person:alain finkielkraut

  • Cher Alain Finkielkraut - Crêpe Georgette
    http://www.crepegeorgette.com/2014/06/03/cher-alain-finkielkraut

    J’avoue, je vous admire. Il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir écrire une tribune dans le Monde pour incendier un film et traiter son créateur de soutien d’assassins, pour ensuite avouer n’avoir jamais vu le dit film et continuer à avoir une quelconque crédibilité. Exception française où l’on sait reconnaître l’#intellectuel, l’expert en toutes choses.

  • Alain Finkielkraut : la nouvelle doxa - France 24, Opinion, Gauthier Rybinski
    http://www.france24.com/fr/20140413-alain-finkielkraut-nouvelle-doxa-editorial-gauthier-rybinski

    Mara Goyet, enseignante, écrivain et admiratrice critique du philosophe, résume parfaitement la tromperie : « Stéphane Hessel dit : ‘Indignez-vous’ et ça ne fait pas une pensée. Finkielkraut dit : ‘Désolez-vous’, mais ça ne fait pas non plus une pensée ».

    #finkielkraut

  • Laurence Parisot a raison, #Internet est la poubelle de l’Histoire
    http://www.franceculture.fr/emission-ce-qui-nous-arrive-sur-la-toile-laurence-parisot-a-raison-int

    Dates/Horaires de Diffusion : 1 Mai, 2014 - 08:45 - 08:50

    Je vous propose, Julie, que nous rebaptisions cette chronique : «  Ce qui arrive dans la poubelle de l’histoire  ». Car c’est ainsi, Madame Parisot, que vous définissiez Internet dans un entretien avec Jean-Michel Apathie sur RTL le 1er septembre 2010. Je vous cite exactement " Comme le dit le philosophe Alain Finkielkraut, Internet est en train de devenir la poubelle de l’Histoire. Vous ...

    date de remontée fiction : Jeudi 1 Mai (...)

    #Information #Archéologie #Civilisation #Débat #Histoire #Informatique #Innovation #Direct

  • Immortel Finkielkraut
    http://www.bakchich.info/france/2014/04/14/immortel-finkielkraut-63262

    On le sait peu – car c’est peu dit. Mais Alain Finkielkraut n’a pas toujours été le prosateur réactionnaire et (plus ou moins) discrètement exalté à qui l’Académie française vient d’adjuger le fauteuil précédemment occupé par Félicien Marceau. À une certaine époque, même – que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître : ce « philosophe et écrivain » était encore accessible à la raison. Source : Bakchich

  • Contribution à l’édition future des œuvres complètes d’Alain Finkielkraut - regards.fr
    Par Alain Ruscio| 12 avril 2014

    http://www.regards.fr/web/contribution-a-l-edition-future,7658

    Texte repris en partie de Alain Ruscio, Y a bon les Colonies ? La France sarkozyste face à l’histoire coloniale, à l’identité nationale et à l’immigration, Éd. Le Temps des Cerises, 2011.

    Je ne croyais pas que cela fût possible (toujours commencer par un imparfait du subjonctif, quand il s’agit de l’Académie française). J’étais naïf : cette France rance, ce pays qui marine dans l’affront national, est désormais capable de tout. Alain Finkielkraut va donc venir s’asseoir dans un des fauteuils qui recueillit les postérieurs du monarchiste Charles Maurras, condamné à la libération à la dégradation nationale, de Philippe Pétain, de Louis Bertrand, qui naguère voulait « former un seul bloc » des Européens d’Algérie et « les lancer contre l’ennemi commun, le musulman qu’on a eu la sottise de laisser vivre, alors qu’il fallait l’exterminer sans pitié » [1], du maréchal Juin, ennemi intransigeant de l’indépendance du Maroc, de Michel Debré, qui resta "Algérie française" au-delà du raisonnable (gaulliste)… Tiens, en lisant la liste des "ex", on apprend que Finkielkraut va occuper le fauteuil 21, détenu naguère par le duc d’Aumale, qui s’illustra par la prise de la smala d’Abd el Kader, où il y avait d’ailleurs plus de femmes et d’enfants que de farouches guerriers. La boucle (coloniale) est bouclée.

    Alain Finkielkraut est philosophe, nous disent les notices biographiques. Pourtant, force est de constater que ses œuvres de recherche pointue n’ont guère marqué, sauf erreur de ma part, le monde intellectuel de notre temps. « Misère de la philosophie », comme l’écrivait jadis un grand auteur qui, lui, ne siégea dans aucune Académie, mais qui marqua la pensée humaine.

  • Alain Ruscio sur l’essayiste réactionnaire élu à l’Académie française et grand admirateur, entre autres, du nauséabond Renaud Camus.

    « Contribution à l’édition future des œuvres complètes d’Alain Finkielkraut » - Par Alain Ruscio

    http://www.regards.fr/web/contribution-a-l-edition-future,7658

    L’historien Alain Ruscio revient sur la carrière très médiatique du philosophe présumé, irréconciliable avec la France d’aujourd’hui. Une carrière jalonnée d’éclats qui font de lui le digne héritier de certains de ses devanciers de l’Académie française.

    Texte repris en partie de Alain Ruscio, Y a bon les Colonies ? La France sarkozyste face à l’histoire coloniale, à l’identité nationale et à l’immigration, Éd. Le Temps des Cerises, 2011.

    Je ne croyais pas que cela fût possible (toujours commencer par un imparfait du subjonctif, quand il s’agit de l’Académie française). J’étais naïf : cette France rance, ce pays qui marine dans l’affront national, est désormais capable de tout. Alain Finkielkraut va donc venir s’asseoir dans un des fauteuils qui recueillit les postérieurs du monarchiste Charles Maurras, condamné à la libération à la dégradation nationale, de Philippe Pétain, de Louis Bertrand, qui naguère voulait « former un seul bloc » des Européens d’Algérie et « les lancer contre l’ennemi commun, le musulman qu’on a eu la sottise de laisser vivre, alors qu’il fallait l’exterminer sans pitié » [1], du maréchal Juin, ennemi intransigeant de l’indépendance du Maroc, de Michel Debré, qui resta "Algérie française" au-delà du raisonnable (gaulliste)… Tiens, en lisant la liste des "ex", on apprend que Finkielkraut va occuper le fauteuil 21, détenu naguère par le duc d’Aumale, qui s’illustra par la prise de la smala d’Abd el Kader, où il y avait d’ailleurs plus de femmes et d’enfants que de farouches guerriers. La boucle (coloniale) est bouclée.

    #Finkilekraut #idées #racisme #colonialisme #culture #France

  • Contribution à l’édition future des œuvres complètes d’Alain Finkielkraut
    http://www.regards.fr/web/contribution-a-l-edition-future,7658

    L’historien Alain Ruscio revient sur la carrière très médiatique du philosophe présumé, irréconciliable avec la France d’aujourd’hui. Une carrière jalonnée d’éclats qui font de lui le digne héritier de certains de ses devanciers de l’Académie française. Source : Regards.fr

  • Ce que nous devons à Alain Finkielkraut | Jacques Tarnero
    http://www.huffingtonpost.fr/jacques-tarnero/alain-finkielkraut-elu-academie_b_5130595.html

    (...) Sa défense exigeante du droit d’Israël fut sans doute son plus grand handicap tant la cause de l’Etat juif n’est pas en odeur de sainteté chez tous ceux qui ont fait d’Israël la causalité diabolique des malheurs du monde. (...)

    non, mais de celui des Palestiniens.

    • excellente, la réponse
      ça me rappelle http://grooveshark.com/s/L+Accent/4eEdTF?src=5

      Il y en a combien, il y en a plein
      Algérien, marocain, brésilien,
      africain, italien, sicilien
      Imagine tout ce qu’il contient
      Il est de la campagne, il est urbain
      Rien je ne regrette rien
      Ce qu’il devient m’appartient

      Le tien c’est le tien et le mien c’est le mien, l’accent
      Le tien c’est le tien et le mien c’est le mien, l’accent

      L’accent de la télé ne signifie rien
      Imposé par les infos il déteint
      Tous les pebrons prennent le sien
      Oublient le leur, est-ce que ça te convient ?
      Complètement aliénés soudain
      Face au micro alors il n’y a plus rien
      Peur de l’accent qui vient d’où tu viens
      Et pourtant il t’appartient

      Dans les médias c’est un déclin
      La même pression partout se maintient
      J’entends le seul et même refrain
      Le modèle du super citoyen
      Si tu sais que c’est de quelque part que tu proviens
      au sérieux personne ne te tient
      Folklorique pour eux égal crétin
      Un cliché auquel rien n’appartient

    • Alors la vidéo complète de l’intervention d’Alain Finkielkraut

      http://www.youtube.com/watch?v=lzrycH37oCo

      Et qui trouve-t-on à côté ? Jean-François Copé qui conclut juste après les trois minutes d’horreurs épouvantable de Finkielkraut : « je voudrai vous dire aux uns et aux autres que ce que vient d’évoquer Alain s’inscrit dans la réflexion qui est la notre ».

      On le savait, donc pas de surprise.

      Mais, la vraie surprise, c’est que quelques jours après, Copé a été vu à 11:00 du soir à l’aéroport de Berlin Tegel sortant du même avion que celui dans lequel était quelqu’un que je ne dénoncerai pas même sous la torture, mais franchement il devrait avoir honte de voyager en si mauvaise compagnie(s). Oui au pluriel parce qu’en plus, voir ci-dessous :

      https://dl.dropbox.com/s/5gk1fvzc8l5v1yl/air-berlin-helas.jpg

      Les grands-mères ne lui disent pas merci !

    • Bonjour, un texte intéressant sur le sujet http://masrwatouness.wordpress.com/2014/02/08/parler-avec-un-accent-dynamiques-croisees-de-race-et-de-cla

      " la façon de parler “consacre” l’appartenance à un groupe donné dominant ou dominé et justifie que l’on prenne des mesures à même de tenter d’effacer le parler des dominés ou du moins à le dénigrer, alors que le parler des dominants est instauré comme étant “la norme”. "

    • Oui ce qu’il appelle « l’accent français » c’est celui bien uniforme de la télé.
      Pour ma part j’aurais l’impression de jouer au couillon et de me moquer de mon interlocuteur si je me forçais à parler comme ça.
      Mais il y a deux générations, les basques qui émigraient à Paris faisaient tout leur possible pour parler français avec l’accent de Paris et pour masquer leur origine, comme les parents de Djamel Debbouze dans le texte mentionné par Warda.

    • Sur ces questions d’accent je trouve frappant la différence qu’il peut y avoir entre deux grosses villes géographiquement proches comme par exemple Béziers et Montpellier. Accent languedocien très prononcé dans la première, relictuel voire disparu dans la seconde. Si on regarde cette carte http://seenthis.net/messages/209841 on voit aussi que le revenu moyen par habitant n’est pas le même dans les deux villes. #gentrification ? cc @nicolasm @bug_in

    • Oui et non. Montpellier n’est pas une ville très vielle, et n’a grandie que par le commerce. Elle est vite devenue une ville carrefour pour les gens qui veulent habiter proche de la mer, avec bcp de retraité et de gens venant de partout. Ce n’est pas qu’une question d’argent, même si c’est clairement lié, puisque la vie y est beaucoup plus chère (le logement surtout, je n’y habite même pas !). Le groupe des copains d’ailleurs comme Mauresca Fracas Dub, comme moi, n’est pas de Montpellier même, et pourtant c’est Montpellier qui est mis en avant.

    • Je suis né à Montpellier et ai grandi pas loin, et je m’étais fait cette réflexion sur l’accent : même par rapport Nîmes, pourtant plus proche géographiquement et au niveau taille que Béziers, il me semble que l’accent était bien plus neutre à Montpellier.
      Dans les années 60, c’était 2 villes de la même taille (Nîmes était même économiquement plus forte, plus industrielle et sans doute plus peuplée). Puis à partir des 70’s y a eu IBM et les universités qui ont « réveillé » Montpellier (avec Frechescu dans la foulée) et la ville a doublé de volume. Les nouveaux habitants étaient soit des retraités aisés ou des étudiants de tout le reste de la France, des profs de facs, des chercheurs, des ingénieurs, des chirurgiens et des étudiants de tout le reste de la France aussi, attirés par le soleil, je pense que c’est un peu comme à Nice (voire pire), ce sont des villes bien déconnectées de leur territoire et la culture locale...

  • Alain Finkielkraut : « Une partie de la gauche a perdu la raison et la mémoire »
    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/02/07/31003-20140207ARTFIG00274-alain-finkielkraut-une-partie-de-la-gauche-a-perd
    Y’en a pour qui ça s’arrange pas !

    L’antiracisme devenu fou nous précipite dans une situation où la seule origine qui n’aurait pas de droit de cité en France, c’est l’origine française.

    #citation #racisme #vomi

    • Hier soir, lors de l’émission Des paroles et des actes, j’ai dit que face à une ultra droite nationaliste qui voulait réserver la civilisation française aux Français de sang et de vieille souche, la gauche a traditionnellement défendu l’intégration et l’offrande à l’étranger de cette civilisation. La gauche en se détournant de l’intégration abandonne de fait cette offrande. Manuel Valls a expliqué que nous avions tous trois -lui-même, David Pujadas et moi - des origines étrangères et que c’était tout à l’honneur de la France. J’ai acquiescé mais j’ai ajouté qu’il « ne fallait pas oublier les Français de souche ».

      Il nous prend vraiment pour des crétins.. Reprocher d’"oublier les français de souche" alors que c’est lui qui impose le thème de l’intégration des étrangers.. Sans doute déplore-t-il que les français de souche soient moins étrangers que les autres ?

      C’est dingue cette obsession des origines, du pedigree... Pour parler d’intégration, il peut pas s’empêcher de parler de l’origine des gens. Ce mec là prendre un malin plaisir à jouer les naïfs pour empoisonner sciemment le débat. Un peu comme si pour parler de promouvoir la laïcité il passait son temps à parler des religions des uns et des autres (et surtout celle des autres)...
      A ce niveau là, on peut parler de #troll médiatique, non ?

      Zemmour c’est un peu pareil niveau troll, mais lui le fait de façon cynique et délibérée.. http://sebmusset.blogspot.fr/2014/02/Zemmour-casedispute-genre.html ?

    • http://www.youtube.com/watch?v=WscVYSu-O2w

      Ré La Ré Fa#7 Sim Sol La
      C’est vrai qu’ils sont plaisants tous ces petits villages, Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
      Ré La Ré Fa#7 Sim Fa# Sim
      Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages, Ils n’ont qu’un seul point faible, et c’est d’être habités
      Sol La Ré Sim Do7
      Et c’est d’être habités par des gens qui regardent, Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
      Fa Sib La7 Sib Fa Do La7
      La race des chauvins, des porteurs de cocardes, Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
      Sib Fa Do Fa La7
      Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

      Maudits soient ces enfants de leur mère patrie, Empalés une fois pour toutes sur leur clocher
      Qui vous montrent leurs tours, leurs musées, leur mairie, Vous font voir du pays natal jusqu’à loucher
      Qu’ils sortent de Paris, ou de Rome, ou de Sète, Ou du diable vauvert ou bien de Zanzibar
      Ou même de Montcuq, ils s’en flattent, mazette, Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
      Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

      Le sable dans lequel, douillettes, leurs autruches, Enfouissent la tête, on trouve pas plus fin
      Quant à l’air qu’ils emploient pour gonfler leurs baudruches, Leurs bulles de savon, c’est du souffle divin
      Et petit à petit, les voilà qui se montent, Le cou jusqu’à penser que le crottin fait par
      Leurs chevaux, même en bois, rend jaloux tout le monde, Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
      Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

      C’est pas un lieu commun, celui de leur naissance, Ils plaignent de tout cœur les pauvres malchanceux
      Les petits maladroits qui n’eurent pas la présence, La présence d’esprit de voir le jour chez eux
      Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire, Contre les étrangers tous plus ou moins barbares
      Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre, Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
      Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

      Mon Dieu, qu’il ferait bon sur la terre des hommes, Si l’on n’y rencontrait cette race incongrue
      Cette race importune et qui partout foisonne, La race des gens du terroir, des gens du cru
      Que la vie serait belle en toute circonstance, Si vous n’aviez tiré du néant ces jobards
      Preuve, peut-être bien, de votre inexistence, Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
      Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

    • It is not just Mr. M’Bala M’Bala who has flourished in this atmosphere; other comedians trot out the most hackneyed racial clichés.

      The phenomenon cuts across social class. Take Alain Finkielkraut, a professor of philosophy at the elite École Polytechnique: He recently published “L’identité malheureuse,” a book bemoaning the dilution of an eternal France about to be defiled by swarthy barbarians threatening to plunge “European civilization” into a multicultural bouillabaisse. Among the objects of his disgust: “Halal butcher shops and fast food.”

      Mr. Finkielkraut’s sentiments echo those of Renaud Camus, a writer (not related to Albert Camus) who has denounced the “great replacement” of populations, which imposes on “the true rooted French” those who are not. Mr. Camus makes no secret of his admiration for Marine Le Pen, daughter of Jean-Marie and current leader of the National Front. Such ideas have even found resonance in the media, thanks to commentators like the political journalist Éric Zemmour, who laments the fate of the “white proletariat,” helpless before the “ostentatious virility of their black and Arab competitors seducing numerous young white women.”

      The worst came last fall with a campaign against France’s Roma people. The previous president, Nicolas Sarkozy, had already singled out this vulnerable population of 20,000 as a dangerous nuisance — despite the fact that the Roma constitute just 0.03 percent of the population. The interior minister, Mr. #Valls, has now called for their expulsion. Well might we wonder about the integrity of a politician who defends Jews from Dieudonné’s quenelle while deporting Gypsies.

  • « Le Point » franchit le mur du néocon
    http://www.marianne.net/Le-Point-franchit-le-mur-du-neocon_a234427.html

    Peu connu pour sa hantise du conservatisme, la une du Point du 28 novembre dénonçant « les néocons » à la française est pourtant une véritable couverture du newsmagazine.

    http://www.marianne.net/photo/art/default/976974-1157921.jpg?v=1386947391

    Au début on pense à un faux, à une facétie du groupe Jalons pour charrier l’hebdomadaire le Point, à une autoparodie de ses couvertures sur l’immigration ou de son récent panégyrique de l’Identité malheureuse, d’Alain Finkielkraut, le penseur bâillonné le plus assourdissant de France. Mais non, il faut bien s’y résoudre, la une du Point du 28 novembre dénonçant « les néocons » à la française, où se voient mêlés dans un même torrent d’amalgames excommunicateurs Patrick Buisson et Arnaud Montebourg, Eric Zemmour et Emmanuel Todd, Marine Le Pen et Régis Debray, est une véritable couverture du newsmagazine, jusqu’ici peu connu pour sa hantise du conservatisme.

    A en croire le dossier, une tornade souverainiste, antieuropéenne, antimondialiste et, horresco referens, protectionniste, ravagerait désormais les esprits, mélangeant vicieusement ligne d’extrême gauche (anticapitalisme, haine des riches) et supposées obsessions d’extrême droite (nationalisme, éloge des frontières), préparant en tout cas les esprits au pire, en l’occurrence à l’accession au pouvoir du Front national. Eclaboussé au passage, le philosophe Jean-Claude Michéa, auteur d’Impasse Adam Smith, dont la critique de la gauche libérale menée depuis quinze ans est ravalée à la seule admiration qu’il est censé inspirer à un Zemmour. Calomnié, Emmanuel Todd, qui ne chercherait « plus à cacher sa proximité de pensée en matière économique avec Mme Le Pen ». Insultés, Chevènement et Montebourg, dépeints comme deux socialistes en eaux troubles, pour l’un depuis toujours, pour l’autre depuis le port d’une certaine marinière.

    Réseaux sociaux et victimes ont réagi rapidement, en dénonçant une liste mêlant carpes anti-immigrés et lapins anticapitalistes, dévoyant par ailleurs totalement le sens du mot « néocon », traditionnellement utilisé pour désigner les faucons américains et leurs émules, mêlant le vœu de déréguler l’économie à un interventionnisme militaire à tout-va. Mais, au fond, là n’est pas la question. Sous le faux négligé de la liste, sous les incohérences de surface du dossier, salissant Todd et épargnant comiquement Finkielkraut, c’est au contraire la cohérence profonde de l’offensive qui frappe. Un bel exemple de guerre culturelle gramscienne. Ne se trouvent en effet ici épargnés que les tenants du libre-échange, ceux qui se tiennent prudemment loin de toute critique sociale. Se trouvent en revanche fascisés tous ceux qui d’une façon ou d’une autre cherchent à réhabiliter l’idée nationale contre l’ordre néolibéral et la Banque centrale européenne. Tous ceux qui ne veulent pas abandonner la nation au droit du sang, mais rappeler qu’elle est le levier même de la souveraineté populaire.

    Double effet ravageur de ce genre d’expédition punitive dans un contexte français déjà inquiétant : tandis que la xénophobie, véritable marqueur de l’extrême droite, se voit ici largement dédouanée, la percée enfin opérée depuis quelques années par quelques-uns des plus lucides intellectuels français se voit, elle, diabolisée.

    #Le-Point
    #néocon
    #Alain-Finkielkraut
    #Patrick-Buisson
    #Arnaud-Montebourg
    #Eric-Zemmour
    #Emmanuel-Todd
    #Marine-Le-Pen
    #Régis-Debray
    #Jean-Claude-Michéa

    • En effet le discours est internationaliste mais outre le fait que l’internationalisme suppose l’acceptation de la validité du nationalisme plutôt que son dépassement. En pratique, on observe surtout que l’extrême-gauche (Mélenchon, Chevènement, le PCF, LO, LCR, etc.) refuse tout progrès de la construction européenne qui est pourtant la seule démarche concrète sérieuse s’efforçant de dépasser l’État-national.

    • Ce que tu appelles extrême-gauche (et que moi j’appelle gauche) se caractérise effectivement par l’internationalisme... mais pas à la sauce des multinationales et encore moins à celle que nous inflige l’Europe.
      Franchement, l’idée de fédération européenne me plaît depuis que je suis gosse. J’ai participé à des programmes d’échange au lycée et l’Europe des peuples me semble être un bon préalable à une aspiration égalitaire mondiale.

      Sauf que l’Europe actuelle, c’est tout l’inverse : des grosses frontières meurtrières et bien étanches pour les pauvres et des coupe-circuits, des paradis fiscaux, des passe-droit pour les riches et les marchandises. Au lieu d’un espace commun, on a hérité d’une zone de guerre où nous sommes tous en concurrence contre tous, au lieu de coopérer dans le sens du mieux-vivre.

      Cette Europe-là me fait gerber, on dirait le Grand Reich d’Hitler, en fait et j’emmerde les distributeurs de points Godwin. Chaque matin, je me lève et je me rappelle que je suis née dans le camp des ordures et ça me désole.

    • @vlentz : le néolibéralisme caracole depuis 30 ans grâce au raccourci : régulation économique = protectionnisme = nationalisme.
      Pitié sortons de cet amalgame..
      Le souverainisme économique ça n’a rien de nationaliste, c’est juste le droit des tous les peuples à disposer d’eux mêmes. Or économiquement et politiquement, et jusqu’à preuve du contraire, la socialisation et les communautés ont une ossature culturelle, linguistique et donc géographique...

  • Les fossoyeurs de l’antiracisme

    "A la fin des années ’70, une victoire majeure a été obtenue sur le champ des idées. Elle n’a pas été saluée à sa juste valeur. Comme le monde est oublieux. Elle concerne le racisme et son invention. Et c’est à la Nouvelle Droite (et tout particulièrement au GRECE) qu’on la doit.

    Une Nouvelle Droite allée à l’Ecole de Lévi-Strauss. Une victoire lourde de sens et de conséquence. Mais en quoi consistait-elle ? En une « transmutation » et en un art consommé du détournement et de l’inversion. Alain de Benoist et ses amis avaient réalisé un coup de maître en remplaçant habilement le racisme biologique et inégalitaire (grevé par l’aventure génocidaire nazie) par un racisme culturel et se voulant non-hiérarchique (appelé aussi racisme différentialiste ou racisme sans race).

    Cela nécessitait pour ce faire de s’accaparer et de retourner deux notions clé : le « droit à la différence » et le « relativisme culturel ». Notions qui, malgré leur ambiguïté, avaient été à l’origine des conquêtes remportées de haute lutte sur le discours de la « mission civilisatrice » du temps béni des colonies. Et cette trouvaille avait de l’avenir. Puisqu’elle devint la doxa d’aujourd’hui.

    Le génie de la démarche, à l’évidente ironie, résidait dans le fait qu’elle singeait au plus près l’antiracisme (traditionnel) qui se voulait une réponse au racisme biologique. Et par un jeu de renversement et de symétrie, elle y instalait la confusion.
    Depuis Lévi-Strauss, on distingue un racisme de type universaliste, fondé sur un déni d’identité, et un (néo)racisme de type différentialiste, fondé sur un déni d’humanité ; le premier est dit « hétérophobe » tandis que le second est défini comme « hétérophile »(1).

    L’ironie pouvait se poursuivre, puisque la réplique qu’on trouva à ce nouveau racisme différentialiste n’était autre que l’universalisme, dans sa version nationale républicaine. C’est-à-dire l’autre forme de racisme, celui par le déni d’identité.
    Trois ouvrages ont ponctué et popularisé les « moments » clé de ce passage paradoxal. « La force du préjugé. Essai sur le racisme et ses doubles. » de Pierre-André Taguieff (le péri-situationniste passé à l’ennemi et aficionado des notes de bas de page), « La défaite de la pensée » d’Alain Finkielkraut (le philosophe contrarié et mentor de Breivik) et enfin « La France de l’intégration. Sociologie de la nation en 1990. » de Dominique Schnapper (la fille à papa qui continue la boutique).

    Trois Moments qu’on peut résumer par trois formules lapidaires : 1. la crise de l’antiracisme (Taguieff) , 2. l’antiracisme est un racisme (Finkielkraut) et 3. le salut par la République universelle (Schnapper etc.). "

    http://bougnoulosophe.blogspot.be/2011/10/les-fossoyeurs-de-lantiracisme.html

    Un exemple : http://www.polemia.com/antiracisme-identitaire-versus-antiracisme-egalitaire

  • L’audiovisuel public français, officine de propagande (2/2)
    http://survie.org/billets-d-afrique/2013/229-novembre-2013/article/l-audiovisuel-public-francais-4568

    Le 12/10, sur France-Culture, dans son émission « Répliques » à propos de « L’#Afrique_du_Sud aujourd’hui », Alain Finkielkraut reçoit Bernard Lugan et Achille Mbembe. On apprend par Lugan que l’apartheid était une volonté que soient préservés les traits culturels des différentes ethnies qui composent l’Afrique du Sud, même si ce projet louable a été tant soit peu détourné par les Blancs. Finkielkraut serine que les Noirs étaient profondément divisés, que l’ANC le parti qui a lutté pendant plus de quatre (...)

    #229_-_novembre_2013 #Afrique_Histoire_/_Politique_ #Médias_/_Communication #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

  • La tautologie

    (A propos d’Alain #Finkielkraut)

    "Oui, je sais, le mot n’est pas beau. Mais la chose est fort laide aussi. La tautologie est ce procédé verbal qui consiste à définir le même par le même (« Le théâtre, c’est le théâtre »). On peut voir en elle l’une de ces conduites magiques dont Sartre s’est occupé dans son Esquisse d’une théorie des émotions : on se réfugie dans la tautologie comme dans la peur, ou la colère, ou la tristesse, quand on est à court d’explication ; la carence accidentelle du langage s’identifie magiquement avec ce que l’on décide d’être une résistance naturelle de l’objet. Il y a dans la tautologie un double meurtre : on tue le rationnel parce qu’il vous résiste ; on tue le langage parce qu’il vous trahit. La tautologie est un évanouissement à point venu, une aphasie salutaire, elle est une mort, ou si l’on veut une comédie, la « représentation » indignée des droits du réel contre le langage. Magique, elle ne peut, bien entendu, acte de magie honteuse, qui fait le mouvement verbal du rationnel mais l’abandonne aussitôt, et croit en être quitte avec la causalité parce qu’elle en a proféré le mot introducteur. La tautologie atteste une profonde méfiance à l’égard du langage : on le rejette parce qu’il vous manque. Or tout refus du langage est une mort. La tautologie fonde un monde mort, un monde immobile."

    (Roland #Barthes, Mythologies )

    #Tautologie
    #Peur
    #penséeMagique

  • La France selon Finkielkraut - Bibliobs avec Le Nouvel Observateur
    http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20131023.OBS2243/la-france-selon-finkielkraut.html?xtor=RSS-15

    Au début de l’année, Alain Finkielkraut a été invité dans les nouveaux bureaux de Nicolas Sarkozy, rue de Miromesnil. Dans un entretien au « Figaro », l’essayiste avait défendu le bilan du président sortant et formulé quelques réserves sur « son activisme brouillon et ses sincérités successives ». Les deux hommes se rencontraient pour la quatrième fois.

    Comme à son habitude, Sarkozy a monopolisé la parole. « Avec lui, il n’y a pas vraiment de dialogue », constate Finkielkraut dans un sourire mâtiné de dépit. Naïveté feinte ? Depuis le temps, n’a-t-il pas appris que pour un politique la philosophie est d’abord un faire-valoir ? Que la pensée n’a rien à gagner, et beaucoup à perdre, à s’approcher de trop près du pouvoir ?


    Le nouveau livre d’Alain Finkielkraut s’appelle « l’Identité malheureuse ». Le premier chapitre s’ouvre ainsi : « Tout commence en octobre 1989 dans un collège de Creil, en banlieue. » Le foulard islamique, donc. Un point de rupture à partir de quoi tout s’enchaîne. Avant : la laïcité à la française, le respect des maîtres, l’amour de la littérature, le goût de l’effort, le port libre de la jupe. Après : le communautarisme, les incivilités, la fin de la belle langue, le nivellement des valeurs, le jogging pour les filles. Avant : la République. Après : le multiculturalisme. Entre les deux : l’immigration, cause de tout. Et pour seul remède : l’identité.

    #France
    #Finkielkraut
    #immigration
    #école
    #identité-française
    #médias

  • " Les territoires perdus de la République , paru en 2002, et qui a fait grand bruit à l’époque, au point que la référence à cet ouvrage est devenue un lieu commun du discours médiatique, mais aussi gouvernementale. C’est un recueil de témoignages d’enseignants du secondaire sur l’antisémitisme, le racisme et le sexisme dans les lycées et collèges. Emmanuel Brenner, pseudonyme de l’historien Georges Bensoussan, explique dans l’introduction à cet ouvrage qu’il y a une résurgence très inquiétante de l’antisémitisme dans les écoles et que le phénomène est massivement attribuable aux jeunes d’origine maghrébine. Il explique également, notamment dans un second ouvrage, « France prends garde de perdre ton âme », paru celui-ci en 2004, que l’antisémitisme des jeunes maghrébins est un phénomène qui, bien que massif au vu de ce qu’il appelle « la réalité du terrain », est pourtant nié par les sociologues. Il appelle cela « l’illusion sociologique », autrement dit le désir de tout ramener à des causes socio-économiques alors qu’en réalité, les maux de notre société sont selon lui largement attribuables à des causes qu’il appelle « ethno-culturelles », soit grosso modo le fait d’être un Arabe ou un Noir d’identité musulmane. C’est du moins ce qu’a dit explicitement Alain Finkielkraut à propos des émeutes de l’hiver 2005, précisant tout de même que ce n’est pas tous les Noirs et tous les Arabes. Autrement dit, selon Finkielkraut, tous les émeutiers sont des Noirs et des Arabes, mais tous les Noirs et les Arabes ne sont pas des émeutiers. C’est donc une « réalité du terrain » qu’on nous décrit, et non un credo d’extrême droite qu’on nous assène. A ceci près qu’une fois posé qu’on est un émeutier, ou un antisémite, parce que on est un Arabe ou un Noir d’identité musulmane, la conséquence est que tout Arabe ou tout Noir d’identité musulmane est un suspect. Finkielkraut écrit quelque part qu’il ne faut pas, je cite : « laisser le monopole du réel au Front National ». Mais une fois qu’on accorde au Front National qu’il tient un discours réaliste, tandis que les intellectuels ou les progressistes sont eux dans le déni, l’affaire est entendue : il n’y a plus qu’à tenir un discours d’extrême droite tout en expliquant doctement que Le Pen est un individu parfaitement infréquentable. De là qu’on colle un fonctionnaire de la Défense sur tout chercheur du CNRS qui travaille sur les Noirs ou les Arabes d’identité musulmane, il n’y a qu’un pas que le gouvernement de Nicolas Sarkozy a semble-t-il franchi. Je fais évidemment allusion à l’affaire Geisser. Face à ce type d’argumentaire, il n’y a qu’une seule réponse, et c’est l’analyse. Mon approche sociologique a été la suivante : s’en tenir aux documents dont Georges Bensoussan a fait lui-même état, à savoir les témoignages des enseignants qui ont été publiés sous sa direction et une étude statistique sur les préjugés anti-juifs chez les jeunes, qui est parue dans le livre « Les Anti-feujs », publié à l’initiative de l’UEJF. Ce sont en effet les deux seuls documents sur lesquels il s’appuie pour fonder sa thèse « ethno-culturelle » d’un antisémitisme d’origine principalement maghrébine. Vous comprenez donc, et c’est là essentiel me semble-t-il, qu’il ne s’agit pas de s’appuyer sur d’autres études de terrain pour réfuter sa thèse, ce qui nous plongerait dans des débats contradictoires au sujet des sources. Il s’agit de s’appuyer exclusivement sur les propres documents que lui, Georges Bensoussan, nous expose en guise de preuves. Or une analyse un tant soit peu critique de ces documents, et j’entends par critique un minimum de rigueur intellectuelle, met en évidence que rien, absolument rien ne justifie d’imputer au jeunes d’origine maghrébine une résurgence de l’antisémitisme dans les Collèges et les Lycées. En revanche, ce qui apparaît très rapidement à la lecture de ces témoignages, c’est qu’une poignée d’enseignants se sont réunis sous sa direction pour nous expliquer que l’antisémitisme, cela commence lorsqu’un surveillant d’origine maghrébine arbore une longue chemise blanche qui recouvre le pantalon, ou qu’on le surprend en train de prier dans une salle servant à ranger les cartes d’histoire-géographie, et que pour finir, ce dangereux énergumène tient, je cite : un « discours rigoriste » aux jeunes maghrébins du collège, à savoir qu’il prône, je cite encore : « l’abstinence en matière d’alcool, de drogue et de sexe ». Or c’est là, selon l’enseignante qui témoigne, la preuve manifeste qu’on a affaire, je cite toujours : à « un militant islamiste d’obédience wahhabite » ! Mais rassurez-vous, la courageuse enseignante nous expliquera ensuite qu’elle s’est empressée d’adresser une lettre de dénonciation anonyme au rectorat. La lutte contre l’antisémitisme ne saurait être trop regardante sur les moyens… Pour l’analyse détaillée de ces témoignages, et aussi des données statistiques, que Bensoussan manipule sauvagement plutôt qu’il ne les analyse, je vous renvoie à mon ouvrage, mais disons pour résumer que la résurgence de l’antisémitisme dans les collèges et les lycées, selon ces enseignants, c’est d’abord une question de vêtement, autrement dit dès qu’on repère chez un élève non seulement un signe ostensible, mais une simple allusion à ce qui pourrait tenir lieu d’appartenance identitaire à l’Islam, on a affaire à un acte antisémite. De là, en effet, qu’on puisse attribuer l’antisémitisme aux jeunes d’origine maghrébine, puisque ce « nouvel antisémitisme » se repère dorénavant au vêtement, voire au facies, si bien qu’entre le constat d’une résurgence de l’antisémitisme en France et le mot d’ordre d’extrême droite : « il y a trop d’Arabes en France », les conséquences, on l’aura compris, sont devenues bonnes. Mais ce n’est pas tout, car dans cet ouvrage, il y a également des témoignages pour le moins ambigus au sujet des élèves juifs. Ainsi une lettre ouverte d’enseignants range sous la catégorie de « problèmes » : 1. La persécution d’un élève juif par d’autres élèves ; 2. Le port du foulard par des jeunes filles musulmanes ; 3. les absences injustifiées d’élèves le samedi. Je vous pose donc la question suivante : du point de vue de la lutte contre l’antisémitisme, faut-il se féliciter que des enseignants jugent inacceptable qu’un élève juif soit persécuté par d’autres élèves, ou faut-il s’inquiéter de ceci qu’à les suivre, la persécution antisémite d’un élève, une jeune fille portant un foulard, enfin un élève qui s’absente les samedis sont des faits de même nature, à savoir des « problèmes » ? Je conclus pour ma part que cet ouvrage, « Les territoires perdus de la République », est une sinistre farce xénophobe. "

    #Yvan_Segré

    http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article1579

  • Colonisation israélienne : Juliette Binoche, ne vous laissez pas manipuler - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/912465-colonisation-israelienne-juliette-binoche-vous-m-avez-decue

    LE PLUS. Vous vous en souvenez peut-être : en 2010, face à Alain Finkielkraut sur un plateau télé, l’actrice Juliette Binoche avait pleuré de désemparement en entendant le philosophe parler des Palestiniens. Trois ans plus tard, elle fait la promo d’une marque installée notamment dans les colonies illégales d’Israël. Michèle Sibony, membre de l’Union Juive Française pour la Paix et de la Campagne BDS France, ne cache pas sa déception.

    Chère Juliette Binoche,

    Je me permets de vous écrire parce que je vous ai aimée dans tous vos films, même ceux que je n’ai pas aimés. J’aime l’actrice en recherche que vous êtes, recherche de vérité en soi-même, dans son travail d’artiste, dans la vie...

    Je me permets de vous écrire parce que je viens de découvrir, que vous avez prêté votre présence, votre beauté, à une opération publicitaire de cosmétiques intitulée Beauty City Paris, qui s’est déroulée à Tel Aviv le 26 juin dernier.

    Cette opération se faisait pour la promotion de la chaîne de magasins Super-Pharm, vous l’ignorez peut-être. Après tout, cela relève parfois des activités d’un-e comédien-ne de promouvoir des produits, mais là il y a un hic tout de même :

    Une promo pour une marque qui profite de la colonisation

    La Coalition des femmes pour la Paix, qui lutte depuis des années contre l’occupation, a créé un site qui s’appelle « Who Profits ? » où elle indique avec précision quelles sont les entreprises, aussi bien israéliennes qu’étrangères d’ailleurs, qui profitent de l’occupation et de la colonisation. Avec des installations dans les territoires occupés, une main d’œuvre palestinienne sans droits, contrainte pour vivre d’accepter de très bas salaires, et un marché de distribution local, celui des colons illégalement installés sur une terre occupée, et international.

    Or Super-Pharm, la chaîne de magasins que vous avez honorée de votre présence et promue, y figure en bonne place. Installée dans plusieurs colonies autour de Jérusalem, elle utilise l’occupation et la colonisation illégales à son profit.

  • Une fois de plus Alain #Finkielkraut reçoit un invité d’ #extrême_droite, s’auto-déclarant #libéral, cette fois-ci c’est pour parler d’ #école :

    Répliques - L’école dans la cité
    http://www.franceculture.fr/emission-repliques-l-ecole-dans-la-cite-2012-09-08

    Invité(s) :
    Philippe #Meirieu, spécialiste de la pédagogie, Professeur des universités en Sciences de l’éducation, consacré à l’histoire et à l’actualité de la pédagogie
    Philippe #Nemo, philosophe, professeur de philosophie politique et sociale, et historien des idées politiques français à l’ESCP Europe

    Mettre en face de Philippe Nemo, Philippe Meirieu laisse penser qu’un pluralisme est respecté. C’est oublier le contexte et oublier qu’au milieu il y a Alain Finkielkraut et ses « interventions ».

    Déjà en juin 2011 Alain Finkielkraut avait reçut Richard #Millet dans une émission intitulée « Au coeur de la France ». L’apologiste d’Anders #Breivik n’était pas là pour ses qualités littéraires, mais pour étaler sa xénophobie. Ainsi il déclare, entre autre, devant l’ami Finki qui ne bronche pas :

    Quelqu’un qui au bout de la 3e génération continue à s’appeler Mohamed ne peut être français

    http://www.franceculture.fr/emission-repliques-au-coeur-de-la-france-2011-06-11.html
    http://download.od.tv-radio.com/france_culture_ondemand/sites/default/files/sons/2011/06/s23/RF_A8B38876-0115-49C1-B473-196A8F85F4AC_GENE.MP3

    Déjà certains avaient relever la vision raciste des compères :

    Chez Alain Finkielkraut, une certaine idée du rance.
    http://blogs.mediapart.fr/blog/yvan-najiels/110611/chez-alain-finkielkraut-une-certaine-idee-du-rance

    Mais revenons à notre mouton, voici quelques liens pour mieux connaitre Philippe Nemo :

    Démontage de Philippe Nemo en cinq lignes
    http://comite-de-salut-public.blogspot.fr/2010/11/demontage-de-philippe-nemo-en-cinq.html

    Le monde de Philippe Nemo et la France de Robert Ménard
    http://television.telerama.fr/television/le-monde-de-philippe-nemo-et-la-france-de-robert-menard,76935.ph

    Ou encore par ses interventions ou par les hommages reçus dans les milieux d’extrême droite :

    #Français_de_souche aime l’écouter parler de « l’Ayathola Vincent Peillon » et des illitrés de l’éducation nationale :
    http://www.fdesouche.com/304763-philippe-nemo-la-regression-intellectuelle-de-la-france-radio-cour

    Car #Radio_Courtoisie a la chance de compter Philippe Nemo parmi les membres de son équipe :
    http://radio-courtoisie.over-blog.com/article-11770526.html

    L’ #Action_Française, et les curés qui la composent, apprécie son travail :

    L’ACTION FRANÇAISE 2 0 0 0
    N° 2835 ❙ 66e année ❙ Du 1er au 14 mars 2012

    http://www.actionfrancaise.net/wp-content/uploads/numeros/af2012/af_2835.pdf

    Abbé G. de Tanoüarn
    L’athéisme est mort

    Philippe Nemo signe un petit livre passionnant.

    APRÈS AVOIR CRIÉ « Dieu est mort », les cultureux commencent à réaliser que l’athéisme ne tient pas la route. C’est ce que souligne Philippe Nemo dans un petit livre passionnant, La Belle Mort de l’athéisme moderne.

    [...]

    Je laisse à Philippe Nemo la conclusion de ce panorama : « Les deux siècles chez Lucifer ont fait passer le christianisme par la plus terrible épreuve du feu qu’il ait subi dans son histoire. Mille vieilleries - superstitions, croyances naïves, adhérences politiques, anthropologiques et sociologiques... ont été brûlées et ne reprendront plus jamais consistance. Mais ce qui a résisté au feu est l’or incorruptible de l’Évangile et de l’Église. La tâche du jour est donc de dégager intellectuellement cet or des scories auxquelles il est encore mêlé. » Ce feu auquel Philippe Nemo fait allusion, feu à travers lequel doit passer tout ce qui se déclare oeuvre de Dieu (I Cor. 3, 11-15), ce feu touchera d’abord - et il a déjà commencé à le faire - les adaptations les plus récentes, les "expériences" les plus contemporaines. Ne demeurera que la sainte Tradition, non pas comme une forme passéiste, mais la Tradition apostolique dans sa permanente actualité, dans sa persistante efficacité, dans son irritante affirmation d’elle-même.

    L’un et le multiple : Les mémoires contre la nation
    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-un-et-le-multiple-Les-memoires

    Il est frappant d’observer que la gauche intellectuelle et politique a remarquablement accompli sa tâche de prosélytisme des masses qu’elle s’est évertué à gauchir pour assurer la prééminence de son magistère moral, jetant les anathèmes, distribuant les satisfecit et, partout, répandant son prêchi-prêcha droit-de l’hommard et diversitaire. Dans La France aveuglée par le socialisme (François Bourin Editeur, 2011) le philosophe, Philippe Nemo décrit la contagion du socialisme idéologique, et sa colonisation totalitaire de l’espace public (via l’école et les media), autant que sa propension misérabiliste à niveler par le bas, sous prétexte de discrimination positive, d’égalité des chances et autres fariboles égalitaristes. Véritable assommoir intellectuel de « nature néoreligieuse qui fait que, chez nous, les politiques les plus raisonnables proposées par les esprits dotés de quelques clairvoyance ne sont pas reçues comme des hypothèses qu’on peut et doit discuter, mais comme des impiétés qu’on doit repousser sans même les examiner », le socialisme chimérique fait obstacle, depuis les années 1970 et singulièrement depuis 1981, à toute pensée libre sur des sujets qu’il a d’abord préemptés avant, soit de les sanctuariser (les mœurs, la famille), soit de les entourer d’une intenable odeur de soufre (l’immigration, l’Histoire).

    C’est donc assez « naturellement » que l’Action Française l’invite à une de ses conférences :

    http://www.sylm.info/?gid=0&fid=5393&c=n&o=0&pn=3&forum_fid_

    Action Française

    [Paris] Conférence avec Philippe Nemo

    A 19 h30, le vendredi 8 octobre, dans les locaux de l’Action française, 10, rue Croix de Petits Champs, 75001 Paris,

    conférence de Philippe Nemo, professeur de philosophie politique et sociale, et historien des idées politiques français, sur la « Crise économique ou crise de #civilisation »

    Philippe Nemo a aussi pour petit plaisir de participer à des conférences de de L’ #Institut_Thomas_More, tout comme son ami Finkielkraut :

    Qu’est-ce que l’Occident ? L’histoire, l’identité, l’avenir
    Mardi, 1 Février, 2005

    Rencontre du Comité France de l’Institut Thomas More, mardi 1er février 2005, 8h30-10h, Paris. Intervenant : Philippe NÉMO, professeur à l’ESCP-EAP, essayiste, auteur de Qu’est-ce que l’Occident ? (2004, ed. PUF).

    L’Occident existe. Nous en procédons et nous le vivons. Une ogive, une vigne, Michel-Ange et Louis Pasteur : quelque chose unit tout cela, nous le savons bien, mais pouvons-nous le définir ? Est-ce bien ce quelque chose qui a été attaqué le 11 septembre 2001 ? Si oui, alors il faut le défendre et le promouvoir, et pour cela : le connaître. L’identité est le socle de toute ambition. Que sera demain l’Europe si toujours elle fuit le moment de dire « je suis » ?

    Sur ces questions essentielles pour notre avenir, nous vous invitons à venir débattre en compagnie de Philippe NÉMO.

    Évidement, L’Institut Thomas More se pose actuellement de grave question face au danger socialiste :

    #Immigration, éducation, #mariage #homosexuel | La gauche contre le réel Vendredi, 7 Septembre, 2012

    Nouvelle Rencontre de l’Institut Thomas More | Mardi 25 septembre 2012, 8h30-10h | Restaurant Les Editeurs, Paris

    En découvrant la crise cinq mois après son installation à l’Élysée, peut-être François HOLLANDE va-t-il s’apercevoir des limites et des dangers de son programme économique...

    Mais il y a aussi fort à parier que, gêné dans la mise en œuvre de ses propositions sur le front de la croissance, de l’emploi ou de la compétitivité, la gauche sur-investisse le champ du « sociétal ».

    Immigration, violences urbaines, éducation, mariage homosexuel : la machine à déformer le réel et le refus de « nommer les choses » marchent à plein régime... Comment réagir ? Que dire ? Que faire ?

    Pour répondre à ces questions l’Institut Thomas More a le plaisir de vous inviter à venir débattre et participer à sa prochaine Rencontre autour de :

    #Élisabeth_LÉVY

    | Journaliste, fondatrice et directrice de Causeur, collaboratrice au Point

    | Dernier ouvrage paru : La gauche contre le réel (Fayard, 2012)

    Élisabeth LÉVY signera son livre à l’issue de la Rencontre.

    La Rencontre se déroulera au restaurant Les Editeurs (4, carrefour de l’Odéon – 75 006 Paris).

    Le nombre de places est limité. Réponse souhaitée avant le lundi 24 septembre 2012.

  • Pas D’Amalgame(s), S’Il Te Plaît : Nous Ne Sommes Pas Chez Philippe Val | Sébastien Fontenelle (Vive le feu !)
    http://www.politis.fr/Pas-D-Amalgame-s-S-Il-Te-Plait,14984.html

    l’intéressant tient à ce que, dans le cours de sa péroraison, le terroriste norvégien cite [5] l’un de nos plus réputés penseurs de médias : le « french philosopher Alain Finkielkraut » [6], qui « has warned that “the lofty idea of ’the war on racism’ is gradually turning into a hideously false ideology. And this anti-racism will be for the 21st century what Communism was for the 20th century : A source of violence” ».

    • Pas à l’aise avec ce texte.

      Bien sûr qu’il ne faut surtout pas s’interdire de faire le rapport. Ça fait des années qu’on (enfin, des gens que je connais) répète que l’idéologie néoconservatrice et ultra-sioniste dont on nous abreuve depuis plus de 10 ans est un danger mortel : pas seulement pour les arabes et musulmans, mais que cette idéologie est mortelle aussi pour les sociétés européennes et américaines. Que cette violence catalysée initialement vers l’extérieur finira forcément par se retourner contre nos propres sociétés.

      L’impression qu’il s’agit d’une maladresse basée sur l’envie rhétorique du genre « je ne l’ai pas dit mais je le dis quand même » : « ne faites pas l’amalgame, mais en même temps je vous ai fait remarquer que... ». Sauf qu’au final, Fontenelle écrit qu’il faudrait éviter d’établir des liens pourtant évidents (et à mon avis, c’est indispensable).

  • De la faible vue de Richard Millet sur la peau des Français | Nicole Caligaris (Le Monde)
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/06/29/de-la-faible-vue-de-richard-millet-sur-la-peau-des-francais_1541844_3232.htm

    Le médiateur de Radio France nous apprend, jeudi 23 juin, sur France Culture, qu’un grand nombre d’auditeurs s’est montré choqué par les propos qu’a tenus Richard Millet, écrivain français et éditeur de littérature française pour les éditions Gallimard, au micro d’Alain Finkielkraut. Faut-il prendre au sérieux ce monsieur ?

  • Chez Alain Finkielkraut, une certaine idée du rance | Yvan Najiels (Je cherche l’or du temps)
    http://blogs.mediapart.fr/blog/yvan-najiels/110611/alain-finkielkraut-une-certaine-idee-du-rance

    Sur France culture en ce matin du 11 juin 2011, dans son émission Répliques dont le titre est « Au cœur de la France », le moraliste-publiciste (un philosophe ? Euh... non !), le moraliste Finkielkraut est aux anges.
    D’habitude, que ce soit à la radio ou à la télévision (pour voir, c’est alors plus facile), on voit notre publiciste réactionnaire hirsute, énervé, ne supportant pas la parole de l’autre, dévoré par sa moraline rance et dépourvu de toute nuance. Là, ce matin, il était bien calme, notre filousophe. Il avait de quoi être apaisé, il faut bien le dire. Ses invités étaient Jean-Christophe Bailly et, surtout, Richard Millet dont l’avant-dernier dernier "livre", L’Opprobre est une suite de phrases sans âge et haineuses contre la France réelle, c’est à dire mondialisée et faite des gens de partout

  • Les 35 heures ? Violence conjugale et alcoolisme ! - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/article1297.html

    Autant la Réduction du temps de travail « est appréciable pour aller dans le Luberon, autant, pour les couches les plus modestes, le temps libre, c’est l’alcoolisme, le développement de la violence, la délinquance ».

    Ce subtil diagnostic est signé, dans 20 minutes (7/10/03), Nicolas #Baverez, essayiste (et chroniqueur au Point), auteur de La France qui tombe, une « collection de prophéties apocalyptiques sur l’état de l’Hexagone » (Libération, 8/10/03) encensée par le journalisme de marché.

    « L’intellectuel à gages redoute que la libération du joug patronal n’avilisse le petit peuple », commente PLPL n°16 (sept.-oct. 2003). Alors que Baverez déversait sa haine de classe sur France Culture (20/09/03) : « Le temps libéré par les 35 heures, c’est de la violence conjugale et de l’alcoolisme en plus », Alain Finkielkraut précisait aussitôt : « De la télévision aussi ! ».

    #classes_populaires

  • Pour mémoire, les signataires de l’appel anti-boycott (qui réclament au passage d’intervention de la justice contre le #BDS). Y’en a que je croyais de gauche, mais des fois je suis un peu con avec ces histoires de gauche-droite :
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/11/01/le-boycott-d-israel-est-une-arme-indigne_1433857_3232.html

    Yvan Attal, comédien ;
    Pierre Arditi, comédien ;
    Georges Bensoussan, historien ;
    Michel Boujenah, comédien ;
    Patrick Bruel, comédien et chanteur ;
    Pascal Bruckner, essayiste ;
    David Chemla, secrétaire général de JCALL, ;
    Bertrand Delanoë, maire de Paris ;
    Frédéric Encel, géopolitologue ;
    Alain Finkielkraut, philosophe ;
    Patrick Klugman, avocat ;
    François Hollande, député (PS) de Corrèze ;
    Georges Kiejman, avocat ;
    Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris ;
    Bernard-Henri Lévy, philosophe ;
    Mohamed Sifaoui, essayiste ;
    Yann Moix, écrivain ;
    Bernard Murat, directeur de théâtre ;
    Jean-Marie Le Guen, député ;
    Pierre Lescure, directeur de théâtre ;
    Serge Moati, journaliste ;
    Daniel Racheline, vice-président de JCALL ;
    Arielle Schwab, présidente de l’UEJF ;
    Dominique Sopo, président de SOS-Racisme ;
    Gérard Unger, président de JCALL ;
    Manuel Valls, député-maire d’Evry ;
    Michel Zaoui, avocat.

    • Et Martine Aubry, aussi :
      http://www.nordeclair.fr/Locales/Lille/2010/11/09/le-ps-dit-non-au-boycott-des-produits-is.shtml

      « J’ai toujours combattu avec la plus grande détermination les tentatives faites par certains de vouloir importer le conflit du Proche-Orient dans notre ville », a déclaré Martine Aubry, lors d’un repas organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) à Lille hier soir.
      Alors que le collectif BDS-France (Boycott désinvestissement sanction) appelle au boycott des produits israéliens, la première secrétaire a réaffirmé la position du Parti socialiste : « Je pense que ceux qui prônent le boycott se trompent de combat : au lieu de porter la paix, ils portent l’intolérance, ils portent la haine. Et quand on veut un chemin de paix, on ne commence pas par porter cela. » Il y a une semaine, dans une tribune publiée par Le Monde, plusieurs personnalités, dont le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë, avaient déjà dénoncé cet appel lancé notamment par le résistant Stéphane Hessel et la sénatrice Verte parisienne Alima Boumediene-Thiery.

    • Et une excellentissime tribune publiée dans le Monde en mars 2010 : Michaël Ghnassia dénonce le principe de la « punition collective ». Vous avez pensé Gaza ? Raté, l’intolérable punition collective, c’est le BDS :
      http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/03/24/la-derive-des-pro-palestiniens-par-michael-ghnassia_1323970_3232.html

      Mais au-delà d’une infraction pénale, le boycott promu par la campagne BDS est une hérésie morale. Il s’agit de réinstaurer au XXIe siècle une punition disparue depuis des millénaires dans nos sociétés : la « punition collective ».