person:jean parvulesco

  • Kleist et le transhumain vers 1800…
    http://www.dedefensa.org/article/kleist-et-le-transhumain-vers-1800

    Kleist et le transhumain vers 1800…

    Oublions les embarras de la géopolitique et demandons-nous à quelle sauce l’élite globale et milliardaire, technophile et transhumaniste va nous reprogrammer. BRICS et occidentaux tous dans le même sac ! L’Inde a interdit le cash ou presque, la Chine contrôle sa population par le portable, le suédois se fait scanner pour aller au théâtre… La race humaine est fatiguée, me disait Jean Parvulesco peu avant sa mort, et elle désire se faire remplacer non pas démographiquement mais anthropologiquement, et euphoriquement.

    Relisons la fameuse et merveilleuse interview de Lucien Cerise :

    « À vrai dire, une conscience numérique ne serait qu’une forme simulée de vie puisqu’elle serait dépourvue d’épiderme (ou alors un épiderme simulé, donc faux). En effet, le (...)

  • Sur le meurtre oublié de la langue française
    http://www.dedefensa.org/article/sur-le-meurtre-oublie-de-la-langue-francaise

    Sur le meurtre oublié de la langue française

    On nous parle de la couche d’ozone et du reste, mais on se moque de nos langues triturées par des pouvoirs démocratiques dégénérés.

    Tout le monde se fout de la langue que nous parlons et écrivons (en hébreu le même mot désigne l’abeille et la parole, et l’on constate qu’elles disparaissent ensemble) ; il n’en fut pas toujours de même, même au cours de cette cinquième république, mais nous sommes maintenant tombés trop bas pour nous en rendre compte. Je ne suis pas styliste, et donc suis fidèle à Philippe Grasset (lisez son Nietzsche au Kosovo) comme je l’ai été à Jean Parvulesco, pour des questions de talent et de personnalité métapolitique et littéraire. Le reste recycle, régurgite, reproduit et surtout barbouille de la bouillabaisse à base d’anglicismes, de comique (...)

  • Philippe Grasset et l’alittérature : notes sur le dernier roman
    http://www.dedefensa.org/article/philippe-grasset-et-lalitterature-notes-sur-le-dernier-roman

    Philippe Grasset et l’alittérature : notes sur le dernier roman

    Comment peut-on être romancier, cent ans près Flaubert, son Bouvard et son copain de plume ? Borges se pose la question.

    J’ai connu jeune Raymond Abellio, qui m’avait rendu fou de bonheur à l’armée quand j’avais découvert dans les fosses de Vincennes (au S.H.A.T. pour parler comme Philippe et ses imbroglios de sigles) la Fosse de Babel. Le roman du huitième jour ! Ensuite j’ai bien connu Jean Parvulesco, qui se surpassait en écrivant la servante portugaise (car je ne crois qu’à la chance du débutant). Moi-même j’étais très fier de mon Nev le bureaucrate et de son atmosphère messianique et technologique qui avait séduit Dimitrijevic. Et je suis reparti dans cette atmosphère rococo de littérature d’après la littérature pour faire mes maîtres (...)

  • Nouvelle célébration de Jean Parvulesco
    http://www.dedefensa.org/article/nouvelle-celebration-de-jean-parvulesco

    Nouvelle célébration de Jean Parvulesco

    Il s’est absenté il y a six ans déjà. Je pense bien souvent à lui, donc j’en reparle dans ces lignes. J’ai été le dernier à le prendre en photo. Ma femme Tatiana aussi nous prit en photo, je semblai plus fatigué que lui à la veille de sa mort. Comme dit Shakespeare après Azincourt,

    Let life be short, else shame will be too long.

    Que notre vie soit courte, sinon la honte en sera longue.

    Car on ne se bat plus, on attend la mort comme des couards. Par un noble hasard, je n’ai pas contacté Jean Parvulesco, c’est lui qui l’a fait en 1990, via les fameuses éditions l’âge d’homme et surtout un article que j’avais écrit sur Mitterrand le grand initié – titré plus sobrement alors Mitterrand mage noir ! J’avais alors sur les conseils d’un admirateur feuilleté un de ses livres (...)