person:ferdinand tönnies

  • La fabrique des derniers hommes - Aurélien BERLAN - Éditions La Découverte
    http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-La_fabrique_des_derniers_hommes-9782707172945.html

    Curieuse époque que la nôtre, où le « progrès »- la transformation des conditions de vie liée aux applications sociales de la science - n’a jamais été aussi rapide, mais où seuls quelques idéologues croient encore que nos enfants auront une vie meilleure. Car les crises économiques, sociales et écologiques s’accumulent sans fin. Ce paradoxe s’éclaire si l’on revient à l’aube de notre temps, à l’époque où le capitalisme industriel, l’État bureaucratique et la science organisée se sont brutalement mis en place, et aux diagnostics historiques de ceux qui ont cherchéà en saisir les implications pour la vie humaine.
    Max Weber, Georg Simmel et Ferdinand Tönnies ont identifié avec une lucidité implacable les pathologies constitutives de notre époque : la marchandisation générale, l’érosion du lien social, la perte de sens et de liberté liés à l’emprise des organisations bureaucratiques. Tout l’intérêt de leur sociologie est d’analyser ces évolutions en se demandant, concrètement, quel monde elles créent et quels types d’être humain elles engendrent. Ce faisant, ils mettent en évidence des aspects de la modernité capitaliste en général négligés, car trop intimement liés à ce qu’elle a fait de nous.
    Grâce à ce détour, on pourra se défaire des illusions véhiculées par ceux qui continuent de prôner, malgré tout, les vertus de la croissance et du développement industriel, ou qui annoncent que nous serions enfin sur le point d’accéder à la « société postindustrielle ». Telle est la condition pour être à la hauteur des tâches qui incombent aujourd’hui à celles et à ceux qui n’ont pas renoncéà l’idée d’émancipation.

  • La fabrique des derniers hommes - Aurélien BERLAN - Éditions La Découverte
    http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-La_fabrique_des_derniers_hommes-9782707172945.html

    Curieuse époque que la nôtre, où le « progrès »- la transformation des conditions de vie liée aux applications sociales de la science - n’a jamais été aussi rapide, mais où seuls quelques idéologues croient encore que nos enfants auront une vie meilleure. Car les crises économiques, sociales et écologiques s’accumulent sans fin. Ce paradoxe s’éclaire si l’on revient à l’aube de notre temps, à l’époque où le capitalisme industriel, l’État bureaucratique et la science organisée se sont brutalement mis en place, et aux diagnostics historiques de ceux qui ont cherchéà en saisir les implications pour la vie humaine.

    #Max_Weber, #Georg_Simmel et #Ferdinand_Tönnies ont identifié avec une lucidité implacable les pathologies constitutives de notre époque : la marchandisation générale, l’érosion du lien social, la perte de sens et de liberté liés à l’emprise des organisations bureaucratiques. Tout l’intérêt de leur sociologie est d’analyser ces évolutions en se demandant, concrètement, quel monde elles créent et quels types d’être humain elles engendrent. Ce faisant, ils mettent en évidence des aspects de la modernité capitaliste en général négligés, car trop intimement liés à ce qu’elle a fait de nous.

    Grâce à ce détour, on pourra se défaire des illusions véhiculées par ceux qui continuent de prôner, malgré tout, les vertus de la croissance et du développement industriel, ou qui annoncent que nous serions enfin sur le point d’accéder à la « société postindustrielle ». Telle est la condition pour être à la hauteur des tâches qui incombent aujourd’hui à celles et à ceux qui n’ont pas renoncéà l’idée d’émancipation.

  • La kulturkritik et la constitution de la sociologie allemande : Ferdinand Tönnies, Georg Simmel et Max Weber
    http://labyrinthe.revues.org/index1168.html#ndlr

    Voilà une thèse qui a l’air vraiment bien, mais introuvable sur http://www.theses.fr

    La critique des pathologies croise la réflexion sociale et la philosophie morale. L’objet de ma thèse est de développer cette problématique dans le cadre d’une archéologie de la sociologie allemande. Cette dernière s’est constituée à une époque où le discours qui critique la modernité – dont on retrouve certes des éléments chez Rousseau et les romantiques – tend à se généraliser sous la forme de la Kulturkritik, une vaste mouvance qui regroupe des philosophes (Nietzsche1, Dilthey, Ludwig Klages, Theodor Lessing, Rudolf Euken), des écrivains (Thomas Mann, Robert Musil), des poètes (Hugo von Hofmannstahl, Georg Trakl, Stefan George et son cercle), des historiens (Jacob Burckhardt, Ernst von Lasaulx), des publicistes nationalistes (Julius Langbehn et Paul de Lagarde), etc. Tous partagent une même sensibilité critique vis-à-vis du monde industriel, s’insurgent contre la religion du progrès et le rationalisme sous sa forme scientiste et utilitariste, et s’inquiètent quant au destin de l’humanité dans un monde dominé par un développement économique devenu autonome.

    Ou alors, faut aller à la BU de Rennes...
    http://www.worldcat.org/title/critique-culturelle-et-la-constitution-de-la-sociologie-allemande/oclc/493872733