person:aurélie filipetti

  • Le langage militaire, dernier moyen de résistance de la Culture, #Noémi_Lefebvre
    http://www.rue89lyon.fr/2015/05/28/le-langage-militaire-dernier-moyen-de-resistance-de-la-culture

    Le budget de la Culture est sanctuarisé. Le candidat François Hollande s’y était engagé à Nantes, le 19 janvier 2012, parce que :

    « la culture c’est le lien entre des individus, entre des classes sociales, entre des pays, entre des générations, parce que la crise ne rend pas la culture moins nécessaire, elle la rend plus indispensable, parce que la #culture c’est l’avenir, c’est le redressement, c’est l’instrument de l’émancipation et le moyen de faire une société pour tous » , etc etc.
    Adopter un langage militaire pour mieux ne rien faire

    Suivant l’art de la guerre et son vocabulaire, la Culture est un territoire d’importance vitale qui doit être défendu à tout prix contre les attaques ennemies, et plus précisément couvert par la dissuasion nucléaire. Aussi quand le #budget de la Culture a diminué de 6% en deux ans, dont 4% dès la première année, Aurélie Filipetti n’a pas compris (article payant)  :

    « Personne ne comprend notre stratégie » , a-t-elle écrit au Président.
    Autrement dit l’art d’organiser et de conduire un ensemble d’opérations militaires prévisionnelles et de coordonner l’action des forces armées sur le théâtre des opérations.

    L’art, le théâtre, la musique aussi…les alertes partout ! a-t-elle encore écrit, c’est-à-dire des signaux prévenant une force militaire ou une population d’une attaque ennemie l’invitant à prendre des dispositions d’intervention ou de défense passive, car la situation budgétaire du ministère, a-t-elle dû constater, ne permet plus de mener à bien ses missions, actions de combat confiées à une personne ou à une formation.

    La décision qui consiste à stopper l’avancée du recul a donc été prise et artistiquement présentée par le nouveau Commandement comme une nouvelle page de la #politique_culturelle.

    La #sanctuarisation est une politique de défense nationale qui démontre qu’il est possible de faire quelque chose sans rien faire et qu’il n’est pas impossible de ne rien faire quand on a fermement décidé de faire quelque chose.

    Car « la France décide elle seule de ce qu’elle doit faire , a dit Manuel Valls dans sa déclaration de politique générale le 16 septembre 2014, et ce malgré l’évolution exceptionnelle de la conjoncture économique européenne » .
    La crise, si vous voulez.

    L’utilité sociale réduite à la réussite et au pouvoir d’achat

    Cette crise n’est pas le résultat de la politique européenne mais de l’incapacité des #pauvres à rembourser l’argent qu’ils n’ont pas.

    Car enfin, ce sont les #entreprises qui créent des richesses patronales ainsi que des choses qui servent de plus en plus à rien, sinon à occuper des types à préparer des powerpoints, remplir des tableaux excel et développer des stratégies marketing en étant bien contents de ne pas être au chômage pendant que d’autres marchent dans les rues sans regarder les vitrines, incorporant chaque jour plus cruellement le rapport entre nullité sociale et absence de pouvoir d’achat.

    Car enfin, ce sont les entreprises qui créent les emplois précaires et les licenciements, c’est pourquoi l’Etat agit en aidant à l’émergence de leaders français, compétitifs au niveau mondial.

  • « Un établissement, une oeuvre » : l’art contemporain entre dans les écoles et les collèges

    http://www.scoop.it/t/artpol/p/4008514385/un-etablissement-une-oeuvre-l-art-contemporain-entre-dans-les-ecoles-et-les-co

    "Le 27 septembre à Toulouse, les ministres de l’Éducation nationale et de la Culture et de la Communication français, Vincent Peillon et Aurélie Filipetti, ont signé une convention-cadre nationale avec l’Association des régions de France et le Centre national de documentation pédagogique lançant l’opération « un établissement, une œuvre. »

    Cette convention a pour objectif de sensibiliser à l’art contemporain les élèves qui en sont souvent plus éloignés, en exposant, au sein des écoles et collèges, des œuvres d’art issues des Fonds régionaux d’art contemporain (Frac).

    Elle vise à développer et systématiser les démarches conduites par les acteurs de terrain, en les orientant davantage vers les collèges et les projets associant collèges et écoles. Le projet pour l’année 2013-2014 consiste à lancer l’opération dans autant de collèges que possible en privilégiant les établissements situés en zone d’éducation prioritaire et les zones rurales isolées."

    #art #politique #éducation #culture #art contemporain #enseignement #découverte #Toulouse #pédagogie #école #République #vangauguin #Artpol

  • Parce que les taxes, prélèvements et tribunaux d’exception ne rapportent pas assez aux cultureux, il leur faut aussi leurs places réservées à la télévision publique. Aurélie Filipetti à la manoeuvre, pour faire de la culture la plus riche organisation de France :

    Alors que France Télévisions, contraint à une cure d’austérité, remanie ses programmes, la ministre Aurélie Filippetti indique dans un entretien à Libération qu’elle « veillera à ce que la place de la culture et de la musique soit préservée (dans) le service public ».

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/06/05/filippetti-veillera-a-ce-que-la-culture-soit-preservee-a-france-televisions_

  • A lire absolument : "La haine de la religion. Comment l’athéisme est devenu l’opium du peuple de gauche", de Pierre Tevanian
    http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-La_haine_de_la_religion-9782707175908.html

    « Le NPA devrait relire Marx : la religion, c’est l’opium du peuple. » C’est ce qu’ont répété sur toutes les antennes de grands révolutionnaires tels que Michel Onfray, Aurélie Filipetti, Laurent Fabius ou Nadine Morano lorsque, en 2010, le Nouveau parti anticapitaliste a eu le front de présenter aux élections régionales une candidate qui portait un foulard : Ilham Moussaïd (une affaire qui a été ravageuse en interne).

    Dans ce livre, Pierre Tevanian a décidé de les prendre au mot : il a relu ce que disent de la religion Marx, mais aussi Engels ou Trotski. Et le résultat est… édifiant.

    En résumé : « Marx [dans « La Question juive », notamment] refuse l’inversion qui fait de l’arrachement à la religion la condition préalable de l’émancipation politique. A ses yeux, c’est au contraire l’émancipation politique qui constitue un préalable, trouvant son nécessaire prolongement dans une transformation socio-économique au terme de laquelle la religion est censée dépérir d’elle-même. L’émancipation politique ne saurait de ce fait être conditionnée par quoi que ce soit, et notamment pas par des gages de bonne conduite de la part de la minorité reléguée. »

    Sur Engels :

    « Engels ironisera à son tour, pour les mêmes raisons, sur l’idéalisme de ceux qu’il nomme les “extrémistes” de l’irréligion, qui entendent “abroger Dieu par décret” et “transformer les gens en athées par ordre du Grand Mufti”, alors que les occasions ne manquent pas d’apprendre (…) “que les persécutions sont le meilleur moyen de donner de la force à des convictions impopulaires”. Pour reprendre les termes de Marx, puisque la croyance religieuse durera aussi longtemps que durera la “situation” de misère et le “besoin” de croire qu’elle produit, il ne reste aux prêcheurs d’athéisme qu’un seul moyen de convertir sans délais : la force. »

    Tevanian remarque que, certes, la religion peut être vécue soit comme un moyen d’émancipation, soit, de façon moins sympathique, comme « une stratégie de distinction [c’est moi qui détiens la vérité] et un instrument de domination ». Mais que l’athéisme aussi…

    Chez Maxime Rodinson, il trouve ces lignes formidables : « Dans une société non socialiste, mettre au premier plan la lutte anti-religieuse serait une erreur idéaliste et petite-bourgeoise capitale. La lutte sociale doit être menée sur le terrain des clivages de classe de l’infrastructure, sur le terrain des camps qui délimitent les classes économiques et leurs options politiques et sociales, non sur le terrain fantasmagorique de l’idéologie qui établit de faux clivages mystifiés. »

    Commentaire de l’auteur : « Spéciale dédicace à Michel Onfray – et à toute l’équipe de “Charlie Hebdo”. »

    Il pose cette question des plus pertinentes : « Qui est le plus mal barré, entre un athée idéaliste de type Michel Onfray, qui croit en la puissance des maximes d’Epicure pour libérer l’humanité de ses souffrances – dans le cadre d’une économie de marché jamais remise en cause – et qui pense qu’il suffit de renier saint Paul pour se débarrasser de l’oppression patriarcale, et des théologiens chrétiens ou musulmans qui mobilisent activement les instruments méthodologiques de Marx ou d’Ibn Khaldoun pour analyser les structures sociales ? »

    Au passage, au moment où le verdict sur l’affaire de la crèche Baby Loup, en plus de susciter des commentaires aux relents bien dégueulasses
    (https://twitter.com/Zepapou/status/314079131757322240),
    relance le « catéchisme anti-voile » et les discours sur le foulard forcément symbole-de-soumission, Tevanian rappelle ce témoignage de Hanane dans « Les filles voilées parlent » : « Je porte le voile par soumission à un Dieu – et cette soumission-là, je l’assume totalement – mais cela veut dire aussi que je ne suis soumise à personne d’autre. Même pas à mes parents : je les respecte, mais je ne leur suis pas soumise. Elle est là, ma force : je me donne à un Dieu, et ce Dieu me promet de me protéger et me défendre. Alors ceux qui veulent me dicter ma conduite, je les emmerde. »

    (Sur ce livre, voir : http://www.peripheries.net/article318.html)

    Tout ça est imparable, mais le plus déprimant, c’est que ça ne servira probablement à rien. De l’extrême gauche à l’extrême droite, dans un contexte de crise économique mondiale, de découragement et de renoncement politique, c’est la logique du bouc émissaire qui est à l’œuvre. Il FAUT construire le musulman comme l’ennemi numéro un, et cette nécessité balaie tout sur son passage, à commencer par la raison – comme le montre l’ardeur à changer la loi quand elle empêche d’exclure et de stigmatiser, y compris en allant contre toutes les conventions européennes et internationales (lire le billet d’Alain Gresh, « Sus à l’islam ! Ils ne se fatiguent jamais... », sur son blog Nouvelles d’Orient :
    http://blog.mondediplo.net/2013-03-24-Sus-a-l-islam-Ils-ne-se-fatiguent-jamais).
    A partir de là, tenter de parler à la raison est probablement inutile. Que ces gens
    (http://www.marianne.net/Signataires-de-l-appel-pour-une-loi-sur-les-signes-religieux_a227577.html)
    ne voient pas ce qu’ils sont en train de faire est stupéfiant, mais démontre qu’on n’a pas réellement tiré les leçons historiques de ce genre d’engrenages. On tente de réfuter leurs discours parce qu’on ne peut pas faire autrement, et parce que les « faux clivages mystifiés » font des victimes bien réelles, mais… sans trop d’illusions.

    Voir l’intro du livre sur Les mots sont importants :
    http://lmsi.net/La-haine-de-la-religion

    #religion #islamophobie #politique

  • Jean-Marc Ayrault, Bernard Cazeneuve, Aurélie Filipetti, Pierre Moscovici et Vincent Peillon figurent au Comité d’honneur du Cercle Léon Blum :
    http://www.cercle-leon-blum.org/comit.htm

    Les personnalités dont les noms suivent ont indiqué qu’elles soutenaient notre action et qu’elles mettaient leur notoriété au service du CLB pour valoriser ses initiatives telles que définies dans sa charte constitutive…

    Je serais curieux de savoir ce que ces membres d’honneur pensent des torchons publiés sous l’intitulé « Opinions » :
    http://www.cercle-leon-blum.org/opinions.htm

    Comme par exemple cette propagande en faveur du massacre des méchants civils libanais par les gentils militaires israéliens :
    http://www.cercle-leon-blum.org/conflit_liban.htm

    • Denis Sieffert/Politis – «Le trouble des socialistes» (décembre 2003)
      http://www.europalestine.com/spip.php?article947

      On le voit, un tel discours reproduit jusqu’à la caricature l’embrouillamini habituel confondant l’existence d’Israël dans les frontières de 1967 et les rêves annexionnistes de la droite israélienne dans les territoires palestiniens. D’où l’idée qui se répand, chez beaucoup de militants, que le Cercle Léon-Blum est surtout destiné à instrumentaliser la lutte pour la laïcité et contre l’antisémitisme au profit d’un soutien à la politique d’Ariel Sharon. D’autant plus que le document n’évoque à aucun moment les droits des Palestiniens à un État aux côtés d’Israël. Les craintes n’ont pas été dissipées, c’est le moins que l’on puisse dire, par la furieuse réunion du cercle, dimanche 23 novembre. Ils étaient quelque cinq cents personnes dans une salle des fêtes de la mairie du XIIIe arrondissement en surchauffe où dérapages et surenchères se sont multipliés, mêlant tout : antisémitisme, antisionisme, forum social européen, islamisme...

      Une salle saisie par le délire quand un orateur s’est exclamé : « Oui, antisionisme égale antisémitisme » pour mieux inviter une assistance tout acquise « à comprendre l’attitude de Sharon ». À la sortie, un militant parisien qui avait espéré autre chose commentait, désabusé : « J’ai assisté à une grand-messe bien pro-israélienne et bien sectaire ».

  • Trop mignon : Sionistes et propalestiniens ! (juin 2003)
    http://www.technikart.com/archives/5058-sionistes-et-propalestiniens-

    Aurélie Filipetti, porte-parole des Verts pour Paris, dit banco : « Cela me semblait naturel. La ligne officielle des Verts, c’est l’existence de deux Etats. » Dans la foulée, elle signe une tribune dans le Monde dans laquelle elle se déclare « sioniste et propalestinienne »(1). Scandale, menace, procès. Les Verts gauchistes d’Alain Lipietz voient rouge. « On ne va pas défiler avec un drapeau taché de sang », s’écrie Gilles Lemaire. « Je leur demandais : “En quoi ma position est contraire à la ligne du parti ?” On ne me répondait jamais », explique Aurélie. Des Verts balancent des mails nauséabonds : « Israël ne devrait pas exister. » Filipetti : « C’est ce qui m’a fait le plus mal. Ce sont eux qui écrivaient ces mails abjects mais c’est à moi qu’on faisait un procès. Je me doutais qu’il y avait un problème avec Israël. Mais là, j’ai découvert quelque chose de viscéral, bien plus trouble que je ne l’imaginais. »

  • Quand des élus de « gauche » militent en faveur du mur de l’annexion
    http://www.europalestine.com/spip.php?article1664

    Aurélie Filipetti, conseillère du Vème arrondissement de Paris, élue verte, (qui n’en est pas à sa première sortie du genre, ndlr) : « Ariel Sharon a pris la peine de nous recevoir, ce qui n’était pas évident, étant donné son emploi du temps chargé et le fait que que nous sommes une délégation d’élus socialistes et verts n’étant pas actuellement au pouvoir en France (...). Etant donné la diabolisation du personnage faite dans cetains milieux, nous nous sommes trouvés en présence de quelqu’un qui parait jovial et sympathique. Le décès d’Arafat a ouvert la porte à une démocratisation de la société palestinienne » a-t-elle encore dit.