Parcoursup renforce les inégalités plutôt que de les effacer
▻https://www.huffingtonpost.fr/life/article/les-revelations-sur-stanislas-et-oudea-castera-montrent-que-parcoursu
Parcoursup renforce les inégalités plutôt que de les effacer
▻https://www.huffingtonpost.fr/life/article/les-revelations-sur-stanislas-et-oudea-castera-montrent-que-parcoursu
The Hyperloop was always a scam - by Paris Marx
▻https://www.disconnect.blog/p/the-hyperloop-was-always-a-scam
▻https://substackcdn.com/image/fetch/w_1200,h_600,c_fill,f_jpg,q_auto:good,fl_progressive:steep,g_auto/https%3A%2F%2Fsubstack-post-media.s3.amazonaws.com%2Fpublic%2Fimages%2F
When he unveiled the Hyperloop concept, Musk claimed that building it on the Los Angeles to San Francisco route would not only result in a far faster trip, but would also cost only a fraction of the price — as little as $6 billion. That figure was immediately debunked by people who actually understood what went into building that kind of infrastructure, with the real cost estimated around at least $100 billion, even though it would have far less capacity than a high-speed train. But there’s another feature that’s often forgotten: the Hyperloop was also for cars. “You just drive on, and the pod departs,” Musk told Bloomberg Businessweek in his first interview about the idea. That fantasy would show up again in the Boring Company a few years later.
In 2013, Musk’s star was rising. He was gracing the covers of magazines and being hailed as our future-builder. He’d already served as inspiration for Robert Downey Jr.’s take on Tony Stark in Iron Man and was largely seen as a man who could do no wrong. When he chose to speak out against the bullet train, that amplified the campaign against it, further seeping political support from an already challenged project. And that was the point. Musk never had any intention of building the Hyperloop. He only needed it to help kill or substantially delay the high-speed rail project and the alternate vision of sustainable collective transportation it offered. It threatened his interests as an automaker and his elite vision of “individualized” mobility that simply worked better for him.
La confirmation de l’annulation de l’agrément d’Anticor, « une décision révoltante qui ébranle le combat contre la corruption », pour l’avocat de l’association
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/16/la-confirmation-de-l-annulation-de-l-agrement-d-anticor-une-decision-revolta
Contre toute attente, pas étonnée du tout ! #macronie et #paywall
Contre toute attente, l’association anticorruption a encaissé un nouveau revers judiciaire, jeudi 16 novembre, devant la Cour administrative d’appel de Paris.
Cet autre article dévoile le torpillage de l’association par trois de ses membres :
Et si la chute d’Anticor n’était pas seulement l’histoire d’un simple camouflet judiciaire ? Ces trois dernières années, l’association a été mêlée à un drôle d’imbroglio. Le scénario qui s’est déroulé a des airs de polar politique, avec son lot de surprises et de zones d’ombre, pimenté par une brochette de personnages truculents.
Deux obscurs retraités, du genre opiniâtre et rancunier partis en guerre contre Anticor : l’un, Yves Sassiaut, friand de questions aux accents complotistes, selon un adhérent qui l’a bien connu ; l’autre, Claude Bigel, passionné de comptabilité, de handball et adepte des rapports de force. Mais aussi un ténor du barreau parisien et proche de la Macronie, Me Frédéric Thiriez, devenu leur allié de circonstance. Un climat de tensions et de défiance, entre un pouvoir politique agacé et une association minée par d’interminables querelles internes. Et, comme dans les séries américaines à rebondissements, un coup de billard à trois bandes découvert sur le tard. Avec un épilogue en forme d’interrogation : le retrait de l’agrément d’Anticor serait-il le crime parfait ?
Anticor : le gouvernement n’a pas renouvelé l’agrément de l’association de lutte contre la corruption
La perte de son agrément prive l’association anticorruption d’agir efficacement en justice en cas d’inaction du parquet.
Genre, faut demander la permission aux corrompus pour pouvoir les poursuivre !
article d’il y a bientôt 4 ans sur l’origine de la crise interne à Anticor
Polémique autour d’un donateur de l’association anticorruption Anticor – Le Monde
article du 13/03/2021
►https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/03/13/polemique-autour-d-un-donateur-de-l-association-anticorruption-anticor_60730
L’association, en attente du renouvellement par le gouvernement de l’agrément qui lui permet des actions en justice, doit se justifier après avoir reçu des dons d’un homme d’affaires pratiquant l’optimisation fiscale.
C’est un caillou dans la chaussure d’Anticor depuis plus d’un an : un « donateur mystère » qui a versé 89 000 euros à l’association anticorruption depuis 2017 et dont l’identité, gardée secrète par les dirigeants d’Anticor jusque dans leurs rangs, alimente le soupçon sur l’indépendance de cette dernière.
Or, voilà qu’en pleine lutte entre Anticor et le gouvernement pour le renouvellement de son agrément d’ici au 2 avril – un agrément vital qui l’autorise à agir en justice –, le nom de ce généreux mécène se voit enfin dévoilé, à la suite de plusieurs articles, notamment dans l’édition du 8 mars du Journal du dimanche : il s’agit d’Hervé Vinciguerra, un homme d’affaires français fortuné, ancré à gauche, qui a bâti un petit empire industriel offshore, du Luxembourg à Singapour.
De quoi brouiller l’image d’une association à qui la loi impose de rester indépendante et désintéressée – même si la totalité des dons effectués par ce mécène ne représente que 7 % du budget de la structure au cours des quatre dernières années – et, surtout, faire peser un risque supplémentaire sur l’obtention du sésame gouvernemental.
« On doit être irréprochables »
De fait, Anticor, qui est à l’origine de plusieurs enquêtes judiciaires gênantes pour la majorité, dont les affaires Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale), Alexis Kohler (secrétaire général de l’Elysée) et, tout récemment, Eric Dupond-Moretti (garde des sceaux), ne serait guère appréciée au sommet de l’Etat. Le travail d’instruction d’un agrément, censé durer deux mois, a été prolongé à l’initiative du gouvernement. Il donne lieu à de multiples échanges de courriels entre l’association et sa tutelle.
« Le gouvernement n’avait pas à connaître l’identité de ce donateur, mais les administrateurs, oui », martèle Françoise Verchère, référente d’Anticor en Loire-Atlantique et figure de l’opposition à la direction actuelle, suspendue de ses fonctions en février. Pour elle, cette question est l’un des ferments de la crise interne que traverse Anticor. « On ne peut pas se permettre d’être marqués politiquement. Lorsqu’on dérange, et c’est le cas, on doit être irréprochables. Que le gouvernement veuille faire peur à Anticor, c’est évident, mais qu’on donne le bâton pour nous faire battre, c’est désolant. »
Le donateur, Hervé Vinciguerra, a fait fortune dans l’informatique dans les années 1980. Ce sexagénaire est à la tête de sociétés financières prospères, domiciliées dans des paradis fiscaux. Une situation qui choque jusqu’au sein de l’association. « On n’a pas arrêté de dire que l’optimisation fiscale était quelque chose d’immoral », s’agace Mme Verchère. D’autres estiment que le risque de décrédibiliser Anticor est trop élevé pour permettre des militants en son sein. « Si on est à Anticor, on ne doit pas faire de politique », tranche un opposant.
Association Anticor : l’annulation de l’agrément est confirmée en appel. – Cour administrative d’appel de Paris
16 novembre 2023
▻https://paris.cour-administrative-appel.fr/decisions-de-justice/dernieres-decisions/association-anticor-l-annulation-de-l-agrement-est-c
En premier lieu, la Cour a relevé que le Premier ministre avait constaté que l’association Anticor ne remplissait pas les conditions de délivrance d’un tel agrément tenant au caractère désintéressé et indépendant de ses activités et aux garanties de participation effective de ses membres à sa gestion. Elle en a déduit, ainsi que l’avait fait le tribunal, qu’il ne pouvait dès lors, sans commettre d’erreur de droit, procéder à la délivrance de l’agrément en se fondant sur les engagements de l’association à se mettre en conformité pour l’avenir.
les membres qui faisaient remarquer que le don n’avait pas été soumis au conseil d’administration ont été virés, ce sont eux qui portaient le recours
il ne semble pas que les procédures internes de l’association aient été modifiées, en tout état de cause, elles ne l’étaient pas à l’époque du rejet de l’agrément, c’est ce sur quoi se fonde l’arrêt de la Cour administrative d’appel du 16 novembre 2023
Alexandre Baumann – X
▻https://twitter.com/AlexBaumann75/status/1741381723055632852
1/ Ça été le buzz des derniers jours : le gouvernement aurait refusé de renouveler l’agrément de l’association Anticor, lui retirant son agrément pour se protéger de ses poursuites.
Sauf que ... non. On a en fait encore vu la désinformation éhontée de la sphère anticapitaliste
[…]
à dérouler…
Indemnités prud’homales : des montants en baisse depuis la création du « barème Macron »
▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/02/14/indemnites-prud-homales-des-montants-en-baisse-depuis-la-creation-du-bareme-
Selon une étude de deux universitaires qui vient d’être diffusée, la réforme du code du travail de septembre 2017 a entraîné une diminution des dommages-intérêts versés par la justice en cas de licenciement abusif.
Depuis que le code du travail a été réécrit au début du quinquennat d’Emmanuel Macron, la justice indemnise moins bien les salariés victimes d’un licenciement abusif. C’est ce que montre une étude de deux universitaires dont les résultats ont été dévoilés dans la revue Droit social de février. Si l’on raisonne en moyenne, la diminution observée n’est pas spectaculaire, mais certains actifs y perdent davantage que d’autres, en particulier ceux qui sont employés dans les entreprises d’au moins onze personnes.
L’enquête en question se penche sur l’une des innovations les plus décriées des « ordonnances Macron » de septembre 2017 : l’encadrement des dommages-intérêts alloués par les conseils de prud’hommes en cas de licenciement « sans cause réelle et sérieuse ». Depuis l’entrée en vigueur de ces textes, les sommes versées obéissent à un barème, avec des planchers et des plafonds en fonction de l’ancienneté du salarié – les montants minimaux pouvant, en outre, être plus faibles pour ceux qui travaillent dans des sociétés comptant moins de onze personnes.
Promesse de campagne du candidat d’En marche !, cette mesure avait pour but de donner de la visibilité aux patrons sur le coût d’une « séparation » conflictuelle avec un de leurs collaborateurs. Il s’agissait ainsi de lever des incertitudes susceptibles de nourrir une « peur de l’embauche ».
L’impact du barème a fait l’objet d’une « première évaluation » par Raphaël Dalmasso, maître de conférences en droit à l’université de Lorraine, et Camille Signoretto, maîtresse de conférences en économie à l’Université de Paris. Leur recherche avait été évoquée en quelques lignes dans le dernier rapport du comité d’évaluation des « ordonnances Macron », publié en décembre 2021. Elle est présentée, de manière beaucoup plus détaillée, dans Droit social.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Ordonnances Macron sur le dialogue social : la « révolution culturelle » n’a pas eu lieu
6,6 mois de salaires contre 7,9 mois auparavant
Pour évaluer les incidences de la réforme, M. Dalmasso et Mme Signoretto se sont appuyés sur des arrêts rendus par des cours d’appel, après que le litige a été examiné en première instance par le juge prud’homal. Deux échantillons ont été constitués : l’un contient 192 décisions prononcées en vertu des règles antérieures à septembre 2017 ; dans l’autre, il y en a 94, pour lesquelles « le nouveau droit (…) prévaut ». Ainsi, des comparaisons ont pu être faites.
Avant la mise en place du barème, les travailleurs congédiés de façon injustifiée touchaient des dédommagements représentant 7,9 mois de salaires, en moyenne. Aujourd’hui, c’est un peu moins : 6,6 mois de salaires. La somme maximale octroyée par le juge est également en baisse : 20 mois de salaires depuis septembre 2017, contre 37,8 mois de salaire à l’époque où s’appliquaient les anciennes dispositions. En revanche, les dommages-intérêts minimaux sont un peu plus élevés avec le nouveau dispositif (0,6 mois, contre 0,2 mois dans l’ancien). La « distribution » des indemnisations est donc « plus resserrée », désormais, puisque l’écart « entre le maximum et le minimum » est moins important qu’avant la réforme.
Le macronisme est le pire projet de violence sociale jamais porté par un parti sous la Ve République.
Derrière l’épidémie de bronchiolites, le Covid ? | Atlantico.fr
▻https://atlantico.fr/article/decryptage/derriere-l-epidemie-de-bronchiolites-le-covid-sante-publique-france-infect
On a donc d’un côté une vague clinique de bronchiolites qui progresse+++, et de l’autre côté une diffusion du VRS qui semble stagner à bas niveau, voire régresser. Tout ceci en plein concomitance d’une vague Delta associée à SARS-CoV-2… qui n’est pas recherché activement chez les 0-2 ans, et pour lequel on ne dispose donc d’aucune donnée pour évaluer son rôle dans la vague de bronchiolites. Je le répète, c’est une défaillance des organes de veille sanitaire. Pour illustrer cette lacune, il suffit de comparer les taux de dépistage SARS-CoV-2 dans cette même région ARA sur les classes d’âges pédiatriques. Là encore, le taux de dépistage des 0-2 ans est 4,1 à 9,9 fois moins élevé que dans le reste de la population pédiatrique.
Covid-19 : le variant Delta provoquerait bien une maladie plus sévère
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/28/covid-19-le-variant-delta-provoquerait-bien-une-maladie-plus-severe_6092588_
Selon une étude britannique publiée jeudi dans « The Lancet Infectious Diseases », le variant Delta entraîne deux fois plus de risque d’être hospitalisé que la souche Alpha. Fait notable, 98 % des patients testés positifs à l’un de ces variants n’étaient pas ou incomplètement vaccinés.
Les études montrant une dangerosité accrue du variant Delta se multiplient. Selon la dernière en date, publiée vendredi 27 août dans la revue The Lancet Infectious Diseases, le taux d’hospitalisation des personnes infectées par le variant Delta serait doublé par rapport à une infection par la souche Alpha. Le variant Delta est une forme mutée du SARS-CoV-2, détectée pour la première fois en Inde en octobre 2020. Bien plus contagieux que son prédécesseur, il est devenu la forme dominante du virus dans le monde. En France, il représentait au 3 août 98,1 % des cas de Covid-19, selon Santé publique France.
Si la contagiosité accrue du variant Delta ne fait aucun doute, son degré de virulence – sa nocivité – fait en revanche toujours débat. Pour cette étude, des équipes de l’université de Cambridge ont analysé les données de 43 338 personnes testées positives au Covid-19, au Royaume-Uni, entre le 29 mars et le 23 mai 2021. Statut vaccinal, âge et autres facteurs démographiques ainsi qu’admissions à l’hôpital ont été passés au crible de leur analyse. Il y avait 51,1 % de femmes et 48,9 % d’hommes ; 30 % avaient moins de 20 ans ; 54,6 % avaient entre 20 et 50 ans et seulement 6,2 % plus de 60 ans.
Source :
Hospital admission and emergency care attendance risk for SARS-CoV-2 delta (B.1.617.2) compared with alpha (B.1.1.7) variants of concern: a cohort study - The Lancet Infectious Diseases
▻https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(21)00475-8/abstract
Largest #COVID-19 contact tracing study to date finds #children key to spread, evidence of superspreaders
►https://www.princeton.edu/news/2020/09/30/largest-covid-19-contact-tracing-study-date-finds-children-key-spread-evi
The researchers also reported, however, the first large-scale evidence that the implementation of a countrywide shutdown in India led to substantial reductions in coronavirus transmission.
The researchers found that the chances of a person with coronavirus, regardless of their age, passing it on to a close contact ranged from 2.6% in the community to 9% in the household. The researchers found that children and young adults — who made up one-third of COVID cases — were especially key to transmitting the virus in the studied populations.
“Kids are very efficient transmitters in this setting, which is something that hasn’t been firmly established in previous studies,” Laxminarayan said. “We found that reported cases and deaths have been more concentrated in younger cohorts than we expected based on observations in higher-income countries.”
Children and young adults were much more likely to contract coronavirus from people their own age, the study found. Across all age groups, people had a greater chance of catching the coronavirus from someone their own age. The overall probability of catching coronavirus ranged from 4.7% for low-risk contacts up to 10.7% for high-risk contacts.
En 2018, les #inégalités de niveau_de_vie augmentent - Insee Première - 1813
▻https://www.insee.fr/fr/statistiques/4659174?pk_campaign=avis-parution
En 2018, en France métropolitaine, le niveau de vie médian de la population s’élève à 21 250 euros annuels, soit 0,3 % de plus qu’en 2017 en euros constants. Il poursuit sa lente progression depuis cinq ans, après avoir diminué à la suite de la crise économique de 2008. Les 10 % de personnes les plus modestes ont un niveau de vie inférieur à 11 210 euros. Les 10 % les plus aisées ont un niveau de vie au moins 3,5 fois supérieur, au-delà de 39 130 euros.
En 2018, les niveaux de vie évoluent de façon contrastée. Celui des ménages les plus aisés augmente nettement. Il bénéficie de la progression des revenus du patrimoine, liée à la forte hausse des dividendes dans un contexte de fiscalité plus incitative à leur distribution plutôt qu’à leur capitalisation et d’une hausse des revenus d’activité. Celui des ménages les plus modestes se replie, principalement en raison d’une baisse des allocations logement.
Les inégalités de niveau de vie augmentent nettement en 2018, sans toutefois dépasser le point haut de 2011 : l’indice de Gini est de 0,298 en 2018, après 0,289 en 2017.
En 2018, 9,3 millions de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté monétaire, soit 1 063 euros par mois. Le taux de pauvreté s’établit à 14,8 % en 2018. Il s’accroît de 0,7 point sur un an. L’intensité de la pauvreté est stable à 19,6 % en 2018.
La baisse des allocations logement induite par la réforme de la réduction du loyer de solidarité explique une part importante de la baisse du revenu des ménages modestes et de la hausse du taux de pauvreté. Cette baisse ampute les niveaux de vie tels qu’ils sont normalement mesurés, même si elle a été compensée dans le parc social par des baisses correspondantes des loyers, donc des dépenses des ménages concernés.
Premier tour des municipales : selon trois économistes, l’organisation du scrutin a causé des milliers de morts
▻https://www.marianne.net/societe/premier-tour-des-municipales-selon-trois-economistes-l-organisation-du-scr
Trois chercheurs de l’Université de Clermont-Auvergne viennent de publier une étude sur le lien entre l’organisation du premier tour des municipales, le 15 mars, et le taux de mortalité du Covid-19. Leur conclusion va à rebours de celle d’une précédente enquête : selon ces économistes, le scrutin a généré des milliers de morts.
C’est une petite bombe que vient de placer en consultation libre, avant son éventuelle publication dans une revue scientifique, l’IZA, un institut économique allemand, affilié à l’Université de Bonn. L’étude, réalisée par Simone Bertoli, Lucas Guichard et Francesca Marchetta, trois chercheurs en économie du CNRS de l’Université Clermont-Auvergne, montre en effet que le premier tour des municipales de mars 2020 a été meurtrier.
Les auteurs ont trouvé un lien direct entre une plus forte participation au scrutin et le taux de mortalité ville par ville. “Les résultats révèlent qu’un taux de participation plus élevé a été associé à un nombre de décès significativement plus élevé chez les personnes âgées dans les cinq semaines suivant les élections”, écrivent-ils, en anglais. Ils concluent que l’épidémie aurait été encore plus ravageuse si l’abstention avait été moindre : “Si le taux de participation historiquement bas en 2020 avait atteint son niveau de 2014, le nombre de décès aurait été supérieur de 21,8% à celui qui a été enregistré. Plus des trois quarts de ces décès supplémentaires auraient été chez les personnes de 80 ans et plus”.
Si les Français s’étaient déplacés en 2020 comme ils l’avaient fait en 2014, près de 5.000 morts supplémentaires auraient été comptabilisés (le travail porte sur un territoire totalisant 62% de la population et sur lequel on dénombre 24.000 décès), estiment les auteurs. S’ils ne s’engagent pas sur la voie périlleuse de l’estimation du nombre de morts générés par le premier tour, la causalité identifiée permet à Simone Bertoli d’assurer à Marianne “que la tenue du premier tour a induit plusieurs milliers de morts supplémentaires”.
Turnout in the Municipal Elections of March 2020 and Excess Mortality during the COVID-19 Epidemic in France
▻http://ftp.iza.org/dp13335.pdf
We analyze the consequences of the decision of French government to maintain the first round of the municipal elections on March 15, 2020 on local excess mortality in the following weeks. We exploit heterogeneity across municipalities in voter turnout, which we instrument using a measure of the intensity of local competition. The results reveal that a higher turnout was associated with a significantly higher death counts for the elderly population in the five weeks after the elections. If the historically low turnout in 2020 had been at its 2014 level, the number of deaths would have been 21.8 percent higher than the one that was recorded. More than three quarters of these additional deaths would have occurred among the individuals aged 80 and above.
et l’exergue…
“[I] have asked the advice of scientists about our local elections, whose first round will be held in a few days. They believe that nothing goes against the fact that the French citizens, even the most vulnerable among them, go to the polling stations.”
Speech of the French President Emmanuel Macron, March 12, 2020.
5 Concluding remarks
We exploit the substantial spatial variation in voter turnout across municipalities, instru- menting it with exogenous shifts in the local intensity of the electoral competition, to identify its effect on the municipal-level excess mortality in the weeks after the election on March 15, 2020. The historically unprecedented level of abstention has contributed to mitigate the effect produced by the controversial political decision to maintain the elections, which were mostly felt by the population aged 80 and above. European governments should be cautious about maintaining local or national elections in the coming months in case the COVID-19 epidemics were to regain momentum.
impact hebdomadaire sur la mortalité :
• des plus de 60 ans
• des 18-59 ans
L’#abstention, une pratique de #réduction_des_risques parmi d’autres.
Chloroquine: de plus en plus de complications cardiaques signalées | Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/230420/chloroquine-de-plus-en-plus-de-complications-cardiaques-signalees?onglet=f
En l’espace de sept jours, entre le 14 et le 21 avril, plus de 21 nouveaux patients atteints du Covid-19, parmi lesquels un jeune homme d’une vingtaine d’années, ont été victimes de graves effets indésirables, liés à ces antipaludéens. Autant de cas qui ont été signalés aux 31 centres régionaux de pharmacovigilance, ces structures chargées localement d’évaluer les effets secondaires résultant de l’utilisation des médicaments.
« Les choses sont très rassurantes sur le traitement sur lequel on n’a pas d’ennui cardiologique avec aucun des patients qu’on a traités. […] Donc tout va bien », assurait son premier prescripteur, le professeur Didier Raoult, à la tête de l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille, dans une vidéo publiée le 8 avril.
« En France, le nombre de [médecins] qui le donnent sans le dire, est considérable », ajoutait-il. Gage, selon lui, du caractère inoffensif d’un traitement dont l’efficacité n’a par ailleurs pas encore été scientifiquement démontrée à ce jour (lire notre article sur les études en cours).
Mais dès le 10 avril, soit 48 heures plus tard, un premier bilan de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) vient contredire le professeur. Sur la base des signalements recueillis par le réseau des 31 centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV), l’ANSM fait état de 43 cas de troubles cardiaques liés à l’hydroxychloroquine (Plaquénil) ou à la chloroquine (Nivaquine), deux molécules très proches. La première étant plus souvent utilisée contre le Covid-19.
Le 14 avril, ce bilan s’élève à 75 cas de troubles cardiaques, dont 62 liés à ces traitements.
Au cours de cette étude, « le traitement de l’hydroxychloroquine n’a pas entraîné une réduction des admissions aux soins intensifs ou une réduction du nombre de décès », constate le professeur. « Mais surtout, ce qui ressort est que 10 % des patients ont dû arrêter l’hydroxychloroquine, 8 sur 84 précisément, pour des troubles cardiaques graves », commente François-Xavier Lescure.
« Ce qui est regrettable aujourd’hui, c’est de braquer le projecteur sur une seule piste de traitement dont on n’est pas sûr de l’efficacité et dont les effets indésirables peuvent rester longtemps “asymptomatiques” et peuvent aller jusqu’à la mort subite, déplore-t-il. Et cela contre un virus où, dans 85 % des cas, on guérit spontanément. Cette communication nuit à l’intérêt général et à la santé publique. »
Dès le 30 mars, la revue médicale indépendante Prescrire mettait en garde contre l’hydroxychloroquine. Son directeur éditorial Bruno Toussaint rappelle que, depuis, plusieurs études font état « des effets indésirables cardiaques graves et d’une mortalité d’origine cardiovasculaire accrue par l’ajout de l’azithromycine à l’hydroxychloroquine ».
Usul. Didier Raoult et sa chloroquine, vrais espoirs ou faux-semblants ?
▻https://www.youtube.com/watch?v=n8UZ8QvAjbs
#Mais_quelle_surprise ! de retrouvé les masculinistes de jeux-video.com autour de ce Raoult.
#fraternité #manspreading #masculinisme #extrême_droite
La chaine d’Usul est dupliquée sur peertube ▻https://peertube.parleur.net/videos/watch/aa6167bf-eb6a-4046-9aab-898216cc5928
Aide aux petites entreprises : un coup de com ! | Le Club de Mediapart
▻https://blogs.mediapart.fr/isabelle-veilleur/blog/250320/aide-aux-petites-entreprises-un-coup-de-com
#Mais_quelle_surprise !
Le gouvernement annonce dès les premiers jours du confinement, un fond de solidarité de 1500€, destiné aux petites entreprises pour faire face à leur perte d’activité. Les conditions d’éligibilité à cette aide s’avèrent inaccessibles sans que cette information ne soit relayée par les médias. Elle n’est visible que sur le site des impôts ! Bonne pub pour les uns, difficulté pour les autres !
C’est pas une surprise mais vraiment quelles ordures ! A ce niveau il n’y a plus de mots...
Journal de 20h de TF1, annonce que 95000 indépendants en ont bénéficié ce mois-ci. Et si la télé le dit, c’est que c’est vrai.
En France, en 2017, il y avait 3,1 millions d’« indépendants » (dont 20% avec un seul « client »), ce qui nous fait donc 3% d’heureux bénéficiaires : mais quelle manne !
Surelvolatilebleu
▻https://twitter.com/Katastrova/status/1245269513676959744
Ce que je comprends pas c’est comment pourrait il y avoir autant de bénéficiaires alors que c’est seulement a partir d’aujourd’hui qu’on pouvait en faire la demande... Ou alors y a un truc que j’ai pas suivi ?
Et effectivement, pas concerné, tout ce que je trouve c’est
▻https://info-entreprises-covid19.economie.gouv.fr/kb/explanation/jusqua-1500-daide-du-fonds-de-solidarite-jytAMU5jRQ/Steps/26975,28875,28878,28877
Dès le 31 mars, toutes les entreprises éligibles ayant fait l’objet d’une fermeture administrative ou ayant subi une perte de chiffre d’affaires de 70% pourront faire une simple déclaration sur le site des impôts - impots.gouv.fr - pour recevoir une aide allant jusqu’à 1 500 euros. Cette somme sera défiscalisée.
Pour les indépendants qui ont envoyé un arrêt maladie à la sécu : attention vous ne serez pas indemnisés tant que vous n’aurez pas envoyé un dossier complet pour prouver votre « salaire » moyen et personne ne vous le réclamera. Je viens de l’apprendre après avoir harcelé la sécu.
source : ▻https://twitter.com/lapsyrevoltee/status/1248891165526589441
Municipales : Des assesseurs et présidents de bureaux de vote malades du Covid-19, une semaine après le scrutin
▻https://www.cnews.fr/france/2020-03-23/municipales-des-assesseurs-et-presidents-de-bureaux-de-vote-malades-du-covid-1
Une semaine après la tenue controversée du scrutin du premier tour des élections municipales, plusieurs personnes mobilisées pour tenir les bureaux de vote témoignent être malades du Covid-19.
Après, c’est Cnews, que je n’irais pas considérer comme une source d’information fiable. Mais cette petite musique risque de devenir progressivement plus bruyante…
« Les élections municipales auraient dû être annulées » : ils ont été contaminés au coronavirus après avoir tenu des bureaux de vote
▻https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/les-elections-municipales-auraient-du-etre-annulees-ils-ont-ete-contami
« Je suis incapable de bouger, je rampe chez moi. » A l’autre bout du fil, Olivier, la quarantaine, est à bout de souffle. Depuis quelques jours, il a développé de nombreux symptômes liés au coronavirus. « Des maux de tête, la perte du goût, puis une oppression de la cage thoracique », détaille-t-il. Ces douleurs sont d’autant plus insupportables qu’elles auraient pu être évitées, selon lui, en annulant le premier tour des élections municipales. Car dimanche 15 mars, Olivier était président d’un bureau de vote à Lyon. « Je n’étais pas sorti les jours précédents, pas non plus après, donc je l’ai attrapé soit au bureau de vote, soit à la mairie quand je suis allé déposer le procès-verbal », estime-t-il, lundi 23 mars.
Une semaine après ce scrutin, plusieurs assesseurs ou présidents de bureaux de vote ont fait part de symptômes correspondant au coronavirus. C’est le cas notamment à Montmagny (Val-d’Oise). Contactée par franceinfo, la mairie indique qu’un homme et une femme, tous les deux assesseurs dans deux bureaux de vote de la commune, ont présenté des symptômes du Covid-19 quelques jours après l’élection. Même chose à Franconville (Val-d’Oise), où une personne semble avoir été contaminée, confirme le maire à franceinfo. La situation est plus grave à Billom, dans le Puy-de-Dôme. Là-bas, une assesseure a dû être hospitalisée après avoir été infectée par le coronavirus.
La précarité de l’emploi augmente à nouveau
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Hier soir, j’ai entendu la Ministre du Travail dire que « vraiment, les contrats cours, comment voulez-vous faire des projets de vie dans de telles conditions. Aussi, la réforme va faire son possible pour améliorer cette situation, parce que bon, à LREM, on est conscient de ces choses là ! »
Comment font-ils pour systématiquement dire blanc, et faire noir juste après ?
Indice : ils se foutent de notre gueule !
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