person:trent reznor

  • Hadopi 9 ans après ... (2)

    Hadopi et les artistes - 2ème partie : Ceux qui sont contre Hadopi - Le terrier de Meghann
    http://le-terrier-de-meghann.over-blog.com/article-hadopi-et-les-artistes-2eme-partie-ceux-qui

    4 octobre 2010
    Hadopi et les artistes - 2ème partie : Ceux qui sont contre Hadopi
    Suite de ma petite enquête sur les stars et Hadopi. Ici, ceux qui se sont prononcés contre la loi, les bons exemples à adopter et quelques idées pour gagner de l’argent. Là encore, une liste non-exhaustive, qui sera enrichie au fur et à mesure des recherches !

     

    Liste anti-hadopi :

     

    « (…) Cinéastes, acteurs, producteurs, nous avions signé il y a quelques jours une tribune dénonçant les dangers de cette loi et appelant à un changement de mentalités. L’Assemblée nationale vient de nous donner la formidable opportunité de le faire. Commençons à réfléchir, dès aujourd’hui, aux nouvelles perspectives que nous offre Internet et aux nouvelles formes de diffusion des oeuvres qui doivent être trouvées.
    La diversité de la création doit dès aujourd’hui revenir au centre de la réflexion sur les enjeux de la révolution numérique, au même titre que la protection des libertés individuelles et des auteurs. Complètement oubliées dans ce projet de loi, elles sont pourtant les poumons de la création.(…) »

     

    Extrait de la lettre des cinéastes contre Hadopi

    CINEMA ET TELE :

     

    – Jean-luc godard :
    Il a soutenu financièrement un “pirate” pour son procès.
    "Je suis contre Hadopi, bien sûr. Il n’y a pas de propriété intellectuelle. Je suis contre l’héritage, par exemple. Que les enfants d’un artiste puissent bénéficier des droits de l’œuvre de leurs parents, pourquoi pas jusqu’à leur majorité... Mais après, je ne trouve pas ça évident que les enfants de Ravel touchent des droits sur le Boléro..." Et d’ajouter : "Le droit d’auteur ? Un auteur n’a que des devoirs."
    http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/article/godard-confirme-son-opposition-a-hadopi-en-aidant-un-pirate

     

    –Yvan Le Bolloc’h :
    Il considère hadopi comme décalé par rapport aux usages de la jeune génération qui est née avec Internet, faisant explicitement référence à ses enfants.
    Il se déclare pour une Licence Globale qui taxerait les FAI.

    Selon lui, la loi est "has been"

    http://www.dailymotion.com/video/x9800t_yvan-le-bolloc-h-la-loi-hadopi-est_news

     

    – Victoria Abril
    – Chantal Akerman (réalisatrice)
    – Catherine Deneuve
    – Louis Garrel
    – Clotilde Hesme

    – Christophe Honoré (réalisateur)
    – Chiara Mastroianni

    – Gael Morel (réalisateur)
    – Eva Truffaut (artiste cinéaste, ayant-droit de François Truffaut) 
    – Jeanne Balibar

     

    – Les Monty Python :

    Les Monty Python avaient fait un choix pour le moins cavalier en ces périodes où filtrage et traque au piratage l’emportent : en adoptant une démarche pédagogique, tournée sous fond de dérision, ils ont décidé d’ouvrir une chaîne spéciale sur Youtube pour y diffuser gratuitement plusieurs de leurs (fameux) sketchs.[...] Résultats des courses ? Les ventes des DVD des Monty Python ont explosé sur le site d’e-commerce, caracolant à la deuxième place de la section coffret de Films et téléfilms, avec une hausse des ventes de 23 000%,

    – Mathieu Kassovitz :
    Le réalisateur de "La Haine" a déclaré :
    « je n’ai jamais rien dit sur le sujet, mais pour moi c’est une connerie. L’industrie s’est baisée depuis qu’elle est passée au numérique. (…) [Elle] ne s’est pas projetée dans dix ans avec un internet dix fois plus rapides, des ordinateurs cent fois plus puissants et des DVD copiables en quelques minutes. J’en ai parlé avec Steven Spielberg et d’autres grands réalisateurs américains. Ils dépensent des centaines de millions de dollars afin de trouver une parade contre des petits mecs de quatorze ans qui démonteront leur DRM en quelques minutes ! En plus, Hadopi ne peut fonctionner, car le vrai piratage consiste à se refiler des disques durs remplis de vidéos ripées »
    « dans le débat sur Hadopi, à travers le Sénat et l’Assemblée nationale, l’industrie a voulu faire passer le message : « si vous aimez les artistes, ne piratez pas ». Mais ce ne sont pas les artistes qui en prennent plein la gueule. Ils perdent un peu, mais ils restent très bien payés. L’Hadopi ne protège que l’industrie. »
    « Je pirate aussi, mais cela me sert à me faire une idée sur un film. S’il me plaît, je l’achète en Blu-ray pour me faire une vraie séance de cinéma à la maison »
    « l’industrie s’est baisée elle-même, alors ça ne sert à rien de taper sur des mômes de quinze ans. Et puis, à 10 euros la place de ciné, à 30 euros le Bluray et 20 € le DVD, faut pas s’étonner des conséquences. C’est dégueulasse de leur mettre cela à portée de main et de leur dire que c’est interdit. Le gamin qui est à 70 bornes d’une salle ou qui n’a pas d’argent, on lui dit « si tu télécharges District 9, tu vas aller en prison ». C’est juste dégueulasse. Je ne peux cautionner cela. »

    AUTRES :

     

    – Fañch Ar Ruz :
    "J’ai fait le choix du partage et de la liberté Dessinateur / illustrateur "A une époque où le pouvoir criminalise la grande majorité des citoyen-nes considéré-es comme des « pirates », je refuse d’insulter, à ses côtés, les lecteurs et les lectrices qui utilisent mes dessins pour alimenter leurs blogues, leurs exposés, leurs sites, leurs dossiers, leurs tracts et leurs banderoles !"

     

    – Paulo Coelho :
    « Les gens disent chez les éditeurs, que le piratage c’est bon. Moi dans mon cas, j’ai mis tous mes livres en piratage sur mon site. Et qu’est ce que ça a donné ? Ça a donné que les ventes ont monté. »

     

    MUSIQUE :

     

    – Daniel Guichard :
    Questionné sur la loi Hadopi, le chanteur a exprimé son scepticisme sur l’efficacité de cette mesure, tout en constatant que "piquer des chansons" n’était pas un phénomène nouveau : "Déjà dans les années 70, on enregistrait tous les disques sur cassette !"
    http://www.lepost.fr/article/2010/10/04/2249377_hadopi-arretons-les-conneries-avant-c-etait-pareil-on-piquait-la-musi

     

    – Michael Goldman (fils de J.J Goldman) :
    « Je n’ai jamais été favorable à la loi Hadopi, mais on ne s’était pas encore exprimé sur le sujet. S’il y a un problème, c’est moins le téléchargement illégal que le streaming. Lutter contre le téléchargement illégal est inutile et dépassé. Cela ne fera pas vendre davantage de musique et n’apportera rien au soutien à la création. »
    « Le succès d’un site comme Deezer montre ce que veut le consommateur : trouver la musique sur un site, toute la musique disponible. Mais le problème est que les maisons de disques signent avec Deezer, qui ne rémunère presque pas les artistes. C’est de l’hypocrisie, et c’est dangereux, car elles légalisent un système qui dévalue la musique. Elles acceptent une forme de licence globale "gratuite", après avoire refusé une licence globale payante. Il faut chercher des solutions techniques et économiques dans le sens d’une licence globale plutôt que dans la répression du téléchargement. »

     

    – Olivia Ruiz :
    "Cette loi est incohérente, estime l’interprète de La femme chocolat. Elle a été mal pensée car sanctionner oui, mais certainement pas le petit gars qui télécharge parce qu’il n’a pas les moyens. A mon sens, il est plus important de sanctionner les opérateurs qui, sur leur site, téléchargent gratuitement de la musique avec beaucoup de publicité, pour s’en mettre plein les poches. Sur cette question là, je donne mon point de vue quand on me le demande, mais je n’irai pas manifester non plus".
    http://www.laprovence.com/actu/olivia-ruiz-la-loi-hadopi-a-ete-mal-pensee

     

    – Francis Lalanne :
    Estimant que c’est l’Hadopi "le vrai pirate", il décrit la haute autorité prévue par le projet de loi comme une "administration qui va venir chez les gens, fonctionner comme une administration judiciaire, et policière". "Et ça ce n’est plus la République", assène Francis Lalanne, qui y voit le symbole d’une "dictature civile".
    "Je ne suis pas d’accord en tant que citoyen pour que les élus de la République nomment des gens qui ne sont pas élus, qui ne sont pas élus pour constituer une sorte d’administration comme ça, des gens qui s’arrogent le pouvoir judiciaire, le pouvoir policier, et qui vont pouvoir débouler chez les gens, pour couper ton électricité, couper ton internet...".
    "Moi je suis pour le libre accès à la connaissance et à la culture et moi je vis de ma musique, et s’il fallait que j’en vive un peu moins bien mais que cela favorise l’accès plus large à l’information et à la connaissance de ce que je produits j’en serai heureux parce qu’on ne va pas commencer à mettre des barrières entre les gens et l’art au motif que l’on voudrait refaire sa piscine", a indiqué Francis Lalanne.
    "Il faut qu’on arrête de confondre dans ce pays la garantie des droits et la répression (...) je ne dis pas que l’oeuvre intellectuelle n’a pas de valeur, mais elle n’a pas forcémment la valeur que la société de consommation décide qu’elle a. Moi je suis désolé mais mon oeuvre intellectuelle me permets de vivre même si je ne vends pas de disques demain"
    "Moi-même je suis producteur indépendant et j’ai appris à adapter mes coûts de production aux fluctuations du marché et effectivement, et quand le marché est moins florissant je fais un petit peu attention, je dépense moins mais ça ne veut pas dire que ce que je crée est moins bien".
    "Imputer la crise du marché du disque à ce qu’on appelle le piratage c’est une imposture. S’il y a eu une crise et il y en a une, ça n’est pas à cause des gens qui téléchargent de la musique comme il est faux de dire que les gens qui téléchargent n’achètent pas de disques. Maintenant il y a une telle offre qu’il est sûr qu’on ne pourra pas tout acheter".
    "Je préfère que quelqu’un ’vole’ ma musique plutôt qu’il ne l’écoute pas".
    Il donne, finalement, le mot de la fin : "la peur du gendarme n’est pas le commencement de la sagesse, mais le commencement de la violence".
    http://www.numerama.com/magazine/12844-francis-lalanne-distribue-les-coups-contre-l-hadopi.html

     

    – Seal :
    Interrogé sur Europe1, il s’est clairement exprimé contre la coupure de l’abonnement internet.

     

    – Christophe Willem :
    Il se déclare contre la coupure de l’accès Internet voulue par le projet de loi, qu’il juge disproportionnée. Il pointe également le problème de la "double peine" qui obligerait à continuer à payer son abonnement durant la coupure. Il explique par ailleurs que le téléchargement étant rentré dans les mœurs, notamment chez les plus jeunes, il est illusoire de chercher à lutter contre. En parallèle, il est favorable au développement d’éditions "de luxe" des disques, destinées aux fans.

    Il a expliqué à Ozap que la rupture de son contrat avec la société de production Nineteen l’empêche actuellement d’être présent sur le plateau de Nouvelle Star sur M6 :
    « Avant l’émission, tu signes tous les contrats et tu te retrouves avec un manager. Tu n’as pas le choix. Au moment du second album, j’ai voulu changer les choses. Ils me prenaient 50 % de mes droits à l’image. Je voulais donc renégocier, mais ils n’ont pas voulu. (...) Mon problème, c’est qu’avec M6, Fremantle et Sony, on est otage de ça. Nineteen s’oppose au fait que je vienne dans l’émission parce que c’est leur programme (...) Paradoxalement, Nineteen m’empêche d’aller dans l’émission pour faire la promotion de mon album, mais continue de toucher des royalties sur tous mes disques, même si je ne suis plus en contrat avec eux. »

     

    – Indochine (Nicola Sirkis) :
    « Contrairement à ce qui a été annoncé sur certains sites (j’aimelesartistes) soutenant la loi Hadopi, Nicola Sirkis et Indochine ne soutiennent en rien cette loi et n’ont signé aucune pétition la défendant. La position du groupe et de Nicola a toujours été très claire à ce sujet. »

     

    – Jim Kerr (Simple Minds) :
    http://fr.readwriteweb.com/2009/04/03/entrevues/jim-kerr-des-simple-minds-donne-son-avis-sur-hadopi

     

    – Manu Chao :
    A propos de l’HADOPI "Moi ça me fait plaisir d’offrir mon disque, et y’a personne, aucune loi qui va me l’empêcher."

    http://culturebox.france3.fr/all/15103/manu-chao-parle-de-baionarenad_hadopi-et-de-calais#/all/15103/manu-chao-parle-de-baionarenad_hadopi-et-de-calais

     

    – Brian Message (co-manager de Radiohead) :
    "Nous pensons que l’échange de fichiers via le P2P doit être légalisé..... Le partage de musique, lorsqu’il ne se fait pas dans un but lucratif, est quelque chose de formidable pour la culture et pour la musique....."
    « [...]la musique diffusée ou téléchargée gratuitement en ligne a une vraie valeur économique, [...] il serait absolument faux de dire que sa valeur est égale à zéro  ! À partir de cette gratuité, il devient possible de fidéliser le public, de vendre des places de concerts, des collectors, etc. Les maisons de disques qui restent focalisées sur la seule activité de vente de musique enregistrée risquent de compromettre la carrière de leurs artistes. C’est peut-être paradoxal, mais la gratuité fait désormais partie du business de la musique. »

    – Gilbert Montagné :
    « Au sujet de la crise d’Internet, c’est l’industrie musicale qui a été aveugle car ils n’y ont pas cru au départ. On ne peut pas se plaindre d’un incendie quand on a donné des allumettes à l’incendiaire. S’ils avaient pris les précautions à prendre, ça ne serait pas arrivé. [...] quand on a la possibilité de télécharger des titres gratuitement, comment voulez-vous qu’on ne le fasse pas ? C’est évident.[...]
    Les majors n’existeront plus dans quelque temps et il faut savoir se recycler. Ce n’est pas affolant, ça ne me fait pas peur du tout. »

    – Marc Cerrone :
    « La musique est condamnée à être gratuite et il faut trouver des solutions pour créer des revenus autrement[...]Je n’ai jamais autant gagné ma vie qu’aujourd’hui grâce aux droits dérivés alors que mes musiques sont pillées par les DJ pour des samples et que mes albums sont piratables »

    – Cali :
    Alors que Cali semblait suivre le mouvement en soutenant le gouvernement jusqu’alors, il a fait volte-face le 28 mars 2009 dans l’émission F-OG de Franz-Olivier Giesbert :
    « il faut quand même faire le ménage chez nous, [...] on ne peut pas traiter de voleur un jeune qui télécharge alors que c’est nous les voleurs [...] les producteurs de disque se font des marges énormes, et ce que nous [les artistes] récoltons est tout de même très minime »

    – Marcel et son orchestre :
    « je trouve qu’avec cette loi, on ne se pose pas la bonne question : celle du statut de l’artiste »

    – Ministère des Affaires populaires :
    « Je préfère qu’on télécharge mon album plutôt qu’on ne l’écoute pas du tout. Je pense que les maisons de disques ont beaucoup apporté mais elles ont aussi participé à la marchandisation de la musique. Si leur industrie s’effondre, pour moi, ce n’est pas grave. C’est peut-être facile à dire parce qu’on vit surtout des concerts mais aujourd’hui, on a trop tendance à faire des disques cinq étoiles. On veut nous faire croire que les artistes sont menacés mais pour moi la musique, c’est de l’artisanat. On est en train de vivre une révolution économique et culturelle. Je suis content d’être témoin de ça. À nous de trouver d’autres moyens de financement. »

     - Daniel Vangarde :
    Auteur–compositeur, éditeur et producteur de chansons, père du "Daft Punk" Thomas Bangalter et auteur du tube « D.I.S.C.O. » d’Ottawan
    « La création d’une “Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres » sur internet, qui se substituerait à l’autorité de l’auteur, serait la négation même du droit d’auteur et de la propriété intellectuelle. La légitimité de l’H.A.D.O.P.I. reposerait sur la désintégration du droit d’auteur. Une véritable bombe atomique culturelle... Le comble, c’est que cette “Haute Autorité“ censée assurer la “Protection des droits sur Internet“ serait créée dans le cadre du principe de la “riposte graduée“, qui, en langage militaire, vise à éviter l’usage prématuré de la bombe atomique. »

    – Gari Greu (Membre du groupe marseillais Massilia Sound System) :
    « Le téléchargement nous profite, ça nous amène beaucoup plus de monde aux concerts. Quand j’étais jeune, je possédais 15 vinyles en tout, si j’avais pu télécharger je ne me serais pas gêné ! Ma culture musicale aurait été bien plus grande ! »

    "C’est rétrograde comme méthode. En plus, ça ne va pas pouvoir fonctionner, c’est inapplicable pour plein de raisons ; ne serait-ce que parce qu’internet est plein de malins qui utilisent la connexion internet du voisin. Non, ce n’est pas une solution…(...)
    Mais le tout répressif me gave, c’est un peu la solution proposée à tous les problèmes en ce moment. S’il y avait vraiment un truc à faire, ça aurait été d’aller voir les fournisseurs d’accès, c’est eux les gros gagnants.(...)
    Je me sens pas très concerné par cette histoire de "manque à gagner." Moi, en tant que chanteur et musicien, qu’on me télécharge je m’en moque ! Au contraire, ça veut dire qu’on m’écoute, que je touche les gens. Et je le comprends très bien : les jeunes d’aujourd’hui, ça fait 15 ans qu’ils téléchargent de la musique. Acheter un CD pour eux c’est un peu comme aller à la messe. Evidemment, le facteur économique m’intéresse moins qu’il n’intéresse les grosses maisons de disque.(...)
    le téléchargement légal ça doit représenter que 5% du téléchargement global. C’est plutôt sur l’avenir du disque qu’il faut s’interroger. En France, il y a un album téléchargé légalement pour dix vendus physiquement, aux Etats-Unis c’est le contraire. Moi je télécharge tout mais j’ai l’achat militant, j’achète ceux qui véhiculent des idées."

    http://www.laprovence.com/article/region/massilia-sound-system-en-guerre-contre-la-loi-hadopi

    – Mademoiselle K :
    Mademoiselle K dément avoir signé la pétition pro-HADOPI sur son blog

     

    – Gonzales

     

    – David Ghetta

     

    – Morrissey :

    Le musicien anglais Morrissey, ex-chanteur des Smiths, appelle ses fans à boycotter le prochain double coffret musical dont il fait l’objet, car sa maison de disque, EMI, ne l’a pas consulté, et de plus ne lui paye aucune royaltie depuis 1992.

     

    – Mos Def :

    Mos Def a choisi de vendre son prochain album The Ecstatic, en le proposant via un T-shirt. Le tshirt possède un code permettant de télécharger ses chansons. 

     

    – Metric :

    N’ayant plus de maison de disques pour le distribuer -hormis chez eux et au Mexique-, le quatrième album de Metric ne pourra être acheté que depuis leur site officiel.(...) En effet, Metric fait partie de ces groupes qui sont partisans du téléchargement “intelligent” et savent très bien qu’aujourd’hui les amateurs de musique n’achètent pas un album sans avoir eu l’occasion de l’écouter avant.

     

    – No Doubt :

    « Pour justifier la lutte contre le piratage, les maisons de disques répètent à qui veut l’entendre que les artistes gagnent moins d’argent par les concerts que par la vente de disques. Mais certains artistes semblent ne avoir lu le post-it. Le groupe No Doubt, qui prépare sa tournée aux Etats-Unis, propose ainsi aux fans de télécharger toute leur discographie lorsqu’ils réservent une place de concert après avoir adhéré au "No Doubt Tour Club", une sorte de fan-club spécialement créé pour la tournée. »

     

    – Nine Inch Nails :

    « Le groupe de rock Nine Inch Nails continue sa marche loin des chemins balisés des maisons de disque. [...]Trent Reznor, leader de Nine Inch Nails avait produit et mis en ligne presque gratuitement le nouvel album du poète et slammeur Saul Williams.
    Sur le site, n’importe quel internaute peut, une fois inscrit gratuitement, télécharger les versions brutes des morceaux de Nine Inch Nails et de certains titres de Saul Williams »
    « Le géant de la vente en ligne Amazon a sorti la liste de ses meilleures ventes en ligne d’albums en format mp3. En tête de ce classement, on trouve Ghosts I-IV de Nine Inch Nails, un album de trente-six morceaux instrumentaux sorti sous licence Creative Commons BY-NC-SA.[...]
    Les fans de NIN auraient pu aller sur n’importe-quel réseau de partage de fichiers et télécharger l’ensemble de l’album légalement. Beaucoup l’ont fait, des milliers vont continuer à le faire. Alors, pourquoi les fans se donneraient la peine d’acheter des fichiers identiques à ceux disponible sur les réseaux de partage ? », s’interroge ainsi Fred Benenson. Selon lui, une explication possible est « la commodité et la facilité » d’achat proposées par NIN et Amazon. Et une autre « que les fans ont compris qu’en achetant les mp3 ils soutenaient directement la musique et la carrière d’un artiste qu’ils aiment. »

     

    – Moby :

    "La musique est libre tant qu’elle est utilisée dans une vidéo non-commerciale ou dans un film à but non lucratif. Si vous voulez l’utiliser dans un film commercial alors vous pouvez demander une licence (...)"

     

    – Michel Sardou :

    "Je suis un dévoreur de films sur iTunes, le cinéma américain, les DVD, et je vois tout" explique Michel Sardou.

    "Je l’ai déjà (Iron Man 2) ! Je l’ai piraté ! Bon je reconnais, Mesdames et Messieurs, je suis honnête, que je suis un pirate"

    http://www.i-actu.com/michel-sardou-premiere-victime-dhadopi

     

    – Florent Pagny :

    Le chanteur souligne qu’envoyer des lettres recommandées à des millions de gens qui téléchargent illégalement, c’est impossible. Au lieu de pénaliser le pirate, dit-il, il faut mieux gérer internet.
    "D’autant qu’iTunes et les autres plateformes légales sont difficiles d’accès : il faut payer et l’on ne trouve pas tout".
    http://www.leblogtvnews.com/article-31950711.html

     

    – Gilberto Gil (musicien (guitare), chanteur et compositeur brésilien ; Il fut ministre de la Culture du gouvernement Lula da Silva du 2 janvier 2003 au 30 juillet 2008)

    – Great Lake Swimmers :
    Great Lake Swimmers est un groupe folk canadien, dans l’article publié par pcinpact.com il reconnait que le P2P a aidé leur promotion.
    "Great Lake Swimmers estime bien plutôt que le P2P est un bouche à oreille mondial"

    – Shakira :
    La chanteuse colombienne a déclaré à la chaîne de télévision Sky News qu’elle soutenait le peer-to-peer qui la "rapprocherait" de ses fans.

     

    – Carla Bruni :

    « avoir grand plaisir à être téléportée (…) grand plaisir à être piratée, car au fond, quand on est piraté c’est qu’on intéresse les gens ».
    http://bluetouff.com/2009/04/27/hadopi-le-figaro-carla-bruni-censure-debile

    BONUS :

     

    – Nicolas Dupont Aignan :

    « Je serais ravi un jour d’être poursuivi par Hadopi pour téléchargement, je le revendique ! Je mets au défi le président de la République et tous ces chanteurs fanés autour, de venir envoyer à des millions de Français des mails de relance et d’amende trois mois avant l’élection présidentielle. On va rigoler ! »

    http://www.pcinpact.com/actu/news/59811-hadopi-beurfm-licence-globale-nda.htm

    #France #droit_d_auteur #hadopi

  • The New American Songbook: The oldies of the future.
    https://slate.com/culture/2018/10/the-new-american-songbook-the-oldies-of-the-future.html

    Oct 18, 2018 - Here are the hits of the past 25 years that we’ll be listening to for the next 100.

    What makes a song last? The history of popular music tells us that many masterpieces of songcraft—and even the most world-conquering smashes—are quickly forgotten.

    Meanwhile, many earworms burrow deep into the collective consciousness, where they take root, whether we like it or not.

    Which of today’s hits will be tomorrow’s classics?

    Who could have predicted that “Don’t Stop Believin’ ”—which was, upon its release in 1981, a commercial disappointment from a critically derided band—would become the 20th century’s best-selling digital download?* Or that it would be a “novelty” dance single, of all song varieties, that would become Billboard’s pick for the greatest single of all time?

    Separating the most durable tunes from the millions of other would-be classics is no easy task. So we asked critics, musicians, and industry professionals to predict which tracks from the past 25 years we’ll still be dancing and singing along to for the next 100 years. Some of these songs our children will belt in sports arenas. Others our grandchildren will dance to at their weddings.

    The New American Songbook is emphatically not a list of the best songs of the past quarter-century, although many of these tracks would make that list, too. As predicted by our panel, tomorrow’s oldies, like tomorrow’s America, will be a lot less male-dominated, and a lot more diverse. Less than a third of the songs on our list are fronted by white men, and no artists are featured more frequently than pop music’s first couple Beyoncé and Jay-Z. Classic rock will soon be rivaled by classic rap, and the Cole Porter of the next American songbook may be Max Martin.

    Below, find the Top 30 songs, in order, all of which were nominated by at least two of our panelists. You can also read the individual ballots of everyone from Chuck Klosterman to NPR’s Ann Powers to Drive-By Truckers’ Patterson Hood. Which of today’s hits will endure as tomorrow’s golden oldies? Here’s our best guess.

    30. Idina Menzel – “Let It Go”

    Producers: Kristen Anderson-Lopez, Robert Lopez
    Songwriters: Kristen Anderson-Lopez, Robert Lopez
    Year: 2013

    29. Liz Phair – “Fuck and Run”

    Producers: Liz Phair, Brad Wood
    Songwriter: Liz Phair
    Year: 1993

    28. Daft Punk ft. Pharrell Williams and Nile Rodgers – “Get Lucky”

    Producers: Thomas Bangalter, Guy-Manuel de Homem-Christo
    Songwriters: Thomas Bangalter, Guy-Manuel de Homem-Christo, Nile Rodgers, Pharrell Williams
    Year: 2013

    27. Alanis Morissette – “You Oughta Know”

    Producer: Glen Ballard
    Songwriters: Alanis Morissette, Glen Ballard
    Year: 1995

    26. Old Crow Medicine Show – “Wagon Wheel”

    Producer: David Rawlings
    Songwriters: Bob Dylan, Ketch Secor
    Year: 2004

    25. Destiny’s Child – “Say My Name”

    Producer: Darkchild
    Songwriters: LaShawn Daniels, Rodney Jerkins, Fred Jerkins III, Beyoncé, LeToya Luckett, LaTavia Roberson, Kelly Rowland
    Year: 1999

    24. Israel Kamakawiwoʻole – “Somewhere Over the Rainbow/What a Wonderful World”

    Producers: Israel Kamakawiwoʻole, Jon de Mello
    Songwriters: Edgar Yipsel Harburg, Bob Thiele, George David Weiss
    Year: 1993

    23. Beyoncé ft. Jay-Z – “Crazy in Love”

    Producers: Rich Harrison, Beyoncé
    Songwriters: Beyoncé, Rich Harrison, Eugene Record, Shawn Carter
    Year: 2003

    22. Nine Inch Nails – “Hurt”

    Producer: Trent Reznor
    Songwriter: Trent Reznor
    Year: 1994

    Producers: Dr. Dre, Mike Elizondo
    Songwriters: Curtis Jackson, Andre Young, Mike Elizondo
    Year: 2003

    20. Adele – “Rolling in the Deep”

    Producer: Paul Epworth
    Songwriters: Adele Adkins, Paul Epworth
    Year: 2010

    19. Oasis – “Wonderwall”

    Producers: Owen Morris, Noel Gallagher
    Songwriter: Noel Gallagher
    Year: 1995

    18. Backstreet Boys – “I Want It That Way”

    Producers: Kristian Lundin, Max Martin
    Songwriters: Andreas Carlsson, Max Martin
    Year: 1999

    17. Rihanna ft. Calvin Harris – “We Found Love”

    Producer: Calvin Harris
    Songwriter: Calvin Harris
    Year: 2011

    16. The Killers – “Mr. Brightside”

    Producer: The Killers
    Songwriters: Brandon Flowers, Dave Keuning, Mark Stoermer, Ronnie Vannucci Jr.
    Year: 2003

    15. Céline Dion – “My Heart Will Go On”

    Producers: Walter Afanasieff, James Horner, Simon Franglen
    Songwriters: Will Jennings, James Horner
    Year: 1997

    14. Santana ft. Rob Thomas – “Smooth”

    Producer: Matt Serletic
    Songwriters: Itaal Shur, Rob Thomas
    Year: 1999

    13. Lauryn Hill – “Doo Wop (That Thing)”

    Producer: Lauryn Hill
    Songwriter: Lauryn Hill
    Year: 1998

    12. Drake – “Hotline Bling”

    Producer: Nineteen85
    Songwriters: Aubrey Graham, Paul Jefferies, Timmy Thomas
    Year: 2015

    11. Eminem – “Lose Yourself”

    Producers: Eminem, Jeff Bass, Luis Resto
    Songwriter: Marshall Mathers
    Year: 2002

    10. Carly Rae Jepsen – “Call Me Maybe”

    Producer: Josh Ramsay
    Songwriters: Carly Rae Jepsen, Josh Ramsay, Tavish Crowe
    Year: 2012

    9. TLC – “Waterfalls”

    Producer: Organized Noize
    Songwriters: Marqueze Etheridge, Lisa Lopes, Organized Noize
    Year: 1994

    8. The White Stripes – “Seven Nation Army”

    Producer: Jack White
    Songwriter: Jack White
    Year: 2003

    7. Mariah Carey – “All I Want for Christmas Is You”

    Producers: Mariah Carey, Walter Afanasieff
    Songwriters: Mariah Carey, Walter Afanasieff
    Year: 1994

    6. Mark Ronson ft. Bruno Mars – “Uptown Funk”

    Producers: Mark Ronson, Jeff Bhasker, Bruno Mars
    Songwriters: Jeff Bhasker, Philip Lawrence, Peter Hernandez, Mark Ronson, Nicholas Williams, Devon Gallaspy, Lonnie Simmons, Charles Wilson, Ronnie Wilson, Robert Wilson, Rudolph Taylor
    Year: 2014

    5. The Notorious B.I.G. – “Juicy”

    Producers: Poke of Trackmasters, Pete Rock
    Songwriters: Christopher Wallace, Hunter McIntosh, Sean Combs, Pete Rock, Jean-Claude Olivier, Samuel Barnes
    Year: 1994

    4. Kelly Clarkson – “Since U Been Gone”

    Producers: Max Martin, Dr. Luke
    Songwriters: Max Martin, Lukasz Gottwald
    Year: 2004

    3. Beyoncé – “Single Ladies (Put a Ring on It)”

    Producers: Christopher Stewart, Terius Nash, Beyoncé
    Songwriters: Christopher Stewart, Terius Nash, Thaddis Harrell, Beyoncé
    Year: 2008

    2. Jay-Z ft. Alicia Keys – “Empire State of Mind”

    Producer: Al Shux
    Songwriters: Angela Hunte, Alicia Keys, Alexander Shuckburgh, Bert Keyes, Janet Sewell-Ulepic, Shawn Carter, Sylvia Robinson
    Year: 2009

    1. Outkast – “Hey Ya”

    Producer: André 3000
    Songwriter: André 3000
    Year: 2003

    This future standard has the “best hook in history,” writes Powers. And it’s perhaps the strongest testament to Outkast’s world-conquering, genre-bending hit that you can’t help but mentally scroll through this perennial list-topper’s many catchy bits and respond, “Wait—which one?” Of course there’s the titular chorus, at once triumphant and melancholy. (While some panelists referred to it as “an expression of pure pop joy,” the lyrics find the singer worrying that all love is transient.) But there are also the hand claps putting three exclamation points on each couplet, the call-and-response section that lets the audience deliver the cooler-than-cool punchline, the “shake it like a Polaroid picture” bridge that people will be singing long after they’ve forgotten the purpose of shaking Polaroids, even the repetition of 14 straight “all rights” that embodies this song’s perfect combination of pop universality and André 3000 weirdness. (See also the time signature, which is either a standard 4/4 or a downright bizarre 11/4, depending on whom you ask.)

    And these hooks have already sunk themselves into subsequent generations. As Kois writes, “The first time I played this song for my kids it was as if they’d already heard it 1,000 times.” If what they say is “Nothing is forever,” “Hey Ya” might be the exception.

    #musique

  • Were Leonard Cohen’s songs used to torture Palestinian prisoners ?
    Dror, Under the Olive Tree (ckut.ca), 24 novembre 2017
    https://www.mixcloud.com/UnderTheOliveTree/were-leonard-cohen-songs-used-to-torture-palestinian-prisoners

    Un an après la mort de Léonard Cohen, une anecdote terrifiante vient d’être révélée par Haggai Stravis, dans un entretien publié par le journal israélien Walla, le 27 octobre 2017 (1).

    Stravis est le producteur qui avait réussi à faire venir Léonard Cohen en Israel en 2009. A l’époque, il avait du faire face à la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions, qui essayait de convaincre Cohen de ne pas jouer dans un Etat qui pratiquait l’Apartheid. Pour préserver son image, il avait tenté plusieurs astuces, mais elles avaient toutes échouées. Il avait d’abord convaincu Amnesty International de parrainer le concert, mais AI avait fini par refuser (2). Il avait aussi essayé de compenser sa présence à Tel Aviv en donnant un autre concert à Ramallah. Refusant ce faux équilibre, les Palestiniens avaient également refusé cette offre, et le concert à Ramallah avait été annulé (3).

    Ce qu’on apprend dans cette entrevue récente concerne les détails de cette négociation. Quand le manager de Cohen essaya de discuter avec des officiels Palestiniens, il proposa d’abord d’inviter quelques centaines de politiciens Palestiniens. Il proposa ensuite de donner un concert gratuit, et même de dédier ce concert aux familles de prisonniers Palestiniens. Mais c’est la raison pour laquelle même les officiels Palestiniens durent refuser cette offre qui est révélée ici : ils avaient appris que des prisonniers Palestiniens avaient été torturés en prison par des agents des services secrets israéliens qui leur passaient des chansons de Léonard Cohen en boucle.

    On ne sait pas si Léonard Cohen a su à l’époque que sa musique rappelait d’aussi mauvais souvenirs à ces anciens prisonniers Palestiniens, ni si sa musique est encore utilisée dans les prisons israéliennes, mais on sait aussi, grâce à un autre article de la presse israélienne, que pour le convaincre de chanter en Israël, les promoteurs israéliens lui avaient versé 2.7 millions de dollars US (4). De quoi étouffer quelques réticences, et expliquer pourquoi, encore aujourd’hui, certains artistes prétendent « ne pas vouloir mélanger la musique et la politique »...

    (1) https://e.walla.co.il/item/3106407
    (2) https://bdsmovement.net/news/amnesty-international-withdraws-leonard-cohen%E2%80%99s-israel-concert-
    (3) http://www.pacbi.org/etemplate.php?id=1039
    (4) Yediot Achronot - 7 Leilot Magazine, le 20 juin 2014

    #Palestine #Prisons #torture #Leonard_Cohen #Musique #Musique_et_politique #BDS #Boycott_culturel #shameless_autopromo

    • @odilon : apparemment pas forcément…
      Il y avait eu une grosse campagne de l’ONG britannique Reprieve, Zero DB, parce qu’à Guantanamo ils utilisaient de la musique et beaucoup de metal pour torturer auditivement les prisonniers.

      Reprieve a dressé une liste des morceaux les plus utilisés : AC/DC, Metallica, mais aussi Britney Spears, les Bee Gees ou Bruce Springsteen. Ils sont choisis en fonction de leur violence sonore ou de leurs titres et paroles : Fuck Your God ("J’emmerde ton dieu"), de Deicide, ou White America ("Amérique blanche"), d’Eminem.

      tiré de http://www.lemonde.fr/culture/article/2008/12/25/aux-etats-unis-la-torture-version-rock_1135115_3246.html
      https://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20081211.OBS5071/la-musique-nouvelle-arme-de-torture-de-l-armee-americaine.html

      Les réactions des musiciens sont variées, c’est le moins qu’on puisse dire.

      Les musiciens concernés « sont difficiles à joindre », admet Chloe Davis. Sur son site, Trent Reznor, de Nine Inch Nails, a réagi : « Il m’est difficile d’imaginer quoi que ce soit de plus profondément insultant, dégradant et rageant que d’apprendre que la musique que l’on a créée avec toute son âme est utilisée à des fins de torture. »

      Très bon article du Guardian de l’époque : https://www.theguardian.com/world/2008/jun/19/usa.guantanamo avec certaines réactions des musiciens dont celle puante du leader de Metallica, qui a l’air d’apprécier le nouvel usage de ses créations :

      Unfortunately, some artists are not offended by their work being used to torture. “If the Iraqis aren’t used to freedom, then I’m glad to be part of their exposure,” James Hetfield, co-founder of Metallica, has said. As for his music being torture, he laughed: “We’ve been punishing our parents, our wives, our loved ones with this music for ever. Why should the Iraqis be any different?” Such posturing may go with the territory for an artist of the Metallica genre, so there is no need to speculate about whether Hetfield is being naive or wilfully ignorant. But no sane person voluntarily plays a single tune at earsplitting volume, over and over, 24 hours a day, and expects to stay sane.

    • Mis de côté le sensationnel d’un artiste de renommée (à tord ou à raison, il est connu), on constate ici que l’état d’Israël est prêt à investir 2.7 millions bruts pour rappeler les sueurs froides et les ongles arrachés de celles et ceux qu’il a entrepris(es) dans ses griffes. Une sorte de torture de masse à rebours. Où alors, c’était simplement à la santé des geôliers - encore que, même eux doivent être saoulés après des semaines en boucle.
      C’est tout de même fort - Machiavel doit se retourner dans sa tombe.

      L’anecdote sur Metallica est alarmante - un simple abus de laisser faire ("Ouh ouh ma mère aussi, elle aime pas ma musique.. ouh ouh") ne peut pas justifier des paroles aussi graves.
      Ay, ces vedettes... qu’est-ce qu’on en attend au juste ?

    • Mis de côté le sensationnel d’un artiste de renommée (à tord ou à raison, il est connu), on constate ici que l’état d’Israël est prêt à investir 2.7 millions bruts pour rappeler les sueurs froides et les ongles arrachés de celles et ceux qu’il a entrepris(es) dans ses griffes. Une sorte de torture de masse à rebours. Où alors, c’était simplement à la santé des geôliers - encore que, même eux doivent être saoulés après des semaines en boucle.
      C’est tout de même fort - Machiavel doit se retourner dans sa tombe.

      L’anecdote sur Metallica est alarmante - un simple abus de laisser faire ("Ouh ouh ma mère aussi, elle aime pas ma musique.. ouh ouh") ne peut pas justifier des paroles aussi graves.
      Ay, ces vedettes... qu’est-ce qu’on en attend au juste ?

    • Mis de côté le sensationnel d’un artiste de renommée (à tord ou à raison, il est connu), on constate ici que l’état d’Israël est prêt à investir 2.7 millions bruts pour rappeler les sueurs froides et les ongles arrachés de celles et ceux qu’il a entrepris(es) dans ses griffes. Une sorte de torture de masse à rebours. Où alors, c’était simplement à la santé des geôliers - encore que, même eux doivent être saoulés après des semaines en boucle.
      C’est tout de même fort - Machiavel doit se retourner dans sa tombe.

      L’anecdote sur Metallica est alarmante - un simple abus de laisser faire ("Ouh ouh ma mère aussi, elle aime pas ma musique.. ouh ouh") ne peut pas justifier des paroles aussi graves.
      Ay, ces vedettes... qu’est-ce qu’on en attend au juste ?

    • Mis de côté le sensationnel d’un artiste de renommée (à tord ou à raison, il est connu), on constate ici que l’état d’Israël est prêt à investir 2.7 millions bruts pour rappeler les sueurs froides et les ongles arrachés de celles et ceux qu’il a entrepris(es) dans ses griffes. Une sorte de torture de masse à rebours. Où alors, c’était simplement à la santé des geôliers - encore que, même eux doivent être saoulés après des semaines en boucle.
      C’est tout de même fort - Machiavel doit se retourner dans sa tombe.

      L’anecdote sur Metallica est alarmante - un simple abus de laisser faire ("Ouh ouh ma mère aussi, elle aime pas ma musique.. ouh ouh") ne peut pas justifier des paroles aussi graves.
      Ay, ces vedettes... alors... qu’est-ce qu’on en attend au juste ?

    • @ninachani Heu.. Oui... Peut-être... J’étais grave vener, fallait que ca sorte !!! Le dernier post est d’ailleurs différent des autres, pour ajouter un peu de folklore et biaiser les filtres à spam !
      Et, plus sérieusement Seenthis, me renvoyait « Gateway something is wrong somhow » au rafraichissement de la page après des freeze de la zone de commentaire.

      Mes excuses pour le spam :s

    • Un chant peut-il tuer ? Musique et violence en Éthiopie du Nord
      The Conversation, le 11 janvier 2018
      https://seenthis.net/messages/660269

      Mais aussi, un peu d’humour :

      #Chumbawamba - Torturing James Hetfield (2010)

      Torturing James Hetfield is a response to the use of Metallica’s music as a torture device against Iraqi prisoners at the Guantanamo Bay detention camp.

      https://www.youtube.com/watch?v=A1UZ6d0H8fA

      James Hetfield est le guitariste de Metallica...

      #Musique #Musique_et_politique

  • Art (#music) is a #business – and, yes, artists have to make difficult, honest business decisions | Amanda Palmer | Comment is free | theguardian.com
    http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/dec/13/amanda-palmer-art-business-difficult-honest-decisions

    #Jack_Conte, one-half of the indie duo #Pomplamoose, is confronting this paradox the hard way in the wake of his recent post on Medium in which he lays bare the nuts, bolts, nets and grosses of his group’s 24-show American tour. Pomplamoose decided to pull out most of the stops and hire a full crew (sound, lights, tour manager, merch person), spare few expenses (buying new lights and road cases for their gear), and they freely admitted to considering the undertaking an investment in their future as a touring band. They lost about $12,000 after grossing a total of $136,000. I looked at that and barely blinked.

    Metaphorically, the band didn’t even fly first class, but that didn’t stop armchair critics from complaining that Pomplamoose didn’t deserve to get on the plane to begin with, those plane-taking wankers. And there are those angry at Pomplamoose’s abilty to absorb a #loss-leading #tour because they’re making enough #sustainable #income through their #pledge-per-song system on #Patreon (a platform Conte started 2 years ago, because no #online system existed for #YouTube-star bands to convert millions of views into actual revenue). But he could afford to the lose the money! some musicians complained. This isn’t a fair representation of middle class touring at all!, others wrote. The indie bands who’d toured in vans, slept on floors, and had nothing but chips and salsa on their riders said things like These guys spent their money like idiots!

    The critics are partially correct: Conte’s accounting is not how they’ve toured, or might tour if given the same budget. But it is how Pomplamoose chose to tour: at a loss, and as an investment. If there was any naiveté in Jack’s post, it wasn’t in how the band spent their money but rather in his assumption that a compassionate universe was ready to accept his transparency as an important contribution to the music information economy instead of a mercenary gimmick promoting his own cause.

    But losing money on a mid-level tour is more common than anyone apparently thinks – it’s just that there are few artists masochistic enough to put the information transparently into the public domain.

    When The Dresden Dolls were invited to open up for Nine Inch Nails’ summer tour in 2005, we were ecstatic. We were offered $500 per show to perform about six shows a week. We had to hire a tour bus and driver (no amount of sleeping-in-the-van or cheap flights could match the speed of the NIN caravan), and we had to hire our own sound guy. I have not, until now, written about the huge loss we took on that tour, nor would I ever criticize Trent Reznor for not offering us a “living wage”. He made the offer; we didn’t have to take it. To this day, I still meet people who discovered my music because of that tour: they became fans, they supported my Kickstarter, they come to my shows, they bought my book. We figured we’d make it back when we went back on our own tour as headliners. And …we did.

    Risk-based investing exists everywhere but the arts (and, one could argue, in the non-profit world), where it is considered absolutely déclassé. In the tech industry – and the restaurant industry, or any industry, really – it is considered necessary to spend, experiment, fail, struggle, borrow capital and ultimately find a healthy balance between expenditure and income. Wired’s Erika Hall recently even wrote of the tech world that “Somewhere along the way, it got to be uncool to reduce one’s risk of failure.”

    Perhaps the stickiest problem when comparing art and business is that the definition of “success” becomes muddied when you opt for a career in music. On the one hand, you’re told you haven’t “made it” until you’re a megastar – making a living at your art isn’t enough – and, on the other hand, musicians aren’t supposed to be concerned with profits if they’re “real” artists – Didn’t you get into this job just for the love of it?

    I launched my now-infamous #Kickstarter for my own album, tour and art book in 2012 and, while it grossed over $1.2m, it netted – when all was said and done – close to zero. I actually chose to run the Kickstarter as a loss leader: I wanted to impress my fans, and the critics of crowdfunding who I knew were going to judge and criticize me - and the project - no matter what. I deliberately used high-end, expensive packages when manufacturing the CD-books, the vinyl, the hand-painted record players and art-books I’d convinced 25,000 people to #pre-purchase. I even wound up chronicling my projected budget. Why? Because there was a bizarre impression that I’d somehow been handed a million-dollar check and was going to spend my year languishing in a swimming pool filled with hundred dollar bills. But I hadn’t: like a shoe store, or a restaurant, I was running a business with the obligatory expenses, like a full staff on payroll, a shop to rent, and a million dollars worth of pre-ordered shoes to design, inspect, manufacture and mail out to my customers.

    Meanwhile, even as I was only breaking even on the Kickstarter with an optimistic vision of future earnings (which did eventually manifest as a larger fanbase, more profitable tours, and a book advance), I got widely raked over the coals in the media for not paying fans who’d volunteered to come to my show and play with me and the band for two or three songs in exchange for tickets, backstage beers and hugs. This wasn’t my salaried band or crew we’re talking about – these were local sax and violin players showing up for an impromptu jam session that lasted one evening. I’d been doing these sorts of trades for years and they’d worked out just fine for everyone, until people got the sense that I was a millionaire (or, at least the wife of one) running a rock’n’roll sweat shop.

    The irony? Some of the exact same journalists and bloggers are now lambasting Jack Conte for paying the professional musicians he hired to toured with Pomplamoose (which is usually a two-person band that use loops to fill out their sound). Will Stevenson, a band manager himself, asked in the Alternative Press: “But why would the rest of you and your band need salaries? If you aren’t making the money, why would you pay it out to people?”

    The backlash (Amanda, pay your volunteers! Jack, don’t pay your band!) is laughable, but it speaks volumes about the double standards with which the world tackles the #music_industry: you’re damned if you play by the rules, and you’re damned if you find a creative way to thwart them. We – Taylor Swift, Trent Reznor, Zoe Keating, Pomplamoose, U2, Radiohead, me – are all just trying to find a way to create and monetize our creations at the same time.

    And if there are going to be a million new paths to sustainability for a million different artists, we’d best stop bickering amongst ourselves about the validity of each and every path these artists are stumbling down – or at least step out of the way if we can’t lend a hand.

    • This article was amended on 14 December 2014 to clarify that Mick Jagger attended, but did not graduate from, the London School Of Economics.

  • C S P : Survivalisme
    http://comite-de-salut-public.blogspot.com/2009/09/survivalisme.html

    La social-démocratie n’en finit plus de pourrir et c’est tant mieux. Personne ne versera une larme sur cette saloperie, et même les soutiers les plus fanatisés du ségolénisme commencent à se rendre compte qu’il se sont fait entubés par une arriviste qui n’en a jamais rien eu à foutre d’eux. Leçon, au passage : ne jamais, JAMAIS, avoir d’idoles en politique. Jamais. On peut être à fond pour des idées, mais justement : on milite pour des idées, par pour des gourous. Cette espoir d’un homme - ou d’une femme - providentiel(le) est un symptôme de délitement du politique : on a moins foi dans des idées que dans une personne à laquelle on accorde toutes les Grâces et surtout à laquelle on se raccroche dans un désir finalement désespéré de croire en quelque chose. Il ne faut pas avoir d’idoles, c’est mal, les idoles. Sauf Trent Reznor, mais c’est pas pareil : c’est un Dieu vivant, donc lui on peut.

    #politique #penser #for:twitter