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  • Dépasser le capitalisme par le Commun | Association Autogestion
    https://autogestion.asso.fr/depasser-le-capitalisme-par-le-commun

    Les luttes récentes sont toutes marquées par la revendication du droit à l’usage et à l’accès. Il s’agit du droit à des ressources essentielles à la vie (eau, énergies, nature…), du droit au travail et à l’accès à l’outil productif, du droit à des ressources immatérielles, à la santé et à l’éducation. Ces revendications se heurtent de plein fouet à la propriété – privée comme étatique – qui transforme les ressources à la base de ces droits fondamentaux en capital lucratif et aliénable.

    Ces dernières années nous ont montré combien le compromis n’est plus guère possible entre ces droits humains et l’existence même d’un capital qui décide l’orientation des investissements et des emplois. Non seulement le capitalisme n’est plus capable de porter le développement de la société, mais il est entré dans une phase où il détruit plus qu’il ne crée. Il n’y a plus aujourd’hui de possibilité d’aménagement du capitalisme ou de phase transitoire. Chaque lutte sociale ou écologique entre en contradiction avec le maintien du capitalisme tout en dessinant son dépassement.

    Pour que l’humanité garantisse sa survie, l’usage et l’utilité sociale doivent supplanter le profit et la rétribution du capital. L’entreprise et l’échange ne peuvent être exclus plus longtemps du champ démocratique. L’évolution exponentielle des connaissances et des moyens de circulation des informations objectivent la nécessité de la mise en commun de la décision.

    #Communs #Anticapitalisme

  • Voyage en misarchie, Essai pour tout reconstruire (Emmanuel Dockès) | Association Autogestion
    https://www.autogestion.asso.fr/?p=6740

    L’auteur a choisi une forme romanesque pour décrire une société « misarchiste ». Misarchiste ? « « Mis » vient du verbe grec « misein » qui signifie « détester », « haïr », comme dans « misogyne », qui hait les femmes ou « misanthrope », qui hait les êtres humains… et « archie » vient de « arkos », le chef. » Une société où on refuse les chefs, une société pas si imaginaire que cela tant, tout au long du récit, de nombreuses anecdotes nous montrent certaines proximités avec nombre de nos aspirations ou de tendances actuellement à l’œuvre. L’histoire est simple, Sébastien Debourg, né en 1972 et professeur de droit à l’université de Cergy-Pontoise, victime d’un accident aérien sur son trajet vers Sydney, décide de partir seul à la recherche de secours. C’est ainsi qu’il découvre un pays inconnu, l’Arcanie, qui vit sous le régime politique de la misarchie. Un peu comme les nord-coréens connaissent probablement peu nos pays occidentaux, il se trouve qu’on nous cache l’existence même de cette société merveilleuse, alors qu’inversement les arcaniens connaissent assez bien nos sociétés… Le narrateur va de découverte en découverte au travers d’un récit, d’une longue aventure avec la jeune et belle Clisthène et des rencontres en tous genres avec des personnages aussi hauts en couleurs que les « cravates bleues » ou les membres de la confrérie de l’Agneau.

    #misarchie

  • L’expérience Cecosesola | Association Autogestion
    http://www.autogestion.asso.fr/?p=6713

    En 1983, la coopérative El Triunfo tentera alors de créer un supermarché populaire appelé « feria ». Cette formule a immédiatement connu un énorme succès et permettra de susciter la création de coopératives de production agricole qui alimenteront ces ferias. Tout récemment, le complexe Cecosesola a été capable d’ouvrir un hôpital qui dispense des soins à prix raisonnables. Aujourd’hui 1200 personnes travaillent dans le cadre des coopératives de Cecosesola. La loi coopérative de 2001 a permis à Cecosesola de se débarrasser définitivement de la notion de dirigeants élus, les coopératives fonctionnant plus que jamais sur la base de l’absence de hiérarchie et du salaire unique.

    Le film de Ronan Kerneur et David Ferret permet de saisir dans le vif ce qui fait l’originalité de Cecosesola : une expérience entrepreneuriale certes, mais surtout une aventure humaine dans laquelle l’implication de chacun, tant en terme de travail que de participation démocratique, est la clé du succès. Le film alterne des prises de vue sur l’activité propre des coopératives de Cecosesola et des interviews de personnages. Si Gustavo Salas Romer, que l’on pourrait assimiler au théoricien de cette expérience, est présent, ce sont surtout Teofilo, Angel, Felipe, Noël, José, Josue, Inès, Manuel, Gaudi, Omar, Pedro, Sneida, Crismar, Antony, Tere, Jorge, Yolanda, quelques coopérateurs parmi d’autres qui savent nous parler de leur vécu au sein des coopératives, des personnes à l’image de ce qu’est aujourd’hui la société vénézuélienne mais porteurs d’une conscience en la nécessaire libération de l’être humain par le collectif. Régulièrement l’éducation reçue à l’école est questionnée dans ses fondements mercantiles. Les délibérations vont bon train et sont le pendant d’une activité pleinement assumée. On notera tout particulièrement la partie du film sur le choc entre la culture anti-étatique de Cecosesola et le coopérativisme lancé par l’Etat vénézuélien à l’époque d’Hugo Chávez, coopérativisme qui sera abandonné par la suite.

    #coopératives #communs

  • Un village d’éco-inventeurs, pour développer des outils libres au service de l’écologie et de l’intérêt général | Association Autogestion
    http://www.autogestion.asso.fr/?p=5938

    Une éolienne en kit à moins de vingt euros, une douche qui recycle l’eau en boucle, un tracteur à pédales, un filtre antibactérien qui rend l’eau potable… Le point commun entre ces projets sociaux et écologiques ? L’open source. Des outils sans brevet, donc librement diffusables et appropriables par tous, à moindre coûts. Dans les Yvelines, des jeunes ont passé cinq semaines à développer des projets innovants, qui pourraient révolutionner nos manières de travailler, produire ou consommer. Rencontre avec ces makers qui veulent changer le monde.

    Imaginez : dans votre salle de bain, une douche recycle l’eau en temps réel grâce à un filtre antibactérien. L’impact est loin d’être anodin avec 33 000 litres d’eau économisés par personne et par an. Dans votre cuisine, les appareils électriques ont laissé la place à des robots ménagers à énergie manuelle, activés avec une pédale. Les épluchures de fruits finissent dans le lombricomposteur d’où sort un jus qui fertilise les plantes aromatiques. Par la fenêtre, vous apercevez des légumes qui poussent dans un kit en bois que vous avez fabriqué et assemblé, vous-même, sur la base de plans open source. Car c’est là le point commun entre tous ces objets : des innovations écologiques et sociales, sans brevet, pour que chacun puisse les répliquer localement.

    #open_source #obsolescence_programmée (fin de l’) #relocalisation #DIY #sobriété

  • Anatomie d un projet par Benoît Borrits
    http://endehors.net/news/anatomie-d-un-projet-par-benoit-borrits

    Lu sur Association Autogestion : "Le titre « Coopératives contre capitalisme » indique de la part de l auteur l intention de ne rester ni aux mouvements coopératifs comme solutions ponctuelles et locales, répondant la plupart du temps au défaut de capitalistes, ni à la seule addition de ces (...) — Projets alternatifs

  • L autonomie démocratique au Rojava et au Bakur (1/2)
    http://endehors.net/news/l-autonomie-democratique-au-rojava-et-au-bakur-1-2

    Lu sur Association Autogestion : "Le Rojava désigne la région historiquement kurde de Syrie. Dans les affres de la révolution syrienne, y est née une forme d organisation que les habitant-e-s qualifient de « révolution ». Cette révolution n arrive pas de n importe où : elle est le résultat du (...) — Actualité

  • Occuper, résister, produire : Rimaflow | Association Autogestion
    http://www.autogestion.asso.fr/?p=4902

    En février 2013, les anciens travailleurs de Maflow, accompagnés de travailleurs #précaires et de salariés d’une usine voisine elle-même victime d’une faillite frauduleuse, ont occupé l’#usine. Les 20 travailleurs qui participaient à ce projet à temps plein ont réinventé un futur pour cette usine. Ils ont commencé à #recycler des ordinateurs et appareils électroniques ménagers, ouvert un #bar et une cafétéria, organisé un marché aux puces et des #activités_culturelles en lien avec les habitants du quartier. Ils se sont alliés avec des #agriculteurs bio et ont créé ensemble un espace de vente solidaire. Ils envisagent de convertir l’usine en atelier de recyclage industriel. Comme l’explique Mariarosa Missaglia, une ancienne travailleuse de Maflow, leur objectif est de « remettre l’usine sur ses pieds #sans_aucun_employeur et de montrer que, même sans patron, cela est faisable. » Son collègue de travail, Antonio Galliazo souligne que cela n’est pas une tâche facile : « Nous sommes en train de construire une autogestion des travailleurs, car l’autogestion ne vient pas du haut. Ainsi, il est évident que nous devons faire face à de nombreuses difficultés, de choses qui ne marchent pas. »

    En même temps, les travailleurs veulent rester en phase avec les autres luttes. « Nous pensons que notre expérience ne peut être un îlot joyeux où nous obtiendrons nos #revenus en nous organisant nous-même » explique Gigi Malabarba, travailleur participant à RiMaflow. « Nous pouvons gagner si nous sommes partie prenante d’une large lutte et multiplions par dix ou cent de telles expériences, pour entretenir l’idée qu’une autre économie est possible. Si l’économie des patrons est en crise, nous devons développer une autre idée de l’économie. »

    « Occupy, Resist, Produce – RiMaflow » suit les travailleurs dans leurs activités quotidiennes, leurs discussions et débats stratégiques comme politiques.

    Ce film est le premier d’une série de court-métrages sur les occupations de lieux de travail et de production sous contrôle ouvrier en Europe.

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=UyhVdoK1g10

    #occupation #documentaire #reddito #Italie