Excellent texte expliquant (études à l’appui) pourquoi l’#openspace au bureau est une mauvaise idée.
▻http://www.washingtonpost.com/posteverything/wp/2014/12/30/google-got-it-wrong-the-open-office-trend-is-destroying-the-workplac
Excellent texte expliquant (études à l’appui) pourquoi l’#openspace au bureau est une mauvaise idée.
▻http://www.washingtonpost.com/posteverything/wp/2014/12/30/google-got-it-wrong-the-open-office-trend-is-destroying-the-workplac
Après 5 ans d’#éthologie, je n’ai plus jamais trouvé quelqu’un capable de me convaincre des bienfaits de l’open space au bureau.
Rien à cacher : Reflets
▻http://reflets.info/rien-a-cacher
Quand on est, comme moi, un vieil activiste désabusé, il y a des lieux et des moments où on s’attend à déposer les armes.
Se reposer l’esprit en assistant à un débat réunissant des gens qui partagent nos idées. Écouter tranquillement sans avoir à repérer les pièges et les non-dits. Lâcher prise.
Et puis, paf le chien.
Mais ce qui constitue la vraie nouveauté, l’information principale du programme #PRISM et de ses suites, c’est que l’information recherchée n’est pas ce que nous disons, mais à qui nous le disons. Le contenu de nos conversations reste intéressant bien sûr (surtout pour les entreprises qui ont intérêt à tout savoir de nos vies), mais pas tellement pour les états. Ce que veulent les états, c’est tout savoir de nos réseaux.
Ce sont nos « #metadatas » qu’ils stockent, pour ensuite pouvoir, quand bon leur semble, décider qui #surveiller plus spécifiquement.
Les empreintes de nos navigateurs nous identifient — et si on brouillait les pistes ?
▻http://www.framablog.org/index.php/post/2014/12/22/si-on-brouillait-les-pistes-avec-amiunique
Depuis février 2013 je coordonne un projet de recherche européen (DIVERSIFY) sur le thème de la diversification du logiciel pour faire des applications web plus robustes.Dans ce contexte, nous avons démarré une activité sur le browser fingerprinting, c’est-à-dire les empreintes, les traces numériques que laissent nos plateformes quand nous nous connectons avec nos navigateurs.
La petite équipe qui se consacre à amiunique.org et aux technologies anti-fingerprint comprend un doctorant et bénéficie du conseil scientifique et technique de deux chercheurs en sécurité et génie logiciel.
Je comprends pas pourquoi les navigateurs (i.e. Firefox) laissent « fuiter » autant d’informations. Si certaines peuvent être pertinentes pour optimiser certain contenus, d’autres ne me semblent pas particulièrement essentielles. À commencer par l’OS : le navigateur (voire même uniquement le moteur de rendu) + la résolution d’écran me semblent suffisants.
Ensuite, il sera toujours difficile d’agir (sauf mesure drastiques s’entend) sur un élément clef : l’adresse IP. Si elle n’est pas toujours unique chez les mauvais FAI (en particulier mobile) ou lorsque partagée au sein d’une entreprise ou d’un foyer, et pas toujours fixe (toujours chez les mauvais FAI), cela risque sans doute malgré tout de devenir la norme avec la généralisation d’IPv6.
Il se murmure que le mode navigation privée de Firefox pourrait intégrer Tor. À ce moment là il me semblerait pertinent qu’il intègre aussi des dispositifs pour lutter contre le traçage par fingerprint, même au prix d’une navigation légèrement dégradée (langue unique, même fuseau horaire, etc.).
À noter que la distribution anonymisante Tails travaille d’ailleurs aussi sur ces questions, mais prévient qu’en l’état aucune avancée majeure n’a été réalisée : ▻https://tails.boum.org/doc/about/fingerprint/index.fr.html
#Anonymat_sur_Internet #Numérique #Recherche_scientifique #Vie_privée
#tracking + un featuring de @mmemichu en notes de bas de page + le genre de #métadonnées renseignées par un navigateur (#fingerprint) :
Cyberattack on German steel factory causes ’massive damage’
▻http://www.itworld.com/article/2861675/cyberattack-on-german-steel-factory-causes-massive-damage.html
A German steel factory suffered massive damage after hackers managed to access production networks, allowing them to tamper with the controls of a blast furnace, the government said in its annual IT security report.
#Allemagne #Bundesamt_für_Sicherheit_in_der_Informationstechnik #Cyberattaque #Hacking #Haut_fourneau #Industrie #Informatique #Ingénierie_sociale_(sécurité_de_l’information) #Métalurgie #Sécurité_informatique
Heavy Metal et Sciences Sociales - 18-19 décembre 2014, Angers (France)
▻http://heavymetal.sciencesconf.org
via @freakonometrics
Les recherches en sciences sociales sur les genres musicaux que l’on peut rassembler sous les étiquettes de hard rock, heavy metal ou metal sont restées marginales jusqu’au début des années 2000 dans l’espace francophone (Guibert & Hein, 2006) comme au niveau international (Brown 2009). Aujourd’hui, si l’effectif des chercheurs impliqué reste peu élevé, les travaux deviennent quantitativement significatifs et investissent la plupart des domaines des sciences sociales. Après la journée d’étude sur le Hellfest organisée en mars 2012 à la MSH Ange Guépin (Nantes) dans le cadre du programme Valeur(s), ce colloque se donne d’abord pour vocation de réaliser un panorama de la recherche en France sur le sujet.
Whatsapp intègre maintenant un chiffrement de bout en bout grâce au protocole de TextSecure
▻http://korben.info/whatsapp-integre-maintenant-chiffrement-bout-en-bout-grace-au-protocole-tex
Cette annonce donne le vertige et va dans le bon sens concernant la protection de notre vie privée. Vous connaissez tous WhatsApp, ce logiciel de messagerie instantanée utilisé par plus de 600 millions de personnes et accessoirement propriété de Facebook ?
Et bien ils viennent de frapper un grand coup en adoptant le protocole de TextSecure. Pour ceux qui ne connaitraient pas encore ce protocole sous licence libre GPLv3, sachez qu’il est développé par Whisper Systems et qu’il permet un chiffrement de bout en bout des messages.
[…]
Et bam, plusieurs milliards de messages indéchiffrables d’un coup… DTC la NSA (ou pas…).
Annonce déconcertante… mais plutôt bonne je suppose.
Bon, on peut quand même faire la fine bouche et relever que :
– l’application n’est pas open source, donc impossible de lui faire confiance (= n’utilisez pas Whatsapp pour des activités subversives !) ;
– bien que Whatsapp repose sur… la technologie open source Jabber/XMPP augmentée d’un certain nombre de fonctionnalités pratiques mais diminuée d’un certain nombre d’autres pour des raisons exclusivement marketing (je rentre pas dans les détails…), les modifications ne sont pas publiées et surtout la compatibilité avec les autres clients Jabber/XMPP est rompue, sans même parler des clients alternatifs apparus par rétro engineering qui sont sauvagement attaqués par Facebook (cf. le sort subi à OpenWhatsapp et les plaintes DMCA) et probablement pas pour rien quand on voit les autorisations réclamées par l’application officielle ;
– faut-il y voir une consécration de la supériorité des méta-données sur les contenus aussi en terme d’exploitation commerciale (l’utilisation ne peut se faire sans fournir un numéro de mobile) ? C’est à dire que Whatsapp/Facebook, en plus de collecter des numéros de téléphone par million, peut créer un graph social qui reste très complet et potentiellement attentatoire aux libertés individuelles quand couplé à la géolocalisation par exemple ;
– ou bien est-ce simplement la consécration comme certains l’annoncent depuis en gros les révélations Snowden de la privacy comme nouvelle killer feature (avec toute l’instrumentalisation qui va avec) ? Contraignant ainsi Whatsapp à garder un coup d’avance devant les alternatives émergentes comme Bleep de BitTorrent, mon cher et très prometteur Tox et bien d’autres ;
– enfin, sachant que Whatsapp s’est construit uniquement en entretenant un malentendu (“des SMS gratuits partout dans le monde”) et que c’est là son unique savoir faire (pour rappel il n’y a aucune innovation technologique notable) on peut malheureusement s’attendre à ce que ce type d’annonce repousse à loin l’adoption de messageries plus performantes, plus sécurisée et y compris en terme de métadonnées, et autonomes (décentralisée).
#Chiffrement #Facebook #Liberté_individuelle #Messagerie_instantanée #Métadonnée #Révélations_d'Edward_Snowden #TextSecure #Vie_privée #WhatsApp #Whisper_Systems
la technologie open source Jabber/XMPP augmentée d’un certain nombre de fonctionnalités pratiques mais diminuée d’un certain nombre d’autres pour des raisons exclusivement marketing (je rentre pas dans les détails…),
Les détails m’intéressent en fait (au pire si t’as un lien) :)
Qu’est-ce que leur chiffrement apporte par rapport à un OTR ?
Le fait que ça ne soit pas libre pose un gros problème en effet, et aussi qu’ils récupèrent les numéros de tout le monde.
Il faut aussi se poser la question de leur modèle économique...
Je connais pas précisément la technologie de TextSecure/Whisper Systems, mais en effet, je lis qu’il sont partis de OTR et ajoutant quelques fonctions :
▻http://en.wikipedia.org/wiki/TextSecure
En fait, toute l’idée de Whatsapp (qui n’est rien d’autre qu’un chat XMPP) c’est de simplifier à l’extrême l’expérience utilisateur en commençant par supprimer (du point de vue de l’utilisateur) toute la partie authentification. Donc pas de login et pas de mot de passe. C’est le téléphone lui-même qui sert à s’identifier et s’authentifier. Je n’ai pas de compte Whatsapp, mais je suppose qu’à l’inscription il suffit de donner son numéro de téléphone. On reçoit alors un (vrai) SMS avec un PIN code, on l’entre dans l’app et on garanti donc être propriétaire de ce numéro. Là un mot de passe aléatoire est généré et stocké sur le mobile, mais inconnu de l’utilisateur. S’il change de mobile, il recommence l’opération qui vise à obtenir un nouveau mot de passe. Mais impossible d’avoir (sauf en bidouillant) un même compte Whatsapp sur des terminaux différents (une fonctionnalité pourtant offerte par XMPP) et encore moins sur un ordinateur. Et s’il change de numéro, il doit prévenir ses contacts ! Mais il suffit appeler ça du « SMS gratuit »...
De leur côté, Whatsapp fabrique donc une base de donnée de ses utilisateurs avec un identifiant unique et universel : leur numéro de mobile. Ils aspirent le carnet d’adresse de l’utilisateur et sont en mesure de lui dire avec qui il peut utiliser Whatsapp. Et si son correspondant n’a plus Whatsapp parce qu’il a déterré son Nokia 3310, et bien le message n’arrive jamais... Même problème qu’avec iMessage je suppose : ▻http://www.nextinpact.com/news/90848-apple-fournit-enfin-moyen-se-desinscrire-directement-dimessage.htm
Parmi les fonctionnalités ajoutées ou en tous cas revues, il y a les pièces jointes simplifiées, les notification PUSH ou les accusés d’envoi, de réception et de lecture. Et donc aussi maintenant le chiffrement de bout en bout, mais probablement d’autres aussi.
Tout ça c’est pas idiot et le coup du « SMS gratuit » prouve qu’ils ont vu juste.
D’ailleurs c’est incroyable, 100% des gens qui utilisent Whatsapp le voit en effet comme du SMS gratuit. Je leur dit comme le sont souvent les SMS aujourd’hui. Ils répondent « mais là c’est dans le monde entier ». « Et les emails, le chat facebook, Skype... c’est gratuit et c’est dans le monde entier. » "Euh oui, mais non, là c’est du SMS tu comprends". « Oui oui, je comprends, du SMS où t’as besoin d’être connecté à Internet... »
Franchement ça me dépasse. Mais c’est très intéressant de voir à quel point ce qui compte vraiment c’est la simplicité d’installation, d’usage et de fonctionnalités, associés à un bon marketing. C’est un bon enseignement pour les autres applications.
Enfin, pour bien comprendre comment fonctionne Whatsapp, il faut aller voir du côté d’OpenWhatsapp justement :
▻http://openwhatsapp.org
▻https://github.com/tgalal/yowsup ("whatsapp" sur github donne pas mal de résultats)
On apprend aussi ici qu’ils ont forké ejabberd :
►https://chatsecure.org/blog/fixing-the-xmpp-push-problem
Et pas mal de détails par ici aussi :
▻http://highscalability.com/blog/2014/2/26/the-whatsapp-architecture-facebook-bought-for-19-billion.html
oki, merci pour ces précisions intéressantes.
Le « push » est de base dans XMPP, je ne comprends pas pourquoi tu dis que c’est quelque chose en plus. À moins que ça soit sur tél : je ne me suis pas encore attaqué au développement android, mais je crois que c’est difficile de réveiller le téléphone sans passer par google.
Accusé de réception existe aussi déjà (de lecture faut que je vérifie), et chiffrement de bout en bout y’a plusieurs options plus ou moins bancales (ça parle de standardiser l’usage d’OTR dans XMPP en moment, ce qui serait une très bonne chose, car tous les clients font plus ou mois à leur sauce).
Edit : à la lecture du lien chatsecure (que j’avais déjà lu), c’est bien du problème lié aux téléphones dont on parle.
@sandburg et entre temps ça s’est beaucoup développé côté XMPP, notamment avec OX (OpenPGP moderne), et OMEMO (basé sur le protocole de signal), des notifications utilisable avec téléphone, la gestion des fichiers attachés qui a bien évolué, etc.
@sandburg le problème d’OTR (enfin qui peut aussi être un effet de bord recherché), c’est qu’il ne gère pas les appareils multiples, ni les communications hors ligne.
We have #Metadata Games for every type of player! Challenge your friends or play by yourself!
The problem of managing schemas - O’Reilly Radar
▻http://radar.oreilly.com/2014/11/the-problem-of-managing-schemas.html
with #CSV and #JSON data, the data has a schema, but the schema isn’t stored with the data. For example, CSV files have columns, and those columns have meaning. They represent IDs, names, phone numbers, etc. Each of these columns also has a data type: they can represent integers, strings, or dates. There are also some constraints involved — you can dictate that some of those columns contain unique values or that others will never contain nulls. All this information exists in the head of the people managing the data, but it doesn’t exist in the data itself.
The people who work with the data don’t just know about the schema; they need to use this knowledge when processing and analyzing the data. So the schema we never admitted to having is now coded in Python and Pig, Java and R, and every other application or script written to access the #data.
solution: #AVRO Apache ▻http://avro.apache.org
cc @lazuly
Le principal, c’est que le CSV contienne sa ligne de header avec des noms explicites pour chacune des colonnes (rien de pire qu’un CSV sans nom de colonnes...).
Par contre, pour les data types, il suffit d’utiliser « csvstat » (sur le premier million de lignes, si le fichier est énorme) pour avoir une vision très claire des données (nombre de valeurs uniques, moyenne, médiane, présence de champs nuls ou non...).
format universel de #métadonnées (les vraies…)
vieux #serpent_de_mer !
Visite guidée au ##Disney au pays de #P’Anmunjon
La #Zone_délimitarisée ou DMZ (#De-Militarized_Zone) qui sépare les États coréens du Nord et du Sud représente bien ce qu’est une « #méta-frontière ».
Ce concept, formulé par le géographe #Michel_Foucher, postule une inscription à la fois spatiale et symbolique de la frontière [1]. Il peut être décliné à toutes les échelles : locale, nationale, régionale et planétaire. La méta-frontière de la DMZ coréenne dépasse ainsi le périmètre immédiatement concerné, la zone proprement dite, même si c’est là que se cristallisent les réalités et leurs représentations.
▻http://libelalettredorion.blogs.liberation.fr/mon-blog/2014/05/disney-au-pays-de-panmunjon.html
En complément, à lire absolument pour ceux ue ça intéresse les travaux de la géographe Valérie Gélézeau (superbe travail) qui est une grande spécialiste de la Corée.
Interfaces et reconfigurations de la question Nord/Sud en Corée.
▻http://www.espacestemps.net/articles/interfaces-et-reconfigurations-de-la-question-nordsud-en-coree
–—
Sinon j’étais avec Philippe Pelletier sur le terrain à Panmunjon et à la lisière de la DMZ en octobre 2012 - visite fascinante et troublante - nous lui avions demandé à l’époque un papier sur la théâtralisation de cette frontière qui a été publié dans le Manière de Voir Frontière en 2013.
Faut-il abolir les frontières ?
« Manière de voir » n° 128 — Avril - mai 2013
►http://www.monde-diplomatique.fr/mav/128
Corées, la grande déchirure.
Philippe Pelletier
Et pour aller plus loin :
Corée du Sud-Corée du Nord : Des relations influencées par les enjeux géopolitiques locaux et régionaux
Kartenportal.CH est le portail d’accès aux #cartes_géo- graphiques des #bibliothèques et #archives suisses. Lancez votre recherche dans son #métacatalogue qui comprend un demi-million de cartes et trouvez un fabuleux trésor de cartes comprenant des cartes manuscrites médiévales ainsi que des cartes imprimées actuelles.
▻http://www.kartenportal.ch/fr
#cartes #Suisse #cartographie #cartothèque
via @albertocampiphoto
cc @reka
Le traitement des #Métadonnées par #Facebook
▻http://www.dsfc.net/internet/reseaux-sociaux-internet/traitement-metadonnees-facebook
Facebook retire toutes les métadonnées #IPTC à l’exception des données liées à l’auteur - au créateur - et au copyright. Dsfc
Aidez le #CERN avec ses photos mystères
Au cours de ses 50 ans d’existence le CERN a accumulé des archives photographiques contenants plus de 250 000 images dont 120 000 en noir et blanc prises entre 1955 et 1985.
Il y a une grande diversité dans les images déjà en ligne avec des photos qui vont du suivi de chantier à la photo technique d’expérience en passant par des événements sociaux et des images plus éditoriales.
Un gros effort est en cours pour toutes les numériser et les placer sur internet mais le CERN fait face à un gros problème : une partie de ces images n’ont pas été accompagnées de légendes.
Ils ont donc décidés de progressivement mettre les photos en ligne et de faire appel au public pour essayer d’identifier ce que les photographies montrent.
Vous pouvez aller voir les archives ( il y a déjà plus de 13 000 photos disponibles et plusieurs centaines sont ajoutées chaque semaine ) et si vous reconnaissez quelqu’un, un lieu ou un équipement, n’hésitez pas à les prévenir.
Faudrait demander à Brave Patrie : ils ont une section spécialement destinée à demander à leurs lecteurs de trouver la légende des photos.
Sinon, pour la troisième image que tu as reproduite ici, c’est facile :
Allo le Kremlin ? y’a le bouton rouge qui s’est allumé
Blue Burqa in a Sunburnt Country
Photographs and text by
Fabian Muir
▻https://www.lensculture.com/articles/fabian-muir-blue-burqa-in-a-sunburnt-country#slide-1
For Westerners, the burqa is a garment pregnant with symbolism. This series, shot in 2014 during a 10,000 kilometre journey in Australia, seeks to take the symbolism beyond the typical connotations of #sexism and #repression, and into a more #metaphorical_landscape that raises questions of migration, assimilation and belonging. Along the way, the burqa also reveals a luminous, ethereal #beauty one might not normally have expected.
Marrying the burqa with Australia’s severe environment would not seem an obvious choice at first. However, it makes sense for those who are aware of the current Australian government’s strict #anti-immigration policies and handling of #refugees, and indeed the ongoing discussion of a ’burqa ban’ in the country. These faceless, ‘anonymous’ people, who come to Australian shores in search of a new beginning, are either turned away as they arrive or thrust into a harsh, suburnt country. They quickly feel displaced, leading to predictable tensions.
However, despite the sense of isolation in the images, the aesthetic symbiosis between the #burqa and the challenging landscapes hints at a potential for the two worlds to co-exist and even complement each other in ways not imagined. Perhaps #Australia and these ’new Australians’ are not as mismatched as the government and some members of the public seem to think.
The burqa’s journey in this series – whose title is borrowed from Australia’s best-known poem, My Country – surely offers more questions than answers, but ultimately it is intended as a series of hope.
— Fabian Muir
#photo #
▻https://developers.facebook.com/docs/sharing/best-practices
Mais, n’a-t-on pas déjà un plugin qui ajouterait tout ça un peu partout tout seul ? Sinon c’est dommage et il le faudrait.
Il y a ceci : ▻http://contrib.spip.net/Modeles-Facebook
Mais je préfère optimiser le contenu de ces balises stratégiques en terme de marketing moi même site par site donc je n’ai pas testé ce qu’il donne.
Des limites des données de mobilité - The Economist
▻http://alireailleurs.tumblr.com/post/98213978258
En 2002, la police de Portland a arrêté Lisa Roberts suite à la découverte du corps de son ex-amant parce que les données de son opérateur téléphonique ont montré qu’elle se trouvait dans le secteur où le crime a été commis peut de temps avant que son ex ait été agressé. Le problème est que bien souvent, les #métadonnées de nos téléphones peuvent dire à proximité de quelle cellule le téléphone se trouvait, mais pas forcément précisément où il se trouvait (si le GPS n’est pas activé, comme c’est le cas sur la plupart des mobiles qui n’en disposent pas). En fait l’approximation peut aller jusqu’à 32 km ! Après 12 ans de détention, Lisa Roberts a enfin été libéré rapporte The Economist. Or les données de localisation des téléphones mobiles sont de plus en plus utilisées par les cours de #justice américaine (40 000 procédures (...)
Just how much information can be squeezed from one week of your #metadata? | Naked Security
▻http://nakedsecurity.sophos.com/2014/09/16/just-how-much-information-can-be-squeezed-from-one-week-of-you
So the next time you hear a politican append the word “only”, “mere” or “just” to the term “metadata”, think of Ton Siedsma.
Think about how much you now know about him. Bear in mind that this intimate, detailed portrait comes courtesy of your mobile phone and the immense wealth of metadata it has the power to silently hand over.
Voyage au coeur des métaphores d’internet - RSLN Mag
▻http://alireailleurs.tumblr.com/post/97205784537
RSNL Mag revient sur un article de The Verge signé Osh Dzieza qui s’intéresse aux métaphores utilisées pour décrire l’internet. De la toile aux nuages, des autoroutes de l’information au flux… Comment notre façon de désigner le réseau est toujours le reflet de ce qui lui arrive.
« L’information est plutôt informe, donc presque tout ce que nous faisons en ligne, nous le faisons au travers d’une série de métaphores. Et parce que l’information n’a pas de forme, les métaphores que nous utilisons pour décrire #internet sont particulièrement puissantes. Elles permettent de lui donner une apparence, et ainsi de dire aux gens comment un service doit être utilisé. (...)
« Voilà, plus d’un an après les révélations de Snowden, ce blog est enfin sécurisé par #HTTPS. »
▻http://www.bortzmeyer.org/https-blog.html
Allez, SeenThis, courage, faut faire pareil :-)
@stephane Merci, c’est à chaque fois un peu plus clair pour moi. Mais une vue d’ensemble reste difficile pour le non expert je trouve. Par contre il me semble qu’il était déjà sécurisé non ?
Une petite question quand même : lors d’une communication avec un serveur https
les contenus échangés sont chiffrés. Cela va-t-il jusqu’au nom des pages demandées ou seulement leur contenu ? En bref, quelles #métadonnées restent potentiellement visibles ?
Pour Android, il y a deux méthodes. L’une sans root mais qui exige de protéger son téléphone avec un écran de verrouillage (pourquoi ?) et l’autre en ajoutant aux certificats du système les siens (qui demande donc à rooter son téléphone) :
▻http://wiki.cacert.org/FAQ/ImportRootCert#Android_Phones_.26_Tablets
Et une remarque pointilleuse pour finir : si je m’abonne à ▻https://www.bortzmeyer.org/feed-full.atom les liens vers les articles restent en http
;-)
@homlett Ce blog est accessible en HTTPS depuis quelques semaines mais je ne l’avais jamais documenté / annoncé officiellement.
TLS fonctionne au dessus de TCP. Donc, tout ce qui est spécifiquement HTTP est chiffré, y compris le nom des pages demandées. Il reste les données IP et TCP, par exemple les adresses IP source et destination. Donc, un espion sait que tu parles à cette machine : comme elle n’abrite pas grand’chose à part mon blog, c’est déjà une indication pour l’espion.
Pour le flux Atom, c’est normalement corrigé mais avec une conséquence désagréable : les liens ne marcheront plus si le flux Atom n’a pas été récupéré sur mon site, mais, par exemple, par courrier ou BitTorrent.
Tiens, le post de @stephane est vide aujourd’hui ? #seenthis_bug ou mauvaise manip ?
Ha ben le post est de nouveau visible après mon commentaire oO Désolé pour le bruit...
W3C Publishes Linked Data Platform Best Practices and Guidelines
▻http://semanticweb.com/w3c-publishes-linked-data-platform-best-practices-guidelines_b44199
The W3C’s Linked Data Platform (LDP) Working Group has published a document outlining best practices and guidelines for implementing Linked Data Platform servers and clients.
Sur le piratage d’#iCloud et la fuite de nombreuses photos de célébrités dans le plus simple appareil :
En français :
▻http://www.numerama.com/magazine/30399-des-photos-de-femmes-celebres-nues-piratees-sur-icloud.html
▻http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/01/97001-20140901FILWWW00022-des-photos-piratees-de-stars-sur-internet.php
In english :
▻http://mashable.com/2014/08/31/celebrity-nude-photo-hack (le plus détaillé)
▻http://www.dailylife.com.au/news-and-views/dl-opinion/this-is-why-you-shouldnt-click-on-the-naked-photos-of-jennifer-lawrenc (appel à ne pas distribuer ces photos « Sending a photograph of your breasts to one person isn’t consenting to having the whole world see those breasts » et analyse de l’incident)
@Fil Tu exagères : c’est l’occasion de sensibiliser aux dangers du cloud, et aux risques des méta-données sur les photos ▻https://mat.boum.org
l’un n’empêche pas l’autre ; en tout cas cette page aussi répondra désormais à la requête « jennifer lawrence nue », parce qu’il y a pas de raison !
et super-#merci pour ton lien, où je trouve cet autre lien :
every format can be watermarked, even plain text! (e.g. the SNOW project)
The SNOW Home Page
▻http://www.darkside.com.au/snow
Whitespace steganography
The program SNOW is used to conceal messages in ASCII text by appending whitespace to the end of lines. Because spaces and tabs are generally not visible in text viewers, the message is effectively hidden from casual observers. And if the built-in encryption is used, the message cannot be read even if it is detected.
#metadonnées #privacy #surveillance #exif #outil #steganographie
Le plus effrayant (enfin, selon moi) dans cette histoire, ce sont tous les commentaires sous diverses publications façon « fallait pas les faire ces photos elles auraient pas fuité (variante : faut faire que des versions papier des photos ») ou bien « ça leur fera les pieds, à force de s’exhiber tout le temps ça devait bien leur arriver » ...
@matthrog Un exemple (danger : déprimant) de ce que tu dis : ▻https://twitter.com/peultier/status/506387364928036864/photo/1
Sur le même thème que l’article de Clementine Ford : ▻http://www.slate.fr/story/91631/internautes-photos-privees-nues-celebrites (« Les internautes qui regardent des photos volées de célébrités dénudées valent-ils mieux que la NSA ? ») et ▻http://pixellibre.net/2014/09/photos-piratees-et-distribution-de-claques (« Photos piratées et distribution de claques »)
Un bon article de démystification, faisant le tour des techniques possibles pour ce genre d’attaques ▻http://www.theguardian.com/technology/2014/sep/01/nude-celebrity-pictures-hack-jennifer-lawrence-rihanna
Les conseils de la CNIL, pas mauvais (le point 9 est directement applicable ici) ▻http://www.cnil.fr/documentation/fiches-pratiques/fiche/article/les-conseils-de-la-cnil-pour-mieux-maitriser-la-publication-de-photos
Très bonne réflexions sur l’éducation à la sécurité « This is the “sext abstinence education” approach to scandalous selfies: ‘If you don’t take them, they can’t get out into the world and embarrass you.’ This is true, but much like telling people not to have sex until marriage to protect themselves against STDs, pregnancy, and heartbreak, it’s not practical advice for most people. » ►http://www.forbes.com/sites/kashmirhill/2014/09/01/sext-abstinence-education-doesnt-work
Et ici, par contre, les déclarations pontifiantes du crétin du jour, allant de la culpabilisation des victimes aux conseils techniques ridicules. À ne pas lire si vous êtes déprimé(e) : ▻http://www.lefigaro.fr/culture/2014/09/01/03004-20140901ARTFIG00288-photos-de-stars-nues-piratees-tant-pis-pour-elles
Avec une excellente réponse : ▻http://www.slate.fr/story/91669/internet-factchecke-analyse-serge-tisseron-celebgate-photos-fuite
Les icônes du #Rock européen sont de retour
▻http://fr.myeurop.info/2014/08/25/les-icones-du-rock-europeen-sont-de-retour-14141
Antoine Vergely
Pink Floyd, Mötorhead, Iron Maiden, FFF, sont de retour. Le papys du rock enflamment toujours la scène. Ils retrouvent ceux qui n’ont jamais pris leur retraite musicale, comme les Rolling Stones ou Indochine.
Pink Floyd est de retour dans les bacs des disquaires. Leur nouvel album « The Endless River » sortira en octobre. lire la suite
#Musiques #Europe #Disque #Festivals #Funk #heavy_metal #metal #musique #Retour_sur_scène
Trois fois plus de mercure à la surface des océans depuis le début de l’ère industrielle
▻http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/08/08/trois-fois-plus-de-mercure-a-la-surface-des-oceans-depuis-le-debut-de-l-ere-
En janvier 2013, à Genève, 130 pays ont signé une convention visant à réduire la pollution au mercure, métal toxique qui s’accumule dans la chaîne alimentaire et qui affecte le système nerveux et le développement. L’objectif est d’en limiter drastiquement les émissions.
Mais l’environnement est déjà durablement contaminé, à commencer par le milieu marin. Une étude internationale (Etats-Unis, France, Pays-Bas), publiée jeudi 7 août dans la revue Nature, montre que la concentration de mercure dans les eaux de surface de quasiment tous les océans a triplé du fait des rejets d’origine humaine.
Pour arriver à cette conclusion, Carl Lamborg de l’Institut océanographique Woods Hole du Massachusetts et ses collègues ont utilisé pour la première fois des mesures directes, dans le but de quantifier le « mercure anthropique », par opposition au mercure naturellement émis par l’activité volcanique terrestre et sous-marine.
Le reste de l’article derrière #paywall.
>>>>>
Deux recensions (en anglais) de cette étude…
Mercury levels in surface ocean have tripled | Science/AAAS | News
▻http://news.sciencemag.org/environment/2014/08/mercury-levels-surface-ocean-have-tripled
The calculations suggest that the ocean contains about 60,000 to 80,000 tons of mercury from pollution, with almost two-thirds residing in water shallower than a thousand meters, the team reports online today in Nature. Mercury concentration in waters shallower than 100 meters has tripled compared with preindustrial times, they found, whereas mercury levels in intermediate waters have increased by 1.5 times. Higher mercury concentrations in shallower waters could increase the amount of toxin accumulating in food fish, exposing humans to greater risk of mercury poisoning, Lamborg says. Countries ringing the North Atlantic Ocean, where the mercury concentration is among the highest recorded in the study, may be particularly vulnerable.
(…)
The findings contradict previous thought that the Gold Rush of the 1850s was a major source of mercury to the oceans. Lamborg says his results suggest mercury from past gold mining in the United States might have been deposited in nearby soils instead of in the ocean.
La revue Science donne la parole à l’auteur, Carl Lamborg, et lui fait dire qu’en fait on ne sait pas très bien quel est l’impact réel, ainsi qu’à un spécialiste n’ayant pas participé à l’étude. Qui a plutôt l’air de relativiser : il faut poursuivre la recherche…
Even with these data, researchers still can’t ascertain the impact of rising levels of mercury on marine fish, and on the people who consume them, Lamborg notes. That’s because scientists still don’t know precisely how inorganic mercury transforms into toxic methyl mercury.
(…)
[David] Streets points out that more research is needed to paint a better picture of the mercury cycle. “There are still big gaps in our understanding of how mercury moves between air, soil, and water, and between different parts of the world,” he says. “This paper is a good estimate of mercury in oceanic water, but it’s only part of the bigger picture.”
>>>>>
L’article grand public de Nature, qui publie l’étude originale, est nettement plus alarmiste, fournit des chiffres qui font peur et fait dire au même Lamborg que le mécanisme tampon qui stocke une grande partie du mercure dans des zones où il est moins directement nocif pour le vivant est peut-être en train de disparaitre.
Humans have tripled mercury levels in upper ocean : Nature News & Comment
▻http://www.nature.com/news/humans-have-tripled-mercury-levels-in-upper-ocean-1.15680
But study co-author Carl Lamborg, a marine geochemist at Woods Hole Oceanographic Institution in Massachusetts, says that the deep water’s ability to sequester mercury may soon be exhausted. Humans are on track to emit as much mercury in the next 50 years as they did in the last 150 years, he notes.
“You’re starting to overwhelm the ability of deep water formation to hide some of that mercury from us, with the net result that more and more of our emissions will be found in progressively shallower water,” Lamborg adds. That increases the odds that mercury levels in key food species will rise, increasing humans’ exposure.
Between 5–10% of US women of childbearing age already have blood mercury levels that that increase the risk of neurodevelopmental problems in their children, and an estimated 1.5 million–2 million children are born in the European Union each year with mercury exposure levels associated with IQ deficits. Wildlife and marine life is not spared either. Studies have found that mercury levels compromise the reproductive health and fertility of some fish and birds.
>>>>>
L’étude, du moins son résumé.
A global ocean inventory of anthropogenic mercury based on water column measurements : Nature : Nature Publishing Group
▻http://www.nature.com/nature/journal/v512/n7512/full/nature13563.html
Mercury is a toxic, bioaccumulating trace metal whose emissions to the environment have increased significantly as a result of anthropogenic activities such as mining and fossil fuel combustion. Several recent models have estimated that these emissions have increased the oceanic mercury inventory by 36–1,313 million moles since the 1500s. Such predictions have remained largely untested owing to a lack of appropriate historical data and natural archives. Here we report oceanographic measurements of total dissolved mercury and related parameters from several recent expeditions to the Atlantic, Pacific, Southern and Arctic oceans. We find that deep North Atlantic waters and most intermediate waters are anomalously enriched in mercury relative to the deep waters of the South Atlantic, Southern and Pacific oceans, probably as a result of the incorporation of anthropogenic mercury. We estimate the total amount of anthropogenic mercury present in the global ocean to be 290 ± 80 million moles, with almost two-thirds residing in water shallower than a thousand metres. Our findings suggest that anthropogenic perturbations to the global mercury cycle have led to an approximately 150 per cent increase in the amount of mercury in thermocline waters and have tripled the mercury content of surface waters compared to pre-anthropogenic conditions. This information may aid our understanding of the processes and the depths at which inorganic mercury species are converted into toxic methyl mercury and subsequently bioaccumulated in marine food webs.
avec cette illustration
Et le gag que j’imagine pas tout à fait fortuit du graphique 1a où les points mesurés aux Bermudes sont représentés par des… triangles !
Et ce, sans compter le mercure déversé n’importe comment par l’entreprise Lonza
▻http://www.rts.ch/info/regions/valais/5633465-la-pollution-au-mercure-en-valais-est-plus-grave-que-prevu-admet-lonza.h
mercure qui va dans le Rhône, puis le lac Léman, puis le Rhône français avant de se déverser dans la Méditerranée. Manger du poisson du Léman cette année est fortement déconseillé.
Ce #virus inconnu présent chez un humain sur deux
▻http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/08/01/ce-virus-inconnu-present-chez-un-humain-sur-deux
Il y a tout un monde dans nos boyaux. Le chiffre est souvent donné tellement il est éloquent : on estime que les cellules composant notre corps sont dix fois moins nombreuses que les cellules des #micro-organismes (bactéries, champignons, protistes, virus) qui peuplent notre système digestif. L’étude du #microbiote intestinal est en plein boom – on envisage par exemple des greffes de flore pour le traitement de l’obésité ou de maladies inflammatoires de l’intestin – mais, pour faire les choses dans l’ordre, cette exploration passe d’abord par l’identification des espèces qui nous colonisent le colon.
Il faut bien l’admettre, c’est rempli d’inconnus là-dedans ! Au point que les chercheurs les considèrent comme la « matière noire » de la biologie, à l’instar de la matière noire de la cosmologie, cette importante composante de l’Univers dont on déduit la présence mais dont on ignore la nature. Le moyen le plus simple dont disposent les biologistes pour approcher les peuplades intestinales s’appelle la #métagénomique. Cela consiste à prendre un bout de milieu naturel (ici des matières fécales...) et à en cataloguer le contenu à partir des génomes qu’on y trouve. Plusieurs travaux de métagénomique ont déjà été consacrés au contenu des intestins et c’est sur ces précédents que s’est appuyée une équipe internationale qui s’est intéressée en particulier au virome intestinal, c’est-à-dire aux séquences génétiques appartenant aux virus, essentiellement des bactériophages (ou phages).
Ses résultats viennent d’être publiés dans Nature Communications et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils sont surprenants. Ces chercheurs sont partis d’un tout petit échantillon de douze femmes. Ils ont scruté le matériel génétique présent dans leurs excréments et se sont aperçus que, chez toutes les personnes en question, on retrouvait le génome d’un virus, 97 000 paires de bases ne correspondant à aucune entité connue. Un panel de douze individus n’étant pas vraiment représentatif de la population humaine, l’équipe a ensuite passé au crible d’autres articles de métagénomique ayant œuvré sur des centaines d’Homo sapiens provenant de divers continents et elle a notamment fouillé dans ces résultats de travaux dont on ne sait trop que faire et que l’on range dans le fourre-tout baptisé « Inconnus ». Comme le souligne, non sans une certaine ironie, l’étude de Nature Communications, « tout le monde est d’accord pour dire que les inconnus sont importants, cependant ceux-ci sont en général ignorés »...
La surprise vient du fait que ce génome de virus était systématiquement présent chez toutes les populations humaines testées. D’après les extrapolations effectuées par les chercheurs, un humain sur deux abriterait ce phage. « Cette observation, dit l’étude, s’élève contre l’opinion communément admise que le virome intestinal est unique à chaque individu et elle suggère que quelques phages pourraient être fréquents chez les humains de par le monde. » Etant donné qu’on ne le trouve pas chez les très jeunes bébés, on suppose que ce virus s’invite dans l’appareil digestif au cours de l’enfance. « Pour autant qu’on puisse en juger, explique l’un des auteurs de l’étude, Robert Edwards, chercheur à la San Diego State University, il est aussi vieux que le sont les humains. » Ainsi que l’explique un autre co-auteur, John Mokili, lui aussi de la San Diego State University, « il n’est pas inhabituel de partir en quête d’un nouveau virus et d’en trouver un. Mais c’est très inhabituel d’en trouver un qui soit commun à tant de gens. Il est étrange qu’il ait échappé si longtemps au radar. »
Pour le moment, baptisé crAssphage (en référence au programme dit de « cross-assembly » qui a permis de déterminer sa présence), ce virus reste en quelque sorte virtuel. On sait qu’il est là, quelque part dans les intestins de milliards d’humains, mais on n’a pas encore vraiment mis la main dessus. Une fois qu’il sera isolé, les chercheurs espèrent déterminer à quelle bactérie de la flore intestinale il s’en prend et si cette attaque est bénéfique ou pas pour les hôtes.
Les icônes européennes du #Rock font de la résistance
▻http://fr.myeurop.info/2014/07/09/icones-europeennes-du-rock-font-de-la-resistance-14141
Antoine Vergely
Les groupes de rock des années 70-90 sont de concert sur les scénes européennes. Pink Floyd et FFF en tête. Il retrouvent ceux qui n’ont jamais pris leur retraite musicale, les Rolling Stones, Mötorhead, Iron Maiden ou encore Indochine...
L’année 2014 voit le retour des Pink Floyd qui dévoilent le titre de leur prochain album. lire la suite
#Musiques #Europe #Disque #Festivals #Funk #heavy_metal #metal #musique #Retour_sur_scène
Exploiter les profondeurs de l’océan
▻https://lejournal.cnrs.fr/articles/exploiter-les-profondeurs-de-locean
Et si la solution à la pénurie annoncée de métaux se trouvait au fond des océans ? Une expertise scientifique du CNRS et l’Ifremer fait la synthèse des espoirs, des écueils et des mesures de précautions que pourrait susciter l’exploitation des ressources minérales sous-marines.