person:élisabeth ire

  • #Images et #Insularité

    Andy Auckbur
    De l’Éloge de la Sagesse à la #Nusquama : poétique et politique de l’insularité dans #Utopia de #Thomas_More

    Alicia Oïffer
    El Islario general de todas las islas del mundo (1560) de Alfonso de Santa Cruz, o la ciencia cosmográfica en la España de Felipe II : en el Nuevo Mundo, el Caribe insular

    Florence Dumora
    L’île de la Première Solitude de #Góngora : une poétique du renouveau

    Cécile Mauré
    La #carte et le #globe : détails d’un tableau politique (le cas de l’Angleterre au XVIe siècle)

    Christine Sukic
    « Dans les bras de Neptune enlacée » : corps insulaire de l’#Angleterre, d’Élisabeth Ire à Jacques Ier

    Sylvie Mikowski
    Les îles d’#Aran ou, l’insularité chez John M. Synge et Liam O’Flaherty

    Rubrique cinéma
    Françoise Heitz & Véronique Pugibet
    Entretiens au festival de Biarritz

    https://savoirsenprisme.com/numeros/n01-2012
    #île #revue
    cc @franz42

  • Offrir, c’est souhaiter
    http://www.scienceshumaines.com/offrir-c-est-souhaiter_fr_22933.html

    Imaginez Caligula attendant ses étrennes dans le vestibule de son palais. Ou la reine Élisabeth Ire trépignant de joie devant les bas de soie et autres jarretières offerts par les seigneurs. Recourant à l’anecdote, Claude Lévi-Strauss remonte aux origines et examine le rôle social du cadeau.
    L’histoire des étrennes est à la fois simple et compliquée. Simple, si l’on se borne à dégager le sens général de la coutume ; pour la comprendre, il suffit sans doute de retenir la formule du jour de l’an japonais : « O-ni wa soto - fuku wa uchi » (Dehors les démons ! Qu’entre la chance !). Comme l’année ancienne doit entraîner dans sa disparition le mauvais sort, la richesse et le bonheur d’un jour constituent un présage et presque une conjuration magique, pour que l’année nouvelle soit teintée des mêmes couleurs.
    De ce point de vue, la formule japonaise correspond bien à celles qu’emploie Ovide quand il décrit, au premier livre des Fastes, les usages romains de la fête de Janus, qui est devenue notre 1er janvier, bien que, pendant longtemps et à Rome même, cette date ne fût pas celle du début de l’année. « Que signifient, demande le poète à Janus, les dattes, les figues ridées et le miel clair offert dans un vase blanc ? » Et le dieu répond : « C’est un présage : on souhaite que les événements prennent cette saveur… » Ovide raconte aussi que le premier de l’an, les commerçants s’astreignaient à tenir un moment leur boutique ouverte, pour faire quelques transactions qui augureront bien des affaires pendant toute l’année. Le français a curieusement maintenu cette tradition en l’inversant, dans l’emploi du verbe étrenner, qui veut dire, pour le marchand, faire sa première vente de la journée.

    #Offrir
    #Claude-Lévi-Strauss
    #lien-social