person:william blake

  • ’Orientalism,’ Then and Now | by Adam Shatz | NYR Daily | The New York Review of Books

    https://www.nybooks.com/daily/2019/05/20/orientalism-then-and-now

    Un retour sur l’histoire de l’orientalisme et sa « mutation » à l’époque actuelle.

    Edward Said’s Orientalism is one of the most influential works of intellectual history of the postwar era. It is also one of the most misunderstood. Perhaps the most common misunderstanding is that it is “about” the Middle East; on the contrary, it is a study of Western representations of the Arab-Islamic world—of what Said called “mind-forg’d manacles,” after William Blake. The book’s conservative critics misread it as a nativist denunciation of Western scholarship, ignoring its praise for Louis Massignon, Jacques Berque, and Clifford Geertz, while some Islamists praised the book on the basis of the same misunderstanding, overlooking Said’s commitment to secular politics.

    Since the book’s first publication in 1978, “Orientalism” has become one of those words that shuts down conversation on liberal campuses, where no one wants to be accused of being “Orientalist” any more than they want to be called racist, sexist, homophobic, or transphobic. That “Orientalist” is now a commonly applied epithet is a tribute to the power of Said’s account, but also to its vulgarization. With Orientalism, Said wanted to open a discussion about the way the Arab-Islamic world had been imagined by the West—not to prevent a clear-eyed reckoning with the region’s problems, of which he was all too painfully aware.

  • Contaminations : « Les zones mortes, prélude d’une planète sans vie »

    https://www.lemonde.fr/contaminations/article/2018/09/01/contaminations-les-zones-mortes-prelude-d-une-planete-sans-vie_5348955_53475

    Les dégâts environnementaux infligés par l’homme sont irréversibles, alertent Gerald Markowitz et David Rosner, deux historiens des sciences américains, dans une tribune au « Monde ».

    Par Gerald Markowitz (historien des sciences) et David Rosner (historien des sciences)

    [Dans le cadre de notre opération « Contaminations », nous avons sollicité deux historiens des sciences, Gerald Markowitz (John Jay College of Criminal Justice) et David Rosner (université Columbia à New York) qui ont consacré toute leur carrière à l’étude des pollutions industrielles, notamment le plomb et les polychlorobiphényles. En janvier, les deux Américains ont mis en ligne des milliers de documents internes de firmes (« Toxic Docs ») qui dévoilent les stratégies des industriels pour dissimuler ces crimes environnementaux. Ils lancent une mise en garde sur les conséquences tragiques de notre usage de la planète.]

    La planète est un endroit remarquablement résilient. Au fil des siècles, l’homme en a détruit les forêts naturelles, brûlé les sols et pollué les eaux pour finalement constater que, dans l’ensemble, la planète s’en remettait. Longtemps, les villes se débarrassaient de leurs déchets dans les rivières, tandis que les premières usines construites le long de leurs rives disposaient de ces cours d’eau comme de leurs propres égouts ; autrefois sans vie, ces rivières peuvent retrouver une vie foisonnante pour peu qu’on leur en laisse le temps.

    Ceux d’entre nous qui ont atteint un certain âge et ont grandi à New York se souviennent sans doute des bancs de poissons morts qui venaient s’échouer sur les rives de notre fleuve Hudson, zone morte il y a peu encore, et aujourd’hui si belle. Les forêts, rasées pour laisser place à des champs, reviendront vite une fois l’homme parti. Il suffit de se promener dans les bois verdoyants de la Nouvelle-Angleterre et d’imaginer, comme le poète Robert Frost, être les premiers à s’émerveiller de leur beauté pour tomber aussitôt sur des ruines des murets de pierre qui clôturaient autrefois les pâturages.

    UNE NOUVELLE RÉALITÉ ÉBRANLE LES FONDEMENTS DE NOTRE DROIT DE POLLUER À VOLONTÉ EN CROYANT QUE LA NATURE FINIRA PAR TRIOMPHER

    C’est alors seulement que nous en prenons conscience : ces arbres sont encore jeunes, et, il n’y a pas si longtemps, l’homme dénudait ces terres pour y développer pâturages et cultures. Nous nous sommes consolés en pensant que l’on pouvait gommer les atteintes que nous infligeons à l’environnement et que la nature pouvait guérir, à condition de la laisser en paix et de mettre fin à nos comportements destructeurs.

    Mais une nouvelle réalité ébranle les fondements de notre droit de polluer à volonté en croyant que la nature finira par triompher. Et de plus en plus, cette réalité met au défi ce réconfort sur lequel nous nous étions reposés. Au cours du XXe siècle, nous avons non seulement modifié la surface de la Terre pour satisfaire notre dessein, mais nous l’avons fait de manière irréversible, au point qu’elle pourrait menacer notre existence même. Nous avons créé des environnements toxiques en faisant usage de technologies inédites et de matériaux de synthèse que la planète n’avait jamais connus.

    Au début du XXe siècle, des usines gigantesques employant des dizaines de milliers d’ouvriers ont remplacé la fabrication à domicile et les artisans qualifiés pour devenir les lieux de production de nos vêtements, de nos chaussures et d’une myriade d’objets de consommation. La quasi-totalité des objets de notre quotidien provient de ces usines, depuis les plaques de plâtre jusqu’aux revêtements de toit et de sol en passant par nos ordinateurs ou nos environnements de travail. Dans notre cadre de vie, il n’y a rien, ou presque, qui ne sorte pas d’une usine.

    Nous savons depuis longtemps que nombre de ces matériaux sont toxiques et peuvent détruire des vies. Si la nature peut se régénérer, certaines de ces substances toxiques tuent des travailleurs qui, eux, ne peuvent pas reprendre leurs vies : dans l’industrie, les ouvriers sont frappés depuis plus de deux siècles par ce fléau qu’est l’empoisonnement au plomb contenu dans les pigments des peintures ; on sait depuis le début du XXe siècle que le mercure tue les travailleurs ; et la poussière de charbon est identifiée comme cause de cancer du scrotum depuis l’époque de William Blake [artiste britannique de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle].

    AUJOURD’HUI NOUS SOMMES PEUT-ÊTRE CONFRONTÉS AU SACRIFICE DE L’ENSEMBLE DE LA POPULATION

    Mais les matériaux que nous fabriquons en usine n’ont plus rien à voir avec les produits naturels dont ils sont dérivés. Ils sont à l’origine de maladies nouvelles et de dangers auparavant inconnus. Ce sont les ouvriers qui, pour l’essentiel, ont payé le prix de la découverte de ces maladies : angiosarcome du foie causé par l’exposition au chlorure de vinyle monomère, élément constitutif des plastiques PVC ; mésothéliome causé par l’inhalation de poussière d’amiante ; leucémies causées par l’exposition au benzène et à d’autres hydrocarbures aromatiques.

    Nous avons toujours sacrifié les travailleurs, victimes d’accidents industriels et de produits chimiques toxiques, mais aujourd’hui nous sommes peut-être confrontés au sacrifice de l’ensemble de la population. Plastiques et produits chimiques : des produits de synthèse que ni l’être humain ni la planète n’avaient côtoyés avant le XXe siècle sont maintenant déversés en permanence sur nos sols, dans les océans et dans l’air. Ces polluants provoquent des maladies, anéantissent les espèces et mettent l’environnement en danger.

    A Anniston, plus de 50 ans maisons et deux églises ont été rasées. Tout le monde est parti. Ici, on peut relever des taux de PCB 140 fois supérieurs aux limites tolérées .
    Dans les années 1980, les scientifiques ont identifié les impacts environnementaux majeurs de cette cupidité : pluies acides menaçant nos forêts, trous de la couche d’ozone laissant les rayonnements dangereux atteindre la surface de la Terre. Nous avons permis aux industriels de faire usage de notre monde comme de leur décharge privée et la source de leurs profits au point de menacer l’existence même de la vie telle que nous la connaissons. Des espèces disparaissent à un rythme inédit ; les températures moyennes augmentent sur toute la planète, entraînant guerres, famines et migrations de masse.

    NOUS SOMMES EN TRAIN D’ENGENDRER UN MONDE DYSTOPIQUE OÙ SEULS LES PUISSANTS ET LES RICHES SERONT EN MESURE DE SURVIVRE, CLOÎTRÉS DERRIÈRE LES MURS DE LEURS ENCLAVES PRIVILÉGIÉES

    Nous avons accepté que les ouvriers et le reste de la population soient les principales victimes de cette cupidité, mais nous risquons désormais d’accepter que des régions entières deviennent inhabitables. Tchernobyl (Ukraine) et Fukushima (Japon) sont sans doute les cas les plus connus. Mais le péril, en Europe et aux Etats-Unis, n’est plus un secret : Anniston (Alabama), Dzerjinsk (Russie), les océans et d’autres endroits à travers le monde sont pratiquement devenus des zones mortes où les produits industriels ont endommagé l’environnement de manière irrémédiable.

    Alors que nous observons les effets du réchauffement climatique submerger les nations, de nouvelles questions, d’ordre plus existentiel, surgissent aujourd’hui. Nous produisons des matériaux « contre nature » pour l’être humain et la planète ; leurs conséquences sont irréversibles et rendent la vie impossible pour des millions de personnes. Nous sommes en train d’engendrer un monde dystopique où seuls les puissants et les riches seront en mesure de survivre, cloîtrés derrière les murs de leurs enclaves privilégiées. La planète est certes résiliente : elle continuera de tourner sur son axe et d’accueillir la vie. Mais que cette vie prenne la forme d’êtres humains, rien n’est moins sûr.

  • Machines: An unflinching look at an Indian textile mill - World Socialist Web Site

    https://www.wsws.org/en/articles/2018/05/15/mach-m15.html

    Machines: An unflinching look at an Indian textile mill
    By Wasantha Rupasinghe
    15 May 2018

    Written and directed by Rahul Jain; cinematography by Rodrigo Trejo Villanueva

    In the early 1800s visionary poet William Blake bewailed the “dark satanic mills” of England’s industrial revolution and their destructive physical and soul-destroying impact on thousands of working class men, women and children.

    #inde #sweatshop #exploitation #esclavage_moderne #documentaire #film #textile

  • De #crapaud ou de porcelaine, le livre dans tous ses états s’adjuge magnifiquement. La collection d’un bibliophile - Drouot Richelieu -
    http://www.lecurieuxdesarts.fr/2018/02/de-crapaud-ou-de-porcelaine-le-livre-dans-tous-ses-etats-la-collect

    Isidore Ducasse, dit le comte de Lautréamont. Les Chants de Maldoror avec cinq lettres de l’auteur et le fac-similé de l’une d’elles. Paris, Au Sans Pareil, 1925. Reliure demi-veau vert bronze, plats de veau naturel brun avec, incrustées, les deux parties d’une peau de grenouille


    William Blake. Ausgewählte Dichtungen. Übertragen von Adolf Knoblauch. Berlin, Oesterheld & Co. Verlag, 1907. 2 volumes in-4.Tirage limité à 670 exemplaires numérotés. L’impression a été partagée entre Poeschel & Trepte à Leipzig, pour le premier volume, et l’officine berlinoise d’Otto von Holten, pour le second.

    Encore plus étonnant, pour rester dans le domaine des amphibiens, cet « hymne à la rigueur et à la beauté » comme le qualifient les experts. Cette reliure fut conçue par la Wiener Werkstätte, en peau de crapaud teintée, doublée et signée de Josef Hoffmann, sur des plats de bois ondulés, doublures de peau de crapaud teintée de même composées de plusieurs pièces, gardes de soie taupe.

  • Australia: National Gallery of Victoria patrons denounce selloff of Detroit masterpieces - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2014/01/03/nagv-j03.html

    Australia: National Gallery of Victoria patrons denounce selloff of Detroit masterpieces

    By our reporters
    3 January 2014

    World Socialist Web Site reporters recently spoke with people outside the National Gallery of Victoria (NGV) in Melbourne about plans by the unelected financial manager of Detroit, Kevin Orr, to sell off part of the Detroit Institute of Arts priceless art collection in order to pay the American city’s wealthy bondholders.

    Founded in 1861, the NGV is Australia’s oldest art gallery, maintaining a collection of 68,000 works of art, including pieces by major international figures such as Pablo Picasso, Rembrandt, Anthony van Dyck, Mark Rothko, William Blake and many others. The reporting team distributed WSWS articles to patrons of the gallery, located in Melbourne’s arts precinct.

    #detroit #états-unis #art #musées

  • 11月30日のツイート
    http://twilog.org/ChikuwaQ/date-131130

    RT @larrysa: Apple’s Pages, Going the Distance With Word nyti.ms/IjN3w3 posted at 01:37:10

    Top story: Twitter / Tate: #HappyBirthday William Blake, ... https://pic.twitter.com/OvOxVPnKDR, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ

    posted at 01:28:32

    「フー」は普通に"Fou"、「ー」が途切れる前に、おもむろに尻上がりに「コー」"cault"と発音。 posted at 01:08:59

    国民精神総動員運動。 posted at 01:04:05

    #FF bon we : @_mdcc @kaeru_no_neko @adalbertoasf posted at 01:00:09

  • Hey, merci les anneaux de la mémoire :

    Un traitement moderne, étonnant, riche et poétique pour un personnage emblématique de la culture anglo-saxonne. A écouter de toute urgence.

    http://www.anneauxdelamemoire.org/en/blog/item/761-william-blake-le-mariage-du-ciel-et-de-lenfer.html

    à propos de William Blake, le mariage du ciel et de l’enfer, notre #docu-fiction #radiophonique :D

    En plus, ça fait retour à l’envoyeur, puisque l’expo de 1992, avait été une des grosses claques qui a donné naissance à ce qui allait devenir melanine.org !

  • Blake, Haïti, et la traîne de la révolution française
    http://www.mixcloud.com/originalschumi/william-blake-le-mariage-du-ciel-et-de-lenfer-1ere-partie

    William Blake est généralement connu comme poète et graveur. Son engagement politique est rarement évoqué, et pourtant il joua un rôle non-négligeable dans l’oeuvre de Blake. Comme nombre de poètes romantiques anglais, Blake était tombé amoureux de la révolution française. C’est en son hommage que Blake écrit entre 1791 et 1793 son chef d’oeuvre, Le mariage du ciel et de l’enfer. Mais plus encore, c’est dans la lutte abolitionniste que s’exprimera son envie de justice sociale et s’assouvira son (...)

  • Mais qui sommes-vous ?
    http://melanine.org/article.php3?id_article=361

    Lois Devaquet, années Mitterand, montée du Front national, syndicalisme lycéen, la fin des années 80, c’est l’entrée en #Politique pour toute une frange de la jeunesse française de l’époque. S.0.S racisme fait déjà vomir par son inertie et sa duplicité. Face aux grandes centrales antiracistes, des mouvements dynamiques comme le SCALP apparaissent sur fond de rock engagé, en colère mais joyeux et festif, chanté en français. Infoshops, distros et toutes ces autres réactions et expressions libres éveillées (...)

    #Des_plans_sur_la_comète #France #Radiophoniques #Musiques

  • En m’intéressant à l’#OuLiPo j’ai découvert la méthode #S+7 (http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_S%2B7) qui consiste à remplacer un nom dans un texte par le septième nom qui le suit dans un dictionnaire choisi.

    Comme ça avait l’air très amusant je m’y suis essayé et ce poème :

    Voir un univers dans un grain de sable,
    Et un paradis dans une fleur sauvage,
    Tenir l’infini dans la paume de la main,
    Et l’éternité dans une heure.

    – William Blake,

    devient ceci :

    Voir un Unix dans un graisseur de sablonnière,
    Et une parafiscalité dans un fleuve sauvage,
    Tenir l’infirmière dans la paupiette de la maintenance,
    Et l’éther dans un hexacoralliaire.

    #poésie