person:julian assange

  • Les confessions d’un maître de l’espionnage français

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/09/03/les-confessions-d-un-maitre-de-l-espionnage-francais_4991935_3224.html

    C’est une intrusion inespérée dans un monde interdit aux regards extérieurs, celui du renseignement et des guerres secrètes. Face aux élèves de l’école d’ingénieurs CentraleSupélec, dont il est issu, Bernard Barbier, l’un des personnages les plus importants de l’espionnage français des dix dernières années, a levé le voile sur des mystères qu’on pensait insolubles. Au cours de cette causerie, il a ainsi fait œuvre de transparence sur certaines des principales affaires d’espionnage récentes ayant touché la France. Il a brisé des tabous, notamment en relatant l’attaque chinoise sur Areva et en confirmant la responsabilité de la France derrière une attaque informatique mondiale détectée par les services canadiens.

    M. Barbier, qui fut de 2006 à 2014 l’homologue du directeur de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine, en tant que chef de la direction technique de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), a commencé sa carrière au Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Au sein de la DGSE, il obtient, en 2008, une enveloppe de 500 millions d’euros et 800 nouveaux postes pour l’une des plus formidables révolutions du renseignement français : créer un système de collecte massive de données replaçant la France dans la course à l’espionnage moderne.

    De façon surprenante, le contenu de son intervention, faite en juin sur le campus de l’école à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) et dont nous avons pu consulter l’enregistrement filmé, n’a eu aucun écho public. En revanche, le milieu du renseignement et sa principale figure, Bernard Bajolet, le chef de la DGSE, ont eu tout l’été pour s’offusquer de ces déclarations qui montrent, sans doute, que les vrais secrets ne sont peut-être pas là où l’on croit. Extraits choisis.

    A ce jour, il ne s’agissait que de soupçons. Les Américains auraient pu jouer un rôle dans le piratage, découvert entre les deux tours de l’élection présidentielle, en mai 2012, des ordinateurs des collaborateurs du chef de l’Etat français, alors Nicolas Sarkozy. Une note interne de la NSA, dévoilée par Le Monde à l’automne 2013 et préparant la visite, le 12 avril 2013, de deux hauts responsables français, dont M. Barbier, venus demander des comptes aux Américains, orientait plutôt les soupçons vers les services secrets israéliens…

    « Le responsable de la sécurité informatique de l’Elysée était un ancien de ma direction à la DGSE, relate M. Barbier. Il nous a demandé de l’aide. On a vu qu’il y avait un “malware” [logiciel malveillant] qui avait une signature identique à celui que nous avions identifié lors d’une attaque contre la Communauté européenne en 2010. Il n’y avait que les Américains et les Russes qui avaient pu faire cette première opération. En 2012, nous avions davantage de moyens et de puissance techniques pour travailler sur les métadonnées. J’en suis venu à la conclusion que cela ne pouvait être que les Etats-Unis.

    Ce malware avait aussi attaqué d’autres pays avec une méthode révolutionnaire qu’a révélée, en 2013, Edward Snowden : la “quantum attack”. Quelqu’un de l’Elysée allait sur Facebook, mais au lieu d’aller directement sur le serveur du réseau social, cette consultation était interceptée par une machine de la NSA qui répondait à la place de Facebook (…), lui permettant d’entrer dans votre ordinateur. Ce malware trouvait la faille et permettait de prendre le contrôle de votre ordinateur.

    J’ai reçu l’ordre du successeur de M. Sarkozy d’aller aux Etats-Unis les engueuler. Ce fut le 12 avril 2013 et ce fut vraiment un grand moment de ma carrière professionnelle. On était sûrs que c’était eux. A la fin de la réunion, Keith Alexander [directeur de la NSA de 2005 à 2014], n’était pas content. Alors que nous étions dans le bus, il me dit qu’il est déçu car il pensait que jamais on ne les détecterait. Et il ajoute : “Vous êtes quand même bons.” Les grands alliés, on ne les espionnait pas. Le fait que les Américains cassent cette règle, ça a été un choc.
    Quand Le Monde s’apprêtait à publier le document interne de la NSA préparant notre visite du 12 avril 2013, j’ai demandé à mon correspondant de la NSA à Paris de m’en donner une copie. Il me répond qu’il ne peut pas, car le niveau de secret de la note est tel que seul le président Obama peut le déclassifier. J’ai réagi en disant que dix millions de Français allaient lire cette note alors que je n’y ai pas accès. Je l’ai finalement eue un jour avant sa publication. »

    Babar ou la fin d’un secret d’Etat

    En 2013, Le Monde publie une note dévoilée par Edward Snowden révélant que les services secrets canadiens suspectent leurs homologues français d’être derrière une vaste opération de piratage informatique lancée en 2009. Si l’attaque vise une demi-douzaine d’institutions iraniennes liées au programme nucléaire de ce pays, elle cible également le Canada, l’Espagne, la Grèce, la Norvège, la Côte d’Ivoire, l’Algérie et même certains objectifs en France. Sur ses auteurs, les Canadiens restaient flous : « Nous estimons, avec un degré modéré de certitude, qu’il s’agit d’une opération sur des réseaux informatiques soutenue par un Etat et mise en œuvre par une agence française de renseignement. » Du côté français, silence absolu. Paris admet s’être doté de capacités défensives, mais dément toute activité offensive, un tabou. Jusqu’au récit de M. Barbier.

    « Les Canadiens ont fait du “reverse” [remonter la trace informatique] sur un malware qu’ils avaient détecté. Ils ont retrouvé le programmeur [le codeur] qui avait surnommé son malware “Babar” et avait signé “Titi”. Ils en ont conclu qu’il était français. Et effectivement, c’était un Français (…). On a franchi un seuil énorme entre 1990 et 1995 quand on a acheté un supercalculateur américain Cray. On s’est aperçu qu’avec une très grande puissance de calcul, on pouvait casser les mots de passe.

    On a commencé à faire du hacking en 1992. J’ai monté les premières équipes de hacking étatique, les premiers soldats de la cyber-armée française. Les meilleurs n’ont pas de formation universitaire. Ce n’est pas un problème de connaissance, c’est un problème de cerveau. C’est quelqu’un qui, à partir de 15-16 ans, a commencé à bidouiller. Il va trouver des choses et donc des failles. Aujourd’hui, ce n’est pas 100 personnes qu’il faudrait recruter, il en faut 200 à 300. »
    La fusion de la DGSE et de son homologue allemand, le BND
    M. Barbier ne s’est pas contenté de relater des opérations. Il a également évoqué la frilosité du pouvoir politique face à ses propositions visant à répondre plus efficacement aux nouvelles menaces, et notamment son projet audacieux esquissant un embryon de renseignement européen.

    « Il est impossible de construire un seul service de renseignement européen avec vingt-huit pays qui n’ont pas les mêmes moyens ni la même culture. Les meilleurs, par rapport à leur nombre d’habitants, ce sont les Suédois. Les Italiens sont mauvais. Les Espagnols sont un peu mieux, mais n’ont pas de moyens. Et les Britanniques, avec 6 500 agents au sein du GCHQ [le renseignement électronique britannique], sont forts, mais sont-ils européens ? Et la France est la première force de renseignement technique en Europe continentale.

    Restent les Allemands, qui sont de solides partenaires. J’ai beaucoup travaillé avec eux, à la fois en transmettant notre savoir-faire mais aussi en leur apportant des moyens techniques. Les ingénieurs allemands et français travaillent très bien ensemble. En revanche, l’ingénieur britannique avec l’ingénieur français, c’est compliqué.
    Pour être plus efficaces, j’ai dit aux politiques en France qu’il fallait fusionner le BND [le Service fédéral allemand de renseignement] et la DGSE. C’est la seule solution. Cela ferait un service de 15 000 personnes. La NSA compte 60 000 personnes, et la direction technique de la DGSE, seule, c’est 3 000 agents. Mais les politiques français n’ont jamais donné suite. »

    Une révolution dans le secret de la DGSE

    Au cours de son exposé, Bernard Barbier a illustré le rôle primordial joué désormais par la direction technique dans la lutte contre les milieux djihadistes et l’espionnage moderne.
    « Pour avoir du renseignement humain sur les réseaux djihadistes, c’est quasiment impossible. Leurs membres [de ces réseaux] ne travaillent qu’avec des gens qu’ils connaissent. Dans la direction, on était déjà bien conscient en 2012 que des Français voulaient revenir faire le djihad en France. A plusieurs reprises, en 2013, mes équipes m’avaient déjà fait écouter des interceptions de Français de Syrie parlant à leur famille ou à des proches, en évoquant clairement leur projet de venir en France (…).

    J’ai réussi à convaincre le service “action” de travailler avec ma direction technique lors d’une première opération conjointe en juillet 2010 sur une équipe qui voulait faire sauter l’ambassade de France à Nouakchott, en Mauritanie. On a montré aux militaires que, grâce aux satellites, on pouvait faire une maquette 3D de leur lieu d’intervention [le campement djihadiste] au milieu de dunes, et donc leur permettre de choisir virtuellement leur chemin. Ils les ont éliminés à leur réveil.
    Cette collaboration a été une vraie révolution au sein de la DGSE. Pour moi, en tant qu’ingénieur, c’était fondamental. Pour les commandos, faire venir des gens d’autres services avec eux, c’était une révolution. Car leur règle absolue, c’est : “Je fais tout moi-même.” En guise de remerciement pour le succès de l’opération, le chef du service action m’a offert une des kalachnikovs prises aux djihadistes. »

    Edward Snowden, « un traître qui nous a plutôt aidés »

    Enfin, interrogé sur le lanceur d’alerte le plus connu de l’histoire du renseignement, M. Barbier a apporté une nuance inattendue au discours officiel tenu habituellement sur Edward Snowden, soulignant les services rendus à la France.

    « Pour moi, Snowden est un traître à son pays, mais il n’a rien à voir avec Julian Assange [fondateur de WikiLeaks]. Les Américains ont fait de Snowden, contractuel extérieur de la NSA, un administrateur système. Alors que ceux qui font ce métier à la DGSE sont des fonctionnaires qui ont entre quinze et vingt ans d’ancienneté. La probabilité d’avoir un Snowden en France est très faible. Snowden a montré que l’espionnage entre alliés existait et que le matériel était piraté par les Américains comme celui vendu par l’entreprise Cisco, ce qui pose un problème d’indépendance pour la technologie. A ce titre, Snowden nous a plutôt aidés. »

    https://www.youtube.com/watch?v=dkCf_nwT07E

  • Devoir de transparence, principe de délation
    http://www.dedefensa.org/article/devoir-de-transparence-principe-de-delation

    Devoir de transparence, principe de délation

    On trouve ci-dessous un extrait d’une interview de la journaliste Jo Becker, du New York Times, de Julian Assange (par télétransmission, Assange étant toujours en résidence forcée, du fait des artifices légaux du Système, à l’ambassade de l’Equateur à Londres). L’extrait est publié par le Washington Examiner du 31 août, sous le titre ironique de « Assange grills NYT reporter after question on Russia » ; le verbe “to grill”, dans son sens imagé, signifie “cuisiner” dans le sens d’interroger agressivement, en général de la part d’une personne en position offensive et de supériorité morale ou autre, vis-à-vis d’une personne sur la défensive à cause de la faiblesse de sa position, de ses arguments et de situation. En général, c’est le journaliste qui “cuisine” (...)

  • #Julian_Assange trop proche de la #Russie de Poutine ?
    https://www.mediapart.fr/journal/international/140816/julian-assange-trop-proche-de-la-russie-de-poutine

    WikiLeaks serait-il devenu l’un des vecteurs des services secrets russes et du Kremlin, qui miseraient sur #Donald_Trump, comme l’accusent des commentateurs américains ? La publication de milliers de mails piratés dans les serveurs du parti démocrate, probablement par des hackers russes, a en tout cas convié Julian Assange dans la campagne électorale américaine. L’occasion de passer en revue les liens réels ou fantasmés de #WikiLeaks et de son cofondateur avec la Russie.

    #International #Edwad_Snowden #éléctions_américaines #Etats-Unis #Hillary_Clinton #NSA #Surveillance

  • The House of Cards d’Hillary
    http://www.dedefensa.org/article/the-house-of-cards-dhillary

    The House of Cards d’Hillary

    On sait que Francis “Frank” Underwood, héros ambiguë de la série The House of Cards, devient, dans le récit, président des États-Unis après une carrière où on le voit, notamment, assassiner une personne gênante (une journaliste). D’une certaine façon, on pourrait penser qu’Hillary Clinton a pris la bonne voie, si Assange suggère vrai. Le fondateur de WikiLeaks et locataire pour l’instant perpétuel de l’ambassade d’Equateur à Londres a donné une interview télévisée à un réseau TV néerlandais, Neuwsuur. Il y affirme que la source qui a transféré le fonds d’une vingtaine de milliers d’e-mails du Democratic National Committee (DNC) à WikiLeaks ne se situe nullement en Russie, comme il a été aussitôt affirmé, mais à Washington même, dans le chef d’un membre de l’équipe du DNC, Seth Rich. (...)

    • « Julian Assange just dropped a bombshell. While on the Dutch television program Nieuwsuur, Assange seemed to suggest (very explicitly), that Seth Rich was the source for the Wikileaks DNC email cache leak that Hillary Clinton was quick to blame Russia for. Seth Rich was killed shortly after the DNC email scandal. Was Rich murdered for this leak that may have cost Hillary the Presidency of the United States?

      (...)

      » Julian Assange: “Whistleblowers go to significant efforts to get us material and often very significant risks. As a 27 year-old, works for the DNC, was shot in the back, murdered just a few weeks ago for unknown reasons as he was walking down the street in Washington.”

      » Reporter: “That was just a robbery, I believe. Wasn’t it?”

      » Julian Assange: “No. There’s no finding. So… I’m suggesting that our sources take risks.”

  • BOOM! Wikileaks Confirms Hillary Sold Weapons To ISIS
    http://redstatewatcher.com/article.asp?id=32072

    Although Hillary Clinton has repeatedly denied that she sold weapons to the Islamic Stats while serving as Secretary of State, Wikileaks founder Julian Assange claims he has proof to the contrary. Thepoliticalinsider.com reported: In Obama’s second term, Secretary of State Hillary Clinton authorized the shipment of American-made arms to Qatar, a country beholden to the Muslim Brotherhood, and friendly to the Libyan rebels, in an effort to topple the Libyan/Gaddafi government, and then ship those arms to Syria in order to fund Al Qaeda, and topple Assad in Syria.

    #isis #daesh

  • Une soirée de soutien pour les quatre années de réclusion de #Julian_Assange
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/190616/une-soiree-de-soutien-pour-les-quatre-annees-de-reclusion-de-julian-assang

    Depuis le 19 juin 2012, le fondateur de WikiLeaks vit comme prisonnier dans les locaux de l’ambassade équatorienne à Londres. Nous diffusons la soirée de soutien organisée ce dimanche à partir de 20h30 par Ars Industrialis en partenariat avec Libération. Sur scène, et par visioconférence, de nombreux invités, dont Bernard Stiegler, Edgar Morin, Edwy Plenel ou encore Patti Smith et, bien entendu, Julian Assange.

    #Culture-Idées

  • Mobilisation pour le 4ème anniversaire de la séquestration de Julian Assange
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2855

    Simultanément dans le monde se rejoignent des voix à Berlin, Paris, New York, Quito, Bruxelles, Madrid, Naples, Belgrade et d’ autres villes, pour se connecter avec Julian Assange en direct de Londres. L’événement, prévu du 19 au 25 juin prochain, est des plus attendus dans les réseaux alternatifs d’informations. L’asile politique du fondateur de #Wikileaks dans l’ambassade équatorienne du Royaume-Uni est une première dans le Monde, un fait en suspens où la violation des lieux par la justice est (...)

    6- Portraits d’artistes. Présentations d’événements culturels.

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, journaliste, poète, poésie, livre, écrits, Obama, USA, Israël, Proche-Orient, Palestine , #arts,_culture,_littérature,_cinéma,_critique,_performances,_styles, Wikileaks, (...)

    #6-_Portraits_d'artistes._Présentations_d'événements_culturels. #censure,presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #_journaliste,_poète,_poésie,_livre,_écrits #Obama,_USA,_Israël,_Proche-Orient,_Palestine #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/IMG/pdf/Julian_Assange___rapport_de_l_ONU.pdf

  • Hillary, emailgate, Moscou & Wikileaks
    http://www.dedefensa.org/article/hillary-emailgate-moscou-wikileaks

    Hillary, emailgate, Moscou & Wikileaks

    L’affaire est dans l’air depuis bien plus d’un mois... Un article par-ci, un autre par-là, une source exotique mais qui dit parfois des choses intéressantes, une autre plus sérieuse, l’une et l’autre déclarations de Julian Assange, des bruits répétés selon lesquels la Russie est prête à faire beaucoup, directement ou indirectement, pour empêcher l’élection d’Hillary Clinton... Cela donne une nébuleuse de communication où l’on trouvera sans peine et sans guère de doute à boire et à manger, mais où certains pourraient être tentés de conclure à ce point, devant la diversité antagoniste des sources notamment qui implique l’absence d’une “ligne” imposée par une opération de montage, par une banalité recouvrant pourtant une interrogation réelle, – du type “il n’y a pas de (...)

  • Community 2.0 — Copy me happy
    http://blog.brokep.com/2016/06/08/community-2-0

    As in most subcultures, ours are obsessed with internal status. We have lots of heroes and with that comes hero worship. Most newcomers look up to their heroes way to much, and most heroes feel like nerds that all of a sudden get their 15 minutes of fame. Everyone copes with that differently, many abuse it. The hero culture has always felt very dangerous to me, and it’s been very binary for most people. When Julian Assange got accused of sexual abuse, it was hard for most people in our scene to separate the private actions of Julian and the actions of Wikileaks. I’ve always been a firm believer that things are nuanced. I wanted (and still want) that Julian should be tried for what he’s accused of, but I also believe Wikileaks has been tremendously important to our society and would not discredit Julians work for that happening. The same goes with Jake; if he has done anything wrong he should be tried for that, but it says nothing about his own work nor the Tor project for that matter. Guilt by association is not something we should approve of.

    In any case there are multiple sides to an argument. In a fair community we would listen to all, and find a way to deal with it, and take care of all parties. The people that accuse someone of abuse must be listened to whomever they accuse, without judgement, and with support for their experiences. The people accused of abuse must also be listened to whomever they are, without judgement and with an understanding of how people deal with being accused (no matter guilty or not). And we need to understand that these things should be settled by professionals, not be biased friends in a heated situation.

    But most importantly, we must create a safe environment for everyone, including the people that have a different background to ourselves. The non-male, non-white, non-hetero are the people we’ve always wanted to include but could never find until we got enough interest. If we want to have them, which we all do and should celebrate that we finally have a chance to include, we need to understand integration; it goes both ways. We can’t expect people to integrate into our way of life without integrating with their ways of lives as well. The diversity is what a community thrives from and what we need to strive for. We were once the outsiders, now we need to welcome the new as well.

    #Appelbaum #tor #womensintech #sexisme #inclusion

  • Assange : Hollande « est une escroquerie » Suisse Le Matin afp/nxp 30 Mai 2016

    http://www.lematin.ch/monde/assange-hollande-escroquerie/story/20573155

    Le fondateur de Wikileaks, reclus depuis quatre ans à l’ambassade d’Équateur à Londres, n’a pas été tendre avec le président français.

    L’Australien Julian Assange a accusé mardi François Hollande d’être « une escroquerie comme de nombreux politiciens ». « On ne peut pas forcement lui en vouloir d’être un hypocrite, cela fait partie de son métier malheureusement », a-t-il ajouté, interrogé par visioconférence par iTélé.


    La France a rejeté en juillet 2015 une demande d’asile du fondateur de Wikileaks. Julian Assange avait présenté sa requête de manière informelle, dans une longue lettre ouverte publiée le 3 juillet par le quotidien « Le Monde ». « A cette époque, j’ai révélé comment les trois derniers présidents français faisaient l’objet d’écoutes de la part des Etats-Unis », a-t-il expliqué sur iTélé.

    Trois présidents espionnés

    Cet espionnage a visé, au moins de 2006 à 2012, François Hollande et ses deux prédécesseurs de droite, Nicolas Sarkozy (2007-2012) et Jacques Chirac (1995-2007), d’après des documents de Wikileaks publiés par le quotidien « Libération » et le site d’information Mediapart. « On aurait pu penser que le président allait aider les lanceurs d’alerte », estime-t-il. Mais « L’Élysée ne voulait pas heurter les Etats-Unis ».

    L’Australien critique également l’état d’urgence décrété en France après les attentats du 13 novembre à Paris et prolongé jusqu’à fin juillet. « Il y a des problèmes graves concernant l’état d’urgence en France. Il y a des violations de libertés fondamentales qui émanent de lois antiterroristes », estime le lanceur d’alerte. « La France a ainsi choisi la surveillance de masse, c’est une menace considérable qui pèse sur la démocratie », conclut-il.

    NDR Des images trés intéressantes sur l’ambassade d’Equateur dans l’article

  • Hillary Clinton confie dans un email avoir voulu renverser Bachar el-Assad, pour « aider Israël »
    28 mai 2016
    https://francais.rt.com/international/21293-clinton-renverser-assad-aider-israel

    « La meilleure manière d’aider Israël à gérer la capacité nucléaire grandissante de l’Iran est d’aider le peuple syrien à renverser le régime de Bachar el-Assad », annonce d’emblée Hillary Clinton dans le document, révélé par l’ONG de Julian Assange, WikiLeaks, sur son site internet.

    (...) l’actuelle candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine y détaille sa stratégie à l’égard de la crise syrienne : « Le programme nucléaire iranien et la guerre civile syrienne peuvent sembler déconnectés, mais ils ne le sont pas. Ce dont les chefs militaires israéliens s’inquiètent – mais dont ils ne peuvent pas parler – est de perdre leur monopole nucléaire ».

    En effet, poursuit-elle, un Iran disposant de l’arme nucléaire permettrait à « d’autres adversaires [d’Israël], comme l’Arabie Saoudite ou l’Égypte, de se mettre aussi au nucléaire ».

    Mais surtout, ce qui préoccupe l’ancienne secrétaire d’Etat, c’est un axe Téhéran-Damas-Hezbollah tourné contre Israël. « Le résultat [d’un Iran disposant de l’arme nucléaire] serait un équilibre nucléaire fragile dans lequel Israël ne pourrait pas répondre aux provocations par des frappes militaires conventionnelles en Syrie ou au Liban, telles qu’elles sont pratiquées aujourd’hui. Si l’Iran devient un Etat doté d’armes nucléaires, Téhéran trouvera bien plus simple d’appeler ses alliés en Syrie et le Hezbollah à frapper Israël, sachant que ses armes nucléaires dissuaderont Israël de lui répondre ».

  • “Risk”, de #Laura_Poitras : au cœur des conversations secrètes de Wikileaks - Festival de Cannes 2016 - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/festival-de-cannes/2016/risk-de-laura-poitras-au-coeur-des-conversations-secretes-de-wikileaks,1427

    #Assange, très à l’aise devant une caméra, conscient de son charisme, masque le travail plus obscur d’autres personnages qui forgent la structure de Risk, notamment #Sarah_Harrison ou #Jacob_Appelbaum, soldats infatigables de #Wikileaks, usant leurs yeux et leur existence sur l’écran de leurs ordinateurs.

  • Cannes 2016 : Laura Poitras, sur écoute, à l’écoute

    http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2016/05/20/laura-poitras-sur-ecoute-a-l-ecoute_4923110_766360.html

    Laura Poitras travaillait depuis 2011 à un film documentant le travail de WikiLeaks, lorsqu’elle reçut le premier mail de « citizenfour ». « D’observatrice, je suis devenue participante », dit la réalisatrice. Citizenfour servait de signature à Edward Snowden, qui avait choisi la documentariste, parmi tous les habitants de la planète Terre, comme destinataire des données extraites (ou volées, selon l’idée que l’on se fait de la sécurité du monde) des ordinateurs de la National Security Agency.

    Pour Laura Poitras, l’épisode Snowden s’est clos à l’automne 2014, par la sortie du film Citizenfour, relation à la fois méticuleuse et subjective de la cavale de l’ex-agent américain et de son impact sur le monde. Elle est alors retournée à ce travail, laissé en chantier, et a retrouvé Julian Assange dans les locaux de l’ambassade d’Equateur, à Londres. Les deux collaborateurs de la réalisatrice, la Britannique Sarah Harrison et l’Américain Jacob Appelbaum, s’étaient imposés un exil en Allemagne, de peur d’éventuelles poursuites dans leurs pays respectifs.

    Ils étaient tous deux présents à Cannes, à la fin de la projection de Risk, terminé l’avant-veille de sa présentation à la Quinzaine des réalisateurs, cinq ans après sa genèse. Après une ovation vigoureuse pour une projection aussi matinale, Sarah Harrison et Jacob Appelbaum ont lu un texte appelant à la libération de Julian Assange, toujours cerné par la police britannique, dans cette ambassade dont il n’est pas sorti depuis bientôt 2 000 jours.

    Messagère et portraitiste

    Quelques instants plus tard, Laura Poitras revient sur les origines tumultueuses de Risk, qui ne se devinent pas à la vision de ce film rigoureux, que l’on croirait parfois écrit par un scénariste retors. La cinéaste le présente comme une « préquelle– récit des origines – de Citizenfour ». Elle fait remarquer ce moment étrange où, quelques mois avant qu’Edward Snowden ne surgisse sur la scène internationale, Julian Assange prédit que de jeunes employés des agences de sécurité, façonnés par d’autres idéologies que leurs aînés, rejoindront le combat contre le secret et la surveillance universels. « On presse sur avance rapide, et on obtient Snowden », dit-elle en riant.

    En 2012, Laura Poitras s’installe à Berlin, lasse du harcèlement des autorités américaines qui la détenaient des heures à chacune de ses entrées et sorties du territoire national (elle pense que son travail en Irak et au Yémen est à l’origine de ces mesures). Elle se rend en Allemagne dans l’intention de « protéger le matériau que [j’]avais réuni sur WikiLeaks, et le monter ». Bientôt, elle apprend, entre autres avec Jacob Appelbaum, spécialiste de l’encryption et des contre-mesures d’espionnage numérique, à se sentir chez elle dans ce monde de geeks militants. Sans le savoir, elle se prépare à devenir la messagère et la portraitiste de Snowden.

    Pendant le montage de Citizenfour, elle a pensé inclure les éléments tournés avec Julian Assange et ses collaborateurs. « J’ai compris qu’il y avait en fait deux films », dit-elle pour expliquer sa décision de reprendre le tournage, de montrer Assange affaibli par l’enfermement, mais toujours aussi combatif. Une séquence empruntée à une source extérieure montre la rencontre entre le militant australien et Lady Gaga, qui essaie de le faire parler de ses sentiments. « Je ne suis pas normal », dit Assange à la chanteuse.

    Cet homme tout entier voué à une cause dont, à voir le film, on ne sait pas toujours si elle est sa propriété ou celle du genre humain, a manifestement fasciné la cinéaste d’une tout autre manière qu’Edward Snowden, qu’elle filmait avec une évidente affection. Mais Laura Poitras se refuse à établir le tableau comparatif entre les deux hommes, laissant ce soin aux spectateurs.

    La caméra, outil citoyen

    A la fin de Risk, on entend l’enregistrement d’un agent du bureau new-yorkais du FBI, qui définit Laura Poitras comme une « cinéaste anti-américaine ». Elle a intenté une action en justice pour avoir accès à son dossier, et certains éléments lui sont parvenus. Elle est revenue vivre et travailler aux Etats-Unis, où elle a récemment présenté, au Whitney Museum (New York), une série d’installations autour d’éléments de ses films. « Je sais bien que les musées sont par définition des institutions qui édulcorent le contenu politique des œuvres, reconnaît-elle. Le cinéma a un impact plus brut. »

    La sortie de Risk clôt pour Laura Poitras le chapitre de son œuvre consacré à la surveillance et au secret. Le cinéma reste pour elle un outil citoyen, et elle se consacre ces temps-ci au site Fieldofvision.org, qui veut, comme au temps des actualités filmées, se servir du cinéma pour montrer, en temps réel, les bouleversements du monde.

  • LIBYA : Five Migrants Dead, 15 Injured After Detention Centre Escape

    At least five African migrants are dead and 15 injured, some of them seriously after guards at a detention in the coastal town of #Zawiya opened fire during a mass escape early on Saturday morning.


    http://migrantreport.org/five-migrants-dead-15-injured-libya-escape-detention-centre
    #Libye #détention_administrative #décès #mourir_aux_frontières #asile #migrations #réfugiés #rétention

  • Ambassades, droit d’asile et extraditions - Julian Assange aime-t-il le heavy metal ?, par Maurice Lemoine (octobre 2012)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2012/10/LEMOINE/48273

    Assange connaîtra-t-il le sort du cardinal anticommuniste József Mindszenty, qui a vécu quinze ans dans l’ambassade américaine, à Budapest, entre 1956 et 1971 ? A moins que ne lui soit appliqué le traitement réservé en 1989 à l’ex-général Manuel Noriega : réfugié dans la nonciature apostolique pour échapper aux troupes américaines qui avaient envahi le Panamá, il dut subir les décibels déchirants de puissants haut-parleurs débitant du heavy metal vingt-quatre heures sur vingt-quatre et, au bout de onze jours, finit par craquer. [#st]

    http://zinc.mondediplo.net/messages/17387 via Le Monde diplomatique

  • L’Australie propose son aide à Julian Assange

    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/02/07/l-australie-propose-son-aide-a-julian-assange_4860945_4408996.html

    Julian Assange va peut-être enfin bénéficier de l’aide de son pays natal, l’Australie. Après la publication du rapport du groupe de travail des Nations unies concluant que le cofondateur de WikiLeaks est « arbitrairement détenu par le Royaume-Uni et la Suède », la ministre des affaires étrangères australienne, Julia Bishop, a rencontré les avocats de M. Assange alors qu’elle se trouvait à Londres le 5 février. Elle a déclaré à la presse britannique qu’elle avait lu le rapport des Nations unies et que si Julian Assange demandait l’assistance consulaire de son pays, il l’obtiendrait sans délai.

    L’une des avocates londoniennes de Julian Assange, Jennifer Robinson, elle-même citoyenne australienne, a confirmé à la presse australienne que l’entretien avait été positif. Elle demande à présent que l’Australie délivre à Julian Assange un nouveau passeport, l’ancien lui ayant été confisqué par les Britanniques.

  • La libération de Julian Assange : le dernier chapitre (RT) — John PILGER
    http://legrandsoir.info/la-liberation-de-julian-assange-le-dernier-chapitre-rt.html

    L’une des plus grandes injustices de notre temps se délite. Le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire - un tribunal international qui statue et décide si les gouvernements respectent leurs obligations en matière de droits - a décidé que Julian Assange a été arrêté illégalement par la Grande-Bretagne et la Suède.

    Après cinq années de combats pour défendre sa réputation - ayant été calomnié sans relâche lors qu’il n’est accusé d’aucun crime - Assange est désormais plus proche de la justice et la légitimation , et peut-être de la liberté, qu’à aucun autre moment depuis son arrestation et détention à Londres en vertu d’un mandat d’extradition européen, discrédité aujourd’hui par le Parlement (Britannique).

  • #Assange est bien « détenu arbitrairement » selon l’#ONU, mais ça ne change rien
    http://www.numerama.com/politique/143282-julian-assange-est-bien-detenu-arbitrairement-selon-lonu-mais-ca-ne

    Le gouvernement britannique a d’ailleurs d’ores et déjà fait savoir qu’il ne changerait pas un iota à sa politique. « Une allégation de viol est toujours en cours et un mandat d’arrêt européen est en cours, dont la Grande-Bretagne continuera d’avoir une obligation juridique d’extrader M. Assange vers la Suède », a ainsi prévenu le Ministère des affaires étrangères dans un communiqué.

    Reste que l’avis du groupe de travail de l’ONU est là : Julian Assange est détenu illégalement. Il est désormais reconnu comme une victime. C’est là sa principale victoire.

    #arbitraire #prisonnier_politique #démocraties

  • Assange se rendra à la police en cas d’arbitrage défavorable de l’ONU - Europe - RFI
    http://www.rfi.fr/europe/20160204-julian-assange-police-arbitrage-defavorable-onu-wikileaks?ns_campaign=r

    En septembre 2014, #Julian_Assange avait déposé plainte contre la Suède et le Royaume-Uni, auprès d’un groupe de travail sur la détention arbitraire (WGAD), un organisme mandaté par l’ONU, afin de faire reconnaître son confinement dans l’enceinte de l’ambassade équatorienne depuis 2012 comme une détention illégale.

    Ce groupe doit rendre sa décision - qui sera quoi qu’il en soit non contraignante - ce vendredi. Mais d’ores et déjà, le fondateur de WikiLeaks a fait savoir qu’il se rendrait à la police britannique si l’arbitrage lui était défavorable.

    « Si l’ONU annonce demain que j’ai perdu mon affaire contre le Royaume-Uni et la Suède, je sortirai de l’ambassade vendredi à midi pour être arrêté par la police britannique », a déclaré M. Assange dans un communiqué.

  • La Suède a conclu un accord avec l’Equateur pour interroger Assange

    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/12/14/la-suede-a-conclu-un-accord-avec-l-equateur-pour-interroger-assange_4831212_

    Stockholm est parvenu à conclure avec Quito un accord préliminaire d’entraide juridique, qui devrait permettre aux procureurs suédois d’interroger le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, réfugié depuis 2012 à l’ambassade d’Equateur à Londres, a annoncé dimanche 13 décembre Cecilia Riddseliu, responsable du ministère suédois de la justice. Le dispositif devrait être finalisé « plus tard cette semaine », a-t-elle précisé.

    Mme Riddseliu a ajouté que l’accord ne visait pas spécifiquement l’Australien, accusé de viol dans le pays. L’Equateur a demandé qu’un dispositif officiel d’assistance pénale soit conclu avant de permettre à la justice suédoise d’interroger M. Assange. Les procureurs suédois avaient proposé en mars de le rencontrer à Londres.

  • Les statues de Snowden, Assange et Manning se dressent devant l’ONU à Genève

    La place des Nations héberge, du 14 au 18 septembre, un monument au courage d’Edward Snowden, Julian Assange et Bradley Manning, réalisée par l’artiste italien Davide Dormino.
    https://vimeo.com/141159693

    Les figures en bronze d’Edward #Snowden, Julian #Assange et Bradley #Manning, debout sur des chaises, trônent sur la place des Nations. Après Berlin et Dresde, avant Paris (du 23 au 29 septembre), l’œuvre itinérante du sculpteur italien #Davide_Dormino — intitulée Anything to say ? (quelque chose à dire) — est exposée sur la place des Nations à Genève jusqu’à vendredi 18 septembre.

    « C’est un monument au courage de trois personnes qui ont dit non à la mise en place d’une surveillance globale et aux mensonges et qui ont choisi de dire la vérité », explique l’artiste. L’œuvre est un hommage à la liberté d’expression et d’information, hors de toute polémique politique....
    http://lacite.website/2015/09/14/les-statues-de-snowden-assange-et-manning-se-hissent-devant-lonu-a-genev

    #genève #Anything_to_say #Nations_Unies #art

  • AWARD - Edward #Snowden wins 2015 Bjørnson #prize in #Norway

    https://goblinrefuge.com/mediagoblin/u/jask/m/award-edward-snowden-wins-2015-bjornson-prize-in-norway

    A la 21eme minute Snowden explique qu’après la fuite de Hong Kong, il avait eu comme intention de retourner dans son pays ; cependant sous les conseils de Julien Assange il s’est résolu d’accepter la protection de la Russie.

    Snowden :

    I think his intention was good ; he [Julian Assange] was focusing primarily on my safety, as a publisher, and having a source he was interested in the source’s protection angle. But for me, the problem is i wasn’t interested in my own safety. I never intended to go to Russia, that wasn’t my plan (...). Unfortunately my passport was frozen and canceled by United States after i left Hong Kong and was in the air and travel to the land america (...). So when i was grounded to Russia i couldn’t go further (...)

    Donc, si Assange ne s’était pas impliqué dans sa protection, Snowden aujourd’hui serait probablement chez lui, mais en prison, option qu’il avait certainement envisagé.

    http://blogg.bjornsonakademiet.no/uncategorized-en/edward-snowden-awarded-the-bjornson-prize-2015

    Bjørnson Academy, The Norwegian Academy of Literature and Freedom of Expression, was founded in 2003.

    #surveillance #scandinavie #whistleblowers