person:mariano rajoy

  • Mini-sommet à Versailles : l’Europe à plusieurs vitesses prend corps
    https://www.crashdebug.fr/international/13337-mini-sommet-a-versailles-l-europe-a-plusieurs-vitesses-prend-corps

    (GàD) Les dirigeants italien, allemand, français et espagnol, le 6 mars 2017 à Versailles en région parisienne

    ( AFP / Martin BUREAU )

    Les dirigeants français, allemand, espagnol et italien ont plaidé lundi d’une seule voix pour une Europe à plusieurs vitesses, censée tirer le projet commun de l’ornière après le choc du Brexit ou la crise des réfugiés.

    "L’unité n’est pas l’uniformité", a souligné François Hollande, hôte de ce mini-sommet auquel ont été conviés, sous les ors du Château de Versailles, l’Allemande Angela Merkel, l’Espagnol Mariano Rajoy et l’Italien Paolo Gentiloni.

    "C’est la raison pour laquelle je plaide pour qu’il y ait de nouvelles formes de coopérations, pour de nouveaux projets, ce que l’on appelle des coopérations (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • En #Espagne, Rajoy investi à la tête d’un gouvernement minoritaire
    https://www.mediapart.fr/journal/international/301016/en-espagne-rajoy-investi-la-tete-d-un-gouvernement-minoritaire

    Mariano Rajoy a été reconduit samedi soir à la tête du gouvernement espagnol grâce à l’abstention de 68 députés socialistes. Un épilogue qui met fin à dix mois d’instabilité… mais qui augure de nouveaux mois difficiles à Madrid.

    #International #Ciudadanos #europe #investiture #Mariano_Rajoy #Pedro_Sanchez #Podemos #PP #PSOE

  • LE PACTE D’INSTABILITÉ A VÉCU, MAIS C’EST UN SECRET ! par François Leclerc Blog de Paul Jorion
    http://www.pauljorion.com/blog/2016/09/15/le-pacte-dinstabilite-a-vecu-mais-cest-un-secret-par-francois-leclerc
    Les échéances électorales allemande et française de l’année prochaine arrivent à point nommé. Les sortants n’auront plus la responsabilité d’une situation de moins en moins tenable – ne pouvant ni appliquer, ni amender une politique qui ne fonctionne pas et suscite le rejet – et les arrivants pourront se prévaloir de la nouveauté. Ce qui ne leur donnera pas pour autant de marges de manœuvre. Mais d’ici là, il va falloir tenir.

    Des rumeurs insistantes font état de l’intention d’Angela Merkel de ne pas se représenter afin de partir avant que cela ne se gâte davantage, tandis que les sondages confirment que François Hollande ne sera pas en mesure d’accéder au second tour s’il se représente. Mais comment ne pas se retrouver dans cette attente avec une ou nouvelle Grèce sur les bras, dans un contexte qui a changé ? L’Italie, l’Espagne et le Portugal sont tous sur le fil du rasoir, il y a l’embarras du choix. Et pendant ce temps-là, les négociations sur le Brexit vont trainer en longueur, les dirigeants britanniques ayant intérêt à jouer les divisions au sein de l’Union européenne pour négocier au mieux de leurs intérêts.

    En Italie, la crise bancaire devrait être contenue, mais à quel prix ! Aveugle soutenant le paralytique, le système bancaire italien est faute de mieux destiné à soutenir les établissements les plus mal en point, puis condamné à se consumer comme une mèche lente, banque après banque s’il ne s’effondre pas. Mais une autre échéance va entretemps se présenter, Matteo Renzi étant arrivé en bout de course des marges possibles de flexibilité des règles du Pacte de stabilité qui lui ont été accordées à plusieurs reprises par la Commission. Une rencontre avec Angela Merkel – qui sur cette question se défausse désormais sur la Commission – ne lui a pas procuré le mou qu’il demandait, et il est aux taquets, mettant en cause le gouvernement allemand pour ne pas respecter ces mêmes règles, en raison de ses excédents commerciaux qui dépassent 6% du PIB.

    Le référendum de novembre sur le réforme du Sénat s’approche, avec sa démission à la clé s’il le perd, ce qu’il a réaffirmé dans le cadre de sa stratégie de pression sur la Commission, mais qu’il peut mettre à exécution. Les chantages ne fonctionnent que si celui qui en est l’objet est convaincu que celui qui l’exerce ira jusqu’au bout. Après trois années de récession, puis une année 2015 de croissance à un petit 0,8%, le pays a connu une croissance nulle au deuxième trimestre par rapport au premier, ce qui menace par ricochet la réalisation de son projet de budget 2017 qui prévoit une légère diminution du ratio dette/PIB. Le Pacte de stabilité ne résisterait pas à l’arrivée au pouvoir du Mouvement des 5 étoiles, celle de Podemos en Espagne écartée. Il faut donc sauver le soldat Renzi à tout prix, mais comment ?

    Faute d’un gouvernement de plein exercice, l’Espagne n’a pas d’autre perspective que de reconduire son budget 2016 en 2017. Les recettes fiscales en provenance des entreprises ne sont pas au niveau prévu, a admis le ministre de l’économie du gouvernement provisoire Luis de Guindos, ce qui va empêcher de réduire à 4,6% le déficit budgétaire et imposer à nouveau de négocier avec Bruxelles. Le problème sera renvoyé au prochain gouvernement espagnol, si les élections qui vont pour la troisième fois avoir lieu aboutissent cette fois-ci à une investiture gouvernementale. Mais Mariano Rajoy, qui se maintient envers et contre tout, devra revenir sur ses promesses électorales, à la tête d’un gouvernement Parti populaire/Ciudadanos bénéficiant finalement de l’abstention par défaut du PSOE. Une telle hypothèse demande toutefois à se vérifier et présagera des lendemains tumultueux.

    De son côté, le gouvernement socialiste portugais s’est engagé auprès de Bruxelles à diminuer son déficit de budgétaire de 0,6% pour l’année à venir, mais il peine à la tâche. Le soutien du parti communiste et du Bloc de gauche (extrême-gauche) lui étant acquis à condition qu’il ne touche pas aux salaires et aux retraites et qu’il remplisse ses engagements, le ministre de l’économie Mario Centeno cherche un milliard d’euros. L’exercice doit se réaliser sur fond de rumeurs mal intentionnées d’origine spéculative faisant état d’un nouveau plan de sauvetage, une perspective niée par le premier ministre Antonio Costa.
    L’absence de courage politique, qui n’est pas une découverte, empêche de revenir sur les règles du Pacte de stabilité, que les hautes autorités auraient été bien inspirées de ne pas inclure dans des traités. Le mal fait, il va pourtant falloir le défaire… Avis aux amateurs !

  • Etat espagnol. L’« ingouvernabilité » s’installe… sous la tutelle de l’UE. Et la Catalogne ?
    http://anticapitalisme.tumblr.com/post/148401810803/etat-espagnol-lingouvernabilité-sinstalle

    <b>Par Jaime Pastor</b><p>Après avoir pu se libérer au dernier moment de l’amende européenne [pour « dérapage » budgétaire] grâce à l’effort du ministre allemand Wolfgang Schäuble, celui qui s’était tellement acharné sur le peuple grec, Mariano Rajoy vient dedéclarer qu’il « accepte la charge » de former un gouvernement pour le compte du roi Felipe VI, mais apparemment sans indiquer de délai et sans se montrer très confiant de pouvoir compter sur le nombre de votes nécessaires afin d’être investi de la …

    http://ift.tt/2ai5PXI

  • Il y a toujours une bonne raison, et spécialement en Gallice, de frapper un premier ministre, la justice espagnol ne l’entend pas de cette oreille et fait incarcérer 6 mois un gars de 17 ans
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/premier-ministre-espagnol-frappe-l-ado-place-dans-un-centre-pour-mineurs-

    Un jeune homme de 17 ans qui avait donné mercredi un coup de poing au Premier ministre espagnol Mariano Rajoy, a été condamné jeudi par un tribunal à six mois de détention maximum dans un centre pour mineurs.

    L’incident s’était produit mercredi alors que le président du gouvernement conservateur prenait un bain de foule à Pontevedra, dans sa Galice natale (nord de l’Espagne), dernière étape de sa campagne avant les élections législatives de dimanche.

    Le jeune homme avait réussi à approcher le dirigeant espagnol et à lui décocher un crochet au visage, faisant tomber ses lunettes qui se sont cassées. Il avait été immédiatement plaqué au sol et maîtrisé par les gardes du corps.

  • #Espagne : le débat politique s’envenime à six jours des #élections
    https://www.mediapart.fr/journal/international/151215/espagne-le-debat-politique-senvenime-six-jours-des-elections

    A moins d’une semaine des élections législatives, le débat politique s’est envenimé en Espagne, lundi 14 décembre, lors d’une confrontation télévisée entre le président du gouvernement Mariano Rajoy et l’opposant socialiste Pedro Sanchez.

    #International #Fil_d'actualités #europe

  • Dans le nord de l’Espagne, la permaculture contre le #chômage
    https://www.mediapart.fr/journal/international/141215/dans-le-nord-de-l-espagne-la-permaculture-contre-le-chomage

    À l’approche des législatives du 20 décembre, Mariano Rajoy, le candidat sortant, martèle qu’il est en train de venir à bout de la crise. Mais les chiffres du chômage restent vertigineux. Mediapart a suivi les pas d’un Galicien de 30 ans qui, après des années sans emploi, s’est lancé à son compte dans l’agro-écologie. « Un acte révolutionnaire » encore loin d’avoir trouvé l’équilibre financier.

    #International #agriculture #Ecologie #économies_en_transition #environnement #Espagne #europe #Galice

  • Dans le Nord de l’Espagne, la permaculture pour échapper au #chômage
    https://www.mediapart.fr/journal/international/141215/dans-le-nord-de-l-espagne-la-permaculture-pour-echapper-au-chomage

    pumo3 A l’approche des législatives du 20 décembre, Mariano Rajoy, le candidat sortant, martèle qu’il est en train de venir à bout de la crise. Mais les chiffres du chômage restent vertigineux. Mediapart a suivi les pas d’un Galicien de 30 ans qui, après des années sans emploi, s’est lancé à son compte dans l’agro-écologie. « Un acte révolutionnaire » encore loin d’avoir trouvé l’équilibre financier.

    #International #agriculture #Ecologie #économies_en_transition #environnement #Espagne #europe #Galice

  • En Espagne, 800 € d’amende pour la photo de policiers garés sur une place handicapée

    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/08/18/en-espagne-800-e-damende-pour-la-photo-de-policiers-gares-su

    En Espagne, ses détracteurs l’ont rebaptisée la "Ley Mordaza", la « loi bâillon ». Depuis le 1er juillet, la nouvelle législation de sécurité citoyenne, mesure phare du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy, offre aux autorités un nouvel arsenal d’amendes visant à restaurer l’autorité de la police et restreindre les actions des collectifs qui s’opposent aux mesures d’austérité. Protester face au Sénat ou tout Parlement régional peut ainsi être puni de 30 000 euros d’amende, tout comme refuser de décliner son identité à un agent de police. L’organisation d’une activité festive dans un endroit interdit par les autorités pourra coûter jusqu’à 600 000 euros au contrevenant.

    Vendredi 14 août, une infraction a été sanctionnée en vertu de cette nouvelle disposition législative, rapporte le site d’informations Petrer al dia, qui couvre l’actualité de Petrer, une bourgade de 35 000 habitants sise dans la région d’Alicante, dans le sud-est de l’Espagne. Une femme a en effet reçu une amende de 800 € pour avoir posté sur le mur d’un groupe consacré à la ville une photographie d’une voiture de la police locale, garée sur une place réservée aux personnes handicapées. Un cliché assorti du commentaire « Gare-toi où tu veux et tu n’auras même pas d’amende. »

  • La #précarité, dit-on beaucoup, est la condition préalable pour retrouver la « #croissance » mais disparaît progressivement une fois cette dernière installée,

    2013 :
    En Espagne, plus d’#emplois, mais plus de précarité
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/07/01/en-espagne-plus-d-emplois-mais-plus-de-precarite_3439709_3234.html

    L’Espagne va mieux. C’est en tout cas le message qu’a essayé de faire passer le gouvernement de Mariano Rajoy en annonçant les chiffres du chômage pour mai : près de 100 000 sans-emploi de moins qu’un mois plus tôt. Un recul inédit depuis le début de la crise.

    Mais la « récupération de l’emploi » s’accompagne d’une augmentation des contrats précaires. Un an et demi après la réforme du marché du travail et quelques mois après l’annonce d’un plan pour l’entrepreneuriat et contre le chômage des jeunes, le début de la « reprise », si reprise il y a, passe par les emplois saisonniers et les contrats à temps partiel.

    A peine 7 % des 1,28 million de contrats signés en mai sont de période indéterminée, soit 95 800. Et non seulement ce type de contrats se raréfie (2 500 de moins en mai par rapport à avril), mais près de 40 % sont à temps partiel.

    Deux ans plus tard,
    New world of work : political cost of Spain’s recovery - FT.com
    http://www.ft.com/intl/cms/s/0/036e760c-1b50-11e5-8201-cbdb03d71480.html#axzz3iE5s4cKh

    Over the past two years, Spain has won international admiration for turning around its once-shaky economy. At the height of the crisis, Madrid pushed through unpopular austerity measures and painful economic reforms, including a sweeping overhaul of the labour market.

    Wage costs fell and exports boomed, allowing the rest of the economy to recover as well.

    Employers and business leaders said reform helped companies regain competitiveness lost during the boom years. Spain is now on course to grow by more than 3 per cent this year, twice as fast as Germany, and jobless numbers are falling at last.

    The price of that recovery, however, is a notable rise in the number of workers who labour in precarious conditions.

    The share of workers in temporary employment, which fell in the downturn partly because of their vulnerability, is still lower than before the crisis but is on the rise again.

    In July, the Spanish unemployment roll dropped by 74,000, the best July since 1998. But of the 1.8 million labour contracts that were signed during the month, only 6.9 per cent of the contracts were for permanent positions. Despite the reforms, Spain’s two-tier labour market remains entrenched.

    • La croissance est de retour en #Europe / France Inter
      http://www.franceinter.fr/emission-ledito-eco-la-croissance-est-de-retour-en-europe

      - Sauf que le chômage lui ne se résorbe pas, en tout cas pas assez. 

      Non il reste élevé, au dessus de 11% de la population active dans la zone euro alors qu’il était sous la barre des 8% en 2007 avant la crise.

       Et beaucoup d’économistes s’inquiètent de voir que non seulement cette reprise ne se transforme pas en emplois mais qu’en plus le chômage de longue durée augmente. C’est le cas de la France.

       - Il y a tout de même dans la zone euro des pays qui s’en tirent bien mieux que nous, l’Allemagne, pour ne citer qu’elle …

      Oui c’est vrai le chômage n’est pas une fatalité. Dans toute l’Europe, c’est en Allemagne que le chômage est le plus bas 4,7%. On trouve ensuite le RU (5,6%) et l’Autriche (6%).

      Mais attention, cette belle performance est une sorte de trompe-l’œil. Ce plein emploi n’empêche pas l’Allemagne d’avoir un taux de #pauvreté supérieur à celui de la France.

      – Comment expliquez vous cela ?

      Parce que ces pays privilégient les emplois qu’on appelle « non conventionnels » ou atypiques, c’est à dire le travail à temps partiel , les emplois temporaires type CDD ou encore l’intérim et les travailleurs indépendants. Eh bien ce sont ces emplois qui font reculer le chômage. Leur nombre a augmenté presque partout en Europe, et notamment en Allemagne où ils représentent 39% du total des emplois.

      [...]

      – Vous voulez dire qu’on a plus le choix qu’entre la peste du chômage ou le choléra de la précarité ?

    • L’Espagne... Le pays des travailleurs pauvres
      http://www.express.be/business/fr/economy/lespagne-le-pays-des-travailleurs-pauvres/214945.htm

      En moyenne, 1,4 million de contrats de travail sont signés chaque mois, mais seule une faible fraction de ces emplois sont des postes stables à durée indéterminée. En juin, par exemple, un contrat sur 4 ne portait que sur une semaine ou moins de travail. En 2007, cette proportion n’était que d’un sur 6.

      En outre, les contrats temporaires, qui étaient autrefois réservés aux employés faiblement qualifiés du secteur du tourisme et de l’agriculture, se sont désormais banalisés dans toute l’économie, y compris au sein des professions de la classe moyenne, comme l’enseignement. Ainsi, l’année dernière, 274.000 enseignants ont perdu leur emploi entre mai et août, c’est-à-dire pendant les vacances scolaires, avant d’être réembauchés à la rentrée suivante.

      Les entreprises et les employeurs transfèrent de plus en plus le risque d’exploitation sur leurs employés, explique Marcel Jansen, un professeur d’economie à l’Université Autónoma de Madrid : « Il y a maintenant une culture de la précarité dans les esprits des employeurs ; ils s’y sont simplement habitués ».

  • La bien triste Europe de monsieur Leparmentier
    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20150206trib083bb894c/la-bien-triste-europe-de-monsieur-leparmentier.html

    Une pâtée MONUMENTALE.

    Venons-en à présent au cœur du propos d’Arnaud Leparmentier : l’austérité n’est pas la cause du problème grec, c’est la gabegie grecque qui continue et justifie que l’on soit ferme avec le nouveau gouvernement hellénique. Personne évidemment ne peut nier que les dysfonctionnements de l’État et de la société grecs soient à l’origine des difficultés du pays. Du reste, nul n’en est plus conscient que les Grecs eux-mêmes, car, ne l’oublions pas, ils en sont les premières victimes, bien plus que le gentil et travailleur contribuable allemand. C’est précisément pour cette raison qu’ils ont voulu changer de majorité.

    Les deux partis, Nouvelle Démocratie et le Pasok, que l’Europe a soutenu sans vergogne et qu’Arnaud Leparmentier semble tant regretter, sont en effet les constructeurs de cet État inefficace et captateur. Et la troïka n’a pas changé la donne : les coupes se sont concentrées sur le bas de la fonction publique, sur des objectifs chiffrés, jamais sur l’efficacité. Quiconque a traversé un service d’urgence en Grèce pourra s’en convaincre aisément. Les licenciements de fonctionnaires (un tiers des effectifs tout de même, ce n’est pas mal pour des indolents) ont été décidés sur des critères bien peu transparents. Les popes et les armateurs - dont l’auteur fustige avec raison les avantages fiscaux - ont été protégés. Et ce n’est pas Antonis Samaras qui prévoyait de changer cet état de fait : il est le candidat des popes et des armateurs. Avec Alexis Tsipras, Syriza était pour les Grecs, le vrai parti de la réforme. L’auteur devrait s’en réjouir, mais il est sans doute aveuglé par l’amitié entre Antonis Samaras et ses héros, Angela Merkel et Mariano Rajoy...

    #Grèce #journalisme #éditocratie #austérité

    • la réalité, c’est que depuis 2010, la légitimité anti-austéritaire a toujours perdu. On a vu ce qu’est devenue la légitimité démocratique française en 2012. On a vu François Hollande, auréolé de sa victoire devoir courber l’échine et accepter un pacte budgétaire signé par son prédécesseur pour un plat de lentilles. On a vu un gouvernement français menacer des députés français pour les convaincre à trahir leur mandat et ratifier ce pacte budgétaire. On a vu des gouvernements en Italie et en Grèce tomber par la volonté d’Angela Merkel. On a vu les manœuvres contre le projet de référendum grec de novembre 2011 sur l’austérité. On a vu des unions nationales contraintes par l’Europe en Grèce ou en Italie. On a vu l’austérité se poursuivre en Italie malgré la défaite électorale du parti du premier ministre choisi par l’Europe, Mario Monti, pour mener cette politique. On a vu les manœuvres pour effrayer les Grecs en juin 2012. Le 25 janvier, les Grecs ont choisi une autre voie. Si l’Europe la leur refuse, ils devront décider si leur « légitimité démocratique » est inférieure ou non à celle de l’Allemagne ou de la Slovaquie...

      Au final, que retenir de cet éditorial ? L’image d’une Europe condamnée aux « ajustements », refusant toute solidarité interne et en même temps toute différence, montant les peuples les uns contre les autres, établissant une démocratie sur la base de critères économiques. L’Europe dont rêve Arnaud Leparmentier n’est en fait qu’un immense gâchis.

      lien avec http://seenthis.net/messages/358405

      le sens commun à tous les hommes ne suffit plus, l’individu ne peut plus réaliser la condition de base de toute démocratie : une connaissance élémentaire de ses intérêts matériels, car ceux-ci dépendent d’une foule d’éléments qu’il ne peut plus atteindre directement. Pour juger sérieusement de son #salaire, il lui faut désormais connaître le mécanisme de la #monnaie, le système fiscal, l’économie française et sa situation dans l’économie européenne : une #culture politique et juridique du niveau de la licence en #droit. Dans ces conditions le citoyen ordinaire n’essaie même plus de comprendre, il se jette sur l’explication que lui prépare la #propagande ; atrophiant son aptitude à s’expliquer, la complexité du monde actuel le livre au simplisme du #slogan. Plus les techniques deviennent hermétiques et rigoureuses, plus leur vulgarisation devient vulgaire : l’image ou l’incantation qui s’adresse aux nerfs de la foule compense la formule mathématique qui s’adresse à l’intellect du technicien.
      [...]
      Partout où pénètre la technique recule la liberté, car à la différence de la pensée libérale, ses vérités sont sans appel et leur exécution automatique. La technique comme la #loi impose à tous la même discipline, et partout où elle s’établit, s’établit la loi qui peut seule rendre ses applications possibles : la discipline totalitaire dans ce qu’elle a d’apparemment légitime ne fait qu’exprimer en clair la discipline industrielle. Ainsi sous le couvert du #libéralisme, l’évolution économique réalise dans la vie quotidienne des individus la condition fondamentale du #régime_totalitaire : la démission de l’homme, qu’il s’agisse de l’#indifférence atone du plus grand nombre à des déterminations qui les dépassent ou de la participation frénétique de quelques-uns.

  • Elections locales en #Espagne : De l’art du compromis
    http://www.taurillon.org/elections-locales-en-espagne-de-l-art-du-compromis

    Les élections municipales et régionales espagnoles se sont tenues ce dimanche 24 mai 2015. Le Partido Popular (PP), du premier ministre de droite Mariano Rajoy, arrive en tête mais perd la mainmise territoriale qu’il avait acquise en 2011, au profit d’un Parti socialiste (PSOE) renouvelée et des mouvements citoyens #Podemos (gauche antilibérale) et Ciudadanos (centre-droit).

    Actualité

    / Espagne, #Élections, Podemos

  • La révolution #Podemos
    http://www.taurillon.org/la-revolution-podemos

    En à peine un an d’existence, Podemos (Nous pouvons) a bouleversé la scène politique espagnole. En mai dernier, il a récolté près de 8% des voix aux élections européennes, soit 1,2 millions d’électeurs. Fin août, un sondage en prévision des élections générales de 2015 le plaçait en troisième position derrière les deux grands partis, le PP (parti populaire) et le PSOE (parti socialiste). A moins d’un an de ces élections qui marqueront la fin du mandat de Mariano Rajoy, aux commandes du pays depuis 2011, Podemos est désormais en tête de tous les sondages avec 27% des intentions de vote et semble avoir atteint son premier but : faire trembler « la caste », dans leur jargon l’élite politico-économique représentée pêle-mêle par la Troïka, les banques et les partis politiques traditionnels.

    Actualité

    / #Espagne, (...)

    #Indignés
    http://www.lesinrocks.com
    http://www.libération.fr

  • Nouvel acte de #sabotage du #processus_de_paix en #Pays_Basque.
    Après une manifestation de 80 000 personnes samedi à Bilbao http://seenthis.net/messages/329938, réclamant la fin de la dispersion des #prisonniers_politiques et #prisonnières_politiques (pour les épisodes précédents voir http://seenthis.net/messages/216214 ), ce matin la Guardia Civil a arrêté les avocats de 35 prévenus dont Aurore Martin http://fr.wikipedia.org/wiki/Aurore_Martin, dont le procès était censé s’ouvrir aujourd’hui, et en a profité pour saisir les fonds récoltés pendant la manif, d’après le syndicat LAB qui a communiqué cette photo

    http://www.basquepeaceprocess.info/2015/01/12/urgent-police-raid-against-lawyers

    On the morning of the 12th January Guardia Civil officers have arrested 16 people (12 Basque Lawyers and 4 individuals allegedly linked with Herrira). Police is searching several premises including the offices of Basque Trade Union LAB in Bilbao.

    Spanish Media says, citing police sources, that they have been arrested on terrorist membership grounds and fiscal crime (not declaring VAT and not paying social security charges).

    3 of the Lawyers have been arrested in Madrid where they were to act as defendants for 19 of the 35 individuals taken to trial for their political activity. #35akLibre

    This operation has taken place after the huge demonstration on Saturday. Over 80.000 people took over Bilbao to ask for the end of the dispersal policy and respect for prisoners’ rights.

    One year ago several lawyers and former prisoners were arrested on an operation dubbed “Jaque” by Spanish Security forces, this operation seems to have been dubbed “Mate” (Jaque-Mate, means Checkmate as in Chess).

    Protest have been called all around the Basque Country and Social Media has taken #JesuisBasque and #abokatuakLibre as main hashtags.

    http://mediabask.naiz.eus/fr/info_mbsk/20150112/operation-policiere-contre-des-avocats

    Ce matin, lundi 12 janvier, la Guardia Civil a arrêté 16 personnes dont les avocats d’inculpés au procès de Madrid. Sur 35 inculpés de la gauche abertzale, dont Aurore Martin et Haizpea Abrisketa, 19 se retrouvant sans avocat, à leur demande, le procès est suspendu jusqu’à nouvel ordre a déclaré Pernando Barrena, sur son compte Twitter.

    Parmi les personnes arrêtées, les avocats Arantxa Aparicio, Alert Larrarte, Onintza Ostolaza, Ainhoa Baglieto, Atxarte Salvador, Kepa Manzisidor, Jaione Karrera, Ane Ituno, Amaia Izko, Haizea Ziluaga, Eukene Jauregi d’après le site d’information Naiz.

    Ces trois dernières ont été arrêtées à Madrid alors qu’elles devaient défendre les militants abertzale dans le macro procès qui devait démarrer aujourd’hui à l’Audiencia Nacional. Parmi eux, Haizpea Abrisketa et Aurore Martin.

    D’autres personnes ont également été arrêtées à Barakaldo et Tolosa notamment. Ces avocats seraient accusés « d’intégration à une organisation terroriste ».

    D’après des informations de Naiz, un an après l’opération policière « Jaque » (Echec en espagnol) contre les avocats Arantxa Zulueta et Jon Enparantza, cette opération se nommerait « Mate » ("[et] mat" en espagnol).

    Le local du syndicat abertzale LAB de Bilbo serait aussi perquisitionné.

    La parlementaire d’EH Bildu Julen Arzuaga a dénoncé sur son compte Twitter l’opération et considère que c’est une réponse « misérable aux demandes des droits fondamentaux d’une volonté forte de paix de ce peuple », en référence à la manifestation de samedi dans les rues de Bilbo, qui a rassemblé plus de 80 000 manifestants.

    http://mediabask.naiz.eus/fr/info_mbsk/20150112/l-operation-policiere-suscite-l-indignation-au-pays-basque

    Le tant attendu procès à l’encontre de 35 représentants de la gauche abertzale, dont Aurore Martin et Haizpea Abrisketa, est suspendu suite aux arrestations de 16 personnes ce matin par la Garde Civile epsagnole, dont des avocats du procès. Des deux côtés de la Bidasoa, les réactions ne se sont pas faites attendre.

    Anaiz Funosas, au nom de Bake Bidea (mouvement civil en faveur du processus de paix au Pays Basque) a fait part de son inquiétude : « c’est une violation des droits fondamentaux contre des personnes engagées dans le processus de paix ». Elle affirme que la population a montré une réelle volonté de paix ces dernières années mais Madrid voudrait qu’ils se « résignent ; il ne faut pas tomber dans ce piège ».

    Les politiques aussi ont tenu à déclarer leur indignation. Le parti politique Sortu (gauche abertzale), joint par téléphone, a dénoncé fermement l’opération policière et demandé la libération immédiate de l’ensemble des personnes arrêtées. « L’opération arrive dans un contexte particulier au moment où la majorité de la population veut une résolution de la question des prisonniers pour la paix », a déclaré Jean-François Lefort, dit « Lof », représentant du parti. Il affirme que l’heure est aujourd’hui au dialogue mais que les Etats français et espagnol s’entêtent. « Nous demandons de travailler autour d’un schéma qui amène la libération de tous les prisonniers politiques basques », a t-il poursuivi.

    Les jeunes abertzale de l’organisation Aitzina ont dénoncé ces arrestations sur leur compte Twitter.

    La conseillère régionale Europe-Ecologie les Verts et membre du collectif de soutien pour A. Martin et H. Abrisketa, a déclaré en son nom être choquée « qu’on puisse marcher hier à Paris pour la liberté d’expression et empêcher le Pays Basque de le faire. On est tous Charlie mais pas au Pays Basque ».

    La députée PS Colette Capdevielle, avocate de profession, a déclaré sur son compte Twitter : « les droits de la défense sont des droits fondamentaux en France et en Espagne » et « le libre choix de l’avocat est un droit fondamental ».

    D’autres avocats se sont aussi exprimés. Me Jone Goirizelaia, depuis l’Audencia Nacional de Madrid a demandé la remise en liberté immédiate des avocats détenus. Me Xantiana Cachenaut, avocate de militants abertzale est elle aussi scandalisée par « cette violation honteuse des droits fondamentaux au lendemain de la manifestation de Bilbo et à la veille de la décision du Tribunal Suprême sur le cumul des condamnations ». Elle explique que dans la situation dans laquelle se trouvent les 19 inculpés, le droit français prévoit trois possibilités : la suspension du procès, les avocats toujours présents prennent la défense des inculpés privés d’avocat ou la mise en place d’avocats commis d’office. L’inculpé n’a alors pas le droit de le refuser et l’avocat bénéficie d’une durée définie pour étudier le dossier.

    Analyse d’Antton Etxeberri
    http://mediabask.naiz.eus/fr/info_mbsk/20150112/des-obstacles-sur-la-voie-de-la-paix

    L’opération de la garde civile contre les avocats du Pays Basque intervient à un moment bien particulier. Deux jours après la très importante mobilisation de la société basque à Bilbo qui réclamait une nouvelle fois l’arrêt de la dispersion des prisonniers basques, le gouvernement espagnol a souhaité répondre de manière directe, en s’attaquant à la défense de ces prisonniers.

    Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, défilait dimanche dans les rues de Paris, auprès du président français François Hollande, pour défendre la liberté d’expression et de la presse. Comment peut-on justifier la présence du chef du gouvernement espagnol à cette manifestation ? N’est-ce pas un gouvernement dans lequel Rajoy était ministre qui a fermé des organes de presse, arrêté et emprisonné ses dirigeants, qui pour certains ont dénoncé des tortures ? La présence de Mariano Rajoy à Paris dimanche relève d’une #hypocrisie et d’un besoin de #récupération démocratique : elle représente plus une insulte à ceux qui défilaient pour la #liberté_d'expression.

    Le lendemain même de cette manifestation de Paris, l’Etat espagnol ouvre un procès contre 35 citoyens du Pays Basque, qui ont pour seul tort de défendre leurs idées politiques de manière publique. Parmi eux, deux ont la nationalité française, Haizpea Abrisketa et Aurore Martin. Celles-ci se retrouvaient donc convoquées dans un procès sans leur propre avocat, comme 17 autres accusés. La démocratie défendue par Rajoy. Les juges espagnols n’ont eu finalement d’autres choix que de suspendre le procès.

    L’arrestation de ces avocats intervient également à la veille d’une décision importante : le Tribunal Suprême espagnol doit rendre ses conclusions concernant une décision du Conseil de l’Europe à l’Etat espagnol. En effet, la Justice européenne estime qu’un condamné qui a accompli une peine de prison dans un Etat européen (ici en France) doit se voir décompter ces années de prison de la peine totale infligée dans un autre pays européen (ici l’Espagne).
    La Justice espagnole qui devrait suivre la décision du Conseil européen (celle-ci étant prioritaire), quelques dizaines de détenus devraient être libérés immédiatement. Les arrestations de ce lundi interviennent donc dans cette ambiance, et n’ont d’autre but que d’influer sur les magistrats espagnols qui doivent se retrouver mardi pour prendre leur décision. En effet, ce débat de libérer ou non les condamnés qui ont purgé leurs peines, a été forcé par le gouvernement espagnol, et a créé une forte division entre les juges espagnols.

    Depuis plus de trois ans, le Pays Basque travaille à la mise en place d’un processus de paix. Les gouvernements français et espagnol n’y ont jusqu’à présent répondu que par la répression et le déni. Le procès des 35 de Batasuna à Madrid, celui de Paris le 21 janvier contre Intza Oxandabaratz, l’arrestation de nombreux avocats... Autant d’éléments qui souhaitent entraver la volonté des habitants du Pays Basque de parvenir à la paix.

    Cette actualité fait repenser à cette vieille couverture de Reiser pour #Charlie_Hebdo

    Ça me rappelle cette interview de Jean-Marc Rouillan en 2013 http://www.argia.eus/argia-astekaria/2362/umiliatu-nahi-gaituzte-gauarekin-atera-atzeko-atetik où il disait

    On l’a vu dans l’histoire de l’Allemagne : pendant 20 ans ils disaient que si la Faction Armée Rouge déposait les armes ils libèreraient les prisonniers. La RAF a déposé les armes et la libération des prisonniers a trainé 4-5 ans de plus [...] Ils ne veulent pas de reconnaissance des torts, ils veulent juste nous humilier

  • Charlie Hebdo. La liste des personnalités à la marche républicaine
    http://www.ouest-france.fr/charlie-hebdo-la-liste-des-personnalites-la-marche-republicaine-3105688

    Arf Avigdor Lieberman

    PERSONNALITÉS INTERNATIONALES

    Le roi de Jordanie Abdallah II et son épouse la reine Rania La chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre britannique David Cameron, le président du conseil italien Matteo Renzi, le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, le président du Parlement européen, Martin Schulz et le président du Conseil européen Donald Tusk entoureront le président François Hollande. Seront aussi présents les chefs de gouvernement danois Helle Thorning-Schmidt, belge Charles Michel, néerlandais Mark Rutt, grec Antonis Samaras, portugais Pedro Passos Coelho, tchèque Bohuslav Sobotka, hongrois Viktor Orban, letton Laimdota Straujuma, bulgare Boïko Borisov, croate Zoran Milanovic, ainsi que le président roumain, Klaus Iohannis. Hors UE, seront présents notamment le président ukrainien Petro Porochenko, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, la présidente de la Confédération suisse Simonetta Sommaruga, le Premier ministre albanais Edi Rama, le ministre bosniaque des Affaires étrangères Zlatko Lagumdzija, la présidente kosovare Atifete Jahjaga, la présidente du Parlement serbe Maja Gojkovic. L’Afrique sera représentée par huit chefs d’Etat dont les présidents malien Ibrahim Boubacar Keïta, gabonais Ali Bongo, nigérien Mahamadou Issoufou, béninois Thomas Boni Yayi ainsi que par le Premier ministre tunisien Mehdi Jomaa. Le ministre des Affaires étrangères des Emirats arabes unis, cheikh Abdallah ben Zayed Al-Nahyane et le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman représenteront leurs pays. L’Amérique du Nord sera présente avec le ministre américain de la Justice Eric Holder et le ministre canadien de la Sécurité publique Steven Blaney. Seront aussi à Paris le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, le secrétaire général du Conseil de l’Europe Thorbjorn Jagland, et les dirigeants d’autres institutions internationales (Organisation internationale de la Francophonie, Bureau international du Travail, Ligue arabe). Également les maires de grandes villes européennes : Milan (Giuliano Pisapia), Barcelone (Xavier Trias), Turin (Piero Fassino), Florence (Dario Nardella).

  • #Espagne : pour votre #sécurité, merci de garder la bouche fermée
    http://www.courrierinternational.com/dessin/2014/12/15/espagne-pour-votre-securite-merci-de-garder-la-bouche-fermee

    C’est un Parti populaire bien seul qui a adopté ce 11 décembre la Loi organique de sécurité citoyenne au Parlement espagnol, raconte El País, « face à tous les autres groupes parlementaires, qui la voient comme une ’loi baillon’ et considèrent qu’elle enfreint des #libertés fondamentales ».

    Une loi née dans la chaleur des manifestations

    Dans un objectif proclamé de protection des citoyens, cette loi limite le droit de manifester et prévoit des amendes pour les participants à des manifestations non-autorisées. Aini, se réunir ou manifester, sans autorisation, dans des installations publiques relève de la catégorie des fautes « très graves », passibles d’une amende allant de 30 001 à 600 000 euros. La loi introduit également une sanction pour tout « manque de respect et de considération » vis-à-vis des forces de l’ordre, qui ne serait pas suffisant pour constituer une infraction pénale, et interdit par exemple de filmer des #violences policières contre des manifestants. Le gouvernement de Mariano Rajoy a déposé ce projet de loi il y a un an. Et, s’il a été édulcoré, il continue de susciter l’indignation. Il doit désormais passer par le Sénat, avant d’entrer en vigueur.

    Le Diario de León, replace cette loi dans son contexte : la crise économique et son cortège de mesures d’#austérité ont donné lieu à d’importantes #mobilisations. Il ne fait aucun doute, écrit le quotidien régional, que cette loi est « née dans la chaleur des manifestations », et qu’elle vise à les limiter. Ainsi, poursuit-il, « en 2007, l’année avant la crise, on a recensé 4 527 regroupements [...]. En 2013, ce chiffre a grimpé vertigineusement jusqu’à atteintre 43 170 », soit dix fois plus, « sans compter les #manifestations qui n’ont pas été recensées ».

    Vanity Fair Espagne relève 15 choses qui vont disparaître. Il n’y aura, par exemple, plus de campements. « Adieu au #15-M [mouvement des #Indignés]. Les forces de sécurité pourront déloger ’immédiatement’ l’occupation de la voie publique ». Fini aussi les calicots hostiles au Premier ministre : désormais, « on ne pourra pas brandir de pancartes ou crier des consignes clairement hostiles ou vexatoires à l’égard de l’Espagne, des communautés autonomes ou de ses symboles et institutions ».

    Enfin, est également prévue dans ce projet une norme destinée aux #migrants qui pénètrent massivement dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, sur les côtes africaines. Elle autorise la police et la garde civile à les appréhender sitôt foulé le sol espagnol et à les remettre directement aux autorités marocaines. Cette pratique, appelée « renvois à chaud », est « expressément interdites jusqu’à présent », rappelle El País, car les migrants ont le droit d’introduire une demande d’#asile et de consulter un avocat.

  • #Espagne : Histoire d’une loi avortée
    http://www.taurillon.org/espagne-histoire-d-une-loi-avortee

    Fin septembre, le gouvernement espagnol du conservateur Mariano Rajoy a finalement décidé d’abandonner le projet de loi relatif à la restriction du droit à l’avortement. C’est un soulagement pour des milliers d’hommes et de femmes en Espagne et en Europe qui ont milité plusieurs mois durant pour éviter un retour en arrière, remettant en cause les droits concédés aux femmes ces dernières années.

    Économie & Société

    / Espagne, #Femme

    #Économie_&_Société

  • Le gouvernement espagnol retire son projet de loi controversé sur l’avortement
    http://www.brujitafr.fr/article-le-gouvernement-espagnol-retire-son-projet-de-loi-controverse-sur-

    Le texte, promesse phare de Rajoy, envisageait de réduire considérablement le droit à l’IVG, y compris en cas de malformation fœtale. Le ministre de la Justice a démissionné. Le gouvernement de droite espagnol a retiré son projet de loi très controversé sur l’avortement, a annoncé mardi le chef du gouvernement Mariano Rajoy, qui avait fait de cette réforme l’une de ses grandes promesses électorales. Ce projet, modifiant la précédente loi adoptée en 2010 par le gouvernement socialiste, réduit considérablement le droit à avorter en Espagne, y compris dans les cas de malformations du fœtus. A lire aussi La carte commentée du droit à l’avortement en Europe « Le gouvernement a fait le (...)

    #SANTE

  • Dimite Alberto Ruiz-Gallardón tras el fracaso de su ley del aborto | Periódico Diagonal

    Espagne : Projet de loi anti-avortement enterré !

    https://www.diagonalperiodico.net/libertades/24020-dimite-alberto-ruiz-gallardon-tras-fracaso-su-ley-del-abort

    Alberto Ruiz-Gallardón ha presentado hoy, 23 de septiembre, su dimisión como ministro de Justicia. Durante el anuncio, realizado pocos horas después de que el presidente del Gobierno, Mariano Rajoy, confirmara ante los medios de comunicación la retirada del proyecto de reforma de la Ley del Aborto, el hasta hoy ministro de Justicia se ha referido al desgaste sufrido en llevado con la propuesta con la que se limitaba el derecho a decidir sobre la interrupción del embarazo a las mujeres. Un anteproyecto de Ley que ha defendido en su comparecencia como un «encargo político» de acuerdo con «la doctrina de nuestro partido» y en consonancia con los recursos interpuestos por el PP contra la Ley del Aborto aprobada por el PSOE.

    #bonne_nouvelle #féminisme #espagne #avortement

  • L’Espagne renonce à son projet de loi sur l’#avortement
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/09/23/espagne-retrait-du-projet-de-loi-sur-l-avortement_4492861_3214.html

    Le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, a confirmé, mardi 23 septembre, le retrait du projet de loi sur l’avortement conçu par le ministre de la justice, Alberto Ruiz-Gallardón. Ce dernier, qui a reconnu qu’il « n’avait pas été capable » de porter son texte jusque devant le Parlement a immédiatement annoncé son retrait de la vie politique

    #bonne_nouvelle #femmes

    • Avortement : une victoire pour les femmes, mais surtout un fiasco de la droite espagnole
      http://www.slate.fr/story/92505/avortement-fiasco-droite-espagnole

      Pour Marisa Soletto, directrice de la Fundación Mujeres, le gouvernement avait dès le départ sous-estimé la réponse de la rue, mais c’est surtout la synchronisation des revendications féministes avec l’intérêt général de la société espagnole qui a fait pencher la balance. « Au-delà de la capacité de mobilisation du mouvement féministe, nous avons compté avec un immense appui social », souligne la directrice de cette ONG pour la promotion et la défense des droits des femmes. Les chiffres lui donnent raison : au final, 80% des Espagnols se sont dits opposés à la révision de la loi.

  • Pour Valls, les Verts et l’extrême gauche « ont un problème avec Israël »
    http://www.leparisien.fr/politique/pour-valls-les-verts-et-l-extreme-gauche-ont-un-probleme-avec-israel-24-0

    Dans l’avion qui l’amenait à Madrid, où il devait s’entretenir avec le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, le Premier ministre s’est laissé aller mercredi à quelques confidences, rapportées par « Le Figaro ». A quelques heures d’une manifestation parisienne très surveillée, il se disait « très préoccupé » : « Je ne doute pas que cet après-midi, les slogans seront contre Israël et le gouvernement français. C’est la liberté des élus, c’est leur responsabilité. Mais je crois que c’est une erreur ».

    Notant qu’« il n’y avait pas cet antisémitisme » quand la gauche participait jadis à des manifestations, le Premier ministre n’est pas surpris de voir les Verts et l’extrême gauche venir gonfler aujourd’hui les cortèges : « Ils ont un problème avec Israël » a-t-il soufflé. La conséquence de ce militantisme à haut risque, selon lui : « Ce ne sera pas le NPA qui gagnera. Ce seront les salafistes ».