#majed_bamya

  • La prise de parole de #Majed_Bamya sur France 24

    La meilleure façon de faire face à l’hypocrisie des #médias occidentaux, dans ce conflit israélo-palestinien, c’est de les ridiculiser en direct sur leurs plateaux d’émission, comme l’a fait ce diplomate palestinien🤝


    https://twitter.com/BangouraKhame/status/1713173312472236050

    Majed Bamya
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Majed_Bamya

    #Palestine #Israël #TV #télévision

  • Majed Bamya - Je ne voulais pas en parler. Trop pénible, trop...
    https://www.facebook.com/bamya.majed/posts/823198481126556

    Je ne voulais pas en parler. Trop pénible, trop difficile, ou peut etre parce que les mots semblent insignifiants face a une telle réalité. Mais l’execution sommaire d’un palestinien dans un hopital m’a decidé a rapporter ce que j’ai vu de mes propres yeux hier.

    J’ai participé a la marche pour commémorer le martyr de notre symbole Yasser Arafat de sa tombe jusqu’a la base militaire et la colonie de Beit El a Ramallah. Nous protestions contre cette occupation coloniale et ses crimes.

    Ce qu’on appelle communément les heurts ont eclaté. Mais définissons les heurts. Des jeunes munis de pierres contre des jeeps militaires blindes, des tours, des murs, et un arsenal militaire. Ici se passe l’histoire que personne ne vous raconte, celle du soulevement d’une génération qu’on assassine impunément. Aucun soldat ou colon israelien n’a été tué dans ces manifestations, alors que l’immense majorité des 80 martyrs palestiniens depuis un mois ont été assassinés en y participant. En focalisant l’attention sur les attaques aux couteaux, et en en faisant la source de l’escalade et non une de ses conséquences, Israel essaye de se faire passer pour la victime et de nous faire passer pour les agresseurs, et s’est octroyé le droit de commettre des éxécutions sommaires en se contentant de prétexter des attaques sans devoir amener aucune preuve ou se justifier.

    Nous étions entrain de discuter de la situation et des jeunes essouflés nous entouraient. Les soldats étaient hors de portée, et nous regardaient du haut de la colline, tout en se positionnant en formation de combat.
    Nous nous demandions quand est ce que commencerait la salve de bombes lacrymogenes qui durant les derniers jours ont provoqué la mort de deux personnes au moins et comment s’adapter au vent pour en minimiser la portée.

    Face à moi, à moins d’un mètre, un jeune homme porte la main a son cou, pour moi le temps est suspendu durant cette infinie seconde, je sais ce qui suivra... il s’écroule. Des taches de sang apparaissent sur son col. Les jeunes crient, appellent l’ambulance. Un jeune homme crie a la foule « des snipers, des snipers a couvert ». Panique dans la foule, on évoque d’autres jeunes qui s’ecroulent sans qu’un seul bruit de balle se fasse entendre. Tout le monde court pour esquiver ces balles silencieuses et invisibles. Devant nous apparait un homme a la main deformé et ensanglanté, comme un puzzle impossible a assembler de nouveau, il demande une ambulance. Des jeunes bravent les balles pour l’amener a l’ambulance. Les blessés se succèdent et il n’y a plus d’ambulances disponibles.
    Nous sommes à des centaines de metres des soldats et pourtant les balles réelles pleuvent desormais assourdissantes. Nous nous éloignons et les soldats se rapprochent. Un jeune appelle les gens à se mettre à couvert derriere les voitures, mais rien n’y fait des blessés continuent à tomber. On décide alors de se réfugier derrière un batiment. Alors que nous entreprenons cette course, un jeune à deux mètres derriere moi s’écroule, une balle l’a atteint dans le dos. Les soldats s’acharnent. C’est une punition collective, un terrorisme rendu possible par une totale impunité. Le jeune est à terre. Les autres jeunes se regardent. Ils ne peuvent le laisser. De nouveau leur courage défie toute logique et ils vont le porter et le mettre a l’abri, mais il n’y a plus d’ambulance. Une voiture passe par là, des gens supplient le conducteur d’amener le blessé à l’hopital, meme si cela signifie qu’il sera privé des premiers soins auquel il aurait pu s’attendre dans une ambulance. L’homme accepte.

    Nous sommes désormais a l’abri. Tout ce que je viens de décrire a eu lieu en 10 minutes. Ces jeunes palestiniens ne savent pas que dans de nombreux médias ils passeront pour la menace et ceux qui tirent à vue de l’autre côté de la colline comme les seuls à pouvoir prétendre à la securité qui les autorise au meurtre. Au mieux, personne n’en parlera de ces manifs, de nos blessés et de nos morts. Au pire, on dira qu’on l’a bien chercher. Les médias palestiniens ont relayé l’information. 20 personnes ont été blessés par balles lors de cette manifestation. Mais à ma connaissance aucun media international n’en fera état.

    Je suis animé d’une colère terrible. Les images de ces corps en sang ne sont pas les premiers que je vois, ni les derniers, mais quelque chose dans cette désinvolture des balles qui viennent se loger dans notre chair et nos rêves sans se soucier de nos prénoms ou notre histoire et encore moins de justice et de droits me révolte. Le sniper sait qu’il n’aura pas à répondre de ses actes. Un ami s’approche de moi, tente de m’apaiser, mais rien n’y fait. La saison de chasse est ouverte et cette chasse ne connait aucune réglementation.

    Nous sommes abandonnés à notre sort. Quoi que nous fassions, nous serons condamnés, nous sommes responsables de notre propre martyr, et de cette occupation et on exige de nous d’assurer la securité de l’occupant qui sème l’insecurite et la mort sur notre terre. Je regarde ces jeunes et ces enfants que nous sommes incapables de proteger. Je regarde ces soldats qui se sont accaparés nos collines pour nous priver de l’horizon. Je leur refuserai ce qu’ils cherchent, que cette colère se transforme en haine aveugle et j’apprivoiserai ma rage pour qu’elle devienne détermination, même s’ils font tout pour rendre cette tâche impossible. Notre force est de trouver dans cette rage non l’égarement de la haine mais les sentiers de la volonté qui mènent à l’espérance.
    Plus de 80 Palestiniens tués en un mois, et plus de 2000 palestiniens blessés par balles, la plupart n’ont pas atteint leurs 18 ans. Ils sont nés avec l’occupation et l’oppression et le déni de leurs droits, comme leurs parents et leurs grands parents. Ils sont à se demander si leurs propres enfants connaitront la meme tragedie et si un jour ils vivront libres comme les autres peuples du monde. Je connais la réponse à cette question, elle est inscrite en lettres indelibiles dans mes veines et dans chaque couche de mon âme, nous serons libres. Mais a cet instant précis, de feu et de sang, je ne parviens pas a distinguer la route qui mène a cette horizon.

    #Israel #Palestine #Violences #Snipers #Etat_Criminel #punition_collective #Témoignage #Majed_Bamya

    • 70 injured in West Bank clashes during Arafat commemoration marches
      Nov. 11, 2015 4:53 P.M. (Updated: Nov. 12, 2015 12:21 P.M.)
      http://www.maannews.com/Content.aspx?id=768766

      BETHLEHEM (Ma’an) — Clashes erupted across the occupied West Bank on Wednesday after marches to mark the 11th anniversary of Palestinian leader Yasser Arafat’s death, with at least 70 Palestinians shot and injured by Israeli forces.

      Large rallies were held in Hebron, Ramallah, Bethlehem, and other West Bank cities to commemorate the late president’s death in 2004, with crowds of people waving Palestinian flags and carrying portraits of Arafat.

      In Ramallah’s al-Bireh city, Israeli forces shot and injured more than 70 Palestinian youths with live fire and rubber-coated steel bullets during clashes in the al-Balou area in northern al-Bireh.

      One protester, shot in the chest with live fire, is in a critical condition. Medical sources said that the youth underwent surgery in the Ramallah Governmental Hospital where his condition was reported as “very critical.”

      Other injuries were reported as light to moderate, with medics and journalists also injured during the clashes.

      Sources added that Israeli forces used silencers when shooting off live fire at the protesters.

  • On essaie de faire oublier qui est l’agresseur - International | Le 06.11.15 | entretien d’El Watan avec Majed Bamya diplomate palestinien.
    http://www.elwatan.com/international/on-essaie-de-faire-oublier-qui-est-l-agresseur-06-11-2015-306972_112.php

    - L’Autorité palestinienne est-elle arrivée à une phase de fin des négociations avec l’Etat hébreu ?

    Certains voudraient dire que nous avons échoué ; je pense qu’on nous a fait échouer. Les méthodes politique, diplomatique, légale et même les négociations auraient pu réussir. Mais il y avait une condition principale pour que cela puisse aboutir. D’abord mettre fin à l’occupation israélienne, ce qui met en péril toute négociation. Il y avait un autre élément qui pouvait faire que l’on réussisse : si la communauté internationale avait pris ses responsabilités, notre stratégie aurait eu une chance.

    Face à l’impunité d’Israël, le peuple se retrouve pris au piège. Nous ne pouvons pas compter uniquement sur la voie diplomatique face aux violences israéliennes et en l’absence de protection. Nous avons dit plusieurs fois à la communauté internationale que nous sommes les victimes d’une injuste occupation, le peuple répond aux agressions multiples. Cette même communauté réagit quand il y a des morts israéliens et n’obéit à aucune logique ; bien au contraire elle réplique en exigeant la protection du colonisateur.

    – Aucune puissance mondiale n’a réussi à maintenir la paix. Allons-nous vers une situation de non-dialogue ?

    Il n’y avait pas de dialogue. Ce n’est pas parce qu’on se parle qu’il y a un dialogue entre deux parties. Il y a des conditions au dialogue, comme le respect mutuel et la présence de règles communes. Depuis des mois, il n’y a plus de négociations avec les Israéliens, tant qu’ils ne cessent pas de resserrer l’étau sur notre peuple.

    Je pense que la guerre de libération en Algérie est un bel exemple. Les colonisateurs français avaient compris qu’il fallait mettre fin à la colonisation du pays. Dans le cas de la Palestine, je crois que c’est à ce moment-là qu’on aurait pu discuter des termes d’un accord. Mais tant que l’idée est de renforcer la colonisation, instaurer un dialogue n’a plus de sens. Israël a choisi la colonisation et non la paix. De ce fait, on ne peut pas reprocher aux Palestiniens d’avoir choisi la résistance.

    #Majed_Bamya

  • ▶ L’ENTRETIEN - Majed Bamya, diplomate en charge du dossier des prisonniers palestiniens - Vidéo Dailymotion
    Date de publication : 19/09/2013
    http://www.dailymotion.com/video/x14whrr_l-entretien-majed-bamya-diplomate-en-charge-du-dossier-des-pris

    Cet été, les autorités israéliennes ont libéré 26 détenus palestiniens, dans un geste de bonne volonté, et ont annoncé au même moment la reprise de la colonisation. Dans quelle mesure ces prisonniers servent-ils de monnaie d’échange dans la reprise des pourparlers de paix ? Pour mieux comprendre l’enjeu qui entoure cette « question », Virginie Herz reçoit Majed Bamya, diplomate, chargé du dossier des prisonniers palestiniens auprès du ministère palestinien des Affaires étrangères.

    #Majed_Bamya

  • ▶ Cessez-le-feu Israël - Hamas : un espoir pour la paix ? - #DébatF24 - YouTube
    28/08/2014 LE DEBAT PARTIE 2
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=m_aGeKacEXI

    Un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas a été conclu à Gaza après 50 jours de guerre. L’accord prévoit un allègement du blocus de Gaza, la réouverture des points de passage entre Israël et la Bande de Gaza et une extension de la zone de pêche. Cet accord peut-il aller plus loin, à la levée du blocus de Gaza ? Les pourparlers de paix vont-il être relancés ?
    Nos invités : Majed BAMYA , Diplomate, ministère palestinien des affaires étrangères en direct de Ramallah, Emmanuel NAHSHON, Porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères.

    #Majed_BAMYA

  • ▶ Majed Bamya sur France 24 - Vidéo Dailymotion

    http://www.dailymotion.com/video/x223ioa_majed-bamya-sur-france-24_webcam?start=5

    Majed Bamya dans un commentaire de 3 minutes censé, posé, distancié sur la base du droit et la justice.

    « Ça suffit de dire que quand les esclaves se révoltent, l’esclavage est acceptable. »

    « Nous avons 500 morts (aujourd’hui plus de 1 000 morts) dont 90% de civils, dont 100 enfants, et le monde attend et nous regarde ! »

    Majed Bamya sur France 24

    Merci à Mona Chollet et aux autres amis d’avoir signal cet extrait sur Twitter et FB

    #gaza #israël #crimes #impunité

    • Extrait de France 24 du 22 juillet 2014

      Majed Bamya, diplomate au ministère des affaires étrangères de la Palestine, répond à la journaliste de France 24 qui lui demande :
      Le Fatah étant allié du Hamas, qu’est-ce que vous dîtes à vos alliés du Hamas, vous dîtes : continuez la guerre contre Israël !, où vous dîtes : acceptez-vous un cessez-le-feu ?

      Majed Bamya : Laissez-moi comprendre ! Le Hamas qui, dans cette agression israélienne et cette guerre, a fait 27 morts israéliens dont 25 militaires. 25 sur 27 sont des militaires de la puissance occupante israélienne, le Hamas serait une organisation terroriste criminelle. Et ceux qui ont fait 530 morts, avec 90% de civils, dont plus d’une centaine d’enfants, seraient le pays civilisé dans ce conflit ?
      Notre gouvernement d’unité nationale s’est fait sur la base de nos engagements internationaux. Il s’est fait pour que nous puissions avancer vers la voix de la Paix, mais aussi vers la voie de la libération nationale palestinienne qui est la condition de la Paix. Sur quelle base est faite la coalition israélienne actuelle d’extrême-droite ? Est-ce que cela n’a pas été fait sur la base de l’occupation et de la colonisation ? Comment allons-nous ramener le Hamas vers des positions politiques plus modérées si en dix ans de présidence de Mahmoud Abbas, ce gouvernement israélien a construit plus de cent mille colonies sur nos terres ? Comment allons-nous les ramener, alors que la puissance occupante israélienne détient en otage 6000 prisonniers palestiniens ? Comment, nous, allons-nous convaincre notre peuple que le gouvernement israélien actuel est un partenaire pour la paix et non une puissance occupante et un gouvernement d’apartheid, quand ce gouvernement d’apartheid continue la construction du mur, fait des incursions dans nos villes, en Cisjordanie même, continue à tuer des palestiniens et des enfants, qu’est-ce que nous allons leur dire ? Nous qui avons défendu ce projet de la paix et ce projet de la libération par les voies politiques et pacifiques.

      La « journaliste » :Vous ne répondez pas à ma question : soutenez-vous le Hamas ?

      *Majed Bamya*Qu’est-ce que voulez que je leur dise ? Sept ans de blocus sur la bande de Gaza. Une agression israélienne et des bombes qui tombent sur nos civils. Qu’est-ce qu’on va leur dire ? Déposez les armes et laissez-les bombarder ? C’est çà le discours politique que nous devons porter ? Nous sommes en train de tenter d’arriver à une fin de l’agression et à une levée du siège par une voie politique. Que la communauté internationale nous aide et nous aurons alors quelque chose à dire au Hamas. Que la communauté internationale nous aide à mettre fin à l’occupation par les voies politiques et pacifiques. Et, à ce moment là, nous aurons quelque chose à dire au Hamas. Mais il faut parler à ceux qui bénéficient de l’impunité totale. Vous savez, le Hamas est placé sur les listes d’organisations terroristes, il est boycotté par la communauté internationale. Votre interlocuteur (Israël) est présent en France, personne ne le boycotte ! Cette impunité israélienne, qui se poursuit, est la raison essentielle pour laquelle le processus de paix n’avance pas !! Ce n’est pas le Hamas, c’est l’occupation, c’est le déni des droits depuis 60 ans des palestiniens. Ça suffit de dire que, parce qu’il y a la révolte des esclaves, que l’esclavage est acceptable ! Bien sûr que parfois on peut mal se conduire et qu’il peut y avoir des violations du droit, on peut les regarder. Mais alors, qu’Israël vienne et qu’on aille ensemble signer le statut de Rome et que nous allions devant la cour pénale internationale. On verra, elle déterminera qui a raison et qui a tort. Les tribunaux israéliens militaires ne se privent pas de juger des palestiniens alors qu’ils sont complètement illégitimes. Dîtes-moi combien de colons et de soldats israéliens ont été jugés pour leurs crimes ? Zéro ! Alors qu’on arrête avec cela : il y a une puissance occupante, qu’ils mettent fin à l’occupation. Nous avons 530 morts, 100 enfants !!
      Et le monde attend et nous regarde !!
      transcription Par Yves VALLETTE d’OSIA