person:john ford

  • Under Western Skies (1945) [WEBRip] [720p] [YTS.AM]
    https://yts.am/movie/under-western-skies-1945#720p

    IMDB Rating: 6.1/10Genre: Action / Adventure / Music / WesternSize: 474.38 MBRuntime: 12hr 57 minIn a film that was closer to being a “sanitized” version of and contained more elements akin to Mae West’s and W.C. Fields’ “My Little Chickadee” than it did from anything John Ford had done, or was to do, a traveling show arrives in a small Arizona town and finds much opposition from local townspeople. They plan to stage the show in the saloon and the leading lady, Katie (Martha O’Driscoll), gets involved with the local school teacher, Tod (Noah Beery, Jr). and a mysterious masked bandit, King Randall (Leo (...)

    https://yts.am/torrent/download/91F0898A7E82E67DC02ACE02B35E9FA0C2CE3F91

  • Ce que les films m’ont appris sur le fait d’être une femme | Manohla Dargis
    https://www.genre-ecran.net/spip.php?article292

    L’un des baisers les plus enchanteurs du cinéma est dans L’Homme tranquille (The Quiet Man), un film classique de John Ford. Maureen O’Hara joue une villageoise irlandaise qui tombe amoureuse d’un Irlandais-Américain incarné par John Wayne. Ils se rencontrent d’abord alors qu’elle surveille ses moutons pieds nus, et dans un premier temps, ils échangent surtout des regards. Mais une nuit il découvre que cette femme volontaire a pénétré dans sa maison. Elle court vers la porte. Il l’attire vers lui. Ils luttent, et alors qu’il tient son bras droit derrière son dos, son bras gauche s’amollit. Il se penche pour l’embrasser en l’enveloppant. C’est exquis, mais certains pourraient appeler ça du viol. Source : Le genre & (...)

  • Les #espions qui venaient d’#Hollywood - L’essentiel - Télérama.fr
    https://television.telerama.fr/tele/programmes-tv/les-espions-qui-venaient-dhollywood,120297836.php

    Hollywood, nid d’espions ? Avec ce documentaire étonnant, Julia et Clara Kuperberg explorent une réalité plus romanesque que la fiction. Après avoir réhabilité la place prépondérante des femmes dans la naissance du cinéma (1) , les deux réali­satrices s’attaquent une fois encore à un sujet méconnu : le rôle des stars hollywoodiennes pendant la Seconde Guerre mondiale. Dès la fin des années 1930, Marlene Dietrich, Cary Grant, Lesley Howard ou John Ford ont joué les agents secrets pour le #MI6 anglais ou l’#OSS (ancêtre de la #CIA). Profitant de leur notoriété pour voyager en toute liberté, approchant les puissants, cachant, comme Joséphine Baker, des microfilms dans la doublure de leurs vêtements. Des rumeurs couraient, mais il aura fallu la déclassification des archives nationales de Washington, en 2008, pour qu’émergent des noms et des faits.

  • Dans l’Utah, la bataille pour protéger le sommet Bears Ears, en territoire navajo

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/06/12/dans-l-utah-la-bataille-pour-proteger-bears-ears_5313295_3244.html

    Pour satisfaire les éleveurs locaux et l’industrie minière, Donald Trump a réduit de 85 % la zone protégée créée par Barack Obama à la demande des tribus indiennes.

    Difficile, quand on arrive dans le comté de San Juan, dans le sud-est de l’Utah, de ne pas songer à un scénario de western. D’un côté, les ranchers, mormons arrivés à la fin du XIXe siècle. De l’autre, les Indiens, héritiers des Pueblos qui peuplent le plateau du Colorado depuis plus d’un millénaire. Alliés modernes des tribus : les défenseurs de l’environnement. Ils sont détestés, selon un sondage, par 61 % des premiers.

    Décor ? L’Ouest américain mythologique, le paysage de canyons rouges immortalisé par John Wayne et John Ford. La région de Bears Ears compte l’une des plus grandes concentrations du monde de trésors archéologiques – à peine enfouis dans le sable – et de fossiles. En 2016, le paléontologue Robert Gay y a découvert des centaines d’os de phytosaures datant de quelque 220 millions d’années.

    Hors de l’Utah, personne n’avait entendu parler de Bears Ears jusqu’à ce que Barack Obama en fasse, en décembre 2016, un monument national (deuxième catégorie, dans la nomenclature des espaces protégés, derrière les parcs nationaux). Et que Donald Trump, à son habitude, s’empresse de défaire ce que son prédécesseur avait fait. Aujourd’hui, les visiteurs se bousculent pour apercevoir le sommet reconnaissable à ses deux buttes en forme d’oreilles d’ours (l’une à 2 721 m d’altitude, l’autre à 2 760 m). Les défenseurs de l’environnement s’installent, les journalistes accourent.

    Le « monument » est devenu l’enjeu d’une bataille majeure : entre « Anglos » et Amérindiens, entre éleveurs et écologistes, entre secteur du plein air et compagnies minières. Un affrontement qui pourrait aussi redéfinir l’Antiquities Act, la loi de 1906 sur les antiquités qui permet au président des Etats-Unis de protéger des régions dotées d’une richesse culturelle ou scientifique exceptionnelle.

    Six mois après la décision de Donald Trump, les tensions restent vives entre opposants et partisans du monument. Les écologistes trouvent leurs pneus lacérés. Les ranchers se disent harcelés dès qu’ils mettent le nez dehors, par exemple dans les canyons, avec leurs quads tout-terrain. « Le comté est poursuivi en justice trois fois par an », soupire l’élu républicain Phil Lyman. En 2014, lorsque les défenseurs de la nature ont obtenu l’interdiction des véhicules à moteur dans le Recapture Canyon, Phil Lyman y a conduit une armada d’une centaine de 4x4. La reconquête a tourné court. L’élu a été envoyé dix jours en prison au pénitencier de Purgatory, à 500 kilomètres de là.

    « Welcome home »

    La bataille de Bears Ears couve depuis des années. Depuis ce matin de 2009 où 140 agents fédéraux ont perquisitionné 26 domiciles dans le cours d’une enquête sur le vol d’objets indiens sacrés (ce que les locaux considéraient jusque-là comme un passe-temps sans conséquence : le « pot hunting » ou chasse aux poteries). L’investigation a connu des développements tragiques – deux figures du comté se sont suicidées. Et elle a créé des antagonismes majeurs. L’hostilité au gouvernement fédéral a gagné le fief mormon. La nécessité de protéger officiellement leur passé est apparue clairement aux Navajo.

    La première manche a été remportée par les tribus. En l’occurrence, le conseil intertribal des Navajo, Hopi, Zuni, Mountain Ute et Indian Ute, lorsque Barack Obama a protégé plus de 546 000 hectares, interdisant tout nouveau projet d’extraction minière ou pétrolière. Une victoire historique. Non seulement les Indiens avaient réussi à se mettre d’accord, surmontant leurs animosités ancestrales (les Hopi, dont le territoire est encerclé par la réserve des Navajo, ne leur ont jamais pardonné. Les Navajo, eux, en veulent encore aux Ute d’avoir accepté d’être recrutés par l’armée américaine pour les surveiller) ; mais ils avaient obtenu de Barack Obama une forme de reconnaissance. Ils seraient associés, consultés.

    « Et non pas à la manière habituelle, à savoir : le gouvernement informe les Indiens de ce qu’il compte faire », résume Alexander Tallchief Skibine, professeur à l’université de l’Utah et éminent spécialiste de droit indien. Cette fois, les agences fédérales seraient tenues de prendre en compte les recommandations formulées par les tribus, incluant le « savoir traditionnel ».

    « C’était historique, poursuit le professeur Skibine. Une reconnaissance du fait que les Indiens font partie de l’histoire de ces terres. Alors que souvent, avant la création d’un parc national, ils étaient écartés ; il fallait que la vision présentée soit juste, la vision de terres sauvages non peuplées. »

    Malcolm Lehi, du conseil tribal des Mountain Ute, était présent ce jour d’avril 2015, quand Mark Maryboy, le chef des Navajo, a accueilli les autres nations d’un « Welcome home », qui a tiré des larmes à plus d’un participant. Lui aussi le dit : « C’était historique. » En accueillant les autres tribus « à la maison », Mark Maryboy reconnaissait que les Hopi et les Zuni étaient installés dans la région avant les Navajo. Bears Ears est une montagne sacrée, « C’est là où on va prier pour vous tous », décrit Butch Russell, le medecine man des Mountain Ute.

    SI LES NAVAJO ONT – POUR L’INSTANT – « PERDU » BEARS EARS, LEUR MONTÉE EN PUISSANCE EST RÉELLE

    Mais le « grand » Bears Ears n’a pas duré longtemps. Le 4 décembre 2017, Donald Trump, pressé par les élus républicains de l’Utah, a réduit la taille du monument de 85 %. Courriels officiels à l’appui, le New York Times a montré que le ministère de l’intérieur avait travaillé en liaison avec l’industrie pétrolière et minière. Résultat : un tracé savamment découpé selon les desiderata des exploitants. Ici, le pétrole ; là, l’uranium, à la satisfaction de la compagnie canadienne Energy Fuels Resources, qui possède l’unique usine de concentration d’uranium des Etats-Unis. Elle se trouve à 3 kilomètres de la réserve des Mountain Ute. A l’entrée, une pancarte se veut rassurante : aucun incident n’a été enregistré « depuis 517 751 heures ».

    Phil Lyman, 53 ans, est le héros local de la rébellion antimonument. Ancien missionnaire mormon en Afrique du Sud, il reçoit dans son cabinet d’expert-comptable, au milieu des chèques du trésor public et des cartes topographiques. Son arrière-grand-père est arrivé avec la fameuse expédition dite du « Hole in the rock », le « trou » dans la montagne où a réussi à se glisser, en 1880, un convoi de 250 colons et 1 000 têtes de bétail, envoyés par l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours pour convertir les populations indigènes du sud de l’Utah. Après l’or, c’est l’uranium qui a fait les beaux jours du comté. « On l’expédiait à Marie Curie », se flatte-t-il.

    500 mines abandonnées

    Au nom de cette légitimité historique, Phil Lyman dénonce la prétention des tribus à vouloir soustraire à l’industrie une zone aussi vaste. Le comté avait commencé à négocier avec les élus indiens sur une zone plus réduite, explique-t-il. Mais les mouvements environnementaux sont arrivés et, avec eux, les géants des sports de plein air. « Ils ont mis 30 millions de dollars sur la table, accuse-t-il. Aucune de ces personnes n’est d’ici. Et elles prétendent être les sauveurs des Navajo. »

    Qui remportera la prochaine bataille ? Trois plaintes ont été déposées contre le président Trump, décrit Steve Bloch, le juriste de l’association Southern Utah Wilderness Alliance. Elles réunissent les tribus, les écologistes et la compagnie de vêtements de sport Patagonia. Même la Société américaine de paléontologie vertébrée s’est portée en justice. Le site de la découverte de Robert Gay n’est plus dans les limites du nouveau monument : il est vrai que la formation de Chinle, où se trouvent les fossiles, recèle aussi de l’uranium.

    Bears Ears est devenu « monument national » en 2016.
    Sans attendre la décision de la juge fédérale chargée du dossier à Washington, l’administration Trump a ouvert les zones contestées à l’exploitation du sous-sol. Aucun rush n’a été enregistré pour l’instant sur les hydrocarbures (la dernière ouverture de puits remonte à 1984). Quant à l’uranium, « le cours, heureusement, est au plus bas », souligne Alastair Lee Bitsoi, de l’association Utah Dine Bikeyah (Protect Bears Ears), fondée en 2012 pour la sauvegarde de la culture navajo (et financée par Patagonia). Les Navajo sont particulièrement sensibles à la question : plus de 500 mines abandonnées se trouvent sur leurs terres ou à proximité. Des puits sont toujours contaminés.

    « Bears Ears-Disneyland »

    Byron Clarke, 39 ans, est le directeur du système de santé navajo de l’Utah, un ensemble de quatre cliniques qui servent 13 000 patients. Petit-fils de medicine man, fils d’une enseignante et traductrice navajo et d’un professeur de Virginie, le juriste comprend mieux que quiconque les contradictions locales. En tant qu’Amérindien, il apprécie la signification historique de l’accord avec l’Etat fédéral.

    En tant que chasseur à l’arc, qui fabrique lui-même ses flèches avec le cèdre traditionnel, il est opposé au classement de Bears Ears. Il craint que les lieux sacrés, les tombes des ancêtres où les Navajo, par respect, ne pénètrent pas, ne deviennent un « Bears Ears-Disneyland » envahi de visiteurs à sacs à dos et VTT. C’est le modèle prôné par le secteur des activités de plein air, un mammouth en pleine expansion qui a généré 374 milliards de dollars de retombées en 2016, selon le Bureau des analyses économiques, soit 2 % du PIB.

    Si les Navajo ont – pour l’instant – « perdu » Bears Ears, leur montée en puissance est réelle. A la grande déconvenue de Phil Lyman, un juge fédéral, qui avait été saisi par la tribu pour discrimination, vient d’ordonner un nouveau redécoupage électoral. Lors des élections américaines de novembre 2018, le rapport de forces devrait s’inverser dans le comté de San Juan. Jusqu’à présent, deux des trois élus de la commission du comté étaient des Blancs, alors que les Navajo représentent plus de 50 % de la population. Pour la première fois, les « Anglos » risquent de perdre la majorité. Mais rien n’est joué. Un assesseur conteste les titres de créances du candidat navajo, qui risque d’être disqualifié. Au pied de Bears Ears, la bataille est loin d’être terminée…

  • Génie de la conscience apocalyptique en Amérique
    http://www.dedefensa.org/article/genie-de-la-conscience-apocalyptique-en-amerique

    Génie de la conscience apocalyptique en Amérique

    « Ces Américains, ils ont quand même Tex Avery. »

    Plus je vieillis, plus je me rends compte que les américains ont mieux perçu que nous le contenu apocalyptique de notre/leur civilisation. Après tout Schuon est allé mourir là-bas, avec les indiens sioux de Walsh et de John Ford.

    Voyez les Tex Avery dans cette perspective (la télé du futur, l’automobile du futur…), et relisez bien sûr Edgar Poe ou Lovecraft. Et là je me mets enfin à lire au bout de quarante ans de cinéphilie le livre qui inspira le meilleur film américain de Welles, la splendeur des Amberson.

    Le génie américain face au viol automobile du monde ? On connait Mumford et sa fabuleuse histoire de la cité dans l’histoire qui explique dans sa partie eschatologique que la bagnole a recouvert « la (...)

  • Présente sur le plateau de Plan Large sur France Culture le 30 décembre dernier, notre amie Cécile Gornet a pu y aborder ses thématiques de recherche et présenter son ouvrage L’écriture de l’Histoire au miroir du cinéma : les westerns de John Ford.

    John Ford, écrire l’Histoire, imprimer la légende

    https://www.franceculture.fr/emissions/plan-large/john-ford-ecrire-lhistoire-imprimer-la-legende


    #histoire #john_ford #cinéma

  • Hier, je suis allé voir au cinoche le #film Impitoyable (1992) de et avec Clint Eastwood :

    Je vois que les critiques pour la ressortie en version restaurée sont carrément enthousiastes, sur les thèmes obligatoires : « western crépusculaire » (pitié !) et « ça n’a pas vieilli ».

    Mais je dois dire que je suis nettement plus partagé… je trouve que ça a globalement pas mal vieilli. (Pour préciser : celui-là je ne l’avais jamais vu.)

    – Essentiellement : le discours sur la violence qui avilit, depuis 25 ans, ça me semble tout de même avoir été beaucoup abordé, à la fois dans le cinéma mainstream et les séries télévisées. Le héros qui fait des cauchemars, où il voit les cadavres de ses victimes couverts de vers, c’était peut-être un peu original en 1992 après une décennie de films d’action bourrins, mais maintenant ça ne l’est plus. (Et puis même à l’époque, d’après ce que je sais de Shakespeare grâce à Gotlib, le coup des fantômes décomposés qui viennent te hanter, ça s’était déjà un peu vu depuis quelques siècles…). Plus sérieusement : ça faisait 15 ans que Hollywood pondait des films sur le Vietnam dont c’était le thème central ; si tu veux un discours sur la violence qui avilit et les contradictions des « valeurs » américaines, tu as Apocalypse Now en 1979 et The Deer Hunter en 1978.

    Et par-dessus le marché, je ne trouve pas le discours sur la violence tellement distancié : puisqu’à la fin, le personnage principal réduit à tomber dans la boue pour élever ses cochons et qui ne sait plus monter à cheval redevient un « héros », efficace, viril et déterminé, quand il zigouille froidement tout le monde et se remet à picoler. Et ensuite il rentre chez qui et s’occupe de ses gosses comme si de rien. Il y a un côté « a man’s gotta do what a man’s gotta do » avec lequel je ne suis jamais à l’aise.

    Le type qui fait l’intro avant le film explique que Gene Hackman fouettant Morgan Freeman, c’était même un message politique sur la condition noire. Genre courageux, parce que Rodney King en 1991. Bon, 1992 c’est aussi l’année du Malcom X très mainstream de Spike Lee, alors non, cette scène n’était pas particulièrement courageuse ou engagée même à l’époque.

    – Je me souviens qu’à l’époque, le film avait la réputation d’être violent. Alors franchement : non. Même dans le genre western, des trucs plus violents et malsains, les années 70 en ont donné beaucoup. La Horde sauvage de Peckinpah, ça remonte à 1969 tout de même. Un Homme nommé cheval, c’est 1970 et j’en fais encore des cauchemars. Alors certes, le plan sur le visage du tireur juste avant qu’il abatte sa victime, soit avec un regard paniqué (le jeune myope), soit froid (notre vieux Clint), c’est plus intéressant que la violence graphique elle-même, mais encore une fois, ça me semble plutôt faire partie du vocabulaire usuel de la violence désormais.

    – Les critiques semblent passionnés par le fait que le film « dynamiterait » systématiquement les codes du western. M’enfin en 1992, c’est déjà un peu tard. Du dynamitage des codes du western et des films avec anti-héros, il y en a tout de même eu beaucoup auparavant, ce serait même tout l’intérêt du genre.

    – Visuellement, je n’ai pas trouvé ça transcendant non plus. Ça joue hors de l’esthétisme appuyé des grands classiques des années 50, ça n’insiste pas sur les constructions de plans et les effets à la Sergio Leone, et ça se veut plus à la recherche du réalisme. Mais bon, du coup, les deux plans « jolis » avec la tombe de sa femme en silhouette sur fond de soleil couchant (et musique mièvre à la guitare), hé ben c’est pas du John Ford ; et à l’inverse, dans la recherche d’un réalisme boueux, viscéral, il y avait déjà mieux avant (les années 70 notamment), et beaucoup depuis. Et comme ça me semble filmé « à la papa », ça ne me semble pas exploiter les outils d’immersions désormais systématiques quand on veut donner des effets de réel. Visuellement du coup ça me semble avoir le cul entre deux chaises, et avoir vieilli.

    – Les personnages sont légèrement décevants. Certains ne sont quasiment pas traités (les prostituées, pourtant centrales, je trouve qu’elles manquent cruellement de développement). Le shérif (Gene Hackman) est le seul intéressant (bon, English Bob est pas mal aussi, parce qu’il a un rôle assez court). Les deux cow-boys à abattre sont très peu développés, mais c’est peut-être exprès. Mais plus décevant, ce sont les 3 principaux, que je trouve pas passionnants, alors que le film se passe essentiellement sur eux, dans un film de tout de même 2 heures. Et leur petit parcours (Clint qui redevient froid et violent pour venger son pote, le jeune prétentieux qui ne veut plus tuer) est de toute façon excessivement prévisible.

    Alors c’est pas un navet, l’humour un peu distancié fonctionne bien, le côté « on sent que ça va mal finir et on n’est pas déçu » fonctionne bien aussi, et les 2 heures passent assez vite. Mais honnêtement, ça m’a pas transporté d’enthousiasme non plus.

    • @arno

      si tu veux un discours sur la violence qui avilit et les contradictions des « valeurs » américaines, tu as Apocalypse Now en 1979 et The Deer Hunter en 1978.

      Où je comprends, avec retard, que peut-être ces deux films dont je ne me souvenais plus qu’ils étaient à ce point voisins dans le temps, et que j’ai tous les deux vus à leur sortie, ces deux films ont sans doute joué un rôle déterminant sur mon édification personnelle et m’auront assez sûrement vacciné contre l’attrait pour une violence bien graphique. Au point, même, de tarir un peu mon goût naturel pour les films de James Bond qui, eux, n’auront jamais cessé de croître en matière de déluge de violence graphique, il n’est que de constater à quel point le duel final, qui se finit quasiment à chaque fois aux poings, après qu’un arsenal assez exhaustif a été essayé de part et d’autre, ce duel final dure de très longues minutes. Il y a peu j’ai revu James Bond contre Docteur No et j’ai été stupéfait que le duel final entre les deux ne dure qu’une vingtaine de secondes (ce qui à l’époque, 1964, devait paraître comme ultra violent)

    • Oui c’est étonnant cette concordance. Surtout qu’ensuite il n’y a quasiment plus rien de potable sur le Vietnam : après le premier Rambo (1982), il n’y a plus grand chose en dehors des trucs du genre « Missing in Action ». Il y a La Déchirure (1984) de Roland Joffé sur le Cambodge.

      Et tout d’un coup, hop une nouvelle série de films en juste 3 ou 4 ans :
      Platoon (1986)
      Full Metal Jacket (1987)
      Hamburger Hill (1987)
      Good Morning, Vietnam (1987)
      Outrages (1989)
      Né un 4 juillet (1989)
      L’échelle de Jacob (1990)
      Les deux derniers n’étaient pas « au » Vietnam, on n’est déjà plus dans le film de guerre. (Et j’ai mis Good Morning Vietnam parce que c’est très connu, mais j’ai jamais aimé ce film.)

      Et puis plus rien. Je ne vois guère que We Were Soldiers de Mel Gibson en 2002.

    • Sur la violence des films des années 70, on revient à ce qu’on disait avec Alien (1979) : mon expérience est chronologiquement inverse à la tienne. :-) Je n’ai découvert les films des années 70 qu’à la fin de mon adolescence, donc la deuxième moitié des années 80, généralement en vidéo.

      Du coup, ces films traumatisants de ces années, Taxi Driver (1976), Straw Dogs (1971), Délivrance (1972), et même L’Exorciste (1973) et Massacre à la tronçonneuse (1974), j’ai découvert ça près de 15 ans après leur sortie. Et j’avais déjà vu un bon nombre de James Bond avant :-))

  • https://www.youtube.com/watch?v=RYoGJV_OLFA


    « Merci patron ! » en tournée
    http://www.fakirpresse.info/Merci-patron-en-tournee.html

    On espère que vous allez vous régaler, que ça vous donnera envie d’y entraîner cousins, copains collègues, lors de la sortie nationale, au printemps.

    Et que ça vous redressera le moral. Parce que, c’est pas la joie.

    C’est le bordel dans la gauche, et les militants ont le moral miné.

    Alors voilà, contre cette morosité, on vous propose cette « Arnaque » en version lutte des classes, une bande de pieds nickelés ch’tis qui a, pour de vrai, piégé le groupe LVMH et son PDG, Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France.

    Cette farce, menée par des ouvriers, une déléguée CGT, redonne de la joie. Ça ranime le moral. Ça chasse, pour une heure au moins, la morosité.

    @rezo @fil #journalfakir #ruffin #cinéma #documentaire #ilovebernard

    • Sérieux ? Ça redonne de la joie ? Un truc réalisé par un mec qui se comporte dans ses initiatives comme le mec qu’il prétend dénoncer ? Et après avoir piégé l’homme le plus riche de France dans leur arnaque géniale et bien rigolé autour d’une bonne bière, ils proposent quoi de constructifs les pieds nickelés ?

    • Non @odilon je pense que les nanas peuvent aussi apprécier.
      Et pour te répondre @reka, sur les questions de comportement, entre Bernard et François on peut noter qu’il y a une différence certaine de pouvoir. Après il reste l’éternelle question de l’écart entre une oeuvre et son auteur : Lars Von Trier, John Ford, Eastwood... Tous ces mecs avec qui je n’apprécierais guère boire un café (d’autant plus qu’avec John ce sera dur) et dont je trouve les films d’une grande beauté.

      Ce film là : Merci patron ! a le mérite d’être un film de lutte sans te foutre dans la gueule deux heures d’argumentaire qui auraient plus sa place sur un tract syndical que dans une salle de ciné.

    • Mais oui bien sur. Et je crois qu’il est absolument urgent d’arrêter de considérer des films pour autre chose que ce qu’ils sont : des films. On le sait bien, des soirées débats dans le cinéma art et essai du coin ne convainquent plus personne, et depuis bien longtemps, ceux et celles qui y vont sont déjà convaincus. Alors à part déprimer sur notre triste situation sociale ou écologique...Pas grand chose.
      Là, ce film respecte bien la devise du journal « Fâché avec tout le monde, ou presque ».
      Petite anecdote : ce film comporte des séquences de caméra cachée. Et il faut savoir que dans la petite aristocratie qu’est le milieu du cinéma documentaire de création, la caméra cachée est un outrage impardonnable, je veux dire un blasphème absolu. Et ça, c’est rigolo. De même, en changeant de paradigme, ce film militant, comme le dit @reka non seulement ne propose rien, mais en plus ne nous apprends pas grand chose. Alors un film militant qui n’apprend rien mais se contente de faire jaillir, sous nos yeux le réel de l’insupportable domination quotidienne et le voir à plusieurs et en parler à plusieurs en se voyant tous dans le même bateau au lieu de nous renvoyer à nos petites responsabilités individuelles, c’est ça le cinéma auquel je crois moi.

    • Ouais, je comprends bien ce qui peut plaire dans une telle approche, et au fond, on est d’accord sur l’essentiel, Arnault est une espèce très nuisible de prédateur, comme ses autres copains du cac 40 (il y en a de moins visibles qui sont d’ailleurs beaucoup plus nuisibles). De la même manière, je suis aussi révolté par les impostures de l’espèce BHL, Finkielkraut, Minc, etc... Comme toi sans doute, comme beaucoup dans mon entourage. Et je respecte ta position qui est de croire en ce cinéma là, je sais que chacun trouve dans l’art, le cinéma ou la littérature « ce qui lui va bien », ce qui permet d’avancer dans une réflexion personnelle, de trouver les voies qui répondent à ds interrogations ou des angoisses existentielles

      Moi, cette approche de potache avec des méthodes de flics m’emmerde parce que je la trouve médiocre, bien plus destructive que constructive, plus mortifère que réjouissante (et je n’ai pas forcément besoin qu’on propose quelque chose de concret d’ailleurs, je n’aurai pas du écrire ça comme ça, parce que quand ils proposent quelque chose, c’est encore plus désespérant et ça fait vraiment pas envie).

      Si au moins il y avait derrière une communauté de pensée un peu généreuse, un peu partageuse, un peu ouverte, un peu plus progressiste et un peu moins ancrée dans le passé... Seulement voilà, dans les cuisines de Ruffin et ses copains, c’est vaniteux, fermé et opaque, et ça gère leur petit pouvoir (sans partage) comme les maitres des forges du XIXe.

      Ce qui m’est très désagréable, c’est que j’ai suivi et soutenu (de près) ces mouvements que je pensais être « résistant » aux éditocrates et aux grand patrons voraces jusqu’à ce que je m’aperçoivent que leurs méthodes, leur pensée étriquée ne valaient pas mieux que celle de ceux qu’ils détruisent depuis des années, et que leur « entre soi » vaut largement celui des autres.

      Voilà, je suis effondré deux fois, en somme. Et on peut se réjouir que Fakir presse ou CQFD ou le Diplo s’attaquent aux exécrables conditions de travail chez Emaüs ou dans telle ou telle autre entreprise, mais ce serait pas mal qu’avant ils fassent eux même un petit retour introspectif sur la manière dont ils gèrent leurs propres journaux et les gens qui y travaillent avant de venir donner des leçons de bonne conduite à la terre entière. C’est franchement pas mieux.

      Cela dit, je découvre (avec plaisir) qu’il y a des initiatives alternatives (nombreuses) auxquelles on peut se raccrocher, participer et que l’on peut développer collectivement dans des rapports qui excluent que « les uns » imposent un quelconque pouvoir sur « les autres », et qui au lieu de consacrer une immense énergie à détruire, se concentrent sur la création d’idées nouvelles, la construction de projets fédérateurs et vraiment passionnants qui se font en dehors de cet univers désespérant et dans des conditions de fonctionnements très nouvelles qui s’inventent même parfois au fur et à mesure qu’on progresse dans les travaux et la recherche. C’est à ça que je crois, moi : et ça marche bien. Ça me fait simplement penser que Arnauld L., François P., Bernard A. Minc, BHl and Co. aussi bien que les Ruffins et les ex du Plan B sont, dans ce contexte un peu plus universel et ouvert, devenus totalement inutiles.

  • 9月25日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-150925

    RT @Sakurasha_Pub: 「ねこのほそみち」の解説は堀本裕樹先生です。いたずらしたねこは、いけないことをやったと認識しているようで、けっこう顔に出るのが可愛いです。おもしろい句でしたー。(ゆ) sakurasha.com/news/?cat=5 posted at 10:12:51

    RT @facklernyt: PM Abe to sack education minister over Tokyo Olympic stadium debacle english.kyodonews.jp/news/2015/09/3… pic.twitter.com/GA0gdZehXY #olympicstadium posted at 10:11:04

    Papier is out! paper.li/ChikuwaQ/13277… Stories via @appbankstorez @RonanLTynan @OUPPhilosophy posted at 09:15:15

    #ねこあつめ みけさん pic.twitter.com/FITy2fg5nX

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    posted at 01:16:57 (...)

  • Un drame musical instantané : USA Le complot
    http://www.drame.org/2/Musique.php?D=122

    Une émission de 1983. Mothers of Invention God Bless America. Musique des Indiens Navajos. Batteries d’ordonnance du Corps Expéditionnaire de Rochambeau. John Ford et Samuel Fuller. Chant Peyotl des Sioux Yankton. Revendications des tribus indiennes. John Philip Sousa Galant 7th. Buffalo Bill. Témoignages de Jean et Geneviève Birgé. Le jugement des flèches, musique de Victor Young. Chant de femmes du Burundi. Aretha Franklin Mary Don’t You Weep. Steve Reich It’s Gonna Rain. The Last Poets New York New York. Colette Magny Oink Oink. Ruben and The Jets Almost Grown. News On The March. Jimi Hendrix Star Spangled Banner. Charles Ives chante They Are There. Rocker par Charlie Parker en soutien au Parti Communiste Américain. Thelonious Monk et Miles Davis Bag’s Groove... Durée : 2h08. Source : (...)

  • Je n’aurais pas dû regarder The quiet man , parce que clairement, je n’ai pas vu le même #film que tout le monde.

    Le film respire une joie de vivre, un entrain bon-enfant, une énergie (directement lié à l’aspect collectif du récit) que l’on retrouve ailleurs dans sa filmographie mais de manière plus parcellaire, et qui est ici au cœur du récit, en faisant un objet profondément réjouissant.

    http://www.critikat.com/actualite-cine/critique/l-homme-tranquille.html
    C’est super bon enfant, effectivement, surtout la scène où le héros traîne sa femme comme un clébard depuis la gare sur 8 km. Comme elle tombe après avoir perdu sa chaussure, il la traîne par le colbard, façon « néandertal rentre dans sa grotte ».
    D’ailleurs ce n’est pas la seule scène qui évoque des violences conjugales, comme la nuit de noce où il la balance sur le pieu, défonçant le sommier.
    Mais bon, on t’explique bien qu’elle est rousse, donc qu’elle a un fort caractère, ce qui doit impliquer de la dresser et de lui faire comprendre qui est le maître.
    Elle est d’ailleurs tellement forte, la nana, qu’elle passe le film debout à servir à bouffer aux hommes sans jamais s’asseoir à table : putain qu’elle est indépendante !

    Et tout ira bien quand, à la fin, tout le monde se fout sur la gueule, va se torcher pour rentrer bourré avec la gentille petite femme qui attend, toujours debout, pour servir le repas de la réconciliation.

    Ouais, je sais, ce sont les années 50, mais perso, j’ai du mal à hurler au chef d’œuvre après ça, surtout quand je lis les critiques contemporaines...
    #sexisme

  • Super émission (comme à peu près toujours pour Pendant les travaux), qui met assez brillamment en regard John Ford et Scorcese, Oliver Stone et Cronenberg.
    http://www.franceinter.fr/emission-pendant-les-travaux-le-cinema-reste-ouvert-wall-street

    #WallStreet #Gekko #Crise #Capitalisme #Cinéma #France_Inter

    Comment filmer le cauchemar du capitalisme ?

    Prenez Le Loup de Wall Street – le dernier film de Martin Scorsese, qui au fond, ne s’intéresse que de très loin au monde de la finance, à ses arcanes et à ses mécanismes. À plusieurs reprises, Leonardo di Caprio, qui interprète le rôle du tycoon Jordan Belfort, se lance dans une explication technique complexe puis semble se raviser, s’adresse à la caméra et, ses yeux plantés dans ceux du spectateurs, expliquent que le jargon et les techniques économiques ont peu d’importance en soi, ce qui compte, c’est de savoir qui s’est enrichi et qui a piqué du nez.

    Le cinéma, américain surtout, a longtemps valorisé l’esprit d’entreprise et la réussite individuelle. Mais ceux qui faisaient de l’argent n’étaient pas nécessairement des salauds. Au moins jusqu’en 1987, lorsqu’Oliver Stone réalise Wall Street, formidable document sur l’Amérique, et donc le monde, des années 1980. La décennie des brushings et de Reagan, de George Michael et de l’aérobic, du sourire carnassier de Larry Hagman dans la série Dallas et de l’arrogance clinquante d’une nouvelle race de winners qu’on appelait alors les yuppies. Réalisé un an avant le krach boursier, Wall Street ajoutait au panthéon des bad guys fascinants du cinéma hollywoodien, un nouvelle figure, Gordon Gekko (Michael Douglas), trader impitoyable aux cheveux lissés, amateurs d’aphorismes tranchants (« Si tu veux un ami, prends toi un chien ») et esthète raffiné, beau parleur brillant en regard duquel, les héros humanistes du cinéma américain, passaient désormais pour des individus ternes et moralisateurs, mous et privés d’éclats. Comme Tony Montana (Scarface), son alter ego mafieux, Gekko incarnait toute une série de valeurs (l’obsession de la réussite, l’individualisme forcené, le mépris des faibles et des idiots) auquel le monde a finalement donné raison. En faisant de Gekko une icône instantanée, les traders de Wall Street ne s’y sont d’ailleurs pas trompés. Cette méprise a, paraît-il, toujours chiffonné Oliver Stone qui, vingt-deux ans plus tard, a décidé de remettre Gekko dans le jeu des finances d’aujourd’hui – post-crise, post-Lehman and Brothers, etc… - et de remettre enfin, dans Wall Street, l’argent ne meure jamais, les points sur les « i ».

  • Quand Hollywood cultivait sa fibre sociale
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/05/WAINTROP/47694

    Dans l’entre-deux-guerres, certains acteurs et réalisateurs américains très populaires mêlaient à leur attachement aux valeurs traditionnelles une nette sensibilité sociale. Le parcours du cinéaste John Ford en témoigne. / États-Unis, #Audiovisuel, #Cinéma, #Culture, #Histoire, #Mouvement_de_contestation, (...) / États-Unis, Audiovisuel, Cinéma, Culture, Histoire, Mouvement de contestation, #Personnalités, #Politique, #Syndicalisme, #Socialisme - (...)

    #États-Unis #2012/05

  • ’Tis Pity She’s a Whore (Addio, fratello crudele), 1971, de Giuseppe Patroni Griffi, avec Charlotte Rampling.
    http://www.youtube.com/watch?v=7buS1NDSO7k

    J’adore ce film, je ne sais pas pourquoi il n’est pas plus connu. Le film est culte chez ceux qui l’ont vu, mais on n’est pas très nombreux... Il s’agit d’une adaptation (en italien) d’une pièce de John Ford, aux alentours de 1630.
    http://en.wikipedia.org/wiki/'Tis_Pity_She's_a_Whore

    Le film a une photo magnifique, des décors splendides, une mise en scène poignante et un final halluciné. Et une bande son signée Ennio Morricone.

    #film #cinéma_barré