• Nahost in Berlin : Das rote Dreieck in Kreuzberg und Böller in Neukölln
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/nahost-in-berlin-das-rote-dreieck-in-kreuzberg-und-boeller-in-neuko

    Le journal nous informe sur les crimes dites antisemites de la semaine à Berlin. L’auteur ne mentionne pas que ce samedi soir la police a bloqué des rues et la circulation des S-Bahn de manière que d’énormes bouchons et retards de bus et de trains se produisent jusque dans les beaux quartiers de la banlieue sud-ouest Lichterfelde/Zehlendorf . Pour un trajet qui dure normalement 20 minutes on a eu besoin d’une heure de plus. L’article nous apprend que c’était à cause d’un attroupement de jeunes immigrés arabes à Neukölln. Le périmètre des perturbations s’étendait donc à 13 kilomètres du lieu des manifestations. C’est disproportionné et absurde.

    J’anticipe avec inquiétude ce qui se passera lors de véritables problèmes et émeutes. Heureuses seront les personnes qui pourront se déplacer indépendamment des transports en commun et de la circulation automobile.

    31.8.2024 von Andreas Kopietz - In der zurückliegenden Woche ging es in Berlin wieder brutal zu. Unser Crime-Reporter zieht Bilanz. Der kriminelle Wochenrückblick.

    Kriminalität, das sind nicht nur Mord, Messerangriffe oder Handtaschenraub. Die zurückliegende kriminelle Woche wollen wir mal unter einem anderen Aspekt beleuchten – dem der politisch motivierten Kriminalität. Seit dem 7. Oktober, als die Hamas in Israel einen Massenmord verübte und den Krieg auslöste, vergeht auch in europäischen Städten kein Tag ohne antisemitische Attacken: Farbanschläge, Bedrohungen, körperliche Angriffe.

    Sonnabends und mittwochs machen Menschen in Berlin von ihrem Grundrecht Gebrauch, gegen die Politik Israels und deutsche Waffenlieferungen dorthin zu demonstrieren. Wenn es nur dabei bliebe, wäre alles bestens. Bleibt es aber nicht. Samstagabend zogen Hunderte bei einer sogenannten propalästinensischen Demo durch Mitte und brüllten „From the river to the sea“, was als Forderung zur Auslöschung des jüdischen Staates zu verstehen und daher eine verbotene Losung ist. Die Polizei stoppte den Aufzug. Polizisten wurden angegriffen, es gab weitere volksverhetzende Ausrufe. Später, am Herrmannplatz in Neukölln, rottete sich ein Mob aus vornehmlich arabischstämmigen Jugendlichen zusammen und bewarf die Polizei mit Böllern.

    In der Nacht zum Dienstag gab es einen Farbanschlag auf das Gebäude des Tagesspiegels am Askanischen Platz in Kreuzberg. Jemand hatte auf ein Rolltor das rote Hamas-Dreieck und den Spruch „German Media Kills“ gesprüht. Die Hamas markiert mit dem Dreieck ihre Feinde. Man findet es auch an Berliner Wohnhäusern mit jüdischen Bewohnern.

    Am Mittwoch sah eine Frau in der Rosenstraße in Mitte, dass dort das Denkmal beschmiert wurde. Es erinnert an den Protest hunderter Frauen gegen die Verhaftung ihrer jüdischen Ehemänner 1943. Jemand hatte die Parole „Jews are committing genocide“ auf den Sandstein gesprüht, auf Deutsch: „Juden verüben Genozid“.

    Abends gab es am Winterfeldtplatz in Schöneberg wieder eine israelfeindliche Kundgebung. Die üblichen Sprechchöre waren zu hören. Darunter uralt-linke Sprüche wie: „Deutsche Waffen, deutsches Geld, morden mit in aller Welt“ oder: „Hoch die internationale Solidarität!“ Die sind nicht verfassungsfeindlich. Hass und Volksverhetzung gehen derweil im Internet weiter.

    #Berlin #Hermannplatz #Neukölln #Steglitz-Zehlendorf #Lichterfelde #circulation_routière #manifestation #police #philosemitisme #Palestine

  • Les #femmes, du foyer aux révolutions féministes (6/10) : 1971, les #femmes voteront
    https://img.rts.ch/articles/2024/image/32v9oe-28540994.image

    En #1971, les femmes obtiennent le #droit_de_vote en Suisse. Comment comprendre ce changement soudain après tant de résistances, de sourde-oreille et de passivité du législatif ? Il faut regarder à la fois à l’extérieur et à l’intérieur de la Suisse les pressions conjointes qui s’assemblent pour rendre possible ce droit refusé jusque-là. Les différentes manières de se penser femme et féministe s’expriment. La victoire permet l’émergence des nuances qui se taisaient encore.

    https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/les-femmes-du-foyer-aux-revolutions-feministes-6-10-1971-les-femmes-voteront-285
    #Suisse #histoire_vivante #podcast #audio
    #suffrage_féminin #féminisme #anti-féminisme #Suzanne_Besson #Ligue_vaudoise_féministe_antisuffragiste #histoire #xénophobie #conseil_de_l'Europe #marche_sur_Berne #marche_à_Berne #manifestation #lutte #groupe_de_travail_de_la_famille

    • Suzanne Besson

      14.2.1885 à Niédens (comm. Yvonand), 17.7.1957 à Villeneuve (VD), prot., de Chapelle-sur-Moudon et Yvonand. Fille d’Elie, agriculteur, et de Caroline Potterat. Célibataire. Journaliste. B. organisa en 1919 à Lausanne la première assemblée de femmes opposées au suffrage féminin, mit sur pied et présida une éphémère Ligue vaudoise féministe antisuffragiste, fonda en 1920, sur le plan national, la Ligue suisse des Femmes patriotes, qui se distingua par son intense propagande contre le suffrage féminin. Elle a publié sous le pseudonyme de Céréalis de courtes œuvres littéraires.

      https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/009271/2002-09-12

  • La Rochelle, le 20 juillet : nassage, gazage, matraquage…
    https://lundi.am/La-Rochelle-le-20-juillet-nassage-gazage-matraquage

    Nous sommes plusieurs milliers à constituer le cortège... Jusque là, la progression est ponctuée par les annonces en tête de cortège, une gestuelle particulière vient ponctuer le temps. Tour à tour différents signes se posent : silence, grouper, tout droit... La situation évolue au gré de la présence des forces de l’ordre. Jusqu’à 13H30, jusqu’à la charge brutale et démesurée qui fait suite à des ordres de dispersion vite balancés par haut-parleur par un membre des robocops... Quelques secondes avant la charge des lacrymos sont balancées. Nous sommes faits comme des rats. Cette charge prévisible nous entasse les uns contre les autres. La dispersion est impossible.

    C’est l’écrasement à la verticale des corps les uns contre les autres. Certain(e)s commencent à crier. Il suffirait que iel tombe et iel serait piètiné(e). En tête de cortège les #forces_de_l’ordre sont aussi présentes. Nous sommes nassés et compressés. Déjà les robocops sont sur nous, en queue de cortège. Je suis arraché à mon trinôme et expulsé vers la droite. Des gaz partout. Je sens un choc contre mon dos. Une matraque est venue atterrir là. J’ai le temps d’apercevoir il ou elle se prendre des coups de matraques assénés violemment sur le haut du corps, sur les bras levés pour se protéger. Puis, sans en avoir pris la décision, je me retrouve dans une cour d’immeuble avec 20, 30 personnes. C’est un vrai cul-de-sac. Iels courent partout, cherchant une issue. A droite un mur élevé en béton, en face pareil. Le mur de gauche est moins élevé. C’est un vieux mur en pierre, coiffé de tuiles romanes. Il doit faire environ 2m50. En faisant la courte échelle j’aide 4 ou 5 personnes à le franchir. A ce moment là nous ne savons pas ce qu’il y a derrière ce mur.

    Pendant ce temps, les lacrymos continuent à pleuvoir. Je ne suis pas trop gêné car équipé... Je me retourne et vois que personne n’est là à proximité pour m’aider à mon tour à franchir ce mur. Pas loin, côté rue j’entends les forces de l’ordre, des cris. J’aperçois une poubelle au pied d’un mur donnant sur un jardin d’une maison côté rue. Je la couche et réussi à monter sur un cabanon de jardin, puis sur le toit de la maison. Au dessus, l’hélicoptère tourne. A quelques mètres en dessous des lacrymos tombent dans le jardin. Je n’ai qu’une peur : je suis très visible d’en haut et les #FDO peuvent me localiser grâce à l’hélico. Rapidement je passe sur le toit suivant. Je me rends vite compte qu’il surplombe une maison abandonnée. Peur de passer à travers. Il faut que je descende. Une verrière en très mauvais état est accolée au mur de la maison côté jardin. Je repère que le jardin ressemble à une friche, partout des ronces, des lauriers sauces... Je m’assoies sur les armatures en fer de la verrière et tout doucement je glisse vers le bord. A nouveau peur de passer à travers. Enfin je mets les pieds au sol et me dirige comme je peux à travers les ronces vers la partie la plus couverte par des végétaux afin de souffler et me planquer. J’y retrouve 4 des personnes que j’avais aidées à franchir le mur. Elles sont tapies, essayant de se faire les plus petites possibles. Le bruit que j’ai fait en me frayant un chemin leur à fait peur. Elles pensaient que des forces de l’ordre arrivaient. Elles pensaient violence et garde à vue. Comme moi. Rapidement nous décidons d’attendre là. L’hélico continu à tourner au dessus de nos têtes assez régulièrement. Il revient toutes les 15 minutes. Impossible de bouger pendant 2 heures. J’aperçois à deux mètres un vieil escabeau en métal. Je l’arrache des ronces et autres végétaux en me disant qu’il pourrait peut être servir plus tard. Le temps passe. Nous n’échangeons que quelques mots de temps en temps.

    Subitement nos têtes se dressent. Un bruit de crépitement. Comme du bois qui brûle dans une cheminée . Nous comprenons qu’un feu est là, à quelques mètres. Puis des voix se font entendre, et rapidement le bruit spécifique d’un extincteur. La maison abandonnée est le siège d’un départ de feu. Sans doute en raison des lacrymos... De l’autre côté du mur, dans la cour d’immeuble que nous avons fuis, dans la rue, encore des déflagrations de grenades, des cris…

    Au bout de deux heures je décide de pousser plus loin la reconnaissance du jardin. (...)

    https://seenthis.net/messages/1063866

    #écologie #nasse #manifestation #police #mégabassines

  • An #African_Feminist_Manifesto

    Decolonial African feminist thought is equal parts rage and radical care. It is a collaborative and unbiased call to action that insists on justice, self-determination, and autonomy, building on the legacies of foremothers to create our lifelines for our future and the ones that come after us.

    In the past year, the concept of ‘decolonization’ has faced strong pushback from the intersection of Big Tech, political interests, and conservative ideologies, reaching such proportions that Elon Musk, X’s CEO, described decolonization as ‘unacceptable to any reasonable person’, equating it with extreme violence and a violation of X’s terms of service. This reductionist rhetoric, particularly orchestrated to undermine campaigns against Israel’s occupation of Palestine and the designation of Palestinians as killable, disposable bodies, portrays decolonization as genocidal hate speech. In this essay, I reflect on the critical significance of the de-colonial from my concrete experiences as an African woman of Yorùbá descent who did a brief stint of grassroots activism towards political education, women’s research and documentation, and anti-sexual violence before moving to the US to pursue graduate education at the intersection of gender and sexuality studies and digital humanities. Here, my encounter with canonical American studies texts like John Locke’s theories of social contract came with a realization that Global North modernity was built on this basis: an agreement between rational individuals, transitioning from a state of nature into a collective body, where the right to punish is ceded to the state.

    Here, I must add that these thoughts I share here are collaborative speaking to/with foremothers, living and passed, and whose labour established the possibilities for counter-hegemonic feminisms and pockets of resistance to advance the stakes of an African feminist decolonial thought. My approach and thought specifically draw on the core areas that have driven my work and the directions of my political thought since I discovered the possibilities of a decolonial world sense. The very basic conception of decolonial feminism is built on a radical care approach to self-production and self-exploration—how we make sense of ourselves, and our relationship to our ancestors, land, and people. Nigerian gender scholar, Oyèrónkẹ́ Oyěwùmí’s work on Yorùbá knowledge systems insists that the modernity we have inherited is a product of history and culture, where the collision of time and space determined whose knowledge was imposed and whose knowledge was erased. The implication of this is that our modernity is hinged on coloniality that persists even after the physical signifiers of colonialism are long gone. Exploring the historical processes behind colonization and white universalizing epistemologies, Jamaican writer and cultural theorist, Sylvia Wynter, reveals the central imperatives behind the invention of man, that determine which bodies are acknowledged as human with boundless possibilities for social, creative and epistemic exchanges. On the one hand, the basis of a God-given right to occupy and punish irrational godless individuals was the charge driving the logic of settler colonialism across indigenous lands from Abya Yala to continental Africa. However, when the incoherence of a rational/irrational binary became obvious, especially in the face of indigenous resistance, a state-led ‘degodding’ emerged that split the church and the state into two entities, even though religion remained a significant instrument for the institution of colonialism.

    The final invention of man, Wynter contends, was motivated by a colonial difference big bang event that produced a system of signification that essentially meant the further down the brown spectrum you are, the less human you were. And so, to be human was to be white, to be brown was to be subhuman, and to be Black was to be animal—the very basis of the ideologies that drove the transatlantic slave trade and persist in the Global North framing of continental Africa till date. What emerged from this construction was the erasure and epistemic disregard of existing truths of African as well as other Black and Brown bodies and mythology of dread at anything remotely African. Therefore, the outcome of over 500 years of trans-Atlantic slavery, colonization, and ongoing coloniality is that we have been compelled and socialized into privileging Euro-American truths, and what we have as a result is a climate-deficient, hyper-individualistic world without empathy.

    When putting these in context, it underscores that the very attack on the word ‘decolonization’ is reinforcing subhuman imaginaries and binding our bodies into ideological containment that is eerily similar to slave ships. Yet I am not lost on the irony that a white South African is one of the most intentionally algorithmically prominent voices in the battle against decolonization. My discussion in this article begins by exploring what a decolonial approach to gender and sexuality can look like in a world prioritizing singular truths, and finally, I explore a decolonial feminist approach to the digital and the very real effects of what Cognitive scientist and AI accountability activist, Abeba Birhane, amongst others have referred to as practices of today’s tech giants that mirror historical colonial exploitation of territories and resources.

    Oyèrónkẹ́ Oyěwùmí offers a central argument in response to contemporary gender revolutions—Africans do not need to invent anything. Centring her deductions on the evidence within Oyo-Yorùbá that point to an inherent deference to seniority rather than gender and matrifocal namings of self and others ( ọmọ-ìyá), Oyěwùmí argues for a need to turn to African cultural epistemologies as extant truths that break Euro-American feminist epistemologies. Essentially, Western feminist thought deeply centres on a rigid, universal idea of gender as the dominant system of classification based on sexual differences, and the meanings and roles assigned to one and the other. With Oyo-Yorùbá culture, Oyěwùmí draws on the evidence in the language and the structure of social organizing to make the overarching statement: ‘Yorùbá don’t do gender.’ In primary school, we were often taught that the nuclear family is the smallest and most basic unit of the family. The nuclear family is that enclosed structure from which our understanding of political and moral agency is distilled: The man (the leader), the woman/wife/mother (the subjugated embodiment of reproductive and domestic labour, whom Oyěwùmí argues cannot be read independently of these mutually constituted labels), the children (boy and girl who grow up into a structure of gender sameness where the boy becomes the man and the girl becomes either the reproduced woman/wife/mother or becomes dissatisfied and agitated with this structure).

    Oyěwùmí’s central argument is that the feminist figure that emerges from the dissatisfaction cannot see beyond the family as the ‘everything’ of her oppression, and because of that, she cannot see race or class as these exist beyond the realms of this structure. Therefore, the hyper-nuclear Eurocentric foundations of Western feminist thought alongside white colonizer logic disregard structures of many African societies, including what she describes as fluid, situationally-contingent relations that have little to do with human bodies or sexual differences; where a biological woman can be ọkọ to an in-marrying biological woman or a biological man can be ìyàwó to his deity, and where everyone’s pronouns are inherently non-binary: ‘òun’, ‘wọn’, ‘iwọ’ etc. I find Oyěwùmí’s arguments very subversive, especially for the alternative imagining that they offer us to dismantle the deeply rooted Eurocentric points of view and the NGO-developmental narratives claiming to transform Africa’s gender regression.

    Yet I would argue that while some geographies of genderlessness or more appropriately gender fluidity are evident in the very convincing instances that Oyěwùmí centres, in conversation with Nigerian anthropologist, Ifi Amadiume and Ghanaian academic, Kwesi Yankah, there was nonetheless an overarching phallus signification, in the Jacques Lacanian sense. The concept of a body with a phallus was a privileged signifier that stabilized discourse within a Yorùbá context where the body without the phallus was perceived as not whole—the only marginally stabilizing factors for women being class and seniority. In the specific context of my paternal family in Esa-Oke, in-marrying wives were called ‘eru‘, meaning slaves, lending insights into traditions of rigid patriarchal dominance After years of silencing and within the tensions and limits of wifehood, oral traditions passed through generations of wives reveal that a kitchen performance called eré obìnrin-ilé began that gradually refuted the subject-object relations of the Faniyi men and their wives, beginning a hundred years ago and continuing till date. Using music and performance as channels of economic empowerment, radical care, and joy, they refused to negotiate their presence but insisted on it and dictated how they were remembered. To be part of that legacy of women refusing ‘subhumaness’ makes me proud beyond measure, and makes me recall the quote, ‘If they tell you, you are too feminist, show them who your mothers were.’ Othering at the level of language inevitably leads to othering at a deeper emotional level, and while Yorùbás might not do gender insofar as situationally contingent references and non-gendered pronouns, Yorùbá did gender in its positioning ọkọ as superior to ìyàwó, where even female ọkọ is superior to female ìyàwó, and reinforced the idea of woman as lacking or incomplete compared to man. What made Yorùbá the hyper-gendered culture and language it is today is expressed in Oyěwùmí’s arguments: coloniality. The imposition of Victorian patriarchy in a system where women nonetheless found visible spaces to create alternative conceptions of self despite the privilege and authority assigned to men, meant that these alternative geographies were catastrophically disrupted. Men were assigned apical privilege even though they were read as animals, thus effectively removing African women from the political category of humanness and womanhood. It is at this intersection that African feminist and literary scholar, Molara Ogundipe, would theorize the mountains inhibiting women in Africa as colonial oppression, traditional/cultural oppression, backwardness, men, colour/race, and herself. On the notion of sexuality, she tacitly wrote: ‘Africa does not know its sexuality.’

    I have always deeply connected to the conceptualization of queerness in the Cathy Cohenian way of one’s relation to the state and by extension colonial power. Therefore, I question what is rendered discreet, in the contemporary NGO brokerage that portrays Africa as a feminized and queer hell as opposed to the West as its heaven. I find in this the persistence of colonial language and tactics, reminiscent of colonial voyage writers like Gordon Sinclair, who caricatured a Sàngó priest as a ‘self-styled imp’ saying ‘mumbo jumbo’ to keep thunderstorms away, while dressed like a woman. These narratives have evolved to paint Africa as inherently backward and rigid, while positioning the West as the arbiter of gender fluidity and linguistic diversity which we now must audition to fit into, effectively erasing these expressions that existed long before colonial encounters. Therefore, if we submit that to be Yorùbá (and a Yorùbá woman) is to already be queer, if we were to submit Amadiume’s evidence of female husbands and male daughters and the institution of woman marriage in Igboland, it might not be farfetched to claim that to be African is to already be queer, especially considering not just our cultural epistemologies but the historical processes that have removed us from Eurocentric political classification, rendering us to the wild, which in the Taussig sense is the place where signification fails to exist.

    However, in crafting our identities out of this void, we were confronted by multiple tools of epistemic violence: ethnography and anthropology, Christian colonization, laws, prisons, and guns. While there were nonetheless pockets of direct resistance against the totalizing force of coloniality, the modernity that we have inherited is colonial mastery in our relationship to our land, bodies, hair, language, history, and culture. The overarching question thus becomes: if the entirety of our modernity is deeply entangled not just in the political and economic but also in social, ontological, and cosmological coloniality, then for whom is this modernity?

    We can argue that the same gender saviourism in NGO and developmental narratives finds its parallel in the language of bridging the digital divide and tech saviourism ventures of the Global North. Big Tech giants are materially and ideologically transforming us into quantified beings—economic objects bound to territories across colour and geographic lines, reinforced by practices that exploit people’s data for corporate profit just like historical (and ongoing) colonial exploitation of territories and resources. The overarching logic is that data has become the new oil, coffee, cocoa, and other exploited resources, and our lives online have become their highly valued product. Abeba Birhane and her collaborators’ work in progress has in particular argued that the major undersea cables in Africa owned by Google and Meta physically follow the trans-Atlantic slave trade route!

    French feminist, Francoise Verges, had asked a pivotal question: who cleans the world? In the context of data, we see the real-time effects of how labour exploitation disguised as tech saviourism affects African workers who are paid less than $2 per day to perform unseen and thankless tasks of data labelling, cleaning the filth off the datasets used to train chat programmes like ChatGPT. As Birhane argues, these companies profit off poverty and the rhetoric of lifting Africa out of poverty—one real-time evidence of the disposability of African workers was recently seen with the sudden layoffs at the onset of Twitter’s leadership change. In February 2024, OpenAI launched its Sora text-to-video model, and a very disturbing, flattened, and soulless Lagos, an output of Sora, was shared virally. As we are continually pushed into adopting the misnomer of artificial intelligence and the binary of AI vs human, we must remember that many of those who ‘cleaned it’, for poor pay and little to no emotional support, were Africans! Even after the illusion of the physical removal of colonizers, the parallels of colonialism and contemporary data extraction and exploitation continue to perpetuate global inequalities, just as the racist, sexist, colonial results of AI generative models that render invisible our truths are akin to the oil spills and environmental degradation currently plaguing the Niger Delta—another ongoing legacy of coloniality.

    DECOLONIZING OURSELVES

    As coloniality contains and regulates our lives, binding us to its walls and rendering discreet our potentially liberating alternatives, a decolonial thinking understands that even as colonial logic writes us as disposable, we are integral for its sustenance. Our (internalized) sub-humanness sustains the hierarchies because you need the concept of sub-humanness for there to be humanness, therefore the very premise of totalizing coloniality/modernity is shaky. It does not exist, and it ‘exists’ in relation to the absence of African, Indigenous, Caribbean and Asian truths. Therefore, a radical awakening or what Afro-Dominican decolonial feminist theorist, Yuderkys Espinosa-Muñosa, describes eloquently as epistemic disobedience, creates problems for this totalizing logic, as it emphasizes that the premise of coloniality/modernity is erasure and silencing.

    There is a matter-of-factness to the modernity of post-colonial peoples from our cyber-selves to architectural designs, food taste, beauty, literature, Afrobeats, Nollywood, FinTech and more. Yet our lives and language are almost irreversibly tainted by Euro-Americanness in our modern global-facing Nigerianness. We have multiple generations of Nigerians who are raised with English as their first language. We have adhered to colonial ways of classifying and interpreting our ontological system. We are also desperately chasing the models of a singular modernity that has been prescribed by the Global North, in terms of democracy, infrastructure, education, agriculture, land extraction, and security, and failing exceptionally at it. Decolonization, however, is not a word to be taken lightly; it is the radical possibility to imagine alternative ways of world-making, that allow our very deeply hidden truths to leak into our present and future. A radical possibility that allows us to stop writing our ability to be a thriving nation into the colonial past.

    A decolonial feminist approach is hope and strategies for resistance all in one: a theory for everything, that insists on interpreting the world not through an adapted white gaze but with our cultural knowledge and epistemologies at the centre while acknowledging the flaws embedded within our pre-colonial past. However, despite this impureness, we must find pockets of resistance and cling to them. We would find them, as Oyěwùmí found in Ifá and in several of our systems of knowledge that have persisted due to unknowability, untranslatability, and the inability of coloniality to transform them. Decolonial feminism is further premised on collective thinking, even when devoid of material bodies in contact with each other, as this very article is centred on thinking with Black, Indigenous, and African feminist counter-hegemonic scholarship. Yet we must refuse an approach where the South is constantly speaking to the North, while the North exists in its bubble. I recall a story famous among Nigerian gender academics where foremothers like Bolanle Awe and Molara Ogundipe walked out of a conference in the US that epistemically sidelined African feminist scholarship and set up a press conference that called out the organizers explicitly. That, too, is the driving force of African feminist decolonial thought: walking out on spaces that say we do not have anything of value to contribute. It is calling out the impasse of an androcentric feminist gaze that is ‘barbiefied’, airbrushed, and sung over a catchy chorus. It is inherently being what Sara Ahmed describes as a Feminist Killjoy, those who refuse the aesthetics of colonial modernity, and who refuse the basis upon which postcolonial democracy is built and call out the incoherence of democracy with the carceral imaginaries for queer bodies. It is listening and amplifying the voices of the African women who put themselves on the line, doing the arduous labour of AI auditing; women such as Deb Raji, Abeba Birhane and Joy Buolamwini. It is also acknowledging the possibilities that come from responsible AI and African model of technology, such the machine-learning model that diagnoses early stages of cassava plant disease directly on farmers’ phones, developed by Kenyan researcher, Charity Wuyan and her team.

    Ultimately, our major imperative must be centring our own interpretation of our world. Who truly finds AI input-process-output and prompt engineering new? Additionally, as Caribbean scholar and professor, Aisha Finch, asked, for whom is queerness or transness new? Certainly not for Ifá priests, whose divination mathematically calculates the right odù to address a client’s inquiry, drawing from a wealth of generative odù-ifá that is not reliant on data exploitation. In the same way, queerness is not new for the Yorùbá or the Igbo, nor for Black diasporic peoples whose experiences of the middle passage, and their forceful removal from categories of humanness led to alternative imaginings of relation to the body and normativity. Decolonial African feminist thinking thus prompts us to question supposed prescriptive statements when the production of its knowledge is stripped from certain bodies and centres only on a specific type of white body. It connects us to a critical legacy that binds contemporary Black women to their ancestors who not only resisted slavery but created breaches of resistance within alien spaces of domination, and whose legacies continues to sustain the spiritual and material connections between Afro-diasporic people today. A decolonial feminist thought is equal parts rage and radical care. It is a collaborative and unbiased call to action that insists on justice, self-determination, and autonomy, building on the legacies of foremothers to create our lifelines for our future and the ones that come after us. Ultimately, decolonial feminist thought is understanding that our future will not be a utopian world, but one where our interpretations are our own, and our tools of worldmaking are even more rooted across diasporic lands and seas and more sophisticated and cohesive, in refusing coloniality and its systems of domination.

    https://republic.com.ng/february-march-2024/an-african-feminist-manifesto
    #féminisme #féminisme_africain #féminismes #manifeste #manifesto #décolonial #féminisme_décolonial

    ping @_kg_ @cede

  • Stop méga-bassines : De Saint-Sauvant à la Rochelle, Les rendez-vous et objectifs de la mobilisation - La Grappe
    https://lagrappe.info/?Stop-mega-bassines-du-16-au-21-juillet-Plus-de-120-organisations-appelle

    Acte 1 : du 16 au 21 juillet : Tous-tes au Village de l’Eau à Melle

    Toute la semaine et dès le mardi 16 juillet, le Village de l’Eau à Melle sera un lieu de débats, de convivialité politique, de formation et de fête. Une riche programmation (https://www.bassinesnonmerci.fr/bnm79/2023/11/09/20-21-juillet-2024-stop-mega-bassines-prochaine-mobilisation-internationale/#prog-stopbassines-2024) permettra d’échanger autour des luttes pour l’eau à travers le pays et le monde. Le village sera un lieu privilégié pour s’informer sur les luttes paysannes, écologistes et sociales en cours. Un espace pour se former à l’action collective et approfondir nos alliances internationales pour la justice sociale et climatique. Un moment pour préparer la rentrée sociale. Dès cet été, il s’agit de commencer à s’organiser pour amplifier et faire confluer nos forces contre les politiques néo-libérales, le ravage écologique, la précarité sociale et la montée de l’extrême droite.

    Acte 2 : 19 juillet - Saint-Sauvant - Pas de méga-bassines ni dans la Vienne ni ailleurs !

    Le vendredi 19/07, nous vous donnons rendez-vous dans la Vienne à 12h00 dans la forêt de Saint-Sauvant, ancien maquis de la résistance Francs Tireurs Partisans, pour une grande marche populaire et un convoi de vélos. Cette journée marquera notre détermination à empêcher le démarrage de tout nouveau chantier de bassines, notamment celui annoncé pour septembre 2024 à Saint-Sauvant. Elle aura aussi pour objectif de visibiliser des coopératives agro-industrielles de la Vienne à la Limagne, qui militent activement pour les méga-bassines. Le démarrage des travaux en Vienne engendrerait inévitablement une escalade de la tension. Il est encore temps de faire « bassine arrière » alors même que ce chantier est fragilisé par le recours juridique contre le permis d’aménager dont l’audience se tiendra le 16 juillet.

    Acte 3 : 20 juillet – La Rochelle - Terminal agro-industriel portuaire de la Pallice - Bloquons les méga-bassines à la source !

    Le samedi 20/07, rendez-vous à 10h00 à La Rochelle pour une manifestation fleuve. Nous confluerons massivement en direction du terminal agro-industriel du port de La Pallice, dans une ambiance de carnaval. Nous appelons à prendre kayaks, paddle et autres bateaux gonflables pour l’encercler et le bloquer joyeusement. À la croisée des importations de soja et des exportations de céréales, des flux de pesticides et d’engrais chimiques, le port est le dernier maillon de la chaîne du système-bassines. La prolifération des méga-bassines en amont et l’agrandissement du port en aval sont les deux faces d’une même pièce d’un business juteux capturé par les méga-coopératives, telles que Sica Atlantique ou Océalia ou les autres acteurs majeurs du port comme Total, Lafarge ou Bolloré. Le port est le point nodal d’un système qui fait primer la spéculation financière et le libre échange sur la préservation des communs que sont la terre et l’eau, la juste rétribution des travailleur-euses de la terre, la défense de la biodiversité, l’accès populaire à une alimentation qualitative et la solidarité internationale. En confluant sur le port de La Pallice, le mouvement contre les méga-bassines entend remonter à la source du ravage.

  • Répression : les militants écologistes interdits de territoire
    https://www.socialter.fr/article/repression-militants-ecologistes-interdiction-territoire

    Une mesure très similaire à ce que propose aujourd’hui le RN, appelée «  l’injonction civile d’éloignement  ». Sept ans plus tard, les policiers n’ont toujours pas été gratifiés de ce pouvoir, mais les peines d’interdiction de territoire, elles, se sont généralisées dans l’enceinte des tribunaux. Parmi les personnes ciblées, les auteurs de délits graves ou de violences conjugales, et plus récemment, un nombre inhabituel de militants écologistes. «  Sur les 120 militants arrêtés pour avoir manifesté contre le projet autoroutier A69, 20 ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de se rendre dans le département du Tarn, voire du tracé entier de l’autoroute, obligation de pointer à la gendarmerie une à deux fois par semaine  », témoigne Gaëtan, coordinateur anti-répression du collectif La Voie est libre.

    S’il n’existe pas de chiffres recensant spécifiquement les interdictions de territoire prononcées contre les activistes écologistes, les interdictions de paraître ont été multipliées par 5,6 entre 2018 et 2021 selon le rapport de politique pénale du garde des Sceaux de 2022. «  En plein état d’urgence après les manifestations contre la loi Travail de Macron, une poignée de militants étaient visés par une interdiction de territoire. Dans le cadre de la lutte contre l’A69, cela s’est systématisé et porte gravement atteinte à la liberté fondamentale de manifester  », regrette Claire Dujardin, avocate au barreau de Toulouse, en charge des dossiers de certains militants ayant reçu jusqu’à deux ans d’interdiction du département du Tarn dans le cadre de leur contrôle judiciaire.

  • La #police en #hélicoptère, ou la #surveillance militaire des citoyens.

    Depuis plusieurs années, les hélicoptères de la #gendarmerie sont régulièrement déployés pour des missions de surveillance de l’#espace_public, et ce en toute #illégalité. Dotés d’un matériel d’abord développé dans un contexte militaire, la police se vante de leur capacité d’#espionnage bien supérieure à celles des #drones : #caméras_thermiques avec #zoom ultra-puissant, suivi automatisé des suspects, transmission en temps-réel des images à des postes de commandement…

    Leur usage n’a pourtant jamais été sanctionné – ni par le juge ni par la Cnil. Le gouvernement veut maintenant les légaliser dans la PPL « #Sécurité_Globale » – dont les débats ont repris début mars au Sénat.

    Difficile de remonter aux premières utilisations d’hélicoptères par la police à des fins de surveillance de l’espace public. En octobre 2000, une question écrite au Sénat laisse déjà deviner une utilisation régulière d’hélicoptères équipés de « caméras vidéo thermiques embarquées » par la police et la gendarmerie.

    Aujourd’hui en tous cas, la police et la gendarmerie sont fières de leurs capacités de surveillance. Pendant le #confinement, elles vantaient ainsi que l’hélicoptère « ne peut être ni vu ni entendu par les personnes au sol » et est doté de caméras « capables de deviner à des centaines de mètres la présence d’êtres humains ou d’animaux ». En 2018, il était précisé que la caméra pouvait même « identifier un individu à 1,5 km de distance » avec retransmission « en direct et suivi depuis le centre interministériel de crise du ministère de l’Intérieur ».

    En 2017, le commandant des « forces aériennes de la gendarmerie nationale » parle d’un « énorme zoom qui permet de lire à 300 mètres d’altitude une plaque d’immatriculation située à un kilomètre, d’identifier une personne à 2 km et un véhicule à 4 km », précisant qu’il peut « demander à la caméra de suivre automatiquement un objectif, quelle que soit la position ou la trajectoire de l’hélicoptère ».

    Un matériel militaire pour de la #surveillance_interne

    Plus que le type d’hélicoptère utilisé (apparemment, des « #EC-135 » que la gendarmerie prête à la police quand celle-ci en a besoin), c’est le type de caméra qui importe.

    Depuis au moins 2010, la gendarmerie utilise un dispositif nommé « #Wescam_MX-15 » – qui n’est même plus qualifié de « simple caméra » mais de « #boule_optronique ». C’est cet objet, avec sa caméra thermique et son zoom surpuissant, qui permet à la police de filmer, traquer, identifier (de jour comme de nuit) et de retransmettre en direct le flux vidéo, avec une « qualité d’image comparable à celle que le public connaît pour le Tour de France ».

    C’est un appareil clairement militaire, utilisé dans des zones de guerre et répertorié en tant que tel sur des sites d’armement. Il est pourtant déployé depuis plusieurs années au-dessus des #villes en France. Comme pour d’autres outils de la #Technopolice (drones, #vidéosurveillance automatisée…), il y a encore ici cette porosité entre les technologies militaires utilisées dans les pays en guerre, celles expérimentées aux #frontières et celles déployées pour la surveillance des villes – soit une #militarisation progressive de nos espaces publics.

    Pour le futur, les hélicoptères devraient être équipés chez #Safran, avec une « boule optronique » dite « #Euroflir_410 » : un zoom encore plus puissant, des détecteurs de mouvement, un ordinateur intégré… Bref, un ensemble de #technologies que la police ne manquera pas d’utiliser pour nous espionner au plus près. Comme pour les drones, ce type de technologies couplé à de l’#analyse_logicielle des #images concrétise la société fantasmée par le ministère de l’Intérieur dans son livre blanc publié en novembre dernier : celui d’une #surveillance_automatisée et totale. L’objectif est que ce nouveau dispositif soit « opérationnel avant les #JO de Paris 2024 ».

    Surveillance des #manifestations et #identification des « #suspects »

    Les utilisations des hélicoptères semblent encore plus larges que celles des drones : surveillance du confinement et des #manifestations, surtout pendant celles des #gilets_jaunes. En mars 2019, la gendarmerie annonce d’ailleurs avoir effectué 717 heures de vol au-dessus des manifestations, pour un coût total de 1 million d’euros.

    En 2010, déjà, la gendarmerie se vantait de sa surveillance des manifestations, car les hélicoptères sont, selon elle, « les mieux placés pour détecter les débordements, incidents ou intrusions dans les cortèges » avec des « images transmises en direct dans les salles de commandement (…) permettant aux responsables de faire intervenir immédiatement les effectifs au sol ».

    Au-delà de le surveillance des machines, c’est aussi sur leur capacité d’intimidation que mise la police quand elle dit « faire du bruit » au dessus des manifestations ou qu’elle multiplie les survols menaçants et continus au-dessus des #ZAD.

    Illégalité et #impunité de la surveillance

    Tout ce pouvoir de surveillance n’a jamais été, et n’est toujours pas, encadré par le moindre texte de #loi. Il n’existe aucune limite à ce qu’a pu faire et ce que peut faire aujourd’hui la police en termes de surveillance de la voie publique par hélicoptères : durée de conservation des données, types de lieux pouvant être filmés, accès aux images, information sur la captation…

    C’est exactement la même illégalité que nous avions soulevé concernant les drones et qui a conduit à leur interdiction en France, par le Conseil d’Etat d’abord, par la Cnil ensuite : l’absence de texte législatif ou réglementaire permettant à la police de capter des données personnelles. Rien de tel malheureusement pour les hélicoptères : malgré leur utilisation régulière, aucune autorité n’est venue rappeler le droit à la police.

    Le gouvernement, les parlementaires et la police en sont bien conscients. Ils veulent donc profiter de la proposition de loi « Sécurité globale » pour légaliser le dispositif – plusieurs dizaines d’années plus tard.

    La proposition de loi « Sécurité globale » revient en ce moment devant le Sénat. En plus d’intensifier la vidéosurveillance fixe, elle veut légitimer la vidéosurveillance mouvante : les drones, les caméras-piétons, les caméras embarquées et donc, les hélicoptères. Les parlementaires doivent refuser la militarisation de la surveillance de l’espace public.

    https://technopolice.fr/blog/la-police-en-helicoptere-ou-la-surveillance-militaire-des-citoyens
    #surveillance_militaire #France #armée

  • Proteste a Buenos Aires
    https://radioblackout.org/2024/06/proteste-a-buenos-aires

    Mercoledì a Buenos Aires, in #argentina, ci sono stati scontri violenti tra la polizia e gruppi di manifestanti che stavano protestando contro la legge bases, una ampia e molto discussa serie di riforme voluta dal nuovo presidente argentino, l’ultraliberista Javier Milei. Migliaia di persone si sono riunite davanti al parlamento per contestare le misure proposte […]

    #L'informazione_di_Blackout ##Milei #privatizzazioni

  • La gioventù tunisina scende in strada per manifestare contro il governo
    https://www.meltingpot.org/2024/05/la-gioventu-tunisina-scende-in-strada-per-manifestare-contro-il-governo

    Un aggiornamento da una collaboratrice di Melting Pot che si trova in Tunisia. Nel terzo articolo spiega le proteste, soprattutto giovanili, di questi giorni: “No all’oppressione, no al totalitarismo, no agli italiani che vogliono governarci“, gridano in piazza. Tunisi – Venerdì 24 Maggio è stato chiamato un corteo nella capitale tunisina che si è mosso da davanti alla sede dell’Unione dei giornalisti tunisina per raggiungere, nel centro città, il viale di Avenue Bourghiba, dove il corteo si è concluso ad alcune centinaia di metri dalla sede del Ministero degli interni separato dai manifestanti da un cordone di forze di (...)

    #Notizie

  • Manifestations étudiantes en soutien à Gaza : les Nations Unies s’alarment pour la liberté d’expression
    https://academia.hypotheses.org/56100

    lGuerre à Gaza : la liberté d’expression en question dans un contexte de répression sur des campus universitaires ONU Infos, 29 avril 2024 Aux États-Unis, des universités sont accusées de réprimer les étudiants qui protestent contre la guerre d’Israël à … Continuer la lecture →

  • L’introuvable doctrine
    https://laviedesidees.fr/Roche-Rabate-La-police-contre-la-rue

    Critiquée pour des manquements à répétition, la #police française semble désespérément manquer d’une ligne d’action explicite en matière d’encadrement des #manifestations. Celle-ci pourrait pourtant s’inspirer de la logique de désescalade promue ailleurs sur le continent européen.

    #Société
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240424_police.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240426_police.pdf

  • Appel à la marche du 21 avril 2024 contre le racisme, l’islamophobie et pour la protection de tous les enfants

    RACISMES EN FRANCE : NOS ENFANTS EN DANGER !

    En mémoire de toutes les jeunes victimes de crimes policiers, judiciaires et carcéraux.

    Alors que le 3 décembre 2023, nous fêtions les 40 ans de la Marche pour l’Egalité et contre le racisme…

    – Le 13 mars 2024 à Aubervilliers Wanys et Ibrahim ont été volontairement percutés par la police après un prétendu refus d’obtempérer. Wanys est mort quelques heures après, il n’avait que 18 ans et Ibrahim est dans un état grave.

    – Les 9 et 10 décembre 2023, à Chelles, deux adolescents de quartiers, Théodor et Justin, trouvaient la mort pour refus d’obtempérer,

    – Le 30 Novembre 2023, Mustapha, mineur isolé marocain, s’est suicidé par pendaison à la maison d’arrêt de Villepinte,

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/17/appel-a-la-marche-du-21-avril-2024-contre-le-r

    #manifestation #france #racisme

  • Opinion | ‘Manifesting’ Is a Modern Version of a Centuries-Old Idea - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/03/09/opinion/manifesting-spirituality-america-reality.html

    By Tara Isabella Burton

    Dr. Burton is the author of “Self-Made: Creating Our Identities From da Vinci to the Kardashians” and the novel “Here in Avalon.”

    Reality is what you make it — at least according to those who believe in manifesting, the art and quasi-spiritual science of willing things into existence through the power of desire, attention and focus.

    Want to improve your health or make more money or get more Instagram followers? Believe hard enough, a host of TikTok “manifesting” influencers insist, and the vibes of the universe will bring what you desire into existence.

    In some ways, this is a new trend. The idea of manifesting as it is understood today rose to popularity as part of a boom in online spiritualism and self-help philosophy that emerged during the pandemic. According to Google data, online searches for “manifesting” rose more than 600 percent during the first few months of the pandemic.

    But while the idea of manifesting may seem modern, the instinct to conflate spiritual forces, political and economic outcomes and our own personal desires is part of a longstanding American tradition that dates back much, much farther than the pandemic.

    In this way, the capitalist pursuit of profit was swiftly recast as a religion whose only tenet was desire.
    Editors’ Picks
    The Coolest Menu Item at the Moment Is … Cabbage?
    Taylor Tomlinson Is the Perfect Late-Night Host for the TikTok Era
    The Best Dessert Mom Made for Us, but Better

    But this Gilded Age optimism about human potential had a dark side. After all, if anyone could achieve health, wealth and success simply by wanting it badly enough, logic held that the converse was also true: The poor, the sick and the vulnerable had brought their conditions upon themselves by failing to possess the requisite will to change.

    Unsurprisingly, throughout the 20th century, New Thought ideology was frequently invoked to justify the denial of social services to the poor — on the ground that it would interfere with the purposeful workings of the energies of the universe, which wished to reward only those at the top of the proverbial heap.

    #Idéologie #Manifesting #Manifestation #Coaching

  • SAINTE SOLINE, AUTOPSIE D’UN CARNAGE

    Le 25 mars 2023, une #manifestation organisée par des mouvements de défense de l’environnement à #Sainte-Soline (#Deux-Sèvres) contre les #megabassines pompant l’#eau des #nappes_phréatiques pour l’#agriculture_intensive débouche sur de véritables scènes de guerre. Avec près de 240 manifestants blessés, c’est l’une des plus sanglantes répressions de civils organisée en France depuis le 17 octobre 1961 (Voir en fin d’article le documentaire de Clarisse Feletin et Maïlys Khider).

    https://www.off-investigation.fr/sainte-solineautopsie-dun-carnage
    Vidéo :
    https://video.off-investigation.fr/w/9610c6e9-b18f-46b3-930c-ad0d839b0b17

    #scène_de_guerre #vidéo #répression

    #Sainte_Soline #carnage #méga-bassines #documentaire #film_documentaire #violences_policières #violence #Gérald_Darmanin #résistance #militarisation #confédération_paysanne #nasse
    #off_investigation #cortège #maintien_de_l'ordre #gaz_lacrymogènes #impuissance #chaos #blessés #blessures #soins #élus #grenades #LBD #quads #chaîne_d'élus #confusion #médic #SAMU #LDH #Serge_Duteuil-Graziani #secours #enquête #zone_rouge #zone_d'exclusion #urgence_vitale #ambulances #évacuation #plainte #justice #responsabilité #terrain_de_guerre #désinformation #démonstration_de_force #récit #contre-récit #mensonge #vérité #lutte #Etat #traumatisme #bassines_non_merci #condamnations #Soulèvements_de_la_Terre #plainte

    à partir de 1h 02’26 :

    Hélène Assekour, manifestante :

    « Moi ce que je voudrais par rapport à Sainte-Soline c’est qu’il y ait un peu de justice. Je ne crois pas du tout que ça va se faire dans les tribunaux, mais au moins de pouvoir un peu établir la vérité et que notre récit à nous puisse être entendu, qu’il puisse exister. Et qu’il puisse même, au fil des années, devenir le récit qui est celui de la vérité de ce qui s’est passé à Sainte-Soline ».

    • question « un peu de vérité », il y avait aussi des parlementaires en écharpe, sur place, gazé.es et menacé.es par les quads-à-LBD comme le reste du troupeau alors qu’ils protégeaient les blessés étendus au sol ; personne n’a fait de rapport ?

      Il y a eu une commission d’enquête parlementaire aussi, je crois, qui a mollement auditionné Gérald ; pas de rapport ?

  • Au Mexique, des manifestants enfoncent la porte du palais présidentiel
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/06/au-mexique-des-manifestants-enfoncent-la-porte-du-palais-presidentiel_622049

    Plusieurs dizaines de personnes, qui manifestaient mercredi 6 mars contre l’enlèvement et la disparition en 2014 de #43 étudiants de l’école normale d’#Ayotzinapa, ont enfoncé une des portes du palais présidentiel à Mexico, selon des images de la chaîne Milenio. Sur ces images, on voit les manifestants utiliser un pick-up pour enfoncer la porte avant que certains d’entre eux, le visage masqué, ne pénètrent dans le palais.
    [...]
    Des manifestants avaient déjà tenté d’attaquer les portes du Palais national, siège de la présidence depuis 2018, mais c’est la première fois qu’ils atteignent leur but. Les proches des 43 disparus, accompagnés de leurs avocats, de militants et d’étudiants, manifestent régulièrement dans le centre de Mexico, surtout à l’approche de la date anniversaire du drame. Un campement à la mémoire des disparus est installé sur la principale artère du centre de la capitale, face au Palais national.
    Le président a assuré que les manifestants seraient écoutés par un membre du ministère de l’intérieur. Il a estimé que les avocats et les activistes qui accompagnent les parents étaient motivés par des « objectifs politiques ».

    #Disparitions_forcées #manifestation

  • Become a #Teach_to_Reach 10 Partner: Help amplify frontline voices at the world’s largest health #peer_learning event
    https://redasadki.me/2024/02/27/become-a-teach-to-reach-10-partner-help-amplify-frontline-voices-at-the-wo

    The Geneva Learning Foundation is pleased to announce the tenth edition of Teach to Reach, to be held 20-21 June 2024. Teach to Reach is a massive, open peer learning event where health professionals network, and learn with colleagues from all over the world. Request your invitation… Teach to Reach 10 continues a tradition of groundbreaking peer learning started in 2020, when over 3,000 health workers from 80 countries came together to improve immunization training. 17,662 health professionals – over 80% from districts and facilities, half working for government – participated in Teach to Reach 9 in October 2023. Participants shared 940 experiences ahead of the event. See what we learned at Teach to Reach 9 or view Insights Live with Dr Orin Levine. Teach to Reach is a platform, (...)

    #Events #The_Geneva_Learning_Foundation #climate_change_and_health #Manifesto_for_global_health

    • Il 1 Maggio del 2000 (ed anche l’anno successivo) la capitale inglese venne invasa da una partecipatissima protesta popolare anticapitalista che sfociò in una giornata di rivolte e di feroce repressione poliziesca.

      Protagonisti delle proteste sono i #WOMBLES (#White_Overalls_Movement_Building_Libertarian_Effective_Struggles) gruppo anarchico e anticapitalista che si distingueva per il loro abbigliamento bianco, simile alle Tute Bianche italiane.

      Nonostante gli scontri violenti, alcuni manifestanti (i “ragazzi eleganti” della rivolta) mantennero sempre un aspetto impeccabile.

      Pete Doherty ha raccontato di essere passato in quell’occasione accanto a una guardia in assetto antisommossa con tanto di scudo di plastica. Pete usò lo scudo come specchio per sistemarsi la pettinatura, gesto che non fu molto apprezzato dall’agente, il quale pensò che lo stesse prendendo per i fondelli e gli assestò una manganellata.

      La canzone, un vero e proprio classico del garage rock, con aperture melodiche nella miglior tradizione del pop inglese, è anche un’efficace denuncia del classismo della società britannica (moriremo nella stessa classe sociale in cui siamo nati) e della subordinazione della cultura inglese all’imperialismo statunitense (simboleggiato dall’uomo inglese con un cappello da baseball, tipico sport USA).

      –—

      Did you see the stylish kids in the riot?
      Shoveled up like muck
      Set the night on fire
      Wombles bleed
      Truncheons and shields
      You know I cherish you, my love

      But there’s a rumour spreadin’ nasty disease around town
      You’re caught around the houses with your trousers down
      A headrush hid in the bush
      You know I cherish you, my love
      Oh, how I cherish you, my love

      Tell me, what can you want, now you’ve got it all?
      The scene is obscene
      Time will strip it away
      A year and a day
      Oh, Bill Bones
      Bill Bones knows what I mean

      He knows it’s eating, it’s chewing me up
      It’s not right for young lungs to be coughing up blood
      Then it’s all
      It’s all in my hands
      And it’s all up the walls

      So the stale chips are up and the hope stakes are down
      It’s all these ignorant faces that bring this town down
      And I sighed and sunken with pride
      Well, I passed myself down on my knees
      Yes, I passed myself down on my knees

      Now tell me what can you want now you’ve got it all?
      The scene is obscene
      Time will strip it away
      A year and a day
      And Bill Bones
      Bill Bones knows what I mean

      It was a few or more distressing sights than that
      Of an Englishman in a baseball cap
      And we’ll die in the class we were born
      Well, that’s a class of our own, my love
      A class of our own, my love

      Did you see the stylish kids in the riot?
      Shoveled up like muck
      Set the night on fire
      Wombles bleed
      Truncheons and shields
      You know I cherish you, my love
      Yeah, I cherish you, my love

      #musique #chanson #musique_et_politique #violences_policières #histoire #Angleterre #UK #1er_mai #musique_et_politique #manifestation #résistance

  • Projet d’#A69 : opération des forces de l’ordre avant une mobilisation prévue ce week-end
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/02/09/projet-d-a69-operation-des-forces-de-l-ordre-avant-une-mobilisation-prevue-c


    Un homme arrêté par les gendarmes à Saïx, le 9 février 2024. LIONEL BONAVENTURE / AFP

    Les opposants au projet d’#autoroute Toulouse-Castres s’affairaient à préparer deux journées de mobilisation prévues samedi et dimanche, installant toilettes sèches et fléchage sur un terrain privé, lorsqu’un escadron de gendarmes s’est déployé à proximité de la ZAD (zone à défendre) de la Crém’arbre, sur la commune de Saïx, à la sortie de Castres.
    Selon les organisateurs, les forces de l’ordre désiraient perturber à l’avance « La Cabanade », nom de cette mobilisation qui prévoit ateliers, tables rondes et même des concerts tout le week-end. Les journalistes de l’Agence France-Presse (AFP), ayant pu s’approcher à une vingtaine de mètres malgré le dispositif de la gendarmerie, ont assisté à deux interpellations ainsi qu’à des tirs de gaz lacrymogène.
    Vers 17 heures, gendarmes et services de voirie de la ville avaient dégagé la plupart des palettes et autres chariots barrant la petite route qui borde la parcelle où sont installés les opposants, proche du tracé de l’autoroute qui doit relier Toulouse et Castres.

    #écologie

    • La militante écologiste Greta Thunberg attendue dans le Tarn à La Cabanade des opposants à l’A69
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/02/10/la-militante-ecologiste-greta-thunberg-attendue-dans-le-tarn-a-la-cabanade-d

      Malgré l’#interdiction de la #manifestation et l’intervention des forces de l’ordre vendredi à proximité du lieu de rassemblement, les opposants au projet d’autoroute A69 devraient recevoir un renfort de poids avec la venue attendue à La Cabanade du Tarn de la militante écologiste Greta Thunberg, samedi 10 février.
      Evoquée depuis vingt-quatre heures, la présence samedi sur la zone à défendre (#ZAD) de la Crém’arbre, sur la commune de Saïx, de cette figure mondiale de la lutte contre le #réchauffement_climatique a été confirmée vendredi en début de soirée par le collectif No Macadam, qui fait partie des groupes opposés à la construction de l’autoroute devant relier Toulouse à Castres.
      « Ceci permet d’inscrire pleinement la lutte contre l’A69 au niveau international et national et engage les responsables politiques à prendre la mesure de leur entêtement », a affirmé le collectif, alors que le mouvement de protestation semblait s’essouffler ces derniers mois et que « 45 % du budget » du chantier a été engagé et « 95 % du déboisement » effectué, selon la société Atosca, concessionnaire de l’autoroute.

    • Je t’attends à Charonne

      La répression au métro #Charonne de la manifestation du #8_février_1962 est un cas de violence policière qui a lieu autour et dans la station de #métro Charonne à Paris, à l’encontre de personnes manifestant contre l’#Organisation_armée_secrète (#OAS) et la #guerre_d'Algérie, faisant finalement neuf morts.

      Étant donné le contexte des plus tendus et l’#état_d'urgence décrété en avril 1961 après le putsch d’Alger, la #manifestation, organisée par le Parti communiste français et d’autres organisations de gauche, avait en effet été interdite, et le préfet de police de Paris, Maurice Papon, avait donné l’ordre de la réprimer, avec l’accord du ministre de l’Intérieur, Roger Frey, et du président de la République, Charles de Gaulle.

      Parmi les manifestants qui essaient de se réfugier dans la bouche de la station de métro, huit personnes trouvent la mort, étouffées ou à cause de fractures du crâne, ainsi qu’une neuvième à l’hôpital, des suites de ses blessures.

      –—

      L’automne va mourir
      Et l’on entend déjà
      Le printemps refleurir
      Aux branches des lilas
      C’est une éternité
      Quand on est amoureux
      Tu verras mille étés
      Éclabousser ses yeux
      C’est aujourd’hui l’hiver
      Et c’est encore printemps
      La nature est au vert
      Lorsque l’on a vingt ans

      Marie, ô Marie, je t’aime
      Tu es mon premier baptême
      Marie, que l’amour me pardonne
      On m’appelle à Charonne

      On l’appelle à Charonne
      Et moi je reste là
      Ni Dieu ni la Madone
      N’ont plus d’amour que moi
      Ça me brûle le cœur
      D’une douleur si tendre
      Que c’est encore bonheur
      Pour moi que de t’attendre
      Je t’attends, je t’attends
      Comme l’oiseau qui mourut
      D’attendre le printemps
      Où il l’avait connue

      Marie, ô Marie, je t’aime
      Tu es mon premier baptême
      Marie, que l’amour me pardonne
      J’ai si peur à Charonne

      Il a peur à Charonne
      Mon Dieu, prends-lui la main
      Pour venir de Charonne
      Il est long le chemin
      Quelle est cette rumeur
      Venue du fond des temps ?
      J’ai si froid, j’ai si peur
      Daniel, oh ! Reviens-t’en
      Y a notre vie à nous
      Qui dort dedans mon ventre
      Les fleurs s’ mettent à genoux
      Les fleurs te disent « Rentre »

      Marie, ô Marie, je t’aime
      Tu es mon dernier baptême
      Marie, que l’amour me pardonne
      Je t’attends à Charonne

      https://www.youtube.com/watch?time_continue=5&v=GQP7I-uzSkM&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww


      #histoire #violences_policières #Leny_Escudero #chanson #musique #musique_et_politique #massacre_de_Charonne

    • Bilan du “massacre de Charonne” ce 8 février 1962 à Paris : 9 morts et plus de 250 blessés. En pleine guerre d’Algérie, après 8 ans de violences, des milliers de manifestants, la plupart militants de gauche, avaient bravé l’état d’urgence pour réclamer la paix. Ils manifestent suite à une série d’attentats de l’Organisation armée secrète (OAS), opposée à l’indépendance de l’Algérie. La veille, une de ces explosions avait défiguré une fillette de 4 ans. A 19h30, alors que l’ordre de dispersion a été donné près du métro Charonne, la police, noyautée par l’extrême droite et sous l’autorité du préfet Maurice Papon, s’en prend aux manifestants. Des années plus tard, des manifestants présents se souviennent de ce traumatisme, qui ne sera jamais jugé. https://www.radiofrance.fr/franceculture/le-massacre-de-charonne-en-1962-ils-s-en-souviennent-8444866

  • Aux Pays-Bas, près de 1 000 manifestants interpellés lors d’une action pour le climat
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/02/03/aux-pays-bas-pres-de-1-000-manifestants-interpelles-lors-d-une-action-pour-l

    Les manifestants ont bloqué le tronçon Utrechtsebaan de l’autoroute A12 dans le centre de La Haye, situé à deux pas du Parlement et des principaux ministères, en début d’après-midi. Quarante-cinq minutes plus tard, la police a commencé à les évacuer un par un, selon le Bureau de presse général des Pays-Bas (ou ANP, pour Algemeen Nederlands Persbureau), la plus grande agence de presse néerlandaise.
    « Nous avons arrêté environ un millier de militants pour violation de la loi sur les manifestations publiques », ont déclaré sur X les forces de l’ordre. Ils ne seront pas poursuivis, a précisé la police à la télévision publique NOS. L’autoroute est à nouveau ouverte à la circulation, a précisé le média.

    #manifestation #climat

  • Aux racines de la mobilisation agricole, des années d’incohérence politique | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/220124/aux-racines-de-la-mobilisation-agricole-des-annees-d-incoherence-politique

    La mobilisation continue dans le monde agricole, avec de nouvelles manifestations annoncées cette semaine. Derrière les revendications pour de la « simplification » et « moins de normes » se cache un problème de fond : une profession peu rémunérée et une politique confuse vis-à-vis de la nécessaire transition écologique.
    Amélie Poinssot
    22 janvier 2024 à 19h16


    L’explosion de colère couvait depuis des semaines. Initié à l’automne par le syndicat des Jeunes #agriculteurs, le mouvement « On marche sur la tête », avec le retournement des panneaux d’entrée dans les communes rurales, est parti des retards de paiement de certaines aides européennes de la #PAC (Politique agricole commune), et de l’opposition à une hausse des taxes sur les #pesticides et la consommation d’#eau. Le syndicat a obtenu gain de cause : les subventions ont été versées, et en décembre, le gouvernement a abandonné le projet d’augmentation des prélèvements.

    La vague de manifestations outre-Rhin, l’approche des élections européennes, l’offensive du RN et la perspective des élections professionnelles qui auront lieu dans le monde agricole l’an prochain ont cependant remobilisé les rangs syndicaux de la famille majoritaire – FNSEA et JA (55 % aux élections de 2019) – mais aussi, encore plus à droite, de la Coordination rurale (21 %).

    https://justpaste.it/f2t7n

    #blocage #manifestations #droite #extrême_droite

  • Book : #Sociology_of_Freedom#Manifesto_of_the_Democratic_Civilization by #Abdullah_Öcalan
    https://bascules.blog/2024/01/24/book-sociology-of-freedom-manifesto-of-the-democratic-civilization-by-abd

    By InternationalistCommune / December 7, 2023 Pour une lecture en français, il suffit d’actionner un traducteur automatique… Full Structure of The Book Book : Sociology of Freedom – Manifesto of the Democratic Civilization by Abdullah Öcalan FOREWORD ONE – Preface TWO – Introduction THREE – Some Problems of Methodology FOUR – The Question of Freedom FIVE […]

    #La_Commune_Internationaliste_du_Rojava #La_révolution_communaliste_kurde #Le_confédéralisme_démocratique_des_peuples


    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • En France, les opposants à la loi immigration durcissent le ton contre sa promulgation - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/54655/en-france-les-opposants-a-la-loi-immigration-durcissent-le-ton-contre-

    Actualités
    En France, les opposants à la loi immigration durcissent le ton contre sa promulgation
    Par FRANCE 24 Publié le : 22/01/2024
    Dernier coup de pression sur l’exécutif quatre jours avant une décision très attendue du Conseil constitutionnel. Entre 75 000 et 150 000 opposants à la loi sur l’immigration ont manifesté partout en France dimanche contre la promulgation d’un texte assimilé à une victoire idéologique « de l’extrême droite ».
    Plusieurs milliers d’opposants à la loi immigration sont descendus, dimanche 21 janvier, dans les rues de Paris, Bordeaux, Toulouse, Lille et ailleurs en France pour maintenir la pression contre la promulgation d’un texte qui consacre, selon eux, la victoire idéologique « de l’extrême droite » avant la décision du Conseil constitutionnel, le 25 janvier.
    En se ralliant à l’appel lancé initialement par 201 personnalités, les opposants veulent rassembler au-delà de la sphère militante traditionnelle pour faire pression sur l’exécutif, qui pourrait promulguer rapidement le texte voté mi-décembre notamment avec les voix du Rassemblement national, sauf censure complète et surprise par les Sages.
    Quelque 75 000 manifestants, selon le ministère de l’Intérieur, 150 000 pour la CGT, se sont ralliés partout en France à l’appel lancé initialement par 201 personnalités, pour faire pression sur l’exécutif, qui pourrait promulguer rapidement le texte voté mi-décembre notamment avec les voix du Rassemblement national, sauf censure complète et surprise par les Sages le 25 janvier
    Plus de 160 marches étaient prévues dans toute la France. Entre 3 000 et 4 000 manifestants selon les organisateurs, ont défilé dans les rues de Toulouse samedi. Plusieurs centaines de personnes se sont réunies à Metz dimanche matin. À Caen, les syndicats ont revendiqué dimanche matin entre 1 500 et 2 000 manifestants.
    À Lille, environ 2 000 personnes ont défilé avec en tête de cortège des travailleurs de communautés Emmaüs du Nord, en grève depuis six mois pour dénoncer leurs conditions de travail et demander leur régularisation.
    Dans la manifestation parisienne, qui s’est élancée en début d’après-midi de la place du Trocadéro, quelques milliers de personnes étaient présentes dès le départ, avec plusieurs responsables de gauche. La préfecture de police y a comptabilisé 16 000 participants. La CGT, 25.000."Ca fait mal de voir qu’on nous a vendu le barrage républicain et que finalement le gouvernement calque le programme du Rassemblement national", a déploré Ethan Marie, lycéen en région parisienne.Manon Aubry (LFI), Marine Tondelier (Ecologistes), Fabien Roussel (PCF) et Olivier Faure (PS) ont fustigé un exécutif « qui a ouvert le pont levis aux idées de l’extrême droite », selon le premier secrétaire du PS. « Cette loi c’est une rupture avec les principes français depuis 1789 pour le droit du sol et depuis 1945 pour l’universalité de la protection sociale », a expliqué la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet qui a appelé à la mobilisation avec son homologue de la CFDT, Marylise Léon.
    Au milieu des pancartes brandies par les manifestants, « Immigration une chance pour la France », « La France est un tissu de migration », Mady Cissé, Sénégalais de 59 ans, intérimaire dans le bâtiment, apprécie un « soutien important » mais « aussi logique ». « On forme une seule et même société : sans nous, le pays ne fonctionnerait pas, c’est nous qui nous levons à 5 h du matin pour aller travailler dans le bâtiment, pour sortir les poubelles... même les bureaux des préfectures qui nous refusent les papiers, c’est nous qui les nettoyons ! », observe l’ouvrier qui dispose d’un titre de séjour temporaire.
    « Cette loi est une dérive vers l’extrême droite, sur le plan politique », a observé l’ancien ministre RPR et ex-Défenseur des Droits Jacques Toubon présent à Paris, "et sur le fond vers la préférence nationale, qui n’est pas conforme à nos principes fondamentaux et constitutionnels."Les auteurs de l’appel à manifester, dont de nombreuses personnalités du monde de la culture comme la comédiennes Josiane Balasko et l’autrice Alice Zeniter, demandent à Emmanuel Macron de ne pas promulguer la loi.En cause, les nombreux ajouts du Parlement au texte initial du gouvernement, donnant une coloration très à droite à cette loi qui devait initialement reposer sur deux volets, l’un répressif pour les étrangers « délinquants », l’autre favorisant l’intégration.
    Désormais, le texte comprend de nombreuses mesures controversées, comme le durcissement de l’accès aux prestations sociales, l’instauration de quotas migratoires, ou le rétablissement du « délit de séjour irrégulier ».
    Interrogée dimanche dans l’émission « Questions politiques » diffusée simultanément sur France Inter, FranceinfoTV et Le Monde, la ministre déléguée à l’Égalité hommes/femmes, Aurore Bergé, a nié que le texte mette en place « la préférence nationale ».
    La ministre a renvoyé à ses opposants la responsabilité de la montée du RN qui arrive actuellement en tête des sondages pour les futures élections européennes. « Instiller l’idée qu’on est en train de reprendre les thèses et les thèmes du Rassemblement national, là, c’est sûr, on leur donne une victoire idéologique », a-t-elle déclaré.

    #Covid-19#migrant#migration#france#loiimmigration#manifestation