• Soutien au maire d’#Andilly décidé à changer le nom de la rue « Nègre »

    Cher #Sylvain_Fagot, Le 21 avril dernier, la télévision France 3 nous apprenait que votre municipalité de Charente-Maritime, de 3 000 habitants, souhaitait s’engager une démarche de changement de nom pour la rue « Nègre ». Je tiens sincèrement à vous exprimer tout notre soutien moral pour cette démarche et vous féliciter pour cette initiative.

    Celle-ci requiert en effet beaucoup de courage car, en cette période, il faudra affronter des vents contraires. C’est pourtant vous qui, assurément, êtes dans le sens de l’Histoire.

    Depuis plusieurs années nos concitoyens sont nombreux à s’émouvoir et à dénoncer des appellations surgies de l’époque terrible de l’esclavage des noirs qui heurtent les valeurs républicaines d’égalité et de fraternité.

    Le nom « Nègre » est étroitement lié à une période où les préjugés raciaux et la discrimination étaient monnaie courante. Ce terme rappelle une époque où les individus étaient jugés en fonction de leur couleur de peau, plutôt que de leurs compétences, de leur caractère ou de leurs contributions à la société. Ces dénominations reflètent, en effet, une époque révolue où des termes inappropriés et offensants étaient couramment utilisés. En tant que société évoluée, il est de notre devoir de faire preuve de respect et de considération envers toutes les personnes, indépendamment de leur origine ethnique.

    La romancière Basque, Marie Darrieussecq disait « Le mot négresse est une insulte atroce. C’est un mot qui a été utilisé et créée pour l’esclavage. Il faut absolument changer ce nom. Les gens d’ici ne se rendent pas compte que quand on amène quelqu’un de l’extérieur, ici ou de l’étranger, la personne est choquée. Nous sommes en 2020, il faut en finir » (Journal Sud-Ouest, 1 déc.20)

    Parce que notre #responsabilité face au #racisme implique de s’engager activement à démanteler les structures et les attitudes qui perpétuent la #discrimination_raciale, nous devons agir en faveur d’un changement d’#odonymie respectueux de l’évolution de nos sociétés. Le moment est venu de reconnaître l’importance du langage dans la construction de notre société et de notre identité collective. En choisissant de maintenir ces appellations, nous perpétuons involontairement les stigmates du passé et contribuons à maintenir une culture de nonchalance envers la dignité humaine.

    C’est dans cette histoire de progrès humaniste, poursuivie par de nombreuses villes dans le monde, que votre décision se situe :

    – En 2014, à Aulnay-sous-Bois, le « carrefour de la Négresse » a été renommé « carrefour des Droits de l’Homme » par le conseil municipal.
    – En 2015 au Québec, la Commission de la toponymie a renommé onze lieux contenant le mot « nègre », en français ou en anglais, estimant qu’ils étaient susceptibles de « porter atteinte à la dignité des membres de la communauté noire ».
    - L’aéroport et la gare de Biarritz ont changé l’appellation "la négresse", ainsi que le Café Negro de Bayonne et la pharmacie « la négresse » qui ont supprimé de leur devanture ce nom unanimement réprouvé par la conscience mondiale progressiste.
    - Enfin en février 2025, au sujet de la rue et du quartier de la Négresse à Biarritz, la Cour administrative d’appel de Bordeaux a estimé que, « quelles que soient l’origine supposée de cette appellation et sa dimension historique », celle-ci porte bien « atteinte à la dignité de la personne humaine ». Leurs noms devraient changer le mois prochain, la ville de Biarritz ayant déjà fait des propositions.

    Votre démarche s’inscrit donc bien dans une dynamique tant nationale qu’internationale, de justice et de reconnaissance. C’est aussi une question de décence.

    En effet, si au sujet des noms de lieux honorant des négriers, notre association a toujours plaidé pour la pédagogie (et nous avons demandé et obtenu la pose de plaques explicatives à Bordeaux, Nantes, La Rochelle et Le Havre), en revanche, certaines appellations ne sont plus acceptables. Aussi, les mots « nègre » et « négresse », quelles que soient leurs origines, constituent aujourd’hui une injure pour une communauté qui a tant participé à l’édification de la France (travail des esclaves, ressources coloniales, tirailleurs africains, performances sportives et culturelles…).

    Le changement de nom de la rue « Nègre » de votre ville est donc une étape positive vers une société plus inclusive et respectueuse. En optant pour un nom qui reflète les valeurs de diversité, d’égalité et de compréhension mutuelle, nous montrons notre engagement envers un avenir où chacun se sent accepté et respecté, indépendamment de sa couleur de peau, de son origine ou de son passé.

    Le pouvoir des mots ne doit pas être sous-estimé. En effet, ni la taille d’une ville, ni le nombre d’habitants, ni la présence ou non de populations concernées par l’appellation, ne devrait peser dans la décision de retirer toute appellation portant atteinte à la dignité de la personne.

    En choisissant des noms qui célèbrent notre patrimoine culturel et notre diversité, nous envoyons un message fort aux générations futures. Nous leur montrons que nous avons appris des erreurs du passé et que nous aspirons à créer un monde où chacun a sa place et où les blessures du passé sont guéries. D’ailleurs, votre hôtel de ville, située « rue de la paix », est une belle odonymie, à laquelle vous faîtes honneur.

    Le changement du nom de la rue « Nègre » donc une occasion de contribuer à la réconciliation, à l’éducation et à la croissance continue de notre société. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir meilleur et plus respectueux pour tous.

    En vous souhaitant de réussir dans cette démarche, digne et estimable, je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, mes salutations respectueuses.

    https://blogs.mediapart.fr/karfa-sira-diallo/blog/300425/soutien-au-maire-dandilly-decide-changer-le-nom-de-la-rue-negre
    #toponymie #noms_de_rue #toponymie_politique #nègre

  • Sulle tracce della Storia

    Attraverso azioni di #guerriglia_odonomastica, il collettivo bolognese #Resistenze_in_Cirenaica accende i riflettori su una delle pagine più buie della Storia italiana: l’epoca coloniale.

    Padre Reginaldo Giuliani, Antonio Locatelli, Duca d’Aosta, Tripoli e Amba Alagi sono figure e luoghi legati al colonialismo italiano. Questo, però, non è l’unico aspetto che condividono. A tutti loro, infatti, Bolzano ha dedicato anche una strada: via Giuliani, via Locatelli, via Amba Alagi, via Duca d’Aosta si trovano nei pressi di piazza Vittoria; via Tripoli è un po’ più nascosta e sorge nelle vicinanze di via Fago. Se su alcuni monumenti che rimandano a una delle pagine più buie della Storia italiana – come il Monumento alla Vittoria o il bassorilievo di Piffrader – sono stati operati dei processi di ricontestualizzazione storica, rispetto all’odonomastica il dibattito culturale e accademico – a Bolzano come in tantissime altre città italiane – non ha prodotto ancora interventi concreti a livello strutturale.

    Di fronte a questo generale rimosso collettivo, in Italia e in Europa, si segnalano alcune eccezioni. Nel 2017, per esempio, il comune di Udine ha eliminato piazza Cadorna, modificandone l’odonimo in piazzale Unità d’Italia. Lo stesso anno a Madrid ha avuto luogo un lavoro di risignificazione ancora più profondo, quando l’amministrazione comunale ha eliminato 52 odonimi intitolati a Franco e ad altri personaggi della dittatura. A Berlino, invece, l’articolo 5 del Berliner Straßengesetzes prevede per legge la ridenominazione delle strade con riferimenti a “pionieri e sostenitori del colonialismo, della schiavitù e delle ideologie razziste-imperialiste”. A fianco di queste poche iniziative istituzionali, nell’ultimo decennio sono germogliate anche realtà che, coniugando ricerca e attivismo, intervengono con azioni di guerriglia odonomastica dal forte impatto storico, politico e sociale. L’esperienza che ha fatto da apripista a questo tipo di operazioni è quella del collettivo Resistenze in Cirenaica (RIC) di Bologna.

    Il rione resistente

    “Partendo dalle strade e dai luoghi dedicati al colonialismo italiano, Resistenze in Cirenaica intende operare una profonda critica storica e avviare processi di condanna politica per colmare il vuoto prodotto dalla rimozione delle tracce del colonialismo nella Storia, nella cultura e nella psiche del Paese”. Lo scrittore, traduttore e regista Jadel Andreetto, insieme a Mariana Eugenia Califano fondatore e anima del collettivo bolognese, descrive così gli obiettivi principali del cantiere culturale permanente nato nel 2015. A Bologna, il rione Cirenaica fu edificato durante gli anni della guerra italo-turca del 1910-1911. Proprio per celebrare l’impresa coloniale in Tripolitania e Cirenaica, nel 1913 una delibera del Consiglio Comunale approvò gli odonimi via Tripoli, via Bengasi, via Libia, via Due Palme, via Zuara, via Homs, via Cirene per il reticolo di strade comprese tra via San Donato e via San Vitale. “Nel 1949, la giunta comunale guidata dal sindaco Dozza, però, modificò i nomi delle strade della Cirenaica: il racconto condiviso dalla collettività non avrebbe più celebrato i luoghi del colonialismo fascista, ma avrebbe onorato i partigiani che contribuirono alla Liberazione di Bologna”, spiega Andreetto. Via Tripoli divenne via Paolo Fabbri, via Bengasi via Giuseppe Bentivogli, via Zuara prese il nome di via Massenzio Masia, via Due Palme quello di Mario Musolesi e così via. Solo un odonimo rimase immutato: via Libia.

    Questo è il terreno da cui nasce Resistenze in Cirenaica. L’uso del plurale è d’obbligo, perché, come puntualizza Andreetto, “plurale e meticcia fu la Resistenza al nazifascismo in Italia: tra i partigiani, infatti, c’erano persone Nere, disertori tedeschi, polacchi, turchi di origine ebraica, addirittura mongoli”. Le prime tracce dell’iniziativa risalgono al 2012, quando nel rione venne costruito un palazzo adiacente a uno spazio verde, fino a quel momento gestito autonomamente dagli abitanti della zona. “La proprietà dell’immobile avrebbe voluto includere nell’area di sua competenza anche il giardinetto, ma il quartiere si oppose con una mobilitazione trasversale”, racconta Andreetto. Il giardino rimase uno spazio pubblico, ma a questo punto necessitava di un’intitolazione. Sulla scia di quanto accaduto nel 1949, il quartiere propose di intitolarlo a Lorenzo Giusti, ferroviere e partigiano anarchico. “Avevamo già preparato una targa – ricorda l’attivista, – ma il Comune ne appose una diversa, la cui descrizione recitava ‛amministratore comunale’, poiché Giusti fu anche assessore”. I residenti della Cirenaica non poterono fare altro che coprire questa scritta con un adesivo che definiva Giusti “partigiano anarchico”, in linea con la volontà della famiglia e con la Storia del rione.

    Tre anni dopo la conquista di questo giardino, il 15 settembre 2015, il collettivo organizzò poi il primo trekking urbano lungo le strade della Cirenaica, a cui parteciparono 3.500 persone. Utilizzando un formato che intrecciava narrazione e performance musicale, Andreetto e soci raccontarono le storie “doppie” delle vie del rione, quelle legate al passato coloniale e quelle dei partigiani da cui ancora oggi prendono il nome. “L’obiettivo finale della nostra prima azione fu via Libia, l’unica ad aver mantenuto l’odonimo legato al colonialismo”, ricorda Adreetto. La notte prima dell’evento gli attivisti modificarono i cartelli ufficiali lungo tutta la via e, così, al mattino la Cirenaica si svegliò con una nuova strada, via Vinka Kitarović, in onore della partigiana croata che, dopo essere stata deportata in Italia, fuggì dalla prigionia e si unì alla Resistenza.

    La guerriglia odonomastica

    “Questa prima azione fu importante e non la rinneghiamo, ma capimmo subito che per raccontare in maniera più efficace la Storia avremmo dovuto percorrere una strada diversa”, afferma Andreetto. La rinominazione, quindi, è un’azione che oggi il collettivo utilizza solo in situazioni specifiche. Accade, per esempio, ogni otto marzo, quando il gruppo reintitola informalmente “piazzetta delle Partigiane” lo spazio che il Comune ha battezzato “piazzetta degli Umarells” o quando individua un luogo ancora “senza nome”, come capitato per lo spiazzo dedicato informalmente a Sylvia Pankhurst, giornalista inglese che per prima denunciò le violenze del colonialismo italiano in Etiopia, o a Violet Gibson, la donna anglo-irlandese che il 7 aprile 1926 sparò a Benito Mussolini e che dopo il fallito attentato venne estradata a Londra e rinchiusa nell’Ospedale per malattie mentali di Northampton, dove morì nel 1956.

    Una delle azioni a cui Resistenze in Cirenaica ricorre ancora spesso, invece, è la risignificazione delle vie. “Le parole sono incantesimi e quindi, attraverso il suo odonimo, ogni spazio che attraversiamo ci racconta una storia”, riprende Andreetto. Pertanto per esorcizzare il male evocato da un odonimo, per esempio “Libia”, il Collettivo agisce una “magia bianca”, attraverso un adesivo descrittivo – “luogo di crimini del colonialismo italiano” – e un QR Code che ne racconta la Storia. In questi dieci anni, inoltre, il gruppo bolognese ha dato vita anche a diversi progetti multimediali. Viva Zerai! è la mappa interattiva dei luoghi di una sterminata “topografia colonialista” fatta di edifici, monumenti, odonimi, lapidi e fantasmi che incarnano nel paesaggio l’eredità coloniale italiana. Secondo coordinate analoghe si muove anche Bennywise, una cartina dell’Italia in cui vengono segnalate le città che hanno dato e riconfermato la cittadinanza onoraria a Mussolini e ad altri gerarchi fascisti.

    Andreetto confessa che “ricostruire il quadro delle città ‛infestate’ è un’operazione complessa, perché non esiste un archivio ufficiale o un elenco completo e le informazioni sono spesso frammentarie”. Le segnalazioni pervenute a RIC, quindi, provengono perlopiù da privati cittadini e dalla stampa locale di tutta Italia. A oggi è emerso un quadro per certi versi curioso: ci sono città che dopo il 1945 hanno immediatamente revocato la cittadinanza a Mussolini – Napoli, Matera, Latina – e altre invece che anche in tempi recenti l’hanno riconfermata. Tra queste molte città governate dal centrosinistra, come Bologna, secondo cui la revoca costituirebbe un’operazione di cancel culture. “Noi siamo convinti che sia esattamente il contrario: togliendo le onorificenze a chi ne è indegno si sollecita la Storia e si incentiva un dibattito, mentre è proprio mantenendole che si evita il confronto critico con il passato e, quindi, lo si cancella”, sottolinea l’attivista.

    La Federazione delle Resistenze

    Accendendo i riflettori su una questione ancora molto attuale, il lavoro di Resistenze in Cirenaica ha catturato l’attenzione di collettivi e gruppi di altre città, portando presto la pratica della guerriglia odonomastica oltre i confini del capoluogo emiliano. Il primo contatto con l’“esterno” avviene nel 2020, poco prima del lockdown, quando RIC viene contattata da alcuni cittadini di Reggio Emilia, interessati a intervenire sui nomi coloniali delle strade della propria città. È il primo tassello di un puzzle più grande che prende il nome di Federazione delle Resistenze e che oggi conta molte città, tra cui Padova, Milano, Carpi, Lodi, Salò, Brescia, Roma e Palermo. La base del lavoro delle Resistenze è il rigore storico, ma l’ambito in cui si muove ciascuna esperienza è soprattutto la strada. Questo approccio ritorna anche nelle collaborazioni che gli attivisti della Cirenaica hanno instaurato con diverse Università di tutto il mondo – dall’Italia alla Germania, dalla Serbia agli Stati Uniti. “In questi momenti condividiamo le nostre pratiche in una parte teorica e con dei workshop, ma poi chiediamo ai partecipanti di portare in strada le loro conoscenze attraverso azioni di guerriglia odonomastica”, spiega Andreetto.

    È quanto successo, per esempio, in occasione di una conferenza che RIC ha tenuto alla Scuola IMT Alti Studi di Lucca. Qui, dopo aver partecipato a una lezione, gli studenti hanno guidato due trekking urbani lungo le vie e i monumenti della città dedicati al colonialismo. Ovviamente, la guerriglia odonomastica va declinata in base al contesto in cui ci si trova ad agire. "A Belgrado, operare in strada può essere particolarmente rischioso per via della presenza di gruppi di estrema destra legati a doppia mandata con la Russia, e quindi insieme alla realtà locale e a uno storico serbo abbiamo pianificato un intervento che fosse innocuo per chi lo avrebbe allestito e, successivamente, per chi ne avrebbe usufruito”. Da questo incontro è scaturito il progetto Landmark-Question mark, che ha visto le strade della capitale serba tappezzate con un punto di domanda rosso e un QR Code, che permetteva di accedere ai contenuti storici.

    “Il lavoro accademico è fondamentale, ma la Storia è viva e deve tornare a circolare in strada. Ed è proprio in questa dimensione on the road che continueremo a operare”, conclude Andreetto. Attualmente Resistenze in Cirenaica è impegnato nell’Operazione Guastafeste – “progetto nato per decostruire il mito nazionalista, colonialista e guerrafondaio dell’impresa di Fiume e della figura di D’Annunzio” – e porta avanti varie collaborazioni con altre realtà italiane e internazionali interessate ad applicare i princìpi della guerriglia odonomastica nella propria città. Ad aprile, il collettivo bolognese toccherà anche Bolzano, per una due giorni allo Spazio autogestito 77 (vedi infobox). Un impegno che non conosce sosta, quello di Resistenze in Cirenaica, ma d’altra parte, se le iniziative di un piccolo gruppo di persone partito da un rione di Bologna continuano a riverberarsi in tutto il mondo, appare evidente che la guerriglia odonomastica nelle sue varie declinazioni sia ancora oggi una pratica necessaria per contrastare le tenebre della rimozione storica e le narrazioni tossiche che infestano le nostre città.

    https://salto.bz/it/article/31032025/sulle-tracce-della-storia
    #toponymie #toponymie_coloniale #Italie #colonialisme_italien #Italie_coloniale #traces_coloniales #noms_de_rue #Bologne #Bologna

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    ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien:
    https://seenthis.net/messages/871953

    • Traduit en français :
      “Sur les traces de l’Histoire coloniale italienne” un texte de doctrine pour l’action odonymique décoloniale

      Néotoponymie publie ici un texte traduit par Cristina Del Biaggio. L’article original, de Alessio Giordano, a été publié le 3 avril 2025 dans le quotidien en ligne SALTO, journal bilingue du Haut-Adige (Italie), sous le titre “Sulle tracce della Storia“.
      L’article retrace les activités collectif activiste décolonial Resistenze in Cirenaica, basé à Bologne. Par le biais notamment d’actions dites de “guérilla odonymique” le collectif entend mettre en lumière l’une des pages les plus sombres de l’histoire italienne : l’ère coloniale. Ce texte témoigne de l’usage de performances toponymiques sur la signalétique par remplacement ponctuel de nom par affichage sur une plaque officielle, ou plus souvent par ajouts explicatifs.

      https://neotopo.hypotheses.org/10471
      ici aussi :
      https://seenthis.net/messages/1111530

  • Paris nomme une avenue #Alexeï_Navalny à proximité de l’ambassade de #Russie

    A la veille du premier anniversaire de la mort du plus célèbre opposant au Kremlin de Vladimir Poutine, le 16 février 2024, le Conseil de #Paris a voté pour qu’une partie de l’avenue de Pologne, dans le 16ᵉ arrondissement, porte son nom.

    A l’unanimité, le Conseil de Paris a voté, mercredi 12 février, la création d’une #avenue_Alexeï-Navalny, dans le 16e arrondissement. Aucune date n’a encore été fixée pour l’inauguration. Mais, symboliquement, ce vote a eu lieu à la veille du premier anniversaire de la mort du plus célèbre des opposants au Kremlin de Vladimir Poutine, mystérieusement décédé le 16 février 2024 dans sa prison du grand nord russe.

    La dénomination « avenue Alexeï-Navalny » sera attribuée au côté impair de l’avenue de Pologne. C’est une #dérogation à la règle habituelle : le nom d’une personnalité ne peut normalement être attribué à une voie publique que cinq ans au plus tôt après son décès. « Le choix du 16e arrondissement s’appuie sur deux raisons : cet arrondissement fut historiquement celui de la diaspora russe parisienne et il abrite également l’ambassade de Russie », est-il expliqué dans un communiqué la Ville de Paris. Elle assure avoir dérogé à la règle en raison de l’importance des « engagements » et « accomplissements » de « la figure de #résistance qu’Alexeï Navalny incarnait face à la dictature de Vladimir Poutine ».

    « Geste important et symbolique »

    Empoisonné le 20 août 2020 dans l’avion le conduisant à Moscou après une tournée des quartiers généraux de son mouvement en Sibérie, l’opposant a ensuite été transporté à Berlin, où il est resté dix-huit jours dans le coma. Il a été arrêté le 17 janvier 2021, dès son retour en Russie, où il a ensuite été condamné à de lourdes peines, notamment à dix-neuf ans de prison pour « extrémisme ».

    « Je suis sincèrement reconnaissante à la ville de Paris et au 16e arrondissement pour leur décision d’immortaliser le nom d’Alexeï Navalny dans cette cité qu’il aimait tant », a confié au Monde Olga Mikhaïlova, l’avocate historique d’Alexeï Navlany, désormais réfugiée politique à Paris. L’avenue de Pologne n’a pas été choisie par hasard : elle se trouve à deux pas de l’ambassade de Russie à Paris. « Il s’agit d’un geste important et symbolique, rappelant son courage et son désir d’une Russie libre, démocratique et pacifique », insiste Olga Mikhaïlova, ajoutant : « Cela me semble juste que les employés de l’ambassade voient désormais le nom de Navalny tous les jours – le nom d’un homme qui a sacrifié sa vie pour défendre ses principes. »

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/02/14/paris-nomme-une-avenue-alexei-navalny-a-proximite-de-l-ambassade-de-russie_6
    #toponymie #toponymie_politique #France #Ukraine #noms_de_rue

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      Ariana : Rues baptisées du nom de célébrités féminines

      Une dizaine de rues de l’Ariana viennent d’être baptisées du nom de femmes tunisiennes qui s’étaient distinguées chacune dans son domaine. Cette initiative prise par la municipalité de l’Ariana coïncide avec le 8 mars, Journée mondiale de la femme.

      A cette occasion, une cérémonie en hommage à ces célébrités féminines s’est tenue, vendredi, à l’Hôtel de ville, en présence de leurs familles ainsi que de personnalités politiques et du monde de la culture.

      Une place des militantes à été inaugurée, dans les Manazeh, au carrefour entre l’Avenue Othmane Ibn Affane et celle de Mouaouia Ibn Abi Sofiane, ainsi que des plaques qui immortalisent le nom de 10 femmes tunisiennes.

      Il s’agit de - Maya Jeribi, première femme présidente d’un parti, Bchira Ben Mrad, fondatrice de la première union des femmes tunisiennes en 1936, - Badra Ben Mustapha, militante et première sage femme, - Alia Menchari, première femme pilote, - Safia Ben Sahbi Farhat, militante au sein de l’Association des femmes démocrates, - Kalthoum Bornaz, cinéaste, - Tawhida Ben Cheikh, première femme médecin, - Asma Belkhouja Rebai, militante emprisonnée pour ses activités politiques, - Mongia Amira Mabrouk, première femme agrégée de lettres arabes à l’Université de la Sorbonne à Paris - Cherifa Fayache militante de la lutte nationale blessée par balle dans l’une des manifestations contre le colonialisme.

      http://origin.tunisie14.tn/article/detail/ariana-rues-baptisees-du-nom-de-celebrites-feminines
      #Tunisie #féminisation #noms_de_rue #toponymie #toponymie_féministe #Ariana

  • Historique des voies de la ville de #Lyon

    Cette donnée présente l’ensemble des voies de la ville de Lyon, du Moyen Âge à nos jours. Elle comprend les #dénominations des voies actuelles, historiques, supprimées, annexées et sans suite. Elle précise également les dates de création quand elles sont connues, l’origine et l’historique des voies, le genre des voies dédiées aux personnalités, des mots-clés, ainsi que les sources consultées. Enfin, elle est alignée avec les données des voies de la Métropole de Lyon.

    https://data.grandlyon.com/portail/fr/jeux-de-donnees/historique-des-voies-de-la-ville-de-lyon/info

    #noms_de_rue #toponymie #histoire #base_de_données

  • La bataille des noms de rues : « Il était difficile de conserver le nom de l’#abbé_Pierre »

    La #débaptisation massive des rues célébrant le prêtre, qui semble consensuelle, est une #exception. D’ordinaire, l’#odonymie, la matière consistant à nommer les voies publiques, déclenche des #controverses politiques.

    https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2024/09/29/la-bataille-des-noms-de-rues-il-etait-difficile-de-conserver-le-nom-de-l-abb
    #noms_de_rue #toponymie #toponymie_féministe #toponymie_politique

  • Une rue #Samuel_Paty inaugurée ce vendredi à #Vichy

    Dans l’Allier, la rue Neuve à Vichy a été débaptisée ce vendredi matin pour devenir la #rue_Samuel_Paty. Les parents de l’enseignant assassiné en octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine sont venus de Moulins pour dévoiler la plaque au nom de leur fils.

    https://www.francebleu.fr/infos/societe/vichy-la-rue-samuel-paty-inauguree-ce-vendredi-2287854
    #toponymie #toponymie_politique #noms_de_rue

  • Accusations contre l’abbé Pierre : écoles, statues, parcs… Ces lieux qui vont être débaptisés après les nombreuses révélations

    Depuis les nouvelles accusations d’agressions et de harcèlement sexuel envers l’abbé Pierre, plusieurs villes comptent débaptiser des rues, jardins ou écoles portant son nom.

    Les témoignages se multiplient contre l’abbé Pierre. Vendredi 6 septembre, 17 nouveaux témoignages ont été révélés dans un rapport du cabinet spécialisé Egaé, relayé par la Fondation Abbé-Pierre. Accusé d’agressions sexuelles, de harcèlement sexuel, mais aussi d’intimidations, par des femmes et des enfants, l’image du religieux est sérieusement endommagée depuis cet été. Si Emmaüs a déjà fait part de son souhait de changer de nom, et donc de débaptiser certains de ces centres, c’est au tour de plusieurs communes de lancer des démarches pour changer des noms de rues, de parcs ou d’écoles.

    À commencer par la Ville de Paris, qui, si elle « salue le travail salutaire mené par la Fondation en toute transparence », a fait part de sa volonté de débaptiser les Jardins Abbé-Pierre Grands Moulins, dans le 13e arrondissement, « dès lors que la Fondation Abbé-Pierre a décidé de changer de #nom ». Une décision prise face aux « révélations […] très graves » concernant le religieux. La mairie assure qu’elle se « rapprochera de la Fondation afin d’examiner les modalités de ce changement », qui devra, dans tous les cas, être approuvé lors d’un Conseil de Paris.

    À #Saint-Étienne, c’est la commission des hommages publics de la Ville qui doit prendre une décision concernant son #square_Abbé-Pierre. Elle doit se réunir avant la fin de l’année, rapporte France Bleu Saint-Étienne. Son président, Gilles Artigues, propose de le renommer square de la Fondation Emmaüs.

    « Pas possible » de garder ce nom

    Au-delà des lieux publics, il y a des #établissements_scolaires, beaucoup faisant partie du privé, qui portent le nom du religieux. En #Ille-et-Vilaine, par exemple, le lycée professionnel Abbé-Pierre de #Tinténiac, qui porte ce nom depuis 2012, va changer, a annoncé la direction. Une réflexion qui avait été entamée dès les premières révélations, en juillet, et qui a été présentée et approuvée par l’équipe pédagogique « à l’unanimité », lors de la réunion de pré-rentrée, le 30 août dernier, précise le directeur, Raphaël Gouablin. Il précise qu’un nouveau nom devrait être soumis d’ici à « la fin du mois de novembre ». Un choix qui sera fait en consultation avec les élèves, les familles et l’équipe éducative et pédagogique.

    Un changement accueilli avec soulagement par une des enseignantes du lycée, Marie-Thérèse, qui s’est confiée au micro de France Inter. « On est obligés de prendre position », assure-t-elle. Dans la commune voisine, à #Hédé-Bazouges, l’école primaire va aussi changer de nom. Ses enfants y sont scolarisés. « Je suis victime d’abus sexuels et de viol et laisser le nom, pour moi, c’est cautionner, en partie. » La directrice, Florina Loisel, avait contacté dès cet été la direction diocésaine, mais depuis les nouvelles révélations, tout s’est accéléré. « On entend qu’il y a des choses auprès d’enfants, raconte-t-elle au micro de France Inter, donc ce n’est pas possible de garder ce nom ».

    Une #fresque recouverte en Seine-Maritime

    Dans le petit village normand d’#Esteville, en Seine-Maritime, plusieurs lieux sont concernés par cette épineuse question. Tout d’abord, le #lieu_de_mémoire, consacré à l’abbé Pierre, sera définitivement fermé, a annoncé Emmaüs. L’école du village va, elle, être renommée, même si « c’est l’intervention de l’abbé Pierre lui-même auprès du ministère de l’Éducation qui nous a permis d’avoir une école avec des murs en dur, un vrai toit », explique le maire, Manuel Grente. Pour lui, « le débat est vite clos au vu des faits et lorsqu’on agresse des enfants ». La fresque à l’effigie de l’abbé et les barrières portant son nom vont également être modifiées, assure la Mairie.

    La ville de #Nancy a, de son côté, annoncé lundi 9 septembre le retrait d’une #plaque_commémorative, posée sept mois plus tôt, en hommage à l’abbé Pierre. « Compte tenu de ces graves révélations, la municipalité de Nancy a donc décidé du retrait définitif de la plaque en la mémoire de l’abbé Pierre », écrit dans un communiqué la ville dirigée par le socialiste Mathieu Klein.

    Dans les Pyrénées-Atlantiques, c’est une statue à l’effigie du religieux qui pose problème. Installée dans la commune de #Lescar, sur un rond-point. Haute de six mètres de haut, elle avait été inaugurée en 2019. La maire, Valérie Revel assure que le sujet doit être discuté avec Emmaüs et le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, puisque la statue est située sur une route départementale, rapporte France Bleu Béarn Bigorre.

    https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/accusations-contre-l-abbe-pierre-ecoles-statues-parcs-ces-lieux-qui-von
    #toponymie #Abbé_Pierre #toponymie_féministe #toponymie_politique #viols #VFF #violences_sexuelles #écoles #places #noms_de_rue #Saint-Etienne #espace_public

  • The Absent Presence of German Colonialism

    The German national narrative around colonialism is one of minimization, if not of outright denial. Such a minimization is supported by the exceptionalization of the Shoah, and the consensus around the idea that the German state has been making the proper amends around its genocidal history. If the 1904-1908 genocide of the Nama and the Ovaherero in present-day Namibia is acknowleged, it is often presented as temporally and spatially distant, in comparison with the temporal and spatial proximity with the Nazi holocaust. Fatou Sillah and Abdur Rehman Zafar challenge such a narrative and allow us to perceive the ghosts of German colonialism, from Namibia to Papua-New-Guinea, as transcending a specific time or place.

    En anglais:
    https://thefunambulist.net/magazine/colonial-continuums/the-absent-presence-of-german-colonialism
    En français:
    https://drive.google.com/file/d/1owTlB0eiaabVUKR2jByYIR1vxZeAoAQF/view

    –-

    –-> Citations toponymiques (de la version française):

    "Le colonialiste #Karl_Peters, qui fut renvoyé pour déshonneur de ses fonctions de gouverneur de l’Afrique de l’Est allemande en raison de son usage excessif de la violence, fut redécouvert par les Nazi*es et érigé au rang de héros national. Dans mon (Fatou) quartier de Brême – considérée sous l’#Allemagne Nazie comme la « ville des colonies » – une rue porte encore le nom de Karl Peters. Le lycée que j’ai fréquenté est situé juste à côté d’un monumental éléphant de briques érigé par les Nazi*es pour commémorer les colonies perdues et réaffirmer leurs droits sur elles. Le colonialisme et le Troisième Reich ne sont pas consécutifs : si le colonialisme a précédé le Troisième Reich, il a aussi coexisté avec lui et lui a survécu [jusqu’à aujourd’hui]."

    « À Brême, la présence absente du passé colonial allemand reste gravée dans les rues baptisées du nom de colons, de navires coloniaux et de sites de violence coloniale. Südweststraße and Waterbergstraße (du nom des lieux où les troupes allemandes forcèrent les Ovaherero à fuir dans le désert) incarnent des rappels tangibles de la violence si souvent niée. »

    « Comme relativement peu de personnes issues des anciennes colonies allemandes vivent aujourd’hui en Allemagne, le mouvement décolonial actuel est en grande partie mené par des militant*es qui ne leur sont pas rattaché*es. Compte-tenu de cette situation, les liens qui existent avec des militant*es décoloniaux*ales des anciennes colonies sont vitaux pour les luttes anti-coloniales à la fois locales et globales. Par exemple, en 2021, l’association des Chef*fes Traditionnel*les Nama et l’Autorité Traditionnelle Ovaherero ont coopéré avec des militant*es allemand*es pour organiser des rassemblements simultanés à Windhoek et Berlin afin de demander réparation, tandis qu’un procès intenté au gouvernement allemand par les Ovaherero et les Nama a été soutenu par des avocat*es militant*es en Allemagne. Les rues allemandes qui doivent être rebaptisées reçoivent des noms honorant les ancêtres des militant*es actuel*les et des survivant*es de génocide. »

    #colonialisme #colonialisme_allemand #Allemagne_coloniale #Brême #noms_de_rue #toponymie #toponymie_politique #toponymie_coloniale #déni #Namibie #Ovaherero #Nama #récit #Hambourg #Papouasie-Nouvelle-Guinée #Samoa #traces

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    • Bremen’s Elefant: Memorialisation, politics, and memory surrounding German colonialism

      In 1932, German citizens gathered for the dedication of the Kolonialelefant in Bremen. The Bremen Colonial Society created this monument in memory of the German soldiers who died in the German colonies during the First World War. As well as to glorify colonialism and bolster the neo-colonial movement (after the Treaty of Versailles had stripped Germany of its colonies in 1919). The first speaker at the ceremony was Eduard Achelis, Chairman of the Bremen section of the Deutsche Kolonialgesellschaft (German Colonial Society). In his speech, he stated:

      In this solemn hour dedicated to our colonies, may the whole German people step up and […] unanimously shout to the world: Away with the events of the past, with lies and slander; we Germans demand our rights. The recognition of necessary living conditions. Immediate return of our own land, honestly acquired and honestly managed, an expensive legacy left to us by our fathers: the German colonies.

      For Achelis and many others, the value of the Elefant lay not in the memory of the specific German soldiers who had lost their lives but in the reminder of the sacrifice that went into obtaining and controlling colonial land in Africa: the injustice of that land being taken away. A specific version of colonialism was publicly displayed through the Kolonialelefant: colonialism was a worthy venture that brought glory and prosperity. The city’s actions followed this version of colonial memory. The National Socialists of Bremen established the town as the ‘Capital of the Colonies’ after the statue’s dedication, and in 1938, a convention that brought together all of the German colonial organisations was held in Bremen.

      Six decades later, the Elefant underwent a second dedication – this time it was dedicated as the Anti-Kolonial-Denk-Mal (Anti-Colonial Monument). Before the ceremony, the Elefant was wrapped in fabric ‘chains’ of racism and colonialism, which were cut away during the ceremony. Speeches were given that grieved the atrocities of German colonialism, and a plaque was unveiled, which provided a history of German colonialism and the monument’s problematic creation. The plaque also highlighted the reason for rededicating the memorial: ‘This monument is a symbol of the responsibility we have inherited from history.’ Many Bremen-based organisations were involved in the rededication process, and other efforts to campaign for greater awareness of Germany’s colonial past. The fond memory of German colonialism that prevailed in Bremen in the 1930s was replaced by a memory of German colonialism shrouded in racism and violence.

      The Elefant is both a reflection of and exception to German memorial culture. Like the Elefant, German colonial memorials created before the Holocaust glorified colonialism. After the Holocaust, when genocide was defined and criminalised, there was a gap in German colonial memorialisation. No longer were memorials glorifying colonialism erected, and colonial monuments that already existed, including the Elefant, were largely left to decay.

      In the 1970s and 80s, the anti-apartheid movement swept across Europe, bringing awareness to the lasting impact of colonialism. Citizens in Bremen began to analyse how the city was responsible for the disastrous situation in South West Africa, particularly in Namibia (then controlled by South Africa), a former German colony. It is at this point, Bremen began to be an exception to overall German memorial culture, starting with the creation of initiatives to support Namibia and its independence movement. In 1980 the Centre for African Studies at Bremen University co-founded the Namibia Project, the purpose of which was to promote education and improve the legal system in Namibia. This programme spread beyond the University, creating connections with political groups across the Bremen area. In 1989, Bremen joined the Europe-wide campaign ‘Cities against Apartheid’. At the time, movements against colonialism and apartheid were yet to gain momentum in Germany. Germany’s official policy was cooperation and even friendship with South Africa while ignoring apartheid and the illegal occupation of South West Africa and, in some sense, supporting the occupation due to lobbying by the German minority living in South West Africa. Bremen’s efforts to improve the situation in South West Africa were accompanied by initiatives for greater awareness of Germany’s colonial past. Activist individuals and organisations in Bremen wrote educational materials for schools and articles for newspapers and academic journals while also organising awareness campaigns in the city. These decolonisation efforts led to a renewed focus on the Elefant statue, the very existence of which was a symbol of Bremen’s former support of colonialism. By rededicating the Elefant, Bremen confronted a colonial legacy that the rest of Germany had been ignoring for decades. The Elefant remains one of the only anti-colonial memorials in Germany – evidence of the nation’s continued willful amnesia of its colonial crimes.

      Works Cited

      ‘Treaty of Versailles’, United States Library of Congress, June 28, 1919, Part IV Section I.

      ‘Einweihung des deutschen Kolonial-Ehrenmals’, 7 July 1932, Ausgabe Nr. 187 Drittes Blatt, Schünemann, Bremen, quoted in G. Eickelberg, ‘Die Geschichte des Bremer AntiKolonialDenkmals’, Feb. 2012.

      The Plenipotentiary of the Free Hanseatic City of Bremen for Federal Affairs, Europe and Development Co-operation, ‘Co-operation Bremen – Namibia: A Responsibility Posed by History’ (Bremen, 1999).

      ‘Als Bremen „Stadt der Kolonien” sein wollte’, WK Geschichte [Bremen], (27 May 2018).

      Bremen State Office for Development Co-operation, ‘Vom Kolonial-Ehrenmal zum Anti-Kolonial-Denk-Mal’ (Bremen, 2004).

      Bremen Parliament, Entschließung der Stadtbürgerschaft vom 19.9.1989, ‘Die Stadtbürgeschaft begrüßt die 1986 in Den Haag gestartete europäische Aktion “Städte gegen Apartheid” und schließt sich ihr an’, September 19, 1989.

      https://contestedhistories.org/uncategorized/bremens-elefant
      #Kolonialelefant

  • La #mémoire de la #Résistance au travers des #noms_de_rues

    Héritage du Moyen Âge, les noms de rues ont progressivement évolué d’une origine vernaculaire vers un système honorifique et mémoriel. Aux dénominations anciennes –souvent très pittoresques – ont succédé des appellations destinées à perpétuer le souvenir d’événements marquants ou à honorer des personnalités. Au même titre que les monuments, plaques ou stèles, les noms de rues[1] sont ainsi devenus de véritables lieux de mémoire. Quelle est la trace laissée à cet égard par la Résistance ?

    Définition et constitution du corpus

    Plutôt que les rues rendant globalement hommage à la Résistance ou aux victimes de la répression allemande, ont été sélectionnées ici celles qui, idéologiquement et politiquement plus clivantes, sont dédiées, par la volonté des conseils municipaux, à la mémoire de tel résistant ou de tel autre ; ce qui, au-delà, traduit une représentation spécifique de la Résistance.

    Le choix a obéi à plusieurs critères. Afin d’éviter des interférences avec une carrière ultérieure, n’ont été retenus que les résistants morts pendant la guerre, ce qui exclut par exemple de Gaulle, Leclerc, Edmond Michelet, le colonel Rémy etc. Par ailleurs, les figures purement locales de la Résistance échappant matériellement aux possibilités d’identification à l’échelle du pays entier, le corpus se limite aux hommes et femmes dont la renommée a largement franchi les limites départementales. À partir de cette liste a été établie une base de données comportant près de 4 400 rues de France, dont émergent très clairement une vingtaine de noms.

    Cependant, l’hommage rendu aux résistants est sensiblement plus large que ne le laisse deviner la perspective offerte ici. Si la ville de Caen n’a ainsi consacré la mémoire que d’une seule figure de premier plan (Fred Scamaroni), elle a attribué à une trentaine de ses rues le nom de résistants locaux. De même, dans les quarante communes de Seine-Saint-Denis, une soixantaine de voies leur sont dédiées.

    Répartition spatiale

    La répartition spatiale dépend de plusieurs paramètres : la couleur politique des conseils municipaux, mais aussi le nombre de communes et de voies par département, ou encore le caractère dominant de chacun d’eux (rural ou urbain) en gardant à l’esprit que la Résistance a été un phénomène touchant davantage les villes que les campagnes.

    La première carte recense la totalité des rues vouées à la mémoire des résistants retenus. À sa manière, elle peut donner une indication sur le degré d’attachement des différentes régions envers la mémoire nationale de la Résistance. On remarquera le faible hommage qui lui est rendu en Alsace, dans l’Ouest intérieur ou le sud du Massif central. La région parisienne, le quart nord de la France, le littoral méditerranéen et le couloir rhodanien se distinguent en sens inverse.

    Compte tenu du poids occupé par les rues « Jean Moulin » au sein de l’échantillon (50 %), leur représentation est assez proche de la carte précédente. On observera toutefois que les rues à son nom étaient surtout situées avant 1964 dans les villes liées à sa vie personnelle, à sa carrière ou à ses activités de résistant. Par la suite, sa mémoire a été honorée – à des degrés divers – dans l’ensemble du pays.

    La carte des rues dédiées aux principales figures communistes de la Résistance, regroupées pour la circonstance, montre certaines analogies avec les deux précédentes, avec toutefois une concentration plus forte dans certaines régions (Nord, banlieue parisienne, Var, Meurthe-et-Moselle), mais aussi une large zone de faiblesse à l’ouest d’une diagonale allant du Havre à Marseille. Cette distribution, pas totalement conforme avec le vote communiste en 1945 ( Les élections à la première Assemblée constituante), illustre le décalage mémoriel entre les anciennes zones de maquis (Massif central, Alpes etc.) et les régions de résistance urbaine.

    Chronologie des dénominations

    Un échantillon formé à partir de 565 questionnaires retournés par des mairies permet d’esquisser une approche chronologique. La Libération est marquée par une forte effervescence dénominative. Si certains choix s’avèrent consensuels (Avenue de la Résistance, rue des Martyrs, etc.), on remarque cependant, notamment dans la banlieue parisienne, la forte émergence d’une mémoire spécifiquement communiste se concentrant autour de quelques noms (Gabriel Péri, Danielle Casanova, Pierre Semard, le colonel Fabien etc.) avec lesquels rivalisent essentiellement ceux de Pierre Brossolette ou d’Honoré d’Estienne d’Orves.

    La Guerre froide marque un coup d’arrêt à cette tendance, alors même que le nombre total des voies recevant le nom d’un résistant décroît fortement sous la IVe République.

    Le retour au pouvoir de De Gaulle en 1958 et, plus encore, la fin de la guerre d’Algérie marquent un incontestable regain, mais essentiellement au profit de la mémoire gaulliste de la Résistance. Jean Moulin, jusqu’alors assez délaissé, en est le principal bénéficiaire, surtout après le transfert de ses cendres au Panthéon en 1964 qui enclenche un mouvement de grande ampleur dans l’ensemble du pays. Au cours des quatre décennies suivantes, il monopolise 70 % des nouvelles dénominations.

    Depuis le milieu des années 1970, on observe un recul général du nombre de voies ayant reçu le nom d’un résistant de premier plan[2]. Ce phénomène pourrait être lié à la concurrence d’autres mémoires comme au fait que la création de rues nouvelles est désormais principalement liée à l’extension des communes périurbaines où les dénominations sont souvent d’ordre floral, artistique ou vernaculaire.

    [1] Entendons par-là l’ensemble des voies publiques : rues, boulevards, avenues, places, ponts etc.

    [2] L’année 1983, qui marque le quarantième anniversaire de la mort de Jean Moulin, fait exception.

    https://atlasfrance.hypotheses.org/15384
    #toponymie #odonymie #WWII #seconde_guerre_mondiale #deuxième_guerre_mondiale #cartographie #visualisation #France

  • #Amo_Collective

    The Amo Collective is a group of students, artists, scholars and members of civil society based at the Institut für Europäische Ethnologie, part of Humboldt-Universität zu Berlin. The collective emerged through the anti-racist and decolonial struggles surrounding the renaming of our street after Afro-German Enlightenment philosopher and anti-racist pioneer of the early 18th century: #Anton_Wilhelm_Amo.

    https://amo-collective.org

    #Berlin #décolonial #anti-racisme #toponymie #toponymie_politique #balade_décoloniale #flânerie_décoloniale #cartographie #cartographie_participative #M-Straße #Allemagne_coloniale #noms_de_rue #Mohrenstraße

    ping @reka @cede @_kg_

    voir aussi :
    Un quartier de #Berlin rebaptise des lieux avec les noms de résistants africains à la #colonisation
    https://seenthis.net/messages/982499

  • #CONTRADE_RIBELLI – Short Movie
    https://www.youtube.com/watch?v=c_WE3QgZMlU

    L’anteprima del cortometraggio Contrade Ribelli sulle narrazioni meticce del cantiere permanente Resistenze in Cirenaica, attivo dal 2015 nel rione bolognese.
    Una produzione RIC, Solipsia e Studio Banshee.

    “CONTRADE RIBELLI” è il primo documentario autoprodotto da SOLIPSIA in collaborazione con STUDIO BANSHEE e RESISTENZE IN CIRENAICA.

    Negli scorsi mesi, qui a Bologna, abbiamo avuto il piacere di conoscere le sorelle e i fratelli di Resistenze In Cirenaica. Fin dal primo giorno la sinergia sprigionatasi nelle lotte, negli intenti e negli animi ha fatto sì che i nostri cammini siano tutt’oggi stabilmente incrociati.
    Da allora, percorriamo insieme le strade e i quartieri di questa città: loro ci hanno raccontato le incredibili storie, gli incantesimi, le evocazioni e gli esorcismi che hanno segnato queste strade, con una particolare – quanto dovuta – attenzione a un rione: la Contrada Ribelle della Cirenaica.
    Noi, dal canto nostro, non potevamo che raccogliere quelle incredibili testimonianze, rimanendo ammaliati da quanto ascoltavamo e guardando con occhi diversi per la prima volta quelle che, fino ad allora, ci erano sempre sembrate apparentemente strade come tante.
    Durante queste notti, spesso siamo stati i testimoni di alcune “apparizioni”: quelle strade, al nostro congiunto passaggio, cambiavano nome e “luce”, riportando in vita i fantasmi e i numi tutelari benevoli che ne hanno nel tempo caratterizzato le cronache e svelato la loro profonda natura rivoltosa. Insomma, insieme abbiamo vissuto vere e proprie Evocazioni.

    Tuttavia tali apparizioni, effimere per natura, sono “condannate”, almeno visivamente, alla sparizione, provocando un leggero rammarico per lo svanire di una presenza, non solo nel suo autore.
    Per questo, abbiamo deciso di realizzare insieme, in collaborazione con Studio Banshee, un documentario che raccontasse proprio Resistenze In Cirenaica, cercando di racchiudere in un cortometraggio la storia di questo incredibile “cantiere permanente”, attivo sin dal 2015.

    Proprio nel giorno in cui il malfermo ponte di Via Libia viene chiuso per lavori di riqualificazione e inizia il percorso di cancellazione delle tracce del rituale che ha visto l’apparizione dei custodi della memoria partigiana e dei fantasmi del rimosso coloniale, siamo lieti di presentarvi finalmente il teaser, primo estratto di “CONTRADE RIBELLI”.

    https://www.solipsia.it/contrade-ribelli-short-movie

    #court-métrage #vidéo #film #film_documentaire
    #toponymie #toponymie_politique #toponymie_coloniale #Cirenaica #Bologne #Italie #diversité #métissage #colonialisme #néo-colonialisme #histoire_coloniale #odonomyie #noms_de_rue #magie_blanche #partisans #Lorenzo_Giusti #guérilla_odonymique

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    ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien :
    https://seenthis.net/messages/871953

  • Perché serve mappare i “segni” del fascismo presenti nelle nostre città

    Targhe, intitolazioni e monumenti. I “resti” del regime ancora evidenti sul territorio italiano sono stati raccolti in una piattaforma online dall’Istituto nazionale Ferruccio Parri. Ma tocca alla cittadinanza decidere in che modo agire per dargli un nuovo senso.

    Nell’atrio della questura di Trieste è impossibile non vedere una lapide che ricorda i nomi dei poliziotti caduti nel compimento del proprio dovere. Nell’elenco compare anche quello di Gaetano Collotti e di altri agenti che tra il 1942 e il 1945 avevano fatto parte dell’Ispettorato speciale di pubblica sicurezza incaricato alla repressione di partigiani e antifascisti. A Corigliano Calabro, in provincia di Cosenza, c’è ancora una via intitolata a Emilio De Bono, gerarca della prima ora e quadrumviro della Marcia su Roma. All’imbocco della galleria ferroviaria tra Ibla e Ragusa (RG) è ancora visibile la scritta: “Duce, i nostri caduti di guerra saranno vendicati”. Per non parlare dell’imponente obelisco all’ingresso del Foro italico di Roma, con le scritte “Mussolini” e “Dux”.

    Sono solo alcuni esempi -piccoli e grandi- dei molti luoghi dove ancora oggi è possibile trovare tracce del passato fascista dell’Italia, raccolti dai ricercatori dell’Istituto nazionale Ferruccio Parri (che coordina la rete degli istituti per la storia della Resistenza e dell’età contemporanea in Italia) in una mappa online nell’ambito del progetto “I luoghi del fascismo” e che è possibile approfondire attraverso singole schede dedicate a ciascuna targa, intitolazione o monumento censito. “Il fascismo aveva un’idea molto chiara del fatto che il controllo politico del territorio passava necessariamente anche attraverso l’intitolazione di strade e monumenti -spiega Giulia Albanese, professoressa di Storia contemporanea presso l’Università di Padova e coordinatrice del progetto-. La forza di questo impatto, tuttavia, non è mai stata oggetto di una riflessione ampia da parte della classe dirigente dell’Italia repubblicana”.

    Il progetto affonda le sue radici in una discussione all’interno della rete degli Istituti per la storia della Resistenza rispetto ai simboli del regime ancora evidenti sul territorio. “A innescare questo percorso, nel 2018, fu il dibattito attorno alla possibile istituzione di un museo del fascismo a Predappio -ricorda Albanese-. La mia proposta fu quella di ragionare in maniera complessiva su quali fossero i luoghi commemorativi ancora presenti oggi in Italia e così, pur tra molte difficoltà, abbiamo dato il via alla mappatura”.

    Nel database e nella mappa sono stati inseriti monumenti e lapidi, scritte, intitolazioni di scuole e di vie che commemorano personaggi ed episodi legati al fascismo, sia a livello nazionale sia locale. Per individuarli è stato necessario applicare alcuni criteri: “Il territorio italiano è pieno di opere architettoniche che nel dopoguerra sono state utilizzate per altri scopi: noi abbiamo scelto di includere solo quelle che avevano forti segni commemorativi ancora visibili”, spiega Albanese. Un’analoga selezione è stata fatta per le vie che portano il nome di protagonisti o di luoghi legati al colonialismo italiano: in questo caso la scelta è stata di inserire solo quelle intitolate dopo il 1922, anno della presa del potere da parte di Mussolini. Il lavoro ha portato non solo alla creazione del sito (che può essere costantemente aggiornato ed è possibile inviare le proprie segnalazioni grazie a un apposito form) ma anche alla pubblicazione del volume “I luoghi del fascismo. Memoria, politica, rimozione” (Viella, 2022): una raccolta di saggi a firma di diversi autori che approfondiscono vari aspetti del tema.

    Da un punto di vista temporale parte di questi monumenti e di queste intitolazioni risalgono agli anni Venti e Trenta del Novecento e non sono stati rimossi con la caduta del regime. “Dopo il 1945 ci sono state alcune indicazioni in tal senso dalla presidenza del Consiglio dei ministri -ricorda Albanese- ma in generale la questione è stata demandata alle autorità, alle sensibilità e alle culture politiche locali. Nel nostro Paese è mancata una riflessione collettiva su che cosa fare con questo patrimonio e come agire per costruire un segno dell’Italia repubblicana sul nostro territorio”. Non solo: anche dopo il 25 aprile 1945 ci sono state nuove intitolazioni. “Questo è legato alla normalizzazione e alla banalizzazione dell’esperienza fascista, soprattutto nell’immediato dopoguerra. Poi, tra gli anni Ottanta e Novanta, assistiamo al ritorno nell’odonomastica di una serie di figure legate alla memoria di quel periodo storico e alla Repubblica sociale italiana, che fino a quel momento erano assenti -riprende Albanese-. Questa fase coincide con l’ascesa politica di Alleanza nazionale che ha fatto sì che alcune figure tornassero in auge. Ma non solo: fu Francesco Rutelli a proporre, nel 1995, di intitolare una strada di Roma a Giuseppe Bottai, già ministro sotto il fascismo. Segno anche di una certa inconsapevolezza di fronte a questi temi del mondo democratico e della sinistra”.

    Che cosa fare, quindi, con questa eredità poco evidente ma decisamente ingombrante? “Il nostro compito, come storici, è stato quello di individuare e mappare i segni commemorativi del fascismo al fine di sensibilizzare l’opinione pubblica. È arrivato il momento di affrontare questo tema in un’ottica nazionale, superando le polemiche sui singoli episodi come è avvenuto in passato. Accogliere questa consapevolezza, discutere per valutare le opzioni possibili è una scelta politica, che riguarda la polis e il modo con cui questa si relaziona con la propria storia”, sottolinea Albanese. Possibili risposte agli interrogativi su che cosa fare di questi luoghi sono offerte da due episodi di risignificazione. Il primo riguarda l’arco di trionfo costruito a Bolzano nel 1928 per celebrare la “vittoria” italiana della Prima guerra mondiale: nel 2014, contestualmente a un intervento di restauro, è stato inaugurato un percorso espositivo dedicato alla storia della città tra il 1918 e il 1945 che permette agli osservatori di contestualizzare il monumento. Il secondo arriva dal Comune di Palazzolo Acreide (SR) dove nel 1936 venne posta una lapide per ricordare “l’enorme ingiustizia” delle sanzioni comminate all’Italia dalla Società delle Nazioni a seguito dell’invasione dell’Etiopia. “Nel 2014 l’amministrazione comunale ha deciso di non rimuoverla ma di affiancarla a una targa in vetro che esprime la lontananza politica e culturale dagli avvenimenti citati -conclude Albanese-. Questi processi di contestualizzazione storica sono molto efficaci perché aiutano a costruire una condivisione di valori attorno a episodi del passato senza censurarli”.

    https://altreconomia.it/perche-serve-mappare-i-segni-del-fascismo-presenti-nelle-nostre-citta

    #Italie #toponymie_coloniale #toponymie_politique #noms_de_rue

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    ajouté à la métaliste sur l’Italie coloniale:
    https://seenthis.net/messages/871953

  • A #Lampedusa non nascevano bambini da più di mezzo secolo. Nel 2021 è nata Maria e le hanno dedicato un parco giochi, dove però i bimbi arrivati come lei via mare non possono giocare. Vietato per loro uscire dall’hotspot. Una storia di diritti negati a persone innocenti.

    https://twitter.com/SeaWatchItaly/status/1787832638901825906
    #toponymie #toponymie_migrante #noms_de_rue #migrations #Lampedusa

    • Si battezza Maria, la prima nata a Lampedusa dopo 51 anni

      E’ nata il 31 luglio 2021 a Lampedusa dove i suoi genitori, della Costa d’Avorio, sono giunti con un barcone partito dall’Africa.

      Ora Maria è tornata, dopo due anni e mezzo sull’isola dove oggi verrà battezzata durante la messa serale, nella parrocchia di San Gerlando. La bambina e i suoi genitori sono arrivati a Lampedusa da Cassaro, comune di poco più di 700 abitanti in provincia di Siracusa, dove sono ospiti della rete Sai (sistema accoglienza integrazione) gestita dalla cooperativa Passwork.

      La famiglia è stata accolta dal sindaco delle Pelagie Filippo Mannino che ha voluto la cittadinanza onoraria, deliberata dal Consiglio comunale, per la piccola. Il riconoscimento è stato conferito, mentre in via Roma è stato intitolato a Maria il parco giochi realizzato con i fondi Fami del ministero dell’Interno.

      Mannino, accogliendo ieri la bimba e i genitori, ha chiesto se fossero cattolici e se era possibile un incontro con la comunità dei fedeli di Lampedusa. I genitori di Maria si sono detti disponibili all’incontro e hanno anche manifestato l’intenzione di battezzare la piccola proprio nella sua isola. Stamani è stato contattato il parroco che ha dato il via libera e che ha già trovato la tutina bianca da far indossare a Maria.

      La bimba è stata la prima a nascere, dopo 51 anni, a Lampedusa, dove le donne non partoriscono per mancanza di una struttura sanitarie adeguata. Maria è nata nell’ambulatorio del punto territoriale d’emergenza (Pte). Rita, ivoriana di 38 anni, già madre di due figli rimasti in Costa d’Avorio, faceva parte di un gruppo di migranti salvato e sbarcato nell’isola. La donna, giunta alla fine della gestazione, è stata portata in via precauzionale al poliambulatorio. Al Pte la ha iniziato il travaglio e non essendo stato possibile trasferirla in elisoccorso i sanitari hanno deciso di farla partorire lì.

      Ad assisterla e supportarla oltre ai medici in servizio è stata Maria Raimondo, infermiera di Corleone in servizio all’ambulatorio di Lampedusa: i genitori hanno deciso di dare il nome della donna alla figlia.

      La cittadinanza onoraria e l’intitolazione del parco - partecipa anche per il dipartimento Libertà civili e immigrazione il vice prefetto Carmen Cosentino - sono state decise in quanto Maria è un simbolo di speranza. Nelle motivazioni è scritto: «Maria è il simbolo di chi c’è l’ha fatta ma soprattutto di chi non ce l’ha fatta, di chi nutre la speranza di raggiungere un posto migliore dove mettere radici, dove vivere nella piena libertà e legalità, dove il diritto all’infanzia è una priorità. Ed è per questo che la nostra comunità è in dovere e in diritto di riconoscerle la cittadinanza onoraria, un riconoscimento alla vita, alla solidarietà, al rispetto e tutela dei diritti umani e di tutti i bambini che come Maria sono nati a Lampedusa».

      https://www.ansa.it/sicilia/notizie/2024/05/04/maria-prima-nata-a-lampedusa-dopo-51-anni-si-battezza_1403e10e-4d73-46a1-a322-a

  • Design di genere, ripensare le città tra cura del paesaggio e delle aree verdi

    Aree verdi da attraversare da sole, sentendosi sicure. Paesaggi in abbandono che tornano ad essere tutelati per la loro biodiversità. La cura delle nostre città passa per le questioni di genere: un convegno organizzato dall’associazione «Donna, immagine città» spiega perché.

    Ripensare la città con uno sguardo nuovo, che parti da un linguaggio più ampio per arrivare ai diversi comparti che possono fare dei posti che viviamo, luoghi di benessere per tutte e tutti. Da questi presupposti si è mosso il convegno Città e design di genere. Linguaggio inclusivo, organizzata a Roma, all’Europa Experience, dall’associazione Donna, immagine città lo scorso 22 marzo.

    All’interno dell’evento che ha trattato in maniera estesa, e attraverso più panel, le diverse sfumature che riguardano la città e la presenza delle donne all’interno di essa partendo dal linguaggio, sono emersi spunti interessanti per quel che riguarda nello specifico l’urbanistica e le connessioni con il paesaggio, il verde pubblico e la viabilità ciclabile e pedonale: tutti aspetti strettamente connessi con il tema della conversione ecologica che necessitano però di un dialogo con le tematiche di genere.
    Aree verdi più sicure

    “Quando ragioniamo come progettisti e pianificatori delle città – ha detto nel corso dell’evento Barbara Negroni, consigliera nazionale CONAF Consiglio dell’Ordine Nazionale dei Dottori Agronomi e dei Dottori Forestali – dobbiamo farlo in modo più complesso”.

    Oltre ad alcuni aspetti tecnici che riguardano ad esempio le piante da introdurre nelle aree verdi, gli interventi di depavimentazione e tutte quelle opere messe in campo per far fronte ed evitare le isole di calore, ci sono altri considerazioni da fare per rendere la città accogliente per tutte e tutti.

    “Se abbiamo bisogno di aree verdi e piazze, come spazi interconnessi tra di loro, abbiamo anche la necessità che la città diventi il più possibile vivibile da un punto di vista della sicurezza. Siamo abituati ad avere un’urbanistica e un disegno della città che vede una mobilità lineare, molto veloce, perché fatta più per gli uomini che compiono il tragitto casa-lavoro. Viceversa, le donne si muovono in maniera trasversale nella città perché fanno tante cose: lavorano ma portano anche bambine e bambini a scuola, fanno la spesa, si occupano del lavoro di cura delle persone anziane”.

    “A Casalecchio di Reno – dove Negroni è assessora alla Qualità dell’Ambiente e del Territorio – abbiamo fatto un’analisi di quella che è la mobilità ciclabile delle persone che vanno a lavorare in bicicletta: abbiamo così visto che gli uomini seguono le piste ciclabili in maniera retta sempre seguendo le strade principali, le donne invece vanno attraverso le piste o camminando all’interno delle città, per raggiungere i luoghi di destinazione”.

    “Nel ripensare le aree verdi non dobbiamo quindi considerare solo le specie più adatte per le alte temperature, che permettano di fare ombra, ma dobbiamo andare anche a ragionare sul loro disegno per dare trasparenza, così che siano anche permeabili alla vista perché quando le attraversiamo, dobbiamo avere una percezione di sicurezza. Nel momento in cui riusciamo a dare una trama verde alla città, che sia connessa e trasparente di fatto diventa una città sicura”.

    Quella della connessione delle aree verdi, come fa notare anche Negroni, è anche un tema di equità sociale: poter usufruire di aree verdi connesse tra loro attraversi piste ciclabili o percorsi pedonali è infatti un diritto fondamentale di tutti, e non deve restare solo appannaggio di chi vive nei quartieri più avvantaggiati della città, magari perché maggiormente centrali.

    E se l’esperienza di urbanistica di genere a Bologna, già raccontata su EconomiaCircolare.com, o la riprogettazione in corso a Casalecchio di Reno possono rappresentare degli esempi positivi in cui lo spazio urbano torna ad essere attraversato dalle persone, in modo più consapevole e sicuro e le aree verdi si riprendono il giusto spazio, l’altro lato della medaglia vede l’Italia detenere il record di consumo di suolo in Europa, con la cementificazione di 2,4 metri quadrati al secondo, secondo l’ultimo report sul consumo di suolo dell’Ispra relativo al 2023.

    Il terzo paesaggio

    “Nel suolo – ha spiegato Daniela Ducato, innovatrice green e Cavaliere della Repubblica per meriti ambientali – c’è il nostro futuro biologico, e il nostro futuro biologico è proprio nel terzo paesaggio, cioè in quegli spazi in natura che non disegniamo noi”.

    Con l’espressione terzo paesaggio, coniata da Gilles Clément, scrittore, architetto paesaggista ed ingegnere agronomo francese, si intende infatti un luogo che non subisce la progettazione umana, la cui evoluzione è determinata dall’insieme degli esseri biologici che vivono al suo interno. Questi luoghi sono situati ai margine di boschi, strade, fiumi, possono essere di dimensioni modeste, come il bordo di un campo, o il margine di una strada, o più estesi, come un terreno abbandonato dopo lo sfruttamento, ma anche un’ex cava o ex aree industriali dove la natura si è riappropriata dei propri spazi. Questi luoghi non sono spesso considerati dall’opinione pubblica e dalle amministrazioni e sono spessi i primi ad essere sacrificati, asfaltandoli o abbandonando rifiuti, fino a divenire delle vere e proprie discariche a cielo aperto.

    Ducato ha presentato invece il caso virtuoso del Comune sardo di Guspini (Sud Sardegna), il primo in Italia, dove un paesaggio, anzi proprio un terzo paesaggio, ha ottenuto la certificazione di risorsa sanitaria. Il comune, la cui area industriale aveva già ricevuto la certificazione pesticidi free, è stato infatti interessato da un progetto ideato da Ducato stessa, che vede in campo un team di ricerca scientifica con il comune di Guspini, l’Associazione Italiana di medicina forestale, in collaborazione con la Confcommercio Green, università e privati, e si basa sui benefici sulla salute umana apportati dalle medicina forestale, come: abbassamento della glicemia, aumento della concentrazione e dell’attenzione, rilassamento mentale e contrasto dell’insonnia, riequilibrio del tono dell’umore, stimolazione del sistema psiconeuroendrocrino e immunitario.

    Come ha spiegato l’esperta si tratta di un riconoscimento già avvenuto per parchi e giardini ma mai per un terzo paesaggio, quindi per un paesaggio marginale e periferico dove la natura fa da padrona. Ciò a cui spesso non si pensa di queste aree è infatti che non hanno bisogno di essere innaffiate o concimate, ma conservano una preziosissima biodiversità: “Nessun paesaggista al mondo riesce a fare quello che fa la natura”.

    Il modo in cui chiamiamo le cose, si sa, è legato a doppio filo alla percezione che ne abbiamo, e anche per questi luoghi c’è, secondo Ducati, un bias cognitivo: “Spesso sentiamo distanti questi paesaggi, li vediamo brutti, sporchi e cattivi: così consumiamo e maltrattiamo con il nostro linguaggio questi straordinari luoghi di biodiversità, per altro utilizzando un linguaggio violento, che spesso coincide con quello che si ha nei confronti delle donne”.

    Oltre al lavoro con medici, botanici e biologi, a Guspini si è fatto un lavoro anche sulla toponomastica, con l’intento di ridare dignità e identità alle zone industriali. Si sono intitolate 50 strade a donne: “non solo a donne famose ma a donne che hanno infranto tabu, regole, innovatrici, scienziate, ma anche casalinghe, lavandaie, parrucchiere, donne di tutto il mondo che ci hanno aperto delle strade di pensiero. Sono donne non sono nei libri di scuola ma le loro storie sono scritte nei nostri terzi paesaggi”.

    Quella della toponomastica di genere è un tema ricorrenti negli ultimi anni, anche perché rappresenta una nota dolente all’interno delle nostre città. Dopo aver esaminato i nomi di 155.468 strade in 32 grandi città europee, situate in 19 Paesi diversi, la piattaforma Mapping Diversity, sviluppata da Sheldon Studio e voluta da Obc Transeuropa con altri partner dell’European data journalism network, ha rilevato che oltre il 90% delle strade intitolate a persone sono dedicate a uomini bianchi.

    https://economiacircolare.com/design-di-genere-ripensare-citta-cura-paesaggio-aree-verdi
    #genre #terzo_paesaggio #toponymie #toponymie_féministe #femmes #noms_de_rue #Guspini #Italie #Sardaigne #tiers_paysage

    • Strade di Guspini intitolate alle donne. La zona industriale sarà al femminile

      I nomi delle vie saranno tutti al femminile. Lo ha deciso il Comune di Guspini che, per primo in Italia, ha deciso, con una delibera, di dedicare le vie della zona industriale alle donne che hanno aperto metaforicamente nuove strade, non solo nel commercio.

      Lo ha annunciato questa mattina Daniela Ducato, l’imprenditrice premiata come la più innovativa d’Italia, famosa in mezzo mondo per le sue produzioni realizzate con eccedenze e residui vegetali, in occasione della conferenza stampa sulle iniziative ‘green’ di Confcommercio. Si parte da Guspini, ma anche la vicina Arbus è pronta ad approvare una analoga iniziativa. “La toponomastica – ricorda Ducato – è quasi totalmente maschile, le donne sono al 3 per cento nei centri dove la situazione è migliore”. L’imprenditrice quasi non ci credeva. Poi è arrivata la delibera. E la speranza ora è che tanti Comuni seguano la stessa strada. Magari uscendo anche dalle zone industriali. Una richiesta che parte da lontano: la prima proposta fu formulata 30 anni fa. “Chiesi che la toponomastica fosse anche al femminile e che le strade della zona industriale di Guspini fossero intitolate alle donne. Donne pioniere – spiega l’imprenditrice – che hanno aperto la strada ad altre donne e al pensiero di tutti. Avevo perso la speranza: da oggi è realtà”.

      Spazio dunque alle nuove intitolazioni con le strade della zona industriale dedicate a Margherita Hack, la signora delle stelle; Elena Valentini Luzzato, prima italiana a laurearsi in architettura; Francesca Sanna Sulis, pioniera del commercio la cui seta, nel ‘700, varcò i confini dell’Isola; Pasqua Selis Zua, pasionaria ribelle che nel 1868 guidò la rivolta di Su Connotu; Eva Mameli Calvino, madre di Italo, prima donna a conseguire nel 1915 la libera docenza all’Università; Maria Lai, artista d’eccezione che con i suoi fili di stoffa celeste legò tutte le porte del suo paese, Ulassai, per ben 27 chilometri: la sua fu la prima opera di Arte relazione a livello mondiale.

      https://www.sardiniapost.it/cronaca/strade-di-guspini-intitolate-alle-donne-la-zona-industriale-sara-al-fem

    • “Il terzo paesaggio del Comune di Guspini primo in Italia in qualificazione per la medicina forestale. Daniela Ducato ideatrice del progetto” In evidenza

      Abbassamento della glicemia, aumento della concentrazione e dell’attenzione, rilassamento mentale e liberazione dai pensieri ricorrenti (rimuginio, ruminazione mentale) attivazione dei processi che contrastano l’insonnia, riequilibrio del tono dell’umore, stimolazione del sistema psiconeuroendrocrino e immunitario. Sono solo alcuni dei benefici certificati della medicina forestale con le immersioni a contatto con la natura guidati dal personale specializzato per trarre beneficio per la salute. E l’isola rappresenta il luogo ideale grazie ai suoi territori che contano oltre duemila specie spontanee e ai suoli millenari. Guspini in particolare fa un passo in avanti. Il suo terzo paesaggio è il primo in Italia in fase di qualificazione per la medicina forestale quale luogo idoneo alla prevenzione e alla promozione della salute grazie al Comune di Guspini con la sua referente e ideatrice del progetto Daniela Ducato, nota innovatrice green, prima specializzata in Sardegna in medicina forestale. La medicina forestale esiste da 40 anni ed è nata in Giappone da un team di ricerca di medici immunologi con suo ideatore l’immunologo Qing Li. Si tratta di una medicina integrativa per gli effetti vantaggiosi per la salute fisica e mentale, ed è già da molti anni presente nel servizio sanitario nazionale di diversi paesi del mondo come Canada, Danimarca, Scozia, Corea, Cina ecc. Questa tipologia di prevenzione oltre allo straordinario potenziale salutistico offre un importante risparmio economico stimato intorno all’8% di PIL mondiale per l’apporto prezioso sulla salute fisica e mentale di chi con assiduità si immerge in foresta. Con terzo paesaggio l’agronomo francese Gilles Clément, nel 2003 definì i luoghi marginali naturali, aree dismesse o abbandonate dall’uomo, dove spesso la natura si riprende il suo spazio, ex aree industriali ma anche spazi verdi più piccoli come i suoli urbani e di periferia. L’Italia detiene il triste primato europeo per consumo di suolo con di 2,4 metri quadri al secondo. Ed è Il terzo paesaggio, il primo ad essere cementificato, asfaltato, trasformato in discarica, maltrattato prima di tutto nell’immaginario collettivo che lo considera suolo inutile, degradato legittimandone così abusi e distruzione. L’impermeabilizzazione del suolo ritorna alla ribalta solo in caso di disastri e allagamenti. Dopo l’emergenza cala il silenzio. Il terzo paesaggio può invece diventare un’opportunità straordinaria di prevenzione della salute, addirittura una risorsa sanitaria e di benessere in ogni stagione? La risposta è sì se si mettono insieme ricerca, conoscenza e divulgazione scientifica, animazione e cura del territorio, ed azioni di prevenzione e di economia green senza consumo di suolo.

      Ed è ciò che è avvenuto a Guspini con l’attuale fase di qualificazione di medicina forestale, una delle azioni all’interno di un articolato progetto sul terzo paesaggio ideato da Daniela Ducato ed un team di ricerca scientifica con il Comune di Guspini già certificato pesticide free, l’A.I.Me.F. (associazione Italiana di medicina forestale) in collaborazione con associazioni come la Confcommercio Green, privati, ordini professionali, realtà e progetti di innovazione e Università. Per le sue caratteristiche la Sardegna rappresenta un luogo di eccellenza per la Medicina forestale. Non solo le foreste ma anche il terzo paesaggio non più bistrattato ma valorizzato come dimostra Guspini prima in Italia in fase di validazione come risorsa di prevenzione medica. Inaugurando con il terzo paesaggio una assoluta novità in ambito nazionale ed internazionale.

      «A Guspini, per la prima volta in Italia, abbiamo iniziato la qualificazione di aree urbane caratterizzate dal Terzo Paesaggio, come luoghi idonei alla prevenzione e alla promozione della

      salute». Annuncia con soddisfazione il medico Paolo Zavarella presidente e fondatore dell’associazione italiana di medicina forestale il cui comitato scientifico è diretto da Giovanna Borriello neurologa e responsabile del centro di riferimento per la Sclerosi Multipla dell Ospedale San Pietro Fatebenefratelli di Roma, Responsabile del Centro di ricerca clinica applicata alla Sclerosi Multipla del NCL Istituto di Neuroscienze di Roma. “L’A.I.Me.F. Associazione Italiana di Medicina Forestale nasce per portare anche in Italia ricerca, esperienze e formazione sulla Medicina Forestale, facilitando il processo di Riconoscimento Sanitario, in modo da farla diventare una importante pratica di salute all’interno del servizio sanitario nazionale prescrivibile dai medici, come già oggi accade con la Medicina Termale”, aggiunge Zavarella, “ la corretta immersione è in grado di aumentare del 50%, in modo stabile e sostenuto nel tempo, il numero delle Cellule NK (Natural Killer) che sono i linfociti o globuli bianchi presenti nel sistema immunitario umano e animale, strategicamente deputate al riconoscimento e alla eliminazione delle cellule tumorali e infette da virus. Aumentano, con risultati stabili per settimane, anche altre sostanze preziose in campo immunitario (endorfine, interferone, oppioidi endogeni), aumenta la serotonina (ormone della tranquillità), aumenta l’ossitocina (ormone della felicità) mentre si riduce l’attività del cortisolo e del sistema ortosimpatico (attivi nello stress)”. Sempre i dati certificati Aimef riportano anche immersioni più brevi (almeno un’ora per almeno tre volte settimanali) portano i seguenti benefici: Aumento della concentrazione e dell’attenzione, migliore stabilizzazione dell’umore, un aumento fino al 50% della capacità di problem solving, minore produzione di ormoni degli stress, contribuzione al regolarizzare la pressione arteriosa e la frequenza cardiaca, contribuzione a gestire la depressione e gli stati d’ansia, aumento dell’attività del sistema nervoso parasimpatico, miglioramento della funzione psichica, delle prestazioni mnesico-attentive, aumento fino al 40% dell’attività dei linfociti NK, anche detti cellule natural killer, fondamentali nella difesa naturale contro virus e malattie.

      Daniela Ducato ideatrice del progetto è anche la prima in Sardegna, specializzata Aimef in medicina forestale con la tesi: “il terzo paesaggio come risorsa sanitaria per una urbanistica della salute. I bias cognitivi nella perdita di suolo e di salute. I benefici del non consumare ma del restituire suolo. L’esempio del Comune di Guspini certificato pesticida free e in qualificazione di idoneità per la Medicina Forestale per la prevenzione e la promozione della salute.”

      “Il terzo paesaggio non va abusato asfaltato ma ritrovato attraverso la consapevolezza e la scienza”, spiega la Ducato, “nel suolo c’è la nostra salute, la nostra farmacia a cielo aperto. E nella restituzione di suolo e non nel suo consumo c’è il nostro futuro biologico. Nel terzo paesaggio l’assenza umana genera spesso un inaspettato rifugio per il ripristino e la conservazione della biodiversità. Il suolo con le sue piante spontanee è elemento privilegiato dell’equilibrio ecologico e al contempo favorisce la salute umana anche attraverso il rilascio di molecole volatili. Per una efficace immersione è importante avere la guida di figure specializzate facilitatrici di medicina forestale quindi conoscitrici dei metodi e dei luoghi più idonei per una corretta balneazione. Ad esempio l’iter di qualificazione di Guspini, realizzata da esperti e medici AIMEF, in una delle sue fasi con la raccolta dei parametri biometrici del campione di partecipanti, si è svolta in una zona urbana di terzo paesaggio ricca di piante spontanee il cui entourage di molecole volatili si caratterizza, proprio in questa stagione, per l’importante proprietà immunomodulante, quindi di aiuto per il sistema immunitario”.

      Aggiunge Zavarella “Le piante emettono preziose molecole studiate e classificate come B-VOC (Biogenic Volatile Organic Compounds: Composti Organici Volatili di Origine Biogenica). Nel tempo, moltissime molecole di origine vegetale sono state isolate, tracciate, purificate, brevettate e riprodotte per sintesi chimica in laboratorio e costituiscono la maggior parte dei farmaci oggi conosciuti (95%). Importante ritornare ad immergersi in quelle molecole vegetali che hanno plasmato la nostra “fisiologia cellulare”.

      IL SUOLO RISORSA STRATEGICA INFRASTRUTTURA VERDE

      Gli eventi estremi di cambiamento climatico ci indicano che non si può più cancellare il suolo occorre mantenerlo facendone risorsa strategica. Così come ha fatto, in innumerevoli azioni green, il Comune di Guspini: dalla toponomastica femminile della zona industriale alle infrastrutture digitale e ai servizi per consentire smart working e uffici verdi tra gli alberi, e molto altro grazie al lavoro di tutti gli assessorati, ha restituito identità, immaginario, valore e abitabilità al terzo paesaggio come dono di salute orientando ad un sano sviluppo economico senza consumo di suolo. Guspini cittadina del Medio Campidano della Sardegna ha ottenuto la certificazione pesticide free, primo Comune al mondo ad avere esteso la sua certificazione all’area industriale e al terzo paesaggio.

      Marcello Serru ingegnere ambientale vicesindaco di Guspini e assessore all’Ambiente ha spiegato che: “Il terzo paesaggio di Guspini in percorso di validazione come Forest Bathing Center con i suoi bagni forestali anche in ambiente urbano è una preziosa opportunità di salute offerta dal nostro Comune e ne premia l’impegno costante nel tempo. Ne è dimostrazione la vegetazione arborea messa a dimora negli ultimi 8 anni con oltre 2000 nuove piante della macchia mediterranea tra centro urbano e territorio comunale con le aree del terzo paesaggio”.

      Il lavoro sul recupero del terzo paesaggio iniziato a Guspini circa 30 anni fa, diventa poi base di ricerca già dal 2022 anche grazie al progetto EquiliBio con Federico Ortenzi per la parte di bioacustica vegetale, diretto dal professore Andreas Macchia con la redazione di Luigi Campanella già professore ordinario di chimica dell’ambiente e dei beni culturali presso l’Università La Sapienza di Roma, e in collaborazione con INGV Istituto nazionale di geofisica e vulcanologia diretto dal professore Carlo Doglioni. È poi proseguito nella direzione della medicina forestale con il percorso di qualificazione AIMEF e con la parte di coordinamento tecnico scientifico e di elaborazione dei dati ecosistemici affidati ad Alberto Musa nella sua doppia veste di biologo naturalista ed apicoltore. Nel progetto è centrale la multidisciplinarietà di settori e competenze scientifiche e di attori sociali comprese le associazioni che via via stanno aderendo e gli ordiniprofessionali.

      A far diventare il progetto del terzo paesaggio da sogno a realtà sono state la co-progettazione e le risorse finanziarie donate da Iole Garau di Guspini, ex insegnate di lettere da molti anni in pensione, conoscitrice del territorio sardo, tra i fondatori dello storico gruppo archeologico Neapolis. Ha selezionato diversi progetti per valutare quello più meritevole a cui destinare sia una parte dei suoi risparmi sia il suo contributo di ideazione e competenze. Ha scelto il progetto proposto da Daniela Ducato quale referente del Comune di Guspini intitolato “Dalle città invisibili al terzo paesaggio come risorsa sanitaria per una urbanistica della salute” il cui titolo è anche omaggio a Italo Calvino.Tra le molteplici motivazioni della scelta c’è “la sua valenza nel dare alla salute il ruolo di priorità per generare un nuovo approccio educativo, culturale, economico”. Partire dalle risorse del terzo paesaggio. Da quelle città invisibili che oggi a Guspini diventano visibili e salutari.”

      https://www.vivilasardegna.com/turismo/item/1250-il-terzo-paesaggio-del-comune-di-guspini-primo-in-italia-in-qua

  • #Roma_coloniale

    Sul colonialismo italiano pesa il torto di una rimozione storica, culturale e politica, ancora inspiegabile: un buco nel registro delle morti del Novecento, pagine bianche nei manuali di storia nazionale.
    Il Colonialismo spiega, più di quel che si è portati a credere, il pregiudizio razzista che ancora oggi pervade le piaghe più nascoste della società italiana; un razzismo ordinario, che può esplodere, a certe condizioni, in episodi terribili, oppure continuare a covare sotto la cenere.

    Roma è una città distratta. Le tracce coloniali, incomprese, sono ovunque: viali, piazze, obelischi, cinema, statue, targhe, tutti omaggi dedicati all’impero. Si incontrano a Villa Borghese, al Circo Massimo, alla Stazione Termini, a San Giovanni, al Foro Italico, a Garbatella, a Casalbertone. E in un intero quartiere: quello Africano.
    Forse è venuto il momento di discuterne, di ricercarle e assegnare loro un significato storico più doloroso e più giusto, senza continuare a sperare nell’oblio.

    https://lecommariedizioni.it/prodotto/roma-coloniale
    #Rome #colonialisme #Italie #Italie_coloniale #colonialisme_italien #livre #traces #toponymie #toponymie_politique #toponymie_coloniale #noms_de_rue #liste #inventaire

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    ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien :
    https://seenthis.net/messages/871953

  • Presentazione pubblica della mappa sull’odonomastica coloniale di Milano

    La ricerca storico archivistica commissionata dall’Area Museo delle Culture, Progetti Interculturali e Arte nello Spazio Pubblico e condotta dall’Istituto nazionale Ferruccio Parri si è focalizzata sulle denominazioni e le intitolazioni con riferimenti alle campagne coloniali, di alcune strade e piazze della città: attraverso lo studio delle delibere del Consiglio comunale di Milano e delle delibere di Giunta è stato possibile ricostruire il periodo storico in cui queste sono state denominate dall’amministrazione cittadina. Con questa ricerca sono state individuate circa centocinquanta strade e piazze intitolate a militari, esploratori, battaglie, città e altre località o persone connesse alla storia coloniale italiana. L’elenco comprende anche quegli istituti culturali e monumenti che hanno avuto un ruolo centrale nel dibattito sul colonialismo italiano.

    La mappa che viene presentata è quindi uno strumento utile per avere una maggiore consapevolezza della storia coloniale italiana e sulla sua ricaduta sul tessuto urbano. Il lavoro svolto viene inquadrato all’interno di un panorama più ampio di riflessione sulle memorie coloniali. Il Mudec ha riattivato il dialogo con alcune personalità delle comunità Habesha presenti a Milano, già coinvolta nel progetto di museologia partecipata intrapreso per l’allestimento della sezione dedicata al colonialismo italiano all’interno di Milano Globale. Il mondo visto da qui, percorso permanente del museo. Nell’ottica di un processo di rilettura della nostra storia coloniale e di risignificazione del patrimonio ma anche dei luoghi della città marcati dalla presenza di odonimi coloniali, il Mudec ha aperto un confronto che si desidera costante e permanente sulle tematiche del colonialismo con cittadine e cittadini anche con origini diasporiche. Il lavoro realizzato fino ad oggi viene presentato a Palazzo Marino in una settimana fortemente simbolica che vuole ricordare Yekatit 12 (12 febbraio secondo il calendario etiopico, equivalente al 19 febbraio nel calendario gregoriano) data della strage di Addis Abeba del 19 febbraio 1937 a opera dell’esercito italiano.

    https://www.reteparri.it/eventi/pagine-rimosse-lesperienza-coloniale-nelle-vie-milano-nei-racconti-dalleti

    –-> j’espère pouvoir récupérer la carte...

    #toponymie #carte #Milan #Italie #toponymie_politique #toponymie_coloniale #passé_colonial #colonialisme #cartographie #visualisation #noms_de_rue

    • Una settimana per indagare la memoria del colonialismo italiano

      La rete #Yekatit_12-19_febbraio -composta da associazioni, comunità di afrodiscendenti, collettivi e istituzioni- organizza una serie di eventi in diverse città italiane per riaccendere l’attenzione collettiva sul rimosso passato coloniale dell’Italia, fatto di violenze e crimini. Per riflettere sul passato ma soprattutto sul presente

      Per la quasi totalità degli italiani quella del 19 febbraio è una data senza particolari significati. Una data rimossa dalla memoria collettiva insieme a molti altri eventi dell’esperienza coloniale italiana ma che meriterebbe un uno spazio significativo sui libri di storia e non solo. Tra il 19 e il 21 febbraio 1937, infatti, le truppe italiane -con il supporto dei civili e delle squadre fasciste- massacrarono circa 20mila abitanti di Addis Abeba, una feroce repressione a seguito del fallito attentato contro il maresciallo Rodolfo Graziani -allora viceré d’Etiopia- a opera di due giovani resistenti eritrei. Le violenze degli italiani durarono per mesi e si estesero ad altre parti del Paese, fino all’eccidio di chierici e fedeli nella cittadina monastica di Debre Libanos a maggio dello stesso anno.

      Per riaccendere l’attenzione collettiva su questa vicenda, sulle violenze e i crimini del colonialismo italiano e sulle memorie rimosse della storia italiana, la rete Yekatit 12-19 febbraio -formata da associazioni, comunità di afrodiscendenti, collettivi e istituzioni- che prende il nome proprio dalla data del massacro indicata secondo il calendario etiope, sia secondo il calendario gregoriano, ha organizzato l’iniziativa “Memorie e (R)esistenze” con un ricco calendario di appuntamenti diffusi in numerose città (da Milano a Roma, da Bologna a Firenze passando per Modena, Padova, Napoli e Bari) che si concentra soprattutto nella settimana compresa tra il 12 e il 19 febbraio ma che in alcuni territori si prolungherà addirittura fino a maggio.

      “La rete vuole contribuire a un processo di rielaborazione critica e collettiva del ruolo del colonialismo nella storia e nel presente dell’Italia, con l’obiettivo di proporre strumenti sempre più accurati per leggere la realtà in cui viviamo, i suoi legami con la storia recente dell’Italia e con la sua costruzione statuale, nazionale e identitaria”, spiegano i promotori di Yekatit 12-19 febbraio. Conferenze, dibattiti, presentazioni di libri e documentari “saranno occasione per condividere riflessioni sul passato e sul presente di un Paese che vogliamo aperto al mondo, transculturale e capace di riconoscere e combattere il razzismo, la violenza e le ingiustizie”.

      “Il nostro obiettivo è quello di arrivare al riconoscimento di una giornata nazionale del ricordo delle oltre 700mila vittime del colonialismo italiano”, spiega ad Altreconomia Silvano Falocco, uno dei coordinatori della rete e autore del saggio “Roma coloniale” (Le comari edizioni, 2022). Un primo passo in questo senso è stato fatto lo scorso ottobre quando è stata presentata alla Camera una proposta di legge per l’istituzione di un Giorno della memoria per commemorare gli eccidi, le campagne militari e la politica di occupazione a cui sono state sottoposte le popolazioni dei Paesi africani dominati dall’Italia: “La promozione di iniziative locali di sensibilizzazione e informazione dal basso su questo tema ha come obiettivo quello di farne comprendere all’opinione pubblica la necessità di questa giornata”.

      Tra gli eventi più significativi di “Memorie e (R)esistenze” c’è l’incontro “Memorie decoloniali” in programma martedì 20 febbraio alla Casa della memoria e della storia di Roma: un convegno che sarà anche occasione per iniziare costruire una raccolta “dal basso” delle fotografie e dei diari che raccontano la storia coloniale italiana. “Ogni volta che partecipo a un’iniziativa pubblica sul tema vengo avvicinato da persone del pubblico che mi raccontano di avere a casa foto d’epoca o altra documentazione, spesso appartenuta ai nonni -continua Falocco-. Ci rivolgeremo ai figli e ai nipoti dei colonizzatori invitandoli a condividere con noi questo materiale che spesso percepiscono come problematico. E ci piacerebbe molto anche riuscire a intercettare la documentazione che è stata portata in Italia dai discendenti dei colonizzati per conservare la memoria del proprio Paese d’origine”.

      La rete coinvolge diverse associazioni e realtà attive sui diversi territori, tra cui Resistenze in Cirenaica e il collettivo Arbegnouc Urbani che hanno organizzato due rappresentazioni dello spettacolo teatrale “Italiani brava gente”, ispirato all’opera dello storico Angelo Del Boca, a Bologna il 16 febbraio e a Reggio Emilia il 17 febbraio. A Modena, invece, gli eventi principali saranno il convegno “Altre resistenze. Etiopia e Liba”, la presentazione della graphic novel “Yekatit 12” che racconta la lotta degli etiopi contro l’occupazione fascista e lo spettacolo teatrale “Italiani bravissima gente. Quando eravamo colonialisti” di e con Carlo Lucarelli.

      La rassegna vuole essere anche un’occasione per riflettere sui luoghi delle nostre città che portano con sé un retaggio coloniale. A partire dalla toponomastica, dai nomi di strade e piazze in titolate a sanguinose battaglie o a militari che si sono resi responsabili di massacri ai danni della popolazione civile e che non vengono “interrogati”. “Il racconto di chi ha subito le mire espansionistiche dell’Italia liberale prima e dell’imperialismo fascista poi, non sembra trovare sufficiente spazio -continua la rete-. Così come non trova spazio il racconto di chi ha organizzato la resistenza all’occupazione italiana, di chi gli è sopravvissuto come figlio, figlia, compagna o concubina e di chi ha rielaborato quella storia pensando di poter trovare cittadinanza nel Belpaese a partire già dagli anni Venti”.

      Da qui la volontà di Rete Yekatit 12-19 febbraio di contribuire ad un processo di rielaborazione critica e collettiva del ruolo del colonialismo nella storia e nel presente dell’Italia, con l’obiettivo di proporre strumenti sempre più accurati per leggere la realtà in cui viviamo, i suoi legami con la storia recente dell’Italia e con la sua costruzione statuale, nazionale e identitaria. “Il colonialismo non è semplicemente un periodo storico, ma è anche una pratica economica che prevede occupazioni e stermini -conclude Falocco-. Tempo fa avevamo rivolto un questionario a un campione di cittadini e meno del 5% delle persone che hanno risposto conoscevano il passato coloniale dell’Italia. A dimostrazione che questa storia non fa ancora parte della nostra memoria collettiva”.

      https://altreconomia.it/una-settimana-per-indagare-la-memoria-del-colonialismo-italiano
      #19_février

  • A scuola di antirazzismo

    Questo libro propone di partire dai bambini e dalle bambine per prendere consapevolezza di come i processi di razzializzazione siano pervasivi nella società italiana e si possa imparare molto presto a riflettere criticamente sulle diseguaglianze confrontandosi tra pari. Nasce da una ricerca-azione antirazzista che si è svolta nelle scuole primarie ed è rivolto in primis agli/alle insegnanti, per creare dei percorsi didattici che possano contrastare le diverse forme del razzismo (razzismo anti-nero, antisemitismo, antiziganismo, islamofobia, xenorazzismo e sinofobia).

    E’ un libro che offre ricchi e originali materiali di lavoro (tavole di fumetti e video-interviste a testimoni privilegiate/i) per promuovere dialoghi nei contesti educativi.

    volume 1 (pensé pour l’#école_primaire) :


    https://www.meltingpot.org/2021/09/antirazzismo-e-scuole-vol-1

    volume 2 (pensé pour l’#école_secondaire) :


    https://www.meltingpot.org/2023/11/antirazzismo-e-scuole-vol-2

    #anti-racisme #racisme #manuel #ressources_pédagogiques #livre #racialisation #pédagogie #didactique #parcours_didactique #racisme_anti-Noirs #antisémitisme #anti-tsiganisme #islamophobie #xénophobie #sinophobie #racisme_anti-Chinois #discriminations

    –-

    Note : la couverture du volume 2 avec mise en avant des #noms_de_rue (#toponymie)

  • Le #jardin_Villemin situé au 105 quai de Valmy est renommé Jardin Mahsa Jina Amini, du nom de cette Iranienne de 22 ans morte il y a tout juste un an, le 16 septembre 2022, aux mains de la police des moeurs, pour un voile mal porté.

    https://twitter.com/arminarefi/status/1702978930360111602
    #toponymie #toponymie_politique #Mahsa_Amini #noms_de_rue

  • En Italie, un maire baptise des rues d’après un fasciste et un communiste au nom de la « pacification nationale »

    Proche du gouvernement italien, le maire de #Grosseto en Toscane veut honorer #Giorgio_Almirante et l’ancien secrétaire du Parti communiste #Enrico_Berlinguer. Un geste au nom de la « #pacification_nationale ».

    Antonfrancesco Vivarelli Colonna est le maire de Grosseto, en Toscane. Il y a été élu en tant qu’indépendant en 2016.

    Aux élections municipales des 3 et 4 octobre 2021, il a été réélu dès le premier tour avec 56,2 % des voix, soutenu par la Lega , Forza Italia , Fratelli d’Italia et sa liste civique.

    Sa ville compte environ 82 000 habitants... et une polémique.

    #Antonfrancesco_Vivarelli_Colonna a reçu ce lundi le feu vert de la préfecture pour baptiser une rue de sa ville d’après Giorgio Almirante, journaliste fasciste et antisémite sous Benito Mussolini, et une autre d’après Enrico Berlinguer, ancien secrétaire général du Parti communiste italien (PCI) de 1972 à 1984.

    « Cela met fin à une polémique idéologique qui portait préjudice aux citoyens de Grosseto », a-t-il réagi. « Il ne s’agissait pas de gagner ou de perdre une bataille mais de surmonter les #conflits_idéologiques qui, depuis tant d’années, ont conditionné la vie politique de notre pays et de notre territoire », a-t-il plaidé sur son compte Facebook.

    Une #troisième_voie sera dénommée « Pacification nationale ».

    Qui est Giorgio Almirante ?

    Giorgio Almirante (1914-1988) était, pendant la période fasciste, éditeur du journal « #Défense_de_la_race », dont les premiers numéros coïncident avec les lois raciales contre les juifs votées en 1938.

    Il a créé en 1946 le Mouvement social italien (#MSI), un parti d’après-guerre héritier du mouvement fasciste, et a été élu onze fois député, de 1946 à 1987.

    La Première ministre italienne Giorgia Meloni fut elle-même une militante du mouvement de jeunesse du MSI. Fin 2012 début 2013, elle a créé le parti Fratelli d’Italia dont l’emblème porte encore aujourd’hui la flamme tricolore du MSI.

    L’Association nationale des partisans italiens (résistants au fascisme et à l’occupation allemande durant la Seconde guerre mondiale, Anpi) envisage de former un recours devant la justice administrative.

    Luana Zanella, présidente du groupe Alliance Verts-Gauche à la Chambre des députés, a dénoncé un acte relevant du « #révisionnisme historique ».

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/menton/en-italie-un-maire-baptise-des-rues-d-apres-un-fasciste
    #toponymie #noms_de_rue #Italie #fascisme #communisme

  • #Allemagne : une nouvelle place au nom du résistant camerounais #Rudolf_Douala_Manga_Bell

    Une troisième place au nom de Rudolf Douala Manga Bell, résistant camerounais à la colonisation allemande, a été inaugurée en Allemagne, à #Aalen, le 1er juillet dernier. Une #pétition circule auprès des autorités allemandes pour la #réhabilitation de Rudolf Douala Manga Bell et de #Ngosso_Din.

    Rudolf Douala Manga Bell fut l’ancien roi du clan Bell du peuple Douala au Cameroun pendant la période coloniale allemande. Pour avoir tenté de fédérer les communautés contre le colonisateur, il fut pendu « pour haute trahison » le 8 août 1914 à Douala avec son secrétaire Ngosso Din.

    #Jean-Pierre_Félix_Eyoum, membre de la famille et installé en Allemagne depuis un demi-siècle, travaille depuis trente ans sur cette histoire. La place Manga Bell de Aalen a été inaugurée en présence des représentants des autorités du Cameroun. Avant cela, une place a été inaugurée à #Ulm en octobre, une autre à #Berlin en décembre.

    Jean-Pierre Félix Eyoum a déposé il y a un an une pétition auprès des autorités allemandes pour la réhabilitation de Rudolf Douala Manga Bell et Ngosso Din. Pourquoi une place à Aalen ? Parce que ce fut la ville d’accueil de Roudolf Douala Manga Bell, quand il vient apprendre l’allemand à 16/17 ans en 1891 en Allemagne raconte Jean-Pierre Félix Eyoum, au micro de Amélie Tulet, de la rédaction Afrique.

    La demande de réhabilitation de Rudolf Douala Manga Bell et Ngosso Din, figures de la #résistance contre la #colonisation_allemande, est examinée au Bundestag allemand. Avant sa visite en octobre dernier au Cameroun, la ministre adjointe aux Affaires étrangères allemande avait déclaré : « la peine capitale prononcée contre le roi Rudolf Douala Manga Bell en 1914 est un parfait exemple d’#injustice_coloniale ».

    https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230709-allemagne-une-nouvelle-place-au-nom-du-r%C3%A9sistant-camerounais-r

    #Cameroun #toponymie #toponymie_politique #décolonial #toponymie_décoloniale #colonialisme #mémoire #noms_de_rue

    ping @cede @_kg_ @reka

    • Le #martyr camerounais Rudolf Douala Manga Bell a désormais sa place à Berlin

      Après Ulm, Berlin est la deuxième ville allemande à avoir une rue ou une place du nom de Rudolf Douala Manga Bell, ce roi camerounais, figure de la résistance face aux colonisateurs.

      Le gris et le froid berlinois n’ont pas douché l’enthousiasme de la foule. Et pour cause : la place Gustav Nachtigal, du nom du colonisateur qui hissa le drapeau allemand sur le Cameroun, n’existe plus ; elle s’appelle désormais place Rudolf et Emily Douala Manga Bell.

      Rudolf Douala Manga Bell, c’est ce roi devenu héros national pour avoir osé défier le colonisateur allemand et qui fut exécuté en 1914. « Il s’était opposé à certains plans du gouvernement allemand colonial qui essayait de déposséder les gens, de leur prendre leurs terrains... et évidemment, ça n’a pas plu aux Allemands », raconte Jean-Pierre Félix Eyum, l’un de ses descendants. Emily Douala Manga Bell, l’épouse de Rudolf, fut quant à elle l’une des premières Camerounaises à avoir été scolarisées.
      « Un message d’espoir »

      Mais si Rudolf Douala Manga Bell a maintenant une place à son nom à Berlin, il n’est pas totalement réhabilité, ce qu’attend désormais Jean-Pierre Félix Eyum. « J’attends que le gouvernement allemand prononce enfin ces mots-là : "Nous sommes désolés d’avoir fait ce que nous avons fait". C’est cela que j’appelle réhabiliter Rudolf Douala Manga Bell », indique-t-il. Il se dit optimiste à ce sujet. Il a récemment déposé une pétition dans ce sens au Parlement allemand.

      L’actuel roi de Douala, Jean-Yves Eboumbou Douala Manga Bell, voit quant à lui dans cette cérémonie en l’honneur de son ancêtre « un symbole extraordinairement important de reconnaissance d’une situation qui a été déplorable en son temps ». « Un message d’espoir », dit-il. Cette inauguration est en tout cas une nouvelle étape dans la reconnaissance très récente par l’Allemagne de son passé colonial. Un passé longtemps éclipsé par les crimes commis par le régime nazi durant la Seconde Guerre mondiale.

      https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221202-le-martyr-camerounais-rudolf-douala-manga-bell-a-d%C3%A9sormais-sa-plac

    • L’Allemagne inaugure une place Rudolf Douala Manga Bell en hommage au martyr camerounais

      Pour la première fois sur le sol allemand, une place au nom de Rudolf Douala Manga Bell a été inaugurée le 7 octobre, dans une tentative allemande de regarder son passé de colonisateur du Cameroun. Cela à Ulm, dans le sud de l’Allemagne, où le roi Rudolf Douala Manga Bell avait étudié le droit à la fin du XIXe siècle, avant de rentrer au Cameroun, où il fut ensuite exécuté par l’administration allemande pour avoir tenté de fédérer des communautés camerounaises contre les colons.

      Au Cameroun, son nom est dans tous les manuels scolaires : Rudolf Douala Manga Bell était un roi, le roi du clan Bell au sein du peuple Douala. Celui-ci était établi depuis des générations sur la côte Atlantique, au bord de l’estuaire du Wouri, où se trouve l’actuelle ville de Douala, capitale économique du Cameroun.

      C’est son père, le roi Auguste Douala Ndumbe Bell, qui l’envoie étudier en Allemagne pour qu’il maîtrise la langue de ceux dont la présence augmente sur la côte, avec l’arrivée de missionnaires puis l’installation de comptoirs pour le commerce.

      Mais quelques années après le retour de Rudolf Douala Manga Bell au Cameroun, le gouvernement colonial allemand remet en cause le traité de protectorat signé avec les chefs Douala. Le texte stipule que la terre appartient aux natifs, mais le gouverneur allemand veut alors déplacer les populations.

      Rudolf Douala Manga Bell s’y oppose, d’abord de façon légaliste, allant jusqu’au Parlement allemand plaider la cause de son peuple, avant de se résoudre à tenter de fédérer les autres communautés du Cameroun contre le colonisateur allemand. Mais il est arrêté en mai 1914, jugé et condamné en un seul jour. Il est pendu le 8 août 1914 avec son lieutenant pour « haute trahison ».

      Le Cameroun avait été sous domination allemande d’abord, avant d’être placé sous les mandats britannique et français après la Première guerre mondiale.
      Les descendants de la figure camerounaise appellent à la réhabilitation de son image par l’Allemagne

      Les descendants du roi Rudolf Douala Manga Bell attendent notamment sa réhabilitation par les autorités allemandes, pour laver son nom. Un des combats que mène notamment son arrière-petite-fille, la Princesse Marylin Douala Manga Bell qui constate que les choses bougent en Allemagne depuis le milieu des années 2010.

      https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221025-l-allemagne-inaugure-une-place-rudolf-duala-manga-bell-en-hommage-au-ma

    • Campaigners celebrate changing of colonial street names in Berlin

      Street and square in north-east of city renamed in tribute to figureheads who resisted forced rule in Africa.

      Campaigners who have fought for decades for Germany to confront its colonial past celebrated the renaming of a square and a street in the north-east of Berlin on Friday in tribute to figureheads who resisted forced rule in Africa.

      Manga Bell Platz in the so-called African Quarter of Berlin’s Wedding district was renamed in memory of Rudolf and Emily Duala Manga Bell, a king and queen of Duala in Cameroon who fought against German colonialism. Rudolf Duala Manga Bell, who had been educated in Germany, was executed along with about 100 other people by German authorities in August 1914 after a sham trial.

      The square, a central part of the African Quarter, had until Friday been known as Nachtigalplatz since 1910, after Gustav Nachtigal, the German empire’s commissioner for west Africa who had a key role in the German colonisation of Togo, Cameroon and Namibia in the 1870s.

      Close by, Lüderitz Strasse, named after colonialist Adolf Lüderitz, a Bremen tradesman once celebrated as the founder of the German-Southwest Africa colony – now Namibia – was given the new name Cornelius Fredericks Strasse. Frederiks was a resistance fighter from the Nama people who was imprisoned in a concentration camp on Shark Island along with a group of almost 1,800 people in 1906. He died on 16 February 1907 from malnutrition and hypothermia. Some of the victims among those held with him were decapitated and their skulls sent to Germany for so-called racial scientists to carry out anthropological research on them.

      In a ceremony attended by the ambassadors of Cameroon and Namibia, as well as the current King Eboumbou of Douala and his wife.

      Jean-Pierre Félix-Eyoum, a great nephew of Manga Bell, paid tribute to his relatives and other resistance fighters who included Emily and many other women, he said.

      “This is a big day,” the retired teacher who lives in Munich, said to a large crowd gathered in a corner of the square as residents looked on from their balconies.

      “With this renaming, Berlin is recognising its historical responsibility,” he said. He paid tribute to historians, writers, politicians and hundreds of the “Dekoloniale” “decolonialist” movement of campaigners who have spent decades calling for recognition of Germany’s colonial era and for a renaming of the street, square and many other similar locations around Germany.

      “I hope that the names of all colonialists still to be found on monuments, streets not only in Germany but across the whole world will one day disappear,” he said.

      Seppo Toko, an IT engineer whose family has its roots in the same Douala tribe as Manga Bell, had travelled from Hildesheim in northern Germany to attend the ceremony. He said: “This is a very, very satisfying day for me and it’s an honour to be here. It’s time now for reconciliation between both sides, for some deep dialogue.”

      Margo Gorman, a novelist from Donegal in Ireland, and her husband, Hans Georg Rennert, a tour guide who traces the neighbourhood’s colonial era connections, were at the unveiling having followed the renaming campaign for years. “Let’s hope this has something of a ripple effect,” Gorman said. “What’s important is that they also take the locals with them.”

      Rennert said there were meanwhile “plenty of other places on the list that now need to follow”, he said. He cited Mohren Strasse (Moor Street) in central Berlin, which is due to be renamed Anton Wilhelm Amo Street after the black philosopher and Nettelbeck Square, also in Wedding, named after Joachim Christian Nettelbeck, a sailor who was involved in the transatlantic slave trade.

      The German Empire came to colonisation in the 1870s, relatively late compared to most other powers and had lost control of most territory by the start of the first world war in 1914. Ambitions to secure lost territories lasted until the 1940s, but gained little ground.

      But it is seen as responsible for one of the most shameful colonial atrocities ever committed, the genocide from 1904 to 1908 of between 60,000 and 100,000 indigenous Herero and Namaqua people.

      Many of its colonisers typically tried to sell their project as a mission to bring Christianity and civilisation to African regions.

      Brigitte Huß, who watched as the Manga Platz street plaque was unveiled, said her Baptist beliefs made her acutely aware of the current relevance of the growing movement to recognise Germany’s colonial past. “This is about us as a society recognising and acknowledging that we cannot continue to exploit other people, and the extent to which we’re prepared to make sacrifices to that end. We need to know our history to understand some of the present predicaments we’re in,” she said.

      Earlier the district mayor, Stefanie Remlinger said that the renaming of streets was only a fraction of the effort that needed to be put into the examination of Germany’s colonial past. “Street names are ways in which we pay tribute to people and part of our culture of remembrance,” she said. “But it’s only a start. A lot more needs to happen in people’s heads and hearts and in the education system”.

      Remlinger acknowledged the resistance some residents had put up to the retitling which she said was often hard for those who had lived on Nachtigalplatz and Lüderitz Strasse for much of their lives. Not least the additional bureaucratic workload which would be required for thousands of residents to now re-register everything from bank accounts to driving licences, she said.

      “We will try to make it as easy as possible for these people to do this quickly and easily and ensure they have priority access to the bureaucrats,” she said.

      Standing on the sidelines, flanked by police officers, two residents looked on, sometimes shaking their heads.

      “No one paid interest in this for years,” said Detlef Skrzypczak who has lived at Nachtigalplatz number 19 since 1977. “As far as most people were concerned it was named after a bird, and didn’t give a thought to colonialists,” he said, in reference to the name Nachtigall which also means nightingale.

      Skrzypczak and his girlfriend who lives at number 13, had both been encouraged to put in petitions against the renaming when they’d heard about it several years ago. “But our petitions were turned down and we were each billed €145 each for administrative costs which seemed a bit rich”.

      Félix-Eyoum, Manga-Bell’s great nephew, thanked the residents for their willingness to embrace the new name. “I know this is a burden for you,” he said. “But you are doing your bit towards this process of reconciliation”.

      https://www.theguardian.com/world/2022/dec/02/campaigners-celebrate-changing-of-colonial-street-names-in-berlin

  • Place des grandes femmes : Audrey Dussutour en Aveyron
    https://academia.hypotheses.org/50840

    D’ici quelques jours, la commune de Rieupeyroux a baptisé une de ses places du nom de la biologiste Audrey Dussutour, sur une suggestion de deux jeunes de la commune, Chloé et Yanis, résolution adoptée par la Mairie. À qui le … Continuer la lecture →

    #Academic_Feminist_Fight_Club #Libertés_académiques_:_pour_une_université_émancipatrice #parité_femmes-hommes