person:anthony masure

  • Vers un système modulaire de publication : éditer avec le numérique – Antoine Fauchié

    Le domaine du livre, et plus particulièrement l’édition, connaît des mutations profondes au contact du numérique. Après des phases successives d’informatisation, l’une des manifestations les plus visibles de ces bouleversements est probablement l’ebook. Si le livre numérique est une approche inédite de l’écrit tant dans sa diffusion que dans sa réception, il y a en filigrane des transformations plus essentielles dans la manière de faire des livres. Des structures d’édition imaginent des nouvelles chaînes de publication originales et non conventionnelles pour générer des versions imprimée et numériques d’ouvrages et de documents, remplaçant les traditionnels traitements de texte et logiciels de publication par des méthodes et des technologies issues du développement web. Ainsi un système modulaire de publication peut se substituer à des chaînes linéaires, repositionnant l’humain au cœur des machines ou des programmes. À travers des commentaires de textes et des analyses de cas nous étudions les évolutions du livre avec un regard plus global sur notre rapport à la technique, et nous exposons les principes fondateurs d’un nouveau modèle.

    Mémoire d’Antoine Fauchié dans le cadre du Master Sciences de l’information et des bibliothèques, spécialité Publication numérique, de l’Enssib, sous la direction d’Anthony Masure, maître de conférences en design à l’université Toulouse – Jean-Jaurès et de Marcello Vitali-Rosati, professeur au département des littératures de langue française de l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques.

    #publications_hybrides #prepostprint #web2print #digital-first_publishing #système_modulaire_de_publication

  • #design et Attention : perspectives critiques
    http://www.internetactu.net/2018/06/18/design-et-attention-perspectives-critiques

    Pour l’enseignant chercheur en design Anthony Masure (@anthonymasure), qui nous accompagne sur le groupe de travail rétro-design de l’attention lancé par la Fing, la question de la conception attentionnelle doit être replacé en contexte : celui de la conception des interfaces. L’attention dans l’histoire des interfaces : à quoi sert l’utilisateur ? A (...)

    #Articles #Usages #attentionbydesign

  • Pour un rétro-Design de l’attention | InternetActu.net
    http://www.internetactu.net/2017/10/18/pour-un-retro-design-de-lattention
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    Trop souvent, la seule réponse qu’obtiennent les utilisateurs à ces problèmes attentionnels est qu’elle relève de leur responsabilité, alors que des milliers de designers agencent toujours plus finement la frontière entre l’incitation et la manipulation, en façonnant chaque boucle de rétroaction du moindre de leurs outils. Les stratégies d’exploitation attentionnelle que produisent les concepteurs vont devenir de plus en plus visibles à mesure que de plus en plus d’outils vont les utiliser. Elles sont donc appelées à être de plus en plus critiquées, pointées du doigt… voire certainement régulées.

    Le problème est que ce qui est important pour l’utilisateur est lié à ce qui est important pour l’entreprise : « la machine sur laquelle vous perdez votre temps est aussi celle que vous utilisez pour savoir si votre enfant est malade, vous ne pouvez donc pas l’éteindre ou la laisser derrière vous ». Effectivement, c’est en cela que la réponse par la déconnexion, qui incite chacun à se doter de pratiques vertueuses, oublie que l’hyperconnexion à laquelle nous avons succombé, malgré ses défauts, permet d’abord de nous libérer, de nous mettre en capacité, d’élargir les formes d’interaction sociale auxquelles nous aspirons. Notre hyperconnexion n’est pas une faute morale, mais est d’abord et avant tout un moyen de gagner en autonomie.

    La fluidité des outils numériques permet de les adapter en permanence aux utilisateurs, de trouver les moyens de les « accrocher », de les « retenir »… d’exploiter et manipuler leurs comportements. « Il semblerait bien que la force de certains conditionnements invisibles logés au sein des programmes numériques soit de plus en plus puissante », comme le note le chercheur Anthony Masure dans sa thèse portant sur « le design des programmes ». Nous sommes désormais cernés de contraintes invisibles et qui s’imposent à nous, qui nous poussent à répondre, à interagir, à nous inscrire dans ce que l’anthropologue Natasha Schüll, l’auteur d’Addiction by Design, appelle « la zone de la machine », ce piège de la conception où le mécanisme lui-même devient le point, le coeur de son objet. Ce design de la dépendance qui nous rend toujours plus vulnérables à des formes de manipulation non conscientes.

    L’exploitation de notre anxiété, les pages sans fin, les flux infinis, les vidéos qui se lancent toutes seules… n’ont pas pour objectifs de vous fournir des informations qui collent à votre personnalité, mais de produire des calculs depuis notre personnalité pour mieux exploiter les contenus et les propositions que nous font ces services.

    #Attention #Design #Plateformes

  • #Design graphique & pratiques numériques - Passages en #revue
    http://strabic.fr/Design-graphique-pratiques-numeriques

    On ne peut que saluer la naissance en France d’une revue portant sur les relations entre design graphique et pratiques numériques, tant les acteurs des communautés associées peinent à trouver des lieux d’échange au sein du paysage éditorial francophone. Dans les pages de Strabic, on peut d’ailleurs déceler les prémisses de certaines contributions de ce premier numéro de Back Office : Anthony Masure critiquant les #logiciels Adobe (2011) ou encore Nolwenn Maudet exhumant les travaux de la designer Muriel Cooper (2015). La revue Back Office arrive à point nommé pour célébrer l’invisible mais non moins omniprésente culture technique qui caractérise certaines pratiques du #graphisme et de la #typographie. Il est question des crayons et stylets du graphiste Étienne Robial, d’une critique culturelle des logiciels de PAO (Manon Bruet, Lev Manovich), du contexte technologique pesant sur l’économie typographique (Nicolas Taffin, Frank Adebiaye). Enfin une belle place est donnée à la généalogie des #interfaces graphiques (Eric Schrijver, Nolwenn Maudet). Bien que de factures et de styles inégaux, les articles sont néanmoins courts et efficaces : la revue s’ouvre ainsi à une audience plus large que celles des habituels périodiques “geek” et des journaux de bibliophiles amoureux de reliures et d’empattements.

  • Lev Manovich, gourou logiciel - Strabic.fr
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/99390342871

    Anthony Masure et Robin de Mourat livrent pour Strabic une synthèse très complète sur le théoricien des médias Lev Manovich. 

    "Le software se présente selon Manovich comme un « métamédium » (terme initialement proposé par Alan Kay), qui peut simuler tous les anciens médias, mais qui surtout les enrichit de nouvelles propriétés propres au numérique, telles que la recherche, l’échantillonnage, le redimensionnement, etc. Ces propriétés génériques permettent l’avènement de nouveaux médias hybrides (Photoshop, Acrobat Reader), ou entièrement nouveaux (la navigation 3D). La propriété intrinsèque au numérique serait donc son « extensibilité permanente (...)

    http://www.isea2011.sabanciuniv.edu/paper/metamedium-expanded-alan-kay