person:françoise laborde

  • (10) Pour un 8 mars féministe universaliste ! - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2019/03/03/pour-un-8-mars-feministe-universaliste_1712751


    J’avoue ne pas très bien comprendre leur concept de l’universalisme, vu qu’il a l’air de se limiter à celles qui sont comme elles, ce qui me semble précisément un peu paradoxal.
    Je suppose que ce sont les mêmes qui défendent le droit d’être « importunées », des trucs dans le genre ?

    Il faudrait un nouveau hachtag, un truc comme #fauxministes

    Comment accepter que le 25 novembre dernier, Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, les organisatrices de la manifestation #NousToutes, imitant le courant racialiste venant des Etats-Unis, nouent des alliances avec des groupes portant le relativisme culturel et le morcellement des droits en fonction de la couleur de la peau ou de la religion ?

    Comment accepter que des rencontres se qualifiant de féministes puissent exclure des femmes en fonction de leur couleur de peau et de leurs origines ?

    Comment accepter que le voilement des fillettes, qui les conditionne à une vision hiérarchisée des sexes, se répande en France et dans le monde ?

    Ces développements sont d’autant plus inquiétants que des médias accordent une place grandissante à ce qu’ils appellent les « nouveaux féminismes ». Qu’ont-ils donc de nouveau ou même de féministe ? En réalité, ils renvoient les femmes à des assignations identitaires, culturelles et religieuses (ainsi en est-il du voile, du burkini…) ; essentialistes et différentialistes, ils compromettent l’émancipation des femmes, renforcent les inégalités entre elles, et retardent l’égalité femmes-hommes.

    Nous, signataires de l’appel « pour un 8 mars féministe universaliste ! »

  • Quel avenir pour #MeToo après les accusations contre Asia Argento ? - La Parisienne
    http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/accusations-contre-asia-argento-metoo-ce-sont-des-milliers-de-femmes-20-0

    « L’arroseuse arrosée. On ne se méfie jamais assez des marchands de vertu, des donneurs et des donneuses de leçons. » Voilà comment l’éditorialiste Franz-Olivier Giesbert a réagi ce lundi matin aux accusations d’agressions sexuelles portées contre l’actrice italienne Asia Argento, l’une des principales dénonciatrices du producteur américain Harvey Weinstein.

    Ce lundi, le New York Times (NYT) a révélé que la quadragénaire, fer de lance du mouvement #MeToo, avait versé près de 400 000 dollars à l’acteur Jimmy Bennett pour réparer le traumatisme d’une relation sexuelle qu’ils auraient eue en 2013. Le jeune homme n’avait alors que 17 ans et l’actrice était de 20 ans son aînée.

    « C’est accablant parce que ça va affaiblir la parole de toutes les autres victimes #Metoo. Comment peut-on se présenter en justicière quand on se sait coupable ? », s’est encore interrogée Françoise Laborde, membre du CSA et du réseau Pour les femmes dans les médias (PFDM).

    LIRE AUSSI >Asia Argento, une porte-voix dans la tourmente

    A cette question, toutes les militantes féministes et dénonciatrices d’agressions sexuelles et de harcèlement, que Le Parisien a interrogées ce lundi, ont la même réponse. Sans se prononcer sur l’éventuelle culpabilité d’Asia Argento, toutes assènent qu’« une victime d’agression sexuelle, de viol ou de harcèlement n’est pas parfaite ! ».

    Noémie Renard, auteure d’« En finir avec la culture du viol » (Les Petits Matins, 2018), le résume ainsi : « On peut être à la fois victime et agresseur […] Comme Asia Argento aurait été violente, on estime qu’elle n’a pas pu subir d’agressions, ça n’a aucun sens. »
    « Personne ne peut avoir une vie irréprochable »

    « Il y a un empressement quasi-jubilatoire à se saisir de cette affaire pour tenter d’enterrer le mouvement MeToo », relève Alice Coffin. La co-fondatrice du collectif féministe La Barbe se dit « écœurée » par les réactions de certaines personnalités et estime que « cette affaire est un outil supplémentaire donné à ceux qui opposaient déjà une résistance acharnée à #MeToo ». La militante dénonce par ailleurs de « classiques tentatives de déstabilisation d’un mouvement ».

    Sous couvert d’anonymat, l’une des quatre élues EELV qui avaient accusé l’ancien député écologiste Denis Baupin de harcèlement et d’agressions sexuelles en 2016 confirme au Parisien l’existence d’un tel « mécanisme » : « Dès qu’on commence à parler, on va chercher tous nos écarts ». Celle qui devrait répondre dans les prochaines semaines à des accusations de diffamation se rappelle avoir « très vite vu des gens nous accuser de vouloir faire un coup politique, d’être des manipulatrices ». Et de confirmer : « Personne ne peut avoir une vie irréprochable mais ça n’autorise pas qu’on nous harcèle ou qu’on nous agresse. »

    De son côté, Sandra Muller, journaliste qui a lancé #balancetonporc, le pendant français de #MeToo, n’hésite pas à pointer du doigt un « système Weinstein » qui ferait tout pour étouffer les scandales.

    « Cette affaire tombe bien pour décrédibiliser ces femmes qui dérangent. Briser le silence coûte cher », estime Sandra Muller, nommée – parmi d’autres femmes — comme personnalité de l’année par le Time Magazine pour avoir dénoncé le harcèlement sexuel. Selon la Française établie à New York, « ils vont essayer de démonter le mouvement au fur et à mesure, mais ça ne marchera pas ! ».
    « Continuer à faire exister le combat »

    Même son de cloche pour Alice Coffin qui considère l’affaire Asia Argento comme un « épiphénomène » qui va simplement « épuiser un peu plus les militantes féministes ». Ces dernières « devront redoubler d’énergie pour continuer à faire exister le combat ».

    Mais Asia Argento « n’est pas l’unique représentante de ce mouvement, rappelle toutefois Noémie Renard. #MeToo, ce ne sont pas seulement des stars de cinéma, ce sont des milliers de femmes. On ne peut pas remettre en cause leur témoignage. »

    #backlash

    • https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2323115-20180821-affaire-asia-argento-violences-sexuelles-question-pouvoir

      « Les gens vont utiliser cette histoire pour discréditer le mouvement. Ne les laissez pas faire. » Tarana Burke, la fondatrice du mouvement #MeToo, a réagi lundi aux révélations du New York Times sur l’argent versé par Asia Argento au jeune homme qui l’accuse d’agression sexuelle.

      « Nous sommes tous des humains imparfaits et nous devons tous être tenus responsables de notre comportement », estime Tarana Burke au sujet de l’actrice italienne, devenue une figure de proue du mouvement après ses accusations contre Harvey Weinstein.

      « J’ai toujours dit que le mouvement #Metoo était pour tout le monde, poursuit Tarana Burke, y compris ces jeunes hommes courageux qui parlent maintenant. On sera toujours bouleversés quand on entend les noms de nos personnes préférées en lien avec des affaires de violences sexuelles, sauf si on commence à parler moins des individus et davantage du pouvoir.
      « Les violences sexuelles sont une affaire de pouvoir et de privilège »

      « Les violences sexuelles sont une question de pouvoir et de privilège, estime-t-elle encore. Cela ne change pas si leur auteur est votre actrice, activiste ou professeur préféré, quel que soit son genre. »Elle a dit espérer qu’« à mesure que d’autres vont parler, en particulier des hommes, on se prépare à de difficiles conversations sur le pouvoir et l’humanité, le privilège et le préjudice. C’est moins un problème de crime et de châtiment que des blessures et de comment les prévenir. »

      L’actrice Rose McGowan, autre accusatrice d’Harvey Weinstein et figure de #MeToo, a dit avoir le cœur brisé après les révélations du New York Times, tout en appelant à la « mesure ». L’avocat d’Harvey Weinstein a lui dénoncé « l’hypocrisie » d’Asia Argento.

    • https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/2322983-20180820-affaire-asia-argento-bien-certains-vont-jeter-affaire-den

      Ce n’est malheureusement ni le premier, ni le dernier dossier de la sorte qui sortira. J’ai toujours prôné la dénonciation avec #Balancetonporc, et non la délation et l’anonymat. Or, là, c’est une source non identifiée qui a envoyé les documents au New York Times, qui plus est de manière cryptée. En plein procès Weinstein. Après l’arrestation pour possession de drogue de Rose McGowan puis les mails échangés entre le producteur et une victime de viol, nous entrons dans une nouvelle ère là. Constituer des dossiers va être le nouveau jeu. Weinstein a lancé des enquêtes sur toutes les femmes qui l’accusent, près de 100.
      Quelles conséquences pour le mouvement, faut-il qu’il se renouvelle ?

      J’ai du mal à me dire qu’Asia Argento se serait engagée comme elle l’a fait, si elle avait fait quelque chose de mal, qu’elle avait quelque chose à se reprocher. Mais le mouvement #MeToo et #Balancetonporc, ce n’est pas seulement elle, qui est d’ailleurs peu connue aux Etats-Unis, c’est aussi Rose McGowan, Alyssa Milano, etc. Bien sûr, certains vont se jeter sur l’affaire pour dénigrer tout le mouvement. Il ne faut pas leur donner plus de crédit que ça, ces 5 % sont ceux qui font le plus de bruit, et parfois de mal, car ils veulent garder le pouvoir et l’utiliser sur qui bon leur semble. Ceux qui vont crucifier Asia Argento sont les mêmes qui demandaient de ne pas condamner trop vite Weinstein​, d’attendre son procès.

  • Laborde, du PRG, voudrait bien censurer Twitter, parce que… ça fait peur
    https://reflets.info/laborde-du-prg-voudrait-bien-censurer-twitter-parce-que-ca-fait-peur

    C’est une interview d’une sénatrice du Parti Radical de gauche sur TV5Monde qui en dit long sur la compréhension d’Internet par les élus. Françoise Laborde, puisque c’est elle, vient expliquer que le groupe Etat islamique fait de la propagande sur Twitter, et qu’il faut réguler le réseau social, parce que… c’est pas bien. « 90 000 […]

    #Breves

  • Françoise Laborde : « Ce qui relevait de la culture est devenu un affichage excessif » - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2015/01/21/ce-qui-relevait-de-la-culture-est-devenu-un-affichage-excessif_1185885

    « Les musulmans ressentent certaines lois des dernières années comme une stigmatisation. Je pense que la faute est partagée. Il y a eu chez certaines personnes de cette confession quelques provocations. Ce qui relevait de la culture et de la tradition - je pense au port du foulard - est devenu un affichage excessif. Il y a vingt ans, on ne voyait pas autant de femmes en burqa. De la même façon, il n’y avait pas autant de demandes dans les entreprises pour disposer d’un endroit pour la prière. On peut mettre la religion en avant chez soi, mais il faut aussi des règles de vivre-ensemble.

    Je me suis néanmoins assouplie, par exemple sur la question des mères voilées. J’avais tendance à voir cela comme une forme de prosélytisme passif, mais je suis désormais convaincue que c’est aussi une manière d’intégrer ces personnes. La laïcité doit protéger les musulmans autant que les autres. »

    #éducation #laïcité #voile #mère_voilée #intégration #stigmatisation

  • Désolée, je suis allée trop vite en relevant ce lien dans un précédent billet (effacé) :

    Françoise Laborde (du CSA…) et Denise Bombardier prises en flagrant délit de plagiat - Acrimed | Action Critique Médias
    http://www.acrimed.org/article3778.html

    Françoise Laborde, dont « l’affaire DSK » a opportunément éveillé le féminisme, a rédigé, en compagnie de Denise Bombardier, un ouvrage paru en octobre 2011 aux éditions Fayard, sous le titre Ne vous taisez plus ! : quatre mains pour 80 pages en gros caractères saluées par un passage de l’ex-journalistes de France 2 dans l’émission de Michel Drucker « Vivement dimanche » sur … France 2 (le 6 décembre 2011). Mais ce n’est pas parce que le petit monde, décidément très petit, honore un petit livre que l’on est en droit de se demander si Françoise Laborde et Denise Bombardier ne sont pas des contrefaçons de journalistes, mais parce que leur éditeur – les éditions Fayard - est devenu grâce à elles l’objet de deux actions en justice pour contrefaçon, c’est-à-dire pour plagiat.

    En réalité, Laborde et Bombardier ne défendent pas le "féminisme à la française", l’affaire DSK leur a fait voir la lumière, alléluia :
    http://www.fayard.fr/livre/fayard-408951-Ne-vous-taisez-plus-hachette.html

    D’où recopiage d’"Un troussage de domestique", ce qui ne manque pas de saveur...

    http://www.syllepse.net/lng_FR_srub_37_iprod_517-Un-troussage-de-domestique.html

    "Ce livre s’adresse à un large public, celui qui a suivi l’« affaire DSK ». Son sujet n’est pas l’affaire judiciaire (qui ne fait que commencer). Il ne traite pas non plus des agressions sexuelles. Son sujet est le sexisme comme idéologie rationalisant les atteintes aux droits des femmes. Il analyse les réactions à l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New York le 14 mai 2011, puis à son inculpation. Ces réactions, qui ont été majoritairement celles de ses amis politiques, révèlent en fait l’attitude de la majorité des hommes politiques et journalistes français. Ceux-ci ont commencé par déclarer qu’il ne pouvait en aucun cas être coupable des faits qui lui sont reprochés, parce qu’il en serait incapable. Ils ont exprimé une incrédulité totale quant à la possibilité même du crime et ont comparé la situation faite à DSK à un véritable calvaire. La possibilité même du crime a été déniée : soit parce que l’accusation du procureur était fausse – ce qui revenait à dire que la femme de chambre qui l’avait dénoncé mentait –, soit parce qu’aux USA on confond sexualité et crime."

    #French_seduction #DSK

  • Les nouvelles dragonnades | Christine Delphy (Les mots sont importants)
    http://lmsi.net/Les-nouvelles-dragonnades

    Ainsi, au cas où l’Assemblée nationale en serait d’accord, et grâce au Sénat et en particulier aux socialistes et apparentés qui en détiennent la majorité des sièges, une des particularités les moins flatteuses de notre histoire sera bientôt ravivée. Françoise Laborde (secondée par Alain Richard), auteure de la proposition de loi d’extension de la neutralité aux structures privées de la petite enfance, a convaincu ses collègues de combler un prétendu « vide juridique » : les personnes qu’elle appelle les « assistant maternels » - en fait des assistant.e.s - ne seraient pas surveillées. Source : Les mots sont importants

    • Je trouve le titre idiot. À trop enfler son propos, on le décrédibilise. Comparer une répression politique et sociale à des actes de violence physique extrême, c’est stupide. Où sont les tortures, les massacres etc. dans la situation française actuelle ? Si on veut une comparaison historique faudrait peut être aller chercher du côté de l’annihilation des cultures régionales par la IIIè rep commençante.

    • Ça n’est pas que le titre, l’article reprend la comparaison loudingue :

      C’est bien pour parvenir à ce but - que tu me ressembles pour que nous vivions ensemble - que dès 1681 Louis XIV lança les « dragonnades », puis révoqua l’édit de Nantes. Les paysans protestants étaient obligés de loger et de nourrir des « Dragons » : les tortures infligées par les dragons aux habitants étaient si atroces que certains villages, juste à la vue des militaires, se déclaraient catholiques. Beaucoup bien sûr faisaient semblant et se réunissaient pour pratiquer leur religion dans les « déserts » - endroits sauvages - d’où partirent les révoltes des Camisards. D’autres s’exilèrent dans le reste de l’Europe.

      Que veulent ces « ultralaïcards » ? Que comme les protestants, les musulmans se convertissent - mais à quoi au juste ? Qu’ils passent dans la clandestinité, comme une moitié des protestants l’a fait ? Ou qu’ils s’exilent, comme l’autre moitié des protestants ?

  • http://religion.blog.lemonde.fr/2012/01/18/le-senat-vote-l%E2%80%99extension-de-la-neutralite-religieuse-

    Le Sénat vote l’extension de la neutralité religieuse pour les « nounous » à domicile

    Devant une assemblée clairsemée, la proposition de loi de Françoise Laborde (Parti radical de gauche) et du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE), visant à étendre l’obligation de neutralité aux structures privées en charge de la petite enfance (hors établissements confessionnels) et aux assistants maternels a été adoptée, mardi 17 janvier dans la soirée. L’article 3 de ce texte prévoit : « à défaut de stipulation contraire inscrite dans le contrat qui le lie au particulier employeur, l’assistant maternel est soumis à une obligation de neutralité en matière religieuse dans le cours de son activité d’accueil d’enfants ».

    #wtf

  • L’extension de la “fonction publique” : argument juridique d’une discrimination légale par capillarité | Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed (Islamophobie)
    http://islamophobie.hypotheses.org/66

    e 7 décembre 2011, les sénateurs français vont discuter d’une proposition de loi déposée le 25 octobre par Mme Françoise Laborde, sénatrice radicale de Haute-Garonne depuis septembre 2008, dont l’objectif est d’”étendre l’obligation de neutralité aux structures privées en charge de la petite enfance et à assurer le respect du principe de laïcité”. La justification de cette loi est accessible dans le rapport de la commission des lois du Sénat, rédigé par Alain Richard, sénateur PS du Val d’Oise (le contenu et la liste des auditionnés sont emblématiques de l’orientation du rapport). Cette proposition de loi est perçue comme une “nouvelle étape” après le vote de la loi du 15 mars 2004 interdisant les signes religieux aux élèves de l’école publique et fait explicitement référence à l’”affaire Baby Loup” (...) Source : Islamophobie