• Fire burns tents, structures in Greek refugee camp

    A fire has burnt through tents and some structures in a refugee camp on the eastern Greek island of Samos. There were no immediate reports of any injuries.

    The fire department said the blaze, which broke out Wednesday morning, was limited in size and was tackled by 18 firefighters using nine vehicles. There was no immediate information on how many tents were destroyed.

    Many of the tents are packed closely together in the overcrowded camp, and camping gas canisters the residents use for cooking caused small explosions.

    It wasn’t immediately clear what caused the fire. More than 3,800 people live in and around the Samos camp, a facility originally built to house just under 650.

    In September, a series of fires destroyed Greece’s largest refugee camp, Moria, on the nearby island of Lesvos, leaving more than 10,000 people in need of emergency shelter. Greek authorities had said those blazes had been deliberately set by a small group of the camp’s residents protesting isolation and lockdown orders imposed after a coronavirus outbreak in the camp.

    Greece is one of the main routes into the European Union of people fleeing poverty and conflict in Asia, Africa and the Middle East. The vast majority head to eastern Greek islands from the nearby Turkish coast.

    https://www.ekathimerini.com/259036/article/ekathimerini/news/fire-burns-tents-structures-in-greek-refugee-camp

    #feu #incendie #camps_de_réfugiés #Samos #Grèce #asile #migrations #réfugiés #novembre_2020

    Ajouté à la métaliste sur les incendies de camps de réfugiés en Grèce :
    https://seenthis.net/messages/851143

  • #Lasagnes courgettes aubergines mozza
    https://cuisine-libre.fr/lasagnes-courgettes-aubergines-mozza

    Lasagnes végé-gourmandes aux légumes du soleil. Trancher les légumes dans la longueur, passer les tranches sous le grill avec un peu d’huile d’olive, de fleur de sel, de poivre et d’herbes de Provence. Dans un plat à gratin de taille moyenne, disposer un fond de coulis de tomate, une couche de pâtes à lasagne, une couche de tranches de courgettes et aubergines grillés, une couche de tranches de mozza puis on recommence sauce pâte légumes fromage jusqu’à épuisement des ingrédients, on finit par la…

    #Courgette, #Aubergine, Lasagnes / #Végétarien, #Sans_viande, #Sans_œuf, #Four

  • Attaques terroristes, cette affreuse impression de déjà-vu et d’impuissance
    https://reflets.info/attaques-terroristes-cette-affreuse-impression-de-deja-vu-et-dimpuissance

    Nous avions eu la Loi sur le Renseignement en réponse aux attaques de #Janvier_2015. A l’époque, déjà, #François_Hollande adoptait un ton martial et annonçait un plan #Vigipirate porté à « un niveau jamais atteint« , un nombre de militaire supplémentaires « exceptionnel » déployés pour protéger les Français. Toute ressemblance avec un discours récent serait purement fortuite. […]

    #Breves #Forces_armées #Novembre_2015 #Terrorisme

  • Les quartiers populaires désert politique ?

    Parler d’« émeutes » plutôt que de « violences urbaines », prendre en compte le point de vue des « jeunes émeutiers », sans considérer a priori qu’ils n’ont rien à dire ni les mots pour le dire, mais aussi les jeux d’acteurs qui tantôt amplifient leur colère tantôt font « société » (médiation, pacification), souligner leurs inscriptions territoriales irréductibles, sont autant de choix méthodologiques qui conduisent à prendre ses distances avec les débats publics. Interroger la qualification politique de ces « révoltes » revient à distinguer non seulement des actions conventionnelles et des actions non-conventionnelles, mais plus fondamentalement ce qui relève du politique et de la politique. Une chose est en effet le politique, au sens d’un régime d’articulation qui s’opère entre l’individu, la société et l’État. Une autre est la politique, entendue comme la distribution des intérêts et des croyances dans la société, le mode de leur représentation, le régime de leurs alliances et de leurs conflits. Or, on l’oublie trop souvent, ce dont souffrent ces quartiers ce n’est pas seulement d’un déficit de cohésion sociale ou d’une dégradation des territoires mais d’un déficit démocratique et politique.

    Didier Lapeyronnie définit l’émeute comme le fait des primitifs de la révolte (reprenant Éric Hobsbawm), c’est-à-dire de tous ceux qui n’ont pas d’autres moyens d’expression de leur révolte que les violences collectives 15. Or l’enjeu de ces dernières est clair : il s’inscrit dans un contexte de durcissement des rapports entre les jeunes et la police qui, lui-même, cristallise un rapport pour le moins problématique entre les populations de ces quartiers et les institutions. Bien que surgissant d’un problème de contrôle social qui ne date pas d’hier, cette hostilité a pris des formes nouvelles ces dernières années. Le racisme institutionnel, les pratiques discriminatoires à l’encontre des jeunes maghrébins et noirs, la pression exercée sur les cités et ses habitants qui en rejettent le stigmate tout en ne cessant de s’y identifier, sont des faits avérés et assez documentés pour qu’on n’y revienne pas. Du coup, si révolte il y a, elle ne se fait pas au nom d’une culture populaire mais d’une expérience négative du rapport à la police en particulier ou des institutions comme l’école.

    Mais la révolte traduit aussi le déficit de citoyenneté qui caractérise pour une large part les « jeunes des banlieues ». Comme le montre Robert Castel dans un article récent : « Paradoxalement, ce serait parce qu’ils sont citoyens, mais des citoyens par défaut, que beaucoup de ces jeunes auraient adopté des conduites destructrices et, en somme, ils se seraient faits délinquants au nom du droit. (…) C’est en ce sens que l’on peut penser que ces violences ont porté une signification politique. » (Castel, 2006).
    Lien

    Les voies de la colère : « violences urbaines » ou révolte d’ordre « politique » ? http://socio-logos.revues.org/352

    Le champ du politique est un espace poreux, aux frontières floues et aux définitions multiples. Il n’est pas réductible aux modes de gouvernance où à la distribution du pouvoir. Il ne relève pas non plus d’une substance immuable tant il est historiquement et socialement marqué (Corcuff, 2000). Comment peut-on nommer un mouvement non conventionnel, qui prend racine dans une expérience collective et qui se nourrit d’une défiance protéiforme envers ce que Max Weber appelle une organisation administrative qui dispose de la menace et du recours à la violence physique (Weber, 1971, p. 57) ? Qu’il s’agisse de demande de respect, de dénonciation des conditions d’existence, des multiples formes de discriminations, d’attente d’une action forte contre les déviances policières, d’expression d’inquiétudes face à l’avenir, etc., que ce sentiment d’injustice s’exprime dans des formes légitimes ou non, ces émeutes sont en rapport aux affaires publiques, au gouvernement d’un État (principal sens du mot politique dans le Littré, 1872 et le Dictionnaire de l’Académie française, 1935), elles questionnent radicalement l’organisation de la polis.

    Émeutes urbaines, sentiments d’injustice, mobilisations associatives
    Émergence d’une dynamique politique chez les jeunes dits « de cité » ?
    http://sociologies.revues.org/3521

    De la trahison des « Beurs » : retour sur une marche récupérée
    PAR ANTOINE PERRAUD. Paywall
    ARTICLE PUBLIÉ LE LUNDI 18 NOVEMBRE 2013
    Qu’évoque, en 2013, la marche pour l’égalité et contre le racisme ? C’était en 1983. Le mouvement fut très vite appelé “marche des Beurs”, en un détournement qui en dit long sur une folklorisation prompte à vider une telle action de son contenu politique. La réalité, le sel et le sens de cette trajectoire sont restitués par un documentaire diffusé sur Public Sénat.

    http://blog.mondediplo.net/2013-11-21-S-O-S-Avenir-trente-ans-plus-tard
    http://www.histoire-immigration.fr/magazine/2014/4/la-longue-marche-des-beurs-pour-l-egalite

    "Mais l’histoire des luttes de l’immigration en France
    ne commence ni se termine à la Marche. Car même si
    elles bénéficient d’une aura universitairetoute fluctuante et inégale, les luttes de l’immigration et des banlieues s’enrichissent d’une histoire complexe. Cette histoire commence par lesluttes ouvrières des années 70, se poursuit par les mobilisations constantes contre les dérives policières, ou par la revendication d’une
    reconnaissance sociale et civique principalement par la seconde génération de l’immigration"
    http://www.ville-et-banlieue.org/wp-content/uploads/2013/07/Participation-e%CC%81lectorale-droit-de-vote-et-renouveau-militan

    Les quartiers populaires français ne sont pas un « désert politique »
    Par Abdellali Hajjat
    http://1libertaire.free.fr/BanlieuesDesertPolitiqueNon01.html

    #quartiers_populaires #mobilisation_politique #récupération #émeutes #

    • Entre expérience et expérimentation, une politique qui ne porte toujours pas le nom de politique
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3284

      Les vagues de révolte se soulèvent et disparaissent selon des logiques qui font couler l’encre des sociologues et des théoriciens, selon des trajectoires qu’on ne retrace pas sans se sentir policier et intrusif, sans se voir en archiviste de la nostalgie. Nous n’avons pas ici l’ambition de faire un bilan de l’hiver et du printemps agités qui viennent de s’écouler. Dans les lignes qui suivent nous aborderons quelques problèmes de langage présents dans la politique contemporaine et les critères qui organisent le partage entre ce qui relève de cette politique et ce qui en exclu.

      Tout serait-il vain parce que la souffrance est éternelle, et que les révolutions ne survivent pas à leur victoire ? Mais le succès d’une révolution ne réside qu’en elle-même, précisément dans les vibrations, les étreintes, les ouvertures qu’elle a données aux hommes au moment où elle se faisait, et qui composent en soi un monument toujours en devenir, comme ces tumulus auxquels chaque nouveau voyageur apporte une pierre. la victoire d’une révolution est immanente, et consiste dans les nouveaux liens qu’elle instaure entre les hommes, même si ceux-ci ne durent pas plus que sa matière en fusion et font vite place à la division, à la trahison. G. Deleuze, F. Guattari, Qu’est-ce que la philosophie ?, Les Editions de Minuit, Paris, 1991.

      Ce qui nous intéresse ici est aussi de montrer que les émeutes de #novembre_2005 et celles d’#avril_2006 s’inscrivent dans une longue généalogie de soulèvements et que le fait qu’elles soient à présent devenues « souterraines » ne préjuge en rien de leur valeur d’événements.

      Comme l’explique Foucault « ce qui, dans l’histoire, échappe à l’histoire, ce n’est pas l’universel, l’immobile, ce que tout le monde, tout le temps, peut penser, dire ou vouloir. Ce qui échappe à l’histoire, c’est l’instant, la fracture, le déchirement, l’interruption (...). La révolution s’organise selon toute une économie intérieure au temps : des conditions, des promesses, des nécessités ; elle loge dans l’histoire, y fait son lit et finalement s’y couche. Le soulèvement, lui, coupant le temps, dresse les hommes à la verticale de leur terre et de leur humanité".(...)

      Lorsque nous parlons d’expérience nous reprenons la définition qu’en donnait Foucault, qui la rattachait à la fois à la question de l’erreur et à la fois à l’obligation d’ _assumer le diagnostic du présent comme tâche de la #philosophie_ [23]. Donc non pas un vécu subjectif mais une perception des conditions sociales et politiques des actes et des comportements qui nous permettent d’interagir avec leurs sujets sans besoin de traduction [24]. Notre insistance sur la problématique de la traduction, nous y revenons, n’est pas formelle : la figure de l’étranger, tant de fois agitée à l’encontre des insurgés comme source de délégitimation suprême, n’a pas manqué d’apparaître parmi les gammes des réactions aux faits de novembre 2005. Dans son commentaire du Livre de lecture pour les habitants des villes de Brecht, Benjamin nous rappelle que « quiconque se bat pour la classe exploitée est dans son propre pays un émigré » [25], ce qui est d’autant plus important si l’on considère que ce thème brechtien imprègne la pensée politique de Benjamin en profondeur. Les dispositifs de construction du « regard de l’étranger » [26], mis en place dans les techniques du théâtre brechtien, semblent par moments pouvoir court-circuiter les analyses sur l’image dialectique. L’enjeu est toujours celui de construire un « tableau » où le flux du temps soit suspendu et le présent montre en même temps son unicité et son ouverture, il se donne en somme comme pur possible. Cet « étrangement » se retrouve jusque dans la conception que Benjamin propose de la grève dans la Critique de la violence [27]. Une « non-action », une « rupture de relation » entre le patron et l’ouvrier, voilà en quoi consiste la grève et voilà ce qui en fait une action qui ne peut pas être considérée comme violente. Car ce n’est, du point de vue du moyen pur, qu’une cessation d’activité, une petite déchirure qui révèle à quel point la robe du quotidien est sans coutures.

      #révolte #expérimentation #politique #langage #pour_mémoire