• A #Lampedusa non nascevano bambini da più di mezzo secolo. Nel 2021 è nata Maria e le hanno dedicato un parco giochi, dove però i bimbi arrivati come lei via mare non possono giocare. Vietato per loro uscire dall’hotspot. Una storia di diritti negati a persone innocenti.

    https://twitter.com/SeaWatchItaly/status/1787832638901825906
    #toponymie #toponymie_migrante #noms_de_rue #migrations #Lampedusa

    • Si battezza Maria, la prima nata a Lampedusa dopo 51 anni

      E’ nata il 31 luglio 2021 a Lampedusa dove i suoi genitori, della Costa d’Avorio, sono giunti con un barcone partito dall’Africa.

      Ora Maria è tornata, dopo due anni e mezzo sull’isola dove oggi verrà battezzata durante la messa serale, nella parrocchia di San Gerlando. La bambina e i suoi genitori sono arrivati a Lampedusa da Cassaro, comune di poco più di 700 abitanti in provincia di Siracusa, dove sono ospiti della rete Sai (sistema accoglienza integrazione) gestita dalla cooperativa Passwork.

      La famiglia è stata accolta dal sindaco delle Pelagie Filippo Mannino che ha voluto la cittadinanza onoraria, deliberata dal Consiglio comunale, per la piccola. Il riconoscimento è stato conferito, mentre in via Roma è stato intitolato a Maria il parco giochi realizzato con i fondi Fami del ministero dell’Interno.

      Mannino, accogliendo ieri la bimba e i genitori, ha chiesto se fossero cattolici e se era possibile un incontro con la comunità dei fedeli di Lampedusa. I genitori di Maria si sono detti disponibili all’incontro e hanno anche manifestato l’intenzione di battezzare la piccola proprio nella sua isola. Stamani è stato contattato il parroco che ha dato il via libera e che ha già trovato la tutina bianca da far indossare a Maria.

      La bimba è stata la prima a nascere, dopo 51 anni, a Lampedusa, dove le donne non partoriscono per mancanza di una struttura sanitarie adeguata. Maria è nata nell’ambulatorio del punto territoriale d’emergenza (Pte). Rita, ivoriana di 38 anni, già madre di due figli rimasti in Costa d’Avorio, faceva parte di un gruppo di migranti salvato e sbarcato nell’isola. La donna, giunta alla fine della gestazione, è stata portata in via precauzionale al poliambulatorio. Al Pte la ha iniziato il travaglio e non essendo stato possibile trasferirla in elisoccorso i sanitari hanno deciso di farla partorire lì.

      Ad assisterla e supportarla oltre ai medici in servizio è stata Maria Raimondo, infermiera di Corleone in servizio all’ambulatorio di Lampedusa: i genitori hanno deciso di dare il nome della donna alla figlia.

      La cittadinanza onoraria e l’intitolazione del parco - partecipa anche per il dipartimento Libertà civili e immigrazione il vice prefetto Carmen Cosentino - sono state decise in quanto Maria è un simbolo di speranza. Nelle motivazioni è scritto: «Maria è il simbolo di chi c’è l’ha fatta ma soprattutto di chi non ce l’ha fatta, di chi nutre la speranza di raggiungere un posto migliore dove mettere radici, dove vivere nella piena libertà e legalità, dove il diritto all’infanzia è una priorità. Ed è per questo che la nostra comunità è in dovere e in diritto di riconoscerle la cittadinanza onoraria, un riconoscimento alla vita, alla solidarietà, al rispetto e tutela dei diritti umani e di tutti i bambini che come Maria sono nati a Lampedusa».

      https://www.ansa.it/sicilia/notizie/2024/05/04/maria-prima-nata-a-lampedusa-dopo-51-anni-si-battezza_1403e10e-4d73-46a1-a322-a

  • Heureusement qu’on a la presse libre du monde libre pour défendre #nos_valeurs

    Why Israel Must Take Rafah - It’s the last sanctuary for Hamas’s military battalions in Gaza - By The Editorial Board
    https://www.wsj.com/articles/rafah-battle-israel-hamas-gaza-cc8ba76b

    The battle for Rafah has begun in Gaza, and it’s an essential part of Israel’s war of self-defense against Hamas. The terrorist group’s leaders have dragged out negotiations for a cease-fire for months, with no intention of freeing hostages while President Biden shielded their stronghold from attack. Now the masterminds of Oct. 7 are learning that Mr. Biden can’t protect them.

  • Sous le parapluie trans
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Sous-le-parapluie-trans

    Un peu de complexité dans ce monde, entre doramoutisme et transactivisme anti-terf, qui n’était pas signalé ici.

    C’est dans ce cadre-là, trans-inclusif, que nous sommes régulièrement confrontées à l’intrusion de personnes qui ne sont pas concernées par la non-mixité que nous tentons de faire respecter. L’an dernier deux personnes se sont présentées à ma caisse, une femme et un homme plutôt jeunes. Je n’avais aucun moyen de savoir s’il était cis ou trans et cela ne me regardait pas puisque dans les deux cas il n’était pas le bienvenu (2). Je ne pouvais en revanche manquer de constater qu’il se présentait comme un homme, avec une fine moustache travaillée. Alors que je lui signifiais tout ça, sa copine me dit à plusieurs reprises : « Mais c’est une femme trans ! », ce que je fus incapable de seulement entendre, refusant tout simplement l’entrée à celui que j’identifiais comme un homme pour la raison que son expression de genre, sa manière de se présenter au monde, était délibérément masculine et qu’il ne pouvait pas dans ces conditions faire l’expérience sur laquelle le public du festival se retrouve. Dépité, il cracha dans ma direction pendant que son amie agressa une femme trans qui était dans la file derrière elle, remettant en cause à haute voix sa présence : « J’imagine qu’elle non plus n’a pas le droit d’entrer. » La femme en question ne passait pas pour cisgenre mais son expression de genre était féminine. Elle s’inquiéta de ne pas être la bienvenue alors qu’elle l’était.

    […]

    Dans les deux cas, des femmes ont pris la liberté d’inviter des personnes qui n’étaient pas concernées par la non-mixité du festival en prétextant fallacieusement que celles-ci étaient des femmes trans alors que ce n’était vraisemblablement pas le cas… et que les personnes qui faisaient l’objet de cette identification ne la reprenaient même pas. Comme si l’identité trans était un joker valable dans toutes les situations pour refuser des règles collectives. Comme si c’était une identité appropriable à volonté et qui offrait des tours de manège gratuits.

    […]

    La commission dans laquelle ces questions ont été discutées a fini par trancher, à la suite de débats auxquels j’ai participé, en faveur d’une acceptation inconditionnelle de l’auto-détermination de la personne au motif que c’est plus « généreux » (pour qui ?) et plus pratique. L’association de femmes trans qui nous a accompagnées nous avait pourtant donné des outils pour ne pas nous soumettre à la parole du premier venu. Le genre est lisible, comme on l’a vu, et il est légitime de faire confiance à sa première impression pour entrer en dialogue avec la personne et éventuellement lui signifier notre soupçon qu’elle est de mauvaise foi. Comme nous sommes plus royalistes que la reine et plus intègres et déterminées en tant qu’alliées que ces femmes trans (soupir d’exaspération), cette proposition a été refusée. Nous nous soumettons donc (en théorie, car en pratique ça coince un peu plus) à l’auto-détermination de n’importe qui comme femme trans, serait-ce de la part d’une personne qui se présente avec une expression de genre masculine et n’a jamais fait le moindre geste pour être perçue comme femme.

    #genre #trans #socialisation #femmes #non-mixité #fait_social #inclusivité

  • Israël : le gouvernement déclare fermer la chaîne Al-Jazeera dans le pays
    Publié le : 05/05/2024 | Par : RFI avec AFP
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240505-isra%C3%ABl-le-gouvernement-d%C3%A9clare-fermer-la-cha%C3%AEne-al-jazee

    « Al-Jazeera, la chaîne qui incite à la haine sera fermée en Israël », a écrit Benyamin Netanyahu sur X (anciennement Twitter) après le vote gouvernemental, ce 5 mai 2024. Le ministre israélien de la Communication Shlomo Karhi a - de son côté - affirmé sur la même messagerie avoir « aussitôt signé l’injonction contre Al-Jazeera » qui « entre en vigueur immédiatement ». Il ajoute avoir fait en sorte qu’Al-Jazeera « ne puisse plus opérer depuis Israël » et accuse la chaîne de « menacer la sécurité » du pays.

    Parallèlement, le ministre israélien de la Communication a signé et publié, également ce dimanche 5 mai, l’ordre de saisie du matériel de la chaîne qatarie Al-Jazeera après la décision du gouvernement de « fermer » la chaîne en Israël et bloquer sa diffusion.

    Selon le document, instruction est donnée de saisir « les équipements servant à diffuser les contenus de la chaîne », détaillés dans une liste dans laquelle figurent notamment les caméras, microphones, tables de montage, serveurs informatiques, ordinateurs, équipements de transmission et téléphones portables.

    Et l’accès aux sites web d’Al-Jazeera sera limité, écrit notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Mais attention cette décision devra être révisée tous les 45 jours. Elle repose sur une loi adoptée par la Knesset le 2 avril dernier qui vient à expiration le 31 juillet prochain. Une loi remise en question par l’association des droits civils en Israël qui a interjeté appel devant la Haute cour de Justice pour atteinte à la liberté de la presse. Rien n’est réellement joué donc à ce stade. (...)

  • Zum Tod von Monika Döring : Die Königin des Berliner Nachtlebens
    https://www.tagesspiegel.de/kultur/zum-tod-von-monika-doring-die-konigin-des-berliner-nachtlebens-11614556

    Monika Döring a contribué au succès de plusieurs des plus grands musiciens de l’époque post-punk. Dans l’ère avant Capital-B (sur Arte, un « must ») elle était dans tous les mouvement culturels nouveaux à Berlin où involotairement naquit l’image de marque dont profite toujours la ville de Berlin. Elle n’aura pas de cérémonie officielle. Tant mieux. Un article dans le canard réac Der Tagesspiegel suffit.

    3.5.2024 von Christian Schröder - Bei ihr spielten #Björk, die #Einstürzende_Neubauten und #Nick_Cave schon, als sie noch kaum einer kannte: Als Betreiberin des Loft wurde Monika Döring legendär. Nun ist sie mit 87 Jahren gestorben.

    Mit ihrer hochgesprayten platinblonden Ananasfrisur, den schwarz überschminkten Augenbrauen und bunt lackierten Fingernägeln war Monika Döring eine schillernde Erscheinung im Berliner Nachtleben: halb Punkerin und halb Operndiva. Die legendäre Konzertveranstalterin, Jahrgang 1937, entstammte einer bildungsbürgerlichen Künstlerfamilie und war mit klassischer Musik aufgewachsen. Ihre Großmutter betrieb eine Musikalienhandlung, Vater und Schwester sangen an der Oper, und Tante und Onkel waren Kunstmaler.

    Döring begeisterte sich früh für Freejazz, versuchte sich als Schauspielerin und gründete 1977 mit Mistreitern wie dem späteren Kabarettisten #Holge_Klotzbach das Schwarze Café an der Berliner #Kantstraße, das dort bis heute dem Existenzialismus huldigt. Es waren bewegte Zeiten in der eingemauerten Halbstadt, und immer, wo es spannend wurde, war Döring mittendrin.

    Sie gehörte 1978 zu den Initiatorinnen des #Tunix-Kongresses an der Technischen Universität, der dem Kapitalismus mit den Mitteln des Faulseins trotzen wollte und als Geburtsstunde der Alternativbewegung gilt. Im Zirkuszelt des #Tempodrom s, das die ehemalige Krankenschwester #Irene_Moessinger von ihrem Erbe erworben und am #Tiergarten platziert hatte, veranstaltete sie das Festival „Monster, Mythen, Mutationen“, einen Vorläufer des Atonal-Festivals.

    Mehr als für Politik interessierte sich Monika Döring aber für Musik, speziell für solche, die noch nicht in den Charts vorkam, innovativ klang und ihrer Zeit voraus war. Im #Punk erkannte sie die Fortsetzung des Freejazz mit anderen Mitteln: den Sound einer Befreiung.

    Ich bin ständig auf der Jagd nach neuen Impulsen, eine Glücksjägerin aus Leidenschaft. Monika Döring

    Ab 1981 holte sie Bands und Musiker wie #Blurt, #Adrian_Sherwood, #Neneh_Cherry oder #Caspar_Brötzmann zu Konzerten in die #Music_Hall an der #Steglitze r #Rheinstraße. „Dort ist man hingefahren, zum #Walther-Schreiber-Platz, mit der U-Bahn, da spielten dann drei Bands für fünf Mark. Das war natürlich auch bizarr“, erinnerte sich #Sven_Regener, später im Gespräch mit dem Tagesspiegel.

    Endgültig zur Veranstalterlegende steigt Monika Döring auf, als sie 1983 das #Loft gründet, einen gerade einmal 600 Besucher fassenden Musikklub über dem ehemaligen #Metropol-Theater am #Nollendorfplatz. Dazu gehört auch die gleichnamige Konzertagentur, die sich auf #Postpunk-, Avantgarde- und Independent-Acts konzentriert.
    500 Konzerte in sechs Jahren

    Viele Bands und Musiker, die später große Hallen füllen, absolvieren dort ihre ersten Berliner Auftritte, darunter Björk, #Sonic_Youth, Nick Cave,€ The_Pogues und #The_Fall, aber auch frühe Hip-Hop-Größen wie #Public_Enemy oder #LL_Cool_J. Die Einstürzenden Neubauten sind zehn Mal bei von Döring veranstalteten Konzerten aufgetreten.

    „Das war schon der aufregendste und beglückendste Teil meines Lebens“, bilanzierte Döring in einem Interview mit der „taz“. Sie habe ihre Begeisterung für diese „unverbrauchte Energie, gegen alle Normen“ teilen wollen, ein größtmögliches „Sharing“ zu kleinem Eintritt. 800 Bands aus 19 Ländern schleuste sie in 500 Konzerten durch den kleinen Laden.

    Die internationalen Stars kamen auch deshalb gerne wieder, weil sie sich bei Döring verwöhnt fühlten. Die Aftershow-Partys im Backstage-Bereich wurden oft noch in ihrer Privatwohnung fortgesetzt. Als sie „keine Gitarren mehr hören“ konnte, übergab Döring 1988 die Geschäfte an zwei Nachfolger.

    Einige Jahre hat Monika Döring danach in San Francisco verbracht und viele Winter in Goa,wo sie sich für die dortige Psy-Trance-Musik begeisterte. „Ich habe darüber nachgedacht, warum ich so alt geworden bin“, erzählte sie zu ihrem 80. Geburtstag. „Es sind die Glücksmomente. Glück durch Entdeckungen. Ich bin ständig auf der Jagd nach neuen Impulsen, eine Glücksjägerin aus Leidenschaft.“ Am Donnerstag ist Döring in Berlin gestorben. Sie wurde 87 Jahre alt.

    #Berlin #histoire #mur #musique #culture #mouvement_alternatif

  • GratiLab, Laboratoire indépendant de recherche conviviale sur l’auto-production, la gratuité et la culture libre

    https://labo.nonmarchand.org

    Créé en 2010, le laboratoire de recherche conviviale GratiLab vous permet de consulter, modifier, réaliser, diffuser et promouvoir librement et gratuitement des recherches sur les échanges non marchands (auto-production, gratuité), la culture libre et la recherche conviviale.

    Le laboratoire s’appuie sur trois axes méthodologiques et sur le principe éthique d’adéquation entre la fin et les moyens :

    La critique « totale » de l’économie marchande

    Notre critique se veut « totale » car : 1) elle englobe une critique des institutions qui l’appuient et s’en nourrissent et concerne toutes les formes d’échanges marchands - pas seulement le capitalisme, mais aussi l’économie étatique, l’économie sociale et solidaire, les monnaies locales, le troc, etc. ; 2) elle vise les bases économiques des institutions et des chercheurs qui donnent naissance à cette critique et la diffusent.

    Le dépassement du cadre totalisant de l’économie marchande

    Le laboratoire privilégie à cette fin des méthodologies de recherche permettant de « s’en extraire » comme : 1) l’action qui est un élément de rupture expérientielle et d’auto-réflexivité, 2) la recherche-action, 3) la sociologie « spéculative » (expériences de pensée par exemple). Ces trois orientations permettent de ne pas limiter les recherches à une description de l’existant et d’expérimenter des actions atypiques - quand bien même elles peuvent apparaître absurdes, déroutantes, impossibles, irréalisables et déconnectées des commandes citoyennes et institutionnelles.

    Le convivialisme épistémique

    En s’appuyant sur une sociologie critique « intégrale » des institutions, le laboratoire développe des outils libres, ouverts et horizontaux. L’auto-publication sur Internet est par exemple utilisée pour diffuser des connaissances à caractère scientifique sur les thèmes du laboratoire. La critique est « intégrale » car : 1) elle se construit et se diffuse indépendamment d’elles, 2) elle concerne les moyens concrets de l’activité de recherche. La finalité est de construire une alternative libre et gratuite à l’institution scolaire, la recherche et la publication académiques, en partant du constat qu’elles constituent des formes de police de la connaissance et de contrôle social qui forment le socle idéologique de l’économie marchande. En vertu du principe d’adéquation entre la fin et les moyens, cette recherche sur l’économie non-marchande doit être elle-même construite et diffusée grâce à des ressources non-marchandes, comme le bénévolat, la récupe et le DIY.

    #non-marchand #critique-de-société-marchande

  • “Attendere, prego”. Il diritto negato alla protezione internazionale in Italia
    https://www.meltingpot.org/2024/05/attendere-prego-il-diritto-negato-alla-protezione-internazionale-in-ital

    Oltre un migliaio di persone in attesa del proprio turno per accedere agli uffici dove fare richiesta di protezione internazionale, accampate da più giorni in rifugi di fortuna di fronte alla Questura di Milano di Via Cagni, esposte alle condizioni meteorologiche dei mesi più freddi dell’anno: davanti a questo scenario, le Forze dell’Ordine in tenuta antisommossa hanno risposto con cariche e manganellate sulla folla di persone esasperate. Nei primi mesi del 2023, di fronte all’Ufficio Immigrazione di Milano sono avvenute gravi violazioni di diritti umani. Le carenze nella gestione degli appuntamenti da parte della Questura di Milano hanno creato (...)

    #Notizie

  • War on Gaza: Prominent Palestinian doctor tortured and killed in Israeli detention | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/news/war-gaza-prominent-palestinian-doctor-tortured-and-killed-israeli-det

    #nos_valeurs

    Adnan al-Bursh, a Palestinian surgeon and professor of orthopaedic medicine, was killed by torture while in Israeli detention, according to a statement from the Palestinian Prisoners’ Society.

    In what has been termed a “deliberate assassination”, Bursh, 50, died in the Israel-controlled Ofer prison in the occupied West Bank on 19 April, according to the Palestinian Civil Affairs Committee, and his body remains withheld.

    Another detainee, Ismail Abdul Bari Khader, 33, also died in custody, according to the joint statement, and his body was handed over on 2 May along with 64 other prisoners.

    “The two victims died of torture and crimes committed against Gazan detainees,” the statement said.

    Bursh was the head of orthopaedic medicine at al-Shifa hospital in Gaza City and had been arrested in December, around the same time that he had reportedly been wounded by Israeli bombardment at the Indonesian hospital in northern Gaza.

    • https://french.almanar.com.lb/2928158

      (...) Selon les informations disponibles, rapportées aux Affaires civiles palestiniennes, Al-Barsh a été tué sous la torture dans la prison d’Ofer le 19 avril 2024 et son corps est toujours détenu, sachant qu’il a été blessé alors qu’il était à l’hôpital indonésien il y a environ 5 mois.

      Le martyr Khader a été tué sous la torture après son arrestation, selon les informations disponibles, et son corps a été livré aujourd’hui avec des dizaines de détenus de Gaza, qui ont été libérés aujourd’hui par le passage de Kerem Shalom, selon l’Autorité des frontières et des passages à Gaza.

      La Commission des prisonniers et le Club des prisonniers ont affirmé que « les deux martyrs, Al-Bursh et Khadr, sont morts des suites de la torture et des crimes médicaux subis par les détenus de Gaza.

      Ils ont souligné que « ce qui est arrivé au Dr Al-Bersh, en particulier, est un assassinat délibéré, qui s’inscrit dans le cadre d’un ciblage systématique des médecins et du système de santé à Gaza, y compris l’agression lancée par l’occupation contre l’hôpital Al-Shifa et le ciblage de son personnel médical, puis la destruction complète de l’hôpital et sa transformation en cimetière, où des centaines de personnes ont été tuées.

      L’Autorité et le Club, au nom du Mouvement National Captif, ont expliqué que le martyr Al-Bursh est resté à la tête de sa mission jusqu’au dernier moment avant son arrestation, déménageant d’un hôpital à un autre à Gaza, afin de soigner les blessés, jusqu’à ce que les forces d’occupation l’arrêtent.

    • Francesca Albanese, UN Special Rapporteur oPt
      @FranceskAlbs
      4:19 PM · 2 mai 2024
      https://twitter.com/FranceskAlbs/status/1786037883674972218

      I am extremely alarmed by information that Dr. Adnan Albursh, a well-known surgeon at #alshifa_hospital, has died while detained by Israeli forces in the Ofer military prison. While I acquire more information, I URGE the diplomatic community to intervene with CONCRETE MEASURES to protect Palestinians.

      No Palestinian is safe under Israel’s occupation today.

      How many more lives will have to be taken before UN Member States, especially those demonstrating genuine concern for human rights globally, act to PROTECT the Palestinians?

    • Gaza : des ONG affirment que deux Palestiniens, dont un médecin réputé, sont morts de « tortures » dans une prison israélienne
      https://www.leparisien.fr/international/israel/gaza-des-ong-affirment-que-deux-palestiniens-dont-un-medecin-repute-sont-

      Par Le Parisien avec AFP | Le 2 mai 2024 à 21h32

      De nouvelles accusations de tortures dans une prison israélienne. Deux prisonniers gazaouis, dont un médecin de l’hôpital al-Shifa de Gaza, sont morts derrière les barreaux israéliens, ont affirmé jeudi deux associations palestiniennes de défense des droits des détenus, affirmant qu’ils ont succombé à « des tortures » et à l’absence de soins.

      Dans un communiqué commun, le Club des prisonniers et le Comité des affaires des prisonniers palestiniens, ont annoncé la mort « de deux détenus de Gaza », dont « le Dr Adnane Ahmed Atiya al-Bourch, 50 ans (…) chef du département d’Orthopédie de l’hôpital al-Shifa ». L’autre détenu décédé serait Abdel Bari Rajab Khadir, 33 ans.

      Tous deux seraient morts « des suites de tortures et de crimes médicaux dont sont victimes les détenus de Gaza », affirment les associations, en référence au manque de soins régulièrement dénoncé par les défenseurs des droits humains israéliens et palestiniens.
      Le Dr Bourch, une figure des hôpitaux gazaouis

      Le ministère de la Santé du Hamas dans la bande de Gaza a condamné « le meurtre (…) sous la torture » du Dr Bourch, affirmant que son décès portait à 492 le nombre de membres du personnel médical tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien. L’armée israélienne a indiqué à l’AFP « n’être pas informée » de tels faits.

      Le Dr Bourch était connu des Palestiniens pour ses interviews aux médias, où il décrivait la situation des hôpitaux de la bande de Gaza, ciblés par l’armée israélienne qui accuse le Hamas de s’en servir comme bases opérationnelles. Arrêté « par l’armée d’occupation en décembre 2023 dans un hôpital » du nord du territoire palestinien, il est mort dans la prison d’Ofer, en Cisjordanie occupée, le 19 avril, selon les deux associations qui précisent que sa dépouille y est « toujours retenue ». Le Dr Bourch avait été blessé « il y a cinq mois », ont-elles indiqué, sans préciser son état de santé lors de son arrestation.

    • 2 mai 2024 (17:00 GMT)
      https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/5/2/israels-war-on-gaza-live-israel-still-denying-aid-to-north-gaza-says-un

      Doctor killing takes medical sector death toll to 496

      The killing of Dr Adnan al-Barash in an Israeli prison that we reported on earlier has taken the total death toll of medical personnel since the start of the war on Gaza to 496.

      Gaza’s health ministry said in a statement that about 1,500 medical workers have also been wounded, and 309 remain imprisoned in Israeli jails.

      “The killing of Dr al-Barash would not be the last crime in light of the complete secrecy of the condition of prisoners in prisons, especially those arrested from the Gaza Strip,” said the ministry.

      It also called on the international community and health and human rights organisations to intervene and protect prisoners held by Israel.

      Al-Bursh, 50, was the head of the orthopedic department at al-Shifa Hospital in Gaza City. He was arrested by the Israeli army last December as he treated patients at al-Adwa Hospital in northern Gaza.

    • HosamSalem
      @HosamSalemG
      3:52 PM · 2 mai 2024
      https://twitter.com/HosamSalemG/status/1786030888649699625

      في عام ٢٠١٠ لأول مرة في #غزة تم نجاح عمليتي زرع بلاتين في الكتف لمريض ورباط صليبي في القدم اليُمنى لي أنا، أجراها الدكتور العائد من ألمانيا عدنان البرش وبعدها ربطتنا علاقة احترام وصداقة.
      هذه الصورة للدكتور عدنان نشرها خلال نومه بمكان عمله في الشفاء خلال عدوان الاحتلال عام ٢٠٢٢،
      À l’origine en arabe et traduit par
      En 2010, pour la première fois à Gaza, deux implants en platine ont été réalisés avec succès dans l’épaule d’un patient et un ligament croisé dans le pied droit pour moi, réalisés par le Dr Adnan Al-Barsh, de retour d’Allemagne, et après cela, nous avons eu une relation de respect et d’amitié.
      Cette photo du Dr Adnan a été publiée alors qu’il dormait sur son lieu de travail à Al-Shifa lors de l’agression de l’occupation en 2022.

  • À L’ÉCOUTE DES SOLIDARITÉS – Le podcast des acteur·ices du Festisol
    https://radioparleur.net/2024/05/02/a-lecoute-des-solidarites-le-podcast-des-acteur%c2%b7ices-du-festisol

    Le Festival des Solidarités, dont la dernière édition avait lieu du 17 novembre au 3 décembre 2023, permet de nourrir le débat entre acteurs et actrices de la justice climatique. Luttes écologistes, inégalités et pauvreté, souveraineté alimentaire… Le podcast “À L’ÉCOUTE DES SOLIDARITÉS” propose une réflexion sur le droit à l’alimentation, les enjeux coloniaux et […] L’article À L’ÉCOUTE DES SOLIDARITÉS – Le podcast des acteur·ices du Festisol est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Non_classé

  • “Invisibili ed escluse”: le persone fuori accoglienza a Udine
    https://www.meltingpot.org/2024/05/invisibili-ed-escluse-le-persone-fuori-accoglienza-a-udine

    È stato pubblicato il 26 aprile scorso «Invisibili ed escluse» , report steso e sottoscritto da attivistə e volontariə di varie associazioni aderenti alla rete Diritti Accoglienza Solidarietà Internazionale (DASI) del Friuli Venezia Giulia. Il rapporto getta luce sulla gestione dell’accoglienza delle persone richiedenti asilo nel territorio di Udine.Oggetto del report è la Cavarzerani , ex caserma di Udine sorta per scopi militari e divenuta nel 2015 il Centro di Accoglienza Straordinaria (CAS) più grande della provincia di Udine. Si tratta di una struttura mastodontica, di circa 150 mila mq, in cui alloggia una parte dei richiedenti asilo maschi (...)

    #Notizie #A_proposito_di_Accoglienza #Redazione

  • Design di genere, ripensare le città tra cura del paesaggio e delle aree verdi

    Aree verdi da attraversare da sole, sentendosi sicure. Paesaggi in abbandono che tornano ad essere tutelati per la loro biodiversità. La cura delle nostre città passa per le questioni di genere: un convegno organizzato dall’associazione «Donna, immagine città» spiega perché.

    Ripensare la città con uno sguardo nuovo, che parti da un linguaggio più ampio per arrivare ai diversi comparti che possono fare dei posti che viviamo, luoghi di benessere per tutte e tutti. Da questi presupposti si è mosso il convegno Città e design di genere. Linguaggio inclusivo, organizzata a Roma, all’Europa Experience, dall’associazione Donna, immagine città lo scorso 22 marzo.

    All’interno dell’evento che ha trattato in maniera estesa, e attraverso più panel, le diverse sfumature che riguardano la città e la presenza delle donne all’interno di essa partendo dal linguaggio, sono emersi spunti interessanti per quel che riguarda nello specifico l’urbanistica e le connessioni con il paesaggio, il verde pubblico e la viabilità ciclabile e pedonale: tutti aspetti strettamente connessi con il tema della conversione ecologica che necessitano però di un dialogo con le tematiche di genere.
    Aree verdi più sicure

    “Quando ragioniamo come progettisti e pianificatori delle città – ha detto nel corso dell’evento Barbara Negroni, consigliera nazionale CONAF Consiglio dell’Ordine Nazionale dei Dottori Agronomi e dei Dottori Forestali – dobbiamo farlo in modo più complesso”.

    Oltre ad alcuni aspetti tecnici che riguardano ad esempio le piante da introdurre nelle aree verdi, gli interventi di depavimentazione e tutte quelle opere messe in campo per far fronte ed evitare le isole di calore, ci sono altri considerazioni da fare per rendere la città accogliente per tutte e tutti.

    “Se abbiamo bisogno di aree verdi e piazze, come spazi interconnessi tra di loro, abbiamo anche la necessità che la città diventi il più possibile vivibile da un punto di vista della sicurezza. Siamo abituati ad avere un’urbanistica e un disegno della città che vede una mobilità lineare, molto veloce, perché fatta più per gli uomini che compiono il tragitto casa-lavoro. Viceversa, le donne si muovono in maniera trasversale nella città perché fanno tante cose: lavorano ma portano anche bambine e bambini a scuola, fanno la spesa, si occupano del lavoro di cura delle persone anziane”.

    “A Casalecchio di Reno – dove Negroni è assessora alla Qualità dell’Ambiente e del Territorio – abbiamo fatto un’analisi di quella che è la mobilità ciclabile delle persone che vanno a lavorare in bicicletta: abbiamo così visto che gli uomini seguono le piste ciclabili in maniera retta sempre seguendo le strade principali, le donne invece vanno attraverso le piste o camminando all’interno delle città, per raggiungere i luoghi di destinazione”.

    “Nel ripensare le aree verdi non dobbiamo quindi considerare solo le specie più adatte per le alte temperature, che permettano di fare ombra, ma dobbiamo andare anche a ragionare sul loro disegno per dare trasparenza, così che siano anche permeabili alla vista perché quando le attraversiamo, dobbiamo avere una percezione di sicurezza. Nel momento in cui riusciamo a dare una trama verde alla città, che sia connessa e trasparente di fatto diventa una città sicura”.

    Quella della connessione delle aree verdi, come fa notare anche Negroni, è anche un tema di equità sociale: poter usufruire di aree verdi connesse tra loro attraversi piste ciclabili o percorsi pedonali è infatti un diritto fondamentale di tutti, e non deve restare solo appannaggio di chi vive nei quartieri più avvantaggiati della città, magari perché maggiormente centrali.

    E se l’esperienza di urbanistica di genere a Bologna, già raccontata su EconomiaCircolare.com, o la riprogettazione in corso a Casalecchio di Reno possono rappresentare degli esempi positivi in cui lo spazio urbano torna ad essere attraversato dalle persone, in modo più consapevole e sicuro e le aree verdi si riprendono il giusto spazio, l’altro lato della medaglia vede l’Italia detenere il record di consumo di suolo in Europa, con la cementificazione di 2,4 metri quadrati al secondo, secondo l’ultimo report sul consumo di suolo dell’Ispra relativo al 2023.

    Il terzo paesaggio

    “Nel suolo – ha spiegato Daniela Ducato, innovatrice green e Cavaliere della Repubblica per meriti ambientali – c’è il nostro futuro biologico, e il nostro futuro biologico è proprio nel terzo paesaggio, cioè in quegli spazi in natura che non disegniamo noi”.

    Con l’espressione terzo paesaggio, coniata da Gilles Clément, scrittore, architetto paesaggista ed ingegnere agronomo francese, si intende infatti un luogo che non subisce la progettazione umana, la cui evoluzione è determinata dall’insieme degli esseri biologici che vivono al suo interno. Questi luoghi sono situati ai margine di boschi, strade, fiumi, possono essere di dimensioni modeste, come il bordo di un campo, o il margine di una strada, o più estesi, come un terreno abbandonato dopo lo sfruttamento, ma anche un’ex cava o ex aree industriali dove la natura si è riappropriata dei propri spazi. Questi luoghi non sono spesso considerati dall’opinione pubblica e dalle amministrazioni e sono spessi i primi ad essere sacrificati, asfaltandoli o abbandonando rifiuti, fino a divenire delle vere e proprie discariche a cielo aperto.

    Ducato ha presentato invece il caso virtuoso del Comune sardo di Guspini (Sud Sardegna), il primo in Italia, dove un paesaggio, anzi proprio un terzo paesaggio, ha ottenuto la certificazione di risorsa sanitaria. Il comune, la cui area industriale aveva già ricevuto la certificazione pesticidi free, è stato infatti interessato da un progetto ideato da Ducato stessa, che vede in campo un team di ricerca scientifica con il comune di Guspini, l’Associazione Italiana di medicina forestale, in collaborazione con la Confcommercio Green, università e privati, e si basa sui benefici sulla salute umana apportati dalle medicina forestale, come: abbassamento della glicemia, aumento della concentrazione e dell’attenzione, rilassamento mentale e contrasto dell’insonnia, riequilibrio del tono dell’umore, stimolazione del sistema psiconeuroendrocrino e immunitario.

    Come ha spiegato l’esperta si tratta di un riconoscimento già avvenuto per parchi e giardini ma mai per un terzo paesaggio, quindi per un paesaggio marginale e periferico dove la natura fa da padrona. Ciò a cui spesso non si pensa di queste aree è infatti che non hanno bisogno di essere innaffiate o concimate, ma conservano una preziosissima biodiversità: “Nessun paesaggista al mondo riesce a fare quello che fa la natura”.

    Il modo in cui chiamiamo le cose, si sa, è legato a doppio filo alla percezione che ne abbiamo, e anche per questi luoghi c’è, secondo Ducati, un bias cognitivo: “Spesso sentiamo distanti questi paesaggi, li vediamo brutti, sporchi e cattivi: così consumiamo e maltrattiamo con il nostro linguaggio questi straordinari luoghi di biodiversità, per altro utilizzando un linguaggio violento, che spesso coincide con quello che si ha nei confronti delle donne”.

    Oltre al lavoro con medici, botanici e biologi, a Guspini si è fatto un lavoro anche sulla toponomastica, con l’intento di ridare dignità e identità alle zone industriali. Si sono intitolate 50 strade a donne: “non solo a donne famose ma a donne che hanno infranto tabu, regole, innovatrici, scienziate, ma anche casalinghe, lavandaie, parrucchiere, donne di tutto il mondo che ci hanno aperto delle strade di pensiero. Sono donne non sono nei libri di scuola ma le loro storie sono scritte nei nostri terzi paesaggi”.

    Quella della toponomastica di genere è un tema ricorrenti negli ultimi anni, anche perché rappresenta una nota dolente all’interno delle nostre città. Dopo aver esaminato i nomi di 155.468 strade in 32 grandi città europee, situate in 19 Paesi diversi, la piattaforma Mapping Diversity, sviluppata da Sheldon Studio e voluta da Obc Transeuropa con altri partner dell’European data journalism network, ha rilevato che oltre il 90% delle strade intitolate a persone sono dedicate a uomini bianchi.

    https://economiacircolare.com/design-di-genere-ripensare-citta-cura-paesaggio-aree-verdi
    #genre #terzo_paesaggio #toponymie #toponymie_féministe #femmes #noms_de_rue #Guspini #Italie #Sardaigne #tiers_paysage

    • Strade di Guspini intitolate alle donne. La zona industriale sarà al femminile

      I nomi delle vie saranno tutti al femminile. Lo ha deciso il Comune di Guspini che, per primo in Italia, ha deciso, con una delibera, di dedicare le vie della zona industriale alle donne che hanno aperto metaforicamente nuove strade, non solo nel commercio.

      Lo ha annunciato questa mattina Daniela Ducato, l’imprenditrice premiata come la più innovativa d’Italia, famosa in mezzo mondo per le sue produzioni realizzate con eccedenze e residui vegetali, in occasione della conferenza stampa sulle iniziative ‘green’ di Confcommercio. Si parte da Guspini, ma anche la vicina Arbus è pronta ad approvare una analoga iniziativa. “La toponomastica – ricorda Ducato – è quasi totalmente maschile, le donne sono al 3 per cento nei centri dove la situazione è migliore”. L’imprenditrice quasi non ci credeva. Poi è arrivata la delibera. E la speranza ora è che tanti Comuni seguano la stessa strada. Magari uscendo anche dalle zone industriali. Una richiesta che parte da lontano: la prima proposta fu formulata 30 anni fa. “Chiesi che la toponomastica fosse anche al femminile e che le strade della zona industriale di Guspini fossero intitolate alle donne. Donne pioniere – spiega l’imprenditrice – che hanno aperto la strada ad altre donne e al pensiero di tutti. Avevo perso la speranza: da oggi è realtà”.

      Spazio dunque alle nuove intitolazioni con le strade della zona industriale dedicate a Margherita Hack, la signora delle stelle; Elena Valentini Luzzato, prima italiana a laurearsi in architettura; Francesca Sanna Sulis, pioniera del commercio la cui seta, nel ‘700, varcò i confini dell’Isola; Pasqua Selis Zua, pasionaria ribelle che nel 1868 guidò la rivolta di Su Connotu; Eva Mameli Calvino, madre di Italo, prima donna a conseguire nel 1915 la libera docenza all’Università; Maria Lai, artista d’eccezione che con i suoi fili di stoffa celeste legò tutte le porte del suo paese, Ulassai, per ben 27 chilometri: la sua fu la prima opera di Arte relazione a livello mondiale.

      https://www.sardiniapost.it/cronaca/strade-di-guspini-intitolate-alle-donne-la-zona-industriale-sara-al-fem

    • “Il terzo paesaggio del Comune di Guspini primo in Italia in qualificazione per la medicina forestale. Daniela Ducato ideatrice del progetto” In evidenza

      Abbassamento della glicemia, aumento della concentrazione e dell’attenzione, rilassamento mentale e liberazione dai pensieri ricorrenti (rimuginio, ruminazione mentale) attivazione dei processi che contrastano l’insonnia, riequilibrio del tono dell’umore, stimolazione del sistema psiconeuroendrocrino e immunitario. Sono solo alcuni dei benefici certificati della medicina forestale con le immersioni a contatto con la natura guidati dal personale specializzato per trarre beneficio per la salute. E l’isola rappresenta il luogo ideale grazie ai suoi territori che contano oltre duemila specie spontanee e ai suoli millenari. Guspini in particolare fa un passo in avanti. Il suo terzo paesaggio è il primo in Italia in fase di qualificazione per la medicina forestale quale luogo idoneo alla prevenzione e alla promozione della salute grazie al Comune di Guspini con la sua referente e ideatrice del progetto Daniela Ducato, nota innovatrice green, prima specializzata in Sardegna in medicina forestale. La medicina forestale esiste da 40 anni ed è nata in Giappone da un team di ricerca di medici immunologi con suo ideatore l’immunologo Qing Li. Si tratta di una medicina integrativa per gli effetti vantaggiosi per la salute fisica e mentale, ed è già da molti anni presente nel servizio sanitario nazionale di diversi paesi del mondo come Canada, Danimarca, Scozia, Corea, Cina ecc. Questa tipologia di prevenzione oltre allo straordinario potenziale salutistico offre un importante risparmio economico stimato intorno all’8% di PIL mondiale per l’apporto prezioso sulla salute fisica e mentale di chi con assiduità si immerge in foresta. Con terzo paesaggio l’agronomo francese Gilles Clément, nel 2003 definì i luoghi marginali naturali, aree dismesse o abbandonate dall’uomo, dove spesso la natura si riprende il suo spazio, ex aree industriali ma anche spazi verdi più piccoli come i suoli urbani e di periferia. L’Italia detiene il triste primato europeo per consumo di suolo con di 2,4 metri quadri al secondo. Ed è Il terzo paesaggio, il primo ad essere cementificato, asfaltato, trasformato in discarica, maltrattato prima di tutto nell’immaginario collettivo che lo considera suolo inutile, degradato legittimandone così abusi e distruzione. L’impermeabilizzazione del suolo ritorna alla ribalta solo in caso di disastri e allagamenti. Dopo l’emergenza cala il silenzio. Il terzo paesaggio può invece diventare un’opportunità straordinaria di prevenzione della salute, addirittura una risorsa sanitaria e di benessere in ogni stagione? La risposta è sì se si mettono insieme ricerca, conoscenza e divulgazione scientifica, animazione e cura del territorio, ed azioni di prevenzione e di economia green senza consumo di suolo.

      Ed è ciò che è avvenuto a Guspini con l’attuale fase di qualificazione di medicina forestale, una delle azioni all’interno di un articolato progetto sul terzo paesaggio ideato da Daniela Ducato ed un team di ricerca scientifica con il Comune di Guspini già certificato pesticide free, l’A.I.Me.F. (associazione Italiana di medicina forestale) in collaborazione con associazioni come la Confcommercio Green, privati, ordini professionali, realtà e progetti di innovazione e Università. Per le sue caratteristiche la Sardegna rappresenta un luogo di eccellenza per la Medicina forestale. Non solo le foreste ma anche il terzo paesaggio non più bistrattato ma valorizzato come dimostra Guspini prima in Italia in fase di validazione come risorsa di prevenzione medica. Inaugurando con il terzo paesaggio una assoluta novità in ambito nazionale ed internazionale.

      «A Guspini, per la prima volta in Italia, abbiamo iniziato la qualificazione di aree urbane caratterizzate dal Terzo Paesaggio, come luoghi idonei alla prevenzione e alla promozione della

      salute». Annuncia con soddisfazione il medico Paolo Zavarella presidente e fondatore dell’associazione italiana di medicina forestale il cui comitato scientifico è diretto da Giovanna Borriello neurologa e responsabile del centro di riferimento per la Sclerosi Multipla dell Ospedale San Pietro Fatebenefratelli di Roma, Responsabile del Centro di ricerca clinica applicata alla Sclerosi Multipla del NCL Istituto di Neuroscienze di Roma. “L’A.I.Me.F. Associazione Italiana di Medicina Forestale nasce per portare anche in Italia ricerca, esperienze e formazione sulla Medicina Forestale, facilitando il processo di Riconoscimento Sanitario, in modo da farla diventare una importante pratica di salute all’interno del servizio sanitario nazionale prescrivibile dai medici, come già oggi accade con la Medicina Termale”, aggiunge Zavarella, “ la corretta immersione è in grado di aumentare del 50%, in modo stabile e sostenuto nel tempo, il numero delle Cellule NK (Natural Killer) che sono i linfociti o globuli bianchi presenti nel sistema immunitario umano e animale, strategicamente deputate al riconoscimento e alla eliminazione delle cellule tumorali e infette da virus. Aumentano, con risultati stabili per settimane, anche altre sostanze preziose in campo immunitario (endorfine, interferone, oppioidi endogeni), aumenta la serotonina (ormone della tranquillità), aumenta l’ossitocina (ormone della felicità) mentre si riduce l’attività del cortisolo e del sistema ortosimpatico (attivi nello stress)”. Sempre i dati certificati Aimef riportano anche immersioni più brevi (almeno un’ora per almeno tre volte settimanali) portano i seguenti benefici: Aumento della concentrazione e dell’attenzione, migliore stabilizzazione dell’umore, un aumento fino al 50% della capacità di problem solving, minore produzione di ormoni degli stress, contribuzione al regolarizzare la pressione arteriosa e la frequenza cardiaca, contribuzione a gestire la depressione e gli stati d’ansia, aumento dell’attività del sistema nervoso parasimpatico, miglioramento della funzione psichica, delle prestazioni mnesico-attentive, aumento fino al 40% dell’attività dei linfociti NK, anche detti cellule natural killer, fondamentali nella difesa naturale contro virus e malattie.

      Daniela Ducato ideatrice del progetto è anche la prima in Sardegna, specializzata Aimef in medicina forestale con la tesi: “il terzo paesaggio come risorsa sanitaria per una urbanistica della salute. I bias cognitivi nella perdita di suolo e di salute. I benefici del non consumare ma del restituire suolo. L’esempio del Comune di Guspini certificato pesticida free e in qualificazione di idoneità per la Medicina Forestale per la prevenzione e la promozione della salute.”

      “Il terzo paesaggio non va abusato asfaltato ma ritrovato attraverso la consapevolezza e la scienza”, spiega la Ducato, “nel suolo c’è la nostra salute, la nostra farmacia a cielo aperto. E nella restituzione di suolo e non nel suo consumo c’è il nostro futuro biologico. Nel terzo paesaggio l’assenza umana genera spesso un inaspettato rifugio per il ripristino e la conservazione della biodiversità. Il suolo con le sue piante spontanee è elemento privilegiato dell’equilibrio ecologico e al contempo favorisce la salute umana anche attraverso il rilascio di molecole volatili. Per una efficace immersione è importante avere la guida di figure specializzate facilitatrici di medicina forestale quindi conoscitrici dei metodi e dei luoghi più idonei per una corretta balneazione. Ad esempio l’iter di qualificazione di Guspini, realizzata da esperti e medici AIMEF, in una delle sue fasi con la raccolta dei parametri biometrici del campione di partecipanti, si è svolta in una zona urbana di terzo paesaggio ricca di piante spontanee il cui entourage di molecole volatili si caratterizza, proprio in questa stagione, per l’importante proprietà immunomodulante, quindi di aiuto per il sistema immunitario”.

      Aggiunge Zavarella “Le piante emettono preziose molecole studiate e classificate come B-VOC (Biogenic Volatile Organic Compounds: Composti Organici Volatili di Origine Biogenica). Nel tempo, moltissime molecole di origine vegetale sono state isolate, tracciate, purificate, brevettate e riprodotte per sintesi chimica in laboratorio e costituiscono la maggior parte dei farmaci oggi conosciuti (95%). Importante ritornare ad immergersi in quelle molecole vegetali che hanno plasmato la nostra “fisiologia cellulare”.

      IL SUOLO RISORSA STRATEGICA INFRASTRUTTURA VERDE

      Gli eventi estremi di cambiamento climatico ci indicano che non si può più cancellare il suolo occorre mantenerlo facendone risorsa strategica. Così come ha fatto, in innumerevoli azioni green, il Comune di Guspini: dalla toponomastica femminile della zona industriale alle infrastrutture digitale e ai servizi per consentire smart working e uffici verdi tra gli alberi, e molto altro grazie al lavoro di tutti gli assessorati, ha restituito identità, immaginario, valore e abitabilità al terzo paesaggio come dono di salute orientando ad un sano sviluppo economico senza consumo di suolo. Guspini cittadina del Medio Campidano della Sardegna ha ottenuto la certificazione pesticide free, primo Comune al mondo ad avere esteso la sua certificazione all’area industriale e al terzo paesaggio.

      Marcello Serru ingegnere ambientale vicesindaco di Guspini e assessore all’Ambiente ha spiegato che: “Il terzo paesaggio di Guspini in percorso di validazione come Forest Bathing Center con i suoi bagni forestali anche in ambiente urbano è una preziosa opportunità di salute offerta dal nostro Comune e ne premia l’impegno costante nel tempo. Ne è dimostrazione la vegetazione arborea messa a dimora negli ultimi 8 anni con oltre 2000 nuove piante della macchia mediterranea tra centro urbano e territorio comunale con le aree del terzo paesaggio”.

      Il lavoro sul recupero del terzo paesaggio iniziato a Guspini circa 30 anni fa, diventa poi base di ricerca già dal 2022 anche grazie al progetto EquiliBio con Federico Ortenzi per la parte di bioacustica vegetale, diretto dal professore Andreas Macchia con la redazione di Luigi Campanella già professore ordinario di chimica dell’ambiente e dei beni culturali presso l’Università La Sapienza di Roma, e in collaborazione con INGV Istituto nazionale di geofisica e vulcanologia diretto dal professore Carlo Doglioni. È poi proseguito nella direzione della medicina forestale con il percorso di qualificazione AIMEF e con la parte di coordinamento tecnico scientifico e di elaborazione dei dati ecosistemici affidati ad Alberto Musa nella sua doppia veste di biologo naturalista ed apicoltore. Nel progetto è centrale la multidisciplinarietà di settori e competenze scientifiche e di attori sociali comprese le associazioni che via via stanno aderendo e gli ordiniprofessionali.

      A far diventare il progetto del terzo paesaggio da sogno a realtà sono state la co-progettazione e le risorse finanziarie donate da Iole Garau di Guspini, ex insegnate di lettere da molti anni in pensione, conoscitrice del territorio sardo, tra i fondatori dello storico gruppo archeologico Neapolis. Ha selezionato diversi progetti per valutare quello più meritevole a cui destinare sia una parte dei suoi risparmi sia il suo contributo di ideazione e competenze. Ha scelto il progetto proposto da Daniela Ducato quale referente del Comune di Guspini intitolato “Dalle città invisibili al terzo paesaggio come risorsa sanitaria per una urbanistica della salute” il cui titolo è anche omaggio a Italo Calvino.Tra le molteplici motivazioni della scelta c’è “la sua valenza nel dare alla salute il ruolo di priorità per generare un nuovo approccio educativo, culturale, economico”. Partire dalle risorse del terzo paesaggio. Da quelle città invisibili che oggi a Guspini diventano visibili e salutari.”

      https://www.vivilasardegna.com/turismo/item/1250-il-terzo-paesaggio-del-comune-di-guspini-primo-in-italia-in-qua

  • URSS repeinte en noir OU moment noir du communisme ? avec Norman Ajari

    Avec dedans une discussion sur la notion de génocide, sur sa critique de la notion d’identité, sur le moralisme, aussi sa critique de la notion d’appropriation culturelle

    Norman Ajari est venu nous présenter son Manifeste afro-décolonial, paru il y a quelques jours. Œuvre dont le sous-titre, Le rêve oublié de la politique radicale noir, annonce quelque chose comme un projet politique de refondation. Il y a un déjà-là de l’autonomie noire, qu’il s’agirait de ranimer. Quelle forme a-t-elle pris, quel visage nouveau pourrait-elle se donner ?

    En 2019, le philosophe annonçait dans l’introduction de La dignité ou la mort. Ethique et politique de la race : « Ce livre fait l’hypothèse qu’il existe – transcendant le partage entre les Afriques et leurs diasporas – une condition noire et une histoire noire essentiellement modernes, définies par une surexposition structurelle à la violence sociale et politique, et par une constante invention contrainte de stratégies de survie. » Dans le Manifeste, il s’agit de « poser les bases d’une nouvelle idéologie panafricaine, sociale et révolutionnaire », destinée à fédérer ces « stratégies de survie » – pour les changer en une politique de l’autonomie noire qui serait à même d’en finir avec l’esclavage, la colonisation, la ségrégation raciale, ces passés qui ne passent pas.

    D’abord, il faut poser un diagnostic à propos de cette violence négrophobe, analysée à partir de trois concepts : aliénation, expropriation, génocide. Puis il faut critiquer les options politiques antiracistes les plus en vue actuellement, qui nourrissent une forme de « libéralisme identitaire ». Et il reste enfin à annoncer les perspectives concrètes d’une politique d’autonomie noire. Celle-ci pourrait-elle véritablement prendre la forme d’un « Etat fédéral panafricain et communiste » ? Le concept de souveraineté peut-il encore connaître un horizon révolutionnaire ? Les politiques de l’identité méritent-elles d’être taxées de libéralisme ? Voilà les questions que nous soumettent la politique radicale noire.

    https://www.youtube.com/watch?v=bO8uDJoCO7o

    #Norman_Ajari #philosophie #panafricanisme #morale #génocide #appropriation_culturelle #souveraineté

  • Retour sur héritage
    https://www.obsarm.info/spip.php?article650

    C’est un fait désormais incontestable : les essais nucléaires réalisés par la France — 193 en Polynésie et 17 au Sahara algérien — ont provoqué des dommages, d’une part, sanitaires pour les populations et le personnel et, d’autre part, pour l’environnement. La loi dite Morin, en vigueur depuis le 5 janvier 2010, devait permettre d’indemniser les victimes. Mais, malgré déjà plusieurs modifications, nous sommes encore loin du compte. De nombreuses victimes sont déboutées de leurs droits ou (...) #Lettre_aux_parlementaires

    / #Armes_nucléaires, #Stratégies_nucléaires, #Non-prolifération

    https://www.obsarm.info/IMG/pdf/lettre_p._1_2024_web.pdf

  • Berliner Bombennacht 1943: Erlebnisbericht einer Postbotin als Warnung vor einem neun Krieg
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/berliner-bombennacht-1943-erlebnisbericht-einer-postbotin-als-warnu


    Gerda Deckwardt, Postbotin, in einer Berliner Trümmerszenerie, wie sie noch jahrzehntelang typisch war für die Stadt. Der Krieg sollte noch 17 Monate dauern, als die Frau eine der schlimmsten Bombennächte erlebte. Sammlung Stefan Elfenbein

    28.4.2024 von Stefan Elfenbein - Unser Autor entdeckt in seiner Wohnung einen vergilbten Erlebnisbericht. Seinen Inhalt findet er beklemmend aktuell.

    „Berlin, den 23. November 1943, Angriffstag. Mein eigenes Erlebnis“, steht als Überschrift auf dem vergilbten Schreibmaschinenblatt, die Buchstaben sind verblasst, ein Holzwurm hat sich durchs Papier genagt. Gleich darunter beginnt der Text:

    „Ich hatte einen schweren Arbeitstag hinter mir“, heißt es, „und nun saß ich wie an jedem Abend vor meinem kleinen Radiogerät, um die Sendungen des Auslandes anzuhören. Somit war ich immer auf dem Laufenden, was in der Welt geschah, und was geschehen konnte. Eigentlich war ich mächtig müde, aber wer konnte hier seit Wochen an Schlafengehen denken, wo Tag für Tag die Alarmsirenen heulten, und Tag für Tag die Menschen ärmer und ärmer wurden.“

    Aufgeschrieben hat dies Gerda Deckwardt, die beinahe vergessene alte Dame, die vor mir hier in der Nostitzstraße in Berlin-Kreuzberg wohnte. Vor mittlerweile über drei Jahrzehnten zog ich in ihre Wohnung ein – und in ihr Leben. Alles war noch da, Kleidung, Bücher, Medikamente, ein letztes Frühstück stand auf dem Küchentisch.

    Erst jetzt jedoch, vor wenigen Wochen, kam – sonderbar schicksalhaft, fast wie gewollt – das Schreibmaschinenblatt zum Vorschein, in einer Zeit, in der deutsche Industrie und Politik Krieg erneut als Option sehen. Wer warnt und Frieden fordert, wird allzu schnell öffentlich denunziert.

    Sorgsam in einen vergilbten Umschlag gefaltet, verbarg sich Gerdas Nachricht unter Nadeln, Knöpfen, Zwirn ganz unten in ihrem Nähkästchen. Die Worte erscheinen wie ein Fingerzeig.

    Zwischen Nadeln, Knöpfen, Zwirn verbirgt sich ein Umschlag

    „Kaum war es neun Uhr, als die Alarmsirenen heulten, und ich mich beeilen musste, mein kleines Radiogerät einzupacken, denn das tat ich jeden Tag zur selben Stunde, da ich ohne Radio gar nicht sein konnte. Ich rannte förmlich die vier Treppen aus meiner Wohnung herunter und suchte einen sogenannten Luftschutzkeller auf. Der Keller lag unter einem abgebrannten Haus, war aber am ehesten erreichbar von meinem Heim aus.

    Schreckliche Gedanken, in solch einem Loch aushalten zu müssen, während die Herren, die den Krieg machten, in der Nähe hier die bestgesicherten Keller einnahmen. Ich weiß nur, dass mich so die Wut darum packte, dass ich, gleich im Keller angekommen, vor allen Menschen tobte, dass es uns so gehen muss, nur weil die Deutschen so zänkisch und so verkommen seien. Oftmals ist es mir wegen dieses Aufregens beinahe schlecht ergangen, aber dessen ungeachtet, habe ich nie aufhören können, mich zu empören.“

    Und weiter schreibt sie , „plötzlich aber kam Stille um uns herum. Draußen tobten die Bomber und die Wächter teilten uns mit, dass hier alles herum ein Flammenmeer sei. Brandbomben ohne Zahl waren heruntergekommen. Alles schrie wild durcheinander, alte Frauen weinten, weil sie seit Langem schon keine Hoffnung mehr hatten. Drei Stunden lang tobten draußen auf der Stadtmitte die Bomben, doch dann kam die Entwarnung, wobei alle Menschen aus dem Keller stürmten. Die, welche ihre Angehörigen hatten, fassten sich bei den Händen.“

    1943 war Gerda Deckwarth Briefträgerin in Mitte, ihre Wohnung war in der Schützenstraße 14. Auf einem Foto aus der Zeit von ihr in Postuniform hat sie Reichsadler und Hakenkreuz auf ihrer Mütze mit Kugelschreiber übermalt. Auf anderen Fotos aus unterschiedlichen Lebensphasen wirkt sie als junge Frau verträumt und hoffnungsvoll, später eher nachdenklich, dann introvertiert, einsam, still. „Tage, an denen ich nur eine Mark als Geld besitze, keine Butter, kein Zipfel Wurst, keine Zigarette“, schreibt sie 1962 in ihr Tagebuch.


    Gerdas Nähkästchen und die Dokumente, die Stefan Elfenbein darin fand. Sammlung Stefan Elfenbein

    Mit dem Mauerbau wurde auch die Schützenstraße 14 erst von Stacheldraht umzäunt, dann abgerissen. Unterkunft fand sie bei ihrer Mutter hier in der Nostitzstraße. 1991 starb sie, allein, ohne Angehörige. Sie war 86 Jahre alt. Ein entfernter Verwandter schlug das Erbe in Anbetracht anstehender Bestattungskosten aus. Ich war gerade aus New York gekommen. „Nehmen sie die Wohnung, so wie sie ist – ungesehen!“, hieß es bei der Hausverwaltung. Mit einem Koffer und dem Schlüssel in der Hand zog ich ein. Im Wohnzimmer zeigten Schatten an der Wand, dass Bilder fehlten, auf dem Teppich war eine Schmuckschatulle ausgekippt - ein Nachlassverwalter hatte nach Verwertbarem gesucht. Gerdas Fotoalbum und Tagebuch lagen am Bett. Das Nähkästchen stand am Küchentisch. Ich räumte es in den Hängeboden – Nähen ist nicht mein Ding. Erst die Suche nach einem Knopf für die Vintage-Bluse einer Freundin, brachte den Umschlag ans Licht. Aber lassen wir Gerda weitererzählen:

    „Bis weit über den Vororten sah man dieses Flammenmeer“

    „Ich selbst war ganz allein, denn meinen Mann hatten sie eingezogen in den Krieg, und lange hatte ich schon keine Post mehr. Verbittert war mein Herz gegen alles, was den Krieg unterstützte, und ich drückte meine Finger zu einer Faust zusammen, und wünschte mir somit, dass ich wenigstens mein Heim behalten kann. Als ich die Straße betrat, war ringsumher nichts als ein rotes züngelndes Feuer. Die Ortsmitte brannte ringsherum, bis weit über den Vororten sah man dieses Flammenmeer.

    Ich stürmte die vier Treppen bis zu meiner Wohnung herauf, doch auch hier waren die Brandbomben hereingeflogen und sechs Brandherde drohten Gefahr zu bringen. Einige Männer waren schon dabei, zu löschen, und ich selbst schleppte vom Hofe Eimer für Eimer Wasser heran, bis die Herde gelöscht waren. Die Männer verließen dann meine Wohnung, und ich war allein in meiner Wohnung. Alles war schwarz. Mauersteine, Holzstücke, Ruß und nochmals Ruß. Die Übergardinen waren verbrannt, die Fetzen hingen an der fensterlosen Scheibe und pendelten hin und her, und ich sah hinaus in die rote leuchtende Nacht. Die Hitze nahm mehr und mehr zu, ich musste auf meinem Balkon stehen und immer Wasser, nur Wasser auf die zischenden Mauern sprengen, damit das Feuer nicht eindringen konnte.

    Dann plötzlich wieder Alarm, hundemüde, das Herz voller Traurigkeit, stürmte ich die Treppen wieder herunter und hinein in den Keller und wieder kamen Brandbomben auf Brandbomben vom Himmel herab. Licht war schon längst nicht mehr in den Kellern vorhanden, nur kleine Kerzen erleuchteten den Raum. Die Wache schreit dann plötzlich „alle heraus“, der Keller brennt. Und das mitten bei den Angriffen. Nun mussten wir alle gegenüber in einen Keller. Kein Mensch wollte das wagen, denn die ganze Schützenstraße war hell erleuchtet durch die Brände, und die Flieger zum Greifen nahe über uns.

    Ach, manchmal habe ich geglaubt, dass sie ein Herz haben müssten, und ich winkte oftmals mit den Händen als Zeichen, dass doch auch wir ihre Freunde seien, im roten Feuerschein hatte man diese Flammen aber wohl nie sehen können.

    Gerade als auch ich die Fahrstraße überqueren wollte, flog so eine Brandbombe dicht vor mir herab. Glück muss man haben, dachte ich, und ich konnte das wohl behaupten, denn als ich ein Endchen wartete, kamen noch mehr solcher Dinger herab. Ich bin dann nicht mehr in den Keller gegangen, ich blieb vor dem Hause stehen, stellte mich in Deckung und habe somit den Schluss des Angriffabends abgewartet. Wenig Menschen haben miterlebt, wie die Ärmsten der Armen wimmerten um ihr Heim, um ihre letzte Habe. Manche tröstete ich, indem ich sagte, lassen Sie nur, es dauert ja nicht mehr lange. Aber was war schon ein Trost gegen dieses Leid.“


    Gerda Deckwardt in der für Zustellerinnen üblichen Uniform der Deutschen Reichspost. Sammlung Stefan Elfenbein

    Der Angriff der Alliierten in der Nacht vom 22. auf den 23. November 1943 war einer der schwersten, die Berlin erlebte. Zerstört wurden große Teile von Charlottenburg, Schöneberg, Mitte sowie auch KaDeWe, Gedächtniskirche, Zoo, Ufa-Palast, Tell-Halaf-Museum und Neue Synagoge. Wind und Trockenheit entfachten diverse Feuerstürme. Mehrere Tausend Menschen starben in der Nacht, Hunderttausende wurden obdachlos.

    Manche Augenzeugenberichte enden mit „Heil Hitler“. Dieser nicht.

    „Wieder in meiner Wohnung angekommen, fand ich die Küche brennend vor. Wieder war ich allein, aber ich besaß die Kraft zu löschen“, fährt Gerda fort. „So löschten wir in unserem Hause noch andere Brände und das ging bis zum Morgen um sieben Uhr weiter. Völlig verdreckt, zum Umsinken ermüdet warf ich mich dann zwischen die Klamotten in meiner Wohnung, um ein bisschen zu schlafen. Der Brandgeruch und die Hitze hüllten mich ein, und ich schlief dann zwei Stunden lang, nicht wie eine Dame, nein, richtig wie ein Tier.“

    Erhalten sind auch andere Augenzeugenberichte – von dieser, wie von anderen Bombennächten –, erschreckend allerdings ist die Regimetreue. In so gut wie allen, so zeigen Auswertungen, fehlt es an jeglicher Kritik, Selbstzweifel oder gar Schuldzuweisung, manche enden mit „Heil Hitler!“. Gerdas Bericht ist völlig anders. Er zeigt, dass sie, die einfache Berliner Postbotin, ihren Gehorsam selbst in einer Zeit schlimmsten Unrechts, Lüge, Angst und Propaganda innerlich strikt verweigert hat.

    Vor ihrem Tod zum letzten Mal gesehen habe man sie, hat mir eine Nachbarin erzählt, als sie bei einem Fest hier im Hof im zweiten Stock am offenen Küchenfenster stand und auf ihrer Ziehharmonika spielte. Treppen konnte sie nicht mehr laufen. Ihre Bestattung auf einem der Friedhöfe an der Bergmannstraße war ein Armenbegräbnis. Ihr Grab ist längst verschwunden. Für uns aber hinterlassen hat sie eine klare Botschaft. Und ja, liebe Gerda – wir hören dich, wir hören deine Warnung! Hier ihre letzten Sätze zum Erlebten:

    „Am anderen Mittag habe ich nach Dienstschluss meine Umgebung näher besehen, aber was man vorfand, war alles trostlos. Doch meine größte Freude war, dass die Bomben diesmal auch das Richtige getroffen hatten. Nämlich die Häuser jener, die den Krieg machten. Der 23. November brachte großes Leid unter die Armen des Berlins, und doch einen Tag näher der Befreiung. Unvergesslich ist in meinem Herzen dieser große Feuerschein, der über Berlin lag, geblieben – nur so kann die Hölle sein!“

    Dr. Stefan Elfenbein ist Amerikaner und Deutscher, lebt in New York und Berlin und war von 1997 bis 2001 der USA-Korrespondent der Berliner Zeitung.

    #Berlin #Mitte #Schützenstraße #Kreuzberg #Nostizstraße #Geschichte #Nazis #Krieg #Bombardierung #Augenzeugen

  • Maka – The Documentary
    https://www.meltingpot.org/2024/04/maka-the-documentary

    Maka presenta la storia della prima donna nera ad avere ricevuto un dottorato e ad essere diventata direttrice di un quotidiano in Italia: Geneviève Makaping (Maka). Questo documentario ispirato alla biografia e al pensiero di Maka e distribuito da OpenDDB, racconta la sua dolorosa storia di migrazione dal Camerun attraverso il deserto, l’arrivo in Calabria nel 1982 in seguito alla tragica morte del compagno di viaggio, il successo come giornalista e conduttrice televisiva, e il recente trasferimento e l’attuale attività di insegnante a Mantova. La storia di Maka offre lo spunto per ripensare l’appartenenza nazionale, e il modo in (...)

  • #Ubuntu_24.04_LTS Available to Download, This is What’s New
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/04/ubuntu-24-04-released

    After 6 frenzied months of development the final stable Ubuntu 24.04 LTS release has arrived and is available for download. Ubuntu 24.04 LTS (codenamed ‘Noble Numbat’) includes a rich array of new features ranging from an enhanced desktop installer and a the latest GNOME desktop to gaming improvements and a new Linux kernel. As a long-term support release Ubuntu 24.04 LTS gets 5 years of select apps updates, security fixes, kernel upgrades, and other buffs, and a further 5 years of extended security coverage via Ubuntu Pro. Plus, enterprise customers can buy an additional 2 years of coverage to make […] You’re reading Ubuntu 24.04 LTS Available to Download, This is What’s New, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #Noble

  • Politiques migratoires : « Des dispositifs mortels, dont l’effet est de tuer pour dissuader »

    Les textes composant le Pacte migratoire européen devraient être votés à Bruxelles d’ici mercredi 10 avril. Ils pourraient réduire considérablement les droits des personnes en exil qui tenteraient de rejoindre l’Union européenne.

    Renforcer les contrôles aux frontières, procéder au tri des exilé·es aux portes de l’Union européenne, traiter les procédures d’asile en accéléré, expulser plus rapidement les « indésirables » ou encourager les logiques d’externalisation…

    Les textes qui composent le pacte migratoire européen sont actuellement débattus au Parlement européen et doivent être votés mercredi 10 avril. Censé répondre à la crise de l’accueil qu’a connue l’Europe en 2015, il est largement rejeté par la gauche et les ONG, mais a toutes les chances d’être adopté après plus de deux ans de tractations.

    Pourquoi a-t-il été aussi difficile d’aboutir sur un tel pacte ? Que va-t-il changer pour les personnes exilées ? Comment en contrer les potentiels effets négatifs ?

    Nos invitées pour en débattre :

    - #Rima_Hassan, candidate LFI aux élections européennes, juriste et fondatrice de l’Observatoire des camps de réfugiés ;
    - #Sophie-Anne_Bisiaux, membre du réseau Migreurop, spécialiste des questions liées à l’externalisation, notamment en Afrique du Nord ;
    - #Sophie_Djigo, philosophe, fondatrice du collectif Migraction59 dans le nord de la France, autrice de Penser avec la frontière (Éditions d’une rive à l’autre).

    https://www.mediapart.fr/journal/international/090424/politiques-migratoires-des-dispositifs-mortels-dont-l-effet-est-de-tuer-po
    #pacte_européen_sur_la_migration_et_l’asile #pacte #Europe #pacte_migratoire #asile #migrations #réfugiés
    #pression_migratoire #management_migratoire #triple_win #répression #administration_des_flux #exclusion #récupération #humanité #fermeté #enfermement #tri #militarisation_des_frontières #racisme #règlement_filtrage #filtrage #frontières #frontières_extérieures #détention #enfermement #fichage #empreintes_digitales #procédure_d'asile #procédure_à_la_frontière #procédure_accélérée #pays_sûrs #fiction_juridique_de_non-entrée #non-entrée #fiction_juridique #encampement #encampement_généralisé #répartition #répartition_de_solidarité #paternalisme_colonial #externalisation #externalisation_des_frontières #refoulements #push-backs
    #vidéo

  • Legal fiction of non-entry in EU asylum policy

    The fiction of ’#non-entry' is a claim that states use in border management to deny the legal arrival of third-country nationals on their territory, regardless of their physical presence, until granted entry by a border or immigration officer. It is usually applied in transit zones at international airports between arrival gates and passport control, signifying that the persons who have arrived have not yet entered the territory of the destination country. Although physically present, they are not considered to have legally entered the country’s official territory until they have undergone the necessary clearance. In the EU, all Member States make use of the fiction of non-entry in transit zones at ports of entry, but usually in a non-asylum context. In 2018, Germany was one of the first Member States to extend this concept to include land crossings. Since the mass arrival of asylum-seekers in 2015-2016, other Member States too have increasingly looked into ways of using this claim to inhibit asylum-seekers’ entry to their territory and thereby avoid the obligation under international law to provide them with certain protection and aid. This, however, may lead to a risk of refoulement, as the fiction of non-entry limits asylum-seekers’ movement and access to rights and procedures, including the asylum procedure. This is a revised edition of a briefing published in March 2024.

    #pacte #asile #migrations #réfugiés #droit_d'asile #fiction_juridique #fiction_légale #legal_fiction #non-entrée #aéroports #territoire #géographie #zones_frontalières #zones_de_transit #présence_physique

    –-

    ajouté à la métaliste sur #Pacte_européen_sur_la_migration_et_l’asile :
    https://seenthis.net/messages/1019088

    ajouté à la métaliste autour de la Création de zones frontalières (au lieu de lignes de frontière) en vue de refoulements :
    https://seenthis.net/messages/795053

  • #Ubuntu_24.04_LTS — 20 Major Changes to Look Out For
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/04/ubuntu-24-04-lts-20-changes-to-look-out-for

    Those who upgrade from 22.04 to 24.04 LTS are in for a treat as the amount of improvements on offer is vast. In addition to getting to enjoy all of the great new features Ubuntu 24.04 brings LTS upgraders will finally get to experience all of the features introduced in the Ubuntu 22.10, 23.04, and 23.10 releases. Which amounts to a lot of changes! In this post I run-through 20 of the most impactful changes Ubuntu 24.04 LTS offers over the previous LTS — consider what follows an LTS to LTS feature spotting guide if you like. If you use […] You’re reading Ubuntu 24.04 LTS — 20 Major Changes to Look Out For, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #Noble

  • Dr Myriam François sur X : https://twitter.com/MyriamFrancoisC/status/1781985099652698341

    The extremists in the US congress but since they’re not Muslims we’ll pretend all is fine and he must be a nice old man deep down 🤬

    https://video.twimg.com/amplify_video/1781884014913110016/vid/avc1/576x1024/_RkAlL_cKJu_ezNY.mp4?tag=14

    Et Nemat Shafik, la présidente de Columbia, est pathétique

    #nos_valeurs #états-unis #sans_vergogne

  • [Déverdissement] « Le bavardage politique des plateaux étouffe et dépolitise les préoccupations environnementales »

    L’excès de « commentaire politique » compte au nombre de ce que la société a inventé de plus inutilement dangereux pour elle-même. A mesure que la vie publique s’est médiocrisée au point de rendre superflue sa caricature, les commentateurs de plateau des chaînes d’info en continu sont devenus les principaux agents de la relativisation ou de l’euphémisation des faits scientifiques en lien avec l’#environnement. Ils s’imposent comme une des causes majeures de l’étouffement, de la relégation et de la dépolitisation des préoccupations environnementales.

    Chercher à établir une hiérarchie de ce qui menace la qualité du débat démocratique sur la question écologique, c’est placer le commentaire politique au niveau d’autres phénomènes que sont le trucage de l’expertise, l’instrumentalisation du discours scientifique, le lobbying de l’industrie, etc.

    Ces derniers mois l’ont montré : les reculs historiques dans la protection de l’environnement, à l’échelon national et communautaire, ont été inlassablement commentés comme autant de marques d’une « déroute des écologistes », d’une « défaite pour les Verts », etc. Non que cela soit inexact, ou que ces derniers n’aient effectivement une prédisposition au sabordage et à la guerre picrocholine – tropisme qui les rend incapables de défendre le cœur de leur projet. Mais ce n’est qu’une part minuscule de la réalité, et elle occupe la plus grande part de l’espace. Pour la majorité des commentateurs, la valeur et l’intérêt d’une décision ou d’une déclaration dépendent plus de ses conséquences possibles sur le Landerneau politico-médiatique que des effets qu’elle aura sur le monde physique.

    Tout renvoyer aux affrontements des partis, au théâtre des manœuvres et des petites phrases, au jeu des alliances, des disputes et des tractations d’appareils, tout réduire à l’état de l’opinion, à la chronique de la conquête et de l’exercice du pouvoir contribue à faire disparaître la réalité factuelle des radars. Celle-ci devient, dans les esprits, une sorte de réalité vaporeuse, ectoplasmique, soluble dans les idéologies et les positionnements partisans.

    Des enjeux immenses

    Le « déverdissement » de l’agriculture ne serait-il qu’une « déroute pour les écologistes » ? Cette façon de se placer hors ou au-dessus du monde a quelque chose d’inquiétant. A ce compte, on pourrait dire que l’augmentation de l’incidence du cancer n’est qu’un revers pour la Ligue contre le cancer. De la même manière que la progression de cette maladie est un risque pour chacun de nous, la dégradation de l’environnement affecte ou affectera directement ou indirectement toute la population à des degrés divers (commentateurs politiques inclus).

    Ce qui se raconte à longueur de journée sur les plateaux de télévision ramène toujours l’écologie à des jeux politiciens, ce qui, paradoxalement, en dépolitise les enjeux pourtant immenses. La récurrence des inondations, les sécheresses, la qualité de l’eau potable et l’augmentation du coût de son traitement, la recrudescence des maladies chroniques, les canicules, la destruction des paysages, la disparition des oiseaux…

    Cette variété de choses aussi désagréables au peuple de gauche qu’à celui de droite est, pour tout ou partie, le fruit de décisions politiques. Mais celles-ci ne sont que très peu commentées du point de vue de leurs effets environnementaux. Ce sont presque exclusivement leurs conséquences socio-économiques de court terme ou leurs effets sur la vie politique elle-même qui sont discutés.

    Eléments de langage

    Le bavardage politique de plateau : voilà le danger. Sa puissance performative − le fait qu’il imprime ses biais sur la réalité elle-même – est considérable. Et ce, d’autant plus que le développement des chaînes « tout info » a fait de l’opinion bon marché le principal ingrédient des antennes (sans même évoquer leur « bollorisation »). Sur les choix démocratiques, l’effet est mesurable à ce seul paradoxe : alors que les enquêtes placent invariablement l’environnement au nombre des principales préoccupations des Français, c’est le Rassemblement national – le parti le plus hostile à l’#écologie – qui caracole en tête des sondages.

    Sur la caste dirigeante, l’effet est sans doute plus inquiétant encore. Les premiers et les plus avides consommateurs du commentaire politique sont les commentés eux-mêmes : la manière dont leur parole et leurs décisions sur la question environnementale sont reçues et discutées à longueur d’antenne ne peut que contribuer à les déresponsabiliser. Qu’on se mette à leur place : lorsque vos intentions sont débattues sur des plateaux où des savoirs scientifiques constitués sont mis sur un pied d’égalité avec vos éléments de langage, fussent-ils de probité variable, comment ne pas finir par croire à la validité de vos propres balivernes ?

    Depuis des mois, par exemple, les critiques et les mises en garde unanimes des scientifiques à l’endroit des décisions affaiblissant les #normes_environnementales en #agriculture sont contrebalancées par un unique élément de langage, inlassablement ressassé : la nécessité de la « souveraineté alimentaire ». Cela procède non seulement d’un relativisme trompeur, mais aussi d’un renversement sémantique, la « souveraineté » dont il est question ici revenant à maintenir des systèmes agricoles intensifs dépendant des importations d’engrais de synthèse, notamment russes et biélorusses. Une souveraineté sous dépendance russe : il fallait y penser.

    En définitive, les normes culturelles propres au commentaire politique offrent sans doute une part de l’explication à ce mystère : pourquoi, par leur inconséquence sur la question environnementale, les responsables aux affaires nous mettent-ils collectivement en danger ? Peut-être, tout simplement, parce qu’ils sont enfermés dans la même boucle cognitive que leurs commentateurs.

    Stéphane Foucart

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/14/le-bavardage-politique-des-plateaux-etouffe-et-depolitise-les-preoccupations

  • Fermo Mare Jonio: il Ministro Piantedosi ha mentito al Parlamento
    https://www.meltingpot.org/2024/04/fermo-mare-jonio-il-ministro-piantedosi-ha-mentito-al-parlamento

    Giovedì pomeriggio in Senato, il Ministro dell’interno Piantedosi ha risposto all’interrogazione urgente presentata dal senatore Antonio Nicita in merito all’attacco armato da parte della motovedetta libica 658 “Fezzan”, avvenuto lo scorso 4 aprile in acque internazionali, contro naufraghi in acqua e i soccorritori della nave Mare Jonio di Mediterranea Saving Humans. Il titolare del Viminale ha affermato che la nave italiana è intervenuta in un “momento successivo, avvicinandosi alla motovedetta Fezzan quando questa aveva già assolto gli obblighi di salvataggio #In_mare”. Secondo Mediterranea, quando detto da Piantedosi, «è clamorosamente falso». Queste affermazioni sono confermate dal nuovo #Video diffuso (...)

    #Notizie #Accordo_Italia_-_Libia #Decreto_Piantedosi #Italia #Libia #Mediterraneo_centrale #Operazioni_SAR #Redazione #Violazioni_e_abusi