person:dominique martin

  • #Levothyrox  : au moins 1500 cas d’effets indésirables graves depuis deux mois
    http://sante.lefigaro.fr/article/levothyrox-au-moins-1-500-cas-d-effets-indesirables-graves-depuis-deu

    Les déclarations d’effets indésirables liés au Levothyrox s’empilent. Et elles ne concernent pas que des pertes de cheveux, une grande fatigue ou des crampes musculaires : « Certaines patientes ont des troubles très sérieux comme des vertiges avec chute et des troubles du rythme cardiaque », observe un pharmacovigilant. Selon nos informations, au moins 1500 cas graves ont déjà été enregistrés depuis deux mois.

    Comment une bonne idée a-t-elle pu, par insuffisance administrative, négligence, mépris des patients et manque d’anticipation, générer un fiasco et une psychose d’ampleur nationale rarement atteinte dans un pays pourtant cumulard en matière de scandales sanitaires ? Car, au départ, l’objectif - garantir une stabilité plus importante de la teneur en substance active d’une hormone thyroïdienne, la lévothyroxine, tout au long de la durée de conservation du médicament - était évidemment louable. Mais c’était compter sans une gestion défaillante du changement de formule par l’Agence du médicament.

    Euh, je résume : la super #bonne_idée de l’industriel (allemand…, son nom, #Merck_Serono, est cité pour la première fois juste après ce passage) devient un #fiasco par la #négligence_administrative de l’#ANSM (Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé)

    Mais alors, le reproche repris ici, c’est à qui qu’il faut l’adresser ?

    L’ancien député PS, Gérard Bapt, spécialiste des questions de santé et ancien membre du conseil d’administration de l’ANSM, a écrit à la ministre pour lui faire part de sa « préoccupation » concernant la crise actuelle. Il n’a pas reçu de réponse.« C’est dégueulasse de changer la formule d’un médicament dans un pays où il n’y a pas d’alternative. »

    • Là où ça se corse, c’est, qu’à l’occasion, on voit pour une fois pointer dans un MSM un #léger_doute sur les #effets_indésirables qu’induirait l’extension du champ de la #vaccination_obligatoire.

      C’est marrant (ou pas…) ça va encore être la faute de l’ANSM…

      Le tableau ne serait pas complet sans la mention que la direction de l’ANSM - qui n’a pas répondu à nos questions - entend diminuer le nombre de centres de pharmacovigilance en France. Un expert conclut : « L’ANSM veut la peau du réseau des centres de pharmacovigilance. Mais, en pleine tempête, est-ce vraiment le meilleur moment pour débarquer les marins du bord ? Quand les 11 vaccins seront obligatoires pour les enfants, il ne manquera pas, sur la masse de patients concernés, d’y avoir des effets indésirables et de nombreuses déclarations. La ministre de la Santé aura-t-elle tiré les leçons de la gestion calamiteuse du Levothyrox ? Si elle ne l’a pas fait, alors la crise actuelle n’est rien à côté de celle qui l’attend. » Agnès Buzyn et son conseiller Lionel Collet, proche d’Emmanuel Macron, ont reconduit cet été Dominique Martin à la tête de l’agence.

      Euh, j’ai bien lu ?
      Sur la masse des patients concernés, les 11 vaccins obligatoires ne manqueront pas d’avoir des effets indésirables.

      Donc l’ANSM s’effondre quand on modifie la formule d’un médicament pris par quelques (dizaines de ?) milliers de patients, qu’est-ce que ça va être lorsqu’on va imposer les formules multivalentes à des millions d’enfants ?

    • Les années passant et ma connaissance du système médical français s’accroissant j’ai réduit ma consommation de médicaments à quasiment rien. Quand j’ai un problème je cherche systématiquement du côté de la médecine non allopathique. Et je n’étais pas forcément prédisposée à ça. Il est impossible de faire confiance à ces fous dangereux !
      Je plains sincèrement les patients contraints de prendre des traitements médicamenteux sur une longue durée, ils sont pieds et poings liés.
      Concernant la vaccination, là où c’est dingue c’est que les vaccins subissent des contrôles moins nombreux parce qu’ils bénéficient d’un statut particulier n’étant pas considérés comme des médicaments.

    • Par les Décodeurs du Monde

      Pourquoi le médicament Levothyrox fait-il polémique ?
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/09/07/pourquoi-le-medicament-levothyrox-fait-il-polemique_5182477_4355770.html

      En France, cette hormone de synthèse est prescrite à 3 millions de patients, dont 80 % de femmes. Le traitement est quotidien et doit être pris à vie par les personnes ayant subi une ablation de la thyroïde – 40 000 opérations sont réalisées chaque année, selon l’Assurance maladie.
      […]
      En dépit de la polémique et des pétitions, le fabriquant du Levothyrox a confirmé qu’il n’était « pas du tout question de revenir à l’ancienne formule ». « Nous comprenons la détresse des patients, mais il n’y a pas de solution miracle. Il faut voir avec son médecin s’il y a un besoin de nouveau dosage, et si ce n’est pas le cas, il faut attendre que le corps s’habitue », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) une porte-parole de Merck, qui rappelle que le changement avait été réalisé à l’initiative de l’ANSM et « dans l’intérêt du patient ».
      « A ce stade, il n’y a aucun effet indésirable dont la cause est liée au médicament. Les symptômes relatés sont classiques d’un dysfonctionnement thyroïdien, lié à une quantité de principe actif moins importante »
      […]
      Reconnaissant que « certains patients ont ressenti des effets secondaires indésirables et très gênants », la ministre a assuré que ces symptômes devraient « s’estomper avec le temps » et qu’il n’y avait « pas de mise en danger de la vie des gens ».
      Pour la ministre de la santé, « ce n’est pas un scandale sanitaire, c’est une crise. Il n’y a pas de faute, il n’y a pas de fraude (…). L’enjeu, c’est l’information. » Un paramètre qui n’a sans doute pas suffisamment été pris en compte dès le départ.

      Superbe communication !
      #Tout_va_bien #Ça_va_passer
      #C'est_pour_votre_bien
      #Il_faudra_bien_que_vous_vous_y_habituiez
      #Y_a_pas_mort_d'homme
      #D'ailleurs_il_ne_s'est_RIEN_passé

      bizarre, il manque (mais on sent bien que le cœur y est)
      #il_faut_faire_œuvre_de_pédagogie

    • Levothyrox. 9 000 signalements pour des effets indésirables, selon Agnès Buzyn
      http://www.ouest-france.fr/sante/levothyrox-9-000-signalements-pour-des-effets-indesirables-selon-agnes-

      La nouvelle formule a été mise sur le marché fin mars. L’Agence du médicament l’avait réclamée au laboratoire dès 2012 afin, selon elle, de rendre le produit plus stable.

      Au début de l’article :

      « Si l’on regarde les enquêtes de pharmacovigilance et ce qui remonte du terrain, nous sommes à 9 000 signalements sur les trois millions de personnes » qui prennent en France du Levothyrox, a […] déclaré [la ministre de la Santé Agnès Buzyn] lundi sur RTL.

      0,3% (ou 3‰) qu’est-ce que vous allez m’embêter avec ce chiffre ridicule, alors qu’il y a eu 10 enfants (oui DIX, deux fois cinq) enfants morts de rubéole en 10 ans !

    • L’ancienne version du Levothyrox sera accessible dans quinze jours
      http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/09/15/l-ancienne-version-du-levothyrox-sera-accessible-dans-quinze-jours_5185960_1

      A la suite de la polémique qui enfle depuis plusieurs semaines au sujet du médicament pour les troubles de la thyroïde, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, a annoncé vendredi 15 septembre que l’ancienne formule du Levothyrox serait « accessible » dans quinze jours. Des « alternatives » à ce médicament, l’un des plus prescrits en France, seront également disponibles « dans un mois », a ajouté la ministre.

      « Nous avons fait en sorte (…) que l’ancien Levothyrox soit accessible de façon à ce que ceux qui le réclament puissent le prendre (…), a-t-elle déclaré au micro de France Inter. Et dans un mois nous aurons des alternatives, c’est-à-dire d’autres marques, d’autres médicaments, qui permettront progressivement aux patients de pouvoir choisir le médicament qui leur convient le mieux ».

  • Essai clinique de Rennes : des hypothèses et encore beaucoup de questions
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2016/03/07/essai-clinique-de-rennes-des-hypotheses-et-encore-beaucoup-de-questions_4878

    Ce n’est pas une certitude, mais l’hypothèse la plus crédible. La molécule administrée lors de l’essai clinique de Rennes, en janvier, aurait eu un effet « hors cible » à l’origine des atteintes neurologiques graves constatées chez cinq volontaires, dont un est décédé.

    Le 17 janvier en effet, un patient était mort – quatre autres avaient été hospitalisés – au CHU de Rennes après avoir testé une molécule. Conçue pour agir sur les récepteurs cannabinoïdes, cette molécule, développée par le laboratoire portugais Bial, le BIA 10-2474 pourrait avoir activé de façon incontrôlée d’autres récepteurs du système nerveux.

    « En règle générale, l’intensité des effets secondaires est corrélée à la dose administrée. Là, cela n’a pas du tout été le cas. Il n’y a eu aucun signe avant coureur chez les premiers volontaires. C’est comme si une digue avait lâché d’un coup quelque part », explique de façon imagée Dominique Martin, le directeur de l’agence du médicament (ANSM).

    Dans un rapport publié lundi 7 mars, les experts nommés par l’agence pour éclaircir l’affaire évoquent aussi une autre possibilité : l’implication d’une substance issue de la dégradation du BIA 10-2474 qui se serait révélée extrêmement toxique pour le système nerveux. « Ces deux explications sont cohérentes avec les atteintes neurologiques constatées par les médecins, dit M. Martin. Le fait que rien de tel n’ait été observé chez les animaux, qui ont reçu des doses bien plus élevées, reste cependant un mystère. »

    #Biotrial

    • Il ne s’agit pas vraiment d’un "rapport", mais du Compte-rendu de la réunion du Comité Scientifique Spécialisé Temporaire (CSST) « Inhibiteurs de la FAAH (Fatty Acid Amide Hydrolase) » du 15 février 2016 publié ce 7 mars.

      Ici (site de l’ANSM) http://ansm.sante.fr/S-informer/Actualite/Essai-clinique-de-Rennes-Compte-rendu-de-la-premiere-reunion-du-CSST-inhi
      le pdf : http://ansm.sante.fr/content/download/86403/1089345/version/1/file/CR_CSST-FAAH_15-02-2016.pdf

      Hypothèses à explorer pour tenter d’expliquer l’accident de Rennes
      La première conclusion du CSST concerne le caractère stupéfiant et inédit de l’accident de Rennes, tant par :
      – sa gravité (6 volontaires hospitalisés, 1 décès),
      – le fait qu’apparemment la toxicologie, pourtant menée sur 4 espèces animales avec des doses allant jusqu’à 650 fois la dose absorbée par les volontaires hospitalisés, ne montre pas de lésions ou de tableau de nature à prédire une telle toxicité,
      – le caractère très inhabituel des tableaux cliniques et radiologiques ne s’apparentant a priori à rien de connu,
      – le fait, qu’à ce jour, aucun signe patent, neurologique ou radiologique, de ce type n’ait été retrouvé chez les autres volontaires (certains ayant absorbé jusqu’à 100 mg en dose unique ou 200 mg en dose cumulée sur 10 jours),
      – enfin, le fait que cet accident soit survenu avec une molécule apparentée à d’autres composés abandonnés du fait de leur efficacité insuffisante et pour lesquels aucune toxicité neurologique ou autre n’avait été observée.
      Une toxicité ne survenant que dans l’une des 14 cohortes de volontaires ayant reçu le BIA-2474, ne pourrait a priori s’expliquer que par :
      – une erreur d’administration ou de procédure touchant spécifiquement cette cohorte,
      – une particularité commune aux six sujets ayant présenté des signes de toxicité,
      – un effet lié à la dose cumulée de BIA 10-2474 que ces sujets ont reçue.

    • je surveille le blog masqué de mediapart mais il n’y a pas de flux RSS (?), c’est un peu pénible du coup

    • Essai mortel Biotrial : la fausse piste des substances psychoactives
      http://francais.medscape.com/voirarticle/3602196

      Nul besoin d’être expert pour écarter d’emblée l’hypothèse d’une neuro-toxicité réduite à une simple interaction avec une substance psychoactive.

      Pour mémoire, début janvier à Rennes, 6 sujets ont reçus pour l’un 5x50mg et pour les cinq autres 6x50mg de BIA-1024-74, un inhibiteur la FAAH, enzyme de dégradation des endocannabinoïdes.

      Le premier sujet, par ailleurs thrombolysé, en est mort. Et sur les cinq autres, traités eux par corticoïdes, quatre présentaient des anomalies atypiques et alarmantes à l’IRM cérébrale, associées à des troubles cliniques neurologiques d’intensité variés.

      Or, quelle est la probabilité pour que cinq sur six sujets aient consommé un produit psychoactif alors même qu’ils étaient en train de participer à un essai clinique dans l’enceinte de Biotrial ?

      Et quelle est la probabilité pour qu’un des volontaires, à juste titre inquiet de l’hospitalisation de l’un de ses comparses, ait recraché son comprimé lundi matin après son petit déjeuner ? Puisque, au dire du CHU, un des six sujets de la cohorte 50mg/j n’a jamais présenté d’anomalies à l’IRM.

      Nul besoin d’être expert, non plus, pour s’orienter vers l’hypothèse d’une toxicité cumulative propre au BIA-1024-74 plutôt qu’une toxicité induite chez 5/6 des volontaires par la co-consommation d’alcool ou de cannabis.

      En ce début mars, cette piste a d’ailleurs totalement disparu des écrans radars. Le Comité Scientifique Spécialisé Temporaire sur les inhibiteurs de la FAAH (Fatty Acid Amide Hydrolase) mis en place par l’ANSM pour plancher sur la physiopathologie des accidents n’en fait nulle mention dans ses conclusions en date du 16 février.

      L’auteure du billet est docteur en Pharmacie et journaliste. Il a été écrit le 4/03/16 avant diffusion du CR de la réunion du du CSST du 15/02. Ce CR (daté du 7/03) mentionne bien explicitement la piste de la toxicité cumulative (c’est la troisième hypothèse).

  • Biotrial : de nouvelles révélations troublantes dans l’essai clinique mortel de Rennes | Actualité | LeFigaro.fr - Santé
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/02/24/24667-biotrial-nouvelles-failles-beantes-dans-lessai-clinique-mortel-

    Interrogé par Le Figaro, Dominique Martin, le directeur général de l’#ANSM, explique, agacé : « Nous avons donné toutes les informations que l’on pouvait. La #propriété industrielle, ça existe. » Peu lui importe que toute l’Europe sanitaire (industriels du médicament, agences, sociétés savantes) réclame avec insistance, et parfois publiquement (pour la British Pharmacological Society et la Royal Statistical Society), la divulgation complète des #données. Peu importe que ces mêmes instances ne comprennent pas le silence assourdissant que leur oppose l’ANSM.

    Et quand ce n’est pas le silence, le public n’a droit qu’à des bribes d’information. Ainsi le comité de spécialistes temporaires (CSST) formé par l’ANSM dans son relevé de conclusion de la réunion du 15 février explique-t-il avoir noté chez les volontaires atteints « des micro-atteintes tissulaires cérébrales de sévérité variable, avec une topographie tout à fait inhabituelle, mais, comme la symptomatologie clinique, homogène entre les personnes ». Fermez le ban.

    #santé

    • On comprend que les patients du groupe hospitalisé ont bien une atteinte du cerveau dans une zone inattendue. Mais laquelle ? Interrogé sur ce point crucial, le directeur de l’ANSM lâche du bout des lèvres : « À la base du crâne. » Certes, mais encore ? « Secret médical. » Selon nos informations, il s’agit de l’hippocampe et du pont, au cœur du cerveau. On comprend mieux l’inquiétude manifestée lors de la conférence de presse du 15 janvier par le Pr Gilles Edan, chef du pôle neurosciences du CHU de Rennes. Il expliquait : « Trois personnes ont déjà des tableaux (symptômes, NDLR) suffisamment sévères pour craindre un handicap irréversible mais on ne peut pas faire de pronostic définitif. » Aujourd’hui les cinq patients semblent tirés d’affaire.

      Complété par le chapeau de l’article

      … quatre des cinq personnes survivantes ont souffert de lésions profondes du cerveau ayant entraîné des troubles de la coordination des mouvements.

      Et aussi,

      Enfin, les données dites précliniques, c’est-à-dire les essais réalisés sur les animaux, pourraient bien receler une information explosive. La molécule testée sur des chiens a entraîné la mort de plusieurs d’entre eux, selon cette même source. Une information « d’une importance considérable. Cela peut être un vrai signal d’alerte », estime le Pr Daniele Piomelli, professeur de neurobiologie et de pharmacologie à l’université de Californie à Irvine. Mais ces données fondamentales sont, elles aussi, toujours cachées.

      Et donc, cachées aux sujets de l’expérience, à qui l’on demande un #consentement_éclairé.

    • Essai clinique de Rennes : à quoi sert une phase préclinique
      http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/14376-Essai-clinique-de-Rennes-a-quoi-sert-une-phase-preclinique

      Plusieurs chiens sont morts au cours des tests qui ont précédé les essais cliniques menés chez l’homme, et qui ont abouti au décès, en janvier dernier, d’un volontaire et à l’hospitalisation de cinq autres. Cette information clôt l’enquête du Figaro de ce 25 février. L’ANSM s’est empressée de réagir à cette information dans un communiqué de presse.

      « Des décès ont été constatés chez le chien », admet l’Agence qui souligne qu’un tel événement n’empêche pas la tenue d’essais chez l’être humain. En effet, la phase préclinique menée chez l’animal a pour objectif de mieux comprendre le mécanisme d’action d’une molécule, son activité mais aussi sa dose toxique. Il n’est donc pas rare que des décès surviennent à cette étape. « Dans le cadre de ces études de toxicologie, des doses très élevées sont administrées afin de déterminer les doses maximales tolérées, pouvant s’avérer létales chez l’animal », explique l’ANSM. Des règles internationales strictes encadrent toutefois ces recherches. Les doses auxquelles sont exposées les animaux sont généralement supérieures à celles administrées à l’homme.
      […]
      De son côté, le centre d’essais cliniques Biotrial a réagi ce vendredi par voie de communiqué. Après avoir rappelé dans quel cadre la société mène ses activités, elle demande aux médias ne plus associer son seul nom à ce dossier. Par un raccourci qui lui porte préjudice, l’affaire est souvent présentée comme « l’affaire Biotrial ». Or, « il convient de rappeler que Biotrial n’est pas responsable du décès du volontaire », précise ainsi la société.

    • Essai clinique de Rennes : « Je suis un miraculé » | Actualité | LeFigaro.fr - Santé
      http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/02/29/24680-essai-clinique-rennes-je-suis-miracule

      Le lendemain de l’hospitalisation du patient ayant finalement perdu la vie, un volontaire de l’essai clinique de Rennes présente ses premiers symptômes. Toujours atteint de séquelles neurologiques, il raconte son calvaire.
      Le témoignage, paru lundi dans le journal Le Maine libre, de l’une des victimes de l’essai clinique de Rennes apporte des éléments nouveaux sur la gravité de ses troubles neurologiques, et sur la manière dont la crise a été gérée par l’entreprise Biotrial.
      […]
      D’après son témoignage, il a commencé à souffrir de maux de tête le 11 janvier, soit le lendemain de l’admission aux urgences du patient qui est décédé six jours plus tard. « J’ai dit mes symptômes aux médecins et infirmiers. On m’a donné du Doliprane. Le lendemain, ça n’allait plus. J’avais encore plus mal à la tête, et c’était noir sous mes paupières. Un médecin m’a donné une poche de glace et encore du Doliprane. »

  • #Basta ! Vincent Bolloré désigné comme accapareur de terres et censeur d’internet au Palais de #justice de Paris

    M. #Bolloré déteste que l’on s’intéresse à ses activités africaines. De nombreux éléments attestent qu’il pratique « l’accaparement de terres » en Afrique et en Asie, comme l’avait décortiqué Bastamag. Le milliardaire a poursuivi le site d’information et d’autres sites ayant relayé l’enquête. Mais le procès s’est retourné contre l’industriel.

    Peut-on mener une enquête critique sur les activités du groupe Bolloré en Afrique et en Asie ? La reprise d’articles d’enquêtes sur Internet, comme dans les revues de presse, est-elle possible sans menace juridique ? Telles ont été les deux questions posées jeudi 11 février au sein de la XVIIe chambre correctionnelle du Palais de Justice de Paris. Deux questions essentielles pour la liberté d’informer.

    Le motif en était la poursuite engagée par Vincent Bolloré contre un article publié par le site Bastamag. M. Bolloré ne poursuit pas seulement ce site d’information, mais aussi ceux qui l’ont relayé par des liens hypertextes ou par des extraits, à savoir Rue 89, la journaliste Dominique Martin-Ferrari, et deux blogueurs, Thierry Lamireau et Laurent Ménard.

    /.../ Le verdict est mis en délibéré au 7 avril 2016.

    via #Reporterre : http://www.reporterre.net/Vincent-Bollore-designe-comme-accapareur-de-terres-et-censeur-d-internet

    #françafrique #medias_libres

  • Pourquoi le Front national s’attaque-t-il toujours aux droits des femmes | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/pourquoi-le-front-national-sattaque-t-il-toujours-aux-droits-des-femmes-592

    S’agissant des droits des femmes, les apparents désaccords masquent une réelle cohérence, ainsi que le montrait le programme du FN pour l’élection présidentielle de 2012, avec en particulier la cohérence d’une politique familiale nataliste. Cohérence aussi quant au travail des femmes, en apparence défendu, en réalité peu promu, puisque les inégalités de salaire qui pénalisent les femmes sont peu dénoncées. Il faut, par exemple, se souvenir des propos de Marie-Christine Arnautu, vice-présidente du FN en 2012 : «  Qu’est-ce que vous voulez ? Qu’on égalise les salaires alors que tant de gens sont au chômage ?  » On l’aura compris : en période de crise, les femmes n’ont qu’à se tenir à carreau, accepter les inégalités, taire leurs revendications ou… rentrer à la maison. D’ailleurs, c’est ce que l’eurodéputé FN Dominique Martin proposait explicitement en pleine commission des Affaires sociales du Parlement européen, en mars dernier, pour lutter à la fois contre le chômage et «  pour donner une meilleure éducation aux enfants, sécuriser les rues  » !

    Ainsi, ce parti qui prétend se faire le chantre des «  abandonnés  », des «  oubliés  » et, pourquoi mégoter, du «  peuple  », du «  vrai peuple  », traite les femmes avec beaucoup de désinvolture et de mépris. Il y a en effet infiniment de mépris à parler, à l’instar de Marine Le Pen, d’«  avortement de confort  », comme si les femmes prenaient plaisir à avorter, ou, à l’instar de Marion Maréchal-Le Pen, de lancer : «  L’État ne doit pas payer pour l’inattention des femmes  », comme si les femmes étaient seules responsables d’une grossesse non désirée ! À ne pas en croire ses oreilles : voilà une femme de 25 ans qui reprend à son compte l’ancestrale accusation portée contre les femmes, la si vieille culpabilité dont on se croyait définitivement débarrassé.

    #misogynie #IVG #femmes #FN

  • 6 (très) bonnes raisons pour les #femmes de fuir le FN (bis) | Sans Compromis
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.wordpress.com/2015/12/11/6-tres-bonnes-raisons-pour-les-femmes-de-fuir-le-fn-bis

    Les femmes sont aujourd’hui nombreuses à glisser dans l’urne un bulletin du Front National. Si le parti fondé par Jean-Marie Le Pen est certes, représenté par deux femmes, derrière cette mise en scène trompeuse se cache la forme la plus aboutie du patriarcat.

    Pour le FN, les femmes ne sont ni plus ni moins des poules pondeuses qui doivent s’occuper des gosses, du ménage, des courses et servir leur mari.

  • #cameroun - Arts martiaux : Dominique Saatenang, le Shaolin Noir
    http://www.scoop.it/t/actualites-afrique/p/4034495105/2015/01/01/cameroun-arts-martiaux-dominique-saatenang-le-shaolin-noir

    Le tout premier Africain à intégrer le mythique centre chinois de formation au kung-fu séjourne en ce moment au bercail.Maître Dominique Martin Saatenang c’est comme cela qu’il veut qu’on l’appelle – est au pays.See it on Scoop.it, via Actualités Afrique

    http://img.scoop.it/A6j-1aXerRr6AvIE22ZoSzl72eJkfbmt4t8yenImKBV9ip2J1EIeUzA9paTSgKmv