Mégabassines, histoire secrète d’un mensonge d’État : le film en accès libre
►https://reporterre.net/Megabassines-histoire-secrete-d-un-mensonge-d-Etat-le-film-en-acces-libr
Mégabassines, histoire secrète d’un mensonge d’État : le film en accès libre
►https://reporterre.net/Megabassines-histoire-secrete-d-un-mensonge-d-Etat-le-film-en-acces-libr
En Andalousie, le joyau naturel de Doñana menacé par la sécheresse et la culture intensive de la fraise
REPORTAGE Zone naturelle classée, le parc national de Doñana voit disparaître ses lagunes et ses marais. Les centaines de milliers d’oiseaux migrateurs qui ont l’habitude d’y faire halte entre l’Europe du Nord et l’Afrique sont contraints de l’abandonner. En cause, la culture intensive de fruits rouges, gourmande en irrigation, sur fond de changement climatique.
Juan Pedro Castellano avance à vive allure sur une immense plage vierge, où courent quelques bécasseaux. A bord de son véhicule tout-terrain, le directeur du parc national de Doñana, zone humide exceptionnelle à la pointe sud de l’Espagne, inscrite au Patrimoine mondiale de l’Unesco, sillonne des dunes mobiles et des pinèdes et longe les vastes marais argileux qui forment les 60 000 hectares protégés du parc. Il croise des vaches mostrenca aux longues cornes, des daims et des chevaux sauvages, avant de s’arrêter devant la lagune de Santa Olalla. Ou plutôt ce qu’il en reste. Jaillissant de l’aquifère, elle s’est complètement asséchée cet été. Et une terre grise, craquelée, a remplacé cet écrin de biodiversité d’une valeur incalculable. Cette lagune censée être « permanente » – la plus grande du parc – abrite d’ordinaire des milliers d’oiseaux migrateurs, dont l’arrivée devrait déjà avoir commencé. En cette mi-octobre, sous un soleil éclatant et une température inhabituelle de 33 °C, elle n’est fréquentée que par les cerfs.
... « C’est bien simple : ici, à Lucena del Puerto, presque toutes les exploitations situées au milieu des pins devraient être démantelées… »
Depuis que la Cour de justice de l’Union européenne a condamné l’Espagne, en juin 2021, pour ne pas avoir protégé suffisamment #Doñana, les inspecteurs de la Confédération hydrographique du Guadalquivir, rattachée au ministère de la transition écologique, ont multiplié les contrôles et scellé près d’un millier de #puits_illégaux autour de l’espace naturel protégé. La justice aussi semble prendre le #vol_d’eau plus au sérieux. En septembre, cinq frères ont été condamnés à trois ans et demi de prison et 1,9 million d’euros de remboursement pour avoir puisé illégalement 19 millions de mètres cubes d’eau dans l’aquifère de Doñana entre 2008 et 2013. Et fin octobre, un tribunal de Séville a cité à comparaître la Maison d’Albe, riche famille de la noblesse espagnole, après une plainte du parquet environnemental pour un vol d’eau au travers de huit puits illégaux destinés à la culture d’orangers.
A rebours de cette prise de conscience, le Parti populaire (PP ; droite), au pouvoir dans la communauté autonome d’Andalousie depuis 2019, a présenté au printemps un projet de loi régional pour régulariser plus de 700 hectares de terrains irrigués illégalement dans la « couronne nord » de Doñana. « Une amnistie pour les fraudeurs », ont critiqué les écologistes.
... L’association d’agriculteurs Puerto de Doñana, qui regroupe de nombreuses exploitations écologiques, s’y oppose, en rappelant que cet été, beaucoup de petits producteurs n’ont déjà pas pu arroser leurs plantations, car leurs puits étaient à sec. « Nous avons renoncé à plus de 70 % de nos exploitations irriguées ces trente dernières années afin de conserver Doñana, misé sur la production bio et donné des garanties à nos acheteurs. Nous ne voulons pas que les efforts de tant d’années tombent à l’eau à cause de l’obsession de croître de quelques-uns », explique son porte-parole, Manuel Delgado.
Les installations et serres de culture de fruits rouges, aux alentours du parc national de Donaña (Espagne), le 10 octobre 2023. CESAR DEZFULI POUR « LE MONDE »►https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/10/30/en-andalousie-le-joyau-naturel-de-donana-menace-par-la-secheresse-et-par-la-
▻https://archive.ph/1oTdH
#eau #sécheresse #biodiversité #lagunes #marais #zones_humides #agriculture #tourisme #agriculture_écologique #modèle_agricole #irrigation #écologie
The Challenge of Blue Carbon - Nautilus
▻https://nautil.us/the-challenge-of-blue-carbon-298510
A mangrove swamp might contain 25 times as much carbon as a similar patch of terrestrial forest.
[…]
“Blue carbon isn’t cheap,” agrees Emily Landis, climate and ocean strategy lead within The Nature Conservancy’s Global Tackle Climate Change team. She hopes that if the per-ton price of carbon continues to increase, and the science of blue carbon becomes more settled, the funding gap will shrink. TNC has more blue carbon projects in the pipeline, including some that it hopes will generate carbon credits within a year.
Landis worries that as blue carbon grows in popularity, it might fall prey to the type of lower quality or even fraudulent schemes that have plagued forestry projects. “There are going to be issues because there always are where money is involved,” she says. “Investors need to be asking questions before they purchase these carbon credits.”
TNC, in partnership with Conservation International, Salesforce, and the World Economic Forum, is developing guidelines for what constitutes a high-quality blue carbon project—including, apart from all the scientific and logistical considerations, sharing revenues with local communities. Without their support, the long-term viability of projects is uncertain.
Even if the numbers add up, though, sea level change could pose an existential problem for some projects. Wetlands submerged by rising seas are likely to release around half of their stored carbon , according to Lane. “The biggest upset of the whole Luling project was trying to prove sustainability over a 50- to 100-year time span,” he says. “Proving that a wetland can survive through sea rise predictions of a meter to two meters is rather problematic, because really it can’t. If there’s a rise of two meters by the end of the century, most of the wetlands in the world are going to be submerged.” This is crucial because the highest-quality verifications, like those provided by Verra, won’t issue credits unless a project is assured of permanence for at least 100 years.
Friess is more optimistic, noting that coastal ecosystems will vary in their response to climate change. “There are some mangrove forests that will be resilient to sea level rise, because they can increase their surface elevation at the same rate,” he says. In the United States, however, a recent analysis by the U.S. Geological Survey estimates that landward migration of coastal wetlands will not counter seaward losses. Potential migration will likely occur at the expense of either coastal freshwater wetlands, or uplands such as croplands, forests, and pastures.
Whatever the eventual fate of coastal wetlands, these blue carbon ecosystems should help soften the impacts of climate change in years to come by providing fish habitats, trapping pollutants, and absorbing storm surges and other extreme weather. Mangroves alone are estimated to already provide more than $82 billion in annual storm protection globally. TNC says that it is in the final stages of getting approval and validation for monetizing that protection into something called a resilience credit, to be sold alongside the carbon credit. Resilience credits are calculated by looking at the number of people and the value of assets like farms and dwellings protected by coastal ecosystems.
“We do know that there is interest in the marketplace for resilience credits,” says Landis, “and that blue carbon credits get a higher price with resiliency on top.” The hope is that projects generating both credits would ultimately cover the entire cost of conservation or restoration.
Ultimately, blue carbon credits face the same dilemma as any nature-based climate solution. A financial framework creates incentives to support the valuable work ecosystems do in storing carbon and protecting communities. The moment those benefits are monetized, though, opportunities to game the system emerge. Yet while it is obviously absurd to reduce the glorious, multifaceted complexity of a healthy swamp to a simple financial instrument, it may give it a better chance to persist—and even help—in the climate struggles that lie ahead.
“Blue carbon is not a get-out-of-jail-free card,” warns Friess. “But if we can do it correctly, reduce the risks, and overcome some of the barriers, I think it will play a small but meaningful contribution to solving the climate crisis.”
Les mégabassines : tout comprendre en une #carte
Une carte du bassin de la #Sèvre niortaise, avec des #bassines_artificielles et des #zones_humides, pour comprendre ce qui se passe dans cette région du #marais poitevin.
Aujourd’hui, dans la région et plus précisément à #Sainte-Soline, on attend une grande #manifestation « anti-bassines ». Cette #mobilisation doit rassembler les opposants à ce programme de stockage de l’eau pour l’#agriculture, mais elle a été interdite par la préfecture des Deux-Sèvres, en raison de la violence des affrontements avec les forces de l’ordre lors des précédents rassemblements. Les organisateurs promettent en revanche une mobilisation historique à laquelle sont censées participer des délégations étrangères, européennes mais aussi venues d’outre-Atlantique.
Delphine Papin, cartographe au journal Le Monde explique comment a été pensée cette carte du bassin de la Sèvre niortaise, qui coule entre les départements de la #Vendée, des #Deux-Sèvres et de la #Charente-Maritime.
« En bleu, on a tracé les principaux cours d’eau comme la Sèvres niortaise, la Vendée ou le #Mignon. On a aussi tracé les zones humides très étendues dans cette région, puisque nous sommes ici entre terre et mer, dans la région du marais poitevin, qui est la deuxième plus grande #zone_humide de France, après la Camargue. C’est une zone qui concentre une #biodiversité très riche, mais à l’équilibre écologique fragile et qui a subi dans le temps une forte pression humaine avec entre autres la conversion de certaines prairies en zone de #cultures_céréalières.
En 2014, cette région a retrouvé son statut de #parc_naturel_régional - qu’elle avait perdu en 1996 en raison de ces transformations - : nous avons représenté avec un liseré vert ce périmètre à l’intérieur duquel l’environnement doit être en principe préservé. En jaune justement, on voit les #zones_agricoles, qui sont prépondérantes dans cette région rurale, ponctuée de zone urbains comme #Niort : on y pratique la #polyculture et l’#élevage, mais surtout la #céréaliculture, avec des grandes étendues irriguées très gourmandes en eau. »
▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-cartes-en-mouvement/les-megabassines-tout-comprendre-en-une-carte-6229163
#cartographie #visualisation #méga-bassines #mégabassines #eau #agriculture #résistance #irrigation
La ligne bleue - Julien, le marais et la libellule
France 3 | diffusé le 05/12/22 à 23h01 disponible jusqu’au 13/04/23
▻https://www.france.tv/france-3/hauts-de-france/la-ligne-bleue/4339327-julien-le-marais-et-la-libellule.html
Julien, le marais et la libellule
france-3 société 2022 53 min
Le marais poitevin, deuxième zone humide de France, est aujourd’hui au centre d’un combat que mènent les défenseurs de l’eau. Face à un énorme projet de construction de bassines d’irrigation, un collectif s’acharne à prouver la catastrophe écologique annoncée et revendique un autre modèle agricole. Malgré la lutte qu’il mène sans relâche pour sauver le marais, Julien, batelier, a su garder un éternel émerveillement pour ce qui l’entoure. Avec son allure d’homme des bois, son franc parlé et son large sourire espiègle, il part à la découverte de ce territoire paradoxal et de ces habitants qui ont pris leur destin en main.
Les sans culottes à la conquête de Paris - Jacques Pauwels
Jacques Pauwels, historien, politologue et essayiste belgo-canadien expliquera comment la Révolution française se résuma à maints égards à une conquête de Paris par le petit peuple de la capitale, qui habitait majoritairement dans le faubourg Saint-Antoine. Éliminant un obstacle symbolique mais également physique, la Bastille, les « sans-culottes » faubouriens ont envahi la capitale et s’en sont rendus maîtres. Ils ont « déroyalisé » « décléricalisé » et, enfin de compte, « révolutionné » et « républicanisé » ce qui avait été une « ville royale », évoquant l’Ancien Régime avec ses palais fleurdelisés, sa surabondance d’édifices religieux et ses orgueilleux hôtels aristocratiques. Mais c’est la (haute) bourgeoisie qui, grâce surtout à Bonaparte, a pu cueillir les fruits des efforts révolutionnaires des sans-culottes. Par conséquent, Paris transformé non pas en une ville appartenant au petit peuple mais en une Babylone de la bourgeoisie, une métropole saupoudrée de monuments glorifiant le bienfaiteur primordial de cette classe.
▻https://www.youtube.com/watch?v=fJMxYdtxgOQ
On peut passer les 10 premières minutes de la présentation
#Révolution #livre #jack_pauwels #jacques_pauwels #marais #saint_germain #noblesse #privilégiés #églises #couvents #faubourg #saint_antoine #pauvreté #démocratie #guerres #révoltes #peuple #prolétariat #plèbe #commune #bourgeoisie #aristocratie #capitalisme #pont_neuf #tour_eiffel
Jacques Pauwels, 1914 1918 La grande guerre des classes sur Radio Campus Lille, le lien => ►https://www.campuslille.com/index.php/entry/jacques-r-pauwels-en-direct-sur-radio-campus-lille-ce-samedi-25-octobre
Marais poitevin : un barrage vandalisé
▻https://www.youtube.com/watch?v=1aeJKLRf8to
Whabon ? Les guerres de l’eau ont déjà commencé en France ?
Tu as aussi ça :
▻https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/le-team-cross-reconnait-avoir-pompe-l-eau-du-bassin-destine-a-la-lutte-co
C’est inattendu : une semaine après le dépôt de plainte de la communauté de communes du bassin d’Aubenas suite au vol de 400 mètres cubes d’eau dans une réserve de la zone industrielle de Lavilledieu destinée à la lutte contre les incendies, le club de moto cross Team Cross Aubenas Vals Lavilledieu reconnait sa responsabilité. Le club annonce avoir déjà commencé à remplir de nouveau le bassin en question, qui avait été vidé aux deux tiers.
Ça va en fait, c’était pour la bonne cause, pas pour une activité bruyante ni émettrice de CO²…
Très audacieux d’ailleurs :
Je vois passer des tweets indiquant que la Bretagne a battu son record de sécheresse
Cocktail mazal-tov 💥🤸♀️ sur Twitter
▻https://twitter.com/VN_ZotAni/status/1554139873073831936
▻https://threadreaderapp.com/thread/1554139873073831936.html
Je vois passer des tweets indiquant que la Bretagne a battu son record de sécheresse pour un mois de Juillet, mais trop souvent sans les valeurs alors que c’est hyper important pour bien comprendre l’ampleur de ce qu’il se passe là.
On parle en précipitations moyennes (en millimètres/m2) sur l’ensemble de la région administrative.
[…]
Donc :
– Juillet « normal » : 50mm
– Juillet 1964 (précèdent record) : 15,5mm
– Juillet 2022 : 2.9mm
On a pas juste « battu » un record, comme parfois avec les températures où l’on a l’impression que c’est trois fois rien parce que ça se joue à coup de 0,1 ou 0,2 degrés d’écart, on a fracassé, explosé, pulvérisé, le record.
De retour de Bretagne, je confirme l’impression subjective (!) tout est grillé. Seule la brise marine apporte toujours une fraicheur agréable.
De retour en Sarthe, les paysages sont visiblement plus verts qu’en Bretagne, ce qui est à peine croyable.
Moins 94% de pluviométrie relevé à la station météo de Laval-Étronier (53) ; autant dire qu’il n’a quasiment pas plu du mois de juillet sur ce département.
▻https://www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/07134/juillet/2022/laval-etronier.html
Désastre macabre dans le Marais Breton à #Villeneuve-en-Retz (44) où des centaines de #truites n’ont pas supporté la température des eaux du #marais qui est beaucoup trop elevée.
▻https://twitter.com/StevenTual_off/status/1554575851257307143
Si on compare les niveaux de précipitation, ne serait-il pas plus utile de faire des comparaisons logarithmiques, car 1mm, ce n’était pas grand chose en période normale, ou même en juillet 1964. Mais c’est 30% des précipitations en 2022.
@babou : (au moins) 2 raisons de rester en échelle arithmétique
• les pluviométries s’additionnent
• 0 est une valeur observable (et même assez couramment, même hors période de sécheresse)
Les projets de méga-bassines, accusées d’assécher les rivières, alimentent la guerre de l’eau dans les campagnes - Basta !
▻https://basta.media/mega-bassines-marais-poitevin-irrigation-riviere-assechee-agriculture-inten
Un chantier de seize #réservoirs d’eau géants destinés à l’#agriculture a débuté fin septembre près du #marais_poitevin. Symboles de l’agro-industrie, asséchant les sols, ces #méga-bassines déclenchent une forte contestation.
Des centaines d’opposants contre les « bassines »
▻http://www.lessentiel.lu/fr/news/france/story/des-centaines-d-opposants-contre-les-bassines-24898891
Entre 500 personnes et 1 000 personnes se sont rendues à pied jusqu’au site où doit être prochainement creusée l’une des seize « bassines » prévues sur le bassin de la Sèvre niortaise, situées en majorité dans le département des Deux-Sèvres.
Ces réserves doivent être alimentées par l’eau des cours d’eau et des nappes phréatiques en hiver, ce qui fait dire aux opposants qu’elles constituent une « privatisation rampante de l’eau au profit de quelques-uns ».
Des pancartes « De l’eau pour nos rivières », « Plus de vaches, moins de bâches » ou encore « No Bassaran », le slogan des opposants, étaient visibles dans le cortège, réuni à l’appel du collectif « Bassines Non Merci ».
A l’aide de « pigouilles », des bâtons de bois qui servent à pousser les barques dans le marais poitevin, les manifestants ont symboliquement délimité l’emprise du projet. Sur ce terrain, une pelleteuse avait été incendiée il y a plusieurs jours.
« Le premier usage à protéger, c’est l’eau potable »
« On ne valide pas (ce geste) mais on ne condamne pas non plus », a assuré Julien Leguet, porte-parole de « Bassines Non Merci ».
Même si le tribunal administratif de Poitiers a demandé à la coopérative de l’eau des Deux-Sèvres de revoir sa copie pour 9 des 16 bassines prévues, les travaux des premières réserves sont imminents.
« Ils pourraient démarrer d’ici une à deux semaines à #Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres). Cette manifestation, c’était pour nous l’une des toutes dernières occasions pour faire entendre notre voix », a affirmé Julien Leguet.
Présente à Saint-Sauvant, tout comme le candidat du NPA à la présidentielle Philippe Poutou, pour lequel l’opposition aux bassines s’inscrit dans une lutte « contre les logiques productivistes », la maire écologiste de Poitiers Léonore Moncond’huy a souhaité que des décisions soient prises « maintenant ou dans les mois qui viennent » pour protéger l’accès à une eau « de plus en plus rare ». « Le premier usage à protéger, c’est l’eau potable », a-t-elle dit.
#Eau #privatisation #vol #bassines #France #maïs #marais_poitevin (qui s’assèche) #Deux-Sèvres
[Émissions spéciales] Expert de rien de François De St Georges - #Communs ? Com’on !
▻http://www.radiopanik.org/emissions/emissions-speciales/communs-com-on--2
Des réalisatrices et réalisateurs ont répondu/es à l’invitation de Radio Panik pour produire une série de podcasts autour de la notion des communs. Qu’est ce que cette idée ? Où la trouve-t’on ? Comment la notion de commun est investie par des personnes et des groupes, en ville comme à la campagne. Couvrant des champs aussi divers que l’identité musicale, le traitement de l’eau, la préservation des forêts ou la lutte contre l’obsolescence programmée.
Ces réalisations s’égreneront du lundi 2 mars au vendredi 6, tous les matins à 10h.
Lundi :
’Aux #ateliers_Merlin' de Marcan et Lydia Baziz
Mardi :
’Bois commun’ de François St Georges A Virginal, un joli #bois était à vendre. Et ils ont décidé, eux, les Virginalois, que ce serait un bois commun. Acheter une #forêt, rouvrir des chemins, expérimenter…Ca passe par (...)
#creative_commons #citoyenneté #repair_café #parc #solidarité #partage #eaux #Brusseau #jardin_essentiel #marais_Wiels #El_encuentro #creative_commons,citoyenneté,repair_café,parc,solidarité,bois,partage,forêt,eaux,Brusseau,jardin_essentiel,marais_Wiels,Communs,El_encuentro,ateliers_Merlin
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/emissions-speciales/communs-com-on--2_08234__0.mp3
A la recherche du Commun dans les Marais salants de Guérande – – S.I.Lex –
►https://scinfolex.com/2019/08/13/a-la-recherche-du-commun-dans-les-marais-salants-de-guerande
Par Lionel Maurel
Ayant eu l’occasion de visiter récemment les Marais de Guérande et de me documenter sur la question, je me suis rendu compte qu’il s’agissait d’un cas particulièrement intéressant à considérer. Il s’inscrit bien à mon sens dans le champ des Communs, mais pour des raisons qui ne sont pas faciles à saisir au premier abord. Pour les appréhender, il faut dépasser certaines simplifications de la théorie des Communs qui les présentent sous la forme du tryptique classique : « ressource partagée + communauté d’utilisateurs + règles de gouvernance ». Par ailleurs, l’exemple des Marais salants de Guérande donne aussi l’occasion d’évoquer d’autres auteurs qu’Elinor Ostrom, qui essaient de penser les Communs sous la forme de « milieux » rassemblant un ensemble d’acteurs – humains et non-humains – unis par des liens d’interdépendance.
Au final, sous le « Commun (quasi) ostromien » que j’ai essayé de décrire dans ce billet, il existe donc dans les Marais salants un Commun plus fondamental et plus profond : ce que l’anthropologue Anna Tsing appelle un « Commun latent » ou ce que Patrick Bresnihan nomme un « Commun plus qu’humain », fait d’un enchevêtrement de relations entre humains et non-humains : paludiers avec leurs connaissances et leurs outils, leurs solidarités et leurs conflits, leurs traditions et leur art de vivre, eau de mer, vents, soleil, pluies, oiseaux, poissons, insectes, algues, herbes, vase et limon, argile, ardoise, etc. Appréhendé à travers ce prisme « relationnel », le Commun finit par ressembler au sel lui-même : une fine cristallisation résultant des interactions d’un réseau immense d’acteurs que l’on aurait bien tort d’enfermer sans autre forme de procès dans la « boîte noire » que constitue la notion de ressource…
Bataille pour l’eau entre agriculteurs « irrigants » et défenseurs du Marais poitevin
▻https://reporterre.net/Bataille-pour-l-eau-entre-agriculteurs-irrigants-et-defenseurs-du-Marais
En amont du #Marais_poitevin, une coopérative d’agriculteurs prévoit de construire 19 « bassines » pour retenir 8,6 millions de m³ d’#eau. But : l’#irrigation estivale de 226 exploitations. Associations, élus, citoyens et partisans d’une autre agriculture se mobilisent pour les en empêcher, ce jeudi 21 décembre devant la préfecture, à La Rochelle.
La destruction des #milieux_humides menace la région de #Montréal
Risques d’inondations, baisse de la qualité de l’#eau, prolifération d’#espèces_envahissantes... la disparition des #marécages, #marais et autres #tourbières sous le poids du développement urbain a des conséquences graves. Des maires de la Rive-Sud se querellent même à ce sujet, pendant que le gouvernement provincial tarde à légiférer.