person:muammar khadafi

  • Un accord a été trouvé pour clore le dossier Khashoggi, par Abdelbari Atwan - Actuarabe
    http://actuarabe.com/un-accord-a-ete-trouve-pour-clore-le-dossier-khashoggi

    a question est maintenant de savoir qui sera le « bouc-émissaire » sacrifié à la place du Roi saoudien, du Prince héritier et des dirigeants du Royaume ? Quel est le prix à payer à la Turquie et aux Etats-Unis pour étouffer ce crime ?

    La transaction de Lockerbie
    Pour répondre à cette question, du moins en partie, il faut revenir à l’affaire de Lockerbie et la transaction qui a été trouvée pour sauver le Colonel Muammar Khadafi et lever le terrible blocus de la Libye. Il est d’ailleurs paradoxal que le Royaume d’Arabie saoudite et le prince Bandar Ben Sultan, son ambassadeur à Washington de l’époque, ait été parmi les principaux artisans de cette transaction.

    J’ai rencontré en personne le principal accusé, ou plutôt le « bouc-émissaire » libyen de cette affaire, Abdelbaset Al-Megrahi. C’était un agent des services de sécurité libyens, qui a été condamné à la prison à vie pour avoir mis une bombe dans une des valises de l’avion de la Pan Am qui a explosé au-dessus de l’Ecosse et fait environ 300 victimes. Al-Megrahi, qui m’avait invité à lui rendre visite dans sa prison à Glasgow, m’a affirmé qu’il n’avait rien à voir avec ce crime. Il souffrait d’un cancer de la prostate en phase terminale et n’avait plus que quelques mois à vivre. Il s’est alors mis à pleurer à chaudes larmes, comme jamais je n’ai vu quelqu’un pleurer.

    Al-Megrahi m’a dit qu’il aurait assez de courage pour dire qu’il avait commis ce crime car il n’avait plus rien à perdre mais m’a affirmé qu’il avait été sacrifié pour sauver d’autres personnes. Abdel Rahman Shalgham, ancien Ministre libyen des affaires étrangères et camarade de classe, m’a confirmé quelques semaines plus tard que la Libye n’avait rien à voir avec Lockerbie et qu’ils avaient payé environ trois milliards de dollars en compensation aux Etats-Unis afin que le blocus soit levé. Cet homme est toujours vivant…

  • Le spectre de Khadafi hante toujours l’ONU, dans Rai Al-Youm - Actuarabe
    http://actuarabe.com/le-spectre-de-khadafi-hante-toujours-lonu

    La décision de renverser le colonel Muammar Khadafi n’a pas été prise à cause des massacres qu’il a commis envers son peuple ; cela n’était qu’un prétexte. Elle a été prise car il s’opposait à l’Occident colonisateur, à l’occupation israélienne et soutenait la résistance. Il voulait renforcer l’unité africaine par le développement, les investissements et le commerce entre les Etats africains. Il avait mis de côté une partie des richesses de la Libye pour émettre le « dinar africain » comme substitut aux monnaies occidentales (l’euro et le dollar), ce que les archives françaises confirment. Elles soulignent aussi l’implication du Président Sarkozy et du Premier ministre britannique David Cameron dans ce renversement. Silvio Berlusconi, l’ex-Premier ministre italien, a d’ailleurs témoigné pour l’histoire à ce sujet.

  • Lettre ouverte du père d’une des victimes du Bataclan :

    http://www.huffingtonpost.fr/eric-ouzounian/moi-pere-dune-victime-je-nirai-pas-aux-invalides_b_8653672.html

    Ma fille est morte au Bataclan le 13 Novembre, elle avait 17 ans.

    Je n’irai pas à l’hommage qui sera rendu aux victimes à 10h30 aux Invalides parce que je considère que l’État et ses derniers dirigeants en date portent une lourde responsabilité dans ce qui s’est passé.
    (...)
    Cette ingérence de la France dans les affaires intérieures de pays souverains a été menée avec l’argument selon lequel les dirigeants syriens et libyens massacraient leur peuple. Certes. Comme Saddam Hussein et Muammar Khadafi, Bachar el Assad est un dictateur sinistre de la pire espèce. Mais il n’est pas plus exécrable que ceux actuellement au pouvoir au Qatar et en Arabie Saoudite, avec lesquels la France entretient d’excellentes relations diplomatiques et commerciales, et qui ont financé Daesh.