person:william sacher

  • Indígenas ecuatorianos contra el imperialismo chino

    Cámara-Shuar es un proyecto audiovisual de los indios #shuar para retratar los abusos de las empresas chinas en su territorio


    https://elpais.com/cultura/2018/03/16/actualidad/1521157722_434306.html?id_externo_rsoc=TW_CM
    #Equateur #résistance #Chine #peuples_autochtones #documenter #documentation #enregistrements_vidéo #empowerment #vidéos_communautaires #visibilisation #rendre_visible #Amazonie #extractivisme #documentaire_politique
    cc @reka

    Le projet #Cámara-Shuar

    Etsa-Nantu/Cámara-Shuar es un espacio de creación, producción y difusión audiovisual comunitario que nace a finales del año 2013, como una necesidad de visibilizar el conflicto en la cordillera amazónica del #Cóndor, ubicada al sur este del Ecuador y cuyos pobladores Shuar y campesinos mestizos se ven amenazados de desalojo a causa de las concesiones que el gobierno ecuatoriano, ilegalmente, a otorgado a compañías transnacionales para la extracción de minerales.

    Producimos, realizamos y difundimos videos documentales sobre el conflicto del territorio en la cordillera del Cóndor, sobre la historia del pueblo Shuar y videos de ficción sobre las historias cotidianas, los mitos Shuar, etc.

    Nuestro objetivo es conformar un equipo de videastas Shuar independientes y autónomos, los cuales se integrarán a una red de alianzas, tanto para la producción como para la difusión, con campesinos mestizos, citadinos ecuatorianos y extranjeros.

    Actualmente, Etsa-Nantu/Cámara-Shuar está dirigido por Domingo Ankuash -líder shuar- y Verenice Benítez -cineasta-. El área de documental político está coordinada por Luis Corral Fierro, -académico y miembro de la «Asamblea de los Pueblos del Sur del Ecuador»-, apoyado por el documentalista Juan Manuel García. El área de ficción está coordinada por Verenice Benítez, y el área de difusión está a cargo de Lorena Salas, experta en difusión de cine comunitario. En el territorio contamos con un equipo de más de 20 personas principalmente del Centro Shuar Kupiamais, y de los Centros Shuar Shiram-Entsa y Ayantaz, quienes se han ido formando desde el año 2013. También contamos con el apoyo de varios colectivos: ALDEAH de Francia, ALDHEA de Ecuador, MINKA URBANA, EL CHURO Comunicación; con académicos como la doctorante en cine indígena, Carolina Soler, de Argentina y William Sacher, doctorante de Ecuador especialista en temas sobre la mega minería metálica, y muchas otras personas que nos hay apoyado a lo largo de este tiempo.

    Hemos participado en los siguientes festivales y encuentros: Encuentro Nacional de comunicación comunitaria en la Universidad Andina, Quito-Ecuador (octubre 2014); Encuentro Internacional de Cine Comunitario, Cotacachi-Ecuador (noviembre 2014); Taller de video comunitario: «Sarayaku: imagen de resistencia y alternativas» organizado por el colectivo El Churo, Sarayaku-Ecuador (noviembre 2014); Programa radial Doxológico de Flacso Radio, Quito-Ecuador (2014); Programa radial en «Radio Libertaire», emisión: «La Tribuna des Amériques»: Alternativas, proyectos, (2015); Festival Mundial contra el capitalismo, Chiapas-México (enero 2015); Festival Kikinyari de cine y video de los Pueblos y Nacionalidades, Quito-Ecuador (marzo 2015); Festival de cine militante Pico y Pala, Paris-Francia (abril 2015); Club de cine militante y feminista de la Universidad Paris 8, Saint-Denis-Francia (abril 2015); Festival internacional de cine de Douarnenez, Douranenez-Francia (agosto 2015); Ciclo de cine en los barrios organizado por Minka Urbana, Quito-Ecuador (enero 2017); festival de CineLatino, Sala: Espace des diversités, organizado por el colectivo Cambuche, Toulousse-Francia(marzo 2017); UNFIX NYC Festival, NY-EEUU (2017); Cine foro Universidad Central del Ecuador (mayo 2017), Festival Ojo al Sanchocho (octubre 2017).

    http://www.camara-shuar.org
    #camara-shuar #méthodologie_participative

  • #Canada : le paradis des #compagnies_minières - Energies fossiles - Energies - écologie et environnement
    http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,energies,energies_fossiles,canada_paradis_compagnies_minieres,1384

    Plus de 75% des sociétés mondiales d’exploration ou d’exploitation minière ont leur siège au Canada et près de 60% de celles qui sont cotées en bourse s’enregistrent à Toronto. Mais pour ces entreprises, le Canada n’est qu’un pays de transition : leurs capitaux sont la plupart du temps étrangers, provenant d’Australie, de Belgique, de Suède, d’Israël ou des USA et leurs concessions sont en Equateur, au Mali, en Indonésie ou en Roumanie. A titre d’exemple, « l’Ontario héberge plus de 1600 sociétés alors que seulement 43 mines y sont en service », constatent Alain Deneault et William Sacher (1), les auteurs de « Paradis sous terre » (2). Résultat : le Canada est devenu, pour les compagnies minières, l’équivalent de la Suisse pour les compagnies financières : un paradis fiscal et judiciaire. Ce qui donne au pays un rôle pivot dans le développement de l’industrie extractive mondiale.

    Plus globalement, les auteurs de « Paradis sous terre » notent une opacité grandissante autour de l’industrie minière depuis les années 2000 : « Des données qui étaient disponibles auparavant ne le sont plus. Par exemple, le gouvernement Harper a abrogé l’obligation, pour les compagnies minières, de publier des informations sur les déchets qu’elles produisent. Résultat ; il n’y a plus de données sur le sujet », dénonce William Sacher.

    #industrie #business #paradis_fiscaux

    • Selon une récente étude de Deloitte et E&B Data commandée par Minalliance (fédération minière), intitulée « Impacts économiques et fiscaux des sociétés minières au Québec », il ressort qu’au final, les employés et les clients des sociétés minières paient davantage d’impôts au Québec que les sociétés elles-mêmes. Ainsi, sur les 1,3 milliard de dollars que l’industrie minière a acquitté auprès du Trésor public québécois et fédéral en 2010, les sociétés n’ont versé que 349 millions de dollars à partir de leurs propres revenus. Les impôts versés par les travailleurs du secteur minier ainsi que les taxes de vente collectées par l’industrie minière auprès de ses clients atteignent, elles, près de 993 millions de dollars…En 2010, les dépenses minières contribuaient à hauteur de 3, 6 milliards au PIB québécois. Un montant qui devrait grimper à plus de 5,5 milliards de dollars par an pour les prochaines années, selon l’étude.

  • Urgence d’un changement civilisationnel face à la nouvelle ruée minière mondiale, entretien avec William Sacher - Mouvements
    http://www.mouvements.info/Nouvelle-ruee-miniere-contre.html

    Cette soif accrue pour les #minéraux se traduit par la généralisation d’un nouveau modèle d’extraction, bien loin de l’image d’Épinal du chercheur d’or et de son tamis : celui de la méga-exploitation minière. Ce type d’exploitation concerne les gisements où les minéraux « utiles » se trouvent en très faibles concentrations. Dans ce contexte, les mines souterraines continuent de représenter une alternative rentable dans certains cas, mais la tendance actuelle est le recours aux mines à ciel ouvert, plus rentables, et aux dimensions inouïes : des cratères de plusieurs km de diamètre et de plusieurs centaines de mètres de profondeur.

    Les techniques d’extraction se sont perfectionnées (avec, par exemple, le recours quasi-systématique au cyanure dans les mines d’or) et, même si, à l’image des sables bitumineux dans l’#industrie pétrolière, les besoins énergétiques et en #eau liés à ce type d’exploitation sont colossaux, les prix des minéraux en hausse constante permettent d’exploiter avec de telles méthodes. Les #déchets générés, souvent toxiques, s’en trouvent démultipliés au point d’atteindre des proportions inimaginables. Une seule mine, OK Tedi en Papouasie Nouvelle-Guinée, génère chaque jour 200 000 tonnes de déchets, soit plus de que toutes les villes du Japon, de l’Australie et du Canada réunies [10]. Pour les métaux courants moins d’1% de la roche est traitée, les 99% restant se convertissant en déchets. Dans le cas de l’or, le ratio frise l’absurde, puisqu’on exploite actuellement des gisements contenant moins de 0.5 grammes d’or par tonnes de roches traitées.

    Les risques sont énormes en termes de #pollution chronique et accidentelle des eaux et des sols, par drainage minier acide, métaux lourds, et autres substances toxiques, ou encore par le bruit et la poussière, et les conséquences généralement dramatiques tant pour les écosystèmes environnants qu’en terme de santé publique [11] Le gigantisme de ce modèle d’#exploitation pose un problème pour la science : celui de son incapacité à diagnostiquer et à prévoir avec précision tous ses effets en terme d’extension spatiale et temporelle, due à la complexité des systèmes naturels ainsi physiquement et chimiquement perturbés (les phénomènes à représenter sont multilinéaires et souvent chaotiques). Ceci pose un vrai problème en terme d’héritage laissé aux générations futures.

  • Nouvelle ruée minière contre changement civilisationnel : entretien avec William Sacher (Relevé sur le net)
    http://www.mouvements.info/Nouvelle-ruee-miniere-contre.html

    comment le Canada est devenu un véritable « paradis judiciaire et réglementaire » pour les entreprises minières. Il contribue ainsi à une « nouvelle ruée minière » visant à satisfaire les besoins croissants en matières premières de nos modèles de consommation, sans tenir compte des conséquences environnementales, sociales et démocratiques sur les populations directement impactées par l’extraction. Là où, au contraire, un « changement de paradigme civilisationnel » serait nécessaire. (...)