person:michael c. behrent

  • États-Unis : les nouvelles formes de militantisme anticapitaliste (Michael C. Behrent)
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/behrent/2011/12/08/etats-unis-les-nouvelles-formes-de-militantisme-anticapital

    Si le mouvement « Occupons », en ralliant tous ceux qui se sentent délaissés par l’ordre économique actuel, a désormais fait tâche d’huile un peu partout à travers les États-Unis (et même le monde), la forme du militantisme qu’il pratique est pourtant assez classique. Il a certes lancé les jalons d’un nouveau discours anticapitaliste (« nous sommes les 99% »), tout en promouvant une conception radicale de la démocratie (l’assemblée générale, le consensus). Mais ses actions appartiennent pour la plupart au répertoire de la vénérable tradition américaine de la « désobéissance civile » : cortèges, investissement et blocage de la voie publique, non-violence face aux forces de l’ordre, arrestations tactiques. Mais si ces agissements appartiennent à un registre familier, le mouvement a su en même temps inspirer des pratiques militantes plus novatrices, animées par le même esprit anticapitaliste. (...) Source : Michael C. Behrent

  • « Occupy Wall Street » : la gauche contre les libéraux (Michael C. Behrent)
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/behrent/2011/11/03/%C2%AB-occupy-wall-street-%C2%BB-la-gauche-contre-les-liber

    En réinjectant un discours fermement anticapitaliste dans le débat politique, le mouvement « Occupy Wall Street » (OWS) sème la discorde entre les divers courants de la gauche américaine, en particulier chez les intellectuels. Par le passé, les partisans de ce grand courant de centre gauche américain qu’est le « liberalism » se sont souvent montrés critiques à l’égard de l’idéologie du marché libre, favorisant plutôt un capitalisme soumis aux régulations de l’État. Mais ils ne sont pas enclins à récuser pas autant les grands principes du capitalisme lui-même. Face à ces libéraux (au sens américain), on trouve, depuis au moins un siècle, des courants plus contestataires – anarchiste, communiste, socialiste, voire simplement social-démocrate. Souvent sont-ils surreprésentés dans les milieux intellectuels et universitaires. « Occupy Wall Street » est en train d’attiser les tensions latentes entre ces tendances. Surtout, il contraint les libéraux à préciser leur position face au capitalisme dans sa forme actuelle. (...) Source : Michael C. Behrent

  • A lire ailleurs du 10/10/2011 au 17/10/2011 | Internetactu
    http://www.internetactu.net/2011/10/17/a-lire-ailleurs-du-10102011-au-17102011

    Pourquoi les pauvres votent-ils contre leurs intérêts économiques ? – Michael C. Behrent Massive Biometric Project Gives Millions of Indians an ID | Magazine Comment Facebook influence les relations parent-enfant ? Avec un demi milliard de compte, Facebook fait partie du quotidien de beaucoup de familles. Comment est ce que les parents et les enfants font avec cette La vérité…

    #A_lire_ailleurs

  • La crise de la dette et la fronde républicaine (Michael C. Behrent)
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/behrent/2011/07/28/la-crise-de-la-dette-et-la-fronde-republicaine

    Un des aspects politiques les plus frappantes de la crise autour du relèvement du plafond de la dette est la division qu’elle suscite au sein du parti républicain. Si ces clivages ne datent pas d’hier, ils ont rarement semblés aussi sévères et lourdes de conséquences. Actuellement, le parti se divise entre ceux qui s’identifient aux antiétatistes du Tea party, ce mouvement citoyen soutenu par de puissants intérêts politiques et financiers, et les républicains « classiques » (conservateurs au sens américain, c’est-à-dire libéraux sur le plan économique et traditionnaliste dans leurs valeurs). Cette division se répercute actuellement à travers toute la surface politique du pays. (...)

  • Le plafond de la dette et les étranges dysfonctionnements du système politique américain (Michael C. Behrent)
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/behrent/2011/07/19/le-plafond-de-la-dette-et-les-etranges-dysfonctionnements-d

    Le Tea Party a décidé de politiser une décision politique de routine – l’augmentation du plafond de la dette publique américaine, que des législatures précédents ont approuvé sans polémique. Ces francs-tireurs libertariens tiennent ainsi la réputation financière et la santé économique du pays en otage, refusant à l’État le droit d’emprunter les fonds nécessaires à son fonctionnement, sans, en contrepartie, une réduction massive des dépenses publics – quitte à mettre le gouvernement fédéral en cessation des paiements. Autrefois confiné aux marges de la politique américaine, l’antiétatisme achève, avec ses négociations, sa longue marche à travers les institutions. (...)

  • Les républicains et la réforme de la santé : les limites de l’antiétatisme ? (Michael C. Behrent)
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/behrent/2011/05/19/les-republicains-et-la-reforme-de-la-sante-les-limites-de-l

    Alors que la campagne présidentielle de 2012 se met en marche, la feuille de route des républicains semblerait bien évidente : capitaliser autant que possible sur les sentiments antiétatiques qui avaient assuré leur triomphe lors des « midterms » de novembre 2010. Une des cibles privilégiées de ce discours est la réforme du système de santé américain, votée par la majorité démocrate au Congrès et signée par le président Barack Obama en mars 2010. « Obamacare », comme l’ont surnommée les républicains, est devenue un symbole aussi bien des méfaits de l’étatisme, de l’irresponsabilité fiscale, et du bafouement des libertés individuelles. La dénonciation de la loi est devenue un lieu commun du discours conservateur. Nombreux sont les candidats républicains, y compris des aspirants à l’investiture présidentielle de leur parti, qui demandent son abrogation pure et simple. Toutefois, au moins deux candidats républicains importants ont récemment épousé une position nettement moins hostile (...)

  • Michael C. Behrent » Blog Archive » #Wisconsin : les syndicats contre-attaquent
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/behrent/2011/02/23/wisconsin-les-syndicats-contre-attaquent

    Comment expliquer les mesures extrêmes auxquelles recourt le gouverneur Walker ? Elles sont la conséquence en premier lieu de la nouvelle donne politique, c’est-à-dire le raz-de-marée républicain de novembre dernier. Dynamisés par les foudres antiétatiques répandues par les Tea Parties, les républicains ont non seulement remporté la Chambre des représentants au niveau national, mais aussi de nombreux postes de gouverneurs. Ils ont d’autre part décroché des majorités dans de nombreuses législatures étatiques. Actuellement, il y a 29 gouverneurs républicains par rapport à 20 gouverneurs démocrates (et un indépendant). Quant aux législatures (qui sont tous bicamérales, sauf une), 26 sont contrôlés par les républicains, 15 par les démocrates, et 8 sont mixtes. Soit 21 États où les instances élues (le gouverneur et les deux chambres de la législature) sont entièrement dominées par les républicains (dont le Wisconsin) - alors que seulement 11 le sont par les démocrates.