person:candy crush

  • #apple Arcade — A New Foe has Appeared!
    https://hackernoon.com/apple-arcade-a-new-foe-has-appeared-43d68ec968ee?source=rss----3a8144eab

    Apple Arcade — A New Foe has Appeared!On March 25, Apple announced Apple Arcade — a new subscription service featuring access to over 100 new and exclusive games. I want to unpack the context behind the announcement and lay out some open questions for the platform’s future.A Link to the PastSince the advent of Zynga and Farmville in 2009 a full 10 years ago, the world of #gaming has shifted in an evolutionary way. The rise of freemium gaming has affected not only the biggest mobile games (Candy Crush, Clash of Clans, Pokemon Go) but PC and, to a certain extent console as well (League of Legends, Fortnite).The good ol’ daysSo what? Well, in order to adapt, gameplay and game design have had to evolve as well. Offering the game for free allowed for broad distribution. Meanwhile, in-app purchases (...)

    #mobile-game-development #mobile-games #apple-arcade

  • What does #blockchain technology mean for the gaming industry?
    https://hackernoon.com/what-does-blockchain-technology-mean-for-the-gaming-industry-91816787776

    Blockchain Cuties game is blurring the distinction between developers and players. What does blockchain technology mean for the gaming industry?Online #games with persistent user profiles, whether massively multiplayer games such as World of Warcraft or casual games like Farmville or Candy Crush, all function on the basic principle that the time user spends in the game is recorded in the form of a user profile or maybe even an in-game character. The object of the game is the creation of an in-game value in the form of achievements or rank in order to distinguish him- or herself from the mass. In other words, yet when the player attempts to transfer this value outside of the boundaries defined by the developer they discover that they are not, in fact, the owner of their own creation. (...)

    #game-development #make-money-online #cryptographic

  • Après une dure journée devant son ordinateur professionnel, il se repose devant son ordinateur personnel — Le Gorafi.fr Gorafi News Network
    http://www.legorafi.fr/2015/10/30/apres-une-dure-journee-devant-son-ordinateur-professionnel-il-se-repose-dev

    Comme tout homme du XXIème siècle qui se respecte Pierre, 32 ans, célibataire, travaille en open space devant un ordinateur professionnel : « Tous les jours, de 9h à 18h, depuis 6 ans. Forcément en fin de journée je suis épuisé, mes yeux fatiguent, j’ai mal au dos. Bref, j’ai besoin de me détendre en faisant autre chose. »

    Et, de nos jours, quelle meilleure manière pour oublier l’ordinateur du bureau que d’utiliser le sien ? « Je passe plus de temps devant mon ordi perso, ça me rassure, ça veut dire que je ne vis pas que pour le boulot, nous explique Pierre, même si je passe sans doute plus de temps sur les réseaux sociaux au travail. »

    Quand on lui demande s’il n’a pas l’impression de vivre sans cesse devant un ordinateur, Pierre est très clair : « Bien sûr que non, je sais aussi faire autre chose comme manger devant la télévision ou jouer à Candy Crush sur mon smartphone avant de me coucher. »

  • The big journalism void : ’The real crisis is not technological, it’s geographic’
    https://www.theguardian.com/media/2017/jan/30/the-big-journalism-void-the-real-crisis-is-not-technological-its-geogra

    American media has long been distinctly local – but essential newspapers are facing a particular struggle as readers’ attention shifts to the national media

    L’article dépeint bien la question assez centrale au quotidien de l’info locale. Là c’est pour les US, mais l’enjeu est tout aussi crucial dans un pays au jacobinisme médiatique ultra-développé comme la France. Un point intéressant, c’est le lien pointé entre la déliquescence des journaux locaux et l’élection de Trump.

    Local and regional newspapers across the US have bled cash, staff and readers, and in the process lost much of their authority as watchdogs and influencers. In the wake of the most divisive presidential election in recent memory, and the midst of many hand-wringing treatises on the state of journalism, we’ve somehow overlooked what happened with local news, the place where most Americans used to get the bulk of their information. The scaffolding of American journalism, a basic bulwark in our apparently delicate system, is crumbling.

    In its place, we’ve been left with a vacuum that filled easily through the presidential campaign and into today with Donald Trump’s bombastic, often racist and sexist reality-TV-style rhetoric and antics.

    Dans l’affaire du Decodex, la question de l’info locale est balayée rapidement. Tous les médias régionaux sont AAA+, quand bien même de sérieuses alertes résonnent régulièrement sur leur fonctionnement, qu’on se contente de moquer sans voir le danger. Avec des effets assez flippants sur la corruption rendue ainsi possible sans parler de leur dépendance organique à la publicité institutionnelle (cf. le très bon article de Jacques-Olivier Teyssier de Montpellier Journal dans le livre collectif « Informer n’est pas un délit », pas trouvé en ligne). Dernier ex. anecdotique mais flippant à Lyon : https://rebellyon.info/Le-Progres-offre-une-page-de-pub-a-la-17442

    Le Decodex, c’est aussi l’expression d’une concentration dans les médias à Paris qui se fait depuis plusieurs années. La difficulté des quotidiens régionaux à maintenir localement un service d’information général en témoigne (cf. le groupe Ebra qui a forcé ses titres locaux à mutualiser à Paris la rédaction et l’édition de leurs pages nationales). C’est l’une des conséquences d’une prétendue compétition au niveau national voire mondial pour la survie des groupes de presse, avec ses effets de concentration et de « marque de presse » dont joue à fond (et pathétiquement) Le Monde.

    L’article précise bien qu’il ne s’agit pas de la perte d’un âge d’or, mais d’une évolution désastreuse à tout point de vue.

    Complaining about the local paper is nothing new; in fact it’s long been sport in most of America. And our press has not always been free and unfettered. In Montana, several of the largest newspapers were for decades in the first half of the 20th century owned by the same mining company that exploited the state’s workers and natural resources.

    Today, with overworked and stretched staff and vastly shrunken news holes, we have entered a new, sinister era. Papers are smaller and their content is more limited, less nuanced.

    Quelles solutions face à cela : l’auteur évoque dans un premier temps le mécénat.

    A bright spot in local journalism has sprung up in Montana thanks to Maury Povich. Yes, that Maury Povich. The talk-TV personality known best for revealing on-air paternity test results to fraught families has spent 20 summers and many Christmases with his wife, the journalist Connie Chung, and their family in Montana’s Flathead Valley.

    A decade ago, Povich opened the Flathead Beacon, a weekly newspaper that has won multiple awards and wide respect for its deep, nuanced coverage of local issues. This, said Povich, is his philanthropy. He saw a declining local newspaper in his corner of Montana and felt the citizens deserved better than sporadic coverage of local issues. The weekly now has a staff of 20 and a strong readership online and in print.

    Mais ça ne fait pas un modèle fiable. Reste le repli sur des sites d’infos locaux avec des petites équipes de journalistes :

    Independent digital press, the kind already emerging in Montana, could keep the local press alive.

    Mais sans exemple de réussite pour le coup, puisque cela passe essentiellement soit par le paywall (tous ceux qui ont testé ont fermé), soit par la publicité (et hop, l’institution repointe le bout de son nez).

    C’est révélateur d’un impensé : l’impossibilité d’organiser financièrement un média local critique du pouvoir et indépendant, capable de publier davantage que quelques articles par mois dans le meilleur des cas (même s’ils sont super). On peut se raccrocher à l’hypothèse d’un financement public, toujours repoussée, ou encore à l’organisation d’événements, mais il serait peut-être plus efficace de penser maintenant des médias locaux militants, bénévoles.

    Dans ce sens-là, il faudrait peut-être considérer sérieusement les esquisses d’alternatives mises en place par des sites comme ceux du réseau Mutu (Rebellyon, La Rotative, Paris-luttes, etc.) ou encore les Bondy Blog, aussi imparfaites puissent-elles paraître (les radios ne sont souvent pas dédiées à l’info du coin, et les journaux mensuels trop peu réactifs).

    Mais pour cela, à l’heure des médias globaux (le Guardian, le NYT mais aussi Twitter, Facebook…), une réflexion sur l’importance de l’information locale s’impose (son rôle, dans quelle mesure elle permet à chacun et chacune d’agir, ou de remettre les pieds sur terre tout simplement…), au lieu de garder le nez sur le buzz à l’échelle nationale.

    • Merci Ari,

      La question de l’indépendance de la presse locale n’est pas nouvelle.

      Dans les années 70, on parlait de « contre-info » pour désigner ce que tu appelles de tes voeux, un journalisme militant et bénévole pour dénicher les dessous de la vie locale, comme pour rapporter à l’échelle de la vie locale les débats nationaux ou internationaux (un peu à l’image des groupes et associations qui localement portent des combats qui dépassent évidemment ce cadre).

      Pour y avoir participé, on s’est vite aperçu que le temps nous manquait, et qu’il fallait élargir la base des journalistes citoyens (à l’image de ce que fut l’APL avant la naissance du journal Libération). Mais qu’alors il fallait un solide encadrement : un journal, c’est avant tout sélectionner ce qui va être vu, ce qui est à la une... même s’il y a des centaines d’articles à l’intérieur. L’exemple du premier journal internet citoyen « Oh My News » en Corée du Sud est significatif : alors que des milliers de journalistes citoyens écrivaient, le choix de la une appartenait à l’équipe rédactionnelle... ce qui a permis de remonter les scandales du pouvoir - décidément une pratique bien coréenne, c’est pas chez nous que... - et in fine d’obtenir la première élection d’un gouvernement social-démocrate en Asie.

      Mais créer une infrastructure de gestion des journalistes citoyens demande de l’argent. D’expérience, je ne crois pas à la durée sans une telle infrastructure.

      Nous avons, avec notre petite équipe de contre-informateurs, créé un journal au début des années 80, dans la mouvance de ce qu’on appelait alors des « city magazines ». Avec de l’argent public (les excellents Contrats d’initiative locale de premier gouvernement Mitterrand). Mais ça ne suffisait pas, il fallait aussi de la pub (le matos à l’époque était beaucoup plus cher que maintenant ;-)

      Quand après notre faillite un imprimeur local, par ailleurs membre du Centre des Jeunes Dirigeants, est venu racheter le matériel, il nous a fait cet aveux terrible : « on s’est demandé si on pouvait vous aider à vivre en vous faisant de la pub... mais très vite on s’est rendu compte que vous n’étiez pas influençables, alors on a juste regardé ».

      Je ne crois pas que la baisse des coûts soit si importante avec l’internet que l’on ne se retrouve pas dans la même tenaille aujourd’hui. Car le coût principal est devenu la matière grise et le temps disponible à consacrer à cette activité.

      Or ce temps est une matière élastique : quand on croit à un futur qui va changer, on trouve du temps, c’est comme s’il s’en créait. Mais quand les espoir s’envole dans la fumée des lendemains qui déchantent, le temps glisse, on a tous mieux à faire, mieux à vivre, même s’il s’agit au fond de s’ennuyer devant Candy Crush, Pokemon Go ou Buzzfeed.

      C’est donc au fond une question de dynamique sociale qui recréera la presse utile à la démocratie. Désolé à ceux qui voudraient que le quatrième pouvoir devienne le premier, mais je ne crois pas (et je n’ai jamais vu) que cela puisse arriver. C’est le mouvement social qui bousculera les médias de connivence et qui impulsera une autre information.

      Regardons aux States, car sous l’individualisme autoritaire de Trump, il y a un vrai mouvement qui perce (grassroot, ce n’est pas pour rien, repartir à la racine et commencer seulement à pousser sous le glacis co-construit par les politiques et les médias depuis des années).

    • Merci Hervé et Aude :)

      @hlc : c’est vraiment super intéressant. J’ai tendance à me concentrer sur les expériences sur le net, d’une part, et plutôt à ce qu’il se passe en France. C’est intéressant d’élargir la focale. L’Amérique du Nord a été particulièrement féconde en terme d’alternatives (dans la presse classique par ex., mais aussi plus récemment avec Indymedia ou encore encore les enquêtes financées collectivement au Canada ou la Media-coop).

      Concernant les questions d’infrastructures, c’est un souci certainement trop souvent balayé par les sites d’infos alternatifs.

      Je cogite un peu sur le reste et je reviens dans quelques jours :)

      @aude_v : Médiacités s’est installé aussi à Lyon, plutôt avec des personnes valables d’ailleurs. On verra bien mais j’ai une impression de déjà-vu

  • Facebook se la joue Steam en lançant sa plateforme Gameroom pour Windows
    http://www.comptoir-hardware.com/actus/jeux-video/32758-facebook-se-la-joue-steam-en-lancant-sa-plateforme-gameroom

    Qui n’a jamais eu une requête de jeu sur Facebook ? Le géant a su attirer le joueur occasionnel et a développé son activité jeu vidéo au point que même votre grand-mère ait entendu parler de Farmville ou Candy Crush. N’en déplaise au hardcore gamer, il y a aujourd’hui plus de Casual à contenter et c’est ce qui intéresse les groupes voulant faire toujours plus d’argent... [Tout lire]

    #Jeux_vidéo

    • On avait trouvé stimulante cette réhabilitation du critère de l’utilité sociale, mais sa focalisation sur le sommet de la pyramide salariale nous posait problème, raison pour laquelle nous avons claqué notre enveloppe de frais de reportage pour aller rencontrer Graeber à Londres. Les réponses qu’il a apportées à nos questions n’ont pas franchement levé nos doutes, comme on l’explique dans l’introduction de notre bouquin. Ce qui nous a le plus scié, c’est l’explication qu’il nous a fournie sur sa méthodologie : pas d’enquête de terrain, pas de chiffres, pas de sources, seulement une compilation de données récupérées sur des blogs d’avocats d’affaires… Du coup, on a changé notre fusil d’épaule et laissé derrière nous les affres existentielles des cols blancs cholestérolés, choqués de découvrir que leur dévouement à l’économie capitaliste n’était pas aussi sexy que prévu. C’est un sujet qu’on laisse volontiers aux journalistes des grands médias, qui se sont tous pris de passion pour les thèses de Graeber, en raison peut-être de leur proximité sociale avec les cadres d’entreprise. En revanche, la souffrance ordinaire endurée par la majorité de la population active, dans les boîtes de sous-traitance comme dans les anciens fleurons du service public, dans les bureaux de poste comme dans les restaurants en passant par les guichets de Pôle emploi, cette souffrance-là n’intéresse pas grand monde. Ce désintérêt résulte en grande partie de la propagande quotidienne pour la « valeur travail » et le « plein emploi », du matraquage verbal et administratif infligé aux chômeurs soupçonnés de fraude et de désertion. Pour beaucoup de journalistes, il faut bien qu’il y en ait qui fassent le « sale boulot » de leur nettoyer leurs burlingues au petit matin. On a voulu remettre à leur place ces réalités sociales : 80 % du livre est consacré aux trimardeurs du bas, 20 % aux cols blancs. Loin de nous l’intention de minimiser le cafard des bureaucrates de l’économie capitaliste, mais on a choisi de ne pas oublier les conditions de travail autrement plus rudes de ceux que ces mêmes cols blancs réduisent à l’état de larbins.

    • Lm : Vers la fin du livre, vous interrogez des acteurs de la finance à qui vous essayez indirectement de faire admettre que leur boulot est « de merde ». Sauf qu’ils n’en démordent pas, non seulement ils trouvent leur activité particulièrement honorable mais ils expriment et revendiquent une véritable passion. C’est notamment le cas de François Chaulet qui vous explique, je cite : « Ma vie professionnelle me satisfait beaucoup parce que je fais un métier qui me passionne. Si vous me versiez plein d’argent sur un compte, de toute façon faudrait bien que je continue à le gérer, mais même en dehors de ça… j’adore ce métier ! Je paierais pour le faire. » ou encore : « [C’est]un métier intellectuellement riche. Ce qui fait le sel et la passion de mon métier, c’est de comprendre comment se constitue le miracle de l’économie capitaliste, qui est le compte de résultat ». Est-ce que l’on ne touche pas ici à une limite du concept de « boulot de merde » ? Pourquoi ne pas avoir choisi de distinguer « boulot de merde » de « boulot de connard » ?
      J.B.& O.C. : Bonne idée, on pourrait même mettre en place un nouvel éventail de catégories socio-professionnelles : boulot de sagouin, boulot de salop, boulot de sangsue, etcetera… Ça nous donnerait des débats d’experts d’une autre tenue que la question du distinguo entre gestionnaire de patrimoine et gestionnaire de portefeuilles ! Sérieusement, le fait que les raboteux de la finance se déclarent ravis de leur taf est assez logique et n’infirme en rien la merditude intrinsèque de leur gagne-millions. Ils s’éclatent parce qu’ils sont conditionnés pour ça, parce que la tâche qu’ils accomplissent les couvre de pognon et de reconnaissance sociale au sein du petit monde dans lequel ils évoluent. Mais quand ils nous racontent leur travail, on a du mal à partager leur enthousiasme : passer sa journée à noircir des assurances vie, s’injecter BFM Business en intraveineuse, se plier en quatre pour aider des rentiers déjà trop gras à amasser encore plus d’argent… Franchement, qui a envie de se taper un boulot pareil ?

      Certes, on aurait pu, en adoptant le point de vue graeberien, espérer que nos tâcherons de la finance se plaignent d’être noyés sous les mails, les chiffres et la bureaucratie, qu’ils avouent s’emmerder à mourir et que, pour oublier leur culpabilité, ils se défoncent à jouer à Candy Crush sur leur tablette et à télécharger des recettes de jus de concombre. Nous aurions été dans le ton de cette vision selon laquelle les cadres de l’économie capitaliste n’y croient plus et ont besoin de retrouver du sens à leur ouvrage. Mais non : il se trouve que ces gens-là sont heureux de leur bullshit job. Leur passion en toc est l’opposé symétrique de la souffrance infligée aux infirmières. Ils jouissent de ce qui gouverne le monde : la circulation du capital. Nous, on ausculte leur autojustification en les questionnant sur leur utilité sociale, en examinant la façon dont ils se persuadent qu’ils servent à quelque chose, au même titre que l’ortie ou le ténia servent à quelque chose. Après tout, les managers de transition n’expliquent-ils pas qu’en virant d’un seul coup plusieurs centaines d’ouvriers, ils permettent de sauver une entreprise et donc des emplois futurs ?

      L’une des caractéristiques des boulots socialement destructeurs, c’est qu’ils fournissent à ceux qui les exercent une extraordinaire variété d’arguments pour les rendre acceptables ou même attrayants à leurs propres yeux. C’est vrai pour le CRS comme pour le banquier. Dans notre chapitre sur les vigiles chargés de chasser les migrants dans le port de Dunkerque, les salariés se plaignent moins de leur travail lui-même, qui est pourtant atroce, que des conditions de grande précarité dans lesquelles ils l’exercent. Certains même tirent jouissance du petit pouvoir que cela leur confère. Notre point de vue, c’est qu’il faut prendre le temps de montrer l’extrême violence sociale d’un système économique qui pousse ses recrues à s’accommoder du plus sale des boulots : empoigner des exilés qui ne leur ont fait aucun mal, les traîner, les savater, les remettre aux flics. La différence du chasseur de migrants, par rapport au conseiller en optimisation fiscale, c’est que le premier sévit tout en bas de l’échelle sociale et s’est dégoté son job abject sur prescription de Pôle emploi, alors que le second pète dans la soie et a fait des études qui lui permettent de choisir son métier en connaissance de cause. Entre ces deux formes d’aliénation, il y a un continuum qui nous paraissait utile à explorer.
      La notion de boulot de merde n’est pas un carton rouge que l’on brandirait vers tel ou tel métier jugé peu enviable ou moralement répréhensible. C’est une clé d’accès pour appréhender un monde du travail où les boulots les plus indispensables à la société sont devenus invivables – plus de trois cents suicides d’agriculteurs en 2016 –, où le larbinat s’institutionnalise à la faveur de la mutation du monde en casino pour la bourgeoisie triomphante, où le chômage de masse permet de justifier la prolifération de petits jobs rompus à des salaires de misère et à des horaires délirants, où les trimardeurs monnaient leur force de travail de gré à gré avec le patron pendant que des argentiers chargés d’accumuler les lingotins sur des lignes Excel se proclament heureux et émancipés, se payant même le luxe d’avoir des scrupules – oui, l’argent permet d’acheter ce genre de choses.

    • Les bonnes pages de ce livre sont en exclusivité dans le CQFD de ce mois-ci. (y’en aurait-il des mauvaises ?)
      Je ne l’ai pas encore lu. Abonné vous à ce canard, si ce n’est déjà fait et que ça ne vous empêche pas d’acheter ce bouquin.
      CQFD/Cyran c’est de l’auto-promo ou du copinage éhonté comme dans la première colonne du mensuel marseillais. Mais ils ont tellement de talent et de choses à dire que vous ne relèverez pas cette remarque.
      Sincèrement je ne connais aucun autre journal aussi singulier.
      Charlie-hebdo ? #Olivier_Cyran a donné son avis et en connaissance de cause puisqu’il y a travaillé bien avant l’attentat de janvier 2015. Je ne lis plus cet hebdo depuis que je suis abonné à CQFD mais je guette quand même les dessins de #Vuillemin.

    • http://cqfd-journal.org/Emplois-poubelle-pour-prospectus

      L’extrait que nous vous présentons ici, en exclusivité, est tiré du livre de Julien Brygo et Olivier Cyran, Boulots de merde ! Du cireur au trader, enquête sur l’utilité et la nuisance sociales des métiers (Éditions La Découverte). Disponible, depuis peu, dans toutes les bonnes librairies.

      Les dépliants criards qui inondent votre boîte aux lettres pour vous fourguer des mezzanines en kit ou vous inviter à la semaine du cassoulet de Super U ne tombent pas du ciel : ils vous sont délivrés par des dizaines de milliers de paires de jambes qui sillonnent quartiers, résidences pavillonnaires et zones rurales pour une poignée de piécettes, le plus souvent sans qu’on les remarque. Un « capital humain » qui fait la « force » et la « fierté » d’Adrexo, lit-on sur son site Internet. [...]

    • @marielle un de plus a ajouter à mon palmarès. Ce n’était pas pour #adrexo (heureusement) mais pour la mairie de mon bled
      Je me suis retrouver dans la #mouise l’hiver dernier et j’ai tapé à la porte du CCAS. Et me voilà parti avec mon p’tit cadie, sillonné la moitié de la commune constituée essentiellement de #zones_pavillonnaires. L’autre moitié, un autre gueux s’en chargeait. Si distribuer le bulletin municipal est un peu plus gratifiant que de distribuer les prospectus de merde de l’autre dealer. Pour le peu de retour et de rencontre que j’ai eu, la plupart des habitants en ont rien à cirer. L’édito du maire, qui siège aussi à #Rennes-métropole, approuve et signe tout ce qui dégouline (forcément) de la capitale bretonne.
      Enfin les 200€ de plus à mon minima social mon permis de faire duré ma cuite un peu plus longtemps. Car, comme lu dans #CQFD, le RSA c’est bien mais c’est vite bu.


      http://www.article11.info/?L-ego-dans-son-enclos#a_titre

  • La mise à jour Anniversary de Windows va faire la part belle aux applications tierces
    http://www.comptoir-hardware.com/actus/software-pilotes/31543-la-mise-a-jour-anniversary-de-windows-va-faire-la-part-bell

    Comme vous l’aurez peut-être remarqué si vous avez essayé le dernier système d’exploitation de Microsoft, Windows 10 intègre de base dans la liste des « tuiles » de son menu démarrer des applications tierces. On comptait jusque là Twitter, Flipbook, Photoshop Express, Minecraft (qui n’est pas vraiment tierce, puisque Microsoft l’a racheté) et Candy Crush Soda... [Tout lire]

    #Software_•_Pilotes

  • LE LECTEUR UNE ESPÈCE MENACÉE ?
    Michel Abescat et Erwan Desplanques

    Pas le temps... L’esprit ailleurs... Les amateurs de #livres sont en petite forme. Seuls les best-sellers trouvent voix au chapitre. La lecture passe-temps a-t-elle supplanté la lecture passion ? L’âge d’or de la littérature est-il révolu ? Enquête.

    L’amateur de littérature serait-il devenu une espèce menacée ? Tous les signes sont là. Son habitat se raréfie : à Paris, par exemple, 83 librairies ont disparu entre 2011 et 2014. Et sa population ne cesse de décliner. Selon une enquête Ipsos/Livres Hebdo de mars 2014, le nombre de lecteurs avait encore baissé de 5 % en trois ans. En 2014, trois Français sur dix confiaient ainsi n’avoir lu aucun livre dans l’année et quatre sur dix déclaraient lire moins qu’avant. Quant à la diversité des lectures, elle s’appauvrit également dangereusement, l’essentiel des ventes se concentrant de plus en plus sur quelques best-sellers. Guillaume Musso ou Harlan Coben occupent l’espace quand nombre d’écrivains reconnus survivent à 500 exemplaires.

    Fleuron contemporain de la biodiversité littéraire, l’Américain Philip Roth confiait récemment son pessimisme au journal Le Monde : « Je peux vous prédire que dans les trente ans il y aura autant de lecteurs de vraie littérature qu’il y a aujourd’hui de lecteurs de poésie en latin. » Faut-il préciser que dans son pays, selon une étude pour le National Endowment for the Arts, un Américain sur deux n’avait pas ouvert un seul livre en 2014 ? En début d’année, dans Télérama, l’Anglais Will Self y allait lui aussi de son pronostic : « Dans vingt-cinq ans, la littérature n’existera plus. » Faut-il croire ces oiseaux de mauvais augure ? Le lecteur serait-il carrément en voie de disparition ? Et le roman destiné au plaisir d’une petite coterie de lettrés ? Mauvaise passe ou chronique d’une mort annoncée ?

    La baisse de la lecture régulière de livres est constante depuis trente-cinq ans, comme l’attestent les enquêtes sur les pratiques culturelles menées depuis le début des années 1970 par le ministère de la Culture. En 1973, 28 % des Français lisaient plus de vingt livres par an. En 2008, ils n’étaient plus que 16 %. Et ce désengagement touche toutes les catégories, sans exception : sur la même période, les « bac et plus » ont perdu plus de la moitié de leurs forts lecteurs (26 % en 2008 contre 60 % en 1973). Si l’on observe les chiffres concernant les plus jeunes (15-29 ans), cette baisse devrait encore s’aggraver puisque la part des dévoreurs de pages a été divisée par trois entre 1988 et 2008 (de 10 % à 3 %).

    La lecture de livres devient minoritaire, chaque nouvelle génération comptant moins de grands liseurs que la précédente. Contrairement aux idées reçues, ce phénomène est une tendance de fond, antérieure à l’arrivée du numérique. « Internet n’a fait qu’accélérer le processus », constate le sociologue Olivier Donnat, un des principaux artisans de ces enquêtes sur les pratiques culturelles. Pour lui, « nous vivons un basculement de civilisation, du même ordre que celui qui avait été induit par l’invention de l’imprimerie. Notre rapport au livre est en train de changer, il n’occupe plus la place centrale que nous lui accordions, la littérature se désacralise, les élites s’en éloignent. C’est une histoire qui s’achève ».

    La lecture de romans devient une activité épisodique. En cause, le manque de temps ou la concurrence d’autres loisirs.

    La population des lecteurs réguliers vieillit et se féminise. Il suffit d’observer le public des rencontres littéraires en librairie. « La tranche d’âge est de 45-65 ans, note Pascal Thuot, de la librairie Millepages à Vincennes. Et les soirs où les hommes sont le plus nombreux, c’est 20 % maximum. » Les statistiques le confirment : chez les femmes, la baisse de la pratique de la lecture s’est en effet moins traduite par des abandons que par des glissements vers le statut de moyen ou faible lecteur. Dans les autres catégories, la lecture de romans devient une activité épisodique, un passe-temps pour l’été ou les dimanches de pluie. En cause, le « manque de temps » (63 %) ou la « concurrence d’autres loisirs » (45 %), comme le montre l’enquête Ipsos/Livres ­Hebdo. La multiplication des écrans, les sollicitations de Facebook, la séduction de YouTube, l’engouement pour des jeux comme Call of duty ou Candy Crush, le multitâche (écouter de la musique en surfant sur Internet) ne font pas bon ménage avec la littérature, qui nécessite une attention soutenue et du temps.

    Du côté des éditeurs, ce sont d’autres chiffres qui servent de baromètre. Ceux des ventes, qui illustrent à leur manière le même phénomène de désengagement des lecteurs. Certes les best-sellers sont toujours présents au rendez-vous. Ils résistent. Et les Marc Levy, David Foenkinos ou Katherine Pancol font figure de citadelles. Si massives qu’elles occultent le reste du paysage, qui s’effrite inexorablement : celui de la littérature dite du « milieu », c’est-à-dire l’immense majorité des romans, entre têtes de gondole et textes destinés à quelques amateurs pointus. Pascal Quignard peine ainsi à dépasser les 10 000 exemplaires, le dernier livre de Jean Echenoz s’est vendu à 16 000, Jean Rouaud séduit 2 000 à 3 000 lecteurs, à l’instar d’Antoine Volodine. Providence, le dernier livre d’Olivier Cadiot, s’est vendu à 1 400 exemplaires et le dernier Linda Lê, à 1 600 (chiffres GfK).

    Quant aux primo-romanciers, leurs ventes atteignent rarement le millier d’exemplaires en comptant les achats de leur mère et de leurs amis. « Oui, les auteurs qui vendaient 5 000 livres il y a quelques années n’en vendent plus que 1 000 ou 2 000 aujourd’hui. Et le vivent très mal », résume Yves Pagès, le patron des éditions Verticales. D’autant plus qu’à la baisse des ventes les éditeurs ont réagi en multipliant les titres pro­posés. De moins en moins de lecteurs, de plus en plus de livres ! Entre 2006 et 2013, la production de nouveaux titres a ainsi progressé de 33 %, selon une étude du Syndicat national de l’édition. Comment s’étonner alors que le tirage moyen des nouveautés soit en baisse, sur la même période, de 35 % ?

    “L’auteur est le Lumpenproletariat d’une industrie culturelle qui est devenue une industrie du nombre.” – Sylvie Octobre, sociologue

    La multiplication des écrivains est un autre effet mécanique de cette surproduction. Le ministère de la Culture recense aujourd’hui 9 500 « auteurs de littérature » qui doivent se partager un gâteau de plus en plus petit. Paupérisés, jetés dans l’arène de « rentrées littéraires » de plus en plus concurrentielles — cette année, 589 romans français et étrangers —, confrontés à l’indifférence quasi générale, les écrivains font grise mine. Ou s’en amusent, bravaches, à l’instar de François Bégaudeau, qui met en scène dans La Politesse (éd. Verticales), son irrésistible dernier roman, un auteur en butte aux questions de journalistes qui ne l’ont pas lu, aux chaises vides des rencontres en librairie, à la vacuité de salons de littérature où le jeu consiste à attendre des heures, derrière sa pile de livres, d’improbables lecteurs fantômes.

    Désarroi, humiliation, découragement : « L’auteur est le Lumpenproletariat d’une industrie culturelle qui est devenue une industrie du nombre », tranche la sociologue ­Sylvie Octobre. Editeur, Yves Pagès nuance évidemment : « Heureusement, il y a des contre-exemples qui soulignent l’intérêt de défendre un auteur sur la durée : Maylis de Kerangal, qui vendait moins de 1 000 exemplaires, a vendu Réparer les vivants à 160 000 exemplaires en grand format. » Pour éviter la catastrophe, les auteurs doivent ainsi, selon lui, faire attention à ne pas devenir des « machines néolibérales concurrentielles, s’enfumant les uns les autres sur de faux chiffres de vente ». Et surtout être lucides, et « sortir du syndrome Beckett-Lady Gaga. Il faut choisir son camp : on ne peut pas écrire comme Beckett et vendre autant que Lady Gaga ».

    De tout temps, les écrivains se sont plaints de ne pas vendre suffisamment. « A la sortie de La Naissance de la tragédie, Nietzsche n’en a vendu que 200 exemplaires et Flaubert n’avait pas une plus grande notoriété que celle de Pascal Quignard aujourd’hui, remarque la sémiologue Mariette Darrigrand, spécialiste des métiers du livre. Nos comparaisons sont simplement faussées quand on prend le XXe siècle comme référent, qui était, de fait, une période bénie pour le livre. » A croire selon elle que nous assisterions moins à une crise du livre qu’à un simple retour à la normale, après un certain âge d’or de la littérature, une parenthèse ouverte au XIXe siècle avec la démocratisation de la lecture et le succès des romans-feuilletons d’Alexandre Dumas, de Balzac ou d’Eugène Sue. Elle se serait refermée dans les années 1970-1980, avec la disparition de grandes figures comme Sartre ou Beckett et la concurrence de nouvelles pratiques culturelles (télévision, cinéma, Internet...).

    « La génération des baby-boomers entretenait encore un rapport à la littérature extrêmement révérencieux, confirme la sociologue Sylvie Octobre. Le parcours social était imprégné de méritocratie, dont le livre était l’instrument principal. Cette génération considérait comme normal de s’astreindre à franchir cent pages difficiles pour entrer dans un livre de Julien Gracq. Aujourd’hui, les jeunes font davantage d’études mais n’envisagent plus le livre de la même façon : ils sont plus réceptifs au plaisir que procure un texte qu’à son excellence formelle et ne hissent plus la littérature au-dessus des autres formes d’art. »

    Aujourd’hui, en France, trois films sur dix sont des adaptations littéraires.

    La majorité des auteurs d’aujourd’hui, comme Stendhal en son temps, devraient ainsi se résoudre à écrire pour leurs « happy few » — constat qui n’a rien de dramatique en soi : « Est-ce qu’il y a plus de cinq mille personnes en France qui peuvent vraiment se régaler à la lecture d’un livre de Quignard ? J’en doute, mais c’est vrai de tout temps : une oeuvre importante, traversée par la question du langage et de la métaphysique, n’a pas à avoir beaucoup plus de lecteurs, estime Mariette Darrigrand. Certains livres continuent de toucher le grand public, comme les derniers romans d’Emmanuel Carrère ou de Michel Houellebecq, mais pour des raisons qui tiennent souvent davantage au sujet traité qu’aux strictes qualités littéraires. »

    L’appétit pour le récit, la fiction est toujours là, lui, qui se déplace, évolue, s’entiche de nouvelles formes d’expression plus spectaculaires ou faciles d’accès. Aujourd’hui, en France, trois films sur dix sont des adaptations littéraires. « La génération née avec les écrans perd peu à peu la faculté de faire fonctionner son imaginaire à partir d’un simple texte, sans images ni musique, constate Olivier Donnat. On peut le regretter, mais elle trouve aussi le romanesque ailleurs, notamment dans les séries télé. » Dans la lignée de feuilletons littéraires du xixe siècle, Homeland ou The Wire fédèrent de nos jours plus que n’importe quel ou­vrage de librairie. De l’avis gé­néral, la série télé serait devenue « le roman populaire d’aujourd’hui » (Mariette Darrigrand), la forme « qui s’adresse le mieux à l’époque » (Xabi Molia), parlant de front à toutes les générations, à tous les milieux sociaux ou culturels, avec parfois d’heureuses conséquences (inattendues) sur la lecture (voir le succès des tomes originels de Game of thrones, de George R.R. Martin, après la diffusion de leur adaptation sur HBO).

    En cinquante ans, l’environnement culturel s’est élargi, étoffé, diversifié, au risque de marginaliser la littérature et l’expérience poétique. « Ma génération a grandi sur les ruines d’une période particulièrement favorable au livre, dit François Bégaudeau. Ce n’est pas une raison pour pleurer. Moi je viens de la marge, d’abord avec le punk-rock puis avec l’extrême gauche, j’ai appris à savourer la puissance du mineur : assumons-nous comme petits et minoritaires, serrons-nous les coudes entre passionnés de littérature, écrivons de bons livres et renversons l’aigreur en passion joyeuse. » Car la créativité est toujours là : l’éditeur Paul Otchakovsky-Laurens dit recevoir chaque année des manuscrits meilleurs que les années précédentes. Et le libraire Pascal Thuot s’étonne moins du nombre de titres qu’il déballe chaque année des cartons (environ dix mille) que de leur qualité. « Il ne faut pas sombrer dans le catastrophisme : si les ventes baissent, la littérature française reste en excellente santé, assure Yves Pagès. Sa diversité a rarement été aussi forte et reconnue à l’étranger. »

    Tous espèrent simplement que ce bouillonnement créatif ne tournera pas en vase clos, à destination d’un public confidentiel de dix mille lecteurs résistants, mais trouvera de nouveaux relais et un accueil plus large chez les jeunes. Mais comment séduire les vingtenaires avec des romans à 15 euros quand le reste de la production culturelle est quasiment gratuite sur Internet ? « A la différence des séries télé, les romans sont difficiles à pirater, c’est ce qui les sauve et en même temps les tue », note Xabi Molia. Pour survivre, le roman doit faire sa mue à l’écran, s’ouvrir aux nouveaux usages, chercher à être plus abordable (sans céder sur l’exigence), notamment sur Internet où les prix restent prohibitifs. Peut-être alors ne sera-t-il pas condamné au sort de la poésie en latin...

  • Les Bubblies vs King : quand la propriété intellectuelle devient folle
    http://www.franceculture.fr/emission-ce-qui-nous-arrive-sur-la-toile-les-bubblies-vs-king-quand-la

    Dates/Horaires de Diffusion : 6 Mai, 2014 - 08:45 - 08:50

    Vous avez sûrement entendu parler ces derniers jours de cette histoire qui aurait pu être drôle si elle n’était pas symptomatique : le groupe King, éditeur du célébrissime jeu Candy Crush, groupe valorisé à 7,5 milliards de dollars, a lancé une procédure de #Justice contre un groupe de rock toulousain, au prétexte que le nom du groupe, les Bubblies, se rapprochait un peu trop d’un autre ...

    date de remontée fiction : Mardi 6 Mai (...)

    #Information #Débat #Droit #Industrie #Innovation #Internet #Technique #Direct

  • Candy Crush : Quelques statistiques
    http://www.applicanet.com/2014/03/quelques-statistiques-candy-crush.html

    Vous avez surement reçu une invitation de l’un de vos amis qui joue à Candy Crush sur Facebook. Ce jeu a fait du bruit depuis son lancement et a encore fait couler beaucoup d’encre depuis qu’il a débarqué sur le réseau Facebook. Des millions des et des millions d’utilisateurs qui ont essayé ce jeu et des millions d’autres le jouent quotidiennement. Il s’agit d’un jeu basique, classique mais qui

  • À force de déverser ses bonbons dans le monde entier, par l’intermédiaire de son Candy Crush Saga, on pouvait s’attendre à ce que King.com cause quelques caries. Mais c’est une véritable rage de dents qu’il a provoquée sur la toile en déposant les marques « Candy » et « Saga » en Europe et aux États-Unis. Si l’affaire n’est pas encore close, le positionnement de King.com et la motivation de ses opposants laissent présager que cela ne pourra se faire dans la douceur...

    Il était une fois un roi dont l’avarice
    N’avait d’égale que l’ampleur de ses caprices.
    Il convoque à sa cour les meilleurs confiseurs
    Pour qu’ils lui confectionnent un met dont la saveur
    Pourrait seule assouvir sa grande gourmandise :
    Le meilleur des bonbons, l’ultime friandise.
    Tous se mettent à l’œuvre, et chacun d’eux échoue
    Celui-ci est trop dur, celui-là est trop mou.
    Le monarque déçu veut lever la séance
    Quand un jeune apprenti lui demande une audience.
    « Excusez mon retard, mais j’ai en mon panier
    Le bonbon qui saura, je crois, vous régaler. »
    Le roi prend la dragée et la porte aux papilles
    Son visage rosit, ses yeux s’écarquillent.
    « C’est bien lui ! Quel parfum ! Quelle est votre recette ? »
    « Je n’ai aucun mérite » déclare l’homme honnête
    « Ce bonbon-là provient d’un très ancien empire
    Il est fait de joyaux, de rubis, de saphirs. »

    Un parent, un enfant, un conjoint, un petit frère, une grande sœur, un ami, une collègue...on a tous quelqu’un dans notre entourage accro à Candy Crush Saga, quand ce n’est pas nous même. Il faut dire que ce match-3 de King.com a connu un succès sans précédent devenant à la fois le jeu le plus joué sur Facebook, Android et iOs.

    http://merlanfrit.net/Candy-Candy-Candy

  • How “Candy Crush” is ruining the economy - Salon.com 24/01/14
    http://www.salon.com/2014/01/24/how_candy_crush_is_ruining_the_economy

    On Tuesday, word began to spread that game developers were being asked to remove their Candy-named apps from the iTunes Store. Incredulity spread fast on Twitter, as it always does when a particularly egregious example of trademark overreach boils over. Most of the ire centered on the seeming absurdity of a business entity attempting to gain ownership of a word as commonly used as “candy” — two syllables that trace their etymological ancestry all the way back to Sanskrit!

    Une #copyright_madness dans le monde des #jeux_vidéo. Via @opironet #patent_troll vs #innovation.

  • Candy Crush Rehab - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2013/10/25/candy-crush-rehab_942419

    « Chasteté, idiotie et gratuité sont les conditions de possibilité de la globalisation de la dépendance », estime la philosophe Beatriz Preciado en évoquant Candy Crush, le #jeu planétaire. "Candy Crush est une discipline de l’âme, une prison immatérielle proposant une stricte temporalisation du désir et de l’action : L’objectif de Candy Crush n’est pas d’enseigner quoi que ce soit à l’usager, mais bien de capturer la totalité de ses capacités cognitives pendant un temps donné et de s’approprier ses (...)