• Après les #Gaz_de_schiste, voici les gaz de couche, le nouveau filon des pétroliers
    http://www.bastamag.net/Les-gaz-de-couche-nouveau-filon

    Dix ans après la fermeture de la dernière mine de charbon en France, les bassins houillers du Nord ou de Lorraine font de nouveau parler d’eux. Ils sont le terrain de jeu d’entreprises désireuses d’exploiter du « gaz de couche ». Pour être extrait, ce gaz, contenu dans des couches de charbon profondément enfouies, pourrait nécessiter les mêmes méthodes que celles utilisées pour les hydrocarbures de schiste, avec de lourds impacts environnementaux. C’est le cas en Australie où les mobilisations citoyennes (...)

    #Débattre

    / Gaz de schiste, Pollutions , #L'enjeu_de_la_transition_énergétique, #Multinationales

    #Pollutions_

  • Rapport soumis par le Rapporteur spécial [de l’#ONU] sur le droit à l’#alimentation, #Olivier_De_Schutter
    Rapport final : Le droit à l’#alimentation, facteur de changement
    http://www.srfood.org/images/stories/pdf/officialreports/20140310_finalreport_fr.pdf

    « Les modes industriels de production agricole » sont un échec nutritionnel avec de graves répercussions environnementales qui doivent être abandonnés.

    Comme l’a indiqué le Rapporteur spécial (voir A/HRC/19/59), même lorsque l’apport alimentaire est suffisant, des régimes alimentaires inadaptés peuvent entraîner des #carences en micronutriments, par exemple en iode, en vitamine A ou en fer, pour ne citer que les carences les plus courantes dans une grande partie du monde en développement.

    À l’échelle mondiale, plus de 165 millions d’enfants présentent un retard de croissance − leur degré de #malnutrition est tel qu’ils ne se développent pas pleinement sur les plans physique et cognitif − et 2 milliards de personnes présentent des déficiences en vitamines et en minéraux indispensables à une bonne santé.

    Bien que les bénéfices à long terme d’une #nutrition adéquate pendant la #grossesse et avant le deuxième anniversaire de l’#enfant aient été prouvés, trop peu de mesures ont été prises pour garantir une nutrition adéquate, tant dans les pays à faible revenu, où la sous-alimentation est le principal sujet de préoccupation5, que dans les pays à revenu moyen et élevé6. En outre, les régimes alimentaires inadaptés sont l’une des principales causes de l’augmentation des #maladies non transmissibles, qui touche aujourd’hui toutes les régions du monde. À l’échelle mondiale, la prévalence de l’#obésité a doublé entre 1980 et 2008. En 2008, 1,4 milliard d’adultes étaient en #surpoids ; 400 millions d’entre eux étaient obèses et étaient donc exposés à un risque accru de diabète de type 2, de troubles cardiaques ou de cancer gastro-intestinal7.

    L’accent mis exclusivement sur l’augmentation de la production agricole a également eu de graves conséquences pour l’environnement. La « révolution verte » du XXe siècle a associé l’utilisation de variétés végétales à haut rendement, l’augmentation de l’irrigation, la mécanisation de la production agricole et le recours à des pesticides et à des engrais azotés. Ces techniques combinées, ainsi que le soutien apporté par l’État sous forme de subventions et de marketing, ont permis une augmentation du volume de production des principales céréales (maïs, blé et riz, notamment) et du soja. Le but de la révolution verte était de relever l’enjeu tel qu’il était compris à l’époque : faire en sorte que l’augmentation de la productivité agricole corresponde à la croissance démographique et à la transition alimentaire facilitée par la hausse des revenus. Elle a cependant conduit à une extension des #monocultures et, partant, à une baisse importante de la #biodiversité agricole et à une #érosion accélérée des #sols. L’utilisation excessive d’engrais chimiques a entraîné la #pollution des #eaux potables et l’augmentation de leur teneur en phosphore et des apports de phosphore dans les #océans, qui s’élèveraient actuellement à quelque 10 millions de tonnes par an. La pollution des eaux par le phosphore et par l’azote est la principale cause de l’#eutrophisation, augmentation d’origine humaine des processus de fertilisation naturelle, qui stimule la croissance des algues, et entraîne une absorption de l’oxygène dissous nécessaire pour maintenir le niveau des stocks de #poissons.

    Les répercussions des modes industriels de production agricole qui peuvent être les plus dévastatrices viennent de la contribution de ces modes de production à l’augmentation des émissions de gaz à #effet_de_serre. Au total, les pratiques agricoles sont à l’origine d’environ 15 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, sous la forme d’hémioxyde d’azote (N2O) provenant de l’utilisation d’#engrais azotés organiques et inorganiques, de #méthane (CH4) dégagé par les terres inondées des rizières et par le #bétail, et de dioxyde de #carbone (CO2) provenant de la perte de carbone organique du sol dans les terres cultivées et, en raison du pâturage intensif, dans les pâtures. De plus, la production d’engrais, d’herbicides et de #pesticides, le labour, l’irrigation et la fertilisation, ainsi que le transport, le conditionnement et la conservation des aliments nécessitent des quantités considérables d’#énergie, qui sont à l’origine de 15 à 17 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine imputables aux systèmes alimentaires9. Les #changements_climatiques résultant de ces émissions risquent de limiter fortement la productivité que les méthodes agricoles actuelles permettent d’atteindre. Dans certains pays, il semble que l’évolution des conditions climatiques observée ces trente dernières années ait déjà remis en cause en grande partie l’augmentation des rendements moyens obtenue, entre autres, grâce à la technologie et à la fertilisation par le dioxyde de carbone10. En l’absence de changement notable, on peut s’attendre à une baisse de productivité de 2 % en moyenne tous les dix ans, les variations de rendement dans les pays en développement allant de -27 % à +9 % pour les cultures essentielles11.

    (...)

    L’enseignement que l’on peut tirer de cet échec est que le passage à des politiques agroalimentaires qui soutiennent la réalisation du droit à l’alimentation demande une action #politique d’envergure visant à restructurer le système d’appui, autour de formes d’#agriculture #agroécologique à fort coefficient de #main-d’œuvre qui contribuent à la réduction de la #pauvreté.

  • Donner soif à l’enfant (Dits de Mathieu, Coop’ICEM)
    http://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/39561

    Si votre #enfant n’a pas soif de #connaissances, s’il n’a aucun appétit pour le travail que vous lui présentez, ce sera de même peine perdue que de lui « entonner » dans les oreilles vos démonstrations les plus éloquentes. C’est comme si vous parliez à un sourd. Vous pouvez flatter, caresser, promettre ou frapper, le cheval n’a pas soif ! Et méfiez-vous : par votre insistance ou votre brutale autorité, vous risquez de susciter chez vos élèves une sorte de dégoût physiologique pour la nourriture intellectuelle, et vous boucherez à jamais peut-être les chemins royaux qui mènent aux profondeurs fécondes de l’être.

    Donnez soif, par quelque biais que ce soit. Rétablissez les circuits. Suscitez un appel du dedans vers la nourriture souhaitée. Alors, les yeux s’animent, les bouches s’ouvrent, les muscles s’agitent. Il y a aspiration, et non atonie ou répulsion. Les acquisitions se font désormais sans intervention anormale de votre part, à un rythme qui est sans commune mesure avec les normes classiques de l’Ecole.

    Toute méthode est regrettable qui prétend faire boire le cheval qui n’a pas soif. Toute méthode est bonne qui ouvre l’appétit de savoir et aiguise le besoin puissant de travail.

    #éducation #école #apprentissage #Freinet #méthode

  • Ukraine : En vidéo, les députés de Svoboda renvoient de force le directeur de la première chaîne de télévision — Le Courrier de Russie

    http://www.lecourrierderussie.com/2014/03/ukraine-deputes-svoboda

    Vous voulez-vous débarrasser de votre directeur ? Svoboda vous explique la méthode :

    Dans la soirée du 18 mars, un groupe de députés du parti nationaliste ukrainien Svoboda ont fait irruption dans le bureau du directeur par intérim de la première chaîne de télévision ukrainienne afin de l’obliger par la force à signer sa lettre de démission. La vidéo de cette intervention musclée a énormément fait réagir en Russie et en Ukraine, et notamment le Premier ministre du gouvernement

    http://vimeo.com/89435684

    #méthode_ukrainienne

  • Improvements to the CKAN Roadmap Process | ckan - The open source data portal software
    http://ckan.org/2014/03/13/improvements-to-the-ckan-roadmap-process

    #CKAN est le logiciel utilisé par quasiment toutes les grandes plateformes opendata :

    http://ckan.org/instances

    Ils utilisaient déjà #github pour leur système de tickets sur le code, il l’utilisent maintenant aussi pour la roadmap (les idées d’évolution), au lieu de #trello qui est un « Kanban Board ».

    En effet, il existe plusieurs alternatives à Trello « branchables » sur les tickets de github (#huboard, #waffle) ce qui permet d’avoir deux outils pour le prix d’un.

    https://github.com/ckan/ideas-and-roadmap/issues
    https://waffle.io/ckan/ideas-and-roadmap

    Est-il possible de se passer de #github pour gérer les tickets d’un projet libre ? Certainement que oui, mais ça devient l’exception.

    Mais n’est-ce pas imprudent pour la « communauté » libre de confier toutes ces informations à un seul silo ? Pas de risque pour le code, git est décentralisé, mais pour les issues, rien de tel.

  • Les sept violences DE l’école
    http://www.bernard-defrance.net/spip.php?article49

    Les sept violences que l’école inflige aux enfants et esquisse des réponses institutionnelles à ces violences.

    1. La première violence que notre système éducatif inflige aux enfants réside dans l’exclusion du domestique du champ éducatif : dès l’école maternelle je découvre qu’il y a dans la société deux catégories d’adultes, ceux, celles plutôt … qui ont le droit de me punir quand j’ai commis une bêtise et que « je me suis fait prendre » et ceux, celles plutôt, qui n’en ont pas le droit. […]
    2. La deuxième violence qu’inflige l’école réside dans l’inversion entre apprentissages fondamentaux et instrumentaux, qui aboutit à la perte de sens de l’instruction des savoirs sauf pour ceux des enfants qui peuvent compenser en famille. […]
    3. La troisième violence, qui prolonge et aggrave la première, est aussi la conséquence directe de la seconde, c’est-à-dire la pénalisation des apprentissages […].
    4. Les morcellements dans les emplois du temps et de l’espace scolaires constituent la quatrième violence infligée aux enfants […].
    5. Le non respect des exigences du droit, notamment des articles 12 à 15 de la Convention relative aux Droits de l’Enfant, constitue la cinquième violence de l’école. Les fonctionnements institutionnels actuels interdisent l’apprentissage progressif des responsabilités citoyennes, l’intériorisation des exigences du vivre-ensemble et la compréhension de la loi comme outil d’articulation des libertés. […]
    6. La sixième violence qu’inflige l’école réside dans l’absurdité des cursus, l’étanchéité des « filières » et les orientations à l’aveugle, conséquences des mécanismes de notation et de pénalisation des apprentissages signalés en § 3 […].
    7. La septième des violences commises par l’école est probablement à la fois la plus grave et la plus difficile à apercevoir, aveuglés que nous sommes par les discours généreux sur la lutte contre l’échec scolaire et pour la réussite des élèves : c’est la séparation instituée entre savoir et éthique.

    #éducation #institution #violence

    • Et ce passage sur les méthodes de lecture dont on discute parfois par ici :

      Ce qui est en question ici réside dans le non-sens général des b-a ba, de la « musique » des tables de multiplication, précédé des oublis (censures en réalité) du corps et de la parole... La querelle récurrente des méthodes d’apprentissage de la lecture est fort « utile » : pendant que les uns et les autres s’empoignent sur le global ou l’analytique on oublie la question du désir et du sens, c’est-à-dire de la lecture comme découverte des significations donnés au monde et à l’histoire par les "grands" qui m’ont précédé dans la culture, de l’écriture comme passage de l’évanescence de l’oral à l’intemporel de l’écrit, inscription du sujet contre l’oubli, le temps et la mort. Les savoirs que tous les textes, y compris et surtout « officiels », persistent à désigner comme "fondamentaux" sont en réalité apprentissages de pratiques instrumentales : structuration des gestes, de la parole, de l’écriture, de la lecture, du calcul, outils de l’expression de soi et de l’impression par autrui. Mais on n’apprend pas à se servir d’un instrument si on ne sait pas d’abord à quoi il doit servir. Les conséquences de cette inversion entre fins et moyens sont le sentiment de non-sens, le désinvestissement, le "travail" uniquement en vue de performances susceptibles d’évaluations quantifiées, dont la motivation reste purement extrinsèque et manifeste la soumission précoce à l’hétéronomie, la résignation au clivage sans recours entre ceux qui décident (dont la plupart n’ont en réalité que l’illusion de décider) et ceux qui subissent.

      #apprentissage_de_la_lecture #méthode_de_lecture #sens_des_apprentissages #désir

    • C’est en partie déformé ce qu’il dit du « non-sens » des b.a.ba, car une bonne partie de ceux qui le promeuvent, et entre autre « sauver les lettres », ne veulent pas du tout revenir aux « bonnes vieilles méthodes » mécaniques qui n’auraient pas de sens, mais ont toujours dans le même temps fait la promotion d’une oralité complexe et riche en amont de l’apprentissage de la lecture.

      C’est-à-dire pendant les 4-5 premières années, leur lire et leur conter des histoires intéressantes, complexes, avec un vocabulaire riche (même sans comprendre 100% des mots, ils les auront déjà entendu, avec un contexte). Et aussi bien par les parents qu’à l’école bien sûr, pas juste l’histoire du soir et basta. À force d’écouter des choses intéressantes et variées, cela donne aux enfants l’envie d’apprendre, l’envie d’en savoir plus et de découvrir des choses par eux-mêmes ensuite. S’il n’y a pas ça en amont, quelque soit la méthode de lecture, ce sera relativement difficile, quand même.

      Franck Lepage en parle aussi dans une de ses conférences sur l’école. Pour l’instant c’est surtout la différence entre les parents, entre les milieux sociaux, qui fait que certains ont entendu des histoires et documentaires plus variés que d’autre avant même le commencement de l’apprentissage de la lecture. Il faudrait qu’il y ait un travail en parallèle sur : assistante maternelle + crèche + jardins d’enfants + école maternelle, pour que dans les premières années, et quelque soit les parents donc, les enfants aient écouté plus de choses. On est loin du compte pour l’instant…

  • Class 9-12 students — Prepare your geography research for NGYS-2014 (Part 1 of 2) | The Indian Institute of Geographical Studies

    http://tiigs.org/blog/georesearch-1of2

    https://dl.dropbox.com/s/3tb7411rwyytoay/indiangeoinststudies.png

    Prepare a map of your locality on a sheet of paper. Form a team of maximum 3 people and walk up and down your neighborhood and mark the trees and other important landmarks on that map. How will you show the different types of trees?

    Remember: your map may not be to scale, but it must certainly be oriented to the north.

    If you have access to the internet, you can use GoogleEarth, GoogleMaps, or something similar to create your map online.
    Document your work with photographs, paintings, drawings, or other audio-visual means.

    What can you recommend to improve the tree cover in your area?

    #géographie #cartographie #cartographie_collective #cartographie_mentale #cartographie_de_terrain #méthodologie

  • Livestock diet ‘can cut GHG emissions’ | Climate News Network

    http://www.climatenewsnetwork.net/2014/02/livestock-diet-can-cut-ghg-emissions

    By Tim Radford

    Limiting changes in the way we use land may be a better way slowing the contribution of livestock to climate change than reducing meat consumption, an international research team says.

    LONDON, 25 February – Here’s a way to make cattle emit lower volumes of methane through their digestive tracts: give the beasts a higher-quality diet. That way, you get more stock on less grassland, get improved yields per hectare and at the same time reduce greenhouse gas emissions, according to new research in the Proceedings of the National Academy of Sciences.

    #climat #méthane #émissions_gaz_à_effet_de_serre

  • Climate change is here now and it could lead to global conflict
    Nicholas Stern
    http://www.theguardian.com/environment/2014/feb/13/storms-floods-climate-change-upon-us-lord-stern

    In fact, the risks are even bigger than I realised when I was working on the review of the economics of climate change for the UK government in 2006. Since then, annual greenhouse gas emissions have increased steeply and some of the impacts, such as the decline of Arctic sea ice, have started to happen much more quickly.

    We also underestimated the potential importance of strong feedbacks, such as the thawing of the permafrost to release #methane, a powerful greenhouse gas, as well as tipping points beyond which some changes in the climate may become effectively irreversible.

    (...)

    The lack of vision and political will from the leaders of many developed countries is not just harming their long-term competitiveness, but is also endangering efforts to create international co-operation and reach a new agreement that should be signed in Paris in December 2015.

    #climat

  • Study Finds Methane Leaks Negate Benefits of Natural Gas as a Fuel for Vehicles
    http://www.nytimes.com/2014/02/14/us/study-finds-methane-leaks-negate-climate-benefits-of-natural-gas.html?_r=1

    Des fuites de #méthane plus importantes que ne le dit l’#EPA.

    Although burning natural gas as a transportation fuel produces 30 percent less planet-warming carbon dioxide emissions than burning diesel, the drilling and production of natural gas can lead to leaks of methane, a greenhouse gas 30 times more potent than carbon dioxide.

    Those methane leaks negate the climate change benefits of using natural gas as a transportation fuel, according to the study, which was conducted by scientists at Stanford University, the Massachusetts Institute of Technology and the Department of Energy’s National Renewable Energy Laboratory.

    The study concludes that there is already about 50 percent more methane in the atmosphere than previously estimated by the Environmental Protection Agency, a signal that more methane is leaking from the natural gas production chain than previously thought.

    “Switching from diesel to natural gas, that’s not a good policy from a climate perspective,” said the study’s lead author, Adam R. Brandt, an assistant professor in the department of energy resources at Stanford.

    https://www.sciencemag.org/content/343/6172/733.summary

    New Study Shows Total North American Methane Leaks Far Worse than EPA Estimates
    http://www.desmogblog.com/2014/02/14/new-study-shows-total-north-american-methane-leaks-far-worse-epa-estimat

    The researchers also described the effects of switching from coal to natural gas for electricity — concluding that coal is worse for the climate in some cases. “Even though the gas system is almost certainly leakier than previously thought, generating electricity by burning gas rather than coal still reduces the total greenhouse effect over 100 years, the new analysis shows,” the team wrote in a press release.

    But they failed to address the climate impacts of natural gas over a shorter period — the decades when the effects of methane are at their most potent.

    “What is strange about this paper is how they interpret methane emissions: they only look at electricity, and they only consider the global warming potential of methane at the 100-year time frame,” said Dr. Howarth. Howarth’s 2011 Cornell study reviewed all uses of gas, noting that electricity is only roughly 30% of use in the US, and describing both a 20- and a 100-year time frame.

    #climat

    • http://www.youtube.com/watch?v=obpbUA6TsJM

      There’s something like 400,000 natural gas wells, there’s millions of miles of pipe in the country… there’s a lot of places to look for leaks.

      Les concentrations de méthane augmentent globalement depuis 2007... et on ne sait pas vraiment d’où ça vient (les fuites y seraient pour une part mais n’expliqueraient pas tout).

      A methane mystery : Scientists probe unanswered questions about methane and climate change
      http://www.skepticalscience.com/methane-mystery-carbon-brief.html


      “Just when scientists thought the methane concentration had stabilised, it rose again … The renewed rise in the methane burden prompts urgent questions about the causes”

    • Up To 1,000 Times More Methane Released At Gas Wells Than EPA Estimates, Study Finds
      http://thinkprogress.org/climate/2014/04/15/3426697/methane-vastly-underestimated

      An analysis of a number of hydraulic fracturing sites in southwestern Pennsylvania has found that methane was being released into the atmosphere at 100 to 1,000 times the rate that the Environmental Protection Agency estimated. The study, published Monday in the Proceedings of the National Academy of Sciences, found that drilling operations at seven well pads emitted 34 grams of methane per second, on average, much higher than the EPA-estimated 0.04 grams to 0.30 grams of methane per second.

    • A bridge to nowhere: methane emissions and the greenhouse gas footprint of natural gas
      http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ese3.35/full

      Using these new, best available data and a 20-year time period for comparing the warming potential of methane to carbon dioxide, the conclusion stands that both shale gas and conventional natural gas have a larger GHG [greenhouse gas footprint] than do coal or oil, for any possible use of natural gas and particularly for the primary uses of residential and commercial heating.

    • EPA Moves to Count Methane Emissions from Fracking
      http://www.scientificamerican.com/article/epa-moves-to-count-methane-emissions-from-fracking

      The U.S. Environmental Protection Agency is proposing a new rule that would require energy companies to report to the federal government all greenhouse gas emissions from oil well fracking operations and natural gas compressor stations and pipelines.

      The EPA’s Greenhouse Gas Reporting Program currently requires energy companies to report only those emissions from fracking operations that involve flaring — the industry’s practice of burning off excess natural gas at a well site.

      [...] “The EPA approach continues to rely on self-reporting by industry on their emissions, with no independent verification by EPA or by others,” Howarth said. “Since the industry has a vested interest in having emissions be low, this provides a strong bias towards under-estimation.”

  • Stanislas Dehaene : « On observe souvent un déni de la réalité scientifique » (LeMonde.fr)
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/03/stanislas-dehaene-on-observe-souvent-un-deni-de-la-realite-scientifique_4358

    Parce que quand un enfant apprend à lire, son cerveau effectue trois étapes. La première consiste à identifier la séquence de lettres. La deuxième, le décodage de leur prononciation. Et c’est seulement en dernier qu’intervient le sens. Il faut attendre plusieurs années avant que la lecture devienne un automatisme. Seul un lecteur expert passe directement des chaînes de lettres à leur signification. C’est pourquoi le déchiffrage des lettres, qui ne devient automatique qu’au bout de deux ou trois ans chez un enfant, est une étape extrêmement importante. Penser qu’on peut la court-circuiter afin d’accéder directement au sens des mots, à leur signification, est une grave erreur. C’est néanmoins ce que proposent certaines méthodes mixtes.

    #éducation #école #lecture #apprentissage #neurosciences #méthode_syllabique

    • Hihi, +1000. :)

      J’avais lu une expérience sur adultes qui, je crois, combinait neurologie et mouvement des yeux, et qui montrait qu’en fait, même adulte, le cerveau regarde lettre par lettre : seulement il le fait à une vitesse monstrueusement rapide.

      Ce qui signifierait que même les lecteurs experts ne court-circuitent pas la phase d’identification, seulement ils ont entraîné leur cerveau (au fil d’années de lecture) à faire cette opération de plus en plus rapidement.

      Chaque chose en son temps…

      #syllabique

    • Ah, je savais que ça te plairait… :)
      Quant à moi, j’utilise une méthode que d’aucuns qualifieraient de mixte, même si je n’aime pas ce terme.
      Je ne suis pas convaincu par les certitudes de Dehaene (j’ai parfois l’impression qu’il nous refait le coup de la « bosse des maths ») même si je trouve ses travaux intéressants. Je crois à l’importance du sens, de la compréhension et de la mise en lien dès le plus jeune âge. Je ne suis pas convaincu par les théories « du simple au compliqué » parce que j’ai l’intuition qu’elles passent à côté du « complexe ». D’ailleurs quand on dit que x% d’élèves ne savent pas lire au collège, on oublie de dire que l’évaluation se fait sur la compréhension et non sur une restitution oralisée d’un texte.
      Enfin, dans une autre vie, j’ai fréquenté des labos de neurosciences et j’en ai gardé un intérêt pour cette approche scientifique pluridisciplinaire mais le sentiment qu’elle doit restée à sa place.
      Comme enseignant, je suis ouvert à la controverse scientifique, mais l’impossibilité de tout débat pédago-éducatif en France parce qu’il faudrait in fine choisir entre Finkielkraut et Meirieu me fatigue :)

    • Je pensais que l’on arriverait à un large consensus au sein de l’institution quant aux méthodes de lecture. Dans les années 80, les thèses de Jean Foucambert suscitaient l’intérêt de nombreux pédagos qui se penchaient un tant soit peu sur l’enseignement de la lecture. Force m’est de constater qu’il n’en est rien puisque Darcos sous le lobbying de quelques officines de l’enseignement supérieur (Sauver-les-lettres pour ne citer que celle-là) tente d’imposer aux instits la « bonne-vieille » méthode syllabique. Et je m’aperçois que dans notre « bonne-vieille » France rance et ultraconservatrice, on ressasse en boucle les mêmes débats stériles sans avancer d’un iota.

      http://www.charmeux.fr/foucambert.html

      En clair, c’est ce qu’il comprend du message qui lui permet d’aller voir comment fonctionne le code jusqu’à pouvoir enfin le considérer isolément. Contrairement à l’approche que proposent les méthodes en usage à l’école dans la continuation de l’alphabétisation, on ne peut entrer dans un nouveau langage que par l’usage qui en est fait en tant qu’outil de pensée et de communication. Peu désireux d’investir économiquement dans les conditions de la lecture pour la partie des forces productives que la division du travail devait exclure d’un rapport expert à l’écrit, le corps social a fait au siècle dernier le choix d’une entrée par le code afin de parvenir au message par transcodage du système linguistique indigène, en l’occurrence l’oral. Choix réaliste qui n’est possible que dans les systèmes d’écriture à dominante phonographique, mais réduisant la définition de la lecture à cette opération enseignée jusqu’à en oublier ce qu’il en est des opérations communes au traitement de tous les systèmes écrits par leurs lecteurs experts. Cette réduction de la lecture permet à des enseignants de bonne foi de rester à distance d’une réflexion sur les conditions d’un apprentissage linguistique de l’écrit au prétexte que l’oral serait naturel (donc relèverait bien des conditions d’un apprentissage linguistique) mais l’écrit serait social donc justifierait un apprentissage non linguistique. C’est pour prendre à revers cette idée reçue que Freinet inventait l’expression de méthode “naturelle” pour aborder l’écrit et qui consiste simplement à recréer les conditions sociales d’un apprentissage linguistique.

    • @sombre je trouve ton « argument » ridicule. De ce que j’entends des gentils-progressistes, il s’agit exactement, presque mot pour mot, des mêmes mécanismes d’argumentation utilisée par les anti-écolos.

      Pour faire vite : on confond telle technique particulière, avec une époque entière. Et l’on critique alors ceux qui promeuvent, parfois très rationnellement (et non par nostalgie de l’époque !) la méthode syllabique, comme s’ils voulaient tous revenir à l’Ancien Régime.

      Exactement donc, comme ceux qui disent immédiatement qu’on va revenir à la bougie et au cheval (et à un temps où on était moins libres, où les femmes blablabla) dès que l’on critique le nucléaire et les voitures. Même assimilation et même croyance en une histoire linéaire, où l’on serait obligé de tout prendre vers l’avant ou de tout revenir en arrière.

      Je ne vois pour ma part aucune contradiction à défendre farouchement le départ syllabique (qui ne dure même pas longtemps en plus, aucune coercition fasciste !), tout en promouvant des relations d’apprentissages issues de Montessori ou autre. Entre autre parce que le « départ syllabique » n’est pas une méthode en soi, mais seulement un processus de base, sur lequel on peut tout à la fois appliquer une méthode réac (du genre toute la classe répète B-A-BA sur le tableau en même temps), ou des méthodes plus modernes et « autonomisantes » (Syllamots/Syllathèmes en est un très bon exemple, où les enfants apprennent à s’auto-corriger, avec l’aide bienveillante d’un adulte).

    • @rastapopoulos qui dit que :

      Pour faire vite : on confond telle technique particulière, avec une époque entière. Et l’on critique alors ceux qui promeuvent, parfois très rationnellement (et non par nostalgie de l’époque !) la méthode syllabique, comme s’ils voulaient tous revenir à l’Ancien Régime.

      Tout d’abord, mon « argument » était plus une constatation qu’autre chose. Je ne fais pas la promotion de la méthode mixte ni (et encore moins) celle de la méthode globale. Ce que je voulais montrer, c’est le management déplorable auquel sont soumis les enseignants. En 2002, retour de la droite aux manettes : on vient à peine de digérer la réforme de J. Lang précédent ministre de l’EN que voilà-t-y pas qu’on remet en cause les méthode d’apprentissage de lecture avec en apothéose, le ministre Darcos qui affirme péremptoirement que la méthode syllabique, ça c’est une méthode qu’elle est bien. Quelle légitimité a-t-il pour imposer cette méthode plutôt qu’une autre (à part celle d’avoir un portefeuille ministériel) ?
      Donc tout à fait d’accord avec l’article du monde (qui bouscule l’école en 6 questions) :
      l’apprentissage de la lecture n’est ni de droite, ni de gauche,
      les enseignants sont tenus à l’écart des travaux scientifiques sur les processus d’apprentissage un peu comme si chaque patron de Bercy tenait à les garder dans l’ignorance pour mieux les fidéliser à sa cause (clientélisme).

      En attendant qu’on fasse une synthèse objective de tous les travaux concernant de près ou de loin l’apprentissage de la lecture qui suppose également un apprentissage de l’orthographe française qui est loin d’être la plus simple du point de vue linguistique, je souhaite que les gamins du primaire ne soit pas obligé de lire des phrases du type :
      « La pipe de papa pue le tabac. » ce qui présuppose qu’on ait vu que souvent le graphème « e » est muet, que souvent une consonne en final d’un mot ne se prononce pas sinon on aura un énoncé oral du type :
      « la-pi-pe-de pa-pa-pu-e-le-ta-bak ». pas terrible pour motiver l’apprentissage et pour la communication.
      Sinon, l’apprentissage de la lecture ne se fait pas qu’au CP, il se poursuit tout au long de la scolarité élémentaire et il est complété par des apprentissages sur les interrelations entre oral et écrit comme la grammaire, l’orthographe, la conjugaison des verbes, le vocabulaire etc ...
      Voili, voiloù ...

  • Des pets de vache font exploser une étable - 20minutes.fr
    http://www.20minutes.fr/insolite/1283902-20140129-pets-vache-font-exploser-etable
    http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2013-07/2013-07-15/article_vache.JPG

    INSOLITE - Les flatulences de ces quatre-dix vaches sont à l’origine de l’accident...

    Les flatulences de 90 vaches ont provoqué une explosion dans leur étable, à Rasdorf (centre de l’Allemagne), endommageant le toit du bâtiment, a rapporté hier la police locale.

    Enfermés dans cet « endroit probablement insuffisamment aéré », les ruminants ont produit du méthane qui s’est enflammé « vraisemblablement en raison d’une décharge électrostatique », a précisé un porte-parole de la police à l’AFP.

    Méthane dans les flatulences

    L’une des vaches a été victime d’une brûlure à l’un de ses pis, a-t-il ajouté. « Mais personne n’a été blessé », a souligné la police dans un communiqué.

    Tous les animaux d’élevage produisent du méthane par leurs flatulences. Cependant, les ruminants (boeuf, mouton, chèvre) évacuent des quantités plus grandes de ces gaz que les monogastriques (porc et volaille).

    #méthane
    #vaches
    #explosion

  • A new qualitative #GIS method for investigating neighbourhood characteristics using a #tablet.

    This article presents a methodological and technical reflection about an innovative and interactive qualitative Geographic Information Systems (GIS) tool and method created for gauging neighbourhood images and perceptions from the perspective of residents. Knowledge gained from the critical GIS debates has led to the development of qualitative GIS and Public Participation GIS (PPGIS) methods which aim to counteract the adverse effects of the GIS seen as predominantly top-down. Drawing from critical and qualitative GIS arguments, we attempted to create an accessible, bottom-up, GIS data collection method that consisted of conducting qualitative interviews while presenting digital maps on a tablet. This digital tool provided the ability to change scales by zooming in and out on the map and also offered a selection of base maps which afforded numerous views of the city. This method not only allowed residents to generate GIS data about their neighbourhood, but was also used as a visual support tool that acted as a catalyst for dialog during the interviews. With the aid of examples from a study in Geneva, Switzerland, this paper discusses the relevance, strengths, and limitations of the presented method in the field of neighbourhood research.

    https://www.academia.edu/5783964/A_new_qualitative_GIS_method_for_investigating_neighbourhood_characteristi

    #tablette #cartographie #méthodologie #cartographie_participative #quartier

    je connais l’auteure, si jamais vous voulez tout l’article...

  • Une fuite chimique prive d’eau 300 000 personnes aux Etats-Unis - Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2014/01/10/une-fuite-chimique-prive-d-eau-300-000-personnes-aux-etats-unis_972075?xt

    « Le 9 janvier, une fuite de produit chimique est survenue chez Freedom Industries et a atteint la rivière Elk, entraînant la contamination du système de distribution d’eau de la vallée de Kanawha », écrit sur son site internet West Virginia American Water, qui fournit l’eau aux habitants de ces régions où l’état d’urgence a été décrété par le gouverneur Earl Tomblin. « N’utilisez pas l’eau. En raison de la nature de la contamination, l’eau ne doit être utilisée que pour les chasses d’eau ou la lutte contre le feu », met en garde West Virginia American Water.

    Selon le Charleston Daily Mail, un journal local, l’interdit concerne près de 300 000 personnes, pour lesquelles les autorités ont mis en place des distributions d’eau potable. 

    DES EFFETS SUR L’ORGANISME PEU CONNUS
    « Nos efforts vont se poursuivre jusqu’à ce que nous réglions le problème. Nous nous concentrons particulièrement sur la situation dans les hôpitaux, les maisons de retraite et chez les plus vulnérables d’entre nous », a assuré le gouverneur dans un communiqué publié vendredi.

    Le produit qui a fui dans la rivière, du méthycyclohexane, est utilisé notamment pour nettoyer le charbon de ses impuretés. Selon le président de West Virginia American Water, Jeff McIntyre, cité dans le Charleston Daily Mail, le produit pourrait avoir contaminé jusqu’à 2 400 km de canalisations.

    Soulignant dans le quotidien que ses effets sur l’organisme étaient peu connus, Jeff McIntyre a également pointé le fait qu’il était très rare qu’il soit déversé dans de l’eau - ce qui explique que sa société ne sait pas quelle quantité de produit peut se trouver dans la rivière sans danger pour la consommation, ni comment s’en débarrasser.

    #Etats-Unis
    #Virginie-Occidentale
    #pollution
    #fuite-chimique
    #méthycyclohexane
    #eau

  • Orgueil et Préjugés | RussEurope
    http://russeurope.hypotheses.org/1841

    La place de la méthodologie en économie pour les économistes de la « pensée dominante »
    Les « préjugés » ont une large place dans ce que l’on appelle la « science économique ». Ils définissent une large part de la représentation traditionnelle des problèmes économiques. Se dégager des préjugés est chose difficile, qui implique l’étude de la méthodologie soit des procédures de vérifications qui ont cours (ou qui devraient avoir cours) dans cette discipline. La question de savoir si l’économie est une science de la nature ou de la société devrait se trancher en faveur de la seconde option de manière simple. Pourtant, il n’en est rien. En effet, dans l’autodéfinition de cette discipline telle qu’elle est pratiquée par les économistes du courant « orthodoxe » ou « standard », on peut voir les effets d’un coup de force datant du XIXème siècle avec Léon Walras[1], qui prétend établir en « science » ce qui n’est que la transposition d’une vieille conception de la mécanique[2]. En fait, la question est moins de savoir si l’économie est une science, que de savoir qu’il y a des démarches scientifiques au sein de cette discipline, démarches dont il faut définir les conditions. Ceci semble une méthode d’approche du problème des « préjugés » en économie qui semble plus fructueuses plutôt qu’une interrogation sur une « science » au sens normatif. Ceci implique néanmoins une discussion sur les bases méthodologiques de la discipline[3]. Or, c’est justement le terrain qu’évite soigneusement l’économie dite dominante et ses « théoriciens »[4]. Cette dernière développe alors des stratégies d’évitement et de contournement pour refuser de se confronter à la réalité, et ces stratégies ne sont ni neutres ni fortuites.....

    #économie
    #économistes
    #Jacques-Sapir

    La place de la #méthodologie en #économie pour les #économistes de la « #pensée-dominante »

  • New Study Finds Higher #Methane Emissions from Fracking « naked capitalism
    http://www.nakedcapitalism.com/2013/12/new-study-finds-higher-methane-emissions-from-fracking.html

    A major new study finds that methane emissions from the production of shale gas may in fact be higher than previously thought. The study, published in the Proceedings of the National Academy of Sciences [http://www.pnas.org/content/early/2013/11/20/1314392110.abstract] on November 25, casts into doubt the notion that natural gas produces half as much greenhouse gas pollution as coal. Natural gas has been embraced by many, including President Obama, as a centerpiece of America’s climate change plan.

    Methane can be released from natural gas wells during the drilling process. Scientists have thus far had difficulty measuring these “fugitive methane emissions” precisely, with competing studies stirring controversy. The latest report, published by a group of 15 scientists, found that the U.S. Environmental Protection Agency is significantly underestimating the amount of methane released during natural gas production. Specifically, the report concludes that fugitive methane emissions could be 50% higher than EPA estimates.

    (...)

    If the latest figures are accurate, it could mean that the greenhouse gas advantage that natural gas has over coal could be a mirage. The Energy Information Administration estimates that U.S. carbon dioxide emissions declined 12% since 2007, citing natural gas supplanting coal as a major reason. That number does not account for methane emissions however.

    #pollution #réchauffement_climatique #fracturation_hydraulique #gaz

  • New Study Finds U.S. Has Greatly Underestimated #Methane Emissions - NYTimes.com
    http://dotearth.blogs.nytimes.com/2013/11/25/new-study-finds-u-s-has-underestimated-methane-levels-in-the

    A comprehensive new study of atmospheric levels of methane, an important greenhouse gas released by leaky oil and gas operations and livestock, has found much higher levels over the United States than those estimated by the Environmental Protection Agency and an international greenhouse gas monitoring effort. The paper, “Anthropogenic emissions of methane in the United States,” is being published in the Proceedings of the National Academy of Sciences.

    (...)

    It’s important to note that the new study is a snapshot of conditions in 2007 and 2008, before concerns increased about the need for tighter standards for gas and oil drilling operations. The authors say a similar analysis is under for more recent years. A comparison will be very helpful in clarifying the impact of changed practices by energy companies so far, and what remains to be done.

  • Michel Ramery, l’entrepreneur en BTP derrière la ferme aux mille vaches - Libération
    http://www.liberation.fr/economie/2013/11/16/michel-ramery-l-entrepreneur-en-btp-derriere-la-ferme-des-mille-vaches_94

    Ce patron nordiste, 369e fortune de France, porte le projet de ferme des mille vaches dans la Somme. Son profil inquiète les opposants.
    Un symbole des dérives de « l’agrobusiness ». C’est le principal argument des opposants au projet de ferme de 1 000 vaches qui doit ouvrir l’an prochain dans la Somme. Mais un autre facteur cristallise les mécontentements : la personne de Michel Ramery, l’homme qui finance cette étable géante et son méthaniseur. « Il n’a pas une démarche agricole. Et son image controversée n’arrange rien », souligne Barbara Pompili, députée (EE-LV) de la Somme....

    #agrobusiness
    #méthaniseur « Il n’a pas une démarche agricole.. »
    #ferme-aux-mille-vaches
    #Michel-Ramery

    #finance
    #lobbying & conflit d’intérêts

  • Vers une révolution dans la #méthodologie_scientifique ? Valen Johnson remet en cause le seuil #statistique des 5 % en comparant l’analyse classique avec l’inférence bayésienne qui montrerait que près du quart des #études scientifiques basées sur la première seraient erronées !

    Valen Johnson invite donc le milieu scientifique à une petite révolution méthodologique, à un changement de stratégie, en passant d’un seuil de 5 % à un seuil de 0,5 % voire, pour plus de sécurité, à 0,1 % ! Cela aura évidemment un coût sur les recherches car, pour obtenir pareilles validations, il faudra augmenter sensiblement la collecte des résultats et la taille des échantillons. D’un autre côté, ces coûts pourraient être compensés par la diminution drastique du nombre d’expériences qu’on se casse la tête à reproduire. Enfin, il est un gain symbolique que cette réforme de la valeur p pourrait entraîner : le retour d’une certaine confiance du public dans les résultats de la recherche, ce qui n’a pas de prix.

    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2013/11/13/une-etude-ebranle-un-pan-de-la-methode-scientifique

  • « Tous contre Hollande » : les sondeurs en appellent à Dieu - observatoire des sondages
    http://www.observatoire-des-sondages.org/Tous-contre-Hollande-les-sondeurs.html

    Au fait, combien l’Ifop a-t-il passé d’appels pour obtenir ces 1009 réponses. 13 000 ? 15 000 ? Manière de dire que ces sondages ne sont pas représentatifs car il ne suffit pas d’utiliser la méthode des quotas. Le chemin est long pour convaincre les médias de la non représentativité de la plupart des enquêtes d’opinion. Dieu est nécessaire.

    #sondage
    #ifop
    #méthode

  • Etes-vous passées à côté de ce super site pour les Photographes Voyageurs ?
    http://www.photo-tuto.fr/livre-ebook-photographie/site-pour-photographes-voyageurs

    Celles qui suivent Photo Tuto sur Twitter ou Facebook m’ont « entendue » sauter de joie durant les grandes vacances lors du lancement du nouveau site sur la photographie de #voyage de #Mitchell_Kanashkevich à destination des photographes (pro ou amateurs) : Eyevoyage.com. Mitchell Kanashkevich (comme les plus fidèles lectrices de Photo Tuto le savent), c’est un […]

    #Livres_et_ebooks_photo #ebook_photo #livre_numérique #méthode_photo

  • Gaz de schiste : François Hollande et le gouvernement sont au pied du mur !

    Ce vendredi 11 octobre, le Conseil Constitutionnel doit statuer sur la constitutionnalité de la loi interdisant la fracturation hydraulique. Quelle que soit sa décision, il placera le gouvernement au pied du mur de la cohérence de ses politiques. Explications.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/101013/gaz-de-schiste-francois-hollande-et-le-gouvernement-sont-au-pied-du-

    #Ayraut #Climat #Conseil_Constitutionnel #énergie #fracturation_hydraulique #François Hollande #gaz_de_schiste #Global_Frackdown_Day #gouvernement #méthane #Mobilisations #Parlement #Schuepbach #Transition

    @rezo

  • [La #vidéo_photo du Dimanche] Rob et Lauren et un documentaire (photo & vidéo) sur l’Ile du Prince Edwards (+ 1 bourse de 500 usd à gagner !)
    http://www.photo-tuto.fr/livre-ebook-photographie/video-photo-rob-lauren-documentaire-howwedidit-lobsterisland

    Vous le savez, mon couple de photographes chouchou (qui nous vient directement du Canada et que nous avons eu la chance d’avoir en interview sur Photo Tuto) c’est Rob et Lauren de #photographyconcentrate.com. Si aujourd’hui nous repartons du côté de chez Rob et Lauren c’est parce que notre couple de photographe préféré s’est lancé un […]

    #Livres_et_ebooks_photo #ebook_photo #ebook_photographie #livre_numérique #lobster_island #méthode_photo #rob_&_lauren

  • How the cops watch your tweets in real-time | Ars Technica
    http://arstechnica.com/tech-policy/2013/09/how-the-cops-watch-your-tweets-in-real-time

    For instance, consider #BlueJay, the “Law Enforcement Twitter Crime Scanner,” which provides real-time, geo-fenced access to every single public tweet so that local police can keep tabs on #gunfire, #meth, and #protest (yes, those are real examples) in their communities. BlueJay is the product of BrightPlanet, whose tagline is “Deep Web Intelligence” and whose board is populated with people like Admiral John Poindexter of Total Information Awareness infamy. [#silicon_army]

    BlueJay allows users to enter a set of #Twitter accounts, keywords, and locations to scan for within 25-mile geofences (BlueJay users can create up to five such fences), then it returns all matching tweets in real-time. If the tweets come with GPS locations, they are plotted on a map. The product can also export databases of up to 100,000 matching tweets at a time.

    #police #surveillance #temps_réel

  • Bon article sur la #méthanisation des #rejets des #élevages :

    Cet éleveur laitier d’une cinquantaine d’année croyait sa carrière terminée quand, en 2003, il a été exproprié d’une partie de ses terres à Vivier-au-Court près de Charleville-Mézières. La méthanisation – la récupération du gaz naturel issu de cette fermentation – lui a offert une manière de « rebondir » et une autre vision de son métier d’éleveur. Depuis, il produit près de 2 millions de kilowatt heures d’électricité par an qu’il vend à #EDF. Il chauffe également ses bâtiments agricoles avec le gaz produit.

    A quelques dizaines de kilomètres, à Clavy-Warby, Sylvie Di Gracia et Antoine Oudet envisagent, eux, de fournir six maisons en chauffage au gaz naturel avec un système similaire. Jean Mineur, installé à Etrépigny, s’appuie, lui, sur ce procédé pour orchestrer sa conversion en agriculture biologique. La taille de ces élevages est de l’ordre d’une soixantaine de têtes.

    [...]

    C’est notamment ce que craignent les opposants à un projet de ferme industrielle dans la Somme. L’installation, surnommée la « ferme des mille vaches », prévoit un élevage d’un millier de laitières adossé à un méthaniseur d’une puissance de 1,3 mégawatt, largement supérieure à la moyenne française (220 kilowatts). « Le risque c’est que l’élevage laitier devienne un sous-produit de la méthanisation », redoute Laurent Leray, secrétaire national chargé de l’élevage à la #Confédération_paysanne.

    « Dans ce projet, l’unité de méthanisation sert surtout de caution écologique à un élevage industriel », juge Christian Couturier, directeur du pôle énergie de #Solagro, association d’ingénieurs qui accompagne les agriculteurs vers des pratiques plus durables.

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/09/12/le-methane-agricole-un-nouvel-agro-business_3475749_3244.html

    #énergie #agriculture #développent_durable

    • Je pense que la méthanisation des rejets agricoles, enfin de l’élevage, peut être qualifiée de durable si on se contente de petites unités liées à (une coopérative) de petites exploitations ne nécessitant pas l’introduction de grandes quantités de denrées consommables — l’utilisation de l’herbe n’est pas une mauvaise idée. Dans ce cas, on limite les dégâts sur l’ environnement , on garantit un salaire à l’agriculteur (volet social ) et on améliore la viabilité économique des exploitations (les petites et moyennes, j’insiste).

    • Dans une agriculture vertueuse, l’agriculture familiale, il n’y a pas de rejet non utilisé : on alimente les humains, on alimente les animaux, lequel font des déjections sur de la paille et le tout retourne à la terre pour la fertiliser. La boucle est bouclée. Couper l’herbe comme il est dit dans le texte, c’est de l’herbe en moins pour les vaches à qui on va acheté de l’alimentation hors exploitation. De toutes les façons, on tire sur les ressources agricoles et les ressources en eau. De plus, ça incite à l’élevage alors qu’il est notoire que c’est une catastrophe pour l’environnement et l’avenir des humains. Mettre des oignons « mal calibrés » pour alimenter la machine, c’est franchement idiot.

    • Concernant votre premier argument sur la fertilisation des terres avec le fumier, la méthanisation ne l’empêche pas puisque le digestat est utilisable pour cette même opération.

      Concernant l’herbe, je pensais essentiellement à des coupes lorsque le troupeau n’est pas en train de pâturer, en particulier l’hiver et que les stocks constitués sont suffisants pour éviter l’achat extérieur.

      Quand à l’élevage intensif destiné à la seule viande, je suis tout à fait d’accord que c’est absurde comme vous l’aviez bien montré dans votre article paru sur le bloc-note de @reka. Par contre, l’élevage bovin pour la production laitière me pose beaucoup moins de problème puisque le cheptel laitier actuel est suffisant – cela permettrait de diviser par près de 4 le nombre de bovins – pour l’Europe. Ainsi, pourrait être effectuer la reconversion de tout ou partie
      des terres ainsi dégagées vers d’autres cultures. De plus, le maïs serait moins cultivé et des économies d’eau effectuées.

    • Ah ben non @af_sobocinski :) fumier et digestat c’est pas du tout équivalent. Le fumier c’est une bouse de vache sur un peu de paille, ça coûte pas un rond, à personne, et c’est un fertilisant magnifique. Le digestat, (à manier avec précaution) est le sous-produit d’un investissement considérable pour produire un peu d’électricité à partir de déjections animales saturées de flotte. Et c’est parce que ces déjections sont saturées d’eau qu’il faut rajouter des matières végétales sèches. C’est un système vicieux et onéreux, pour le producteur et pour les citoyens parce que largement subventionnés et ça, simplement pour justifier l’élevage intensif et ne surtout pas le remettre en cause un système qui va dans le mur. Du lait, on en produit trop, et on inonde avec nos surplus et à des prix qui défient toute concurrence les pays les plus pauvres en ruinant leur propre agriculture.
      L’hiver la végétation s’arrête et l’herbe ne pousse plus. Par contre les vaches mangent toujours. C’est la même problématique que pour les agrocarburants en fait.
      Après, je n’ai pas compris ce que tu disais.

    • 1/ Au temps pour moi si je n’ai pas été clair à la fin. Je voulais dire que que concernant l’élevage bovin pris dans son ensemble, l’élimination de la filière exclusivement #viande pour ne conserver que la filière #lait ne me dérangerait pas. Cela permettrait de diviser entre 3 et 4 fois la taille du cheptel #bovin européen et donc libérer des terres pour d’autres cultures (Eurostats). Quant au maïs, largement destiné à l’ensilage, il devrait voir sa production diminuer et donc permettre une certaine économie en #eau.

      2/ Pour l’herbe, j’ai oublié effectivement le détail de la « non-pousse » hivernale mais j’avais posé la condition de la non-utilisation de denrées extérieures pour alimenter le bétail.

      3/ Par contre, je trouve l’argument sur le fait que la méthanisation soit coûteuse pour le citoyen et l’agriculteur non valable. En effet, l’agriculteur doit investir des sommes importantes pour la création de l’unité de méthanisation mais tout projet de production énergétique coûte cher en investissement : par exemple, l’usine marémotrice de la Rance n’est rentable que depuis quelques années mais bon, ce n’est pas un aussi bon exemple que celui de l’#éolien offshore.

      Quant à l’argument de l’énergie subventionnée, valable pour le nucléaire, il est également valable pour l’ensemble des énergies renouvelables dont l’essor, nécessaire, ne pourra résulter, comme vous le défendez, que dans un intense investissement de l’État dans la R&D et dans l’aide à l’installation et donc par l’usage massif de la subvention.

      Enfin, le meilleur scénario — à mes yeux — de #transition_énergétique, celui de l’association #Négawatt repose largement, pour le volet agricole, sur le scénario Afterres2050 de #Solagro qui utilise largement la méthanisation.

      Voir page 14 de la synthèse : http://www.negawatt.org/telechargement/SnW11//Scenario-negaWatt-2011_Dossier-de-synthese.pdf

      Donc pour conclure, la méthanisation peut être durable si elle ne soutient pas la création/ le maintien de fermes d’élevage intensif de vaches à viande. Enfin, pour ce qui est de la surproduction de lait, c’est effectivement un problème mais qui peut être réglé par le retour aux quotas de production.

      Au final, une étude coût/rendement de l’ensemble de ce bazar serait très intéressante.