person:angela merkel

  • Wolfgang Schäuble, le visage de l’ordolibéralisme
    https://www.mediapart.fr/journal/international/230917/wolfgang-schaeuble-le-visage-de-l-ordoliberalisme

    À la veille des législatives allemandes, enquête sur le ministre des finances d’Angela Merkel depuis 2009. Il est l’incarnation politique de l’ordolibéralisme, cette forme allemande du #néolibéralisme.

    #International #Economie #Allemagne #Angela_Merkel #élection_allemande #ordolibéralisme #réforme_de_la_zone_euro #Wolfgang_Schauble #zone_euro

  • L’allié indéfectible d’Angela Merkel
    https://www.mediapart.fr/journal/international/230917/l-allie-indefectible-d-angela-merkel

    Au cours de la crise grecque, Schäuble a incarné l’intransigeance allemande, ne variant pas d’un pouce sur ses positions. Une seule chose semble compter à ses yeux : le respect des règles, quelles qu’en soient les conséquences.

    #International #Allemagne #Angela_Merkel #CDU #coalition #conservateurs #élections_législatives #Wolfgang_Schauble

  • Le tiers monde en Allemagne : les écoles et les routes s’effondrent L’express.live - Audrey Duperron - 18 septembre 2017
    https://fr.express.live/2017/09/18/allemagne-infrastructure-ruine

    Aucun autre grand pays de l’UE ne peut se targuer d’avoir un plus grand excédent budgétaire que l’Allemagne. Mais les Allemands ont payé un lourd tribut pour réaliser ce prodige : leurs écoles et leurs routes sont souvent dignes de celles des pays du tiers-monde.
    https://i1.wp.com/fr.express.live/wp-content/uploads/sites/2/2017/09/gesamtschule-dabendorf-ma%CC%88rz-2017-d_web2.jpg?w=640&ssl=1
    L’Allemagne dispose d’un excédent budgétaire de 23,7 milliards d’euros, ce qui représente près de 1 % du PIB. Mais selon les experts de la KfW, la Banque allemande de développement, 126 milliards d’euros sont nécessaires pour restaurer l’infrastructure. Il faudrait débourser 33 milliards d’euros pour restaurer les écoles, et 34 autres, pour les routes.

    « Nos ponts, nos installations ferroviaires, nous écoles… Tout est cruellement obsolète et a désespérément besoin de renouvellement ou de remplacement », explique Achim Truger, de l’école berlinoise d’Economie et de Droit.

    « Le gouvernement considère le respect du “schwarze Null” [un budget équilibré sans chiffres dans le rouge] plus important que d’investir les infrastructures. L’aversion pour la dette est devenue partie intégrante du système politique allemand. C’est aussi le résultat des politiques d’austérité qui ont été menées pour corriger notre situation financière après la réunification allemande, lorsque l’on surnommait notre pays “l’homme malade de l’Europe”. »

    Pourtant, selon Truger, il existe de grandes différences entre la situation de l’État, celle des Länders, et celle des municipalités, dont certaines sont extrêmement endettées.

    N’aller aux toilettes que quand on peut pas faire autrement
    L’état déplorable de nombreuses écoles est devenu un fer de lance de la campagne législative. « Il est impossible que les toilettes de nos écoles ne fonctionnent pas, et qu’il n’y ait pas d’argent pour les réparer », a récemment déclaré Martin Schultz, la figure de proue du SPD, lors d’un meeting électoral à Hambourg.
    Une enquête officieuse de l’Organisation de la German Toilet Organization (GTO), une O.N.G. qui travaille à l’amélioration des systèmes de santé en Afrique, dresse un constat sans concession de l’état des toilettes en Allemagne. GTO a interrogé 800 étudiants dans 22 écoles de Berlin. Il en est ressorti que 53 % d’entre eux ont déclaré n’utiliser les toilettes qu’en cas d’urgence absolue. (Les photos que l’on peut voir sur cette page sont éloquentes.) Dans la ville de Berlin, un WC public sur 4 est défectueux.

    Merkel : Le problème n’est pas l’argent, mais la bureaucratie
    Schulz veut former une alliance nationale qui investirait 12 milliards d’euros dans les écoles, en obligeant le gouvernement à réinvestir une partie de l’excédent budgétaire dans l’infrastructure. Pour Angela Merkel, le problème n’est pas de trouver de l’argent, mais de développer une vision à long terme, ce qui, selon elle, est entravé par les divers niveaux de pouvoir et de bureaucratie au niveau local et au niveau des Länders.

    Selon Kai Eicker-Wolff du syndicat des enseignants GEW, c’est un problème général en Allemagne. Ceux qui voyagent en voiture de Berlin à Francfort (547 km) mettront souvent plus de 7 heures à effectuer ce trajet, bien que la vitesse ne soit pas limitée sur les autoroutes allemandes, en raison des travaux en cours sur presque tous les tronçons de la wegendek.

    Un autre exemple est fourni par le tunnel de Rastatt, qui relie l’Allemagne à l’Europe du Sud. Une partie du tunnel s’est effondrée cet été, et la circulation des trains entre les 2 pays a été suspendue en conséquence. Le transport de marchandises sur l’un des itinéraires de transport les plus importants vers l’Europe du Sud est maintenant sérieusement entravé. Des travaux routiers sont en cours sur des itinéraires alternatifs, ce qui n’a fait qu’aggraver le chaos logistique dans la région.

    #Allemagne #écoles #routes #installations_ferroviaires #WC #Berlin #Francfort #voiture #Rastatt #Angela_Merkel

  • Germany election: U.S. right-wing voices meddling more than Russia
    https://www.usatoday.com/story/news/world/2017/09/20/meddling-germany-election-not-russia-but-u-s-right-wing/676142001

    An alliance of mostly anonymous online trolls and extremist agitators are meddling in Germany’s election, but researchers say Russians aren’t to blame.

    Instead, they say, right-wing groups in the United States are behind materials popping up on YouTube, messaging board sites like 4chan and reddit and texting service Gab.ai.

    The evidence comes less than a week before Sunday’s vote that is likely to hand German Chancellor Angela Merkel a fourth term. 

    So far we have not been able to track down any specific Russian activity,” said Simon Hegelich, a professor of political science data at the Technical University of Munich who has advised the German government about the threat of hacking and false information. 

    Hegelich said proving connections among sympathizers is difficult and may never be conclusive. 

    But an analysis of 300 million tweets over the past six months by Hegelich and researchers at the Technical University of Munich shows Germany is a hotspot for posts that use the hashtag #AltRight.
    […]
    One example: Gaycken said for the past two months, new and existing Facebook users in Germany who search for political discussion groups have been automatically given recommendations that prioritize right-wing parties such as AfD, expected to enter the country’s national parliament for the first time after Sunday’s vote.

    It’s really strange because Facebook says this should be impossible because you are only supposed to get recommendations based on your own ’friends,’ ’groups’ and ’likes.’ But everyone in Germany is getting these right-wing party recommendations,” he said. “Even left-wing journalists.

    Facebook said in a statement it was aware of the issue reported in Germany and that it was related to its “Groups Discover” feature. Facebook has now temporarily turned off the category “news and politics” in the “Discover” tab while it investigates the matter.

  • Zone #euro : les projets français de réforme peinent à trouver des soutiens en Europe
    https://www.mediapart.fr/journal/international/150917/zone-euro-les-projets-francais-de-reforme-peinent-trouver-des-soutiens-en-

    Angela Merkel et #Emmanuel_Macron le 28 août © Reuters Depuis son élection, Emmanuel Macron a fait de la refondation de la #zone_euro une priorité. Mais il peine à gagner des soutiens auprès des autres membres. Le président de la #Commission_européenne #Jean-Claude_Juncker a proposé de faire adopter l’euro dans toute l’Union et de donner les pouvoirs budgétaires à la Commission. #Angela_Merkel, en campagne, ne dit rien. Mais son ministre des finances parle pour elle.

    #International #Economie #fonds_monétaire_européen #Mécanisme_européen_de_stabilité

  • Adhésion de la Turquie • Le tavla européen en péril ?-Kedistan
    http://www.kedistan.net/2017/09/07/adhesion-turquie-tavla-europeen-en-peril

    @Ad Nauseam - Le processus de négociations pour l’adhésion et l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne vient d’être dénoncé par Angela Merkel, lors d’un débat électoral. Voilà donc une relance, dans cette partie de tavla entamée depuis le 14 avril 1987, et plus antérieurement pour la première partie, le 12 septembre (...)

    #Kedistan / #Mediarezo

  • Les sorties d’Erdogan pourraient perturber l’élection allemande
    https://www.mediapart.fr/journal/international/270817/les-sorties-d-erdogan-pourraient-perturber-l-election-allemande

    Le 18 août, le président turc a appelé « ses » citoyens en #Allemagne à ne voter ni pour le parti conservateur d’Angela Merkel, ni pour le parti social-démocrate de Martin Schulz, et pas non plus pour le parti écologiste, tous accusés de soutenir le terrorisme en Turquie. Peut-il réellement influencer le scrutin ? Dans les partis et dans le quartier berlinois de Neukölln, aux habitants de toutes origines, l’affaire est prise au sérieux.

    #International #élections_législatives_2017 #Recep_Tayyip_Erdogan

  • Récidive de Merkel : sans consulter ses partenaires de l’UE, elle dit à l’ONU que l’Union européenne acceptera 40.000 réfugiés supplémentaires tous les ans !
    https://www.crashdebug.fr/international/13859-recidive-de-merkel-sans-consulter-ses-partenaires-de-l-ue-elle-dit-

    J’ai une bonne nouvelles ils arrivent à Paris.... Que vas faire le gouvernement ? Rien..... Car n’oubliez pas que l’objectif de l’Europe est d’acceuillir 50.000.000 de migrants afros-muslumans d’ici 2060

    Angela Merkel veut que l’UE accueille 40.000 réfugiés supplémentaires en provenance du Moyen-Orient tous les ans. Pourtant, si l’on en croit la conversation du président américain Donald Trump avec le Premier ministre australien Malcolm Turnbull, qui a filtré dans la presse début août, Angela Merkel reconnaîtrait elle-même que sa décision prise en solitaire en 2015 de passer outre aux accords de Dublin en ouvrant les frontières de l’Allemagne aux « réfugiés » avait été une grave erreur. Pourtant encore, selon les aveux de l’allié du chancelier en Bavière, le ministre-président (...)

  • Merkel: EU to adopt the Turkish scenario in Libya regarding illegal immigration

    The European Union will cooperate with Libya on the migrant and refugee issue, and adopt the same scenario as in the EU-Turkey migration deal, German Chancellor Angela Merkel said Friday.

    http://www.libyanexpress.com/merkel-eu-to-adopt-the-turkish-scenario-in-libya-regarding-illegal-im
    #asile #migrations #réfugiés #accord_ue-turquie #libye #scénario_turc ou #modèle_turc #externalisation
    cc @i_s_ @isskein

  • #Angela_Merkel sur un boulevard pour un quatrième mandat
    https://www.mediapart.fr/journal/international/110817/angela-merkel-sur-un-boulevard-pour-un-quatrieme-mandat

    Affiche électorale d’Angela Merkel, août 2017 © Reuters À six semaines du scrutin législatif, la campagne électorale allemande peine à décoller. La #chancelière en poste semble si assurée de sa reconduction qu’elle a pris trois semaines de vacances au milieu de l’été. Comment expliquer cette popularité ?

    #International #CDU #élections_législatives_allemandes_2017 #Martin_Schulz #politique #réfugiés

  • #Wolfgang_Streeck : Merkel est une « politicienne Téflon »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/070817/wolfgang-streeck-merkel-est-une-politicienne-teflon

    Le sociologue et économiste Wolfgang Streeck, à Cologne. © AP Contrairement à ce que l’on entend souvent, le succès de l’économie allemande ne doit rien aux réformes mises en place dans les années 2000. Dans un entretien à Mediapart, l’économiste iconoclaste Wolfgang Streeck décortique le « modèle » allemand… et analyse la longévité #politique d’Angela Merkel.

    #International #Allemagne #Angela_Merkel #chômage #economie #élections_législatives #Hartz_IV #politique_monétaire_européenne #réfugiés

  • « C’est au sommet du pouvoir d’État que réside le problème majeur »

    Jean-Philippe Foegle — 21.07.2017 - 6 h 00, mis à jour le 24.07.2017 à 13 h 15
    Entretien avec le chercheur au CNRS Patrick Weil, qui dénonce une violation sans précédent de l’article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

    http://www.slate.fr/story/148788/trump-macron-etrangers

    (...) En France, à l’inverse, nous avons un président moins provocateur, aimable dans son apparence, souriant et ouvert à l’accueil des réfugiés à Bruxelles ; mais dans la pratique, sur le terrain, à Calais et dans sa région, ce sont des droits fondamentaux qui sont bafoués par le pouvoir exécutif, et, comme le défenseur des droits Jacques Toubon l’a souligné, les récentes attaques sur les migrants à Calais s’apparentent à une remise en cause, d’une violence inédite, de la dignité des personnes. Même sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy il n’y avait pas eu un tel déferlement de violence. Cette volonté de « régler le problème » de l’immigration par une rationalité d’Etat technocratique et inhumaine nous fait revenir au temps de M. Giscard d’Estaing deuxième période. Et encore ! Même sous Giscard d’Estaing, les personnes n’avaient pas fait l’objet d’une telle violence sur le plan physique.(...)

    • Surtout, il ne faut pas se résoudre, même dans les cinq prochaines années, à l’absence de séparation des pouvoirs et à l’absence de pouvoir du Parlement. D’abord, le Parlement qui vient d’être élu est sans doute plus divers que ce que souhaitait le président de la République. Il y a un groupe socialiste dont la majorité des membres ont été élus contre des candidats En Marche ; il y a un groupe communiste indépendant de M. Mélenchon ; il y a un groupe de droite républicaine qui, là encore, ne dépend pas de M. Macron. Il y a donc, en plus de Mme Le Pen et M. Mélenchon, des partis classiques qui ont un avantage sur les autres, c’est que leurs candidats ont été choisis par des militants dans le cadre de sections locales, d’une vie démocratique interne, certes insuffisante. Ces partis sont en crise, ont besoin de se rénover. Mais ils représentent des traditions démocratiques et des bases pour l’alternance. Évidemment, les élus de la majorité En Marche ont un handicap du point de vue de leur liberté de parlementaire : ils ont été choisis directement par une sorte de conseil d’administration, comme dans une entreprise, leur sigle porte les initiales du président de la République et on leur a imposé leur président de groupe.

      Mais après tout, ces nouveaux députés sont désormais des élus de la nation. Ils détiennent les pouvoirs que la Constitution leur octroie. Ils ont le pouvoir de faire la loi et de contrôler le gouvernement. Certains d’entre eux vont vite se rendre compte qu’ils ne feront peut-être qu’un mandat ; dès lors, ils auront envie d’exister et de dire et faire ce qu’ils pensent dans le cadre de ce mandat. Ceux qui voudraient faire plus qu’un mandat peuvent aussi se rendre compte que, par leur présence sur le terrain et leur personnalité, certains élus survivent à toutes les vagues et tous les reflux politiques. Je pense ici à André Chassaigne dans le Puy-de-Dôme, à Delphine Batho dans les Deux-Sèvres, à Jérôme Lambert en Charente ou encore à Jean Lassalle. Certains élus qui ont gardé leur liberté de conscience et qui travaillent dur le terrain ont été réélus. Bref, du Parlement peut venir un premier rééquilibrage du pouvoir.

      Je crois aussi que la situation actuelle ouvre une opportunité en ce qui concerne la réforme de nos institutions. Avant, quand on parlait de VIe république ou de nouvelle lecture des institutions de la Ve, cela ne venait que de la gauche. Désormais, c’est une idée qui peut être partagée avec la droite et le centre. La droite comme la gauche se retrouvent aujourd’hui dans l’opposition, il y a là occasion de se réunir et réfléchir –entre républicains– à la manière de mieux organiser la séparation et l’équilibre des pouvoirs. De quelles réformes peut-il s’agir ? Sans changer de Constitution, l’on peut envisager, par exemple, la proportionnelle intégrale ou de décaler à nouveau les mandats parlementaire et présidentiel, en fixant la durée du mandat législatif à quatre ans. Il y a beaucoup de démocraties européennes dans lesquelles le mandat parlementaire n’est que de quatre ans : c’est le cas du Portugal ou de la Finlande, qui élisent leur président au suffrage universel direct comme en France, mais qui élisent des députés dont le mandat est plus court. Beaucoup d’autres pistes peuvent être ouvertes.

      Enfin, si l’on se place du point de vue d’une gauche social-démocrate qui est celle à laquelle j’appartiens, ou plus largement d’un point de vue républicain, l’objectif principal est de penser une nouvelle régulation du monde alors que celle créée après la Seconde Guerre mondiale arrive à bout de souffle. Les institutions créées en 1945 ne fonctionnant plus, des thématiques telles que la gestion du réchauffement climatique, la régulation de la finance internationale, la lutte contre la corruption et la fraude, la lutte contre la prolifération nucléaire, par exemple, doivent être gérées au niveau global. Le niveau européen est insuffisant ! Il y a certes des politiques qu’il est pertinent de gérer au niveau régional comme la lutte contre certaines formes de dumping social à travers des règles de protection des marchés, l’agriculture, l’université ou la protection des droits de l’homme via la Convention européenne des droits de l’homme, mais aussi les inégalités économiques et sociales.

      Dans les thématiques ayant vocation à être gérées au niveau européen, je pense par exemple que l’on doit mettre en oeuvre un système européen universitaire : Erasmus marche bien pour les étudiants mais ce qui ne marche pas, ce sont les universités elles-mêmes. Les universités sont en crise partout en Europe, bien que cela soit des crises différentes pour chaque pays. Plus largement, il faut donc repenser les niveaux géographiques pertinents, étant entendu –c’est mon point de vue– que l’espace démocratique de base est celui où l’on peut se parler et se comprendre, parler la même langue, où l’on peut prendre les décisions importantes : c’est l’Etat-nation. À l’inverse des États-Unis, l’Europe n’est pas composée d’États où les gens parlent les mêmes langues, donc l’État-nation reste pour l’Europe l’échelon démocratique de base. C’est au niveau de la France et de chaque État que l’on doit concevoir l’élection de dirigeants qui, en notre nom et sous notre contrôle, font monter aux étages supérieures ce qui est de la compétence de l’Europe ou du monde.

      Enfin, il faut repenser la formation des élites. La démocratiser et la diversifier. Savoir parler des choses et savoir les choses, ce n’est pas pareil et je pense que nous souffrons énormément de l’absence de valorisation donnée à la connaissance scientifique ou à la connaissance issue des sciences humaines et sociales. Il faut supprimer le monopole de Sciences Po Paris, voire de l’ENA, dans le recrutement de l’élite d’État. Il faut de la diversité des formations et des expériences à la direction de l’État. Même si on ne supprime pas l’ENA, car il faut une école de formation à la gestion de l’État, il faut changer le mode et le contenu des concours de recrutement et la scolarité pour les ouvrir à la diversité des formations scientifiques et littéraires. Angela Merkel est docteure en physique et en est fière. En Allemagne, aux États-Unis ou en Italie, quand on est docteur, on le porte sur sa carte de visite. En France, on le cache comme si on avait passé des années à ne rien faire. Cette absence de valorisation de la formation scientifique et de ce que signifie le travail scientifique est l’une des clefs du retard que la France accuse sur certains de ses voisins européens dans la compétition internationale et dans la réussite de nos politiques publiques.

      #droit #régime_parlementaire #faiblesse_des_institutions #autoritarisme #VIème_république

    • Sur le projet de loi pour redonner confiance dans la vie publique qui ne traite nullement du pouvoir corrupteur de l’argent et qui ne fait que mettre en avant les problèmes liés aux parlementaires :

      Notre appréciation est que la majorité qui a imaginé ce texte a mangé son pain blanc. Vous aviez deux signaux à envoyer.

      Le premier signal était un signal de type économique, que vous avez envoyé à certains milieux : cela a été l’abrogation du code du travail, incontestablement un signal libéral. Vous voici rendus à nationaliser STX : c’est le signal exactement inverse.

      Vous avez aussi voulu répondre à une question qui se pose vraiment et que nous partageons. Une crise politique terrible travaille notre pays, dont ni l’actuelle majorité ni l’actuel Président de la République ne sont responsables. Sa racine profonde est dans la forfaiture de 2005 : le peuple français a voté non et ce non s’est traduit par un oui. Cette forfaiture s’est renouvelée quelques années plus tard : le traité budgétaire européen devait être renégocié, ce que n’a pas fait le Président Hollande. Depuis cette date, notre démocratie est totalement perturbée et faussée parce que, à deux reprises, la volonté profonde du peuple a été trompée.

      Dans cette circonstance, vous avez pensé qu’il fallait se focaliser sur les turpitudes, inexcusables et inacceptables, en effet, de quelques parlementaires, qui ont faussé l’idée que se faisait le peuple français de sa représentation. Personne ne peut dire que le problème n’existe pas mais la crise politique ne se résume pas à cela. En le résumant à cela, on donne l’impression de ne pas s’intéresser au fond des choses, à savoir à la véritable cause commune qui est le poids de l’argent, le poids de l’argent qui défigure la décision publique, la morale à laquelle les Français de toutes conditions et de toutes opinions se rattachent, et les vertus dans lesquelles ils croient.

      En ce moment même, l’épisode Pénicaud vient réduire à néant les efforts que vous avez voulu faire et les signaux que vous avez voulu envoyer. (Exclamations sur quelques bancs du groupe REM.)Mais oui ! Vous n’y êtes pour rien mais c’est ainsi : les gens se disent que ça continue, que c’est toujours l’argent qui a le dernier mot et que ceux-là même qui demandent des efforts sont ceux qui semblent le moins s’y astreindre eux-mêmes.

      Par conséquent, la crise politique n’est pas terminée. La vague « dégagiste » va continuer à travailler notre peuple en profondeur. Nous avons affirmé qu’à notre avis il fallait déporter le débat pour le conduire là où se trouve la solution. Les Français ne vous demandent pas de reprendre confiance ; ils veulent que la politique serve à quelque chose. Or elle ne sert, semble-t-il, à rien, si c’est Bruxelles qui commande en tout pour ce qui concerne les politiques économiques et si tout le reste se réduit à un conseil d’administration déporté dans une assemblée nationale au service des grandes sociétés, dont l’appétit, semble-t-il inépuisable, ne répond à aucun intérêt national.

      En un mot, je vous demande d’y réfléchir. Comment se fait-il que le Président de la République soit obligé d’intervenir pour nationaliser un chantier naval dont, en effet, nous avons besoin pour d’innombrables raisons, alors que les mêmes capitalistes que nous avons arrosés durant des mois, notamment avec le CICE – le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi – sont incapables de trouver la petite somme de 80 millions d’euros, dont il a été dit, je l’ai lu dans la presse, qu’elle équivalait à l’épaisseur d’un trait sur la ligne des comptes publics, c’est-à-dire à rien du tout ? Ils n’ont donc même pas de quoi prendre le risque d’acheter un chantier naval qui a dix ans de carnet de commandes remplis.

      Cette classe parasite accable la République. Celle-ci se dirige vers une crise politique qui ne dépend pas de vous mais la conduira à une crise de régime, parce que c’est le fondement même qu’il faut changer. C’est le moment de redonner au peuple la capacité de discuter de sa façon de s’organiser. Les gaullistes l’ont fait en 1958, lorsque le régime était à bout de souffle ; c’était la seule façon de sortir pacifiquement du terrible trouble qui s’annonçait, peut-être même de la menace de guerre civile. Nous sommes dans une période comparable. Le trouble est extrême, la confiance est anéantie et ce que nous avons fait ne permettra pas de la rétablir.

      C’est pourquoi nous vous avons proposé le référendum révocatoire, sans vous cacher que c’était une composante d’une stratégie beaucoup plus générale, qui conduit à la Constituante et à la révolution citoyenne.

      Pour conclure, nous pouvons parfaitement admettre que nous sommes tous de bonne foi, même si nous ne partageons pas les mêmes constats, et vous avez certainement eu des certitudes en travaillant. Cependant, laissez-moi vous dire que ces quelques jours ont certainement aggravé les choses. C’était la nature même du débat. Comme on n’a évoqué que les turpitudes des parlementaires, on a passé des heures à amoindrir la confiance que les Français peuvent avoir dans leur représentation.

      M. le président. Il faut conclure.

      M. Jean-Luc Mélenchon. Je suis certain que ce n’est pas ce que vous vouliez, mais c’est le résultat auquel on est arrivé. C’est pourquoi je vous félicite : vous avez bien travaillé pour l’aboutissement de mon projet.
      https://www.youtube.com/watch?v=pANiIVIwcPQ&feature=youtu.be

  • Emmanuel #Macron veut créer des « hotspots » pour gérer les demandes d’asile en #Libye

    « La France va créer dès cet été en Libye des #hotspots », des centres d’examen pour les candidats à l’asile, a annoncé le président Emmanuel Macron ce matin en marge d’une visite d’un centre d’hébergement de réfugiés à Orléans (Loiret). « L’idée est de créer en Libye des hotspots afin d’éviter aux gens de prendre des risques fous alors qu’ils ne sont pas tous éligibles à l’asile. Les gens, on va aller les chercher. Je compte le faire dès cet été », avec ou sans l’Europe, a-t-il ajouté.

    http://www.liberation.fr/direct/element/emmanuel-macron-veut-creer-des-hotspots-pour-gerer-les-demandes-dasile-en
    #hotspot #externalisation #asile #migrations #réfugiés #France

    cc @i_s_

    –---

    voir la métaliste sur les tentatives de certains pays européens d’externaliser la #procédure_d'asile :
    https://seenthis.net/messages/900122

    • Ah bon ?!?

      La mise en place de Hotspots en Libye n’est finalement « pas possible » cet été comme l’avait annoncé Emmanuel Macron

      La mise en place en Libye de centres pour examiner les demandes d’asile n’est « pas possible aujourd’hui », a jugé l’Elysée, jeudi 27 juillet, dans la soirée. Plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron avait annoncé la création, cet été, de « hotspots » dans ce pays devenu un lieu de passage pour des milliers de migrants tentant de traverser la Méditerranée vers l’Europe.

      http://mobile.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/la-mise-en-place-de-hotspots-en-libye-n-est-finalement-pas-possible-cet-ete-comme-l-avait-annonce-emmanuel-macron_2302719.html#xtref=http://m.facebook.com

    • Migrants : « Trier les gens avant leur arrivée en France serait intolérable »

      Identifier les personnes vulnérables, comme cela se fait au Liban ou en Grèce sous la supervision du HCR, est une option -bien que ce n’est qu’une goutte dans l’océan. Mais si l’objectif est de trier les gens -entre migrants économiques et réfugiés- avant leur arrivée en France, c’est intolérable. Pouvoir déposer sa demande d’asile avant d’arriver sur le territoire ne doit pas déboucher sur une restriction du droit de venir en France, que ce soit pour des raisons d’asile ou de migration économique. Ce serait contraire à la convention de Genève qui impose aux signataires d’assurer l’accueil des réfugiés.

      http://www.lexpress.fr/actualite/societe/migrants-trier-les-gens-avant-leur-arrivee-en-france-serait-intolerable_193

    • Déclaration de Filippo #Grandi, chef du #HCR, sur la réunion de Paris le 28 août

      Je me félicite de l’annonce d’un plan d’action complet pour l’appui à des solutions à long terme au problème complexe de la migration mixte ainsi que la résolution de ses causes profondes, en étroite coopération avec les pays d’origine et de transit, et conformément au droit international.

      http://www.unhcr.org/fr/news/press/2017/8/59a55689a/declaration-filippo-grandi-chef-hcr-reunion-paris-28-ao-t.html

      Le HCR se félicite... sic

    • Parigi e i migranti: quale idea di Europa? Ascolta la puntata

      Dal vertice di Parigi sembrano arrivare novità importanti sul grande tema dei nostri giorni, quello dei migranti. Italia, Spagna, Germania e Francia, insieme a Ciad, Niger e Libia, sono forse arrivati a un punto di svolta nella gestione dei flussi migratori. Una strategia complessa dal punto di vista politico e soprattutto umanitario, che mette di fronte l’aspetto della sicurezza e quello morale. Gli sbarchi nel mese di agosto sono diminuiti, ma cosa succede a chi rimane dall’altra parte del mare? L’Italia sembra finalmente non essere più sola, ma qual è l’Europa che viene fuori da questo accordo?

      http://lacittadiradio3.blog.rai.it/2017/08/29/19762

    • Parigi: l’accordo che “li ferma a casa loro”

      L’accordo è raggiunto (per il momento), la strategia definita: teniamoli lontani da noi, costi quello che costi: in termini di risorse pubbliche (le nostre), ma soprattutto in termini di vite e diritti umani, calpestati. Cosa succederà alle persone che resteranno intrappolate nei loro paesi o in quelli di transito? Non sembra preoccupare i Capi di Stato e di Governo che oggi si sono riuniti a Parigi.

      http://www.cronachediordinariorazzismo.org/parigi-laccordo-li-ferma-casa

    • Au Niger, les rescapés du nouveau poste-frontière de l’Europe

      Pour éviter les traversées périlleuses, décourager les réseaux de passeurs et rendre moins visible le flux de migrants, des dizaines de demandes d’asile sont examinées au Sahel depuis octobre. A Niamey, Moussa et Eden font partie des rares personnes acceptées. Loin des 10 000 qu’Emmanuel Macron a promis d’accueillir d’ici fin 2019.

      Au Niger, les rescapés du nouveau poste-frontière de l’Europe
      « Bonjour », articule Moussa, sourire un peu crispé, un sourcil levé en signe d’hésitation. Dans sa bouche, ces deux syllabes résonnent comme celles d’un mot-valise qui porterait tous ses espoirs et ses incertitudes. Le seul mot de français qu’il connaît. De la France, ce père de famille érythréen de 43 ans, à la petite moustache bien taillée et aux yeux fatigués, a « vu quelques photos », entendu parler de « la tour Eiffel ». Dans quelques jours ou quelques semaines, c’est sur cette terre européenne, aussi inconnue que fantasmée, qu’il sera « relocalisé », selon le terme employé par l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
      Moussa est l’un des rares gagnants de la loterie de l’asile, désormais mise en place bien loin de l’Europe : à Niamey, au Niger. Avec le récit d’une vie pour seul laissez-passer, Moussa a convaincu les agents de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), venus l’interroger dans le même conteneur préfabriqué où nous le rencontrons. Une enceinte sécurisée gérée par le HCR, au fond d’une ruelle poussiéreuse de cette capitale poussiéreuse, située au cœur du Sahel. Après deux entretiens, de nombreuses questions et vérifications, Moussa a obtenu le sésame auquel il n’osait plus croire : sa demande d’asile a été approuvée. « Je leur ai simplement dit la vérité, dit-il. J’ai beaucoup souffert. »
      Que font des fonctionnaires français chargés de l’examen des demandes d’asile loin de leurs locaux du Val-de-Marne, sur le sol africain ? Depuis octobre, l’Ofpra a effectué trois « missions de protection » au Sahel, deux au Niger et une au Tchad, pour une durée d’environ une semaine à chaque fois. L’objectif affiché : la réinstallation de réfugiés africains en France, après les avoir évalués dans ces « pays sûrs ». En principe, pour leur éviter « de prendre des risques inconsidérés » en traversant la Méditerranée. Mais il s’agit aussi de décourager les réseaux de passeurs clandestins qui ont longtemps prospéré dans ce pays au carrefour de l’Afrique noire et de l’Afrique du Nord.
      Sans laisser de traces

      Depuis deux ans, d’importants financements versés par l’Union européenne ont persuadé le gouvernement nigérien d’accepter de devenir de facto un de ses postes-frontières. Une loi criminalise désormais les passeurs : transporter des migrants au-delà d’Agadez, la « porte du désert » au nord du pays, est passible d’emprisonnement. Avec la mise en place de mesures répressives dans les pays qu’ils traversent, le nombre de migrants qui atteignent l’Europe a diminué, même si beaucoup empruntent à présent des routes plus dangereuses, à travers le désert, où ils disparaissent sans laisser de traces. Mais pour les gouvernements de l’UE, l’objectif est accompli, avec des migrants moins nombreux et en tout cas moins visibles. Reste en échange à accepter d’en accueillir quelques-uns pour que la logique de cette nouvelle plateforme en terre africaine fonctionne. L’an dernier, Emmanuel Macron s’est engagé à accueillir en France 10 000 réfugiés supplémentaires d’ici la fin de l’année 2019, dont 3 000 personnes en provenance du Tchad et du Niger.
      « Je n’ai absolument aucun doute que nous atteindrons ce nombre », affirme Pascal Brice, directeur de l’Ofpra. Pour l’instant, on est loin du compte. Environ 160 personnes, présélectionnées par le HCR, ont été vues par les agents de l’Ofpra lors de ces deux missions à Niamey. Après ces entretiens, 114 hommes, femmes et enfants - majoritairement érythréens, soudanais et somaliens - sont partis en France. Le nombre est dérisoire, mais le message politique est fort : ceux qui ont des revendications justifiées à l’asile ont une alternative légale et sûre à la dangereuse traversée de la Méditerranée, qui engloutit chaque année des milliers de personnes et leurs espoirs. Si la France leur ouvre ses portes, ils se verront offrir un billet d’avion, un titre de séjour et des mesures d’accompagnement pour faciliter leur intégration, telles qu’une aide au logement ou des cours de langue. Tous les autres devraient rebrousser chemin.
      « La rhétorique qui vise à tracer une distinction claire entre migrants et réfugiés recouvre des enjeux d’ordre politique majeurs, constate Jocelyne Streiff-Fénart, sociologue et directrice de recherche émérite au CNRS, spécialiste des migrations. L’opposition entre le réfugié, qui aurait des raisons légitimes de fuir et pour cela doit être accueilli, et le migrant économique, qui doit être repoussé, est devenue un élément essentiel d’une politique migratoire qui est clairement configurée comme une entreprise de triage. » Cette distinction entre « les bons et les mauvais migrants », qui appartiendraient à deux catégories imperméables, apparaît pour la chercheuse comme « une tentative de légitimation » de mesures de plus en plus restrictives, « voire brutales ».
      A Niamey, dans l’attente de son départ, Moussa fait les cent pas dans sa tête. Il a envie de parler. Les agents de l’Ofpra voulaient avant tout s’assurer de sa nationalité. Ce qui le prend aux tripes, qu’il régurgite d’une voix monocorde, ce sont les épreuves qu’il a traversées. La ligne de front lors de la guerre contre l’Ethiopie, la pauvreté, ses enfants qu’il ne voit qu’une fois par an, les frustrations, et le service militaire, quasi esclavagiste, qui n’en finit pas. En Erythrée, petit pays de la corne de l’Afrique dirigé par un régime autoritaire, celui-ci est obligatoire pour tous les citoyens. Sa durée est indéterminée. Moussa a passé douze ans sous les drapeaux. Puis, en 2011, il a craqué. « Une nuit, je me suis enfui, raconte-t-il. Je n’ai rien dit à ma femme. J’ai pris un chemin peu fréquenté, et j’ai traversé la frontière, dans l’obscurité. » Il part d’abord au Soudan puis au Soudan du Sud, à Juba, où il se fait embaucher dans un hôtel par un compatriote. Mais la guerre le rattrape. Avec ses économies, et un peu d’aide d’un beau-frère au pays, il prend finalement la décision qui le taraude depuis qu’il est parti : aller en Europe.
      Cul-de-sac libyen

      Une éprouvante traversée du désert le mène jusqu’en Libye, le principal point de départ pour les côtes italiennes. Un pays en plein chaos depuis la chute de Kadhafi, en 2011, où les migrants sont devenus une marchandise à capturer, à vendre et à exploiter. « Nous étions plusieurs centaines, peut-être 500, dans un hangar, raconte Moussa dans un anglais presque impeccable. J’y ai passé plusieurs mois, puis on nous a déplacés dans un autre endroit, puis encore un autre. Chaque fois, nous étions gardés par des hommes en armes. » Trafiquants, miliciens, gardes-côtes, bandits… tout se mêle et devient flou. Les geôliers aboient des ordres en arabe, une langue que la plupart des migrants ne comprennent pas. « Ils nous ont menacés, frappés avec des bâtons de bois ou des câbles. Quand ils étaient nerveux, ou défoncés, ils tiraient à nos pieds. Juste parce que ça les amusait, raconte-t-il. Mais, le pire c’était la faim. »
      Un soir, deux hommes s’emparent d’une jeune femme et l’emmènent à l’écart. « Quand ils l’ont ramenée, elle a pleuré toute la nuit. Que pouvait-on faire ? » dit-il, le regard sombre. Ceux qui peinent à rassembler l’argent dû pour le voyage sont maltraités avec une brutalité systématique, torturés, forcés de rester debout sous le soleil pendant des heures. Par téléphone, ils supplient leurs proches d’envoyer de l’argent, de les sortir de là. Moussa, lui, a déjà versé 3 500 dollars (environ 2 900 euros), mais son départ se fait attendre. La collaboration controversée de l’UE et de la Libye pour endiguer la venue de migrants africains en Europe, y compris par la détention de ces derniers et l’interception des bateaux en mer, a rendu la traversée plus compliquée. Elle a aussi accru la clandestinité dans laquelle opèrent les migrants et leur dépendance aux réseaux organisés de trafiquants.
      Parmi les milliers de personnes bloquées dans le cul-de-sac libyen, dans des conditions abominables, quelques centaines, comme Moussa, peuvent prétendre au statut de réfugiés. Le HCR travaille à les identifier et les faire relâcher. L’an dernier, l’agence onusienne a initié une procédure unique : l’évacuation par avion des demandeurs d’asile jugés les plus vulnérables vers un pays de transit où ils seraient en sécurité, le Niger. Un retour en arrière censé être temporaire, en vue de leur réinstallation, selon le bon vouloir de quelques pays occidentaux. L’enveloppe d’aide européenne ne venant pas sans contrepartie, les autorités nigériennes ont donné leur feu vert non sans émettre quelques craintes de voir leur pays devenir un « hotspot » où tous les recalés à l’examen de l’asile se retrouveraient coincés. « Nous avons environ 1 000 personnes sous notre protection en ce moment sur le territoire nigérien, dit Alessandra Morelli, représentante du HCR au Niger. Nous attendons que ces personnes puissent être accueillies par des pays tiers. Le succès de la démarche dépend de l’engagement des Etats membres de l’UE et de la communauté internationale. C’est seulement à travers cette solidarité que ces gens peuvent avoir l’espoir de reconstruire leur vie. »
      « On sait ce qui nous attend »

      L’initiative lancée par la France suscite l’intérêt d’autres pays. La Suisse et les Pays-Bas ont récemment effectué une mission au Niger. La Finlande, le Canada, l’Allemagne et le Royaume-Uni pourraient prochainement faire de même. Eden, 22 ans, doit bientôt être accueillie en Suisse. Avec ses traits fins, ses yeux brun profond soulignés d’un trait d’eye-liner et ses petites boucles d’oreilles mauves assorties à son vernis à ongles, la jeune Erythréenne mêle la coquetterie d’une adolescente à l’assurance de celles qui en ont déjà trop vu pour se laisser impressionner. Elle raconte son calvaire, parle de ses rêves d’avenir, son envie de « devenir esthéticienne. Ou médecin, si je peux aller à l’université ». La détermination ponctue chacun de ses mots. « Bien sûr qu’on sait ce qui nous attend lorsqu’on part », dit-elle en amharique, qu’une interprète traduit. Sur les réseaux sociaux, des photos circulent de ceux, tout sourire, qui ont réussi à atteindre le mythe européen. Mais les récits d’horreur, d’abandons dans le désert, de bateaux qui sombrent au milieu des vagues, de tortures dans les camps libyens, ont aussi fait leur chemin jusque dans les villages de la corne de l’Afrique. Dans leur bagage, certaines femmes emportent des contraceptifs parce qu’elles s’attendent à être violées. « Ça ne veut pas dire que l’on sait comment on va réagir, si l’on tiendra le coup, mais on sait que ce sera horrible. De toute façon, quelles sont les autres options ? »
      Pour quelques élus, extraits du flux migratoire au terme d’un processus de sélection en entonnoir, le voyage prend bientôt fin, à leur grand soulagement. A son arrivée en France, Moussa devrait obtenir la protection subsidiaire, un statut un cran en dessous de celui de réfugié. Il pourra le renouveler au bout d’un an, si ses raisons de ne pas rentrer en Erythrée sont toujours jugées légitimes. Aux yeux des autorités européennes, l’espoir d’une vie meilleure ne suffit pas.

      *Les prénoms ont été changés

      http://www.liberation.fr/planete/2018/05/03/au-niger-les-rescapes-du-nouveau-poste-frontiere-de-l-europe_1647600

    • EU to consider plans for migrant processing centres in north Africa

      Leaked draft document says idea could ‘reduce incentive for perilous journeys’

      The EU is to consider the idea of building migrant processing centres in north Africa in an attempt to deter people from making life-threatening journeys to Europe across the Mediterranean, according to a leaked document.

      The European council of EU leaders “supports the development of the concept of regional disembarkation platforms”, according to the draft conclusions of an EU summit due to take place next week.

      The EU wants to look at the feasibility of setting up such centres in north Africa, where most migrant journeys to Europe begin. “Such platforms should provide for rapid processing to distinguish between economic migrants and those in need of international protection, and reduce the incentive to embark on perilous journeys,” says the document seen by the Guardian.

      Although the plan is winning influential support, it faces political and practical hurdles, with one expert saying it is not clear how the EU would get foreign countries to agree to be “vassal states”.

      Migration is high on the agenda of the two-day summit, which opens on 28 June. EU leaders will attempt to reach a consensus on how to manage the thousands of refugees and migrants arriving each month.

      The German and French leaders, Angela Merkel and Emmanuel Macron, met near Berlin on Tuesday to agree on a common approach, amid fears in their camps that the European project is unravelling.

      Before the meeting France’s finance minister, Bruno Le Maire, said Europe was “in a process of disintegration. We see states that are turning inward, trying to find national solutions to problems that require European solutions.”

      He called for “a new European project” on immigration, as well as economic and financial issues, “to consolidate Europe in a world where you have the United States on one side, China on the other and we are trapped in the middle”.

      At the end of the meeting, which was dominated by eurozone reform, Macron said the EU would “work with countries of origin and transit” to cut off illegal people-smuggling routes, and build “solidarity mechanisms, both externally and internally”. The EU border and coastguard agency Frontex would be expanded to become “a true European border police”.

      Merkel is under pressure from her hardline interior minister, Horst Seehofer, to come up with a European plan by the end of the month. Germany continues to receive more applications for asylum than any other EU member state. Seehofer wants German border guards to start turning people away if there is no EU-wide progress.

      It was not immediately clear how the EU document’s proposal for “regional disembarkation platforms” would work, or where they might be set up.

      Elizabeth Collett, the director of the Migration Policy Institute in Brussels, said it was a “watered-down version” of Austrian-Danish proposals that had called for arrivals in Europe to be sent back to their point of departure to have their claims processed.

      “What has clearly changed is the level of political backing for this,” she said.

      The plan prompted questions about how it would work and the cost involved, she said. “It looks great on paper, but can you get countries to sign up from outside Europe and basically be vassal states?”

      The other big problem was ensuring the centres met EU standards, she said. “The conditions, the processing, all of the things that require a high degree of knowledge and are quite hard to manage within the EU, these are big questions.”

      The plan, however, appears to be helping unite EU countries that are deeply divided on migration.

      Italy and France support the idea of asylum centres outside EU territory, an idea that helped defuse diplomatic tensions after the two countries clashed when the new populist government in Rome refused to allow the docking of a ship carrying 630 migrants.

      Macron, who has previously raised the idea, proposed it when he met the Italian prime minister, Giuseppe Conte, last week.

      The EU struck a deal with Turkey in 2016 that drastically reduced migrant flows, but the bloc has found it harder to work with north African governments, especially Libya, from where most sea crossings begin.

      The European commission has rejected a Turkey-style deal with Libya because of instability in the country. But Italy’s previous government struck deals with Libyan militia and tribes and helped relaunch the Libyan coastguard. These actions contributed to a sharp reduction in the number of people crossing the central Mediterranean, but critics reported an increase in human rights violations.

      According to the draft document, the EU would like to set up the centres in collaboration with the UN refugee agency and the International Organization for Migration, a UN-related body that has previously criticised the paucity of legal routes for African migrants to travel to Europe.

      Dimitris Avramopoulos, the EU migration commissioner, is expected to spell out details of the disembarkation centres later this week.

      https://www.theguardian.com/world/2018/jun/19/eu-migrant-processing-centres-north-africa-refugees?CMP=share_btn_tw
      #Afrique_du_nord

  • L’Allemagne a engrangé plus d’un milliard de profits sur la Grèce
    https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/030443643863-lallemagne-a-engrange-plus-dun-milliard-de-profits-sur-la-grec

    C’est un sujet qui sème la zizanie en Allemagne. En effet, la posture du gouvernement d’Angela Merkel sur le dossier grec soulève des critiques. Notamment de la part des Verts, qui regrettent un manque de solidarité avec Athènes. C’est à leur demande que le ministère des Finances a dû dévoiler les profits réalisés sur les prêts accordés à la Grèce. Selon le quotidien Süddeutsche Zeitung, les bénéfices s’élèvent à 1,34 milliard d’euros au total.

    (Vous ne pouvez pas accéder à cet article car un bloqueur de publicités est activé)

  • L’Allemagne a engrangé plus d’un milliard de profits sur la Grèce...
    https://www.crashdebug.fr/international/13756-l-allemagne-a-engrange-plus-d-un-milliard-de-profits-sur-la-grece

    Et les Français(es), les espagnols, les italiens ? qui n’as pas eu sa part du « Sauvetage » de la Grèce ?

    La Grèce pourrait de nouveau se voir rétrocéder les profits réalisés par la BCE sur les obligations helléniques -

    Shutterstock

    Le ministère des Finances allemand affirme avoir réalisé 1,3 milliard d’euros de bénéfices en prêtant à la Grèce. Les profits réalisés via la BCE sont les plus importants.

    C’est un sujet qui sème la zizanie en Allemagne. En effet, la posture du gouvernement d’Angela Merkel sur le dossier grec soulève des critiques. Notamment de la part des Verts, qui regrettent un manque de solidarité avec Athènes. C’est à leur demande que le ministère des Finances a dû dévoiler les profits réalisés sur les prêts accordés à la Grèce. Selon le quotidien Süddeutsche Zeitung, les (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Quelle peut bien être la couverture du G20 à Hambourg les 7 et 8 juillet 2017 par le quotidien Libération ? https://liberation.fr

    Recherche des articles sur le G20 : http://www.liberation.fr/recherche/?q=G20

    9 articles en ligne :
    6 articles dont l’angle est le "risque" de l’extrême-gauche (+ 1 article parpier "G20 Hambourg, le retour à l’alter")
    3 autres : 1 sur le plan Merkel pour les pays du continent Africain, 2 sur trump VS poutine

    Et 3 articles récapitulatifs, qui parlent du G20 et d’autres choses ainsi que quelques articles qui mentionnent le G20 au détour d’une phrase.

    Feignant de s’en plaindre, un paragraphe résume assez bien le traitement réservé par Libération au sommet :

    Les échauffourées entre police et protestataires, les voitures incendiées, les pillages et les barricades ont à la fois perturbé à la marge l’organisation du sommet, éclipsé les vastes manifestations pacifiques et écorné l’image de l’Allemagne.

    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/08/ce-qu-il-faut-retenir-du-sommet-du-g20_1582560

    Perroquet de la police (via l’AFP probablement), mépris du mouvement social, réduction de son ampleur aux éléments (qu’ils rendent) spectaculaires. Comple de l’hypocrisie, Libération se plaint que les manifestations "pacifiques" ne trouvent pas d’écho dans les médias. Alors que l’existence de ces manifestations dans leurs colonnes est systématiquement traitée sous l’angle de leur supposée opposition aux "blacks blocs".

    #Liberation #G20 #NoG20 #Hambourg #PresseServile #G20HAM17 #RevueDePresse

    Articles en ligne (+1 qui référence un article papier) :
    05.07.17
    BLOG « AFRICA4 »
    L’Afrique d’Angela Merkel
    http://libeafrica4.blogs.liberation.fr/2017/07/05/lafrique-dangela-merkel

    La chancelière allemande profite de la présidence allemande du G20 pour présenter sa nouvelle politique africaine. Cet intérêt nouveau de la Bundesrepublik marque une volonté de modifier les rapports entre l’Europe et l’Afrique à un moment où les stratégies de la Grande Bretagne et de la France sont de moins en moins lisibles.

    VU D’ALLEMAGNE
    Hambourg, foyer d’activisme de gauche sous tension avant le G20
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/05/hambourg-foyer-d-activisme-de-gauche-sous-tension-avant-le-g20_1581709

    Alors que les dirigeants du G20 se réunissent dans le nord de l’Allemagne dès vendredi, les manifestations se multiplient et la police boucle la ville par crainte d’échauffourées.

    06.07.17
    G20 : Hambourg s’attend à la tempête sociale
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/05/g20-hambourg-s-attend-a-la-tempete-sociale_1581857

    L’Allemagne exerce cette année la présidence tournante du G20 et Angela Merkel a choisi sa ville natale, Hambourg, pour y recevoir à partir de vendredi...

    07.07.17
    Hambourg sous tension pour le G20
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/06/hambourg-sous-tension-pour-le-g20_1582142

    Le rassemblement du jour

    FACE-À-FACE
    Le choc Trump-Poutine au sommet du G20
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/07/le-choc-trump-poutine-au-sommet-du-g20_1582181

    Le président américain Donald Trump rencontre pour la première fois ce vendredi le maître du Kremlin Vladimir Poutine, un face-à-face sous haute tension en marge d’un sommet du G20 que les Etats-Unis abordent très isolés.

    EN IMAGES
    En marge du G20, rues sous tension à Hambourg
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/07/en-marge-du-g20-rues-sous-tension-a-hambourg_1582390

    Depuis jeudi, des manifestations se déroulent dans les rues de la capitale du nord de l’Allemagne. Les heurts entre activistes et policiers se sont multipliés.

    08.07.17
    G20 Hambourg, le retour à l’alter
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/07/g20-hambourg-le-retour-a-l-alter_1582433

    Ouvert vendredi dans la grande ville du nord de l’Allemagne, le sommet fait face à une large contestation, violente et organisée. Pages 6-9

    REPORTAGE
    G20 : à Hambourg, Donald Trump face à 19 Etats
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/07/g20-a-hambourg-donald-trump-face-a-19-etats_1582467

    Les vingt plus grandes puissances mondiales sont réunies en Allemagne jusqu’à ce samedi. Sur le climat, le terrorisme ou le commerce international, le président américain, novice en diplomatie, est apparu très isolé lors des discussions.

    INTERVIEW
    G20 : « L’altermondialisme n’est plus un mouvement de masse »
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/07/g20-l-altermondialisme-n-est-plus-un-mouvement-de-masse_1582468

    Bien que relayée par une nouvelle vague, la contestation structurée des années 2000 s’est essoufflée, décrit le politologue Yves Sintomer.

    G20
    A la Rote Flora, les Black Blocs d’Europe à bon port
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/07/a-la-rote-flora-les-black-blocs-d-europe-a-bon-port_1582469

    L’organisation du G20 à quelques encablures du célèbre lieu alternatif est vécue comme une provocation par les activistes.

    G20
    Trump face à Poutine : des contentieux en série
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/08/trump-face-a-poutine-des-contentieux-en-serie_1582511

    Le président américain Donald Trump a qualifié de « formidable » sa première rencontre la veille avec son homologue russe Vladimir Poutine. Passage en revue des sujets qu’ils ont abordé.

    SOMMET
    Ce qu’il faut retenir du sommet du G20
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/08/ce-qu-il-faut-retenir-du-sommet-du-g20_1582560

    Annoncé périlleux, le sommet du G20 a tenu ses promesses : il a entériné les divergences sur le climat avec Donald Trump, accouché d’un compromis a minima sur le commerce, dans un contexte de violentes manifestations.

    –-

    Articles récapitulatifs :

    08.07.17
    SOMMET
    Ce qu’il faut retenir du sommet du G20
    http://www.liberation.fr/planete/2017/07/08/ce-qu-il-faut-retenir-du-sommet-du-g20_1582560

    Annoncé périlleux, le sommet du G20 a tenu ses promesses : il a entériné les divergences sur le climat avec Donald Trump, accouché d’un compromis a minima sur le commerce, dans un contexte de violentes manifestations.

    07.07.17
    RÉCAP’
    G20, Muriel Pénicaud, migrants... L’essentiel de l’actu de ce vendredi
    http://www.liberation.fr/france/2017/07/07/g20-muriel-penicaud-migrants-l-essentiel-de-l-actu-de-ce-vendredi_1582381

    RÉCAP’
    Jour de carence, Trump-Poutine au G20, évacuation de migrants : le point sur l’actu de ce vendredi
    http://www.liberation.fr/direct/element/jour-de-carence-trump-poutine-au-g20-evacuation-de-migrants-le-point-sur-

  • À Hambourg, un millier de « zombies » manifestent contre le G20
    06/07/2017 | Paul Guyonnet | Journaliste web et vidéo au Huffington Post
    http://www.huffingtonpost.fr/2017/07/05/a-hambourg-un-millier-de-zombies-manifestent-contre-le-g20_a_23017733
    https://o.aolcdn.com/images/dims3/GLOB/crop/5472x2873+0+219/resize/1200x630!/format/jpg/quality/85/http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F54b016ca210aa9da6da4f9

    À partir du vendredi 7 juillet, Hambourg reçoit les 35 délégations participant au G20. Si le sommet est organisé dans le Nord de l’Allemagne, c’est parce qu’il s’agit de la ville natale d’Angela Merkel, l’hôtesse annuelle du rendez-vous.

  • #libre-échange : sous la pression de Berlin, l’UE annonce un vrai-faux accord avec le #Japon
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060717/libre-echange-sous-la-pression-de-berlin-l-ue-annonce-un-vrai-faux-accord-

    Bruxelles et Tokyo devaient annoncer, jeudi midi, un « accord de principe » sur le traité de libre-échange entre l’UE et le Japon. Les Européens, Angela Merkel en tête, sont pressés de tourner la page de la crise du #CETA, l’accord avec le Canada. Mais les désaccords restent nombreux.

    #International #Economie #Cecilia_Malmström #commerce #Commission_européenne #Donald_Tusk #Jean-Claude_Juncker #JEFTA #Shinzo_Abe #TAFTA #UE

  • Germany Is Addicted to Russian Gas - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-07-03/german-addiction-to-russia-gas-raises-alarm-in-merkel-s-backyard

    Hidden by pine forests near the deserted site of what was once East Germany’s biggest nuclear reactor, two shiny pipelines emerge from the Baltic Sea to mark the spot where Chancellor Angela Merkel is trying to secure the country’s energy future.

    Not far from the Hanseatic town of Greifswald — an area Merkel represents in parliament — the chancellor wants a $10 billion pipeline expansion built to increase the amount of Russian natural gas imported from Siberia, more than 3,000 kilometers (1,864 miles) away.

    The project, led by Russia’s state-run Gazprom PJSC, is intended to bolster German confidence that it has enough gas to underpin an unprecedented transition from the coal and nuclear plants, which are being closed, to a future dominated by renewable energy.

    But the plan has opponents, both close to home and further afield.

    People living in the sparsely populated area have filed almost 160 objections. Local approval is still pending and the site also requires removal of two shipwrecks sunk by the Swedish navy in the 18th century. European allies have also objected — worried that the project will deepen Europe’s reliance on supplies from an increasingly antagonistic Russia — and U.S. lawmakers have proposed stiffer sanctions on energy companies that do business with Russia.
    […]
    Undeterred, Gazprom is forging ahead. About 37,000 12-meter-long pipes are stored at an industrial site bigger than 20 soccer pitches on the island of Ruegen, waiting to be coated with concrete long before being laid on the seabed at an average depth of 50 meters.

    #Nord_Stream_2

  • L’Allemagne bloque l’achat de drones israéliens pour un montant d’un milliards de dollars
    LPH INFO | Juil 03, 2017
    http://www.lphinfo.com/lallemagne-bloque-lachat-de-drones-israeliens-montant-dun-milliards-de-doll

    La Bundeswehr finira-t-elle par obtenir les drones Heron 2 israéliens qu’elle convoite depuis plusieurs mois ? Pas certain du tout. L’accord d’un milliard de dollars qui aurait permis à Israël Aerospace Industries (IAI) de vendre en leasing des drones Heron à l’armée de l’air allemande a été mis au rebut mercredi par les partis de la coalition allemande qui s’opposent à la capacité offensive des drones…

    Il est prévu que les cinq drones soient pris en leasing mais l’armement doit être acheté par l’Allemagne. Les Israéliens ont tenu à ce que le projet de contrat concernant les armes soit tenu au secret, visible au Bundestag par seulement une petite poignée de députés mais certains des députés allemands qui ont visité le complexe industriel en Israël n’ont pas apprécié que les drones soient déjà équipés de systèmes d’armement pour effectuer des opérations aériennes. Suite à la visite, certains membres du SPD (Parti social-démocrate d’Allemagne), qui font partie du gouvernement de coalition de la chancelière Angela Merkel, ont déclaré vendredi à la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, qu’ils n’approuveraient pas l’accord avec Israël dans sa version actuelle.
    L’Allemagne exploite actuellement plus de dix drones Heron-1 utilisés à des fins de reconnaissance uniquement notamment en Afghanistan. Les députés exigent que les drones Heron-2, qui à la différence du modèle précédent, peuvent être équipés de roquettes soient livrés sans armes. Le parti vert allemand s’est félicité de la décision : »Les attaques lancées par les drones ont changé le visage des guerres de manière radicale. Ils contribuent souvent à l’escalade des niveaux de violence et constituent une contravention au droit international » a commenté le parti vert.

  • Why Europe got tough on Google but the U.S. couldn’t - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/news/posteverything/wp/2017/06/28/why-europe-got-tough-on-google-but-the-u-s-couldnt

    Which leaves government regulators. The Europeans seem to be more resistant to #Google’s lobbying power, perhaps because they have far more restrictive campaign finance laws. In addition, Europeans have been far more skeptical about the surveillance capitalism that Google and Facebook practice, in which your every move is part of their data record of your life. (Witness the “right to be forgotten,” a European legal innovation.) One could imagine a politician like German Chancellor Angela Merkel, raised under their constant surveillance of East Germany’s #Stasi secret police, being rather offended by Google’s ad tech following her everywhere on the Web (…).

    #europe #monopole

  • L’Allemagne adopte la loi sur le mariage pour tous
    https://www.mediapart.fr/journal/international/300617/lallemagne-adopte-la-loi-sur-le-mariage-pour-tous

    Lundi dernier, Angela Merkel envisageait pour la première fois que les députés conservateurs aient le droit de se prononcer « en leur âme et conscience » en faveur d’un projet de loi qui autoriserait le mariage entre homosexuels. Mais la chancelière n’avait pas prévu que le SPD, les Verts et Die Linke la prendraient au mot et lui imposeraient le vote de cette loi quatre jours plus tard. Le parlement allemand a adopté le mariage pour tous vendredi 30 juin

    #International #Allemagne

  • Mariage pour tous : la gauche allemande impose un « vote express »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/300617/mariage-pour-tous-la-gauche-allemande-impose-un-vote-express

    Lundi dernier, Angela Merkel a envisagé pour la première fois que les députés conservateurs aient le droit de se prononcer « en leur âme et conscience » en faveur d’un projet de loi qui autoriserait le mariage entre homosexuels. Mais la chancelière n’avait pas prévu que le SPD, les Verts et Die Linke la prendraient au mot et lui imposeraient le vote de cette loi quatre jours plus tard, dès le vendredi 30 juin.

    #International #Allemagne

  • Brexit : opinion britannique et réalités politiques
    http://www.dedefensa.org/article/brexit-opinion-britannique-et-realites-politiques

    Brexit : opinion britannique et réalités politiques

    Les négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne viennent de commencer. Or, il ne semble pas y avoir beaucoup de clarté sur le type de relations que les Britanniques voudraient entretenir avec l’U.E. après en être sorti, en demeurant ou non membre du marché unique ou du moins de l’union douanière. Même, l’échec relatif de Theresa May ayant perdu sa majorité lors des élections parlementaires anticipées qu’elle avait déclenchées fait naître des espoirs chez plusieurs dirigeants européens, d’Angela Merkel à Emmanuel Macron - et s’il était possible qu’outre-Manche, on change d’avis ?

    L’opinion

    Concernant le sujet du Brexit, il faut évidemment recommander de ne pas négliger l’opinion que le (...)