naturalfeature:sierra leone

  • Mettons fin à l’#intimidation des opposants au projet d’huile de palme en Sierra Leone
    http://www.grain.org/fr/article/entries/4737-mettons-fin-a-l-intimidation-des-opposants-au-projet-d-huile-de-palme-en

    Plusieurs organisations accusent les magnats européens Vincent Bolloré et Hubert Fabri de recourir à l’intimidation pour museler l’opposition locale à l’accaparement des #terres africaines.

    SOCFIN Agricultural Company Sierra Leone Ltd. (SAC), une filiale de SOCFIN (Société Financière des Caoutchoucs) enregistrée au Luxembourg et contrôlée par l’entrepreneur français Vincent Bolloré et l’homme d’affaires belge Hubert Fabri, poursuit une ONG sierra- léonaise, Green Scenery, pour les rapports qu’elle a publiés sur les activités de la société.

    En mai 2011, Green Scenery a publié un rapport sur le projet de plantation de palmiers à huile de la SAC en Sierra Leone, qui mettait en lumière l’absence de compensation adéquate, la corruption et les pressions exercées sur les propriétaires terriens et les chefs afin qu’ils signent des accords pour céder leurs terre.

    Pour Frédéric Mousseau de l’Oakland Institute, « Bolloré et Fabri utilisent un procès en diffamation pour museler l’opposition locale et intimider une ONG dont le seul crime est de défendre les droits d’agriculteurs locaux dont les terres sont accaparées. »

    « Des pratiques similaires par des filiales de la SOCFIN ont été signalées ces dernières années au Cambodge, au Cameroun et au Libéria6 où Bolloré ou SOCFIN ont utilisé la menace de poursuites judiciaires contre les ONG et les médias pour faire taire les critiques » renchérit Devlin Kuyek de GRAIN.

    #agrobusiness

  • Un organe de #certification suisse de « biocarburants durables » légitime l’accaparement des terres
    http://www.painpourleprochain.ch/index.php?id=29

    Est-il durable de produire en Afrique des agrocarburants destinés à l’exportation alors que les terres utilisées à cet effet font défaut à la population locale pour la production de denrées alimentaires ?
    « Oui », répond la Table ronde sur les biocarburants durables (RSB) dont le siège est à Lausanne et qui rassemble 48 multinationales – dont Shell, Petrobras, Airbus et Boeing ainsi que l’entreprise Addax Bioenergy qui vient de se voir certifiée – et plusieurs ONG.

    « Non », répond le Réseau de la Sierra Leone pour le droit à l’alimentation (SILNORF), qui surveille les investissements et les activités du producteur de bioéthanol Addax Bioenergy en Sierra Leone depuis 2010. « La RSB certifie un projet menaçant la sécurité alimentaire dans le pays. Les habitants des districts de Tonkolili et de Bombali ne sont plus en mesure de s’alimenter et perdent leurs droits fonciers ainsi que leur accès à l’eau », souligne Mohamed Conteh, le directeur de SILNORF. Avec le soutien de Pain pour le prochain, SILNORF a publié une analyse sur la certification d’Addax par la RSB (www.bfa-ppp.ch/addax). En dépit du fait que la RSB a été informée au préalable de la gravité de la situation, elle n’a pas consulté le réseau. « Si l’on nous avait consultés, Addax n’aurait certainement pas obtenu de distinction », estime un habitant du village Masorie dans le district de Bombali. « Nous avons signé les contrats avec Addax parce que l’entreprise nous a promis de nous libérer de la pauvreté. Or, c’est exactement l‘inverse qui s’est produit. »

    #agrocarburant #tromperie

  • Il faut arrêter d’accaparer les #terres pour produire des #biocarburants
    http://www.grain.org/article/entries/4654-il-faut-arreter-d-accaparer-les-terres-pour-produire-des-biocarburants

    Zainab Kamara est l’une de ces milliers d’agriculteurs de Sierra Leone dont l’entreprise suisse Addax Bioenergy a pris les terres pour établir une plantation de 10 000 hectares de canne à sucre destinée à produire de l’éthanol pour le marché européen.

    « Aujourd’hui je n’ai pas de ferme. Les gens meurent de faim. Nous sommes obligés d’acheter du riz parce que nous n’en cultivons plus, » explique t-elle.1

    En Guinée, le pays voisin, les paysans tentent de comprendre comment leur gouvernement a pu accepter de céder 700 000 hectares de leurs terres à une entreprise italienne qui veut cultiver du jatropha pour en faire du biodiesel.2

    Sur un autre continent, au Brésil, les communautés Guarani se battent pour leur survie contre des sociétés qui convoitent leurs terres pour y produire de l’éthanol à partir de canne à sucre.3 Même histoire en Indonésie où les Malind et d’autres peuples autochtones de Papouasie Occidentale s’opposent désespérément à un projet qui transformerait leurs terres en plantations de canne à sucre et de palmiers à huile. Même histoire en Colombie où des forces paramilitaires exercent de terribles pressions sur les communautés afro-colombiennes pour leur faire abandonner leurs terres afin de laisser la place aux plantations d’huile de palme.4

    Tour d’horizon précis et précieux, comme d’hab quand Grain s’en mêle...
    #agrocarburant

  • WAITING FOR AN OPPORTUNITY
    Photographer: Fernando Moleres
    http://socialdocumentary.net/exhibit/Fernando_Moleres/1891

    In 2010, I did a photographic essay on the situation of minors held in the maximum-security prison of Pademba in Freetown, Sierra Leone. Many of them spend years awaiting trial living in terrible conditions.

    04 Juveniles in Prison, Sierra Leone
    Pademba Road prison , feb. 2010
    None of these children received legal assistance at his trial, nor received any family visits.

    #photographie

  • Sierra Leone : #Bolloré étend son empire agricole
    http://farmlandgrab.org/post/view/20970

    Le groupe Bolloré ne cesse d’étendre son influence en Afrique et se tourne désormais vers les terres arables de la #Sierra_Leone.

    Boulimique, la multinationale françai­se règne déjà sur des dizaines de milliers d’hectares de plantations d’hévéa et de palmier à huile au Cameroun (33 500 hectares), au Liberia (13 500 ha) ou encore en Côte d’Ivoire (23 000 ha) via la holding Socfinaf qu’elle contrôle partiellement.

    Bien que directement affectés, les habitants de la zone concernée semblent n’avoir été ni informés ni consultés correctement avant le lancement du projet : l’étude d’impact social et environnemental n’a été rendue publique que deux mois après la signature du contrat. Constitués en association (Malen Land Owners Association, MALOA) ceux-ci ont adressé une liste de leurs griefs aux autorités locales : absence de consultation sérieuse ; manque de transparence en général et inquiétude concernant les conditions de réinstallation ; mauvaises conditions de travail ; corruption des élites locales ; pression sur les propriétaires terriens et certains chefs de villages pour qu’ils acceptent le projet.

    #agrobusiness #terres

  • Les populations indigènes d’Afrique et d’Asie contestent le projet Socfin/Bolloré | Frédéric Mousseau (Le Monde)
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/05/22/les-populations-indigenes-d-afrique-et-d-asie-contestent-le-projet-socfin-bo

    Les tribus Bunong du Cambodge, les pygmées Bagyeli du Cameroun et les villageois de la chefferie de Malen en Sierra Leone ont une chose en commun : ils sont tous aux prises avec le développement de plantations industrielles de palmiers à huile et d’hévéas par des filiales de Socfin (Société Financière des Caoutchoucs), une société dont le principal actionnaire est le groupe Bolloré, détenu par l’homme d’affaires français Vincent Bolloré. (...) Source : Le Monde

  • Les populations indigènes d’Afrique et d’Asie contestent le projet Socfin/Bolloré
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/05/22/les-populations-indigenes-d-afrique-et-d-asie-contestent-le-projet-socfin-bo

    Les tribus Bunong du Cambodge, les pygmées Bagyeli du Cameroun et les villageois de la chefferie de Malen en Sierra Leone ont une chose en commun : ils sont tous aux prises avec le développement de plantations industrielles de palmiers à huile et d’hévéas par des filiales de Socfin (Société Financière des Caoutchoucs), une société dont le principal actionnaire est le groupe Bolloré, détenu par l’homme d’affaires français Vincent Bolloré.

    #agrobusiness

  • Admire comment est formulée cette « Alerte » de l’AFP : ALERTE - Syrie : des armes saisies à bord du bateau intercepté au Liban
    http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Syrie_des_armes_saisies_a_bord_du_bateau_intercepte_au_Liban_302

    L’armée libanaise a saisi samedi trois containers d’armes destinées à la rébellion syrienne à bord d’un navire arraisonné la veille dans le nord du pays, a annoncé à l’AFP une source des services de sécurité.

    Ce chargement se composait de mitrailleuses lourdes, d’obus, de roquettes, de lance-roquettes et d’explosifs, a précisé cette source, ajoutant : si ces armes étaient destinées à l’armée syrienne, nous ne les aurions pas interceptées.

    Les deux premières phrases informent de la saisie d’armes de guerre (assez lourdes tout de même) destinées, semble-t-il, à une certaine rébellion syrienne. Ça semble à peu près objectif (même si l’on ne sait pas ce qui permet d’affirmer sans conditionnel la destination des armes, même si l’on ne s’interroge pas sur la nationalité des armes ni sur leur expéditeur), mais immédiatement on ajoute une troisième phrase qui inverse totalement le message : « si ces armes étaient destinées à l’armée syrienne, nous ne les aurions pas interceptées »…

    « Si… » ? Ah, ce sont des armes destinées à la « rébellion », mais ce sont le gouvernement libanais « non-14 Mars » et l’armée syrienne qui sont, in fine, mis en cause ?

    • Un peu plus d’infos dans la version du Figaro :
      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/28/97001-20120428FILWWW00283-syrie-des-armes-saisies-au-liban.php

      Un autre responsable de la sécurité a affirmé que le navire, qui battait pavillon du Sierra Leone, avait obtenu un permis d’accoster dans le port de Tripoli (nord).

      Le « Lutfallah II » est parti de Libye avant de faire une escale au port égyptien d’Alexandrie, avant d’être intercepté et fouillé par la marine libanaise dans le port de Selaata, à environ 50 km de Beyrouth. Le capitaine du navire et l’équipage ont été remis aux renseignements militaires à Tripoli pour y être interrogés.

      Libye libérée, Alexandrie en Égypte, Tripoli au Liban… et il faudrait vraiment s’étonner que certains y voient une certaine, hum, cohérence ?

  • #Sierra_Leone : Taylor jugé coupable
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/04/26/sierra-leone-le-jugement-dans-le-proces-taylor-rendu-jeudi-a-la-haye_1691203

    L’ancien président du Liberia #Charles_Taylor a été jugé « pénalement responsable » de crimes commis lors de la guerre civile en Sierra Leone, qui avait fait 120 000 morts entre 1991 et 2001. La lecture du verdict par le juge est encore en cours. Sa peine doit ensuite être déterminée lors d’une audience dans les quatre à huit semaines. La justice internationale rend ainsi son premier jugement contre un ancien chef d’Etat.

    #violences_sexuelles

  • Silence, on soigne ! -3 : les années 2000 | Fabrice Weissman (Les mots sont importants)
    http://lmsi.net/Silence-on-soigne,1348

    Années 2000 : la « confusion des genres » Au moment où MSF s’interroge sur le sens de ses appels à l’ONU et aux États occidentaux, les interventions militaires internationales se multiplient. En mars 1999, l’OTAN entame une campagne de bombardements aériens contre la République fédérale de Yougoslavie, entraînant le retrait des forces armées serbes, qui terrorisaient la population albanophone du Kosovo. Cinq mois plus tard, des troupes australiennes débarquent au Timor-Oriental sous la bannière de l’ONU, mettant un terme aux exactions des milices pro-indonésiennes hostiles à l’accession à l’indépendance de l’ancienne colonie portugaise. En mai 2000, un corps expéditionnaire britannique vient prêter main-forte aux forces des Nations unies déployées en Sierra Léone, contribuant à ramener un calme précaire dans ce pays ravagé par dix années de guerre civile. (...) Source : Les mots sont importants

  • Selon l’Unesco, 793 millions d’adultes dans le monde ne savent ni lire, ni écrire - LeMonde.fr
    http://abonnes.lemonde.fr/international/article/2011/09/06/selon-l-unesco-793-millions-d-adultes-dans-le-monde-ne-savent-ni-lir

    Près de 793 millions d’adultes dans le monde ne savent ni lire ni écrire, en majorité des jeunes filles et des femmes, a indiqué mardi 6 septembre l’Unesco, à deux jours de la Journée internationale de l’alphabétisation. Onze pays comptent plus de 50 % d’adultes analphabètes, selon l’organisation : le Bénin, le Burkina Faso, l’Ethiopie, la Gambie, la Guinée, Haïti, le Mali, le Niger, le Sénégal, la Sierra Leone et le Tchad.

    #développement

  • Des paysans privés de leur terre en Afrique - Politis
    http://www.politis.fr/Des-paysans-prives-de-leur-terre,12986.html

    Des paysans, souvent analphabètes, se voient proposer des contrats de location de leur terre pour des durées allant jusqu’à 100 ans. Les accords sont d’une grande opacité mais il semble que la promesse soit la mise en place de programmes de développement. « Les paysans sont en compétition, et les familles en danger. Sur 7 millions d’hectares cultivables au Sierra Leone, 5 millions sont déjà loués ou vendus ! Les habitants ne pourront plus survenir à leur besoin en nourriture » affirme Lansana Hassan Sowa, à la tête d’un comité d’éducation Sierra Leonais.

    #international #agriculture #spoliation #faim #for:rezo.net #for:twitter