics chypriotes [Texte intégral disponible en décembre 2021]
“An open-air museum”. Traces of the conflicting past in cypriot public spaces
#espace_public #Chypre
Thibault Ducloux
Là où s’échouent les destinées. Les #prisons, dévoreuses de mémoires ? [Texte intégral disponible en décembre 2021]
Where destinies run aground. Do jails crush social memories ?
Au Bleuet, la plus grande librairie indépendante de France en zone rurale
▻https://www.rfi.fr/fr/culture/20210424-au-bleuet-la-plus-grande-librairie-ind%C3%A9pendante-de-france-en-zone-
D’abord fermées au début de la pandémie de coronavirus puis considérées comme « essentielles », les #librairies_indépendantes sont en fête ce samedi 24 avril, en France. Le pays peut s’enorgueillir d’avoir su préserver un réseau de libraires en dehors des grandes surfaces culturelles… et ce, grâce à la loi Lang sur le prix unique du livre, dont on célèbre les 40 ans cette année. Exemple de cette exception culturelle à Banon, dans les Alpes de Haute-Provence, dans le sud-est de la France, où se trouve l’une des plus gigantesques librairies indépendantes de France, Le Bleuet.
c’est la nuit, la nuit de la librairie dans Les Nuits de France Culture.
▻https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/nuit-de-la-librairie-12
Contre la bureaucratie et le « caudillisme naturel »
Abel Paz
▻https://lavoiedujaguar.net/Contre-la-bureaucratie-et-le-caudillisme-naturel
À propos des mémoires de García Oliver
(Historia Libertaria n° 4 mars-avril 1979)
Pour commencer, disons qu’un livre de mémoires est une œuvre de témoignage et par là même subjective. Un livre historique, c’est autre chose. Lorsqu’il y a plusieurs témoignages, il faut rechercher la part de vérité de chacun. Un historien admet difficilement comme valide un fait rapporté dans un ouvrage de mémoires si ce même fait n’est pas confirmé par d’autres fonds. Néanmoins, il peut arriver que ce qui est relaté dans des mémoires ait été réellement et personnellement vécu, c’est-à-dire dans le domaine des « conversations privées ». Mais même dans ce cas, au vu des prolongements historiques, on peut mesurer leur portée…
Dans le cas des « mémoires » de García Oliver, de la première à la dernière page, on ne peut les lire en faisant abstraction de l’histoire. Les témoins principaux, Indalecio Prieto, Largo Caballero, Marcel Rosenberg, Antonov-Ovseïenko, Durruti, etc., sont morts. Face à ce fait l’unique chose importante des mémoires de G.O. est sa trajectoire militante et son jugement critique sur la guerre et la révolution espagnoles, particulièrement sur tout ce qui touche au rôle que la CNT et la FAI ont joué dans l’une et l’autre.
Ça va bientôt faire quarante ans que se sont déroulés ces événements. Depuis et pour des raisons incompréhensibles, ni la CNT ni la FAI n’ont été capables de formuler un jugement critique sur leur action entre 1936 et 1939. (...)
#Abel_Paz #García_Oliver #révolution #Espagne #anarchisme #histoire #mémoires #pouvoir #bureaucratie #CNT #critique #José_Peirats #Vernon_Richards #Lluís_Companys
Selon Michelet, nous n’en avons jamais fini avec le récit historique ! Et Patrick Boucheron d’écrire : " Introduire une histoire de France, vraiment ? On aimerait pouvoir passer outre, en plongeant directement dans le grand bain des récits rassemblés." #histoire #récits #mémoires
►http://sms.hypotheses.org/8743
Quand l’histoire devient un champ de bataille
Des « ancêtres gaulois » de Nicolas Sarkozy jusqu’à la promotion du « récit national » qui doit, pour François Fillon (son ancien Premier ministre), remplacer les cours d’histoire, la rentrée scolaire 2016 a vu de nombreuses personnalités politiques françaises s’emparer de l’histoire. Le phénomène n’a rien de nouveau.
Depuis plus de dix ans, le passé est devenu un champ de bataille qu’investissent ceux qui souhaitent promouvoir une vision essentialiste de l’identité française, qui aurait été la même depuis 2000 ans et qui serait maintenant menacée par l’installation de populations immigrées. Ce renouveau du roman national s’appuie sur un vaste réseau médiatique « d’historiens de garde » constitué lorsque Nicolas Sarkozy était Président de la République (...)
« La France a sa propre tradition de la racialisation des pratiques policières »
▻https://www.bastamag.net/racialiste-violences-policieres-controle-au-facies-histoire-de-la-police-g
Alors que de nouveaux rapports, de Human Rights Watch et d’Amnesty International, dénoncent les nombreux abus du contrôle au faciès en France ou les préjugés racistes dans la police, la question continue pourtant de faire débat : l’institution policière se distingue-t-elle par une pratique raciale, en France ? Cela ne fait aucun doute, estime l’historien Emmanuel Blanchard. Basta ! : S’il puise dans une histoire longue de drames en France, le mouvement actuel de dénonciation du racisme dans la police (...) #Décrypter
/ A la une, #Entretiens, #Violences_policières, #Discriminations, #Mémoires
Je recense ici toutes les #statistiques sur les assassinats policiers, principalement en #France mais aussi dans d’autres pays :
►https://seenthis.net/messages/601177
#Violence_policière #Violences_policières #brutalité_policière #Assassinats_policiers
Et en particulier le #racisme_systémique dans la #police recensé ce dernier mois :
►https://seenthis.net/messages/868042
Salut à Diego
Raoul Vaneigem
▻https://lavoiedujaguar.net/Salut-a-Diego
Pour fêter la parution, au printemps 2020, de Scorpions et figues de Barbarie. Mémoires 1921-1936, d’Abel Paz (Diego Camacho Escámez) aux éditions Rue des Cascades, voici le salut de Raoul Vaneigem à l’ami Diego, prologue du livre.
Il n’est pas d’existence ordinaire qui ne détienne secrètement un trésor. Il nous échappe le plus souvent quand s’égare la clé des rêves avec laquelle joue notre enfance. L’âge adulte la perd délibérément, tant l’éducation s’emploie à nous la dérober. Il faut que l’histoire nous secoue pour que soudain, nous la retrouvions.
L’histoire personnelle de Diego s’est heurtée à l’histoire faite par tous et contre tous. Il y était préparé. Son rêve s’appelait révolution. C’était une idée qui, bien sûr, flottait dans l’air du temps. Mais ce temps était immémorial et l’idée s’était coagulée dans une réalité où soumission et insoumission se chevauchaient dans un tumulte incessant.
Ce que le feuilletoniste Eugène Sue avait appelé Les Mystères du peuple avait sa source dans une fatalité où depuis des millénaires les opprimés rampaient terrorisés par les maîtres, eux-mêmes rongés par la peur d’une révolte toujours imminente. Diego a vécu, comme des millions d’autres, cette existence laborieuse immensément lasse et si débordante de désirs qu’à portée de la main une vie nouvelle devenait tangible. (...)
#Raoul_Vaneigem #Abel_Paz #Espagne #anarchisme #mémoires #genèse #révolution #collectivités
Idées générales sur les moyens de rétablir l’ordre dans les colonies de Saint-Domingue, de ranimer l’agriculture et raviver le commerce
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Les intrigues des ennemis de la Révolution, parmi lesquels on doit compter les grands propriétaires, sont la première source des malheurs de la colonie de Saint-Domingue. Tout le monde sait combien la correspondance du club Massiac [[Le club Massiac était un lobby esclavagiste.
Mémoires secrets (1789-1792) - Fournier L’Américain
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V. Au théâtre (1791 ?)
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L’aristocratie s’était promis d’inoculer l’incivisme par les canaux des théâtres. Cette maudite pièce de... fut celle qui fit le plus de fortune et avec laquelle les bas flatteurs du royalisme le plus lâchement aux patriotes. Impatienté, je dis un jour à bon nombre de ces derniers : Rendons-nous en force au Panthéon (sic), et vous verrez que nous saurons nous venger de toutes ces bravades trop longtemps souffertes. Nous partons : A bas la pièce et les aristocrates ! nous écrions-nous dès que la scène (...)
Mémoires secrets (1789-1792) - Fournier L’Américain
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IV. La prise des Tuileries (10 août 1792)
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Si le peuple s’en était toujours (remis) à ses représentants pour faire les révolutions, sans doute il serait encore esclave. tes législateurs français n’ont montré de véritable énergie que toutes les fois que le peuple s’est levé et qu’il les a forcés à en prendre. Hors ces cas, combien n’ont-ils pas semblé agir souvent comme s’ils eussent été d’accord avec les conspirateurs ! Ici, il s’en présente un notable exemple. Dès le 6, époque où nous avons publié les crimes de Lafayette, j’étais très instruit de tout (...)
Mémoires secrets (1789-1792) - Fournier L’Américain
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III. Le Champ-de-Mars (17 juillet 1791)
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Le fameux arrêté que le club des Cordeliers, toujours actif et rigidement surveillant, prit ce jour-là pour inviter le peuple à aller signer l’immortelle pétition du Champ-de-Mars... Je fis faire aussitôt une bannière et j’y fis graver ce sublime arrêté que je retrace ici...
Mémoires secrets (1789-1792) - Fournier L’Américain
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II. Voyage à Versailles (5 octobre 1789)
▻https://www.partage-noir.fr/spip.php?article172
Depuis que l’intrigue perverse des deux directeurs de la France m’avait supplanté pour mettre à ma place un grand scélérat, j’étais resté coi dans mon asile, après m’être écrié comme Brutus : « Ô vertu ! tu n’es donc bonne à rien sur cette terre dépravée ! »
Mémoires secrets (1789-1792) - Fournier L’Américain
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I. La prise de la Bastille (13, 14 et 15 juillet 1789)
▻https://www.partage-noir.fr/spip.php?article171
Déjà l’on était bien pénétré que le temps était venu de travailler à la conquête de la liberté ; ainsi chacun sentait qu’aucun moment n’était à perdre. Tous les bons citoyens étaient en état de surveillance permanente. L’annonce des dangers avait fait porter le peuple, dès les quatre heures du matin, au Palais-Royal, aujourd’hui le jardin de l’Égalité.
Mémoires secrets (1789-1792) - Fournier L’Américain
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Fournier, l’aventurier
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Etrange destinée que celle de Fournier « l’Américain » ! Qualifié de « brute sanguinaire », de « fou » (Michelet), de « condottiere » (Aulard), il n’a fait l’objet que de peu d’études et ses torts, s’il en eut, sont bien minimes à côté de ceux des « grandes » figures de la Révolution : Danton, Robespierre, Marat, Hébert...
Mémoires secrets (1789-1792) - Fournier L’Américain
#Mémoires_secrets_1789-1792_-_Fournier_L'Américain_
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Miroir du ciel
Natalie
▻https://lavoiedujaguar.net/Miroir-du-ciel
Paris, le 8 juillet 2019
Amis,
L’École de la terre, dans sa version limousine, vient de clôturer sa semaine d’intenses cogitations intitulée : « Désarchiver le passé ». On put entre autres y écouter Rocío Martinez, Jérôme Baschet, Pierre-Olivier Dittmar, Élise Haddad, Alèssi Dell’Umbria, Sophie Wahnich… On put également s’entendre et discuter sans crainte, boire et danser la bourrée, et tant d’autres choses encore.
Marie-France Houdart, qui est anthropologue et vit à demeure dans la région depuis quelques années, nous entretint — en altitudes boisées, puis, pour conclure, au pied d’une fontaine villageoise — des « Mémoires de l’eau et de la terre ». Sa géniale conférence (laquelle tenait de l’art des conteuses) nous remit en tête ceci : l’eau, miroir du ciel, est un haut lieu de pouvoirs et de légendes. Retour aux sources, manière de nous agiter les mémoires endormies, ou tentative de nous édifier ? Marie-France nous raconta une très ancienne histoire selon laquelle, au fond d’une fontaine vit une vieille. Le sol de sa maison s’enracine à la surface de l’eau car la vieille vit tête à l’envers, et, lorsqu’il lui arrive de grimper tout au fond, donc sur le toit, la vieille touche au ciel. (...)
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Mémoires de Nestor Makhno
Didier Giraud
▻https://lavoiedujaguar.net/Memoires-de-Nestor-Makhno
Dans la société dominante actuelle, après la débâcle spectaculaire du communisme à la sauce marxiste-léniniste, les têtes pensantes du capitalisme libéral s’évertuent à nous persuader que toutes les révolutions ont conduit à des impasses et des bains de sang. Ils oublient volontairement de mentionner les expériences communistes libertaires du XXe siècle — en Ukraine en 1917-1921 et en Espagne en 1936-1939 — où des anarchistes locaux avaient aboli les rapports marchands et créé des communautés où chacun participait en toute liberté selon ses moyens et recevait selon ses besoins, prouvant par là qu’une autre société et qu’une vie meilleure étaient possibles. Malheureusement, ces révolutionnaires avaient sous-estimé le danger des démagogues étatistes, lesquels n’avaient reculé devant aucune scélératesse pour les anéantir. Les Mémoires et écrits de notre compagnon Nestor Makhno démontrent ainsi, par son expérience personnelle sur plus de trente ans, la validité du projet révolutionnaire, à condition d’être sans cesse vigilant contre tous les parasites amateurs de pouvoir d’État et d’être précis sur les objectifs à atteindre, sans pour cela faire des promesses sans lendemains. Cette parution est donc un événement, attendu de longue date et promis depuis 1982 par Alexandre Skirda dans sa monographie Nestor Makhno, le cosaque libertaire. Ici, la parole et la plume appartiennent à Makhno lui-même (...)
#Makhno #révolution_russe #Ukraine #Mémoires #Alexandre_Skirda
Nanterre, du bidonville à la cité
▻https://lignesdeforce.wordpress.com/2019/05/12/nanterre-du-bidonville-a-la-cite-par-victor-collet
Le livre de Victor Collet n’est pas une énième narration des conditions de vie dans les bidonvilles, c’est une étude socio-historique qui s’attaque à des pans jusque-là négligés : comment la présence des bidonvilles a-t-elle contribué à redéfinir la ligne du PCF sur l’immigration ? Quelles ont été les actions des groupes locaux militants de gauche ? Collet retrace une histoire de luttes et de rencontres en une balade urbaine jalonnée d’archives inédites et de photographies.
#Claude_Guillon #Victor_Collet #Agone #livre #mémoires_sociales #banlieue #Nanterre
#hyperx : les kits de DRAM Predator passent à 4266 MHz et 4600 MHz
▻https://www.tomshardware.fr/hyperx-les-kits-de-dram-predator-passent-a-4266-mhz-et-4600-mhz
En kit de 2 x 8 Go.
Dernier jour ! Concours : gagnez un kit DRAM #crucial Ballistix et 2 SSD MX500 !
▻https://www.tomshardware.fr/jeu-concours-gagnez-un-kit-memoire-crucial-ballistix-et-deux-ssd-mx500
Des Go de mémoire à GoGo !