• Le vrai coût des bagnoles
    https://blogs.mediapart.fr/geographies-en-mouvement/blog/300523/le-vrai-cout-des-bagnoles

    La question qui fâche : peut-on garder sa vieille voiture ? La réponse claire et nette : « contrairement au CO2, la pollution chimique n’est pas compensable. » Plus nous fabriquons de voitures, plus nous empoisonnons le vivant. Garder sa vieille guimbarde est « plus écologique que d’en changer. »

    (Note : je n’ai pas d’avis sur la question. Si vous avez des données là-dessus, ça m’intéresse.)

    • En tant que mauvais citoyen-consommateur, garder une « vieille bagnole » est pour moi un « idéal ».
      Cependant, un véhicule qui vieillit représente un coût non négligeable en réparations, à moins de tout faire soi-même (ce dont je suis bien incapable) et d’avoir un réseau pour des pièces reconditionnées pas trop chères. De plus, avec les contrôles techniques qui te mettent la barre de plus en plus haut, ça devient de plus en plus chaud pour juste avoir le droit de faire quelques petits trajets (simplement pour le ravitaillement hebdomadaire). Et comme je suis un « blédard », je vis ces dispositifs coercitifs de plus en plus mal.

      Concernant quelques données sur la question, j’ai trouvé cette page (à mon avis la moins pire) où on t’explique qu’une voiture électrique utilisée en Allemagne a un bilan carbone plus élevée qu’en France. Bah oui, en Allemagne, l’électricité est produite avec du charbon.

      https://www.aramisauto.com/aide/faq?question=combien-demissions-co2-fabriquer-voiture-electrique

      Ainsi, le calcul du bilan carbone lors de l’utilisation de ce type de voiture électrique est le suivant :

      En France, il est de 41 + (0.13 x 90) = 53 g/km.
      En Allemagne, il est de 41 + (0.13 x 600) = 119 g/km, soit l’équivalent d’une voiture moyenne thermique diesel et plus élevé par rapport à une petite citadine essence.

      Après, ils te balancent des formules (plus ou moins) magiques pour la comparaison du bilan eqCO2 de la fabrication et du recyclage (c’est drôle, ils ne parlent pas du recyclage des véhicules thermiques) :

      Le coût en CO2 de fabrication et de recyclage d’une voiture électrique
      Il faut ajouter à cela le coût de fabrication et de recyclage écologique d’une batterie pour voiture électrique. Les études précitées estiment que la fabrication de cette dernière correspond à un coût de 12.5 g/km, sur l’ensemble de la durée de vie, ce chiffre étant doublé pour intégrer l’émission polluante induite par le recyclage, soit un total de 25 g/km.
      L’économie de CO2 réalisée lors de l’utilisation d’une voiture électrique par rapport à la voiture thermique

      Les calculs ci-dessus montrent le rapport suivant :
      Les voitures thermiques coûtent ⅕ de CO2 en fabrication et ⅘ en utilisation.
      Les véhicules électriques coûtent ⅘ de CO2 en fabrication et recyclage et ⅕ en utilisation.

      (Suis-je bête, on ne parle que du seul recyclage des batteries)...

    • Quelqu’un de ma connaissance a une vieille 806, l’intérêt c’est que cette personne qui se sert assez peu de sa voiture peut dormir dedans quand elle part se balader et que c’est assez économique. Au bout de 25 ans, certes elle est toute cabossée, mais vu que c’est encore une voiture sans trop d’informatique, elle peut être réparée et révisée régulièrement.

      Pour celleux que je connais qui roule avec de l’huile de friture récupérée à la sortie des restos, les moteurs diesel à injections plus récents se bouchent trop rapidement. Il te faut plutôt une voiture diesel début des années 2000, et diluer l’huile de frite avec un peu d’essence pense à changer ton filtre à huile régulièrement vu que l’amidon des frites bouche un peu tout ça…

    • Il y a la solution du retrofit électrique aussi qui pourrait être intéressante pour recycler toutes les vieilles (petites) bagnoles (cf notamment le projet Lormauto qui veut retaper des vieilles Twingo à relativement grande échelle). Cela étant dit la problématique principale est de se débarrasser de l’addiction à la bagnole et pour le moment je trouve pas que ça avance des masses, qui plus est je trouve que le sujet reste encore un gros angle mort chez pas mal d’écolos.

    • Addiction à la bagnole ? Désolé. Quand tu es à 15 bornes de tout point de ravitaillement, tu as du mal à te reconvertir à la bicyclette, même électrique.

      Par contre, on ferait bien de s’intéresser au transport du fret qui lui présente une forte addiction aux camions. Voir circuler pour des dessertes locales des semi-remorques de 36 t sur des routes permettant à peine que deux voitures se croisent, là je crois qu’on a le droit de parler d’une sombre gabegie,

    • @sombre

      Désolé. Quand tu es à 15 bornes de tout point de ravitaillement, tu as du mal à te reconvertir à la bicyclette, même électrique.

      Désolé également parce que c’est exactement le genre de réactions que je pointe, la voiture ne serait donc pas un sujet écologique parce qu’on serait tous à au moins 15 bornes de tout, qu’on transporterait des armoires normandes et qu’on aurait tous 5 gosses aussi, sans compter les pentes à 15% de dénivelé à chaque coin de rue et donc on aurait pas le « choix »... Donc parlons des camions ou des bateaux svp.
      Je veux quand même rappeler que la bagnole est juste une abomination écologique à tout point de vue (et est loin d’être aussi efficace qu’on le dit), que dans le bilan carbone du français moyen c’est ce qui a souvent le plus de poids.
      Pourtant la réalité c’est que la plupart des gens habitent et travaillent en ville et peuvent se passer de voiture au moins 90% du temps. Et quand je vois des collègues qui font le choix de se barrer de la ville pour aller à la campagne (le fameux « à 15 bornes » donc) par confort, pas par contrainte, et parfois ironiquement pour habiter une maison « écolo » (avec chauffage au bois et panneaux solaires + autres trip à moitié survivalistes) me dire ensuite qu’ils n’ont pas le « choix » de prendre la voiture, ça me fait gentiment marrer parce que quand j’ai décidé d’acheter ma baraque y a 2 ans mon premier critère de « choix » c’était justement de ne pas dépendre de la voiture (que je n’ai pas), et que si ça n’avait pas été possible je serais resté locataire. Bonne nouvelle cela dit, je vois de plus en plus de personnes (jeunes) autour de moi qui commencent à raisonner comme ça aussi.

    • @alexcorp faut décentrer le propos peut-être. pas certain de rester en ville, j’ai observé ce qu’il en est, dès l’instant où par exemple tu souhaite avoir accès à un terrain en plus d’une maison, ou au luxe de pouvoir prendre ton café ou lire à l’extérieur sans avoir forcément affaire aux meilleur cotés de notre civilisation (flics, fachos, commerçants et beaufs). pour ma part ce que je connais comme personnes vivants loin des transports collectifs, des gares, des bus et des villes, c’est des fauchés qui ne peuvent pas payer les loyers urbains où se refusent à continuer à taffer mal payés pour engraisser des proprios, parmi eux, la voiture est le premier poste de dépense contraint (souvent mal estimé avant installation) : achat d’un véhicule d’occase, carburant, entretien (pneus, courroie de transmission, etc.) assurance, réparations, et passages au contrôle technique qui imposent des frais hors de proportion avec le revenu disponible. parmi les mieux socialisés, le choix d’une voiture dont les frais sont collectivement pris en charge progresse (une préfiguration de ce qui pourrait s’organiser à un niveau plus large : éradiquer autant que faire se peut la voiture individuelle)
      à moins d’être ultra fauché, tu vas pas chaque semaine à 15 ou 25 bornes en stop pour faire le marché, trouver une pharmacie, une librairie, une poste, un rade où voir du monde, un ciné, un hosto, and so on

      ça se vérifie bien lorsque son regarde une carte de france avec le prix de location au mètre carré, c’est centre "villes pourris ou cambrousse qui intéresse pas le parigot et la creative class.

      #moneymakethewordgoround

    • @colporteur pourquoi parler des gens fauchés (ce qui est évidemment un vrai sujet, mais la plupart vivent en ville et non à la campagne contrairement à ce qu’on peut penser, quand j’étais en grosse galère de thunes ça aurait bien été la dernière idée que j’aurais eu d’aller m’enfermer à la campagne, sachant bien que ça m’aurait coûté beaucoup plus et apporté que des emmerdes, et je précise que je viens de la campagne) quand une grosse majorité de la classe moyenne pourrait parfaitement faire d’autres choix ? J’ai l’impression que le sujet ne peut pas être abordé, on me sort toujours tous les exemples possibles de « pas le choix » (qui existent évidemment, je le nie pas) alors que le vrai sujet c’est bien de se demander si t’as besoin d’autant de terrain pour prendre ton café dehors et d’autant de m² pour te loger (est-ce que en gros la maison/appart de 100m² en ville serait pas suffisante plutôt que celle de 200m² à la campagne pour le même nombre de personnes ?). Moi c’est ça que je vois autour de moi, des « je veux beaucoup de terrain, je veux une grande maison, en ville c’est trop petit, et pourquoi pas avoir une piscine tiens, bref je veux du confort++ et l’environnement bah on va installer un panneau solaire pour chauffer l’eau tu vois etc. ». Et je le vois l’étalement urbain délirant dans les petits bleds aux alentours. Pourtant à partir du moment où ta priorité c’est de faire en sorte de ne pas avoir besoin d’une voiture pour la moindre activité, tu fais d’autres choix. Et clairement cette priorité y a pas grand monde qui l’a, voire la majorité s’en fout complètement parce qu’avoir une bagnole et l’utiliser tous les jours, dans la tête des gens c’est juste normal ("on peut pas faire autrement" = « j’ai pas réfléchi à faire autrement et je m’en fous »), alors qu’en vrai la voiture individuelle pour tout le monde est un truc complètement aberrant, c’est juste l’une des causes premières du massacre total de notre environnement (mais c’est tellement pratique hein). Je ne dédouane pas pour autant les politiciens de tous bords qui ont promu le modèle pavillonnaire et l’accession à la propriété comme l’alpha et l’omega d’une vie réussie et j’entends bien que dire tout ça alors qu’on a l’impression d’être déjà assez bouffé par le système ça peut mal passer, mais j’aimerais juste qu’à un moment les gens réfléchissent à ce truc, juste pour se demander s’ils feraient les mêmes choix avec les mêmes contraintes en intégrant ce sujet.

    • @alexcorp

      Désolé également parce que c’est exactement le genre de réactions que je pointe, la voiture ne serait donc pas un sujet écologique parce qu’on serait tous à au moins 15 bornes de tout

      Notre situation personnelle (et loin de moi l’intention de faire de mon cas une généralité) : nous habitions à 15 bornes d’une grande ville. Sauf que à quelque 5 km de chez moi, on avait le terminal du tram accessible aisément en vélo justement.
      Les raisons de notre déménagement : propriétaire indélicat qui refuse toute amélioration du logement (du chauffage et de l’isolation notamment + d’autres problèmes liés à la présence de nuisibles vu que la maison jouxtait une exploitation agricole).
      J’habite désormais à 50 km de là, (vieil) immeuble dans un centre bourg (600 habitants) avec un peu de terrain et quelques dépendances. La raison principale de ce choix : le prix du bien et la possibilité d’emprunter limitée à 10 ans vu nos âges (+ de 60).

      Nous assumons ce choix. par contre, là où ça me « titille », c’est de voir à quel point certains défenseurs de l’environnement sont prompts à donner des « leçons d’écologie » à celleux qui auraient « fait le choix » de s’exiler à plus 15 bornes des « commodités urbaines ». Parce que, en fait de choix, c’est vite vu : c’est le capital disponible et la possibilité de financement (liée aux revenus et à l’âge) qui fait l’arbitrage.
      De plus en ce qui concerne notre « accession à la propriété », c’était la seule possibilité de protéger le conjoint survivant en cas de décès de l’un·e d’entre nous : conserver l’usufruit du bien acquis.

      Pour reparler vite fait des camions : il existait pourtant (et j’emploie sciemment l’imparfait) une alternative au « tout par route » pour le fret : ça s’appelait le chemin de fer. Fin de l’histoire.

    • Ce que je constate c’est que dès qu’on parle de la bagnole ça part dans les tours (mais y a pas d’addiction, tout va bien), je n’ai fait la leçon à personne et mon propos vise principalement les personnes qui ont les moyens de faire autrement (soit au moins 50% de la population en estimation approximative).

    • Justement non, l’addiction n’évoque pas vraiment le plaisir pour moi mais plutôt la dépendance et l’usage effréné, sans limite. Du reste j’ai déjà possédé une voiture et je sais à quel point c’est dur de ne pas l’utiliser même quand on peut faire autrement (par exemple 5 ou 6 km ça se fait en vélo très facilement mais quand on a une voiture et un peu la flemme on ne peut qu’être tenté...). Depuis je loue quand j’ai vraiment besoin, je sais que je l’utilise quand c’est utile.

    • L’automobile et les accès aux équipements ont été nos principaux arbitrages sur les 10 dernières années.
      Le problème de l’accès aux villes est réel  : la spéculation immobilière tape autant sur les loyers que le foncier. Par-dessus, la couche Boutin (l’assurance impayés de loyer qui transforme des compagnies d’assurances en arbitres ultimes de qui peut payer le loyer [pas grand monde selon leurs critères très restrictifs]) qui surfe sur le mythe des locataires mauvais payeurs (en pourcentage, c’est anecdotique, les défauts de paiement et c’est souvent ponctuel, mais faire peur aux petits proprios permet de faire de bonnes affaires sur leur dos), puis les changements d’indexation des loyers et surtout la sous-location saisonnière sont venus amplifier une crise du logement déjà aigüe qui rend grosso-merdo insolvable 80% des ménages.

      Du coup, on doit aller vers des logements toujours plus pourris et éloignés des commodités, c’est-à-dire les merdes pour lesquelles il n’y a pas (trop) compétition.

      On s’est retrouvés totalement coincés, dans un sous-hameau où, même pour tes poubelles, tu dois prendre ta caisse.
      Mais avec des loyers qui grimpent quand même #LesPropriosSontDesParasites et l’énergie qui flambe.

      Même avec un petit héritage (pas de mon côté, je vous rassure), la location nous restait fermée, sauf du pourri en gré à gré  : personne ne loue du règlementaire à des familles sans salarié à bord.

      On a eu du cul de trouver une petite ville super équipée et pas dans le viseur des prédateurs, avec du logement encore correct et abondant. Même si l’explosion énergétique nous a fait très mal, on peut théoriquement répondre à tous nos besoins à pied.

      Et c’est super bien.

      Sauf que… on ne peut pas liquider la bagnole, vu qu’il n’y a plus de médecin généraliste… dans le département.

      Donc, on déprise la bagnole autant qu’on peut, mais on reste prisonniers de contingences extérieures.

    • C’est sans doute une contrainte, mais sans doute la moins «  contraignante  » de toutes.

      Maintenant situé sur le littoral du Morbihan, j’ai fait le choix de ne pas avoir de voiture. Je n’en ai jamais eu, mais, avant c’était, effectivement très facile et même parfaitement rationnel, habitant à Paris 14ème.

      Dans le coin, je suis l’exception absolue.
      - T’as pas le permis ?
      - Ben si, pourquoi ?
      Je joue au maximum du covoiturage, notamment, lors des diverses réunion auxquelles je participe et dépend sinon des transports en commun. Ma dernière année d’activité, brutalement interrompue par le covid, j’allais bosser 2 jours par semaine à Vannes (40 km) en bus. Jouable, mais très contraignant, pas de RV avant 9h15 (on est en province, donc la journée commence à 8h) et rien après 17h30. Parmi mes collègues, seuls quelques uns étaient dans le champ d’action du réseau de bus de la ville, les autres étaient majoritairement dans les bourgs dortoirs entre Vannes et Auray. Le résultat : la N165 (4 voies) est matin et soir à la limite de la thrombose (de ce que je connais, c’est le cas au minimum entre Lorient et Vannes tous les jours de boulot) avec une croissance du trafic de +3,5 % par an… et une population qui croît (et vieillit…) Les têtes qui pensent (il y en a) se disent que les questions de « mobilité » vont rapidement devenir un contrepoids important à l’attractivité perçue du territoire. Pour les salariés – même pas pauvres – il y aussi, et surtout, le coût du foncier.

      Ma voisine, mère célibataire, deux enfants à l’école élémentaire de la commune et dans deux équipes différentes du club de foot (dans la commune voisine, 6 bornes…), boulot à 50 bornes, et papa des enfants à 400 km dans le Val de Loire,… (on n’est pas dans le buffet à trimbaler mais dans le quotidien et l’hebdomadaire). Chacun dans sa bulle, avec ses contraintes, le boulot, etc. organiser du covoiturage ça se planifie et ça supporte mal le moindre incident ou retard (cf. ci-dessus) Et comme, aujourd’hui, on ne supporte plus les intervalles de temps interstitiel (attendre 5-10 minutes entre deux activités/trajets/…) la « liberté » (sous toutes ces contraintes), c’est encore la bagnole.

      Pour être complet - et honnête – je dois avouer que, en désespoir de cause, je peux disposer du véhicule n° 3 de mon voisin (dit entre nous, la « moisiture », du fait, entre autres, de la culture de mousses sur les joints de fenêtre). En gros, 2 ou 3 fois par mois, sur des trajets de 20 à 40 km, mais surtout à des horaires où il n’y a quasiment plus personne sur les routes.

    • complément, à la lecture, du commentaire de Monolecte.
      J’ai, moi aussi, la chance d’être dans un cadre exceptionnel en centre bourg avec tous commerces à 5 minutes à pied (y compris généralistes, mais pas de super-marché…) Pour les spécialistes, en revanche, ça devient tout de suite galère. Même la dermato, à Belle-Île !, à force, ne prend plus de rendez-vous…

  • Comment, au printemps et malgré les restrictions de déplacements, de grands patrons ont voyagé en jets privés
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/10/14/comment-au-printemps-et-malgre-les-restrictions-de-deplacements-de-grands-pa

    ....Ils se partagent l’usage de cet hélicoptère à l’année avec une autre grande dynastie du CAC 40, les Pinault – François, le père et fondateur du groupe de luxe Kering, et François-Henri, le fils et actuel PDG du groupe –, afin de parcourir en une petite heure et loin des regards indiscrets la distance entre Paris et Dinard ou Saint-Malo. Les deux clans y possèdent des villas. Celle des Pinault, classée monument historique en 2019, surplombe depuis quatre-vingts ans la pointe de la Malouine à Dinard. (...)
    La demeure, flanquée d’une piscine d’une centaine de mètres carrés et de quatre pavillons pour chacun des enfants du patriarche, fait face à la plage du Havre de Rothéneuf, un site préservé où mouillent des bateaux de plaisance à l’abri du vent. Une échappée à l’air de l’océan pour Martin Bouygues, trois jours après sa reconduction à la tête du groupe familial ? Interrogé sur ces déplacements, ce dernier fait savoir, par l’intermédiaire de son directeur de la communication, que lui et son épouse – qui est présidente du Château Montrose, un domaine viticole du Médoc, à 390 kilomètres de là – « étaient à cette période dans la région de Dinard pour un motif d’ordre professionnel ». Le couple ne s’est-il pas rendu dans sa maison de vacances, demande Le Monde, conformément à ce que ses sources lui ont relaté ? Silence radio du côté de Bouygues.
    L’arrivée du couple à Dinard, malgré les restrictions, n’a en tout cas pas étonné les personnels de l’aéroport que nous avons interrogés. Car, si pour les voyageurs anonymes, la plupart des aéroports avaient fermé leurs portes – celui de Dinard ayant arrêté tout vol commercial du 24 mars au 3 juillet –, leurs pistes sont restées ouvertes aux évacuations sanitaires, au transport de matériel médical, au rapatriement de concitoyens bloqués à l’étranger… et aux vols privés. Un ballet de jets qui n’a été que peu entravé par l’obligation légale de justifier son voyage par un motif impérieux, fût-il professionnel ou personnel. Selon Eurocontrol, l’organisation chargée de la sécurité de l’espace aérien européen, l’aviation d’affaires française a bien moins souffert de la pandémie que le reste du secteur. Là où presque tous les vols commerciaux traditionnels et les vols low cost ont été annulés jusqu’en juin, opérant seulement entre 1 % et 9 % du trafic habituel à cette période, les vols privés ont rapidement retrouvé leur clientèle, opérant un quart de leurs vols habituels au 15 avril, en plein confinement, puis la moitié au 15 mai, alors que les restrictions de déplacement n’ont été levées que deux semaines plus tard.
    Dans le cadre d’un projet visant à documenter l’usage des jets privés, soutenu par l’Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), Le Monde a eu accès aux données de vol de quelque 800 aéronefs ayant transité par 50 des principaux aéroports français d’affaires et une quinzaine d’équivalents étrangers entre le début du confinement, le 17 mars, et la fin des restrictions de déplacement, le 1er juin. Parmi ces vols, le caractère impérieux de certains déplacements interroge : y aurait-il eu un trou d’air dans le dispositif de contrôle des déplacements aériens ? A l’image de nombreux Français qui ont contourné les restrictions de déplacement au volant de leur voiture pour s’accorder quelques jours loin de leur lieu de résidence, de grands dirigeants ont fait de même pour rejoindre la côte. A ceci près que ces chefs d’entreprise ont fait usage des moyens qui sont les leurs – l’aviation privée, sa discrétion proverbiale et sa très grande flexibilité à l’égard des besoins du client. Liste de passagers tronquée, attestations professionnelles de complaisance…
    Jusqu’à la levée des restrictions, la vérification du motif des déplacements en jet privé était assurée par la gendarmerie des transports aériens (GTA), en lien avec les gendarmeries départementales, la police de l’air et des frontières et les douanes, selon les aéroports et la nationalité des passagers. « Si des vols peuvent passer sous les radars en temps normal, la période de confinement a facilité les contrôles et la surveillance au regard du désert ambiant », explique le général Jean-Pierre Gesnot (GTA), faisant référence à la chute drastique des vols commerciaux. Et de préciser : « Les contrôles ont été aussi systématiques que possible. Nous étions prévenus des mouvements grâce aux plans de vol déposés par les personnes souhaitant voler. Si les intéressés partaient d’un aéroport où nous étions implantés, nous effectuions le contrôle des motifs au départ. Sinon, comme dans le cas d’un vol parti de l’étranger, c’était fait à l’arrivée. »
    Des propos confirmés par des agents de terrain, qui nuancent cependant : « On fait surtout une vérification documentaire, c’est-à-dire que l’attestation de déplacement dérogatoire a bien été remplie et que les passagers ont un justificatif de leur employeur, s’il s’agit d’un déplacement professionnel, ou un certificat médical, s’il s’agit d’un déplacement personnel, explique un agent basé au Bourget qui a requis l’anonymat, craignant des sanctions. Mais on n’avait aucun moyen de vérifier que le déplacement était vraiment nécessaire, surtout s’il s’agit de patrons qui font faire des attestations par leur propre entreprise. »
    De fait, s’il y a bien eu quelques avions refoulés, « c’était des gens qui n’avaient fait aucun effort » pour dissimuler le caractère récréationnel de leur voyage, poursuit-il. Le 4 avril, les passagers d’un avion privé – sept hommes d’affaires originaires d’Europe de l’Est et du Sud, la quarantaine ou la cinquantaine, accompagnés de trois jeunes femmes – en ont fait l’amère expérience à leur arrivée à Marseille. Ils avaient prévu de passer le confinement dans une luxueuse villa cannoise, expliquant à certains interlocuteurs qu’il s’agissait d’un voyage d’affaires et à d’autres qu’il s’agissait d’un voyage en famille, avec nounou, cuisinier et agent de sécurité. Ces justifications ont peiné à convaincre les gendarmes et la police aux frontières sur place, qui ont estimé qu’il s’agissait d’escort-girls et de leurs riches clients. Quatre heures après leur atterrissage dans la cité phocéenne, c’est donc retour à la case départ – Londres – pour les passagers, sans toutefois avoir été verbalisés. Ils n’ont pas, d’un point de vue juridique, posé les pieds sur le sol français.
    Une source de la gendarmerie cite également une dizaine de cas en Corse, tous impliquant des étrangers. Parmi eux, une famille monégasque, vivant à Londres, et voulant « se mettre au chaud dans leur villa corse », mais aussi des Allemands venus d’Afrique pour rejoindre Porto-Vecchio, ses plages et sa marina appréciée des propriétaires de yachts. Eux ont été ravitaillés avant d’être refoulés, là où une Allemande venue d’Angleterre a pu rester à force de supplications, malgré les « sérieux doutes des douaniers sur place », relate un gendarme affecté sur l’île de Beauté. Certains patrons français, eux, ont pu aller vivre leur confinement sur la côte, avec la bénédiction de leur entreprise, qui a mis à leur disposition un jet pour retourner au bureau en cas de besoin. Un cadre dirigeant de LVMH, parti avec sa famille dans sa maison secondaire du Sud-Ouest, a ainsi effectué les 24, 26, 31 mars et 2 avril des allers-retours entre Biarritz et Paris à bord du jet du groupe de luxe. Interrogée par Le Monde, la compagnie confirme ces trajets « entre son lieu de confinement et le siège du groupe pour des raisons professionnelles impérieuses ». Le cadre a-t-il bénéficié de « contrôles très légers », lui permettant un « accès direct aux avions », ainsi qu’une source au Bourget nous l’a relaté ? A cette question, le groupe de luxe ne répond pas. Certains ont trouvé une astuce simple pour limiter les contrôles : figurer comme membre d’équipage de son jet, et non comme passager. Ancien industriel de la limonade Lorina, désormais président du Trot, l’association organisant les courses et la filière d’élevage équine, Jean-Pierre Barjon s’est rendu à Cannes le 20 mai depuis Paris. Sur les documents officiels, il figure comme pilote et son Embraer Legacy 450 voyage officiellement « à vide ». Au retour, trois jours plus tard, seule sa mère figure au manifeste passager. « Généralement, on considère que les vols sans passager sont des vols techniques, à la suite d’une maintenance, ou alors que ce sont des vols “taxi” destinés à aller chercher quelqu’un au point d’arrivée, donc on ne les contrôle pas en priorité », explique un agent des forces de l’ordre ayant dans son périmètre la cité du festival.
    L’homme d’affaires amateur de nautisme reviendra à Cannes le vendredi 29 mai. « Cette fois, c’était une vraie petite colonie de vacances, poursuit l’agent, évoquant la demi-douzaine de passagers ayant débarqué de l’avion de M. Barjon. Mais à quoi bon s’attirer des problèmes à quelques jours de la fin des restrictions… » Le 1er juin, la limite de déplacement des 100 kilomètres autour du domicile sans justification impérieuse allait être levée dans l’Hexagone. Jean-Pierre Barjon, lui, n’a pas souhaité répondre à nos questions. Outre l’attestation professionnelle dûment remplie, des forces de l’ordre ont décrit au Monde d’autres méthodes employées pour limiter les risques de contrôles en pleine pandémie : utiliser de petits aérodromes, là où les agents ne sont pas toujours présents, faire parvenir tardivement les plans de vol, ou en envoyer de multiples, vers diverses destinations pour brouiller les pistes… Une stratégie du leurre employée par un chef d’entreprise parisien mi-mai. A bord de son avion privé, immatriculé par le biais d’une structure opaque dans un paradis fiscal bien connu aux Etats-Unis – le Delaware –, cet amateur de tours de passe-passe a d’abord voyagé vers une destination compatible avec un motif professionnel – Perpignan –, avant de faire repartir une heure plus tard son avion, officiellement vide, vers une seconde plus riante : Ibiza

    #Covid-19#migration#migrant#france#sante#deplacement#economie#elite#jetprive#paradisfiscal

  • L’assassinio di Emmett Till
    Wikiradio del 28/08/2017 - Rai Radio 3 - RaiPlay Radio
    https://www.raiplayradio.it/audio/2017/08/Lassassinio-di-Emmett-Till---Wikiradio-del-28082017-6f284bed-32cb-4d77-

    Il 28 agosto 1955 all’età di 14 anni #EmmettTill viene assassinato per motivi razziali nella cittadina di #Money, nel #Mississippi con Sara Antonelli.

    Repertorio

    – Estratti da documentario The Murder Of Emmett Till scritto da Emmy Award la versione originale è apparsa su Discovery Networks. Con la testimonianza della madre di Emmett, “Mamie Till”.

    Brani musicali

    – Freedom Highway, Nina Simon dallalbum «Don’t Let Me Be Misunderstood»

    – Come Sunday, Mahalia Jackson, Duke Ellington and His Orchestra

    – Death Of Emmett Till, Bob Dylan

    – River Blues, Mattie Delaney-Tallahatchie)

    #podcast #wikiradio #RaiRadio3 #usa #us #racisme #violence #blackcommunity #KKK #homicide #photographie #violence #communitenoire#

  • The Art of Thinking Long-Term Even When Money Is Running Out (https...
    https://diasp.eu/p/9129473

    The Art of Thinking Long-Term Even When Money Is Running Out

    HN Discussion: https://news.ycombinator.com/item?id=20046065 Posted by davesuperman (karma: 1145) Post stats: Points: 170 - Comments: 24 - 2019-05-29T22:04:44Z

    #HackerNews #art #even #long-term #money #out #running #the #thinking #when HackerNewsBot debug: Calculated post rank: 121 - Loop: 255 - Rank min: 100 - Author rank: 91

  • #imf Poll Shows Real Demand For #crypto Payment Solutions
    https://hackernoon.com/imf-poll-shows-real-demand-for-crypto-payment-solutions-9bdfc21a25e6?sou

    On April 10th, IMF launched a tweet poll asking “How do you think you will be paying for lunch in 5 years?”. The choices include cash, cryptocurrency, a mobile phone, and bank card. The choice of Cryptocurrency received 56% of the 37,000 votes and the next choice was via mobile phone with 27%. Therefore, could IMF’s poll serve as a clue to what lies in the future: Mass Adoption of Cryptocurrencies? The potential of Crypto #payments being the main method of payments is very real.body[data-twttr-rendered="true"] background-color: transparent;.twitter-tweet margin: auto !important;We would like to hear from you. ⬇ How do you think you will be paying for lunch in 5 years? #IMFmeetings #DigitalPayments — @IMFNewsfunction notifyResize(height) height = height ? height : (...)

    #bitcoin #moneyfi

  • Les « money mules », nouveaux passeurs de la cybercriminalité Valérie Gillioz - 26 Mars 2019 - RTS
    https://www.rts.ch/info/suisse/10319926-les-money-mules-nouveaux-passeurs-de-la-cybercriminalite-.html

    L’apparition de passeurs d’argent, des personnes qui mettent à disposition leur compte en banque pour des escrocs, préoccupe la police. Condamnables pour blanchiment d’argent, ces « money mules » n’ont pas toujours conscience des risques qu’ils encourent.
    Jacques (prénom d’emprunt) est à la fois victime et coupable. Victime d’un escroc qui s’est servi de lui, et coupable aujourd’hui de blanchiment d’argent. « J’ai répondu à une annonce en ligne, un entrepreneur qui cherchait un agent financier à temps partiel, explique-t-il. Je devais simplement réceptionner des montants sur mon compte bancaire et les envoyer à cet entrepreneur qui était en Afrique pour un voyage d’affaire. Et à chaque montant je gardais 10%. »


    Un peu naïf, en situation de précarité et appâté par la perspective de gagner de l’argent facilement, cet homme est devenu ce qu’on appelle une « money mule ». En mettant à disposition son compte en banque, il s’est rendu complice d’un escroc qui se faisait passer pour un vendeur d’électroménager sur des sites de petites annonces.

    50% de plaintes en plus
    « Les gens qui versent de l’argent sur le compte des mules sont des gens qui souhaitent acheter quelque chose sur un site de vente en ligne, explique Marie Roulin, inspectrice au sein de la brigade financière de la Police cantonale de Fribourg. Ils ont confiance, car le compte indiqué dans l’annonce est basé en Suisse. Mais en réalité, ce compte est celui de la mule, qui transfère ensuite l’argent vers le compte de l’escroc à l’étranger. Et l’acheteur ne voit jamais l’objet qu’il avait payé. »

    Le nombre de plaintes pour ce genre de cas a augmenté de 50% en un an dans le canton de Fribourg, passant de 133 à 200 pour un préjudice financier de près de 200’000 francs. Dans les autres cantons, la tendance est similaire.

    Traçabilité difficile
    On ne retrouve généralement jamais ni l’argent, ni l’escroc, qui vit presque toujours à l’étranger. La mule, en revanche, est facilement traçable grâce à son numéro de compte. Elle encourt une condamnation pour blanchiment d’argent.

    Nombreux sont ceux qui, comme Jacques, se font piéger. « Pour moi, je faisais un travail honnête, j’aidais cet entrepreneur pendant qu’il était en déplacement professionnel, je m’occupais de ses clients. Pour moi, c’était une bonne occasion de me faire de l’argent et d’arrondir mes fins de mois. Ce n’est que lorsque j’ai reçu la convocation du Ministère public que j’ai réalisé que cela était illégal. »

    Devant l’ampleur du phénomène, la police recommande de ne jamais mettre son compte bancaire à disposition d’un tiers. Pour ceux qui achètent en ligne, la police conseille d’essayer de contacter le vendeur par téléphone au préalable ou de procéder à un échange en mains propres.

    #money_mules #blanchiment #argent_sale #trafic #crédulité #dématérialisation

  • Stablecoins are Modernizing Age-Old #money
    https://hackernoon.com/stablecoins-are-modernizing-age-old-money-6473ba5b1bd0?source=rss----3a8

    Stablecoins are typically regulated and are pegged 1:1 to U.S. dollar (or other major fiat). Fiat reserves are audited by third party. Stablecoins provide relief from cryptos’ volatile prices. Photo credit: ShutterstockThe more things change, the more they stay the same. Innovation may bring new tech to forefront, but creative solutions can nonetheless be based on age-old practices.Cryptocurrencies designate ownership of funds via private keys: software code that are crucial in design of programmable monies. But written cyphers that grant financial control are similar to Micronesian stone money. For centuries, inhabitants of western Pacific island of Yap used disc-shape stones to record transactions and transfer ownership (of various assets) without physically moving the stone disc.Rai (...)

    #blockchain #stable-coin #tokenization #fiat-currency

  • Why #bitcoin Matters
    https://hackernoon.com/why-bitcoin-matters-c8bf733b9fad?source=rss----3a8144eabfe3---4

    It’s more important than you might thinkThis is the article version of a talk I gave to kick 2019 off for a few Bitcoin meet-ups in and around Australia.The video version of the article is here, but if you don’t want to see my ugly head (nor Jeff’s), please continue.https://medium.com/media/c559025319cf5520e6673ffd49e26c7e/hrefThank you Jeff Bezos for the wonderful introduction.There’s a lot more than meets the eye when it comes to Bitcoin, and coming into 2019, I’m glad to see a broader push back toward the Bitcoin narrative, especially after a solid 2yrs of shit-coinery, ICOs, Bcashing, Wrighting, wronging, Verring, blockchaining for the sake of #blockchain & whatever other stupidity we saw..It could be the echo-chamber effect in that I’ve narrowed my focus; but I’m hopeful that it’s (...)

    #hackernoon-top-story #money #cryptocurrency

    • Des milliardaires américains financent discrètement des campagnes de désinformation en Europe
      (Nooooon !?)

      Un petit groupe de très riches américains soutient indirectement plusieurs sites de « réinformation » et de campagnes publicitaires en ligne en Europe.

      Il n’y a pas que les Etats qui mènent des opérations de désinformation. Depuis plusieurs années, un petit groupe de milliardaires américains, qui financent dans leur pays l’aile droite du Parti républicain, ont aussi soutenu des campagnes de diffusion de fausses informations dans plusieurs pays de l’Union européenne.

      Contrairement aux agents de l’Internet Research Agency – l’organisation russe de propagande en ligne –, ces hommes d’affaires ne disposent pas d’équipes nombreuses, ni d’armées de faux comptes sur Twitter ou Facebook. Mais leur argent leur permet de financer de petits groupes d’activistes et des entreprises de communication politique spécialisées, dont l’action est ensuite démultipliée en ligne par l’achat de publicités sur les réseaux sociaux pour diffuser leur message.

      Au cœur du dispositif se trouve notamment Robert Mercer, le codirigeant du puissant fonds d’investissement Renaissance Technologies, et sa fille Rebekah, qui ont financé le lancement de Breitbart News, le site conspirationniste fer de lance de l’« alt-right » (« droite alternative », mouvance d’extrême droite) et de la campagne de Donald Trump. Steve Bannon, l’ancien conseiller du président, en était le rédacteur en chef. « Ce sont les Mercer qui ont posé les bases de la révolution Trump, expliquait M. Bannon en 2018 dans un entretien au Washington Post. Si vous regardez qui sont les donateurs politiques de ces quatre dernières années, ce sont eux qui ont eu le plus grand impact. »

      Vidéos des « gilets jaunes »
      Mais la générosité des Mercer ne s’arrête pas aux frontières des Etats-Unis. Ils financent également l’institut Gatestone, un think tank néoconservateur orienté vers l’Europe, qui publie des articles dans de nombreuses langues, dont le français. Mais aussi le média canadien The Rebel, qui s’intéresse beaucoup à l’actualité du Vieux Continent.

      #paywall (frustrant, vu l’intertitre…)

    • Des milliardaires américains financent discrètement des campagnes de désinformation en Europe (in extenso)
      https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/03/07/des-milliardaires-americains-financent-discretement-des-campagnes-de-desinfo

      Un petit groupe de très riches américains soutient indirectement plusieurs sites de « réinformation » et de campagnes publicitaires en ligne en Europe.

      Il n’y a pas que les Etats qui mènent des opérations de désinformation. Depuis plusieurs années, un petit groupe de milliardaires américains, qui financent dans leur pays l’aile droite du Parti républicain, ont aussi soutenu des campagnes de diffusion de fausses informations dans plusieurs pays de l’Union européenne.

      Contrairement aux agents de l’Internet Research Agency – l’organisation russe de propagande en ligne –, ces hommes d’affaires ne disposent pas d’équipes nombreuses, ni d’armées de faux comptes sur Twitter ou Facebook. Mais leur argent leur permet de financer de petits groupes d’activistes et des entreprises de communication politique spécialisées, dont l’action est ensuite démultipliée en ligne par l’achat de publicités sur les réseaux sociaux pour diffuser leur message.

      Au cœur du dispositif se trouve notamment Robert Mercer, le codirigeant du puissant fonds d’investissement Renaissance Technologies, et sa fille Rebekah, qui ont financé le lancement de Breitbart News, le site conspirationniste fer de lance de l’« alt-right » (« droite alternative », mouvance d’extrême droite) et de la campagne de Donald Trump. Steve Bannon, l’ancien conseiller du président, en était le rédacteur en chef. « Ce sont les Mercer qui ont posé les bases de la révolution Trump, expliquait M. Bannon en 2018 dans un entretien au Washington Post. Si vous regardez qui sont les donateurs politiques de ces quatre dernières années, ce sont eux qui ont eu le plus grand impact. »

      Vidéos des « gilets jaunes »

      Mais la générosité des Mercer ne s’arrête pas aux frontières des Etats-Unis. Ils financent également l’institut Gatestone, un think tank néoconservateur orienté vers l’Europe, qui publie des articles dans de nombreuses langues, dont le français. Mais aussi le média canadien The Rebel, qui s’intéresse beaucoup à l’actualité du Vieux Continent. En 2017, l’un de ses salariés, Jack Posobiec, avait très largement contribué à la diffusion des « MacronLeaks », ces e-mails volés à plusieurs membres de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron publiés en ligne deux jours avant le deuxième tour de la présidentielle française. M. Posobiec avait été l’un des premiers à évoquer la publication des documents, et permis leur diffusion très rapide dans les sphères de la droite américaine.

      Lire sur le sujet :
      « MacronLeaks », compte offshore : l’ombre des néonazis américains
      La longue traîne des activités de Rebel Media Group, l’éditeur de The Rebel, s’étend sur plusieurs pays. En France, récemment, le site a envoyé son correspondant à Londres, Jack Buckby, et l’une de ses collaboratrices, Martina Markota, pour filmer des vidéos sensationnalistes des manifestations des « gilets jaunes ». Martina Markota, qui est Américano-Croate, mène aussi d’autres projets en Europe pour Rebel Media, comme ces vidéos consacrées à la « résistance culturelle » en Pologne ou sur les « mensonges des médias sur la patriotique Croatie ».

      La ligne du site et de ses différentes filiales est proche de celle de Breitbart News : ses articles dénoncent pêle-mêle l’immigration, l’islamisme, les gauches américaines, canadiennes, européennes… Le site dépeint une Europe au bord de l’effondrement, notamment à cause de l’immigration, et a fait campagne pour le Brexit.

      Sollicité par Le Monde, Ezra Levant, le fondateur de Rebel Media, n’a pas répondu à nos questions. Dans un courriel, il a estimé que « Le Monde qui fait un article sur l’ingérence étrangère, c’est comme si Harvey Weinstein dirigeait une enquête sur le harcèlement sexuel ». Il a par ailleurs demandé s’il devait transmettre ses réponses « à votre agent traitant à l’ambassade de Russie » – référence à une supposée instrumentalisation du Monde par le KGB pendant la guerre froide.

      « Haine et désinformation »

      Rebel Media bénéficie d’un autre soutien financier de poids. Le milliardaire Robert Shillman, qui a fait fortune dans les machines-outils avec sa société Cognex, a contribué à payer les salaires de journalistes du site. M. Shillman finance de très nombreux projets anti-islam, dont le centre Horowitz, décrit par l’organisation de lutte contre la haine SPLA comme la source « d’un réseau de projets donnant aux voix antimusulmanes et aux idéologies les plus radicales une plate-forme pour diffuser la haine et la désinformation ».

      Si l’investissement détaillé de M. Shillman dans Rebel Media n’est pas connu, en revanche, il est public que le milliardaire a financé les salaires de plusieurs « Shillman Fellows », qui travaillent ou ont travaillé pour Rebel Media. Par ses différentes fondations et des attributions de bourses (« fellowships »), M. Shillman a ainsi financé plusieurs groupes et militants d’extrême droite en Europe. Aux Pays-Bas, il est un important soutien du chef de file d’extrême droite Geert Wilders, qui reçoit depuis des années des aides par le biais de la fondation Horowitz. L’extrême droite américaine, qui admire M. Wilders et voit dans les Pays-Bas un terrain de lutte privilégié, y finance divers canaux de propagande politique.

      L’institut Gatestone, par exemple, qui a financé la production de vidéos dans le pays par Rebel Media, et notamment Gangster Islam, un petit film anti-immigration du journaliste Timon Dias, « fellow » rémunéré de l’institut. M. Dias a depuis lancé un projet de site anglophone d’actualité « branchée » et très à droite, The Old Continent, et travaille en parallèle pour Geenstijl (« aucun style », en néerlandais), un blog « politiquement incorrect » régulièrement accusé de sexisme et de racisme.

      Mais le rôle de Rebel Media et de ses généreux donateurs est encore plus surprenant dans les pays anglophones d’Europe. Fin 2018, The Times révélait que quatre militants de l’extrême droite britannique avaient bénéficié d’une bourse financée par Robert Shillman, et avaient été salariés par Rebel Media avec un financement du milliardaire américain. Ce petit groupe était dirigé par Tommy Robinson, fondateur du groupuscule d’extrême droite English Defense League et proche du parti UKIP et de son ex-chef Nigel Farage.

      Publicité anti-IVG

      Le groupe écrivait des articles et des vidéos anti-immigration et pro-Brexit. Le projet a tourné court en mai 2018, quand M. Robinson a été arrêté et condamné à treize mois de prison pour un reportage provocateur et islamophobe.

      Après son arrestation, Tommy Robinson a été l’objet d’articles prenant sa défense dans l’ensemble des médias financés par Robert Shillman ; le think tank Middle East Forum, qui compte parmi ses principaux contributeurs les frères Charles et David Koch, des milliardaires américains ultraconservateurs, a financé ses frais de justice, comme il l’avait fait en 2009 pour ceux de Geert Wilders.

      Le 26 février, Facebook a annoncé avoir supprimé les comptes de M. Robinson sur Facebook et sur Instagram, en raison de « violations répétées de nos règles, de la publication de contenus déshumanisants et d’appels à la violence contre les musulmans ». La mesure est exceptionnelle pour une figure politique connue ; son compte Facebook comptait plus d’un million d’abonnés ; il ne conserve que sa chaîne YouTube.

      Un autre compte Facebook a été brièvement inaccessible ce 26 février, géré par un homme qui apparaissait souvent dans les vidéos de M. Robinson et faisait partie du petit groupe financé par M. Shillman : Caolan Robertson. Cet ancien salarié de #Rebel_Media, qui a depuis claqué la porte avec fracas en accusant son ex-employeur de malversations financières, est un jeune militant de l’« alt-right », coutumier des coups d’éclat en ligne. En avril 2018, alors que l’Irlande s’apprête à voter pour le référendum sur le droit à l’avortement, sa silhouette apparaît subitement dans les fils Facebook de milliers d’internautes. Dans une vidéo publicitaire, on voit le jeune homme interpeller des femmes qui manifestent en faveur du droit à l’IVG ; le montage est conçu pour leur donner l’air ridicule.

      En quelques semaines, la #vidéo a été vue plus d’un million de fois – dans un pays de 4 millions d’habitants. Qui a financé cette publicité ? M. Robertson a affirmé qu’elle avait été payée par « une entreprise américaine ». Quelques semaines avant le vote, face au tollé suscité en Irlande par les nombreuses campagnes financées par des groupes étrangers et notamment américains, Facebook avait annoncé bloquer toutes les « publicités étrangères » et promis de publier les données liées à ces publicités. Près d’un an plus tard, les données sont toujours en cours de compilation, explique Facebook au Monde, mais devraient être mises en ligne « dans les prochaines semaines ». La vidéo où apparaît Caolan Robertston, elle, est toujours en ligne.

      #moneymakestheworldgoround (sometimes) #conspirationnisme

  • Enigme Musicale du 26 février - #Moneyland
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/moneyland

    Ce matin, on parle du spectacle de #Cabaret satirique Moneyland : « célébrités, self-made millionnaires, banquiers, influenceurs, e-coachs, néo-créateurs et autres personnalités 3.0, toutes les espèces d’opulents en voie d’expansion sont au rendez-vous ».

    Et aussi, nos rubriques habituelles du mardi : énigme musicale, calendrier princier, revue de presse, journal du vélo, orchestre du 26 février, musique et badinages.

    __________________________________________________

    Tous les mardis matins, c’est l’Enigme Musicale des Promesses de l’Aube !

    Un petit montage sonore qui illustre un évènement, politique, social ou culturel, qui s’est déroulé à la date du jour...

    Vous l’avez retrouvé ? Téléphonez entre 7 et 9h au 02/732.04.50 ou envoyez un courriel avant 9h à concours@radiopanik.org (...)

    #Heart'istes #Heart'istes,Moneyland,Cabaret
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/moneyland_06259__0.mp3

  • Reaching Everyone: the Political and Humanitarian Potential of #bitcoin
    https://hackernoon.com/q-a-on-reaching-everyone-3edb056f266e?source=rss----3a8144eabfe3---4

    This conversation with In The Mesh was recently published on their website. Wassim Alsindi, director of research at Parallel Industries, is currently co-writing a series of articles In The Mesh in which he’s deep-diving into bitcoin and the potential for #cryptocurrency to be leveraged to assist those living under authoritarian rule. If you’ve missed them, be sure to check out parts I and II and come back soon for the last two installments. Wassim’s take on everything “crypto” is incisive, studied, and worth listening to, and he has an interesting background, ranging from academe to experimental music. So we chatted with him to learn more about his background and get his perspective on some current trends in the cryptosphere.Kevin Durkin for In The MeshWhen did you first hear about (...)

    #money #hackernoon-top-story #freedom

  • What is #bitcoin ? Part 2
    https://hackernoon.com/what-is-bitcoin-part-2-e22f6184002c?source=rss----3a8144eabfe3---4

    In the last article, we established that Bitcoin is decentralized, digital scarcity which is uncontrolled by any party and to a degree natural, as in anyone can mine, transfer and/or store without permission. This is in stark contrast to centralized scarcity which is controlled and artificial, as in you need permission to do some or all of the activities you might want to do with the scarce item.In this article, we’re going to look at Bitcoin’s properties as decentralized, natural, uncontrolled #money, specifically how they compare with decentralized money in the past.Desirable Properties of MoneyThe ideal money properties that make money convenient, useful and worth holding. The properties that give money significant convenience and usefulness are divisibility, securability, (...)

    #cryptocurrency #hackernoon-top-story #economics

  • Remittance & Blockchain — Match Made In Heaven ?
    https://hackernoon.com/remittance-blockchain-match-made-in-heaven-5f5ad8500a2?source=rss----3a8

    Remittance & Blockchain — Match Made In Heaven?Remittance is the transfer of money from a migrant worker to someone back in their home country. People have always moved in search of better work prospects in high-income (or high currency value as compared to home) countries. Based on the World Migration Report 2018, there are currently an estimated 244 million international migrants living in other countries. This number has either directly or indirectly contributed to the global remittance’s $689 billion dollar industry with India being top of the pile, contributing $80 Billion or 11.6% of its entirety. The global remittance industry is expected to grow by more than 3% in 2019.Traditional Remittance MarketCompanies such as Western Union and MoneyGram come to mind when we talk about (...)

    #atm-services #moneyfi #blockchain-technology #remittance-blockchai #remittances

  • Reaching Everyone, Pt. I: The Need For Sound #money Outside of the Wealthiest Territories
    https://hackernoon.com/reaching-everyone-pt-i-the-need-for-sound-money-outside-of-the-wealthies

    ICYMI on In The Mesh, read the next parts there first.This article is the first in a four-part series by Matt B (@MattoshiN) and Wassim Alsindi (@parallelind) on the use of #bitcoin and the technology stack built atop it to assist those living under oppressive regimes or in conflict zones, and those seeking to flee them.In developed nations, the widespread adoption of Bitcoin may not seem all that urgent to many. Indeed, it would be reasonable to say that its need at the individual level hasn’t yet widely manifested itself. While everyone’s excited about Lightning Network transactions overtaking existing fiat gateways for buying coffee or paying for bus tickets, the fact is that if some critical security flaw caused the irreversible collapse of the Bitcoin network overnight, we’d survive. (...)

    #need-for-sound-money #cryptocurrency #sound-money

  • What is #bitcoin ? (Part 1)
    https://hackernoon.com/what-is-bitcoin-part-1-1755b81984e8?source=rss----3a8144eabfe3---4

    It’s easy to believe that you understand something just because you’ve heard the term a bunch of times. At the surface level, this is true. You know what a stethoscope is, because you’ve seen a stethoscope and have seen it being used.At a deeper level, however, there’s a knowledge of what a stethoscope is for. That is, a stethoscope allows you to listen to the sounds made by the body and get clues as to how it’s functioning. A kid may have seen stethoscopes and can maybe even identify one, but not understand what it’s for.Most people know Bitcoin at the surface level; they know that it’s a form of #money and maybe have even bought some. This article is for the people that understand Bitcoin at the surface level but want to understand it at a deeper level.ScarcityResources that are scarce tend (...)

    #what-is-bitcoin #economics #whats-bitcoin

  • The First Step To Build A Solid Financial Independence
    https://hackernoon.com/the-first-step-to-build-a-solid-financial-independence-c6b5898d6146?sour

    Today I’m bringing you my second article on financial education ?. In the previous one, we talked about why is it important to invest and introduced the stock market, so please take a look if you haven’t.Source: https://dilbert.com/strip/2008-01-31Now, #investing is not nearly as tricky as Dogbert tries to state. It is relatively simple. Let us recall an exert from Part 1:[money] allows you to generate #money using the money. If you don’t invest your money, it will never increase. You will likely spend, give it away or save it (and possibly spend it in a short-term wish).If you don’t invest your money, it will never increase. That’s a foundation of investing. In order you to be able to invest your money, you first have to save it effectively. But first, how to save enough money to invest? We (...)

    #financial-independence #budget #financial-education

  • World Of Warcraft Helped This Man Grow An 8-Figure Business
    https://hackernoon.com/world-of-warcraft-helped-this-man-grow-an-8-figure-business-dbf580aa6096

    Eden Amirav was Israel’s national undefeated champion at World of Warcraft. He has also established and sold one seven-figure business and founded another eight-figure business.Eden Amirav, former Word of Warcraft ChampionFor the uninitiated, World of Warcraft has grossed nearly $10 billion in revenue since 2004. It’s also a fiendishly addictive video game that encourages players to sink hundreds of hours into it.After retiring from #gaming, Amirav founded Lending Express, a technology company that helps small businesses find and secure funding through technology.Lending Express clients generate revenues up to $150,000 per year and apply for loans of about $25,000.To grow both businesses, Amirav used many of the lessons he acquired from World of Warcraft.Know Your RoleWorld of Warcraft (...)

    #work #entrepreneurship #money #productivity

  • A Little Comparison of the Crypto System and the #banking System
    https://hackernoon.com/crypto-and-the-banking-system-966981b5cbc?source=rss----3a8144eabfe3---4

    Superior value and better valuesCrypto currencies are a superior product to nation state currency and the fractional reserve banking system, for these reasons:lower cost (transaction costs much lower than bank transfers)more convenient (you transact directly, cuts out the bank/credit card company middlemen).fixed supply.Greater alignment with our better human values.The crypto system is digital technology. Traditional banking/payments is analogue technology, that cannot be upgraded; the entire architecture is antiquated 1970s technology cobbled together in a fit of absent-mindedness. Crypto is your smart phone. The banking system is like using a Blackberry. The payments system is like using a rotary dial fixed line phone.AdoptionThe biggest obstacle to crypto currencies is access to the (...)

    #money #blockchain #finance #bitcoin

  • Trust model of #bitcoin — part II
    https://hackernoon.com/trust-model-of-bitcoin-part-ii-bfcfa15b8f09?source=rss----3a8144eabfe3--

    Trust model of Bitcoin — part IIIn part I of this two-part series, we explored how transactions are sealed cryptographically making it impossible for anyone, except the owner, to claim them. We briefly talked about how those transactions are submitted through the wire and broadcasted to the full network. We also touched on how those transactions are picked up by the receiver and used in further transactions hence creating an ordering where outputs of previous transactions are consumed as inputs to a freshly created transaction.After a transaction is created, it needs to be written down somewhere, so that it can be referenced later. This demands a storage model where all transactions can be recorded (also known as the ledger). Why do we need previous transactions? Because in order to (...)

    #blockchain #cryptocurrency #money #proof-of-work

  • #bitcoin Is #money
    https://hackernoon.com/bitcoin-is-money-e559d9885a1?source=rss----3a8144eabfe3---4

    TLDR: Money is a tool for recording value exchanged among economic participants. One way to record such value is in a digital ledger. Bitcoin is the first digital ledger to figure out how to prevent the State from destroying it. Bitcoin’s deflationary monetary policy provides an alternative to state-fiat money’s inflationary paradigm.What is money?Money is art. Money attempts to transport one person’s subjective experience into another’s mind: the experience of valuing something. However imperfectly, money lets one person answer another: How much is this worth to you?Money is true speech. The payment of money for some good is a claim about how much I value that good. It cannot be faked because the act of payment requires a commensurate sacrifice of value. Any business trying to charge for (...)

    #bitcoin-is-money #crypto #cryptocurrency

  • How #blockchain is Changing Money Transfers
    https://hackernoon.com/how-blockchain-is-changing-money-transfers-e9cb85e94932?source=rss----3a

    In our current time of drastic and revolutionary changes, it is imperative to radically rethink business models and archetypes in general. This article will discuss the merits of blockchain, its impact on the financial system and the experiments some companies have conducted in this area.Traditional financial services providers, banks in particular, are lagging behind the pace of technology development. According to one report from Accenture, most large banks use systems from the 1970s or even the 1960s, and newer computing technologies are simply laid on top of this foundation to support providing banking services online or via mobile devices. This means that the lion’s share of money goes to support the operational status of these systems, and not to introducing innovations. This, (...)

    #blockchain-transfers #blockchain-application #payments #money-transfers