person:bruno marzloff

  • La ville dense et connectée est loin de faire rêver les Français Le Figaro - Clémentine Maligorne - 25/11/2017
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/11/25/20002-20171125ARTFIG00006-la-ville-dense-et-connectee-est-loin-de-faire-rev

    Près d’un Français sur deux et 62% 62 % ça fait presque 2 Français sur 3, je corrige le figaro , je des Franciliens aspirent à vivre ailleurs. Idéalement, dans un village ou une petite ville aux portes d’une grande ville, d’après une étude l’Observatoire Société et Consommation (Obsoco).

    Et si le bonheur était loin du tumulte des grandes villes ? Alors que plus des trois quarts de la population française habite en ville, et qu’un Français sur cinq réside dans une des 100 communes les plus peuplées, la vie en ville, notamment dans les villes denses et « connectées », ne fait pas rêver, voir rebute plus d’un. C’est le constat dressé par l’Observatoire Société et Consommation (Obsoco) et le cabinet d’études et de prospectives Chronos dans une enquête, dévoilée mi-novembre, sur les « usages émergents de la ville ».


    Une forte envie d’« ailleurs »
    Premier constat, plus la ville est densément peuplée, plus l’aspiration à en partir est forte. Sur 4000 personnes interrogées*, près de la moitié (48%) voudrait « aller vivre ailleurs ». Ils sont 62% ( donc presque 2 sur 3 ) en Ile-de-France et 59% dans les agglomérations de plus de 200.000 habitants.

    Idéalement, 30% des personnes interrogées souhaiteraient aller vivre dans « une petite ville ou un village à la périphérie d’une grande ville ». Et 19% dans une ville de taille moyenne. « Il y a une attirance à l’égard des zones faiblement urbanisées, majoritairement chez les citadins », constate Philippe Moati. Les grands centres-villes attirent moins. Ils ne sont que 11% à déclarer souhaiter y vivre et 10% à vouloir vivre dans la périphérie d’une grande ville. En outre, 14% déclarent vouloir vivre dans une petite ville ou un village loin des grands pôles urbains. Et 15% isolés, à la campagne.

    Un rejet de la ville dense et connectée
    Cette envie d’ailleurs, très forte chez les citadins des grandes métropoles, est portée par une vision relativement négative de leur lieu de vie. « Si la ville est propice aux études, pour se cultiver, faire des achats ou encore travailler, ce n’est pas l’endroit idéal pour grandir, habiter, élever des enfants ou vieillir », note Philippe Moati, professeur d’économie à l’Université Paris-Diderot et coprésident de l’Obsoco. Pour les habitants des grandes villes, et plus encore pour ceux de Paris intra-muros, les personnes interrogées relèvent de nombreuses nuisances, telles que le #coût_de_la_vie, la #pollution, le #bruit, la mauvaise #qualité_de_l_air ou encore l’absence de contact avec la #nature.

    Autre tendance, depuis quelques années, cette envie d’ailleurs se matérialise par une migration du Nord et de l’Est vers l’ouest et le Sud-ouest de l’Hexagone, note l’Obsoco. Ainsi, depuis quelques années le solde migratoire de ville comme Paris, Lille, Dijon, Nancy, Strasbourg, Grenoble ou Nice est négatif alors que celui de villes comme Nantes, Toulouse, Bordeaux, Montpellier affichent des soldes migratoires positifs, selon l’Insee. « On va chercher ailleurs un cadre de vie meilleur, et non un emploi. C’est une révolution » souligne Philippe Moati.

    En outre, alors que depuis quelques années, collectivités locales, services publics et grands groupes privés investissent massivement pour créer des cités « intelligentes » et interactives, « la ville connectée est rejetée », constatent les auteurs de l’enquête. Plus de deux Français sur trois refusent d’ailleurs de partager leurs #données_personnelles, qui pourtant contribueraient au développement de ces « #smart_cities » (villes intelligentes). « À la fois, on rejette la ville connectée, en même temps 90% des Parisiens utilisent un mobile dans la ville » tempère le sociologue et fondateur de Chronos, Bruno Marzloff.

    L’archétype de la ville idéale est au contraire une « ville nature », autosuffisante, avec de courtes distances, et une gouvernance collaborative. « Les Français veulent tout et leur contraire. Ils souhaitent bénéficier des usages de la ville et vivre dans un environnement de village » résume Philippe Moati. Une ville ni trop grande, ni trop petite, ni trop proche de la grande ville, ni trop loin... »

    #Télétravail et #collaboratif
    Mais les villes ne se vident pas pour autant. « Si les gens déclarent globalement vouloir vivre ailleurs, ils assument leurs contradictions et développent des stratégies de résilience » explique Bruno Marzloff. Comme par exemple, le télétravail qui se développe : « 44% des actifs travaillent, plusieurs fois par mois, à distance des locaux de leur entreprise », selon l’étude.

    Par ailleurs, de plus en plus de citadins sont adeptes de jardins partagées : « 73% des urbains se disent attirés par l’autoproduction alimentaire » selon l’étude. Dans les faits, 23% des citadins et 16% des parisiens sont engagés dans des pratiques d’autoproduction alimentaire. En outre, 64% des personnes interrogées aimeraient qu’on leur propose un budget participatif. « Tout cela traduit le désir d’une ville à portée de main, de #proximité, souligne Bruno Marzloff. On n’est plus dans le train de la croissance qu’on connaissait hier. Plus qu’une aspiration, l’ #économie_collaborative est devenue une tendance de fond. »

    *Cette enquête a été réalisée en ligne auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 à 70 ans de plus de 4000 personnes, interrogées du 3 au 31 juillet 2017. Elle a parallèlement été conduite en Allemagne, en Italie et au Royaume-Uni, avec à chaque fois un échantillon de 1000 personnes représentatif de la population nationale.

    #villes_intelligentes #villes-interactives #progrès

    • Un article intéressant à plus d’un titre.

      Le rouleau compresseur des médias, des discours des politiques des publicitaires n’arrivent pas à faire aimer la ville connectée. Les aménageurs de #territoires_numériques malgré des moyens gigantesques n’arrivent pas à être crédibles, normal, vue leur artificialté et la boursouflure de leur égo. Ne parlons pas de leur façon d’arrondir les chiffres, le figaro économie ne fait pas dans la dentelle.

      Les Français ont tous sous les yeux le résultat on ne peut moins virtuel d’une interminable séquence de progrès sans merci : dérèglements climatiques et perturbations hormonales, cinquième continent de plastique et morbidité des sols, pénuries d’eau potable et déchets radioactifs éternels – pour ne citer que les seules calamités environnementales. À écouter les gestionnaires de ce chaos, les « solutions » à ces « dysfonctionnements » seraient, sinon déjà à l’œuvre, du moins aussi prometteuses que les précédentes, c’est-à-dire toujours plus technologiques, contraignantes et globales : aux ingestions prescrites s’ajouteront les effets secondaires du traitement.

      Se connecter d’urgence à http://hors-sol.herbesfolles.org

  • OuiShareFest 2014 - Le choc des discours - Bruno Marzloff - Groupe Chronos
    http://www.groupechronos.org/blog/ouisharefest-2014-le-choc-des-discours

    Raffa

    OuiShareFest 2014 - Le choc des discours - Bruno Marzloff - Groupe Chronos - http://www.groupechronos.org/blog...

    1 hour ago

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    « Dans la grande messe de OuiShare Fest, et sous la grande tente du jardin de La Villette, se nichent des surprises. Le téléscopage de Bernard Stiegler succédant à la tribune à Véronique Laubry, CEO de Castorama laisse perplexe. Hasard des programmations ou perspicacité dialectique des organisateurs ? Parlent-ils de la même chose, le philosophe et le distributeur ? Non, définitivement, il n’empêche que le choc des discours et des sémantiques laisse beaucoup d’interrogations. » - (...)

  • Un commentaire non encore publié que j’ai souhaité poster en réponse à un article de la FNAUT (Fédération nationale des associations d’usagers des transports) contre la gratuité des transports :

    La gratuité des transports, un effet en trompe l’œil
    http://www.fnaut-paysdelaloire.org/article-la-gratuite-des-transports-un-effet-en-trompe-l-oeil-su

    Bonjour,

    Votre analyse semble un brin contradictoire et étrangement erronée.

    Dans la mesure où d’une part vous restreignez l’apport de la gratuité à une potentielle hausse de la fréquentation des transports :

    # " Récemment, des élus de la liste PS d’Avignon ont proposé de rendre les bus gratuits car la part modale des transports n’est que de 7%. "
    # " Ces parkings sont en plus connectés par une navette gratuite pour les plus éloignés, alors après tout, pourquoi s’embêter à utiliser le bus ? "
    # " Donc, les habitants ont plutôt tout intérêt à utiliser les transports en commun [plutôt que la voiture dont le stationnement est cher], c’est moins cher et ils mettent moins de temps que le temps de trouver une place. La vie n’est pas compliquée finalement et cela se voit sur la forte hausse de fréquentation des transports lors de la mise en service de la ligne de tramway victime de son succès. "
    # " Le levier n’est pas la gratuité, ce sont les parkings qui deviennent payant et le stationnement en centre-ville plus contraignant qui feront la différence. "

    D’autre part, a contrario vous reprochez à Aubagne d’avoir du augmenter ses capacité de transports suite au succès :

    # " Résultat, au mois de juillet 2013, pour compenser le mécontentement des voyageurs d’avoir à emprunter des bus surchargés, la collectivité à dû augmenter son offre globale de 15% en une seule fois ! "

    Enfin vous dites :

    # " _Un article dans rue89 montrait que des personnes étaient prêtes à attendre un bus près de 15 mn pour effectuer un trajet de 2 ou 3 arrêts seulement ! "

    Ce qui est totalement faux car ni Rue89, ni Bruno Marzloff (dont les éléments permettant de le qualifier légitimement de "Sociologue" restent mystérieusement inconnus) qui souttient la même idée ne montraient quoi que ce soit :

    # Bruno Marzloff ne faisait qu’affirmer et poser une question, mais il n’apportait pas la moindre preuve pouvant étayer son propos :
    " _On doit s’interroger aussi sur la bonne affectation de cette gratuité. Car dans le cas d’une gratuité complète pour l’usager, l’encouragement aux pratiques des transports publics se fait alors au détriment de la marche et du vélo. Cela vaut tant pour l’usager qui préfèrera alors un transport gratuit à un effort physique, que pour la collectivité qui distraira vers les transports publics des investissements nécessaires pour encourager ces modes actifs urbains – typiques de l’urbanité et essentiel à de bonnes conditions physiques des citadins.
    " http://rue89.nouvelobs.com/rue89-planete/2012/11/21/transports-la-gratuite-est-un-mauvais-tour-de-passe-passe-236795
    # Rue89 appuyait ses dires sur un seul et unique micro-troitoire, celui d’un chauffeur employé de Véolia. Même sans mettre en cause sa parole au vu de son employeur (et des positions de son employeur sur la gratuité), on peut considéré qu’il n’a pas une parole d’évangile qui pourrait remplacer une étude sérieuse sur le sujet.


    _Moins de gens qui marchent et plus de gens qui courent attraper un bus... Gilles a parfois l’impression de conduire un manège :

    « Il m’est arrivé souvent de voir des gens courir comme des dératés, comme si leur vie en dépendait. D’autres attendent 25 minutes le bus pour faire un arrêt. Merci la gratuité ! » http://rue89.nouvelobs.com/rue89-planete/2012/12/18/transports-la-gratuite-un-coup-de-baguette-magique-237934_

    Pour finir vous ne parlez pas du tout des autres apports de la gratuité :

    # suppression des coûts du à la mise en place d’un système de billeterie, gestion des abonnements, contrôle des abonnements etc. - puisque les impôts municipaux qui viennent compenser existent déjà, il suffit juste d’augmenter leurs taux.
    # simplification radicale de la vie des habitant (pas de démarches à faire pour s’abonner, pas d’oubli de passe etc.)
    # réduction des inégalités et des stigmatisations liées à la pauvreté (pas de tickets ou besoin de passer par des démarches administratives pénibles pour prouver qu’on est bien pauvre).
    # réduction du flicage des honnêtes citoyen.ne.s

    étant donné que vous êtes une association d’usagers des transports en commun j’imagine que vous serez sensibles aux arguments qui portent sur le bien être des usagers et que vous ne censurerez pas ce message.

  • Pourquoi la #voiture (telle qu’on la connaît) va disparaître | Rue89
    http://www.rue89.com/2012/09/30/mondial-de-lauto-pourquoi-la-voiture-telle-quon-la-connait-va-disparaitre-235

    Bruno Marzloff est sociologue et animateur du Groupe Chronos, cabinet d’études et de prospective sur la #ville et la mobilité.

    Avec ses chiffres implacables, il décrit ce qui devrait être une évidence de notre monde contemporain, y compris pour les politiques et les constructeurs chahutés à l’ouverture du Mondial de l’automobile, à Paris : on ne peut pas tous vivre en ville (85% de la population y réside en France, selon l’Insee) et tous posséder une voiture.

    Pour autant, prévient-il, la voiture est l’avenir de la voiture. Il suffit de réaliser qu’avec moins d’#automobiles, on pourra mieux se déplacer. Une forme de #décroissance à laquelle ne sont prêts ni les politiques ni les industriels.

    #partage #location ou #propriété_sociale #transports_publics #urbanisme

  • Grand Paris, énergie, économie… PYRAMIDES DE PONZI ! | Bruno Marzloff (Groupe Chronos)
    http://owni.fr/2011/07/04/grand-paris-energie-economie-pyramides-de-ponzi

    Énormément de bluff, beaucoup de pognon et des promesses intenables... Loin de se cantonner à la finance, le schéma de pyramide de Ponzi, popularisée par Bernard Madoff, continue de faire des émules et des victimes.

    #B.T.P #Pouvoirs #arnaque #banlieue #Grand_Paris #pyramide_de_ponzi #transports #urbanisme

  • La #voiture individuelle : une idée bonne pour la casse ! | Bruno Marzloff et Aladin Mekki (Groupe Chronos)
    http://owni.fr/2011/06/28/la-voiture-individuelle-une-idee-bonne-pour-la-casse

    Préoccupations écolos, saturation urbaine et crise et c’est la fin du règne de la voiture individuelle au profit du véhicule serviciel et du #partage. L’occasion de se pencher sur les projets les plus prometteurs.

    #consommation_collaborative #location #transports