naturalfeature:la loire

  • Pour un vrai aéroport à Nantes Atlantique, voter NON à NDDL
    http://rennes-info.org/Pour-un-vrai-aeroport-a-Nantes

    À la veille de la consultation sur la construction d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, les élu-e-s écologistes restent plus que jamais mobilisé-e-s contre ce projet qui va à l’encontre de tous les engagements pris lors de la COP 21. Le périmètre restreint de la votation à la Loire-Atlantique est un (...) — Politique

  • Notre-Dame-des-Landes : le Grand Débat entre Franck Louvrier et Françoise Verchère lundi 20 juin
    https://www.youtube.com/watch?v=qg3tf2xaeVo


    http://www.ouest-france.fr/environnement/notre-dame-des-landes/nddl-consultation/notre-dame-des-landes-le-debat-suivre-en-direct-17-h-30-4313314

    Franck Louvrier, vice-président de la Région des Pays de la Loire en charge du tourisme, du développement international, l’innovation, l’enseignement supérieur et de la recherche (Les Républicains).
    Françoise Verchère, coprésidente du CéDpa, collectif d’élus doutant de la pertinence de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

    #NDDL

  • 26juin.vote : Campagne Notre-Dame-des-Landes
    http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=2116

    Le 26 juin a lieu la consultation sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, un projet coûteux pour les finances publiques et pour l’environnement (voir la revue Passerelle Eco n°59). Le gouvernement a choisi la question et même le périmètre qu’il estime lui être le plus favorable, dans un véritable déni de démocratie qui empêche les régions concernées de Pays de la Loire et de Bretagne de se prononcer. On peut même dire que toute la France devrait pouvoir se prononcer, (...)

    #La_Lutte_Continue

    • NDDL. Le recours contre la consultation attire l’attention du juge
      Nantes - Modifié le 13/06/2016 à 20:42
      http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nddl-le-recours-contre-la-consultation-attire-lattention-du-juge-429695

      Ce lundi, le Conseil d’État examinait le recours des opposants contre le décret organisant le vote. Le juge retient le caractère « délicat et important » des points soulevés.

      La consultation du 26 juin sur le transfert de l’aéroport est suspendue à la décision du juge des référés du Conseil d’État. Il a été saisi par les opposants, qui contestent le décret organisant la consultation en Loire-Atlantique. Le juge rendra une décision avant la date du vote, mais pour l’instant il n’a fixé aucune échéance.

      Ce lundi, il entendait l’avocat des opposants et le directeur des affaires juridiques au ministère de l’Environnement, représentant du gouvernement.

      Maintien du Beluga à Nantes Atlantique, activités d’Airbus, nombre de pistes, aire territoriale de consultation, maître Erwan Le Moigne, l’avocat des opposantes, a déployé ses arguments pour demander au Conseil d’État de suspendre la procédure.

      Une « réflexion pertinente »
      Sur plusieurs points, le juge Francis Lamy a souligné une « réflexion pertinente ». Notamment sur la notion de « projet », évoquée dans l’ordonnance et le décret cadrant la consultation, alors même que NDDL est déjà déclaré d’utilité publique.

      « Organiser une consultation sur un projet organisé n’a aucun sens », a reconnu le juge. Le directeur des affaires juridiques au Ministère de l’Environnement a rétorqué que l’absence de dérogation pour le campagnol amphibie maintient encore le projet à un stade de consultation

      Sur plusieurs questions soulevées par l’avocat des opposants, le juge Francis Lamy en a retenu le caractère « délicat et important », au point de demander au représentant du ministère de lui fournir rapidement des communications écrites.

      En conséquence, le juge des référés a décidé de demander le renvoi de la question à une formation collégiale. La date de cette nouvelle audience n’est pas connue .

    • NDDL. Les neuf juges du Conseil d’État se réuniront lundi 20 juin
      Nantes - Modifié le 14/06/2016 à 11:14
      http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nddl-les-neuf-juges-du-conseil-detat-se-reuniront-lundi-20-juin-4297690

      Le juge des référés du Conseil d’État convoque une audience collégiale pour examiner le recours des opposants contre la consultation. Ce sera lundi 20. A six jours du vote !

      Le Conseil d’État se réunira en audience collégiale le lundi 20 juin, à 11 h, pour approfondir le recours des opposants au transfert, contre le décret gouvernemental organisant la consultation du 26 juin.

      Une « collégiale » est assez rare au Conseil d’État dans les procédures en référé (en urgence). Neuf juges, tous hauts magistrats, pourront réentendre les opposants et le ministère de l’Environnement, si besoin. Mais cette audience ne sera pas un face-à-face entre les deux parties, à la différence d’hier. Un rapporteur public du Conseil d’État sera aussi présent pour proposer une solution aux juges.

      A priori, le Conseil d’État pourrait rendre sa décision ce même lundi 20 juin, dans l’après-midi. Il peut rejeter le recours ou décider de suspendre, et reporter, la consultation pour mieux examiner les requêtes des opposants sur le fond.

      Hier, le juge des référés Francis Lamy, qui était seul, a préféré renvoyer l’affaire à une audience collégiale. Plusieurs points soulevés par les opposants l’ont fortement interpellé, reconnaissant leur caractère « délicat et important ». Il existerait des « flous » à lever.

    • Notre-Dame-des-Landes Nouveaux recours contre la consultation du 26 juin
      15.06.2016 19:40
      http://www.presseocean.fr/actualite/notre-dame-des-landes-nouveaux-recours-contre-la-consultation-du-26-juin

      Les opposants au transfert de l’aéroport ont déposé cet après-midi de nouveaux recours visant cette fois l’ordonnance organisant la consultation du 26 juin.
      Après celui déposé le 7 juin contre le décret organisant le vote du 26 juin, deux nouveaux recours, visant cette fois l’ordonnance autorisant la consultation, ont été déposés cet après-midi au Conseil d’État. L’un par France nature environnement, l’autre par la Confédération paysanne, Attac 44 et l’union syndicale Solidaires.
      « Nous soulevons plusieurs problèmes, explique l’avocat de ces derniers, Sébastien Le Briero. A commencer par le non-respect de la loi Macron d’août 2015 qui permet certes d’organiser une consultation locale sur un projet d’Etat, mais avant toute décision administrative. Or, le projet NDDL a déjà fait l’objet de plusieurs décisions et a été validé par une déclaration d’utilité publique ».
      Les opposant contestent ausi la pertinence du périmètre retenu pour la consultation, limité à la Loire-Atlantique. « Le choix de l’aire géographique aurait dû intégrer d’autres critères, notamment financiers. Et être a minima étendue à la région Pays de la Loire qui finance une partie du projet », explique Sébastien Le Briero.

  • #Inondations : la #culture_du_risque pour limiter les dégâts - Club Techni.Cités - Lagazette.fr
    http://www.lagazettedescommunes.com/447070/inondations-la-culture-du-risque-pour-limiter-les-degats

    A l’heure de la décrue, les communes commencent, au terme d’une semaine d’inondations exceptionnelles, à tirer les leçons de la crise. Illustration à Romorantin, Blois ou Orléans, où la culture du risque a permis de limiter l’impact de la catastrophe.

    #urbanisme

    • Pour autant, le maire d’Orléans, à l’image de ses collègues ligériens, reste parfaitement lucide. » Ces inondations ont été dramatiques. Mais ce n’est rien à côté de ce que serait une crue majeure de la Loire. Au lieu de quelques centaines de personnes évacuées, nous en aurons 40.000, rien que sur le bassin d’Orléans… Cela nous donne une idée de l’ampleur de la réaction qu’il faudra avoir ce jour là ».

  • Voici deux planches botaniques à l’aquarelle, réalisées pour le...
    http://f-dellerie-illustration.tumblr.com/post/144809818564

    Voici deux planches botaniques à l’aquarelle, réalisées pour le sentier pédagogique de la Réserve Naturelle des Gorges de la Loire : un Noisetier (genre Corylus), et un Merisier (Prunus avium).Les fruits du noisetier (les noisettes donc) sont comestibles, délicieux, et riches en nutriments. Les noisettes contiennent, par exemple, plus de calcium que le lait maternel des vaches, et sont riches en magnésium, phosphore et potassium. Leur taux de protéines est également intéressant.Les fruits du merisier (les merises donc) sont également comestibles, mais très amers. Les merisiers sauvages sont à l’origine des cerisiers cultivés, qui présentent des fruits plus charnus, plus doux et plus agréables au goût.Je vous propose donc d’intégrer les premiers à vos pâtes à tartiner maison, et de laisser les seconds (...)

  • Voici un Pic mar (Dendrocopos medius), illustré à l’aquarelle...
    http://f-dellerie-illustration.tumblr.com/post/144259964989

    Voici un Pic mar (Dendrocopos medius), illustré à l’aquarelle pour la réserve Naturelle des Gorges de la Loire. Un joli petit oiseau européen, à ne pas confondre avec le Pic épeiche ! Bonne soirée à toutes et à tous, et… Au plaisir de vous rencontrer ce weekend au Festival Vegan Antifa à Marseille ! ♥(c) Florence Dellerie

  • Nuit Debout n’existe pas. C’est un média, idiot ! - Musée de l’Europe et de l’Afrique
    http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/14/La-nuit-debout-n-existe-pas

    Par Le concierge du Musée le jeudi 14 avril 2016, 19:21 - Grandes Conférences du Musée de l’Europe - Lien permanent

    Tous les observateurs disposant de quelques réflexes sociologiques auront remarqué qu’il existe au moins deux « Nuit Debout ».

    La première a une existence concrète sur la Place de la République où l’on peut espérer qu’il se passe quand même quelque chose. Oh, certainement pas une ZAD comme l’a déclaré pompeusement l’un des initiateurs, François Ruffin ! Enfin est-ce un lieu de rassemblement en attendant éventuellement d’être un lieu de convergence pour « ne pas rentrer chez soi » si le mouvement contre la loi Khomri débordait les syndicats. Ce qui est d’une importance vitale pour la sécurité (sociale, la seule, l’unique) de tous les habitants de ce pays, « présents et à venir » comme dit joliment le Roi des Belges lorsqu’il promulgue les lois au Journal Officiel. Et lorsque des gens se rassemblent, même dans un endroit où il n’y a plus que des bars branchés et où - à part effectivement les chauffeurs de taxi uberisés ou non (Lordon a de l’espoir !) - on ne risque pas de voir un travailleur après le boulot (à l’exclusion des graphistes et des publicitaires), des liens peuvent se lier qui faciliteraient grandement le sacerdoce du DAL pour obtenir le logement intra-muros de familles populaires (en réquisitionnant les surfaces vides du privé comme du public.) et empêcher les autres d’être virées par le Grand Paris jusqu’à Calais ! Et porter assistance et protection aux camps de réfugiés itinérants de Stalingrad et d’ailleurs traqués par le gouvernement le plus d’extrême-droite depuis 1944.

    Mais bon pour le moment, force est de constater que ce n’est pas grand monde, et comparer ce feu de paille aux places de Madrid et de Barcelone, c’est se payer de mots et d’images (il y a encore du peuple et des classes moyennes paupérisées dans ces deux villes, malgré tout, tandis qu’à Paris intra-muros, c’est mort.) Ça tombe bien, c’est de mots et d’images qu’il est question. Car la Nuit Debout n’existe pas. Ou plutôt seul son double, la Nuit Debout médiatique, a une quelconque ampleur. Et pour aller encore plus loin, la Nuit Debout EST un média. Et les seules questions politiques qui valent sont donc : à qui appartient ce média ? Quelles catégories de représentation du monde social véhicule-t-il ? Et que va-t-il réussir à nous vendre ?

    À qui appartient ce média ?

    Intéressons-nous à TV-Debout qui enregistre des records d’audience tous les soirs (« dignes des chaînes de télévisions » selon un Figaro tout autant en extase que l’ensemble de la presse mainstream totalement discréditée). De son animateur, Rémy Buisine, nous apprenons qu’il est « Community Manager » pour trois radios du groupe « 1981 » (Ado, Voltage et Latina). Le groupe fut le propriétaire de Sud-Radio (...)

    • Intéressant (et très ouvriériste => Agone, etc).

      Fait suite à :
      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/10/Thermidor-place-de-la-republique

      Qui se terminait par cette citation de Jean Giono :

      L’ouvrier des Trois Glorieuses chaloupait derrière les barricades et se foutait des professeurs ; il les acceptait dans ses rangs avec gentillesse, mais comme simples soldats. Maintenant, dès qu’il en apparaît un, on lui a appris à en baver et à se mettre au garde-à-vous. Il a confié les destinées de sa classe à quelqu’un qui n’en est pas et qui lui apprend tout de suite à douter. On le fait aller à l’école quand il est bien plus savant avec son instinct. Avant-même de s’être affranchi des maîtres dont il veut se débarrasser, il s’en est donné de nouveaux qui ne valent pas plus que les premiers. Il ne ne peut plus se libérer que par personnes interposées, c’est à dire qu’il ne peut plus se libérer du tout. De là toutes les interprétations du mot liberté, à quoi on lui dit de réfléchir et où il est comme une poule qui a trouvé un couteau. Comme il n’y comprend rien, il ne peut plus être généreux. C’est tout un profit pour ses chefs dont il fait l’établissement au lieu de s’établir lui-même.

      #nuit_debout #représentation #mouvement_social #luttes #local #global #médias

    • Quelles catégories de représentations du monde social véhicule-t-il ?

      Sur le plan public, on peut dire que cette médiatisation semble véhiculer un vide encore plus intersidérant que les medias mainstream. Car il n’y a à peu près aucun contenu ce qui n’empêche pas de mobiliser énormément de temps de cerveau disponible. Beaucoup moins cher que les médias classiques qui doivent quand même diffuser un contenu entre deux spots publicitaires qui peut s’avérer coûteux ! Ou plutôt, c’est un gigantesque spot publicitaire interactif pour le capitalisme ! Mais l’important « c’est le média », comme dirait l’autre. Croire à ce qui n’existe pas, se détourner de sources d’information et de réflexions fiables, croire que « la révolution, c’est ça », que « la politique c’est ça », que l’ « heure est venue », qu’on « en est », que ça se consomme encore plus facilement pour être « in » qu’une paire de Nike « Révolution ». Et qu’on est tous pareils, les mêmes produits marketing. Qu’il n’y a ni classes, ni rapports de production. Seulement les 1% qui sont un peu trop gourmands... Et qu’on est tous d’accord, qu’on a tous les mêmes intérêts. Et qu’on communie avec l’autre de toute la planète en une grande messe virtuelle qui se célèbre au détriment des relations et des solidarités réelles. La grande messe des avatars en l’Église du Capital où l’on se refile l’hostie twitter en se télétransportant par Periscope (qui porte bien son nom vu ce qu’on voit dans un périscope !).

    • Au passage, on accrédite à tout instant l’idée que la « démocratie » c’est ça, quelques centaines de personnes sur une place, échantillon absolument non-représentatif de la population, qui jouent à « l’Assemblée générale » comme on joue à la dînette... Et puisque le pouvoir fait semblant de l’empêcher en ne l’empêchant pas, c’est bien que nous sommes « very dangerous ».

      Et que la démocratie, c’est un salarié du groupe 1981 qui accapare les médias à lui tout seul en phase absolue avec le travail de la presse mainstream, Ce que tout le monde a l’air de trouver « génial » ! Se "réapproprier" la Place, génial ! Le Média de la Place, j’y avais pas pensé !

    • Pour le côté ouvriériste, vient de sortir chez Agone : les prolos
      http://agone.org/memoiressociales/lesprolos

      Les prolos est un témoignage d’apprentissage comme il en existe des romans. On y suit un très jeune apprenti, issu du monde agricole des régions rurales de la Loire, pour qui le passage par la condition ouvrière est une étape dans un parcours de promotion sociale. C’est à Saint-Nazaire, dans les chantiers navals, que le chaudronnier se rapproche d’une classe ouvrière nullement enchantée, dans une progression dramatique qui culmine avec la grande grève de 1955. Le monde des Prolos, immédiatement postérieur à la reconstruction, est celui de la guerre froide, d’écarts et d’affrontements sociaux qu’on peine aujourd’hui à se représenter. C’est un monde presque entièrement disparu, qui a inspiré à Louis Oury un des classiques majeurs du témoignage ouvrier.

      Né en 1933, Louis Oury est un des écrivains prolétariens de langue française majeurs de ces quarante dernières années. Après avoir été ouvrier puis ingénieur, il est devenu historien et romancier. “Les prolos” (1973, réédité aujourd’hui pour la cinquième fois) est son premier ouvrage publié.
      ça c’était avant l’offensive #néolibérale et l’exclusion politique des #classes_populaires.

      Pour ceux.celles qui sont en Bretagne la semaine prochaine,
      Auteur (et acteur) de "Précaire !", Mustapha Belhocine sera
      -- mercredi 20 avril, la librairie Vent d’Ouest (Nantes)
      -- jeudi 21 avril au bar-librairie La Cour des Miracles (Rennes)
      -- vendredi 22 avril à la librairie L’embarcadère (Saint-Nazaire)
      Mustapha Belhocine est ce qu’on appelle aujourd’hui un « précaire » : condamné aux contrats courts, il enchaîne des missions d’homme de ménage au pays de Mickey, de manutentionnaire dans un célèbre magasin de meubles ou de « gestionnaire de flux » chez Pôle Emploi - ce dernier poste consistant à renvoyer chez eux les impudents chômeurs venus faire leurs réclamations en direct plutôt que sur Internet.
      Armé des mots de Bourdieu, d’un bagout sans faille et de réflexes réfractaires aux ordres illégitimes, il opère de lucides coups de sonde dans les bas-fonds de l’exploitation moderne. Contrairement à Florence Aubenas ou à Günter Wallraff, journalistes s’étant glissés dans la peau de précaires, Belhocine est un précaire par nécessité économique, qui écrit ce qu’il vit pour consigner les cadences, les vexations et la pénibilité, mais aussi faire éclater le ridicule, jusque dans sa langue, d’une organisation sociale exigeant de ses « castmembers opérationnels et motivés » d’avoir le « sens du jeu ».
      À l’issue d’une dizaine d’années d’inscriptions chaotiques à l’université, Mustapha Belhocine est titulaire depuis 2012 d’un master de sociologie à l’EHESS. Il livre ici, à 42 ans, la synthèse de la succession picaresque des emplois à plein temps qui ont accompagné sa formation d’apprenti sociologue.
      Aujourd’hui les #prolos sont #précaires en bonne partie et même #prolos2.0 http://agone.org/centmillesignes/precaire
      Le mercredi 20 avril à 19h30 à la librairie Vent d’Ouest
      5, Place du Bon Pasteur (Nantes)
      Le jeudi 21 avril à 18h30 au bar-librairie La Cour des Miracles
      18, rue de Penhoët (Rennes)
      Le vendredi 22 avril à 19h à la librairie L’embarcadère
      41, avenue de la République (Saint-Nazaire)
      Je précise @rastapopoulos que je ne suis pas actionnaire des éditions agone.
      #littérature_prolétarienne

    • J’hésitais et puis j’ai transféré à une amie qui va régulièrement à République à Paris. Et quand elle me téléphone c’est pour m’engueuler, et elle a raison à vrai dire.
      Et je me dis qu’à force de ne pas soutenir ceux qui se bougent le cul, on joue ici et là les fines bouches, les vieux blasés qui regardent le spectacle dans les MuppetsShows à geindre que y’a pas grand chose qui se passe.
      Alors, oui, me dit-elle, il y aura toujours des crapules prêts à s’en mettre plein les poches, c’est bien le temps du capitalisme, à nous de les dénoncer et les mettre dehors.
      En attendant elle va porter ses légumes et ce qu’elle peut à la cantine qui prépare la bouffe commune servie pour tous. En attendant, elle, les autres, tentent de voir comment élargir le cercle aux ouvriers, à la banlieue et aux migrants et autres luttes.
      Alors oui, on n’y chantera pas les mêmes chansons aujourd’hui qu’hier et on a (peut-être) l’âge d’être fatigué des manifs qui ne mènent jamais où on voudrait. Mais bon, cracher sa morgue, ou mépriser des gamins qui fument du shit sous une yourte au capitole ou ailleurs parce que ce n’est pas politique, ou parce que la révolte serait web2 … 68 aurait été mieux qu’un lieu de rencontre pour libérer sa sexualité, c’est toujours ça à prendre, nous ne serons jamais demain, laissons les inventer, faire leurs tentatives politiques de reprendre le pouvoir et soutenons les. Bref, oui, je regrette de colporter ce post, qu’on essaie de se réjouir quand même, un petit peu, comme on peut.
      #non_non_non_au_dénigrement

    • Je suis assez d’accord avec @intempestive et @touti je trouve en plus qu’il est bien tôt pour tirer ainsi des conclusions alors qu’on ne sait évidemment rien sur la ou les tournures que ça peut prendre. Et tout cas moi ça me fait plaisir de voir ces groupes informels se mobiliser et se parler.

    • Au passage, on accrédite à tout instant l’idée que la « démocratie » c’est ça, quelques centaines de personnes sur une place, échantillon absolument non-représentatif de la population, qui jouent à « l’Assemblée générale » comme on joue à la dînette...

      Ce passage aussi, comme @intempestive m’a marqué… dans le sens où ces 100 personnes sont probablement déjà plus représentatives que l’élite gouvernante, bien moins diversifiée.

    • @intempestive c’est assez frappant la différence entre ce témoignage recueilli par Cyran et le résumé partagé par Brygo quasi en même temps de celleux qui tiennent le compte twitter nuitdebout, à propos de l’émission sur France2 :

      Et Brygo de commenter :

      De la volonté revendiquée de n’être « rien d’autre que du spectacle dans le spectacle »

      Il y a bien évidemment de multiples tendances, et là avec ces deux facettes on a un sacré écart. Différence entre actions sur le terrain en ville, et celleux qui cherchent à parler dans « les médias » (2.0 twitter, etc, ou France 2, peu importe) ? Oui ok j’extrapole à mort là :D

    • « Marx avait dit que les révolutions sont la locomotive de l’histoire mondiale. Mais peut-être les choses se présentent- elles autrement. Il se peut que les révolutions soient l’acte par lequel l’humanité qui voyage dans ce train tire le frein d’urgence. »

      Walter Benjamin
      Si #nuit_debout, OWS, la contestation en Grèce, en Espagne... n’est pas le grand soir ou la révolution avec un grand R. Les occupants.es de la place de la république, à Paris et ailleurs nous invitent à tirer le frein d’urgence avec eux. L’emballement de la machine est tellement violent que point trop nombreux nous seront à tirer sur ce frein.
      Reste la question de savoir, c’est comment qu’on freine !

      Tandis que les circuits financiers implosent, gestionnaires et gouvernants comptent bien faire payer l’addition aux pauvres. À contre-courant du discours économique ambiant, Paul Mattick souligne, dans ce bref rappel aux réalités, qu’une politique interventionniste ne suffira pas à résoudre les épineuses contradictions que la panique financière a révélées à tous. Car c’est la logique même de la quête du profit qui, de fuite en avant en fuite en avant, est arrivée à son point d’explosion. Tant que les êtres humains ne sauront pas la dépasser en actes, les aberrations du système s’aggraveront, ainsi que les calamités sociales, culturelles et environnementales. http://www.insomniaqueediteur.org/publications/le-jour-de-laddition

      Cette révolte ne s’arrêtera jamais. dans L’échaudée N°1
      Au début, les seigneurs de la finance dans les gratte-ciel autour de Zuccotti Park, qui jouent avec l’argent et les vies, qui font marcher à la baguette la classe politique, la presse et le système judiciaire, qui font des bénéfices en détruisant l’écosystème et puisent dans les caisses de l’Etat pour leur paris et leur spéculation, n’ont guère prêté attention aux activistes qui occupaient la place à leur pieds depuis près de trois semaines.
      Les élites regardent quiconque dépassant leur sphère immédiate comme marginal et invisible. Quelle importance peut avoir pour les puissants une jeune femme au nom de Ketchup, qui travaille dans un théâtre coopératif à Chicago et paie ses factures comme serveuse ? Pourquoi elle et ceux de Zuccotti Park compteraient-ils ? Quelle menace les faibles peuvent-ils représenter pour les forts ? Vouant un culte à l’argent, leur seaux débordant de sous, les puissants pensent qu’ils peuvent acheter puissance et sécurité à tout jamais. C’est ainsi que la banque Morgan Chase a octroyé 4,6 millions de dollars à la fondation de la police de la ville de New-York la semaine dernière. Agenouillés devant les idoles du marché, aveuglés par leur suffisance, insensibles à la souffrance humaine, bouffis d’avidité et de privilèges illimités, tous ces seigneurs allaient bientôt comprendre ce que signifie la folie d’un orgueil démesuré.
      [...] Voilà pourquoi les élites, et le système de pouvoir capitaliste pourri et dégénéré qu’elles soutiennent, ont de sérieux ennuis. Voilà pourquoi elles demandent sans cesse quelles sont les revendications. Elles ne savent pas ce qui se passe. Elles sont sourdes, muettes et aveugles.
      Chris Hedges. (The Occupied Wall Street Journal, 8/10/2011)
      http://occupywallst.org
      http://www.autrefutur.net/Retour-sur-Occupy-Wall-Street-quelles-lecons-en-tirer


      Ils ne font plus beaucoup parler d’eux, trêve hivernale oblige. Mais ils sont encore là - à preuve, les 68 arrestations réalisées par la police le soir du jour de l’an, quand des participants d’Occupy New York ont tenté de réoccuper Zuccotti Park. L’hibernation n’est pas totale, donc. Le bon moment pour revenir sur les racines, réussites et échec du mouvement Occupy aux États-Unis.
      http://www.article11.info/?Occupy-cette-agacante-interruption#a_titre

    • Nuit Debout : faire briller les pierres précieuses...

      http://www.contretemps.eu/interventions/nuit-debout-faire-briller-pierres-pr%C3%A9cieuses

      La question de l’extension

      Extension sociale par le développement de Nuit Debout parmi les couches populaires et les quartiers, ce qui passe autant par les thèmes et revendications abordés que par les lieux de développement. La préoccupation est présente place de la République à Paris, notamment, et c’est très positif. Mais cela ne pourra se faire qu’en rompant avec toute forme de paternalisme. Les quartiers populaires ne sont pas des « terres de mission » pour militant•e•s, des lieux sans politique. La connexion avec Nuit Debout ne pourra se faire qu’au travers le rôle moteur qu’auront les habitant•e•s de ces quartiers eux et elles-mêmes, et les réseaux existants dans ces quartiers. La question se pose dans des termes similaires en ce qui concerne la solidarité avec les sans-papiers et réfugié•e•s.

      Extension politique enfin par le refus de toute "institutionnalisation" de Nuit Debout et de ses objectifs. L’idée d’une nouvelle « Constitution » à rédiger, lancée au départ par Frédéric Lordon, a été rapidement reprise dans les assemblées. L’aspect séduisant de la démarche est le radicalisme qui la sous-tend. Il n’y aurait plus rien à tirer des cadres institutionnels existants, il s’agit de refonder une réelle légitimité démocratique « par en bas ». Mais les risques sont aussi grands d’un nouveau formalisme oubliant que les règles d’un nouveau monde ne peuvent être écrits par une minorité mais supposent l’insurrection de la majorité. D’où la nécessité de l’extension politique aux questions soulevées dans les quartiers, de l’antiracisme, l’internationalisme, les luttes contre le sexisme et la LGBTphobie, etc. D’où la nécessité des questions posées autour du rôle du travail, vecteur d’aliénation mais aussi potentiellement lieu collectif de lutte et de pouvoir social.

    • et aussi ce passage :

      Il ne faut pas oublier qu’aux dernières élections (régionales) le Front National a obtenu plus de 50% des voix au sein de la police et de l’armée, score qui atteint 70% chez les flics en activité. La police et l’armée sont au coeur du pouvoir et leur violence directe est l’expression pratique de la violence de la domination de la classe dirigeante. Sans stratégie de confrontation avec la police, le mouvement devra renoncer à ses acquis et, en premier lieu, aux places qu’il occupe. Par ailleurs, propager l’idée qu’il pourrait y avoir une alliance possible avec la police deviendrait un obstacle à l’extension nécessaire du mouvement aux quartiers populaires, aux migrant•e•s, réfugié•e•s et sans-papiers, aux syndicalistes radicaux, tou•te•s touché•e•s directement et très concrètement par la violence policière.

      #violence #violences_policières

    • Il y a clairement une tentative d’entrisme de la part d’une partie de la droite-ps-cfdt et de l’extrême droite d’étienne chouard. Baki Youssoufou a fait un vrai raid avec Raiz sur toute la com’ de la nuit debout et ce depuit le 1 avril (arf). Aujourd’hui (au moins) il y avait un stand des Citoyens Constituants, association qui multiplie les liens avec les fachos. En plus, sur son blog Étienne Chouard se réjouit que « Frédéric » (Lordon) rejoigne l’idée de constituante. Bref le confusionnisme à tous les étages.

    • Concernant #Baki_Youssoufou il semble être une figure de « pointe » des actions citoyennes en ligne : il est le co-fondateur de We Sign It : http://fr.gravatar.com/bakiyoussoufou
      http://www.franceinfo.fr/emission/itineraires/2013-2014/baki-youssoufou-we-sign-it-est-une-plateforme-de-petition-de-mobilisation
      Il a un CV plutôt rempli, il a été porte parole du mouvement « qui va payer » : http://www.franceinter.fr/personne-baki-youssoufou
      Il a été aussi porte parole de feu la confédération étudiante : https://www.linkedin.com/in/baki-youssoufou-81a85930
      Il a même été présenté comme anarcho-syndicaliste par Jeune Afrique : http://www.jeuneafrique.com/142725/politique/baki-youssoufou-anarcho-syndicaliste
      Ce n’est pas quelqu’un qui se cache, il a fait de nombreuses interview et se présente souvent comme activiste pour la révolution citoyenne en ligne : https://www.youtube.com/results?search_query=Baki+YOUSSOUFOU+
      Vu les bases qui ont fondé Nuit Debout, je ne suis donc pas étonnée de voir une personne comme lui déposer le nom, peut-être même sincèrement pour le protéger de toute récupération commerciale.
      Reste cependant ce goût amer d’un manque de transparence dans un tel mouvement. Et je comprends vraiment, je trouve même important, de se questionner sur l’horizontalité de #NuitDebout !

    • Question com et site internet, la quadrature et d’autres gens biens appellent à rejoindre le groupe numérique des nuits debouts, ça manque de techos web, notamment adminsys … et de formation au libre.

    • @val_k

      Vu les bases qui ont fondé Nuit Debout, je ne suis donc pas étonnée de voir une personne comme lui déposer le nom, peut-être même sincèrement pour le protéger de toute récupération commerciale.

      C’est tout l’inverse.

      D’une part la Confédération Étudiante, la CÉ, est la branche étudiante de la CFDT dont les pratiques et l’idéologie couchées devant le capitaliste sont justement combattus par Nuit Debout Convergence des Luttes.

      Ensuite Baki Youssoufou est lui-même patron-entrepreneur de WeSignIt et de Raiz. Il est toujours en lien avec la CFDT, une partie du patronat entrepreneurial comme Benoît Thieulin - proche du parti socialiste. Ou encore Bleu Blanc Zèbre d’Alexandre Jardin et Jean Paul Delevoye qui a notamment cassé les retraites des fonctionnaires en 2003 avec, oh hasard, le soutien de la CFDT http://www.monde-libertaire.fr/?page=archives&numarchive=11057

      Un de ses fidèle collègue est Benjamin Ball qui semble très conciliant envers la présence de l’extrême droite http://www.streetpress.com/sujet/1448648139-benjamin-ball-militant-jedi-indignes et qui travail pour Nouvel Donne (Tiens un autre parti proche du patronat) :

      http://lahorde.samizdat.net/2015/02/17/isere-nouvelle-donne-le-confusionnisme-participe-aux-listes-citoye
      On retrouve aussi comme salarié du parti, Benjamin Ball, en tant que coordinateur des actions de communication web de Nouvelle Donne, qui est un ancien des Indignés parisien, ce mouvement qui réunit des personnages comme Grégory Pasqueille (poursuivi par la justice pour antisémitisme, et grand défenseur de la Manif pour Tous), Raphaël Berland (animateur du site du Cercle des Volontaires), ou encore Jonathan Moadab (animateur du site confusionniste Agence Info Libre).

      Donc Baki Youssoufou est à l’opposé du ras-le-bol des politicards professionnels de la politique, proches du patronat, rois de l’entourloupe et à la politique fadasse.

      D’autre part la stratégie vise justement à étouffer le mouvement puisque pendant 2 semaines (il semble que cela ai changer hier) l’ensemble de la communication a étouffer les expressions et revendications politisées, très majoritairement de gauche rouge, présentes sur la place de la République.

      Un des rares messages politisés a été une photo où on voit un homme, que je ne connais pas, revendiquer une constituante - justement la thématique des chouaristes présents sur place : les Citoyens Constituants, le nom de domaine permet de voir que derrière il y a #Lionel_Kahan qui flirte avec l’extrême droite (dont le Cercle des Volontaires qui réalise des films sur place comme l’interview de Finkielkraut). http://confusionnisme.info/2015/04/11/des-membres-du-m6r-invites-du-cercle-des-volontaires

      Un autre message a justement été de lancer une pétition (par l’entreprise marchande de pétition dont Baki Youssoufou est propriétaire : WeSignIt) en soutien à la Nuit Debout - action ridicule au regard de ce qui est dit en AG et qui fait par ailleurs et même de l’objectif de Nuit Debout Convergence des Luttes : occuper l’espace, descendre dans la rue, ne pas rester chez soi, regrouper tout le monde dans les rues. Et donc ne surtout pas signer des pétitions inutiles.

      Donc oui c’est une récupération commerciale et politique.

    • Sur agoravox.tv, les fachos s’expriment ouvertement pour pleurer que Fkk et Chd ont été virés des nuits debouts par la gauche rouge qui donc ne serait pas démocratique en prenant pour preuve la vidéo relayée par @intempestive (le gag).
      Je ne sais pas où en est le rapport de force, mais je pense que le besoin de discréditer nuit debout vient aussi de là …

    • Bientôt Floréal et la récolte de la sédition du 31mars en Prairial ou en ce 27 (Ste Hure de Chasteté, pénitente) de Clinamen : http://www.college-de-pataphysique.org/college/accueil_files/calenpat.pdf
      soit 18 jours après la première #nuit_debout à la sainte trique, lunatique de ce même Clinamen.
      Pourquoi ne pas inventer un nouveau calendrier comme cet illustre pataphysicien. Après tout ce n’est pas plus utopiste qu’une nouvelle constitution.
      Suite aux différends billets précédent et les dernières infos de @gastlag, @Valk, @intempestive ; je propose, illégitimement, que les agioteurs.euses de wesignit et autres cousins de la tour pointue et grandes oreilles de la préfectance seront jugé sur la place de grève et condamné à écouter en boucle
      C.Fourest, A. Finkielkraut et P. Rosanvallon jusqu’au bon vouloir de leur juges.
      Que nuit debout tienne le cap jusqu’au 9 Palotin
      ( Sts Boleslas et Ladislas, polonais ) pour repartir
      jusqu’à ce que mort s’en suive de cette #loi_travail.
      Ensuite nous abolirons le travail lui-même et tout ce qui va avec. En définitive : une rupture historique. Ou C.Fourest, A. Finkielkraut et P. Rosanvallon seront privé de parole. Et que au cas ou ils enfreindraient cette décision sous quelques formes que ce soit, même écrite. Le tribunal de la sainte réprobation du travail, après tirage à la courte paille d’un condamné.e, procédera à l’ablation linguale du malchanceux.
      #Alfred_Jarry

    • @intempestive : alors que le 4 Tatane sera la fête de tous les êtres troublés par la réalité-télé, jeunes et vieux, hommes et femmes, couillons et membrus, pichoues et en formes, se rebellent donc contre le dictat de l’insignifiance et participent à l’instauration d’une ‘Pataphysique nouvelle qui refonde l’irrévérence et l’irrespect qui ont donné à l’histoire les Rabelais et autres grands débauchés lucides qui éclairent encore, à des siècles de distance, la voie de la saine folie.
      Qu’en ce jour d’ ascension du mouchard, statisticien, psychiatre et policier seront mis en orbite tous ces ennemis du FL’P http://www.pataphysiquelibre.org/manifeste.html
      qui prouvera une fois pour toute que les cons en orbite n’en finiront pas de tourner.

    • C’est beau comme du ...Yves Pagès en, brièvement,
      1293 caractères bien sentis et des photos de terrains de luttes en cours.

      Sur le rétropédalage de la #CGT et son affiche avec le slogan : « La police doit protéger les citoyens et non les frapper ! »
      http://www.20minutes.fr/insolite/1829767-20160419-affiche-cgt-contre-violence-policieres-dechaine-internaut
      De bien belles histoires en perspective ou les cogne-dur encartés de la maison bourreman et du SCSI-CFDT ne chasseront plus que les individus jeunes chevelus, avec des blousons noirs, des capuches. (dixit Bernard Blier dans Buffet Froid) mais aussi leur collègues de La cgt-police ou autres affidés.
      Une police réformiste dans un syndicat conciliateur :

      L’arrivée du SCSI est hautement symbolique pour la CFDT, qui était jusqu’à présent très peu présente dans la police nationale. L’objectif consiste à s’appuyer sur cette nouvelle force afin de convaincre l’ensemble des policiers de faire confiance à la #CFDT pour les représenter, quels que soient leur grade et fonction.

      http://www.cfdt.fr/portail/un-syndicat-de-policiers-rejoint-la-cfdt-srv1_215651
      SCSI-CFDT Le syndicalisme 360° #syndicat_de_policiers http://docs.google.com/viewerng/viewer?url=http://scsi-pn.fr/wp-content/uploads/2016/04/SYNTHESE_PPCR_PP.pdf&hl=fr
      http://scsi-pn.fr

      http://lignesdeforce.wordpress.com/2016/04/18/feu-a-volonte-et-que-la-guerre-des-polices-nous-debarrasse-

    • Le mieux pour le mouvement #nuit_debout c’est qu’il reste incontrôlable. Pour le site, je comprends l’embarras de Noémie qui a vu son nom cité dans le quotidien vespéral. Mais cela semble relever de l’#entropie. Même si quelques-uns.es ont créé wiki.nuitdebout.fr pour

      « On pense aux gens qui sont à la campagne, là où il ne se passe rien et où il n’y a pas de Nuit Debout. On reçoit aussi des messages sur FB de personnes qui sont handicapées et qui ne peuvent pas sortir de chez elles et qui sont heureuses de suivre le mouvement grâce à internet ».

      Il se passe toujours quelque chose à la cambrousse, ça va être l’ouverture de la pêche et même sans permis ; tu peux poser ou relever des collets pour attraper des lapins. Et voilà ! un bon civet de lièvre avec des pataches.
      De l’entropie : http://fr.wikipedia.org/wiki/Entropie , on glisse à la #théorie_de_l'information : http://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_de_l%27information
      En théorie, l’information diminue l’incertitude. En théorie de la décision, on considère même qu’il ne faut appeler "information " que ce qui est " susceptible d’avoir un effet
      sur nos décisions." ( peu de choses dans un journal sont à ce compte des informations ...) En pratique l’excès d’information tel qu’il se présente dans les systèmes de #messagerie_électronique, peut aboutir à une #saturation, et empêcher la prise de décision. Canaliser les #mass_média et les laisser clapoter dans leur #soupe.
      En conclusion de Numerama : Ils voient tous à travers l’outil numérique « l’espoir d’une démocratie ouverte ». Pour eux le problème réside dans le fait que la politique et l’économie ont très peu innové en 200 ans. Pour Pierre, « c’est dingue de voir qu’on arrive à créer des #intelligences_artificielles et envoyer des trucs sur des planètes, alors qu’au niveau politico-économique c’est le #moyen-âge ». Pour Nuit Debout, les outils #numérique seraient donc une façon de relancer le #progrès.

      Comme la vie est lente et comme l’espérance est violente

      #Apollinaire

      et

      La vie sérieuse marche à 3 km/h. C’est à dire au pas d’une vache sur la route. Le danger d’une vie comme la nôtre, c’est de croire aux 1200 km/h de l’avion et que ce truc là change quoi que ce soit à la création, soit artistique, soit scientifique. Elle est contrainte par la règle des grandes forces naturelles ; un arbre met 10 ans à devenir un arbre. Et un grand tableau ? Et un beau roman ? Et une belle invention ? Du 3 km/h, Monsieur, et encore !

      #Fernand_Léger.

  • Ni loi, ni travail : La belle journée incendiaire et émeutière du 5 avril-Attaque
    https://attaque.noblogs.org/post/2016/04/05/ni-loi-ni-travail-la-belle-journee-incendiaire-et-emeutiere-du-5-av

    @Ad Nauseam - Nantes : Attaques contre PS, banques, agences immobilières et assurances.. blocage du trafic ferrofiaire et caillassages de trains France 3 Pays de la Loire / mardi 5 avril 2016 Alors que des vitrines de banques et d’agences immobilières ont été brisées … Continue reading (...)

    #Attaque / #Mediarezo

    • Alors que le bac est déjà loin, que les examens sont presqu’une histoire ancienne, profitons-en dans cette pause estivale pour réfléchir à nos rapports avec les ados, avec qui nous devrons compter à nouveau à la rentrée de septembre. Comment par exemple apaiser les tensions et répondre aux injures ou provocations des élèves ? La réponse apportée quand la colère est aux commandes n’est pas une réponse satisfaisante. Elle vient conforter le jeune dans l’image qu’il se fait de lui, dans sa manière d’exister au milieu des autres. Elle accroît sa haine. Alors comment sortir de cette spirale ?

      – Par Christine Simon
      http://leglob-journal.fr/Adolescence-comment-reagir-aux

    • Dans la région Pays de la Loire plus de 250 nouveaux producteurs en agriculture biologique en 2017 et dans la grande distribution, le développement notable des rayons de produits vendus sous le vocable « Bio », sous le prétexte avancé que ces produits doivent être accessibles à l’ensemble de la population. Les grandes enseignes utilisent tout leur savoir-faire marketing pour mettre en place du packaging alléchant, des emballages à dominance de vert et d’orange pour attirer la sympathie des futurs acheteurs et consommateurs, les "bioaddicts". Mais qu’en est-il précisément ? L’analyse de Jean-Bernard Briere

      – Par Jean-Bernard Briere
      http://leglob-journal.fr/Le-bio-ses-enjeux-dans-les-annees

    • Les Sénatoriales en Mayenne : Deux maires (Michel Angot, Philippe Henry), une élue éconduite (Valérie Hayer), un député battu (Guillaume Chevrollier) et une sénatrice sortante (Élisabeth Doineau) : voilà le premier lot de candidats investis au cœur de l’été par trois formations politiques l’UDI, LREM et LR pour les Sénatoriales de septembre en Mayenne. Une élection avec un goût de déjà vu et qui échappe un peu plus encore aux électeurs lambda que celle de la Législative qui vient de se jouer, en raison de l’aspect censitaire du mode de désignation des candidats. Seuls, en effet, de « grands électeurs » peuvent « choisir » ceux qui siégeront au Palais du Luxembourg. État des lieux.

      – Par Thomas H.

      http://leglob-journal.fr/Ils-seront-deux-en-Mayenne-a-l

    • leglob-journal, un journal en ligne en Mayenne. Lire une presse différente, une presse libre, découvrir une information plus qualitative et qui appartient à ceux qui la lisent. La lire c’est votre “mission”, et la faire connaître autour de vous, aussi. N’hésitez pas à utiliser les réseaux sociaux sur lesquels leglob-journal est présent. Soyez actifs, réactifs, et acteurs de votre journal en ligne.

      Liker par exemple la page Facebook, commenter, et retweeter aussi votre journal en ligne en suivant son compte twitter.

      http://leglob-journal.fr/Pourquoi-lire-leglob-journal-par

  • Près d’Angers, des rejets anciens de plutonium dans la Loire
    http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/cholet-49300/pres-dangers-des-rejets-de-plutonium-dans-la-loire-4111578

    C’est une incroyable révélation faite par l’IRSN, l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (organisme public et indépendant). Des traces de rejets de plutonium ont été retrouvées dans les berges de la Loire (en aval d’Angers), à Montjean-sur-Loire. Ces résultats, obtenus en collaboration avec l’Université de Tours et après des prélèvements réalisés en juillet 2015, montrent « des pics de concentration en plutonium pour les années 1969 et 1980, qui correspondent à deux accidents intervenus sur la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher) », peut-on lire sur le site web de l’institut.

    Lire aussi :

    http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Documents/IRSN_NI_Accidents-Saint-Laurent-des-Eaux-1969-1980_20150518.pdf

    http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Documents/IRSN_NI_Rejets-plutonium-Loire_17032016.pdf

  • Dans le Loiret, le djihad pour tuer l’ennui

    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/03/17/a-orleans-le-djihad-pour-tuer-l-ennui_4884442_1653578.html

    C’est un bout de la guerre en Syrie qui a fait irruption dans les bois verts du Loiret. Tout a débuté par l’interception d’une ligne téléphonique turque bizarrement en lien avec une adresse en plein centre-ville d’Orléans.

    «  Allô, Salam. (…) Tu penses venir quand  ?

    – (…) Euh (…), j’ai ma voiture à vendre en fait avant (…), mais inch’Allah il y a des frères qui vont arriver…  »

    On est alors le 14 février 2014, jour de la Saint-Valentin, a priori sans histoires, sur les bords de Loire.

    Cet hiver-là se trame en réalité un voyage d’un genre particulier. Le propriétaire de la ligne turque se trouve dans les rangs djihadistes en Syrie. L’homme au bout du fil, à Orléans, est à deux doigts de tenter l’aventure pour le rejoindre. Derrière lui, une douzaine de jeunes de la ville, âgés de 20 à 27 ans, s’apprêtent à lui emboîter le pas… Un phénomène d’une ampleur inédite pour un département semi-rural comme le Loiret.

    La région a, comme d’autres, depuis longtemps, son petit vivier d’individus signalés. Le 15 mars, un homme de 47 ans, bien connu des services antiterroristes, a été interpellé, avec son fils et son épouse, à Montargis, dans le cadre de l’enquête sur les attentats de Charlie Hebdo et de l’HyperCacher en janvier 2015. Il est toujours en garde à vue. Mais l’enquête sur la «  filière  » d’Orléans, que Le Monde a pu consulter, témoigne d’une évolution plus souterraine. Et illustre la banalisation progressive des affaires de «  filières  » djihadistes sur l’ensemble du territoire. ( ... )

    Deux jeunes Orléanais ont d’ailleurs été visiblement aiguillés jusqu’en Syrie par un Lunellois, preuve que les réseaux djihadistes finissent par s’entremêler. Mais, à Orléans, pas de rôle particulièrement saillant d’un « recruteur » comme cela se voit dans certains dossiers. A peine les enquêteurs ont-ils trouvé la trace de quelques vidéos de propagande regardées sur Internet.

    Que s’est-il passé alors ? Est-ce la hantise de la « dunya » ? Ce terme, qui veut dire littéralement « inférieur » en arabe, désigne par extension dans le Coran « la vie d’ici-bas ». Dans les innombrables conversations téléphoniques de la bande d’Orléans qu’ont interceptées les policiers, le terme apparaît en filigrane. La « dunya » ou le symbole de la vie à fuir à tout prix. La « dunya » ou l’incarnation, à les entendre, de l’ennui absolu. Le djihad plutôt que la « dunya » ?

    L’histoire d’Orléans, c’est en tout cas la rencontre improbable entre la guerre en Syrie et la vie bien rangée. Un choc inattendu qui est l’un des fils conducteurs des discussions qu’ont entretenues par téléphone, pendant des mois, un jeune couple d’Orléanais avec leurs camarades partis au front. Jusqu’à son interpellation en novembre 2014, Yanis, 29 ans, formait avec sa compagne Inès (les prénoms ont été modifiés), 25 ans, un couple discret. Un tandem uni autour de leur fille de 2 ans et leur petite résidence proprette située à deux pas de la ligne du tramway.

    Conversations métaphoriques

    « T’es parti où en match là ? », s’enquiert Yanis, par exemple, ce jour de septembre, comme on viendrait aux nouvelles d’un vieil oncle. Inquiet d’être sur écoutes, il utilise le vocabulaire du football en espérant duper les oreilles indiscrètes. Les matchs, ce sont les combats.
    « (...) A la frontière de l’autre pays, juste à côté », décrit son correspondant en Syrie, volontairement allusif.
    – Ah d’accord... et c’était comment ? – (...) Je vois le drapeau d’ici... »

    Yanis est aujourd’hui soupçonné d’avoir largement outrepassé ces conversations métaphoriques en rendant divers services compromettants à ses amis. Par exemple, conduire à toute berzingue jusqu’à Vienne, en Autriche, pour ramener l’un d’entre eux voulant échapper aux contrôles. Partir en Turquie avec la grand-mère d’Inès dont la justice se demande si elle n’a pas servi d’alibi pour faire passer puces téléphoniques et pâtisseries orientales. Plus gênant – bien qu’il s’en défende : livrer armes et véhicules, comme certains de ses camarades sont allés jusqu’à le lui demander.

    Djihadistes anonymes

    Lors de ses conversations de canapé, la violence de la guerre débarque parfois sans prévenir.
    « J’te dis que j’suis dans une tranchée, comme dans la seconde guerre mondiale !, hurle dans le combiné ce jour-là l’interlocuteur de Yanis depuis la Syrie.
    – Hé hé hé, trop bête ! hé hé hé... T’es un barbu ? Tu fais partie des barbus ?, titille Yanis, désarçonnant de décontraction.
    – De quoi ? », tente de comprendre le combattant au front, qui n’a manifestement pas la tête à un jeu de mots avec les « poilus » de la première guerre mondiale.

    Certains observateurs voient dans l’affaire d’Orléans une sorte d’effet « capillarité ». La faute à cette petite heure de train Intercités qui suffit à rallier la banlieue parisienne à l’ancien fief capétien. Les services de renseignement ont constaté, désemparés, les diverses visites de courtoisie de jeunes salafistes franciliens à leurs « frères » de province. Plusieurs tentatives de déstabilisation de mosquées ont failli aboutir. Le département compte même désormais sa poignée de djihadistes anonymes, tués dans cette guerre lointaine pour le « califat ».

    « Les kouffars, ce n’est pas grave »

    Les profils du groupe d’Orléans sont aussi singuliers que leur origine géographique. Des hommes relativement diplômés et sans casier judiciaire, reflets des mille et uns visages de la radicalisation. Dans la valise de l’un d’entre eux, Hakim, ex-étudiant en licence de mathématiques, les enquêteurs ont retrouvé gribouillée sur un calepin, l’architecture sophistiquée de toute une logistique pour améliorer les rotations des combattants, mal fichues à son goût. « C’était le bazar (...), donc j’ai proposé à l’émir cette organisation. (...) Il était super-content que la proposition vienne de nous », leur a-t-il expliqué.

    En Syrie, la bande d’Orléans s’était affublée des traditionnels surnoms musulmans : Abou Youssouf, Abou Khalid, Abou Bilel, Abou Aymen... Mais dans leur appartement de centre-ville ou à la fenêtre de leur HLM sans histoire, ils répondaient aux prénoms de Rémi, Moussa, Sadio, Romuald, Clément-Victor, Jean-Marc, ou Alexandre. Les clichés les auraient volontiers imaginés abîmés par le chômage, caïds infatigables. Mais ils étaient vendeur, veilleur de nuit, employé à la Sécurité sociale.

    Leurs amitiés ne se sont pas forgées dans les quartiers ghettoïsés d’Orléans. Plutôt au collège, au lycée, ou autour de la sociabilité discrète d’une salle de prière située à moins de 800 mètres de la grande cathédrale Sainte-Croix, la mosquée des Carmes. Comme si sept cents ans après, Jeanne d’Arc et autant d’années de commémoration de son héroïsme guerrier avaient transmis le goût de l’engagement combattant à leur génération.

    Les conversations d’Inès, la compagne de Yanis, montrent son désarroi face au décalage entre la guerre romantique qu’elle semble s’être imaginée, et les informations télévisées qu’elle suit assidûment :
    « A la télé, tu vois, ils montrent les décapitations qu’ils font (...), ils montrent genre le peuple irakien, les Kurdes, etc. en train de fuir (...), des esclaves, des machins et tout..., s’épanche-t-elle un jour auprès de l’un des membres de la bande en Syrie.

    – Oui mais les kouffars [infidèles], ce n’est pas grave, c’est bien tu vois. Le problème c’est que eux, ils font ça avec les musulmans, lui répond le djihadiste.
    – Aux infos ils ont dit que Barack Obama allait taper la Syrie aussi !, s’alarme-t-elle une autre fois. – Dis-lui qu’on l’attend, tête de mort ! », lui répond en rigolant son jeune interlocuteur.

    « Ça a tapé proche »

    Avec le bouche-à-oreille, toute la bande d’Orléans s’est en tout cas retrouvée, entre 2012 et 2015, à différentes dates de séjour, à veiller ensemble en Syrie. Dans le même groupuscule proche d’Al- Qaida au nom prophétique : l’Armée de Mohammed. A ses heures de gloire, le groupe a compté jusqu’à 400 combattants. Leur chef était un vieil Egyptien au nom d’Abou Obeida. Leur ennemi : Bachar Al-Assad. Leur étendard : la profession de foi de l’islam inscrite en lettres blanches sur un grand carré de toile noire, avec pour particularité, un grand sabre en travers.

    D’après une note de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), l’Armée de Mohamed a participé à des combats particulièrement durs sur le terrain : notamment lors d’une offensive menée conjointement avec l’organisation Etat islamique dans le nord d’Alep en juillet 2013 ou dans la région d’Homs quelques mois plus tard.

    « Ça a tapé proche (...), on va dire à 500 mètres derrière tu vois !, détaille ainsi un jour au téléphone l’un des Orléanais en Syrie, en ligne avec Yanis.
    – Putain une grosse ? (...) Ça a fait des dégâts ?, interroge le jeune père de famille tout en prenant sa fille dans ses bras.

    – Ça a détruit des trucs dans les environs (...). Le machin, il est au-dessus de nous tu vois. (...) Je vois les flammes (...), il s’approche et après on entend un bruit de plus en plus comme s’il tombait sur nous. »

    Des fusils dissimulés dans des jardinières

    Un seul Orléanais, âgé de 20 ans, ancien étudiant en horticulture, converti à 15 ans, a fini par admettre, devant les enquêteurs, avoir pris part à ces combats. Un témoignage rare alors que la plupart des mis en cause préfèrent jurer qu’ils n’ont fait que des « ribats » (« tours de garde »). « Je me suis rendu dans le sous-sol d’une usine. (...) Il y avait tellement de volontaires qu’il y a eu un tirage au sort, a-t-il détaillé. J’ai été tiré au sort. La nuit tombée, l’opération a été lancée. J’étais équipé de ma kalachnikov. (...) Quand on a vu que les premiers se faisaient tuer, on a battu en retraite. (...) J’ai ressenti beaucoup d’adrénaline, de la peur. »

    Le jeune homme a finalement été interpellé chez lui, début novembre 2015, alors qu’il était rentré en France depuis un an après un simple « débriefing » avec la DGSI. Il avait entamé une reconversion dans la plomberie. « Appartement très bien rangé et bien meublé », ont noté les policiers, comme surpris en découvrant le petit F3 où il logeait avec sa mère. Un logement situé à deux pas d’une promenade agréable sur les berges de la Loire, pas très loin d’une placette de village et ses vieilles pierres.

    Est-ce l’âpreté de la vie en Syrie qui l’a, comme les autres, officiellement incité à revenir ? Ou bien des projets cachés plus macabres ? « Si tu dois rentrer, tu sais ce que tu as à faire pour avoir les récompenses, tu vois ? », explique un jour au téléphone, dans une conversation sujette à diverses interprétations, le mari d’Inès, à Moussa, 22 ans, las des combats et de son célibat.

    En apparence, les profils des neuf Orléanais mis en examen ne sont pas les plus inquiétants. Mais à l’automne 2015, les enquêteurs ont mené une perquisition chez l’un d’eux où ils ont découvert fusils, talkies-walkies et caméscope. Tout un attirail dont la finalité n’a jamais vraiment été élucidée et qu’il avait pris soin de dissimuler, sous la terre, au fond de ses jardinières.

  • Notre-Dame-des-Landes : Le piège du référendum.

    Février 2016 : le lobbying politique à l’oeuvre ou la version réformée du « lutter à armes égales ».

    Les journalistes de Loire-Atlantique dénoncent les pressions sur la presse exercées par M. Retailleau
    http://reporterre.net/spip.php?page=redirect&id_article=8968

    Le président de la région Pays de la Loire, Bruno Retailleau, exerce un lobbying intense pour faire évacuer la Zad de Notre-Dame-des-Landes. Il a lancé une campagne de publicité mettant en scène une pétition sur cette évacuation. Payée par les contribuables, cette publicité coûterait 60.000 euros .

    M. Retailleau exerce aussi des pressions sur les journalistes, dont le Club de la presse de Loire-Atlantique s’indignait :
    http://club-presse-nantes.com/2016/02/05/soutien-aux-journalistes-de-ouest-france-et-presse-ocean

    Le CPNA dénonce également les multiples pressions que ces journalistes subissent depuis beaucoup trop longtemps sur ce sujet, pressions qui ne font que montrer le peu d’attachement aux principes démocratiques de ceux qui en sont à l’origine. Aucune menace sur la personne des journalistes, quel que soit le contexte, n’est acceptable.

    Notre-Dame-des-Landes : la pub de trop - 10 Février 2016
    communiqué intersyndical (CFDT/Ouest-France, SNJ/Ouest-France, Le Courrier de l’Ouest, Le Maine libre, Sud/Presse Océan), relatif à une publicité parue dans Ouest-France et Presse Océan
    http://www.acrimed.org/Notre-Dame-des-Landes-la-pub-de-trop

    #Reporterre #CPNA #Bruneau_Retailleau #Ouest-France #Presse_Océan #Courrier_de _l’Ouest #Maine_Libre #Notre-dame-des-landes #NDDL #conseil_régional_des_Pays_de_la_Loire #référendum #manipulation #propagande #presse #médias #lobbying

  • #Notre-Dame-des-Landes : le référendum de Valls attise les exaspérations
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160316/notre-dame-des-landes-le-referendum-de-valls-attise-les-exasperations

    Manuel Valls annonce l’organisation pour le mois de juin d’une consultation limitée au département de la Loire-Atlantique. Mais le gouvernement va devoir bricoler une nouvelle ordonnance en détournant sa propre loi, et alimente les désaccords entre acteurs locaux.

    #France #démocratie #Ecologie #environnement #France_nature_environnement #Manuel_Valls #Rémi_Fraisse

  • NDDL. La lettre qui contredit Manuel Valls et les pro-aéroport
    http://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire/notre-dame-des-landes/nddl-la-lettre-qui-contredit-manuel-valls-et-les-pro-aeroport-4041409

    L’aéroport de Nantes-Atlantique n’a pas d’impact sur les oiseaux de la réserve de Grand-Lieu, affirme un document interne de l’Etat. Manuel Valls a affirmé le contraire.
    Depuis des mois, les partisans du transfert de l’aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes mettent en avant la protection du lac de Grand-Lieu. Celui-ci, au sud de l’aéroport, abrite une importante réserve d’oiseaux.

    Le Premier ministre lui-même a repris l’élément de langage forgé par l’association Des Ailes pour l’Ouest.

    En novembre, devant les députés, Manuel Valls présentait comme une nécessité écologique le transfert de l’actuel aéroport au nord ouest de l’agglomération nantaise.

    Une note de deux pages de la Dreal, la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement des Pays de la Loire affirme le contraire. Le courrier, reçu par le préfet en septembre 2014, répondait à une demande du représentant de l’État qui voulait alors connaître les impacts possibles de l’allongement de la piste.

    #NDDL #valls_menteur

  • Yannick Jadot : « Je suis le dernier des “Mohicons” » - Terra eco
    http://www.terraeco.net/Yannick-Jadot-Je-suis-le-dernier,64425.html

    Le gouvernement, parlons-en ! Vos amis y retournent…

    Que dire… C’est du débauchage d’opportunistes et un terrible aveu de faiblesse pour Hollande qui ne parvient même pas à ses fins à travers un accord direct avec Europe Ecologie - Les Verts mais par de tristes tractations. Alors, pour ce qui est de Jean-Vincent [Placé] et de Barbara [Pompili], il y a zéro surprise. Ça fait tellement de mois qu’ils rabâchent partout leurs ambitions de carrière…

    C’est un peu différent pour votre secrétaire nationale, Emmanuelle Cosse. Elle vous lâche en rase campagne, non ?

    Tout cela est pathétique, oui. Emmanuelle a agi contre le parti et sans venir confronter sa décision avec nous. C’est la suite d’un mouvement qui se vide et dans lequel je crois que je suis le dernier des « Mohicons ». Alors bien sûr qu’ils vont essayer de faire des choses de l’intérieur. Mais qu’espérer à quelques mois de la présidentielle quand on connaît la fibre écologique de ce gouvernement ? L’écologie politique, je crois, consiste à secouer les clientèles, bousculer les certitudes qui reposent sur de vieilles visions, comme la croissance telle qu’on l’a toujours connue. Je ne suis pas persuadé que ce soit l’état d’esprit à l’intérieur de ce gouvernement et si près de 2017.

    #mohicons #carriérisme #EELV

    • Terra eco : L’annonce d’un référendum local sur la réalisation du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes est-elle une bonne nouvelle ?

      Yannick Jadot : A ce stade, je n’en sais rien. Je dirais oui dans l’absolu, car c’est une opportunité d’expérimenter la démocratie environnementale. Mais attention aux modalités ! Pour moi, il y a plusieurs conditions indispensables à réunir pour que cet outil de démocratie fonctionne. D’abord, il faut une étude sensée sur les coûts-bénéfices d’une telle infrastructure. Ensuite il faut une étude approfondie sur l’optimisation de Nantes-Atlantique (l’infrastructure déjà existante, ndlr). Puis il faut intégrer dans cette réflexion les schémas régionaux de transport, et notamment la desserte Rennes-Paris. Enfin, il faut un débat public digne de ce nom, ponctué par un vote qui s’échelonne sur les deux régions concernées : Bretagne et Pays-de-la-Loire.

      D’ailleurs... selon RFI

      Le président François Hollande a annoncé jeudi un référendum local sur le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique. Le périmètre « sera défini à l’initiative des collectivités locales », a annoncé ce vendredi Matignon, ajoutant qu’il « pourrait correspondre au département de la Loire-Atlantique ».

      #NDDL

  • Traversée de la défaite, par Dominique Autrand (février 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/02/AUTRAND/54733 #st

    Le 11 juin 1940, Léon Werth quitte Paris au volant de sa vieille Bugatti pour rejoindre avec sa femme leur maison du Jura. C’est l’exode. Des millions de Français se pressent sur les routes, emportant valises et matelas. Des embouteillages monstrueux, l’occupant qui progresse vers la Loire, les obus qui pleuvent, l’essence qui manque : il faudra trente-trois jours à l’écrivain pour arriver à destination. Le récit de ce voyage chaotique reparaît aujourd’hui, avec la préface inédite d’Antoine de Saint-Exupéry, récemment retrouvée, et enrichie d’illustrations.

    http://zinc.mondediplo.net/messages/17789 via Le Monde diplomatique

  • Série Trépalium sur Arte http://www.arte.tv/magazine/trepalium/fr

    @mona pour cette curieuse (et très fine) réflexion à propos de l’aberration du travail dans une société future proche où la proportion entre chômeurs et actifs serait inversée.

    @archiloque pour cette vieille discussion entre nous à propos des champ contre-champ avec des éléments de décor distants, ce dont cette série fourmille : la BNF, le palais de justice de Créteil, le parvis de Créteil, l’immeuble Abraxas de Bofill à Noisy-le-Grand et sans doute d’autres endroits que je ne connais pas et que je ne n’ai donc pas reconnus.

    Et en plus il y a Ronit Elkabetz qui joue (et très bien) le rôle de la Première Ministre et Olivier Rabourdin (magistralement comme souvent) le rôle d’un instit de la Zone. Que du bon. Et pourtant Dieu, @mona et @archiloque savent que je n’aime pas les séries.

    • Communiqué de presse
      samedi 6 février 2016
      http://aeroportnddl.fr/articles.php?lng=fr&pg=762

      Le CéDpa demande au préfet un contrôle de légalité

      Le CéDpa qui est très soucieux de la bonne utilisation de l’argent public en cette période difficile et qui s’est réjoui de faire rentrer 876 599 € d’avances illégales consenties à AGO dans les caisses de l’Etat et des collectivités locales, s’étonne de la décision du Président de la Région de lancer une campagne publicitaire, payée par le contribuable, pour demander l’évacuation de la ZAD. Est-ce bien dans les compétences de la Région ? Est-ce une utilisation normale et régulière de l’argent public ? Le CéDpa demande à M. le Préfet de bien vouloir exercer son contrôle de légalité. Et rappelle à M. Retailleau qu’il serait plus utile de regarder enfin le fond du dossier de Notre Dame des Landes, du point de vue économique et financier, ce qui devrait être la première préoccupation d’un élu responsable.

      Le CéDpa adresse au Préfet des Pays de la Loire un courrier en ce sens.
      Vous êtes tous invités, en tant que contribuables, à formuler la même demande.

  • Notre-Dame-des-Landes : le procès de trois agriculteurs pour “violences” renvoyé au 23 février - France 3 Pays de la Loire
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/notre-dame-des-landes-le-proces-de-trois-agriculteurs-p

    ❝Notre-Dame-des-Landes : le procès de trois agriculteurs pour "violences" renvoyé au 23 février

    Le procès de trois agriculteurs opposés au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), poursuivis pour avoir forcé un barrage de gendarmes le 11 janvier, a été renvoyé mardi au 23 février.

    FB avec AFP | Publié le 19/01/2016
    #NDDL

  • La Cour des comptes préconise de réduire l’indemnisation des chômeurs, Derek Perrotte
    http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021628923787-chomage-la-cour-des-comptes-suggere-de-baisser-les-allocations

    François Hollande a souligné dans son discours ce lundi que la durée d’indemnisation « est la plus longue d’Europe ». (...)
    La Cour recommande dès lors de rogner sur les #allocations : alors qu’un #chômeur célibataire sans enfant touche en moyenne 70% de son ancien #salaire net, « une diminution d’un point » de ce taux « représenterait une #économie de 422 millions d’euros ». Elle souligne que de fortes économies sont aussi possibles en revenant sur le principe « un jour cotisé/un jour indemnisé » en place depuis 2009 : passer à un ratio de 0,9 rapporterait 1,2 milliard d’euros par an. Autre recommandation : passer de 50 à 55 ans l’âge à partir duquel un chômeur peut prétendre à 36 mois d’indemnisation (contre 24 mois pour les plus jeunes), une mesure qui économiserait 450 millions d’euros.
    Côté recettes, le rapport pointe que le taux de cotisation est « inchangé depuis 2007 » et que 0,1 point supplémentaire rapporterait 500 millions par an. Dans sa ligne de mire, on retrouve aussi le mécanisme d’activité réduite (chômeurs travaillant en partie dans le mois), au « coût élevé » et qui peut « installer les salariés de certains secteurs dans la #précarité . »
    Interrogé sur une éventuelle baisse de l’#indemnisation, le ministère du Travail répond que « l’#Unédic est du ressort des partenaires sociaux ; le gouvernement n’intervient pas dans la négociation ». Sauf l’Elysée apparemment.

    http://www.unedic.org/sites/default/files/cour_des_comptes_observations_definitives_gestion_ac2008-2014.pdf

    Les membres de la cour des comptes reçoivent des salaires de 8000 à 12 000 € par mois.

    Chômage : les défis de Hollande en cinq graphiques
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/01/18/le-chomage-et-hollande-en-cinq-graphiques_4849358_4355770.html

    François Hollande est dos au mur. Le président de la République a conditionné une nouvelle candidature en 2017 à l’« inversion de la courbe du chômage ».

    Emploi : le plan de la dernière chance pour Hollande
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/01/18/emploi-le-plan-de-la-derniere-chance_4849035_3234.html

    500  000 #formations "supplémentaires", relance de l’apprentissage
    Soutenir l’#emploi dans les PME
    «  Toute #entreprise de moins de deux cent cinquante salariés qui recrutera un salarié payé entre 1 et 1,3 smic en CDI ou en CDD de six mois et plus se verra compenser l’ensemble de ses cotisations sociales, assure le chef de l’Etat. Concrètement, cela signifie que l’Etat prendra à son compte la totalité des prélèvements sociaux, ce qui représente une somme de 2  000  euros pour assurer effectivement zéro charge.  » Cette aide, accordée pour deux ans, sera mise en place tout de suite.

    Simplifier la rupture du contrat de travail
    (...) réforme des #prud’hommes, engagée par la loi «  croissance, activité et égalité des chances économiques   » d’août  2015, sera parachevée «  avec l’instauration d’un plafond pour les indemnités prononcées   ». (...) jusqu’au bout, on cherchera à réformer, même si cela ne plaît pas à tout le monde.

    #précarisation #guerre-aux_pauvres #assistance_aux_entreprises

    • Assurance chômage : « S’il n’y a pas d’accord entre partenaires sociaux, nous prendrons un décret » prévient El Khomri
      http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/assurance-chomage-s-il-n-y-pas-d-accord-entre-partenaires-sociaux-nous-p

      « C’est aux partenaires sociaux de mettre les voies et les moyens » pour « assurer la pérennité financières » de l’Unedic, en #déficit de 4 milliards d’euros..

      #sauver_le_régime #austérité

    • 35 heures, assurance chômage... les propos subliminaux de François Hollande
      http://www.latribune.fr/economie/france/35-heures-assurance-chomage-les-propos-subliminaux-de-francois-hollande-54

      ...la situation financière de l’Unedic. L’Institution perd environ quatre milliards d’euros supplémentaires chaque année. Et, à ce rythme, la #dette cumulée atteindrait 29,4 milliards d’euros fin 2016 et 35 milliards fin 2018, soit l’équivalent d’une année de #cotisation... Alors que les réserves de l’Unedic s’élèvent à environ 50 milliards d’euros.
      Or, les pouvoirs publics sont très préoccupés par la situation financière de l’Unedic. Et pour cause, son déficit est pris en compte pour apprécier le respect par la France des critères de Maastricht qui limite à 3% du PIB le #déficit_public d’un pays. Or, la France s’est engagée à être dans les clous fin 2017.

      (...)l’#Etat, qui apporte sa garantie financière à l’Unedic, a, in fine, le dernier mot puisque c’est le ministère du Travail qui doit agréer la convention. Il peut donc refuser cet #agrément si les règles arrêtées ne lui conviennent pas.

    • Pourquoi l’Assurance chômage intéresse tant le monde politique ? Jean-Christophe Chanut via @cie813
      http://www.latribune.fr/economie/france/pourquoi-l-assurance-chomage-interesse-tant-le-monde-politique-544708.html

      Depuis plusieurs semaines les déclarations se sont multipliées sur l’indemnisation des chômeurs. A commencer par François Hollande qui, lors de ses vœux aux « acteurs de l’entreprise et de l’emploi » a rappelé que la France avait les #durées d’indemnisation les plus longues en Europe... Le sous-entendu était très clair.
      Ce sont aussi le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, et le secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen qui y sont allés de leurs petites phrases sur un régime qui devrait davantage inciter à la reprise de l’emploi.

      Assurance chômage : vers une baisse des allocations ?
      http://www.latribune.fr/economie/france/assurance-chomage-vers-une-baisses-des-allocations-542490.html

      A droite, Nicolas Sarkozy a aussi enjoint les partenaires sociaux à réduire le déficit de l’assurance chômage. Et s’ils n’y parviennent pas, l’ancien chef de l’Etat propose alors de confier à l’Etat, pour un temps du moins, la gestion de l’assurance chômage. Nicolas Sarkozy : "le FN, c’est le symptôme, la fièvre, pas le virus"
      http://www.latribune.fr/economie/france/nicolas-sarkozy-le-fn-c-est-le-symptome-la-fievre-pas-le-virus-536712.html

      La préparation des esprits joue donc à fond afin de mettre la pression sur les gestionnaires de l’Unedic. Mais, dans la réalité, qu’en est-il de l’état du régime. Tour d’horizon. (...)

      Un système trop généreux ?

      Beaucoup de fantasmes circulent sur l’indemnisation des demandeurs d’emploi. D’abord, il est important de préciser que seule une minorité de demandeurs d’emploi sont indemnisés. Selon les dernières données connues de la Dares (service statistiques du ministère du Travail), qui portent sur le mois de septembre 2015, 39,9% des demandeurs d’emploi en catégories « A,B,C,D,E » sont indemnisés par l’assurance chômage (hors allocation de formation) et 8% le sont au titre du régime de solidarité nationale (par exemple, les titulaires de l’allocation de solidarité spécifique, l’ASS), après avoir épuisé tous leurs droits à l’assurance chômage... Une minorité donc.

      Quant au #montant moyen de l’allocation perçue, il atteint 1.057 euros net par mois à la fin 2014 (dernières données connues). Dans le détail, 99% des demandeurs d’emploi indemnisés perçoivent moins de 3.872 euros brut par mois, 95% moins de 2.079 euros et 50% moins de 1.031 euros. Quant à la fameuse allocation maximale de 7.183 euros brut par mois, elle est perçue par... 1.440 allocataires, soit 0,04% des bénéficiaires. Les allocataires concernés sont des personnes qui percevaient un salaire d’au moins 12.516 euros bruts par mois en 2014. Et ils ont droit à une allocation égale à 57% de leur ancien salaire (dans la limite de ces 12.516 euros). (...) La question du #plafond de l’allocation, [et les #cotisations ?]

      Les effets pervers des droits rechargeables

      Toute période travaillée par un demandeur d’emploi avant l’épuisement de ses allocations allonge la durée de ses droits à l’Assurance chômage, si la perte de ce nouvel emploi n’est pas volontaire. C’est ce que l’on appelle "les #droits_rechargeables". Il faut cependant avoir au moins travaillé 150 heures sur l’ensemble de la période d’indemnisation. Si cette condition est remplie, une fois tous les droits initiaux du demandeur d’emploi utilisés, et seulement à ce moment-là, il va être effectué un « rechargement » des droits qu’il a acquis en travaillant pendant la période d’indemnisation. Ce « rechargement » lui ouvre de nouveaux droits, c’est-à-dire une allocation d’un nouveau montant pour une nouvelle durée qui sera calculée sur la base des activités reprises.

      Alors certes, le système est ingénieux car il incite les demandeurs d’emploi à reprendre une activité. Mais il a un effet pervers : il pousse les employeurs à multiplier les contrats courts. De fait, les entreprises, avec la complicité en général subie des salariés, ont très bien compris qu’elles pouvaient optimiser leur gestion du personnel peu qualifié en se défaussant sur l’assurance chômage. En d’autres termes, elles utilisent cette main d’œuvre sur des plages horaires les plus courtes possibles, via des CDD très courts puis s’en délestent... puis réembauchent en CDD court quand elles en ont de nouveau le besoin. Pour preuve, selon une note du Conseil d’analyse économique, 70% des embauches en contrat court... sont des réembauches chez un ancien employeur .

    • Engouement du gouvernement pour la réforme de l’assurance-chômage
      http://www.lejdd.fr/Politique/petits-calculs-Le-soudain-engouement-du-gouvernement-pour-la-reforme-de-l-assu

      Bercy a prévu, avant même de connaître l’issue de la négociation, que l’assurance-chômage (Unedic) devait économiser 800 millions d’euros cette année. Ou plus précisément sur les six derniers mois, puisque la nouvelle convention doit entrer en vigueur au 1er juillet. Cette somme - élevée pour une période si courte - est inscrite dans la programmation budgétaire du pays, transmise à Bruxelles. Elle doit contribuer à réduire le déficit public à 3,3% du PIB, après 3,8% (sans doute un peu moins) estimés pour 2015, objectifs à tenir sous peine de sanction de nos partenaires de l’UE. Autrement dit, la fameuse barre des 3% serait à portée de main avant la présidentielle, si tant est que les partenaires sociaux y mettaient un peu d’ardeur. Les pressions du gouvernement s’expliquent : il existe un risque que les négociateurs attendent le retour de la croissance ou un changement de majorité pour agir sur les comptes, voire se déchirent sans aboutir, reportant de facto l’atteinte des 3%.

      Or, faute d’inversion de la courbe du chômage, les économies à l’Unedic ne peuvent venir que d’un tour de vis.

    • Alexandre Saubot (Medef) élu président de l’Unédic
      http://www.boursorama.com/actualites/assurance-chomage-alexandre-saubot-medef-elu-president-de-l-unedic-96400

      Polytechnicien passé par les directions de l’Armement et du Trésor, par le ministère de la Culture et par le groupe bancaire Natexis Banques populaires (devenu Natixis), M. Saubot dirige depuis 2000 le groupe Haulotte, fabricant de nacelles élévatrices et de chariots télescopiques basé dans la Loire.

    • El Khomri n’exclut pas la possibilité d’une dégressivité des allocations chômage
      http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021662195308-el-khomri-nexclut-pas-la-possibilite-dune-degressivite-des-all

      Elle a par ailleurs précisé que le gouvernement « prendrait ses responsabilités » en l’absence d’accord entre partenaires sociaux. « Si les partenaires sociaux n’arrivent pas à se mettre d’accord sur la nouvelle convention de l’assurance chômage , le gouvernement prendra ses responsabilités et évoquera toutes les pistes, nous prendrons un #décret », a déclaré la ministre, interrogée sur la possibilité de réintroduire la dégressivité des allocations chômage.
      « La dégressivité avait été mise en oeuvre de 1992 à 2001, elle n’a pas montré, d’après les études, que ça avait joué un rôle sur les personnes les plus en difficulté [?!!, #wtf, ndc] . Il faut regarder les choses de façon non passionnée et mettre en oeuvre cette nouvelle convention pour favoriser le retour à l’emploi », a-t-elle poursuivi.

      Leurs « négociations » débuteraient le 22 février.

    • Dégressivité de l’assurance chômage > « Une piste » étudiée par le gouvernement, selon Michel Sapin
      https://twitter.com/itele/status/694157330535985153

      Si je vous dit, je suis plus efficace, j’apporte plus d’éléments pour former le chômeur, que j’apporte plus de chances de retrouver plus vite un emploi, je pense que tout le monde est gagnant (...), si vous êtes dans la dégressivité d’un côté, vous devez être dans l’ augmentation des droits à la formation, des droits à la reprise de l’emploi (...) tout est possible [comme disait lUMP...], on peut très bien imaginer qu’entre un an et deux ans [d’indemnisation]..., en fonctions des situations, des personnes, des âges, bref, il y a plein d’éléments qui peuvent être discutés par les partenaires sociaux, et je souhaite que ce soient les partenaires sociaux qui trouvent un accord, ils l’ont toujours trouvé jusqu’à présent.

      En ital les carottes rhétoriques, en gras le nouveau droit de/à l’employabilité...
      Plus, plus vite, gagnant, des ficelles dignes de la harangue d’un camelot sur le marché.
      #crapule

    • La justification principale énoncée publiquement - car on ne dit pas que la France s’est engagé à réduire son déficit public dans lequel figure celui d’une Unedic aux comptes plombés par le chômage de masse, les dégrèvements de cotisations et, plus structurellement, par un financement exclusivement gagé sur le volume horaire d’emploi - c’est "pour mobiliser plus de moyens sur la formation des chômeurs" (13/1/16, Jean-Marie Le Guen).

      Après avoir contribué à payer le CICE pour assister les entreprises (TVA, pas de hausse du RSA, etc.), les chômeurs et précaires vont donc devoir payer des formations dont la principale vertu sera de les rendre invisibles (passage en catégorie D).

      Le plan de formation de 500 000 chômeurs
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/01/05/formation-de-500-000-chomeurs-le-plan-de-francois-hollande-suscite-des-inter

      Il y n’a actuellement que 280 000 chômeurs en catégorie D ( dispensés de recherche d’emploi, exclue des chiffres du chômage annoncés rituellement).

    • Dégressivité des allocations chômage : le gouvernement « lutte contre les chômeurs », Philippot, FN
      http://www.lepoint.fr/bourse/degressivite-des-allocations-chomage-le-gouvernement-lutte-contre-les-chomeu

      Florian Philippot, l’un des vice-présidents du FN, a estimé mardi que la dégressivité des allocations chômage envisagée par le gouvernement, d’après plusieurs ministres, prouvait que celui-ci « lutte contre les chômeurs » plutôt que contre le chômage.
      « Cette dégressivité a existé en France, entre 1992 et 2001, elle n’a eu aucun effet, ça a été prouvé par des études de l’Insee je crois, ça n’a eu aucun impact sur l’emploi », a jugé l’eurodéputé.
      Au Front national, « on ne pense pas qu’il faille taper sur les chômeurs (...) Oui, il y a des fraudeurs, il faut lutter de manière plus générale activement contre les fraudeurs. Mais moi, je sépare le bon grain de l’ivraie, je veux pas mettre tout le monde dans le même sac. L’immense majorité des chômeurs, s’ils n’ont pas de boulot, c’est qu’il n’y a pas de boulot et ils en cherchent »(...).