person:nicolas dot-pouillard

  • Tunisie : une délégation de l’UGTT en visite de soutien à la Syrie de Bachar al-Assad – JeuneAfrique.com
    http://www.jeuneafrique.com/462295/politique/tunisie-une-delegation-de-lugtt-en-visite-de-soutien-a-la-syrie-de-bac

    Une « forte sensibilité nationaliste arabe » à l’UGTT

    Nicolas Dot-Pouillard, chercheur qui étudie de près la gauche tunisienne juge cette visite « non surprenante ». Pour lui, elle s’explique principalement par des raisons idéologiques : « Au sein de l’UGTT, il existe un fort courant de gauche mais aussi nationaliste arabe. En Tunisie, il persiste jusqu’à ce jour un courant baathiste mais également nassérien, des courants qui font notamment partie de la coalition du Front populaire et nombreux sont les cadres de ce Front qui ont également été cadres au sein de l’UGTT. Cette dernière n’est pas nationaliste arabe par essence, mais il existe en son sein un forte sensibilité nationaliste arabe. »

    Le chercheur relève également des raisons conjoncturelles, notamment l’opposition du syndicat au parti Ennahdha. « L’UGTT a choisi les adversaires d’Ennahdha comme alliés. Elle a par exemple fortement critiqué le rapprochement du parti islamiste des monarchies du Golfe et de la Turquie, qu’elle juge responsables de la crise syrienne. »

  • Réflexions sur le nationalisme arabe, la gauche et l’islam, Joseph Samaha

    à relire et à méditer, pour mieux comprendre le monde arabe

    http://orientxxi.info/magazine/reflexions-sur-le-nationalisme-arabe-la-gauche-et-l-islam,1226

    Dans le Liban des années 1990 et 2000, Joseph Samaha était une figure intellectuelle influente. À l’occasion du neuvième anniversaire de son décès, As-Safir vient de publier un entretien avec Nicolas Dot-Pouillard, effectué en 2006, dont voici la traduction. Si le contexte politique a changé depuis cette époque, il n’est pas inutile de relire les propos d’un intellectuel de gauche libanais préoccupé par la « question nationale » et attentif au devenir de l’islam politique.

    • Ceci dit, je n’aime pas les compromis idéologiques. Il faut bien comprendre ce que je dis : je considère que certains courants politiques islamistes portent le discours de libération nationale. Mais je ne crois pas non plus qu’on puisse fabriquer, comme cela, un mélange entre le nationalisme arabe, la gauche et l’islam politique. Je n’aime pas ces compromis idéologiques. Je peux être, moi, nationaliste arabe et de gauche, et parler d’un parti politique comme le Hamas : je dis dans ce cas ce que je retiens de positif et de négatif dans leur expérience. Mais pas jusqu’à prôner un mélange idéologique qui peut aussi donner n’importe quoi. Ma préoccupation est double : arabe et anti-impérialiste. Dans ce cadre, j’ai toujours un peu peur du référent purement islamique, qui ne mène à rien. La solidarité islamique, je n’y crois pas.

  • Etat des lieux du nationalisme palestinien - RFI
    http://www.rfi.fr/emission/20161022-nationalisme-palestinien-israel-olp-dot-pouillard-mosaique-eclatee

    1993 est une date-clé dans l’histoire de ce nationalisme : l’OLP devient un parti de gouvernement, et apparaît une opposition politique, un front du refus. S’ensuit un débat sur la question des frontières de la Palestine, la question des Arabes israéliens, et l’incorporation d’un fort courant islamiste porté notamment par le Hamas, capable ponctuellement de faire alliance avec des partis de gauche laïcs. Une mosaïque éclatée, ainsi apparaît aujourd’hui le nationalisme palestinien, écrit le chercheur Nicolas Dot-Pouillard, dans son dernier livre, publié chez Actes Sud.

  • Scholars in solidarity with Ismail Alexandrani

    Ismail Alexandrani was detained by Egyptian authorities on November 30th as he was coming back to his country to visit his sick mother. Alexandrani is one of Egypt’s brightest young researchers, who has spent the last few years doing ground-breaking work on the marginalized areas of Egypt – a blind spot in academic studies of the country – as well as on political Islam. His articles have featured in numerous publications and have been presented in international academic conferences, and they have earned him awards and fellowships. In his work, he has constantly demonstrated a genuine intellectual independence. He is a well respected member of the academic community, and someone we personally enjoyed working with. Alexandrani’s arrest is a repression of free speech and should be condemned. We hope that he will be released promptly and return to his friends and to the research community.

    First signatures
    Francois Burgat, Research Director, CNRS (Centre National pour la Recherche Scientifique). Vincent Geisser, Research Director, CNRS. Alain Gresh, Le Monde Diplomatique. Miriam Catusse, Director of Contemporary Studies, IFPO (Institut Français du Proche–Orient). Claire Beaugrand, Researcher, IFPO. Nicolas Dot-Pouillard, Researcher, IFPO. Laurent Bonnefoy, Researcher, CERI/Sciences Po. Matthieu Rey, Researcher, College de France. Stéphane Lacroix, Associate Professor, Sciences Po. Mounia Bennani-Chraïbi, Professor, Lausanne University.
    Ellen Lust, Professsor, Yale and Gottenberg. Gibert Achcar, SOAS. John Chalcraft, LSE. Asef Bayat, University of Illinois
    Khaled Fahmy Professor, AUC. Rabab al Mahdi, Professor, AUC.

    http://freealexandrani.wesign.it/ar

  • L’État islamique face au Hezbollah : une porte d’entrée palestinienne ? | Nicolas Dot-Pouillard | 18 novembre 2015
    http://www.middleeasteye.net/fr/analyses/l-tat-islamique-face-au-hezbollah-une-porte-d-entr-e-palestinienne-80

    L’EI a cherché à introduire une nouvelle donne au Liban : attiser les tensions communautaires entre sunnites et chiites afin d’affaiblir le Hezbollah

    Le 12 novembre, un jour avant la tragédie à Paris, l’organisation État islamique (EI) frappe la population civile d’un quartier à majorité chiite, dans la banlieue sud de Beyrouth : Bourj al-Brajneh. C’est l’un des attentats les plus meurtriers depuis la fin de la guerre civile libanaise, faisant 44 tués et 239 blessés.

    L’attaque ne peut être isolée d’un contexte global, les images se télescopant : un jour plus tard, l’EI vise la France, entre Paris et Saint-Denis. Le 31 octobre 2015, c’est un avion russe qui explose au-dessus de Charm al-Cheikh, en Égypte. Mais l’attentat de Bourj al-Brajneh a aussi sa spécificité : en visant une municipalité chiite jouxtant un camp de réfugiés palestiniens du même nom, l’EI a cherché à introduire une nouvelle donne au Liban : attiser les tensions communautaires entre sunnites et chiites afin d’affaiblir le Hezbollah.

    Une ferme condamnation palestinienne

    Quelques heures après l’attentat, l’organisation État islamique publie un communiqué, revendiquant l’opération. Elle donne alors les noms de trois de ses kamikazes supposés : deux Palestiniens (Hamid Rachid al-Balagh et Omar Selim al-Rais) et un Syrien (Khaled Ahmad al-Khalid). L’information est immédiatement reprise sur les réseaux sociaux, ainsi que sur les principaux médias télévisés libanais. Elle attise, quelques heures durant, les accusations communautaires contre les Palestiniens au Liban.

    Pourtant, deux jours plus tard, le secrétaire-général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dément catégoriquement l’information, dans une intervention sur la chaîne al-Manar : il dit alors qu’aucun auteur de l’attentat n’était palestinien, et qu’à la date du 14 novembre, les personnes interpellées par les Forces de sécurité intérieure (FSI) et la Sureté générale (SR), dans le cadre d’une coopération sécuritaire avec le Hezbollah, sont libanaises et syriennes. Réaffirmant son soutien au soulèvement populaire palestinien débuté en octobre 2015, il affirme que « même s’il y avait des Palestiniens impliqués avec le Jabhat al-Nusra [Front al-Nosra] ou l’État islamique, il n’y a, pour nul d’entre nous, aucune justification religieuse, politique ou morale de tenir le peuple palestinien ou les camps palestiniens comme responsables de ce crime ».

    L’insistance mise par le dirigeant du Hezbollah sur la question palestinienne dans un discours exclusivement consacré aux attentats de Bourj al-Brajneh ne relève pas du hasard : il s’agit bien de répondre à une attaque de l’EI prenant la Palestine comme porte d’entrée. Le 13 novembre, une banderole est déployée par des proches du Hezbollah sur les lieux mêmes de l’attentat, sur laquelle est inscrit : « Nous resterons aux-côtés de la Palestine, quoique vous fassiez. » (...)

  • « WITH OR WITHOUT THE BROTHERS » un colloque à ne pas rater, aujourd’hui et demain à Sciences Po Paris.

    http://www.sciencespo.fr/ceri/evenements/#/?lang=fr&id=4225

    Organisé par Laurent Bonnefoy, François Burgat et Stéphane Lacroix, il réunit des chercheur-e-s français, arabes, etc dont les travaux sont des références.

    WITH OR WITHOUT THE BROTHERS. DOMESTIC, REGIONAL, AND INTERNATIONAL TRENDS IN ISLAMISM (2013-2015)
    du 29/10 | 09h30 au 30/10 | 18h00

    Dans le cadre du projet ERC When Authoritarianism Fails in the Arab World

    En partenariat avec l’IREMAM, l’IFPO, et l’Université d’Oslo


    Thursday 29th of October, 2015

    9:30-9:45 Opening address by Alain Dieckhoff, Sciences Po-CERI, CNRS

    9:45-10:30 Keynote address by François Burgat, WAFAW, IREMAM
    From Ghannouchi to al-Baghdadi: The ubiquitous diversity of the Islamic lexicon

    Panel 1: Linking political exclusion to violence?

    10:30-13:15

    Chair: Loulouwa Al-Rachid, WAFAW, Sciences Po-CERI

    Sari Hanafi, WAFAW, American University of Beirut
    Transnational movement of Islamic reform: New configurations

    Bjorn Olav Utvik, Oslo University
    Myths of Ikhwan disaster: Anatomy of the 2011-1013 power struggle in Egypt

    Amal-Fatiha Abbassi, IREMAM, Sciences Po Aix
    The Muslim Brotherhood and political disengagement. The consequences of an authoritarian situation

    11:45-12:00 Coffee break

    Monica Marks, WAFAW, Oxford University
    Survivalist club or dynamic movement? Generational politics in Ennahda today

    Joas Wagemakers, Utrecht University
    With or without the others: Consolidating divisions within the Jordanian Muslim Brotherhood (2013-2015)

    Amel Boubekeur, SWP, Berlin
    Algerian Islamists and Salafis after the Arab Spring: Eroding or reloading the regime?

    Panel 2: A Resilient Muslim Brotherhood?

    14:30-16:45

    Chair: Stéphane Lacroix, WAFAW, CERI-Sciences Po

    Rory McCarthy, Oxford University
    When Islamists lose an election

    Marc Lynch, George Washington University
    Evolving transnational networks and media strategies of the Muslim Brotherhood

    Marie Vannetzel, WAFAW, CURAPP
    #R4bia: The dynamics of the pro-Mursi mobilizations in Turkey

    Dilek Yankaya, WAFAW, IREMAM
    A “transnational Islamic business network”? Rethinking the connections between Turkish, Egyptian and Tunisian “Islamic businessmen” after the Arab Springs

    16:45-17:00 Coffee break

    17:00-17:45 Open discussion on contemporary Muslim Brotherhood dynamics

    *

    Friday 30th of October, 2015

    Panel 3: The Iraqi/Syrian matrix of violence

    9:30-11:30

    Chair: Bjorn Olav Utvik, Oslo University

    Loulouwa Al-Rachid, WAFAW, CERI-Sciences Po
    The Disarray of Iraqi Sunnis

    Truls Tonnesen, FFI, Oslo
    The Iraqi origins of the “Islamic State”

    Yahya Michot, Hartford Seminary
    Ibn Taymiyya in ’Dabiq’

    Thomas Pierret, Edinburgh University
    Farewell to the vanguard: Syria’s Ahrar al-Sham Islamic movement and wartime de-radicalisation

    Tine Gade, Oslo University
    Sunnism in Lebanon after the Syrian war

    11:30-11:45 Coffee break

    Panel 4: Al-Qaeda vs. the Islamic State

    11:45-13:30
    Chair: François Burgat, WAFAW, IREMAM

    Hasan Abu Hanieh, Independent researcher
    New Jihadism: From harassment to empowerment (In Arabic)

    Brynjar Lia, Oslo University
    The jihadi movement and rebel governance: A reassertion of a patriarchal order?

    Stéphane Lacroix, WAFAW, CERI-Sciences Po
    Saudi Arabia, the Brothers and the others: the ambiguities of a complex relationship

    Abdulsalam al-Rubaidi, Al-Baidha University
    Ansar al-Sharia in South Yemen: configuration, expansion and discourse (In Arabic)

    Ismail Alexandrani, Independent researcher
    Sinai with and without the Brothers: did it matter?

    Panel 5: Muslim Brothers and their Islamist competitors

    14:30-16:45
    Chair: Sari Hanafi, WAFAW, American University of Beirut

    Muhammad Abu Rumman, Jordanian University
    Dilemmas in Salafi dynamics in the wake of the Arab democratic revolutions (In Arabic)

    Stéphane Lacroix, WAFAW, CERI-Sciences Po
    Being Salafi under Sisi: Examining the post-coup strategy of the al-Nour party

    Ahmed Zaghlul, CEDEJ, Cairo
    The nationalization of the religious sphere in Egypt (In Arabic)

    Myriam Benraad, IREMAM
    Iraqi Muslim Brothers: Between the Islamic State and a hard place

    Nicolas Dot-Pouillard, WAFAW, IFPO
    Hizbullah and Muslims Brothers: A political rupture or a contract renegotiation?

    Laurent Bonnefoy, WAFAW, Sciences Po-CERI, CNRS)
    Islahis, Salafis, Huthis: reconfigurations of the Islamist field in war torn Yemen


    16:45-17:00 Coffee break

    17:00-18:00 Concluding remarks and discussion with François Burgat (WAFAW, IREMAM) and Bernard Rougier (Paris III University).

    Conference in English and Arabic (with translation)

    Responsables scientifiques: Laurent Bonnefoy (Sciences Po-CERI, CNRS), Stéphane Lacroix (Sciences Po-CERI),François Burgat (IREMAM), Bjorn Olav Utvik (Oslo University)

    Sciences Po-CERI: 56, rue Jacob 75006 Paris (salle de conférences)

    INSCRIPTION OBLIGATOIRE auprès de nathalie.tenenbaum@sciencespo.fr

    langueAnglaislieuSalle des conférences, Bâtiment SorganisateurCERI

  • Les camps de réfugiés palestiniens au Liban, entre radicalisation et médiation - Anne-Marie El-HAGE - L’Orient-Le Jour

    http://www.lorientlejour.com/article/950906/les-camps-de-refugies-palestiniens-au-liban-entre-radicalisation-et-m

    Le chercheur Nicolas Dot-Pouillard affilié au programme Wafaw et à l’Ifpo vient de publier, avec « Civil Society Knowledge Centre » et « Lebanon Support », un rapport sur les camps palestiniens au Liban, intitulé « Entre les processus de radicalisation et de médiation : une carte politique des camps de réfugiés palestiniens au Liban ».

  • Les camps de réfugiés palestiniens au Liban, entre radicalisation et médiation - Anne-Marie El-HAGE - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/950906/les-camps-de-refugies-palestiniens-au-liban-entre-radicalisation-et-m

    « Les camps de réfugiés palestiniens au Liban sont souvent dépeints comme étant des zones de non-droit, marquées par le réveil de factions salafistes-jihadistes, et l’existence de réseaux militaires complexes entre des groupes libanais, palestiniens et syriens. Il n’en reste pas moins que ces camps sont des lieux de contrastes et ne peuvent être réduits au seul phénomène de radicalisation. S’ils sont, certes, une scène islamiste, l’agenda nationaliste limite pour l’instant la montée de factions extrémistes. » C’est ce qu’affirme une étude menée par le chercheur au sein de l’Institut français du Proche-Orient, Nicolas Dot-Pouillard, publiée récemment en collaboration avec deux partenaires, « Civil Society Knowledge Centre » et « Lebanon Support ».
    Selon le « Core-Researcher » au programme Wafaw (When Authoritarianism Fails in the Arab World, European Research Council), « la violence et l’insécurité dans les camps ne sont pas les conséquences du seul phénomène jihadiste », mais également « des dissensions internes au sein du Fateh ».

  • Une « révolution des ordures » au Liban ? - Nicolas Dot-Pouillard
    http://orientxxi.info/magazine/une-revolution-des-ordures-au-liban,1005

    Mais une contradiction insoluble demeure, pour un mouvement qui demande la chute du régime : lequel ? Que faire lorsque ce « régime » est affublé de multiples têtes, que sa structure confessionnelle tient aussi de par ses divisions, lui donnant une apparence de relatif pluralisme, et que de nombreux Libanais, en l’absence d’un véritable État redistributeur, ont accès à certains services sociaux par le seul intermédiaire de partis politiques à caractère confessionnel ?

    Le texte est un tour d’horizon intéressant de la situation. Je note ce passage, qui n’est pas forcément représentatif de l’article, mais parce qu’il rappelle que le confessionnalisme se maintient essentiellement par son clientélisme.

  • Bonnes feuilles de « Tunisie : la révolution et ses passés » (de Nicolas Dot-Pouillard) | Contretemps
    http://www.contretemps.eu/lectures/bonnes-feuilles-tunisie-r%C3%A9volution-ses-pass%C3%A9s-nicolas-dot-poui

    En somme : si la révolution tunisienne a bien sonné le glas d’une époque en partie révolue – celle du paradigme autoritaire et d’une « théologie politique » faisant des héritiers proclamés des premières indépendances des souverains intouchables – elle a aussi fait œuvre de remémoration et de réactivation d’un passé qui, s’il n’était pas complètement enfoui, n’en attendait pas moins d’être réveillé. Il s’agit peut-être bien aujourd’hui de lier l’étude des conflictualités actuelles à l’œuvre en Tunisie, rendant parfois l’avenir même de la révolution incertain, à certains héritages politiques et historiques pérennes.

    #Tunisie#révolution#Ennahdha#

  • Nation et islam en Palestine, par Dominique Vidal
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/04/VIDAL/52867

    L’ouvrage de Wissam Alhaj, Nicolas Dot-Pouillard et Eugénie Rébillard, De la théologie à la libération ? Histoire du Jihad islamique palestinien (La Découverte, 2014), est une première : aucun, jusqu’à celui-ci, n’avait été consacré au mouvement du Jihad islamique palestinien (JIP). Il s’agit pourtant d’un acteur important de la scène militaire et politique palestinienne, notamment à Gaza.

  • Le djihad islamique palestinien, des années 70 à nos jours | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/international/231214/le-djihad-islamique-palestinien-des-annees-70-nos-jours?onglet=full

    Depuis la fin des années 2000, le Mouvement du djihad islamique palestinien est un acteur central de la scène politique palestinienne. Médiateur dans le cadre d’une scène politique divisée, concurrent de la branche militaire du Hamas, combattant très actif d’Israël pendant les dernières guerres, le mouvement a pris une ampleur nouvelle en cette année 2014.

    Dans leur ouvrage, Wissam Alhaj, Nicolas Dot-Pouillard et Eugénie Rebillard montrent comment de jeunes intellectuels ont mobilisé depuis les années 1970 des référents à première vue difficilement compatibles, le nationalisme et l’islamisme, pour les mettre au service de la cause palestinienne. Sunnite, le djihad islamique est aussi ce mouvement financé par l’Iran et présent à Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban.

    En retraçant son histoire, les auteurs de ce livre au contenu inédit brossent un portrait précis et documenté au cœur du mouvement national palestinien. Entretien avec le chercheur basé à Beyrouth, Nicolas Dot-Pouillard, coauteur de l’ouvrage.

  • Comprendre l’histoire et l’idéologie du Jihad islamique palestinien : rencontre vendredi à l’iReMMO

    http://www.iremmo.org/spip/spip.php?article525

    Rencontre autour de l’ouvrage collectif de Wissam Alhaj, Nicolas Dot-Pouillard, et Eugénie Rébillard De la théologie à la libération, histoire du Jihad islamique palestinien, paru aux Éditions La Découverte, 2014.

    Intervenants :

    – Nicolas Dot-Pouillard, chercheur à l’Institut français du Proche-Orient (IFPO) à Beyrouth (Liban), est auteur de Tunisie. La révolution et ses passés publié par la Bibliothèque de l’iReMMO aux Éditions L’Harmattan, 2013.

    – Eugénie Rébillard est agrégée d’arabe et doctorante en histoire à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.

    – Discutant : Stéphane Lacroix, professeur associé à l’École des affaires internationales de Sciences Po (PSIA) et chercheur au CERI.

  • Histoire du Jihad islamique palestinien - Rencontre à l’iReMMO vendredi 21 novembre (18h30 - 20h30)

    Présentation de l’ouvrage collectif de Wissam Alhaj, Nicolas Dot-Pouillard, et Eugénie Rébillard De la théologie à la libération, histoire du Jihad islamique palestinien, paru aux Éditions La Découverte, 2014.

    – Nicolas Dot-Pouillard, chercheur à l’Institut français du Proche-Orient (IFPO) à Beyrouth (Liban), est auteur de Tunisie. La révolution et ses passés publié par la Bibliothèque de l’iReMMO aux Éditions L’Harmattan, 2013.

    – Eugénie Rébillard est agrégée d’arabe et doctorante en histoire à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.

    – Discutant : Stéphane Lacroix, professeur associé à l’École des affaires internationales de Sciences Po (PSIA) et chercheur au CERI.

    http://www.iremmo.org/spip/spip.php?article525

  • Archives : juin 2012, Max Blumenthal dénonce le Akhbar comme « propagandiste de Bachar Assad » et, en particulier, ridiculise l’idée que plusieurs milliers de combattants islamistes auraient pour but de « proclamer un caliphat islamique en Syrie ». (Dès novembre suivant, les « libérateurs » d’Alep annonçaient le désir d’établir un « État islamique juste », en posant devant un drapeau salafiste ; et évidemment Daech prétendra réaliser l’Émirat en juin 2014.)

    The right to resist is universal : A farewell to Al Akhbar and Assad’s apologists
    http://maxblumenthal.com/2012/06/the-right-to-resist-is-universal-a-farewell-to-al-akhbar-and-assads-a

    Echoing Assad, Ghorayeb has referred to the Syrian army’s pornographically violent crackdowns on what by all accounts is still a mostly homegrown resistance as “the regime’s war against the foreign sponsored terrorists and insurrectionists,” calling for “a security solution to root [them] out.” At the Al Akhbar’s Arabic site, Jean Aziz predicted a complete Salafi takeover of Syria if Assad falls. Meanwhile, Ibrahim al Amin claimed that the Syrian opposition “cop[ied] the modus operandi which was devised by the leadership of al-Qaeda,” then uncritically quoted an unnamed regime source who insisted that “a hardline majority of the armed groups have come to be led by non-Syrians.” Similarly, Narwani asserted that a shadowy 5000-man ultra-Islamist militia has been operating inside the city of Homs with “plans to declare an Islamic Caliphate in Syria” — Creeping Shariah! She based her remarkable assertion on a single conversation with an anonymous journalist.

    Le texte de Blumenthal contient en particulier une remarque d’une grande faiblesse, mais qui a cela d’intéressant qu’elle est reprise par les usual suspects (Thomas Pierret me l’a sortie) :

    (ironically, they seem to have little problem with Hezbollah’s core Islamist values)

  • Religioscope : Mouvements : le Jihad islamique palestinien - entretien avec Nicolas Dot-Pouillard
    http://religion.info/french/entretiens/article_644.shtml
    Une bipolarisation est souvent établie entre islamiques et laïques en Palestine : l’existence du Jihad islamique entre les deux vient quelque peu contrebalancer cette vision du champ politique palestinien, explique Nicolas Dot-Pouillard, qui nous révèle l’histoire et la place actuelle de ce mouvement.

  • La crise syrienne déchire les gauches arabes, par Nicolas Dot-Pouillard (#2012/08 en accès libre)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/08/DOT_POUILLARD/48029

    Si, pour une partie de la gauche radicale arabe, la perspective révolutionnaire doit bien être à l’ordre du jour en #Syrie, une autre fraction, substantiellement plus importante, en a donc fait son deuil : elle ne souhaite pas une chute brutale du régime. Pour elle, le cœur de la contradiction réside dans une guerre froide qui ne dit pas son nom. La peur du vide et d’une Syrie post-Assad tout à la fois réconciliée avec les Etats-Unis et alliée avec les Etats du Golfe est bien plus forte que celle de voir la durée de vie du régime prolongée.

    #Médias #Guerre_civile #Parti_politique #Mouvement_de_contestation #Liban #Monde_arabe #Proche-Orient