person:paul quilès

  • Auteurs d’un journal satirique, des collégiens sont convoqués devant le TGI d’Albi - 08/06/2018 - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/article/2018/06/08/2814070-quand-humour-collegiens-passe-mal-manque-finir-tribunal-albi.html

    Cinq élèves du collège du Val-Cérou, à Cordes-sur-Ciel, dans le Tarn, ont été convoqués devant le tribunal de grande instance d’Albi suite à une plainte de deux membres du corps enseignant. Au cœur de la discorde  : un petit journal satirique réalisé par les collégiens.

    Peut-on encore rire de tout  ? Des collégiens de l’établissement du Val-Cérou peuvent, pour leur part, répondre que non.

    L’an passé, à la fin du mois de mai 2017, alors qu’ils se trouvent en permanence, des collégiens s’amusent à rédiger un journal satirique. Ils y parlent de politique, de sport ou de culture. Marine Le Pen en prend pour son grade, Emmanuel Macron aussi. L’équipe enseignante est également la cible de leurs critiques et est source d’inspiration pour les adolescents… « Des histoires de gamins », pour le père d’un garçon incriminé, de « l’humour potache », pour le maire de la ville, Paul Quilès.

    Les collégiens ont présenté leurs excuses fin mai 2017
    C’est alors qu’un des surveillants présents intercepte le canard et le photocopie. Le conseiller principal d’éducation (CPE) et le corps enseignant sont mis au courant. Certaines blagues ne passent pas, et les élèves se retrouvent aussitôt dans le bureau du principal, Pascal Précigou. Ceux-ci présentent leurs excuses, et l’un d’eux écrit même une lettre à ses professeurs. Ils assurent que l’exemplaire, unique de surcroît, n’avait pas été diffusé en dehors de leur cercle d’amis, ni publié sur les réseaux sociaux ou internet. Certains parents apprennent l’incident par leurs enfants et pensent alors que cela a été réglé par la réprimande du directeur. D’autres ne le découvriront que plus tard, en recevant la convocation des gendarmes.

    « S’il y a un problème avec un gamin, la moindre des choses pour la direction c’est d’appeler les parents », déplore Frédéric Masselin, le père d’un des enfants convoqués, qui fustige le « manque de communication de la direction ».

    Une plainte déposée pour « injure non publique »
    L’histoire aurait pu s’en arrêter là. Mais au lieu de cela, le CPE et sa belle-sœur, professeur d’allemand au collège, décident de porter plainte pour « injure non publique ». La machine est lancée.

    À la fin du mois de juin 2017, les collégiens reçoivent des convocations à la gendarmerie de Cordes-sur-Ciel pour s’expliquer. Les militaires transmettent le résultat des dépositions au parquet. Et voilà que, près d’un an après, les enfants reçoivent de nouveau une convocation, cette fois du délégué du procureur. Avec pour certains, des rendez-vous la veille de leur examen du brevet.

    Alors que l’affaire est révélée un mercredi par Le Canard enchaîné, un nouveau rebondissement intervient le lendemain.

    « J’ai reçu une annulation de la convocation en date du 1er juin. J’ai appelé le tribunal pour savoir si c’était une annulation définitive ou si c’était juste un report, personne ne peut me répondre », regrette M. Masselin.

    Alain Berthomieux, le procureur de la République d’Albi, explique, quant à lui, avoir fait « annuler les convocations car elles étaient à la veille d’un examen ». Et d’ajouter  : « Ce dossier sera réexaminé ultérieurement ».

    La direction de l’établissement n’a pas souhaité répondre à nos questions. L’inspection académique du Tarn ne communique pas encore. 

    Le syndicat des enseignants Unsa, au travers sa secrétaire départementale, Cécile Alibert, souligne que « les faits reprochés aux enfants sont assez graves ».

    Pour autant, relèvent-ils de l’injure non publique et donc, sont-ils constitués juridiquement  ? C’est une autre histoire, dans la mesure où les personnes visées n’étaient pas censées lire le « journal » incriminé, qui n’avait pas pour but de les blesser.

    Quoi qu’il en soit, l’émotion suscitée par sa découverte inoppinée révèle au moins une chose selon la syndicaliste  : « Il y a des collègues qui sont en souffrance. »

    Ce qui a mis le feu aux poudres
    Sur la fameuse double page rédigée par les jeunes, on pouvait par exemple lire  : « La classe de 4e L fait un arrêt cardiaque général suite à l’exercice impossible de géographie ». 

    Un bulletin météo fait état « d’une sévère pluie de grêlons (sperme gelé) "qui" se serait abattue sur le Tarn suite à une éjaculation précoce du CPE ».

     On y parle aussi d’une prof « analphabète » et d’Emmanuel Macron qui « a fait son premier caca à l’Elysée ». 

    Marine Le Pen, devenue « Marine Lapine » y est également évoquée dans une caricature qu’une légende précise  : « Le peuple français a évité le pire. »

    Qu’est-ce qu’une injure non publique ?
    L’injure non publique est celle qui est :

    – soit adressée par son auteur à sa victime sans qu’aucune tierce personne ne soit présente (par exemple, dans un SMS),

    – soit prononcée par son auteur devant un cercle restreint de personnes partageant les mêmes intérêts, en la présence ou en l’absence de la victime.

    Les membres de ce cercle restreint étant tous liés par un même élément, qui peut être la relation professionnelle, ou familiale, ne sont considérés comme des tiers par rapport à l’auteur de l’injure et à la victime. Par exemple, les injures entre conjoints au domicile familial, ou celles prononcées lors d’un comité d’entreprise ne sont pas publiques, car prononcées devant un nombre restreint de personnes appartenant à une même instance.

    Dans certains cas, les injures prononcées sur un réseau social peuvent être considérées comme non publiques. Si l’injure a été diffusée sur un compte accessible uniquement à un nombre restreint d’"amis" sélectionnés par l’auteur des propos, il s’agit d’une injure non publique.

    Source : www.service-public.fr

    #école #collégiens #atelier_d'écriture #humour #injure_non_publique #Justice #vivelafrance

  • Les secrets de la France au Rwanda : les révélations d’un officier français

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/03/15/operation-turquoise-les-revelations-d-un-officier-francais_5271183_3212.html

    Ancien militaire, Guillaume Ancel a participé à l’opération « Turquoise ». Son livre contredit la version officielle d’une intervention avant tout « humanitaire ».

    Le livre s’intitule Rwanda, la fin du silence, témoignage d’un officier français (éditions Les Belles Lettres, sortie vendredi 16 mars). L’officier en question, c’est Guillaume Ancel, 52 ans, dont vingt passés dans l’armée. Comme d’autres, il a participé, en juin 1994, à l’opération « Turquoise » lancée par la France dans ce pays d’Afrique, théâtre du dernier génocide du XXe siècle (800 000 morts en trois mois, en majorité tutsi), orchestré par le gouvernement en place, à dominante hutu. Le récit que l’ex-capitaine tire de cette expérience contredit la version officielle d’une opération avant tout humanitaire. Pour lui, les autorités politiques et militaires de l’époque, sous la présidence de François Mitterrand, ont surtout cherché, du moins dans un premier temps, à sauver un régime « ami » emporté par la folie meurtrière.

    Un événement particulier a incité Guillaume Ancel à témoigner. Il remonte au 27 février 2014. Ce jour-là, la Fondation Jean-Jaurès, le think tank du Parti socialiste, organise à Paris un colloque à huis clos sur la politique africaine de François Mitterrand. Une quarantaine de personnes – juristes, historiens, diplomates… – y participent, sous la présidence de Paul Quilès, ancien ministre de la défense. Les intervenants se succèdent, tous si proches du PS que les contributions sont unanimes dans la louange.

    Vient alors le tour de M. Ancel de raconter sa guerre, lui qui était alors « officier de guidage de tir aérien », chargé de diriger au sol les missiles largués par l’aviation. Ce qu’il raconte va à l’encontre des propos des autres intervenants. D’après lui, « Turquoise » fut bien une opération de guerre avant de se muer en intervention humanitaire. « A ce moment-là, quarante mâchoires se décrochent », se souvient-il. La tension monte, l’atmosphère devient électrique. Paul Quilès intervient. « Sorti de son contexte, jeune homme, votre témoignage pourrait faire gravement douter les Français, dit-il en pointant un doigt rageur. Je vous demande, par conséquent, de ne pas raconter de telles choses, pour ne pas troubler la vision qu’ont les Français du rôle que nous avons joué au Rwanda. »

    Le « jeune homme » de 49 ans est stupéfait. Sa réponse fuse : « Le problème, il n’est pas dans mon témoignage, il est dans votre version officielle, qui est bien plus romancée que la mienne. » Rouge de colère, Paul Quilès finit par quitter la salle. Deux jours plus tard, M. Ancel entend les mêmes reproches menaçants, relayés par une de ses relations professionnelles : son histoire pourrait faire « gravement douter les Français ». « Ces menaces ont déclenché ma volonté de témoigner », affirme-t-il aujourd’hui.

    D’autres « anciens » ont brisé l’omerta

    Fils de bonne famille de la bourgeoisie lyonnaise, il n’avait pourtant rien pour sortir du rang. Il a fait son chemin dans l’artillerie, spécialité technique mais indispensable aux conflits modernes, et enchaîné les missions (Cambodge, Rwanda, ex-Yougoslavie). Diplômé de l’Ecole de guerre, il était programmé pour devenir général et transformer l’armée de terre, mais il a finalement décidé, en 2005, de changer de vie et de basculer dans le privé.

    Avant lui, d’autres « anciens » de « Turquoise » ont brisé l’omerta. Parmi eux, Jean-Rémi Duval, alias « Diego ». Engagé volontaire à 20 ans comme deuxième classe, il a gravi tous les échelons des forces spéciales, jusqu’à prendre le commandement du CPA 10, les commandos parachutistes de l’air alors basés à Nîmes. Le 27 juin 1994, au Rwanda, c’est lui qui découvre avec ses hommes les rescapés tutsi des collines de Bisesero, 2 000 survivants sur environ 50 000. Il leur promet de revenir les protéger aussi vite que possible, mais ceux-ci devront finalement attendre trois jours le retour des Français ; trois jours où ils subiront plusieurs assauts meurtriers des milices hutu. Pourquoi les Français ont-ils tant tardé à intervenir ? L’épisode reste nébuleux et fait l’objet d’une vive polémique : Duval assure avoir informé aussitôt son supérieur direct, ce que ce dernier conteste.

    Si « Diego » a toujours refusé de témoigner publiquement, il s’est expliqué devant la Mission d’information parlementaire en 1998, puis en 2007 face aux enquêteurs qui l’interrogeaient dans le cadre d’une information judiciaire pour « complicité de génocide ». « Sans rentrer dans les détails, indique-t-il alors aux policiers, disons qu’à la fin de ma carrière, soit au moment de ma retraite [il a quitté l’armée en septembre 1995], j’étais en désaccord avec la politique française menée d’une manière générale en Afrique et notamment au Rwanda. Je n’ai pas de précision à donner à ce sujet, mais cela n’a fait que précipiter mon départ. » Défendre son honneur sans rompre avec la solidarité de corps : l’exercice est délicat pour ceux qui ont quitté le service actif.

    Les foudres du commandement

    En 2005, un autre ancien de « Turquoise » se rebelle, publiquement cette fois, sur France Culture : l’adjudant-chef Thierry Prungnaud, une légende du GIGN, l’unité d’élite de la gendarmerie. Considéré comme un tireur d’élite d’exception, il a participé, pendant dix-huit ans, aux opérations les plus délicates. Engagé dans « Turquoise » en 1994, il affirme avoir été berné par ses chefs du commandement des opérations spéciales, qui lui auraient parlé lors du « briefing de situation », de massacres commis par des Tutsi sur les Hutu, et non l’inverse. Puis, il raconte comment son supérieur direct lui aurait interdit d’aller à la rescousse des survivants de Bisesero et comment, avec d’autres camarades, il a désobéi pour essayer de les sauver.

    Prungnaud est bien placé pour mesurer l’ampleur du drame puisqu’il a lui-même formé, en 1992, un groupe de choc au sein de la garde présidentielle rwandaise, devenue entre-temps un des fers de lance des tueries. Lorsqu’il en prend conscience, ses convictions de gendarme républicain sont ébranlées. En 2010, alors que son témoignage de 2005 n’a pas soulevé de réactions outrées, il s’attire les foudres du commandant de l’opération, le général Lafourcade. Ce dernier publie un livre (Opération Turquoise : Rwanda, 1994, Perrin, 2010), et conteste, dans un entretien au Point, le récit de Prungnaud : « Pour ce brillant et très courageux soldat, la situation vécue au Rwanda a été très difficile, je regrette vivement qu’à partir de ce témoignage pour le moins suspect, on conclue que les Français ont laissé tuer les Tutsi de Bisesero, donc qu’ils sont complices du génocide. C’est terrible ! »

    Exigence de vérité

    A l’heure de publier à son tour son récit, Guillaume Ancel ne cache pas ses propres faiblesses. Le 11 juillet 1994, il a commis un crime de guerre. En récupérant des armes dans une villa avec son équipe de légionnaires, il croise un groupe de génocidaires. « L’un des miliciens se tourne vers moi et me provoque du regard, il porte un gilet pare-éclats ensanglanté, au camouflage de l’armée belge avec la bande patronymique du sergent P. Van Moyden », écrit-il. Comme neuf de ses compagnons d’armes, ce sous-officier belge a été lynché, le 7 avril 1994, parce qu’il protégeait la première ministre Agathe Uwilingiyimana, assassinée par la garde présidentielle rwandaise. Or, quelques années auparavant, M. Ancel a connu le sergent Van Moyden lors d’un stage européen. Il ordonne à ses hommes de récupérer le gilet. « Alors, les légionnaires ouvrent le feu presque simultanément, dans un bref échange de tirs, sans rafales, juste des tirs ajustés, écrit-il. Les miliciens sont trop lents pour riposter efficacement, ils s’effondrent en quelques secondes. » Un crime de guerre, aujourd’hui prescrit, mais qui pèse sur sa conscience.

    « Qu’est-ce que je gagne dans cette polémique sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi ?, s’interroge-t-il. Rien d’autre que des ennuis et des tensions. Je redoute que mes compagnons d’armes craignent que je les mette en cause, alors que j’ai admiré leur professionnalisme et leur courage, sur le terrain. Je crains aussi que ce débat n’ait pas lieu. Ce que je dis devrait susciter l’effroi. Je ne prétends pas avoir raison, je dis simplement que mon témoignage est incompatible avec la fable humanitaire. » Cette exigence de vérité est le point commun de tous les militaires français marqués par le génocide rwandais. L’ex-capitaine Ancel voudrait que ceux dont il a recueilli les confidences « off » – en changeant leurs noms – pour nourrir son témoignage s’expriment un jour comme lui, à visage découvert.

  • Les partisans d’une interdiction des armes nucléaires veulent mobiliser

    http://www.lemonde.fr/international/article/2017/01/24/les-partisans-d-une-interdiction-des-armes-nucleaires-veulent-mobiliser_5068

    Les ONG promeuvent à l’ONU la négociation internationale d’un « instrument juridiquement contraignant » visant à abolir ces armes de destruction massive.

    Après avoir décrit le spectacle de parents, d’enfants et de vieillards atrocement carbonisés par une bombe atomique, Beatrice Fihn lance : « D’ici à quelques années, les armes nucléaires seront interdites par la loi internationale, que cela plaise à la France ou non. » Responsable de la campagne internationale pour abolir les armes nucléaires (ICAN), qui promeut depuis 2007 un traité d’interdiction pure et simple, Mme Fihn s’exprimait, lundi 23 janvier, lors d’un colloque dans les locaux de l’Assemblée nationale. Elle ne parle ni désarmement, ni stratégie militaire, ni instabilité du monde à l’heure où le nouveau président américain, Donald Trump, nourrit les inquiétudes.

    C’est la moralité, ou plutôt l’immoralité reprochée à cette arme de destruction massive encadrée par de nombreux traités internationaux, qui forme l’angle d’attaque radical des ONG promouvant actuellement à l’ONU la négociation internationale d’un « instrument juridiquement contraignant visant à interdire les armes nucléaires ». Fin octobre 2016, 123 Etats ont voté une résolution pour « faire avancer les négociations multilatérales sur le désarmement nucléaire ».

    Cette initiative, parallèlement appuyée par des campagnes pétitionnaires, doit faire l’objet d’une première conférence, fin mars, à l’ONU. Elle a été évoquée par plusieurs associations françaises lors du colloque organisé sous la houlette de l’ancien ministre de la défense Paul Quilès. Celui-ci préside l’Initiative pour le désarmement nucléaire (IDN), un regroupement français d’ONG, et vient d’interpeller les candidats à l’élection présidentielle. La France ni aucun des Etats dotés de l’arme atomique au sens du traité de non-prolifération ne participent aux discussions onusiennes sur l’interdiction.

    Ces Etats légalement dotés sont tous en train de moderniser leur arsenal, tandis que l’Inde ou le Pakistan ont étoffé le leur, a rappelé lundi l’ancien secrétaire britannique à la défense Desmond Browne, un travailliste, vice-président de Nuclear Threat Initiative : « Nous sommes dans une ère de course aux armements. »

  • « La France, le Président et la bombe » ou 53 minutes de #propagande (...) - L’observatoire des armements
    http://www.obsarm.org/spip.php?article270

    De même, le #documentaire concède que « la #dissuasion #nucléaire s’est toujours déclarée inopérante face au #terrorisme international », mais cela n’empêche pas le général Pierre de Villiers, actuel chef d’état-major des armées, d’expliquer ensuite qu’il faut suivre de très prés l’évolution de Daech et que « cette réflexion doit être corrélée au concept nucléaire »… Comme pour signifier qu’une « frappe d’ultime avertissement » avec une bombe atomique pourrait bien être utilisée contre eux si le Président estimait que les intérêts vitaux de la France avaient été touchés !

    « Ça peut être aussi une frappe dans le désert à un endroit où on risque de tuer quelques chameaux mais guère plus », complète, sans ironie, son ancien homologue, le général Henri Bentégeat !

    Plus inquiétant encore — soulève Paul Quilès sur son blog et l’association IDN (Initiatives pour le désarmement nucléaire) qu’il préside —, le documentaire signale qu’en cas de guerre, le Président de la République peut désigner secrètement une personne pour donner l’ordre de tir nucléaire en cas d’empêchement de sa part. Une procédure qui n’a aucune #légitimité constitutionnelle ni même parlementaire… « Si cette information est exacte, elle nécessite des éclaircissements et des explications publiques. Si elle est fausse, elle discrédite un document censé informer les Français », souligne l’ancien ministre de la défense.

  • Des règles de bon voisinage entre Russie et Occidentaux ? - Europe - RFI

    http://www.rfi.fr/europe/20150827-russie-otan-quiles-defense-eln-european-leadership-network/?ns_mchannel=fidelisation&ns_source=newsletter_rfi_fr_monde&ns_campaign=email&ns

    Commentaire de Paul Quilès, ancien ministre français de la Défense :

    « C’est dangereux. »

    En effet.

    http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/dynimagecache/0/0/3500/1977/1024/578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2015-08-26T132234Z_712285826_GF10000183224_RTRMADP_3_GERMANY-NATO_0.JPG

    Eviter que de simples incidents militaires ne dégénèrent en conflits ouverts entre la Russie et l’Otan, c’est l’appel de quatorze anciens ministres de la Défense ou des Affaires étrangères de huit pays européens. Ils ont publié, ce mercredi 26 août, un rapport sur les risques inhérents aux nombreux exercices militaires dans la région frontalière de l’Ukraine. Parmi les auteurs : le Britannique Des Browne, le Russe Igor Ivanov, l’Allemand Volker Rühe ou encore le Français Paul Quilès. Ils expriment leur position - à titre personnel - au sein du groupe de réflexion European Leadership Network (ELN). Leur demande essentielle : la convocation d’urgence du conseil Otan-Russie et l’établissement d’un mémorandum d’entente avec des règles de conduite sur le terrain. L’ancien ministre français de la défense Paul Quilès est interviewé par Tsvetana Balabanova.

    #russie #europe #otan

  • Poste stressante, 3/11 : le retournement
    https://www.bakchich.info/soci%C3%A9t%C3%A9/2014/07/31/poste-stressante-3-11-le-retournement-63561

    Plutôt que de procéder abruptement au démantèlement des PTT, Paul Quilès demande à un autre socialiste, Hubert Prévot, de lui présenter, pour mieux circonscrire le « débat public sur la Poste et les Télécommunications » dans le cadre des nouvelles « directives européennes », des « propositions de réforme » satisfaisant aux exigences de cette nouvelle « réglementation communautaire ». Dans le prérapport qu’il remet à Paul Quilès en avril 1989, Hubert Prévot, ancien secrétaire confédéral de la CFDT, présente les PTT comme un « service public à vocation industrielle et commerciale, qui ne peut ignorer les lois du marché ». Source : (...)

  • Le président François Hollande se rend ce mercredi à Carmaux pour rendre hommage, cent ans après son assassinat, à Jean Jaurès, qui fut député de cette ville du Tarn et y mena d’important combats. Elu de la circonscription, Paul Quilès fit réaliser un « spectacle total » autour du dirigeant socialiste, en 1994. « Chacun célèbre son Jaurès. Bien ripoliné, presque convenable, rassurant pour les touristes », relevait alors Serge Halimi.

    http://www.monde-diplomatique.fr/1994/09/HALIMI/733

  • A quand la fin de l’impunité ?
    http://survie.org/genocide/genocide-et-complicite/article/a-quand-la-fin-de-l-impunite-4645

    L’Etat français continue de nier sa complicité, alors que les travaux de nombreux chercheurs, journalistes, associations, attestent de l’ampleur du soutien apporté par les autorités françaises au régime génocidaire. Le travail de la Mission d’information parlementaire (MIP) de 1998 sur le rôle de la France au Rwanda ne se résume pas aux conclusions médiatiques de son président Paul Quilès, qui dédouane les autorités de l’époque. Ce rapport pointe beaucoup d’éléments dérangeants qui auraient dû faire (...)

    Génocide et complicité

    #Génocide_et_complicité

  • Les six idées fausses des défenseurs de la bombe | Rue89 Planète
    http://www.rue89.com/rue89-planete/2013/03/05/six-idees-fausses-sur-lesquelles-sappuient-les-defenseurs-de-la-bombe

    L’ancien ministre de la Défense Paul Quilès, dans un livre « Arrêtez la bombe ! », entend briser l’Omerta sur la dissuasion nucléaire.

    Selon lui, le discours lénifiant sur la bombe, présentée comme « l’ultime garantie de notre sécurité », ou la « garante de l’indépendance nationale » ou encore la « pointe de diamant de notre système de défense » est dépassé et dangereux...

    il n’est pas le seul

    La dissuasion relève en fait de la croyance, avec tout ce que cela comporte d’irrationnel. Assimiler la dissuasion nucléaire à une garantie tient de l’imposture. Il s’agit d’un pari, avec les incertitudes, dans ce cas mortelles, qui caractérisent ce type de démarche. [...] En essayant de comprendre ce qui sous-tend l’affirmation péremptoire sur le caractère d’« assurance-vie » de la dissuasion nucléaire, on s’aperçoit qu’elle cache un manque d’imagination et une absence de réflexion stratégique adaptée au monde actuel.

    à propos du bouclier antimissiles

    Notons d’abord que si un missile équipé d’une arme nucléaire était lancé, cela ferait la preuve que la dissuasion ne fonctionne pas. Ensuite, il faut bien examiner les deux éventualités qui se présenteraient :

    – soit le missile serait intercepté,
    – soit il toucherait notre territoire, parce que le bouclier est défectueux.
    Cette hypothèse paraît d’ailleurs tout à fait plausible, non seulement parce qu’il est impossible de garantir une étanchéité absolue du bouclier, mais aussi parce que la crédibilité du système a été mise en cause par des experts scientifiques qui ont démontré que les résultats d’essais, en particulier de l’intercepteur, ont été falsifiés par les industriels.

    et pis

    Plus fondamentalement, le phénomène de la prolifération nucléaire renvoie à la lourde responsabilité des Etats qui ont transmis, parfois sciemment, des informations, voire des matériels, permettant à des Etats de se doter de l’arme atomique. C’est ainsi que la France est responsable à part entière de l’arsenal israélien, puisqu’elle a autorisé des sociétés (Société alsacienne de construction mécanique, groupement Saint-Gobain Techniques Nouvelles…) à construire le réacteur de Dimona, qui a fourni les matières fissiles nécessaires à la bombe israélienne.

    #arme_nucléaire

  • Le nouveau Billets est de sortie ! Billets d’Afrique 213 - mai 2012
    http://survie.org/billets-d-afrique/2012/213-mai-2012
    Au sommaire de ce numéro
    Édito
    Migrations - Les grands cimetières sous la mer
    Salves

    France - Combattre le FN, sans oublier de combattre ses idées...
    Ethiopie - Titine en Éthiopie
    Tchad - Revers pour Déby dans sa répression de l’opposition
    Paul Barril - Paul Quilès nous écrit
    Blaise Compaoré - Les Maliens otages du bras de fer entre la junte et la Cedeao
    Algérie - Que se passe-t-il dans le nord du Mali ?
    Djibouti - Djibouti : la démocratie en deuil
    Algérie - Algérie : la quête indécente du FMI

    Brèves d’Afrique et d’ailleurs

    Niger - Niger : les fainéants d’Areva
    Tchad - On ne se refait pas
    Burkina Faso - Le changement, c’est lentement
    François Hollande - Coopération : Hollande noie le poisson
    Ventes d’armes - Dépenses militaires en baisse, coût des Opex en hausse
    Tchad - Tchad : l’impunité toujours de mise

  • Primaire : Quilès réagit trop tôt
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/16/97001-20111016FILWWW00126-primaire-quiles-reagit-trop-tot.php

    une excuse lamentable qui pourra resservir aux collégiens qui arrivent en retard ou qui ont remis « le mauvais devoir », celui où qu’il restait des fautes

    « C’est un bug », a déclaré Paul Quilès. « J’avais préparé deux communiqués à l’avance, l’un en cas de victoire de Martine Aubry, l’autre au cas où François Hollande serait élu. Mais la batterie de mon ordinateur s’est brutalement déchargée et le message de François Hollande est parti mystérieusement », a-t-il expliqué.

    #lol

    « la batterie de mon réveil s’est mystérieusement déchargée et il a sonné avec une heure de retard »