• En janvier, Arnaud Gallais révélait dans « l’Obs » qu’il a été violé par un oncle, prêtre missionnaire, entre ses 8 ans et ses 11 ans. Aujourd’hui, le cofondateur du collectif Prévenir et protéger s’étonne du silence et de l’inaction de l’Etat après les conclusions de l’enquête de la Commission indépendante sur les Abus sexuels dans l’Eglise (Ciase), selon lesquelles 330 000 mineurs ont été agressés sexuellement par un prêtre, un religieux ou un laïc en mission ecclésiale depuis 1950.

      Vous avez été auditionné par la Ciase sur les viols que vous avez subis de la part d’un prêtre, qui était également un oncle de la famille. Et vous avez refusé que votre témoignage reste anonyme. Pourquoi ?

      Lorsque j’ai répondu à l’appel à témoignages de la Ciase, je leur ai remis des courriers écrits par le frère de mon agresseur, prêtre missionnaire également, qui montraient qu’il était informé des viols que j’avais subis. Dans l’un de ces courriers, il m’écrivait par exemple : « Il existe aussi une solidarité entre tous les humains, dans le mal comme dans le bien. Et pour moi, cette solidarité, je la ressens fortement puisque Rémi est mon frère, et que lui et moi sommes, en tant que prêtres, au service du Christ et de son Eglise. Aussi j’ai été vraiment peiné, et je le reste, d’apprendre que Rémi, mon frère, t’avait causé du tort, dont tu souffres encore maintenant. » Du « tort » : c’est à cela qu’étaient réduits les viols répétés subis lorsque j’étais enfant, pendant quatre ans. Mon agresseur et son frère étant décédés, je voulais que l’Eglise prenne ses responsabilités. Mon signalement a fait l’objet d’une plainte au parquet le 20 juillet 2020, qui a saisi un juge d’instruction. Depuis, j’attends.
      Abus sexuels dans l’Eglise : un scandale d’une ampleur inédite

      Le 5 octobre, le rapport de la Ciase remis à la Conférence des Evêques de France a révélé que 330 000 enfants ont été victimes de violences sexuelles au sein de l’Eglise. Comment expliquer que le parquet ne se soit pas autosaisi, comme il l’a fait dans l’affaire de l’ancien ministre et ex-animateur Nicolas Hulot par exemple, accusé par au moins six femmes d’agressions sexuelles ?

      Nous ne nous l’expliquons pas justement. Le rapport Sauvé [Jean-Marc Sauvé, président de la Ciase, NDLR] est une bombe. 330 000 victimes, ce sont 12 enfants par jour victimes de pédocriminalité de la part de l’Eglise. Ce que révèle ce rapport, c’est un carnage pédocriminel gigantesque, quasiment un crime contre l’humanité. On pouvait s’attendre à un branle-bas de combat, l’ouverture d’une enquête, des missions de contrôle et d’inspection, des fermetures administratives… Au lieu de ça, on assiste au désengagement total de l’Etat. Aucune réponse n’a été apportée. Pour toutes les victimes, dont je fais partie, ce silence est une véritable claque : j’ai la sensation d’être un numéro et rien d’autre.
      3 000 prêtres pédocriminels en 70 ans : « On aurait pu en ajouter sans doute beaucoup d’autres »

      Et de la part de l’Eglise ?

      Malheureusement, nous n’attendions pas grand-chose de l’Eglise et notre pressentiment s’est confirmé. Dès le lendemain de la remise de ce rapport, Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des Evêques de France, affirmait : le secret de « la confession s’impose » aux religieux et « est plus fort que les lois de la République. Il ouvre un espace de parole, libre, qui se fait devant Dieu ». Autrement dit, l’Eglise est au-dessus des lois de la République. Pour une institution qui s’est construite dans et par l’omerta depuis des siècles, ce n’est guère étonnant.

      Le 12 octobre, quelques jours après cette affirmation, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a convoqué Eric de Moulins-Beaufort pour qu’il « s’explique sur ses propos » qui avaient créé la polémique.

      C’est exact. Gérald Darmanin, ministre des Cultes, lui a rappelé qu’aucune loi n’était au-dessus de celles de la République et que le secret de la confession était reconnu dans le droit français comme un secret professionnel, sauf en ce qui concerne « les crimes commis pour des enfants de moins de 15 ans ». Sauf que cette réponse est fausse. D’abord, parce que le secret de la confession repose sur un décret de 1891, antérieur à la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat, donc caduque aujourd’hui. Ensuite, parce que le ministre semble exonérer l’Eglise de l’obligation faite pour toute personne de dénoncer aux autorités judiciaires les mauvais traitements et agressions ou atteintes sexuelles infligés à un mineur ou une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge, d’une maladie ou d’une infirmité (article 434 du Code pénal). Est-ce à dire que notre ministre de l’Intérieur place le secret de la confession au-dessus des agressions sur mineurs de plus de 15 ans ou des adultes handicapés ? Cela n’a pas de sens et n’est clairement pas à la hauteur de la gravité des enjeux.
      « J’avais 5 ans et tu en avais 50. Tu as volé ma vie » : les mots des victimes de pédocriminalité dans l’Eglise

      Eric de Moulins-Beaufort a ensuite reconnu, début novembre, la « responsabilité institutionnelle » de l’Eglise ainsi que le caractère « systémique » des agressions. Il a aussi admis des propos « maladroits ».

      Oui. Et cela a suffi pour qu’il reçoive la Légion d’honneur des mains du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin le 6 décembre. En quel honneur Eric de Moulins-Beaufort a-t-il reçu la plus haute distinction ? En l’honneur des 330 000 victimes de pédocriminalité dans l’Eglise ? En l’honneur de la responsabilité de l’Eglise dans ces crimes ? Si c’est une façon de déléguer à l’Eglise le soin de faire elle-même le ménage dans ses rangs, je crains que ça n’aille pas bien loin. Le pape a confié qu’il n’avait même pas lu les conclusions du rapport Sauvé, tout en appelant à la prudence quant à son « interprétation ». Puis il a reporté son rendez-vous avec les membres de la Ciase prévu le 9 décembre ! Ce n’est pas un signal très encourageant. Du côté des évêques, la seule chose proposée après le rapport Sauvé, c’est de former des groupes de travail pour réfléchir à la question… J’entends aussi qu’une commission de réparation à destination des victimes a été créée, conçue comme un « tiers de justice », qui pourra éventuellement donner lieu à des indemnisations. J’espère que ce ne sera pas une énième façon de faire écran entre l’Eglise et la justice.

    • En lien :
      – Gérald Darmanin a remis la Légion d’honneur à Mgr de Moulins-Beaufort
      https://www.la-croix.com/Religion/Gerald-Darmanin-remettre-Legion-dhonneur-Mgr-Moulins-Beaufort-2021-12-06-1
      – Au Vatican, Emmanuel Macron cherche les grâces des catholiques
      https://seenthis.net/messages/937853

      Dénoncer le « silence de l’État » semble donc ici un euphémisme : l’État est au contraire ostensiblement actif, pour mais protéger le culte des violeurs.

  • Early Release - Probable Transmission of SARS-CoV-2 Omicron Variant in Quarantine Hotel, Hong Kong, China, November 2021 - Volume 28, Number 2—February 2022 - Emerging Infectious Diseases journal - CDC

    Abstract
    We report detection of severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 #Omicron variant (B.1.1.529) in an asymptomatic, fully vaccinated traveler in a quarantine hotel in Hong Kong, China. The Omicron variant was also detected in a fully vaccinated traveler staying in a room across the corridor from the index patient, suggesting [Airborne] #transmission […] despite strict quarantine precautions.

    #aérosols #sars-cov2

  • Hypermarchés, la chute de l’empire

    Le modèle de l’hypermarché a-t-il fait son temps ? Ce concept révolutionnaire du « tout sous le même toit », popularisé en 1963 par Carrefour, a conquis le monde entier. Aujourd’hui pourtant, le pionnier français, comme ses concurrents, a un genou à terre. En cause notamment, la crise du gigantisme, associé à une déshumanisation du commerce et à la surconsommation, pointée du doigt à l’heure des grands défis écologiques, mais aussi la concurrence du e-commerce. Désormais, tout le secteur cherche à sauver ce qui peut l’être, quitte à verser dans des pratiques à la limite de la légalité. Pour obtenir des prix toujours plus bas, sans lesquels elles seraient désertées, les grandes enseignes mettent les fournisseurs de plus en plus sous pression.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/19158_1

    #film #film_documentaire #documentaire
    #consommation #grande_distribution #Amazon #hypermarchés #hypermarché #Marcel_Fournier #Carrefour #consommation_de_masse #prix #crise #guerre_des_prix #fournisseurs #omerta #RCD #rétorsions #justice #distributeurs #coopernic #CWT #AgeCore #Horizon_International #Suisse #accords_internationaux #Genève #Nestlé #pratiques_commerciales_abusives #Carrefour_Franchising #franchising #illégalité #Whole_Foods #secteur_alimentaire #Amazon_Fresh #JD.com #robotisation #Agriculture_Brain #industrie_agro-alimentaire #intelligence_artificielle #AI #IA #Slovaquie #Amazon_Prime #concurrence #e-commerce #automatisation #centre-ville #Carrefour_City #technologie

  • Covid-19 : face au variant Omicron, La Réunion renforce ses contrôles aux frontières
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/01/covid-19-face-au-variant-omicron-la-reunion-renforce-ses-controles-aux-front

    Covid-19 : face au variant Omicron, La Réunion renforce ses contrôles aux frontières
    Les vols en provenance d’Afrique du Sud et de six autres pays d’Afrique austral ont été suspendus jusqu’au 4 décembre. Le dispositif de test des passagers des vols régionaux « sera renforcé par des tests antigéniques ».
    Par Jérôme Talpin(Saint-Denis (La Réunion), correspondance). Après la confirmation d’un premier cas mardi 30 novembre, l’inquiétude grandit à La Réunion. L’île appréhende de savoir si d’autres habitants sont porteurs de ce nouveau variant du SARS-CoV-2 récemment signalé en Afrique du Sud, pays voisin dont les côtes sont distantes d’environ 3 400 kilomètres. Le résultat du séquençage effectué sur un autre cas suspect s’est révélé négatif. Un troisième cas, qui n’a aucun lien avec les deux premiers, a été testé positif au Covid-19 mais n’a pu être séquencé en raison d’une trop faible quantité de virus. Plusieurs dizaines de nouveaux échantillons arrivés mercredi 1er décembre sont en cours en séquençage pour des analyses de routine.Ce premier patient français positif au variant Omicron est un homme de 53 ans rentré chez lui, à La Réunion, le 20 novembre depuis l’île Maurice. Parti de Maputo, au Mozambique, il avait effectué sur son trajet une escale à Johannesburg, en Afrique du Sud. Lors de son passage à l’île Maurice, l’homme d’affaires avait subi un test antigénique obligatoire qui s’est avéré négatif.A son arrivée à La Réunion, il a dû se soumettre à un test RT-PCR, comme tous les voyageurs en provenance d’un pays de la zone océan Indien, là aussi négatif. Mais deux jours plus tard, le quinquagénaire, pris de fièvre et de douleurs musculaires, a été testé positif. Parce qu’il avait séjourné dans un pays à risque, un séquençage a été ordonné en urgence dans la journée de dimanche. Une hospitalisation ne s’imposant pas, le patient a été « isolé à son domicile et fait l’objet d’un suivi régulier », ont annoncé la préfecture et l’agence régionale de santé (ARS) de La Réunion. « Les cas contacts à risque ont également été identifiés et mis à l’isolement », ont-elles indiqué. Des prélèvements sur son entourage proche ont été effectués. Directeur de l’unité de recherches Pimit au Cyclotron Réunion océan Indien (université de La Réunion/CNRS/Inserm/IRD), qui a identifié le variant Omicron à La Réunion, le Dr Patrick Mavingui doute « qu’il n’existe qu’un seul cas dans l’île ». « Si nous avons découvert un premier cas, il ne peut être exclu que ce variant ait déjà été introduit et qu’il circule », déclare-t-il au Monde. Pour ce microbiologiste et épidémiologiste, « il ne faut pas paniquer, mais s’inquiéter en continuant à prendre des précautions. Pour l’instant, il n’a pas été constaté d’explosion du nombre d’hospitalisations et de cas graves en Afrique du Sud. »
    Sans céder à la panique, la préfecture de La Réunion a réagi rapidement et décidé de réduire le nombre de voyageurs arrivant dans l’île en renforçant les contrôles. Depuis le 27 novembre, les vols en provenance d’Afrique du Sud et de six autres pays d’Afrique austral ont été suspendus jusqu’au samedi 4 décembre, a annoncé le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune. Le dispositif de test systématique des passagers des vols régionaux (principalement en provenance de Maurice, Madagascar, Mayotte, des Comores et des Seychelles) « sera renforcé par des tests antigéniques permettant d’obtenir un résultat immédiat et d’isoler les cas positifs ». L’île Maurice a été classée, le 30 novembre, en « zone rouge » sur la liste des pays caractérisés par une circulation particulièrement active de l’épidémie de Covid-19. Le préfet Jacques Billant indique « avoir proposé des mesures de protection supplémentaires de l’île face à l’émergence du variant Omicron qui nécessitent une modification réglementaire de niveau national ». Il s’agirait de rendre l’isolement obligatoire pour les personnes testées positives au nouveau variant. Pour les vols de La Réunion vers la métropole, chaque voyageur vacciné doit, depuis dimanche, présenter un résultat négatif à un test PCR ou antigénique de moins de 48 heures. Les non-vaccinés sont dans l’obligation de présenter aussi des documents justifiant un motif impérieux pour se déplacer. Un test et un motif impérieux sont également exigés dans le sens métropole-Réunion.
    L’annonce de l’identification du variant Omicron à La Réunion intervient dans un contexte de progression de l’épidémie de Covid-19 jugée « préoccupante », mais à « un rythme légèrement ralenti », selon les autorités sanitaires. Le taux de positivité reste stable à 4,3 %, alors que le nombre de dépistages réalisés n’a jamais été aussi élevé depuis le début de la crise sanitaire. Les hôpitaux sont loin d’être saturés : sur 74 lits de soins critiques installés dans le département, 18 lits de réanimation étaient occupés mardi soir. Une situation là aussi considérée comme « stable ». La donnée jugée la plus rassurante par beaucoup de médecins reste le taux de 73,1 % de la population éligible présentant un schéma vaccinal complet, soit plus de 513 000 Réunionnais. « Nous percevons depuis une semaine un regain pour la vaccination », souligne un médecin généraliste. L’annonce de la présence du variant Omicron sur l’île risque d’accentuer davantage ce phénomène.

    #Covid-19#migrant#migration#france#metropole#lareunion#afriqueaustrale#afriquedusud#omicron#test#tauxseropositivite#vaccination#frontiere#circulation

  • Covid-19 : face au variant Omicron, La Réunion renforce ses contrôles aux frontières
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/01/covid-19-face-au-variant-omicron-la-reunion-renforce-ses-controles-aux-front

    Covid-19 : face au variant Omicron, La Réunion renforce ses contrôles aux frontières
    Les vols en provenance d’Afrique du Sud et de six autres pays d’Afrique austral ont été suspendus jusqu’au 4 décembre. Le dispositif de test des passagers des vols régionaux « sera renforcé par des tests antigéniques ».
    Par Jérôme Talpin(Saint-Denis (La Réunion), correspondance). Après la confirmation d’un premier cas mardi 30 novembre, l’inquiétude grandit à La Réunion. L’île appréhende de savoir si d’autres habitants sont porteurs de ce nouveau variant du SARS-CoV-2 récemment signalé en Afrique du Sud, pays voisin dont les côtes sont distantes d’environ 3 400 kilomètres. Le résultat du séquençage effectué sur un autre cas suspect s’est révélé négatif. Un troisième cas, qui n’a aucun lien avec les deux premiers, a été testé positif au Covid-19 mais n’a pu être séquencé en raison d’une trop faible quantité de virus. Plusieurs dizaines de nouveaux échantillons arrivés mercredi 1er décembre sont en cours en séquençage pour des analyses de routine.Ce premier patient français positif au variant Omicron est un homme de 53 ans rentré chez lui, à La Réunion, le 20 novembre depuis l’île Maurice. Parti de Maputo, au Mozambique, il avait effectué sur son trajet une escale à Johannesburg, en Afrique du Sud. Lors de son passage à l’île Maurice, l’homme d’affaires avait subi un test antigénique obligatoire qui s’est avéré négatif.A son arrivée à La Réunion, il a dû se soumettre à un test RT-PCR, comme tous les voyageurs en provenance d’un pays de la zone océan Indien, là aussi négatif. Mais deux jours plus tard, le quinquagénaire, pris de fièvre et de douleurs musculaires, a été testé positif. Parce qu’il avait séjourné dans un pays à risque, un séquençage a été ordonné en urgence dans la journée de dimanche. Une hospitalisation ne s’imposant pas, le patient a été « isolé à son domicile et fait l’objet d’un suivi régulier », ont annoncé la préfecture et l’agence régionale de santé (ARS) de La Réunion. « Les cas contacts à risque ont également été identifiés et mis à l’isolement », ont-elles indiqué. Des prélèvements sur son entourage proche ont été effectués. Directeur de l’unité de recherches Pimit au Cyclotron Réunion océan Indien (université de La Réunion/CNRS/Inserm/IRD), qui a identifié le variant Omicron à La Réunion, le Dr Patrick Mavingui doute « qu’il n’existe qu’un seul cas dans l’île ». « Si nous avons découvert un premier cas, il ne peut être exclu que ce variant ait déjà été introduit et qu’il circule », déclare-t-il au Monde. Pour ce microbiologiste et épidémiologiste, « il ne faut pas paniquer, mais s’inquiéter en continuant à prendre des précautions. Pour l’instant, il n’a pas été constaté d’explosion du nombre d’hospitalisations et de cas graves en Afrique du Sud. »
    Sans céder à la panique, la préfecture de La Réunion a réagi rapidement et décidé de réduire le nombre de voyageurs arrivant dans l’île en renforçant les contrôles. Depuis le 27 novembre, les vols en provenance d’Afrique du Sud et de six autres pays d’Afrique austral ont été suspendus jusqu’au samedi 4 décembre, a annoncé le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune. Le dispositif de test systématique des passagers des vols régionaux (principalement en provenance de Maurice, Madagascar, Mayotte, des Comores et des Seychelles) « sera renforcé par des tests antigéniques permettant d’obtenir un résultat immédiat et d’isoler les cas positifs ». L’île Maurice a été classée, le 30 novembre, en « zone rouge » sur la liste des pays caractérisés par une circulation particulièrement active de l’épidémie de Covid-19. Le préfet Jacques Billant indique « avoir proposé des mesures de protection supplémentaires de l’île face à l’émergence du variant Omicron qui nécessitent une modification réglementaire de niveau national ». Il s’agirait de rendre l’isolement obligatoire pour les personnes testées positives au nouveau variant. Pour les vols de La Réunion vers la métropole, chaque voyageur vacciné doit, depuis dimanche, présenter un résultat négatif à un test PCR ou antigénique de moins de 48 heures. Les non-vaccinés sont dans l’obligation de présenter aussi des documents justifiant un motif impérieux pour se déplacer. Un test et un motif impérieux sont également exigés dans le sens métropole-Réunion.
    L’annonce de l’identification du variant Omicron à La Réunion intervient dans un contexte de progression de l’épidémie de Covid-19 jugée « préoccupante », mais à « un rythme légèrement ralenti », selon les autorités sanitaires. Le taux de positivité reste stable à 4,3 %, alors que le nombre de dépistages réalisés n’a jamais été aussi élevé depuis le début de la crise sanitaire. Les hôpitaux sont loin d’être saturés : sur 74 lits de soins critiques installés dans le département, 18 lits de réanimation étaient occupés mardi soir. Une situation là aussi considérée comme « stable ». La donnée jugée la plus rassurante par beaucoup de médecins reste le taux de 73,1 % de la population éligible présentant un schéma vaccinal complet, soit plus de 513 000 Réunionnais. « Nous percevons depuis une semaine un regain pour la vaccination », souligne un médecin généraliste. L’annonce de la présence du variant Omicron sur l’île risque d’accentuer davantage ce phénomène.

    #Covid-19#migrant#migration#france#metropole#lareunion#afriqueaustrale#afriquedusud#omicron#test#tauxseropositivite#vaccination

  • Omicron Covid variant discovered in west Africa and the Gulf | Coronavirus | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2021/dec/01/omicron-covid-variant-discovered-in-west-africa-and-the-gulf
    https://i.guim.co.uk/img/media/56b84c9ef8ce79954fdca128fff8ce4e565a7f17/0_192_5760_3456/master/5760.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Omicron Covid variant discovered in west Africa and the Gulf

    US tightens border controls as more countries report first cases of coronavirus variant
    The Omicron variant of Covid-19 has been identified in west Africa and the Gulf, as the US said it was further tightening its border controls. Washington’s announcement was made as more countries reported their first cases of the variant, suggesting it is spreading around the globe.
    With Ghana, Nigeria, Norway, Saudi Arabia and South Korea among the latest states to record cases, Omicron has been identified in 24 countries.
    Dozens of countries have imposed stricter travel rules, and the US Centers for Disease Control and Prevention (CDC) said on Wednesday it was requiring all air travellers entering the country to show a negative Covid-19 test performed within one day of departure.Fifty-six countries were reportedly implementing travel measures to guard against Omicron despite warnings by the World Health Organization that “introducing blunt, blanket measures … will only worsen inequities”.However, a report on Wednesday suggesting that retrospective analysis in Nigeria had found evidence of Omicron as early as October – raising fears it had been circulating weeks earlier than first thought – proved to be incorrect.In fact, the genetic sequence identified in October was for the prevalent Delta variant of the virus, Nigerian health authorities said.Saudi Arabia became the first Gulf state to identify an Omicron case on Wednesday. Authorities in Riyadh said the variant had been identified in a traveller arriving from a north African country, without naming it.
    In Asia, South Korea confirmed its first cases, and Japan asked international airlines to stop taking new reservations for all flights arriving in the country until the end of December in a further tightening of already strict border controls. The transportation ministry said the request was an emergency precaution.The move by the world’s third-largest economy, coupled with its recent return to a ban on foreign visitors, is among the most stringent anywhere, and more in line with its cloistered neighbour China than with some other democracies in the region.This week the World Health Organization urged countries to avoid blanket travel bans.Japan has confirmed a second case of the Omicron variant in a person who arrived from Peru, one day after it reported its first case in a Namibian diplomat.
    Scientists are working frantically to determine how threatening Omicron is. Much remains unknown about the new variant, which has been identified in more than 20 countries, including whether it is more contagious, whether it makes people more seriously ill, and whether it can thwart the vaccine.
    Dr Anthony Fauci, the top US infectious disease expert, said more would be known about the variant in two to four weeks as scientists grow and test lab samples of the virus.

    #Covid-19#migrant#migration#monde#sante#variant#omicron#frontiere#circulation#economie#visiteur#oms#etranger

  • Omicron : La maladie fait son apparition en Afrique de l’Ouest
    https://www.seneweb.com/news/Sante/omicron-la-maladie-fait-son-apparition-e_n_365365.html

    Omicron : La maladie fait son apparition en Afrique de l’Ouest
    Par : Maria DIOP - Seneweb.com | 01 décembre, 2021
    Omicron : La maladie fait son apparition en Afrique de l’Ouest
    Le nouveau variant Omicron de la Covid-19 a fait son apparition en Afrique de l’Ouest. Trois cas ont été détectés au Nigeria, sur des personnes qui avaient voyagé en Afrique du Sud. L’annonce a été faite aujourd’hui par le Centre nigérian de contrôle des maladies. « Les échantillons prélevés sur les tests demandés à tous les voyageurs, deux jours après leur arrivée au Nigeria, se sont révélés positifs au variant Omicron chez trois personnes qui avaient précédemment voyagé en Afrique du Sud », informe le centre.
    Ces personnes arrivées la semaine dernière au Nigeria ont été mises à l’isolement. Elles sont suivies et la recherche de leurs cas contacts est en cours. Les autorités ont peur qu’il y en ait davantage dans le pays.
    Pour le directeur du centre, « il ne s’agit plus maintenant de savoir s’il y a d’autres cas du nouveau variant dans le pays, mais de savoir quand seront-ils découverts »

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#afriquedusud#nigeria#variant#omicron#frontiere#circulation

  • Fermer les frontières ne stoppera pas la propagation du variant Omicron
    https://www.seneweb.com/news/Sante/fermer-les-frontieres-ne-stoppera-pas-la_n_365358.html

    Fermer les frontières ne stoppera pas la propagation du variant Omicron
    Par : slate.fr - Slate.fr | 01 décembre, 2021 à 13:12:32 | Lu 2687 Fois | 7
    La découverte du variant B.1.1.529 du SARS-CoV-2, baptisé « Omicron » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), suscite l’inquiétude au niveau mondial, et a mis la planète en état d’alerte général. Et pour cause : l’OMS l’a déclaré « variant préoccupant » , car sa protéine Spike présente un large éventail de mutations, ce qui fait craindre que les vaccins et les traitements actuels s’avèrent moins efficaces pour le combattre.Bien qu’il soit encore trop tôt pour en être certain, Omicron semble par ailleurs être capable de réinfecter les gens plus facilement que les autres souches. Suivant l’exemple des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni et de l’Union européenne notamment, l’Australie a elle aussi fermé ses frontières aux voyageurs en provenance de plusieurs pays d’Afrique australe. Les citoyens australiens qui cherchent à rentrer chez eux depuis l’Afrique australe pourront le faire, mais à leur arrivée ils devront rester en quarantaine à l’hôtel et passer des tests. Ceux qui, au cours des deux semaines passées, sont revenus des neuf pays concernés –Afrique du Sud, Namibie, Zimbabwe, Botswana, Lesotho, Eswatini, Seychelles, Malawi et Mozambique– devront quant à eux s’isoler.
    Le problème est qu’Omicron a déjà été détecté dans d’autres régions du monde que l’Afrique, notamment au Royaume-Uni, en Allemagne, en Israël, à Hong Kong et en Belgique. Ainsi, si une interdiction de voyager dans les pays d’Afrique australe peut ralentir sa propagation et faire gagner un peu de temps, il est peu probable qu’elle suffise à l’arrêter complètement.
    Les gouvernements d’Australie et d’autres pays mettent en place ces restrictions pour tenter de protéger leurs propres citoyens. Cependant, ces mesures devraient s’accompagner d’un déblocage de ressources supplémentaires destiné à soutenir les réponses mises en place par les pays d’Afrique australe et d’ailleurs.
    Ce variant a été identifié le 22 novembre en Afrique du Sud, à partir d’un échantillon prélevé sur un patient le 9 novembre.Les virologues sud-africains ont agi rapidement : ils se sont entretenus avec leurs collègues par l’intermédiaire du Réseau de surveillance génomique en Afrique du Sud, et ont assuré la liaison avec leur gouvernement tout en informant l’Organisation mondiale de la santé, le 24 novembre.Cette démarche est conforme au Règlement sanitaire international, qui fixe les directives selon lesquels les pays sont censés réagir dans un tel contexte.
    Les scientifiques et les hommes politiques africains ont été déçus par la mise en place des mesures d ?interdiction, qu’ils considèrent comme une réaction « réflexe » de la part des pays qui les imposent. Ils affirment qu’elles auront des effets négatifs importants sur l’économie sud-africaine, qui accueille traditionnellement des touristes du monde entier pendant la période estivale de fin d’année. Ils soulignent également que l’on ne sait toujours pas si ce nouveau variant provient effectivement d’Afrique du Sud, même s’il y a été identifié pour la première fois. Étant donné qu’Omicron a déjà été détecté dans plusieurs autres pays, il se peut qu’il circule déjà dans des régions non incluses dans les interdictions de voyages.

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#monde#sante#variant#omicron#frontiere#circulation#economie#OMS

  • Propagation du variant Omicron : L’Oms dénonce l’isolement de l’Afrique - Lequotidien - Journal d’information Générale
    https://lequotidien.sn/propagation-du-variant-omicron-loms-denonce-lisolement-de-lafrique

    Propagation du variant Omicron : L’Oms dénonce l’isolement de l’Afrique
    Lequotidien
    L’Afrique du Sud ainsi que les pays de l’Afrique australe sont presque isolés du reste du monde à cause de l’apparition du variant Omicron. Une situation dénoncée par l’Oms et qui ne risque d’être appliquée par les autres pays africains. C’est Macky Sall qui l’a assuré.
    Par Malick GAYE – Une « discrimination » ! C’est de cette façon que l’Afrique du Sud perçoit l’isolement que subit le pays à cause de la déclaration du variant Omicron. Porté à la connaissance du monde le 24 novembre passé, ce variant « préoccupant » du Covid-19 serait plus contagieux que Del­ta. Une donne qui a poussé une bonne partie de l’Europe à suspendre ses liaisons aériennes avec les pays de l’Afrique australe. Une situation dénoncée par l’Orga­nisation mondiale de la santé (Oms), qui appelle à une action coordonnée.L’Oms qui a salué l’attitude de l’Afrique du Sud en partageant le plus tôt possible les informations sur le nouveau variant, craint que cet isolement n’encourage pas la transparence. En effet, elle doute que les pays fassent de la rétention d’informations, de peur d’être isolés.Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, s’est dit « profondément déçu » par ces fermetures de frontières, qui représentent, à ses yeux, une forme de « discrimination à l’égard de notre pays » et de ses voisins.
    Ces restrictions contredisent aussi frontalement les engagements du G20 à Rome, le mois dernier, en faveur du tourisme et des voyages internationaux, a poursuivi Cyril Ramaphosa, au ton sévère mais posé, dans un discours télévisé.
    Elles ne font qu’« endommager davantage nos économies et saper notre capacité à répondre et à nous remettre de la pandémie », a-t-il dit. L’Oms, qui a pourtant déconseillé les restrictions sur les voyages, estimant qu’il faudra « plusieurs semaines » pour comprendre la virulence d’Omi­cron. L’organisation a appelé dimanche à ce que « les frontières restent ouvertes », se tenant « aux côtés des pays africains ». L’Oms a également appelé les dirigeants du monde entier à « adopter une approche scientifique », basée sur « l’évaluation des risques » avant de décider de nouvelles restrictions.
    Le Président sénégalais, Macky Sall, a assuré hier lundi que les pays africains ne fermeront pas leurs portes à l’Afrique du Sud et aux autres pays d’Afrique australe, malgré l’apparition du variant de Covid-19, dénommé Omicron. Pour autant, Macky Sall invite ses collègues à rester vigilants.

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#afriquedusud#sante#oms#variant#omicron#circulation#frontiere#economie

  • INTERDICTION DE VOLS AUX PAYS AFRICAINS : La directrice régionale de l’OMS monte au créneau | EnQuete+
    https://www.enqueteplus.com/content/interdiction-de-vols-aux-pays-africains-la-directrice-r%C3%A9gionale-de

    La directrice régionale de l’OMS monte au créneau
    Après la découverte du nouveau variant Omicron en Afrique du Sud, de nombreux pays ont mis en place une interdiction de voyage visant l’Afrique. Une attitude que déplore la directrice régionale de l’OMS, Docteur Matshidiso Moeti.Alors qu’un nombre croissant de pays impose des interdictions de vols aux pays d’Afrique australe, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé les pays à agir conformément à la science et au Règlement sanitaire international (2005) en laissant les frontières ouvertes. Ces décisions prises par beaucoup de pays sont causées par des inquiétudes suscitées par le nouveau variant Omicron.Mais pour la directrice régionale de l’OMS, Docteur Matshidiso Moeti, ce n’est pas une raison de fermer les frontières aériennes aux pays d’Afrique. ‘’Maintenant que le variant Omicron est présent dans plusieurs régions du monde, la mise en place d’interdictions de voyage visant l’Afrique constitue une attaque de la solidarité mondiale. La Covid-19 profite continuellement de nos divergences. Nous ne prendrons le dessus sur le virus que si nous travaillons ensemble sur les solutions ‘’, a averti hier Dre Matshidiso Moeti dans un communiqué parvenu à ‘’EnQuête’’.Selon elle, les restrictions de voyage pourraient contribuer à réduire légèrement la propagation de la Covid-19. Mais ces dernières font peser un lourd fardeau sur les vies et les moyens de subsistance. A son avis, si des restrictions sont mises en place, elles ne devraient pas être inutilement invasives et intrusives. Elles devraient, souligne-t-elle, être basées sur la science et le Règlement sanitaire international qui est un instrument juridiquement contraignant de droit international reconnu par plus de 190 pays. Pour le Bureau régional de l’agence sanitaire mondiale, l’Afrique du Sud a suivi le Règlement sanitaire international. Dès que son laboratoire national a identifié le variant Omicron, elle en a informé l’OMS le 24 novembre, explique-t-elle. ‘’La rapidité et la transparence avec lesquelles les gouvernements d’Afrique du Sud et du Botswana ont informé le monde de ce nouveau variant sont à saluer. L’OMS se tient aux côtés des pays africains qui ont eu le courage de partager ces informations de santé publique susceptibles de sauver des vies, en aidant ainsi à protéger le monde contre la propagation de la Covid-19‘’, soutient Dre Moeti.Tandis que les investigations sur le variant Omicron continuent, l’OMS recommande aux pays d’adopter une approche scientifique s’appuyant sur l’évaluation des risques. L’organisation onusienne demande également de mettre en place des mesures qui peuvent limiter sa propagation éventuelle. Des interdictions de vol ont été imposées aux pays d’Afrique australe, mais seulement deux pays ont jusqu’à présent détecté le nouveau variant. Dans le même temps, des pays d’autres régions ont signalé des cas d’Omicron.

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#sante#variant#omicron#frontiere#circulation#oms

  • Omicron : l’OMS déconseille aux personnes vulnérables de voyager, mise en garde du PDG de Moderna
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/30/omicron-pekin-reconnait-que-le-variant-complique-les-jo-mise-en-garde-du-pdg

    Omicron : l’OMS déconseille aux personnes vulnérables de voyager, L’Organisation mondiale de la santé estime, cependant, que les interdictions générales de voyager n’empêcheront pas la propagation du variant Omicron.Au lendemain de l’alerte des ministres de la santé des pays du G7 déclarant dans un communiqué commun que le variant Omicron exige une « action urgente », la Chine a reconnu, mardi 30 novembre, que le nouveau variant serait synonyme de difficultés supplémentaires pour l’organisation des Jeux olympiques d’hiver de Pékin, qui doivent se tenir du 4 au 20 février 2022.
    Dans une interview au Financial Times mardi, le président-directeur général (PDG) de Moderna, Stéphane Bancel, s’est montré pessimiste quant à la réponse des vaccins existants contre ce nouveau variant du coronavirus. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’Omicron présente « un risque très élevé » au niveau mondial. Elle a, cependant, conseillé aux personnes les plus vulnérables, « notamment les personnes âgées de 60 ans ou plus et celles qui présentent des comorbidités », d’éviter de voyager.De nombreux Etats ont suspendu les voyages vers l’Afrique australe et instauré des dispositifs préventifs. Après plusieurs pays de l’Union européenne, dont la France, l’Allemagne et l’Italie, l’Espagne a annoncé, mardi, la suspension des vols en provenance d’Afrique australe à compter de jeudi et jusqu’au 15 décembre. En Asie, le Japon, trois semaines après avoir assoupli certaines restrictions, interdit depuis mardi « toutes les entrées de ressortissants étrangers ». Le gouvernement a confirmé, mardi, son premier cas d’Omicron, chez un homme revenu de Namibie.
    Au Royaume-Uni, porter un masque dans les transports et les magasins est redevenu obligatoire mardi. Tous les voyageurs y arrivant doivent faire un test PCR et s’isoler jusqu’au résultat. Depuis ce week-end, Londres n’acceptait déjà plus les non-Britanniques venant de dix pays africains (Afrique du Sud, Namibie, Lesotho, Eswatini, Zimbabwe, Botswana, Malawi, Mozambique, Zambie et Angola).
    Tout en reconnaissant des difficultés supplémentaires, la Chine a réaffirmé mardi sa confiance dans la réussite des Jeux olympiques d’hiver à Pékin, en dépit du nouveau variant Omicron, dont aucun cas n’a été à ce jour détecté dans le pays, hormis dans le territoire autonome de Hongkong. La Chine a largement maîtrisé l’épidémie sur son sol grâce à des mesures draconiennes : très forte limitation des vols internationaux, quarantaine obligatoire à l’arrivée, dépistages massifs ou encore isolement des cas contacts, identifiés grâce aux applications de suivi des déplacements. La vie a quasi repris son cours normal dès le printemps de l’année dernière. Mais le pays reste confronté à l’apparition de petits foyers sporadiques. Alors que les frontières chinoises sont pratiquement fermées depuis mars 2020, les Jeux de Pékin se dérouleront dans une bulle sanitaire dont ne pourront sortir les quelque 2 900 sportifs attendus. Ils devront être soit vaccinés soit se soumettre à une quarantaine de vingt et un jours à leur arrivée. Tous seront soumis à des tests de dépistage quotidiens. Seuls des spectateurs résidant en Chine pourront assister aux épreuves. La Chine fait état ces dernières semaines de seulement quelques dizaines de nouveaux cas quotidiens de Covid-19.
    Les autorités sanitaires néerlandaises ont annoncé mardi avoir détecté le variant Omicron dans un test effectué le 19 novembre, une semaine plus tôt que ce qui était estimé jusqu’ici, et des contrôles sont en cours pour voir dans quelle mesure il s’est propagé. « L’Institut néerlandais de la santé et de l’environnement a détecté le variant Omicron dans deux échantillons de test qui avaient déjà été prélevés aux Pays-Bas (…) les 19 et 23 novembre 2021 », a-t-il déclaré dans un communiqué. Les Pays-Bas avaient annoncé lundi que quatorze personnes étaient porteuses du variant Omicron dans le pays, figurant toutes parmi les passagers partis d’Afrique du Sud et diagnostiqués positifs au Covid-19 vendredi à leur arrivée à Amsterdam. Or, les deux échantillons avaient été prélevés avant même que l’Afrique du Sud rapporte à l’OMS avoir détecté ce nouveau variant, le 24 novembre, suscitant un vent de panique et une interdiction de nombreux territoires des voyageurs en provenance d’Afrique australe.Il n’est pas encore possible de savoir « si les personnes concernées [dans les cas précédents] se sont également rendues en Afrique australe », a précisé l’Institut néerlandais de la santé, ajoutant que les personnes testées avaient été informées et que les services de santé municipaux avaient commencé à enquêter sur leurs contacts. Avec 16 cas désormais confirmés, les Pays-Bas comptent l’un des chiffres de contamination par le nouveau variant les plus élevés d’Europe, à ce stade.

    #COvid-19#migrant#migration#monde#sante#chine#afriqueaustrale#paysbas#grandebretagne#sante#variant#omicron#criculation#frontiere#oms#test#quarantaine#vaccination

  • Omicron : l’OMS déconseille aux personnes vulnérables de voyager, mise en garde du PDG de Moderna
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/30/omicron-pekin-reconnait-que-le-variant-complique-les-jo-mise-en-garde-du-pdg

    Omicron : l’OMS déconseille aux personnes vulnérables de voyager, L’Organisation mondiale de la santé estime, cependant, que les interdictions générales de voyager n’empêcheront pas la propagation du variant Omicron.Au lendemain de l’alerte des ministres de la santé des pays du G7 déclarant dans un communiqué commun que le variant Omicron exige une « action urgente », la Chine a reconnu, mardi 30 novembre, que le nouveau variant serait synonyme de difficultés supplémentaires pour l’organisation des Jeux olympiques d’hiver de Pékin, qui doivent se tenir du 4 au 20 février 2022.
    Dans une interview au Financial Times mardi, le président-directeur général (PDG) de Moderna, Stéphane Bancel, s’est montré pessimiste quant à la réponse des vaccins existants contre ce nouveau variant du coronavirus. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’Omicron présente « un risque très élevé » au niveau mondial. Elle a, cependant, conseillé aux personnes les plus vulnérables, « notamment les personnes âgées de 60 ans ou plus et celles qui présentent des comorbidités », d’éviter de voyager.De nombreux Etats ont suspendu les voyages vers l’Afrique australe et instauré des dispositifs préventifs. Après plusieurs pays de l’Union européenne, dont la France, l’Allemagne et l’Italie, l’Espagne a annoncé, mardi, la suspension des vols en provenance d’Afrique australe à compter de jeudi et jusqu’au 15 décembre. En Asie, le Japon, trois semaines après avoir assoupli certaines restrictions, interdit depuis mardi « toutes les entrées de ressortissants étrangers ». Le gouvernement a confirmé, mardi, son premier cas d’Omicron, chez un homme revenu de Namibie.
    Au Royaume-Uni, porter un masque dans les transports et les magasins est redevenu obligatoire mardi. Tous les voyageurs y arrivant doivent faire un test PCR et s’isoler jusqu’au résultat. Depuis ce week-end, Londres n’acceptait déjà plus les non-Britanniques venant de dix pays africains (Afrique du Sud, Namibie, Lesotho, Eswatini, Zimbabwe, Botswana, Malawi, Mozambique, Zambie et Angola).
    Tout en reconnaissant des difficultés supplémentaires, la Chine a réaffirmé mardi sa confiance dans la réussite des Jeux olympiques d’hiver à Pékin, en dépit du nouveau variant Omicron, dont aucun cas n’a été à ce jour détecté dans le pays, hormis dans le territoire autonome de Hongkong. La Chine a largement maîtrisé l’épidémie sur son sol grâce à des mesures draconiennes : très forte limitation des vols internationaux, quarantaine obligatoire à l’arrivée, dépistages massifs ou encore isolement des cas contacts, identifiés grâce aux applications de suivi des déplacements. La vie a quasi repris son cours normal dès le printemps de l’année dernière. Mais le pays reste confronté à l’apparition de petits foyers sporadiques. Alors que les frontières chinoises sont pratiquement fermées depuis mars 2020, les Jeux de Pékin se dérouleront dans une bulle sanitaire dont ne pourront sortir les quelque 2 900 sportifs attendus. Ils devront être soit vaccinés soit se soumettre à une quarantaine de vingt et un jours à leur arrivée. Tous seront soumis à des tests de dépistage quotidiens. Seuls des spectateurs résidant en Chine pourront assister aux épreuves. La Chine fait état ces dernières semaines de seulement quelques dizaines de nouveaux cas quotidiens de Covid-19.
    Les autorités sanitaires néerlandaises ont annoncé mardi avoir détecté le variant Omicron dans un test effectué le 19 novembre, une semaine plus tôt que ce qui était estimé jusqu’ici, et des contrôles sont en cours pour voir dans quelle mesure il s’est propagé. « L’Institut néerlandais de la santé et de l’environnement a détecté le variant Omicron dans deux échantillons de test qui avaient déjà été prélevés aux Pays-Bas (…) les 19 et 23 novembre 2021 », a-t-il déclaré dans un communiqué. Les Pays-Bas avaient annoncé lundi que quatorze personnes étaient porteuses du variant Omicron dans le pays, figurant toutes parmi les passagers partis d’Afrique du Sud et diagnostiqués positifs au Covid-19 vendredi à leur arrivée à Amsterdam. Or, les deux échantillons avaient été prélevés avant même que l’Afrique du Sud rapporte à l’OMS avoir détecté ce nouveau variant, le 24 novembre, suscitant un vent de panique et une interdiction de nombreux territoires des voyageurs en provenance d’Afrique australe.Il n’est pas encore possible de savoir « si les personnes concernées [dans les cas précédents] se sont également rendues en Afrique australe », a précisé l’Institut néerlandais de la santé, ajoutant que les personnes testées avaient été informées et que les services de santé municipaux avaient commencé à enquêter sur leurs contacts. Avec 16 cas désormais confirmés, les Pays-Bas comptent l’un des chiffres de contamination par le nouveau variant les plus élevés d’Europe, à ce stade.

    #COvid-19#migrant#migration#monde#sante#chine#afriqueaustrale#paysbas#grandebretagne#sante#variant#omicron#criculation#frontiere#oms#test#quarantaine#vaccination

  • #Covid-19 : le #sarilumab, un #anti-IL-6, n’a pas montré de bénéfice dans l’essai Corimuno | Le Quotidien du Médecin
    https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/recherche-science/covid-19-le-sarilumab-un-anti-il-6-na-pas-montre-de-benefice-da

    Cet #inhibiteur_de_l'interleukine-6 (anti-IL-6) est pourtant préconisé par l’Organisation mondiale de la santé (#OMS) dans le traitement des formes graves de Covid-19, tout comme un médicament très proche, le tocilizumab (les deux en association avec la dexaméthasone ).

    Cette recommandation s’appuie sur une méta-analyse menée par le groupe de travail de l’instance « WHO Rapid Evidence Appraisal for COVID-19 Therapies » (REACT), publiée en juillet dernier dans le « JAMA ». Les résultats des 19 essais sur le tocilizumab suggéraient une diminution de la fréquence du recours à la ventilation mécanique invasive et une baisse de la mortalité à 28 jours. Mais les 9 essais sur le sarilumab n’avaient pas montré d’effet sur les risques de recours à la ventilation mécanique invasive ou de décès à 28 jours (OR à 1).

    Pour expliquer cette différence entre deux traitements aux mécanismes d’action similaire, les auteurs avancent les modalités hétérogènes des essais. « Contrairement aux essais sur le tocilizumab, la plupart des essais sur le sarilumab ont été réalisés sans corticoïdes associés dans le cadre des soins habituels », soulignent les auteurs.

    Ainsi, « un effet synergique entre les corticostéroïdes et les anticorps antirécepteurs de l’IL-6, mis en évidence dans la méta-analyse de l’OMS, pourrait expliquer un tel écart. […]

    Source : Sarilumab in adults hospitalised with moderate-to-severe COVID-19 pneumonia (CORIMUNO-SARI-1) : An open-label randomised controlled trial - The Lancet Rheumatology

    #il-6

  • Opinion | We Got a Head Start on Omicron, So Let’s Not Blow It - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/11/28/opinion/covid-omicron-travel-ban-testing.html

    Par Zeynep Tufekci

    There’s very little we know for sure about Omicron, the Covid variant first detected in South Africa that has caused tremors of panic as winter approaches. That’s actually good news. Fast, honest work by South Africa has allowed the world to get on top of this variant even while clinical and epidemiological data is scarce.

    So let’s get our act together now. Omicron, which early indicators suggest it could be more transmissible even than Delta and more likely to cause breakthrough infections, may arrive in the United States soon if it’s not here already.

    A dynamic response requires tough containment measures to be modified quickly as evidence comes in, as well as rapid data collection to understand the scope of the threat.

    The United States, the European Union and many nations have already announced a travel ban on several African countries. Such restrictions can buy time, even if the variant has started to spread, but only if they are implemented in a smart way along with other measures, not as pandemic theatrics.

    Mr. Biden’s ban has similar problems — it won’t even start until Monday, as if the virus takes the weekend off.

    That’s pandemic theatrics, not public health.

    The reason we can even discuss such early, vigorous, responsible attacks on Omicron is because South African scientists and medical workers realized it was a danger within three weeks of its detection, and their government acted like a good global citizen by notifying the world. They should not be punished for their honest and impressive actions. The United States and other richer countries should provide them with resources to combat their own outbreak — it’s the least we can do.

    Tragically, one reason South Africa put in place the advanced medical surveillance that found the Omicron variant was to track cases of AIDS, which continues to be a crisis there.

    The antiviral cocktail that turned AIDS from a death sentence to a chronic condition was developed by the mid-1990s, but pharmaceutical companies, protected by rich nations, refused to let cheap generic versions be manufactured and sold in many poorer countries — they even sued to stop South Africa from importing any. Millions died before an agreement was finally reached years later after extensive global activism.

    The callous mistreatment of South Africa by big pharmaceutical companies continued into this pandemic. Moderna, for example, has run some of its vaccine trials in South Africa but did not donate any to the country or even to Covax, the global vaccine alliance, until much later.

    Wealthier nations must provide financial support, as well, for nonpharmaceutical interventions, such as improved ventilation and air filtering, higher-quality masks, paid sick leave and quarantine.

    All this requires leadership and a global outlook. Unlike in the terrible days of early last year, we have an early warning, vaccines, effective drugs, greater understanding of the disease and many painful lessons. It’s time to demonstrate that we learned them.

    #Zeynep_Tufekci #Omicron #Pandemie_circus #Mesures_protection #Regard_mondial

  • #Omicron, l’oeil phénicien - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/omicron-loeil-phenicien

    Cependant même les lettres grecques peuvent poser problèmes. Ce samedi, l’OMS expliquait que les lettres Nu et Xi, qui auraient logiquement dû succéder au dernier variant identifié – Mu – dans l’ordre alphabétique grec, avaient été délibérément sautées. Pour deux raisons : écarter toute confusion entre Nu et l’anglais New. Et, dans le cas de Xi, « éviter la stigmatisation d’une région » – et peut-être de nommer un nouveau variant du prénom du président chinois.

  • World scrambles to contain Omicron coronavirus variant | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/china/science/article/3157621/world-scrambles-contain-omicron-coronavirus-variant

    World scrambles to contain Omicron coronavirus variant
    The emergence of a coronavirus variant with a large number of mutations could pose new challenges for China but too little was known about the strain, according to one of the country’s top respiratory disease specialists.
    Chinese media reported Zhong Nanshan’s assessment of the Omicron variant on Saturday as countries around the world scrambled to contain the variety first found in southern Africa and identified on Friday by the World Health Organization (WHO) as a variant “of concern”.The WHO cautioned countries against “hastily” tightened travel restrictions.
    A number of jurisdictions, from the European Union, to the United States, Hong Kong and Russia, tightened limits on travellers from countries in southern Africa.Dozens of confirmed cases have been identified in South Africa, Hong Kong, Botswana, Belgium and Israel, while suspected cases have been reported in the Czech Republic and Germany.Dutch officials said 61 people on two flights from South Africa to Amsterdam tested positive for Covid-19 on Saturday, but it was not clear if they were infected with the new variant. China did not announce any new travel restrictions in response to the variant but the country has one of the strictest restrictions on border entry and flights. It has also introduced a flight suspension mechanism if there are more than five positive cases on board.
    Sanjaya Senanayake, associate professor of medicine at the Australian National University, said Omicron was troubling because of its high number of mutations. Research indicated that it had 32 spike protein mutations, compared with the 13 to 17 seen in the more prevalent Delta variant.
    “Some of these mutations can increase transmissibility of the variant, while others can help it evade the immune system: a worrying combination,” he told the Australian Science Media Centre. In a post on the website of Imperial College in London, Neil Ferguson, director of the college’s MRC Centre for Global Infectious Disease Analysis, said such a number of mutations in the spike protein gene was “unprecedented”. According to the WHO, early signs indicate an increased risk of reinfection from Omicron compared to other highly transmissible variants – meaning people who have had Covid-19 and recovered could be at greater risk of catching it again with Omicron.The WHO said studies were under way in South Africa and other countries to better understand the variant in terms of transmissibility, severity and any impact on the use of diagnostics, therapeutics and vaccines.US infectious disease chief Anthony Fauci said that while the reports on the new variant threw up a “red flag”, it was possible that vaccines might still work to prevent serious illness.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#variant#omicron#circulation#frontiere#monde#OMS

  • Coronavirus: Hong Kong further tightens quarantine rules on arrivals from 8 African nations in fight against new ‘Omicron’ variant | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3157589/coronavirus-unvaccinated-hongkongers-could-find

    Coronavirus: Hong Kong further tightens quarantine rules on arrivals from 8 African nations in fight against new ‘Omicron’ variant. City residents returning from South Africa, Botswana and six other nations must spend the first of three weeks of quarantine at a government facility
    Hong Kong has further tightened quarantine rules for its residents arriving from eight African countries following the detection of a new, highly infectious coronavirus variant, requiring them to complete the first week of their mandatory confinement in a government facility. The Centre for Health Protection said on Saturday that Hong Kong residents arriving from South Africa, Botswana, Eswatini, Lesotho, Mozambique, Malawi, Namibia and Zimbabwe would immediately be sent to Penny’s Bay quarantine centre. The measure takes effect on Sunday.

    #Covid-19#migrantt#migration#afriquedusud#hongkong#sante#variant#omicron#quarantaine#afrique#circulation#frontiere

  • South Africa complains flight bans are ‘punishment’ for it detecting Omicron, new Covid-19 variant | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/article/3157617/south-africa-complains-flight-bans-are-punishment-it-detecting-omicron-new

    South Africa complains flight bans are ‘punishment’ for it detecting Omicron, new Covid-19 variant. Many nations have banned flights from countries in southern Africa; South Africa government says ‘science should be applauded, not punished’ . South Africa has complained it is being “punished” for detecting a new Covid-19 variant which the World Health Organization has termed a “variant of concern” and is more transmissible than the dominant Delta strain. The decision by a host of countries to ban flights from southern Africa following the discovery of the Omicron variant “is akin to punishing South Africa for its advanced genomic sequencing and the ability to detect new variants quicker,” the foreign affairs ministry said in a statement.“Excellent science should be applauded and not punished,” it said, adding that new variants had been discovered in other parts of the world.“Each of those cases have had no recent links with Southern Africa, but the reaction to those countries is starkly different to cases in Southern Africa,” it said.The variant was first discovered in South Africa and has since been detected in Belgium, Botswana, Israel and Hong Kong.UK bans travel from South Africa after emergence of new heavily-mutated Covid-19 variant
    A minister in the German state of Hesse said on Saturday that the variant had very probably arrived in Germany, in a traveller returning from South Africa. Czech health authorities said they were examining a suspected case of the variant in a person who spent time in Namibia.
    South Africa said its “capacity to test and its ramped-up vaccination programme, backed up by a world-class scientific community should give our global partners the comfort that we are doing as well as they are in managing the pandemic”.Anxious travellers thronged Johannesburg international airport, desperate to squeeze onto the last flights to countries that had imposed sudden travel bans. Many had shortened their holidays and rushed away from South African safaris and vineyards. “It’s ridiculous, we will always be having new variants,” said British tourist David Good, passport in hand. “South Africa found it but it’s probably all over the world already.”The main countries targeted by travel shutdowns include South Africa, Botswana, eSwatini, Lesotho, Namibia, Zambia, Mozambique, Malawi and Zimbabwe.Scientists are now racing to determine the threat posed by the heavily mutated strain, and whether current vaccines should be adjusted. Markets and oil prices around the world plunged on Friday as news of the latest setback in the fight against the pandemic sank in.
    US President Joe Biden said countries should donate more vaccines and give up intellectual property protections to manufacture more doses worldwide.
    “The news about this new variant should make clearer than ever why this pandemic will not end until we have global vaccinations,” he said.The WHO said it could take weeks to understand the variant and cautioned against imposing travel curbs while scientific evidence was still scant.But many countries around the world, including the US, Australia and Japan, moved to try to clamp down on the new variant by restricting flights.EU officials agreed in an emergency meeting to urge all 27 nations in the bloc to restrict travel from southern Africa, with many members having already done so.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#afriquedusud#variant#omicron#circulation#frontiere#restrictionsanitaire#vaccination

  • Coronavirus: Omicron variant fears prompt Australia, Japan, Philippines, Thailand to impose new travel curbs | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/australasia/article/3157590/coronavirus-omicron-variant-fears-prompt-australia

    Coronavirus: Omicron variant fears prompt Australia, Japan, Philippines, Thailand to impose new travel curbs. The restrictions are similar to those brought in by Singapore, Hong Kong and elsewhere after the discovery of the new variant triggered global alarm on Friday
    Australia imposed new restrictions on Saturday on people who have been to nine southern African countries, a day after the Philippines made a similar move, as the new Omicron variant raises concerns about another wave of the coronavirus pandemic.Effective immediately, the Australian government will ban non-citizens who have been in South Africa, Namibia, Zimbabwe, Botswana, Lesotho, eSwatini, the Seychelles, Malawi and Mozambique from entering and will require supervised 14-day quarantines for Australian citizens and their dependents returning from the countries, said Health Minister Greg Hunt. These restrictions also apply to people such as international students and skilled migrants arriving from countries with which Australia has travel bubbles, who have been in any of the nine countries within the past 14 days.Anyone who has already arrived in Australia and who has been in any of those countries within the past 14 days must immediately isolate and be tested.The Australian government will also suspend all flights from the nine southern African countries for two weeks.
    Meanwhile, Japan said it would tighten border controls for the southern African nations of Mozambique, Malawi and Zambia, requiring a 10-day quarantine for any entrants, the Foreign Ministry said on Saturday.
    The new rules, taking effect from midnight, come a day after Japan tightened border controls for those arriving from South Africa, Botswana, Eswatini, Zimbabwe, Namibia and Lesotho.
    The Philippines has also suspended flights from South Africa and six other countries – Botswana, Namibia, Zimbabwe, Lesotho, eSwatini, and Mozambique – until December 15, Cabinet Secretary Karlo Nograles said in a statement on Friday night. Passengers who have visited any of these countries in the 14 days before their arrival will also be temporarily barred from entry, he said. Earlier in the day, the Philippines had announced the reopening of borders to tourists from what it considers low-risk areas, as part of an easing of restrictions after weeks of declining coronavirus infections.Thailand said on Saturday it would also ban the entry of people travelling from eight countries – Botswana, eSwatini, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibia, South Africa and Zimbabwe – from December.
    “We have notified airlines and these countries,” senior health official Opas Karnkawinpong told a news conference. “Those that have already been approved to enter the country from these eight countries will be ordered to undergo an additional 14-day mandatory quarantine, starting now,” Opas said.People from other African countries who have already secured approval to visit Thailand will be subject to 14 days in hotel quarantine. No African countries are on a list of 63 nations eligible for quarantine-free travel to Thailand which started this month, Opas said.

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#australie#japon#philippines#variant#omicron#sante#circulation#frontiere#quarantaine#bulledevoyage

  • Covid-19 : la France suspend les vols en provenance d’Afrique australe après la découverte d’un nouveau variant
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/26/covid-19-un-nouveau-variant-inquiete-plusieurs-pays-europeens-interdisent-l-

    Covid-19 : la France suspend les vols en provenance d’Afrique australe après la découverte d’un nouveau variant
    L’OMS a voulu apporter de la nuance, estimant qu’il faudra encore des semaines pour comprendre le niveau transmissibilité du variant. Elle déconseille, pour l’instant, de prendre des mesures de restriction aux voyages.La France a devancé l’avis des autorités européennes, ainsi que celui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : Matignon a annoncé, vendredi 26 novembre, suspendre immédiatement les arrivées en provenance de sept pays d’Afrique australe, dont l’Afrique du Sud, en raison de « la découverte d’un nouveau variant du coronavirus particulièrement préoccupant ».Cette mesure, appliquée « pour une durée minimale de quarante-huit heures », concerne également les voyageurs venant du Lesotho, du Botswana, du Zimbabwe, de Mozambique, de Namibie et d’Eswatini. « Les personnes ayant voyagé au cours des quatorze derniers jours dans l’un de ces pays sont invitées à se signaler aux autorités et à réaliser dans les meilleurs délais un test de dépistage RT-PCR », ajoute également Matignon.La Commission européenne avait proposé peu avant de suspendre les vols en provenance d’Afrique australe. L’exécutif européen doit faire une proposition aux représentants de tous les Etats membres lors d’une réunion prévue ce vendredi.Ce sera ensuite au Conseil (institution représentant les Vingt-Sept) d’adopter une telle recommandation. « La situation est en train d’évoluer très vite ; nous voulons nous assurer de faire le maximum pour ralentir la diffusion de ce variant » B.1.1.529, a déclaré un porte-parole de la Commission.
    L’OMS a voulu apporter de la nuance, vendredi, estimant qu’il faudrait encore quelques semaines pour comprendre le niveau transmissibilité et de virulence du nouveau variant B.1.1.529, en déconseillant aux pays de prendre des mesures de restriction aux voyages.Des experts chargés de suivre les évolutions du virus Covid se réunissent toutefois déjà aujourd’hui pour déterminer si le variant doit être classifié comme « préoccupant » ou « à suivre », a expliqué Christian Lindmeier, lors d’un point de presse régulier des agences de l’Organisation des Nations unies (ONU). Des scientifiques sud-africains ont annoncé jeudi qu’un nouveau variant du Covid-19 présentant un nombre « extrêmement élevé » de mutations et avec un « potentiel de propagation très rapide », avait été détecté dans le pays.
    Lire aussi Covid-19 : visualisez la part des variants du SARS-CoV-2 qui circulent en FranceAprès cette annonce, plusieurs pays ont fait savoir qu’ils allaient interdire l’entrée aux voyageurs en provenance des pays d’Afrique australe. Interrogé sur ces mesures, M. Lindmeier a rappelé quelle était la position officielle de l’OMS à ce sujet.« L’OMS recommande aux pays de continuer à appliquer une approche scientifique et fondée sur les risques lors de la mise en œuvre des mesures relatives aux voyages, conformément aux recommandations temporaires du comité d’urgence (…). A ce stade, encore une fois, la mise en œuvre de mesures de restrictions aux voyages est déconseillée », a-t-il dit.Pour faciliter les débats publics sur les variants, l’OMS nomme les variants à l’aide du nom des lettres de l’alphabet grec (alpha, bêta, gamma, delta…), plus accessible à un public non scientifique et qui permet d’éviter de stigmatiser le pays où ce variant est initialement découvert. L’OMS n’a toutefois pas encore donné de noms au nouveau variant, étant donné que ses experts ne l’ont pas encore classifié.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#OMS#Afriquedusud#lesotho#botswana#zimbabwe#mozambique#namibie#eswatin#variant#circulation#frontiere

  • « Maintenant que nous connaissons l’étendue des crimes sexuels commis par des religieux, dissolvons l’Eglise catholique ! »
    Tribune

    Vincent Cespedes

    philosophe
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/11/25/maintenant-que-nous-connaissons-l-etendue-des-crimes-sexuels-commis-par-des-

    Le philosophe Vincent Cespedes rappelle que l’Eglise savait qu’elle abritait un grand nombre de pédocriminels et qu’elle a choisi de se taire. Cette corruption devrait mener à sa dissolution, estime-t-il dans une tribune au « Monde ».

    Tribune. Un peu plus d’un mois après la publication retentissante du rapport fleuve sur les violences sexuelles dans l’Eglise catholique depuis 1950 (330 000 victimes, soit 13 par jour en moyenne), la Conférence des évêques de France annonce la mise en place d’une instance « de réparation » et d’un fonds d’indemnisation des victimes financé par les biens de l’Eglise. Oui, genoux à terre, l’Eglise entend bien acheter les crimes qu’elle a étouffés pendant des décennies – 2 500 euros les attouchements, 25 000 euros le viol ? Aucun évêque responsable n’a démissionné. Au Sénat, on insiste seulement sur des réformes à opérer dans le recrutement des prêtres.

    La bien nommée « commission Sauvé » (du nom du président de la commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise, Jean-Marc Sauvé) ne doit pas sauver l’Eglise, mais sauver les croyants honnêtes, en signant son dépôt de faillite morale. Elle décrit un phénomène « massif » et « systémique ». Notre responsabilité historique est d’avoir laissé l’Eglise catholique commettre et cacher pendant des décennies ces violences pédocriminelles. Maintenant que nous savons, maintenant que des témoins ont été entendus et que les chiffres de l’ignominie défraient la chronique, agissons : dissolvons l’Eglise catholique sans plus attendre ! Quand une institution sait et se tait, elle devient complice des criminels, et donc criminelle elle-même.

    Seule cette solution paraît salutaire et digne, au regard de la République comme de la foi. Ce que perd un enfant violé par une personne garante à ses yeux de l’autorité morale, un prêtre prédateur appelé « père », ce n’est pas son seul présent, où tout s’effondre, c’est aussi l’avenir, qui ne devient plus possible autrement que dans la peur et la méfiance, et c’est aussi le passé, où tout ce qui faisait certitude et se voulait rassurant devient duperie et mensonge. Souvent accompagné d’emprise, d’abus de toutes sortes et de harcèlement, le viol de l’enfant est un meurtre sans cadavre – meurtre de l’innocence, de la pureté, de la croyance. C’est humainement impardonnable.
    Contradiction vivante

    Et aimer Dieu, n’est-ce pas aimer aussi les hommes qui ont donné leur vie pour le servir ? En trahissant une communauté tout entière, en brisant la sincérité des cœurs de milliers de fidèles, les religieux pédocriminels ont trahi en premier lieu leur foi et leur dieu. Ils deviennent une contradiction vivante.

    Dissoudre l’Eglise en France paraîtra comme « naïf » ou « utopique » à tous ceux qui ont été biberonnés au narratif cocorico de la France « fille aînée de l’Eglise », avec ses clochers en patrimoine génétique. L’utopie et la naïveté se situent pourtant de leur côté. Plus prosaïquement, qu’ils imaginent une fédération sportive reconnue coupable d’avoir commis et caché des centaines de milliers de viols d’enfants et dont les dirigeants minorent ou justifient cela publiquement, voire tarifient leurs exactions abominables par le biais d’une commission ad hoc. Diraient-ils que vouloir démanteler cette organisation participe d’un raisonnement « naïf » ou « utopique » ? Cela n’empêcherait nullement les gens de continuer à pratiquer leur sport !

    #paywall (je comprend pas l’intérêt de la publication d’une tribune sous paywall... c’est pas comme si l’e-monde avait payé un·e journaliste.
    #catholicisme #viol #violophilie #omerta