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  • @blast
    Blast [RSS] @blast via RSS 19/06/2022

    « Panique Générale ». #James_Ellroy en forme et en roue libre.
    ▻https://www.blast-info.fr/articles/2022/panique-generale-james-ellroy-en-forme-et-en-roue-libre-95Mmj0KjSHaTgpp4_

    Aucune baisse de forme chez James Ellroy, dont le nouveau roman marque une pause dans la publication de sa dernière tétralogie. En apparence moins ambitieux et plus concis, « Panique Générale » impressionne toutefois et s’intègre magistralement dans…

    #Polars
    ▻https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-panique-generale-james-ellroy-en-forme-et-en-roue

    Blast [RSS] @blast via RSS
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  • @entreleslignesentrelesmots
    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 18/06/2022

    Coup d’État manipulé ?

    https://entreleslignesentrelesmots.files.wordpress.com/2022/06/cvt_la-menace-732_8690.jpg

    « La menace 732 » se veut « Thriller politique » comme indiqué sur la page de couverture. L’association des deux termes ne parle pas. Un Thriller est, en règle générale, détaché du contexte. Il faudrait plutôt parler de manipulation politique, de plans de renversement de la décision des urnes. Une présidente de gauche radicale est élue au deuxième tour après un affrontement avec l’extrême droite – pour l’instant une fiction – avec une courte majorité, dans des conditions que l’auteur ne décrit pas. Frédéric Potier, ancien Préfet, dans un premier temps, part de l’actualité : les textes des militaires à la retraite ou en active publiés par Valeurs Actuelles récemment en les adaptant à cette nouvelle donne politique et la découverte des réseaux d’extrême droite mis à jour par les services de renseignements montrant ainsi que la menace principale contre la démocratie ne vient pas d’une extrême gauche fantasmée mais d’une extrême droite bien réelle. Extrême droite, suivant l’auteur, responsable du saccage de l’Arc de triomphe. Se noue ensuite la première intrigue.

    note sur : Frédéric Potier : La menace 732

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/06/18/coup-detat-manipule

    #littérature #polar

    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots
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  • @entreleslignesentrelesmots
    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 11/06/2022

    Du coté du polar (juin 2022)

    Jeff Lindsay : Riley tente l’impossible
    Peter May : La gardienne de Mona Lisa et Quarantaine
    Danü Danquigny : Peter Punk au pays des merveilles
    Jean-Marie Malbec : Un lycée idéal ?

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/06/11/du-cote-du-polar-juin-2022

    #littérature #polar

    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots
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  • @disclose
    Disclose @disclose via RSS 29/05/2022
    13
    @vazi
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    @gonzo
    13

    General Electric : 800 millions d’euros transférés de France vers des paradis fiscaux
    ▻https://disclose.ngo/fr/article/general-electric-800-millions-euros-transferes-de-france-vers-des-paradis-

    https://admin.disclose.ngo/wp-content/uploads/2022/05/visuel_cover_partage.jpg

    Depuis le rachat de la branche énergie d’Alstom, en 2015, la multinationale américaine aurait mis en place un vaste système d’évasion fiscale entre son usine de Belfort, la Suisse et le Delaware. Selon nos estimations, le manque à gagner pour le fisc français serait de 150 à 300 millions d‘euros. Lire l’article

    https://admin.disclose.ngo/wp-content/uploads/2022/05/visuel_cover_partage.jpg

    Disclose @disclose via RSS
    • @vazi
      vazy @vazi CC BY 29/05/2022

      #évasion_fiscale #paradis_fiscaux

      vazy @vazi CC BY
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 29/05/2022

      #un_pognon_de_dingue

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 2/06/2022

      ▻https://www.ladn.eu/nouvelle-economie/disclose-general-electric-optimisation-fiscale
      ▻https://www.lemonde.fr/polar/article/2018/04/11/dominique-manotti-s-attaque-a-l-affaire-alstom_6002204_5470928.html

      Le romancier policier n’est jamais aussi pertinent que lorsqu’il s’inspire d’une réalité immédiate et palpable. Nous ne le soulignerons jamais assez. À cet égard, les livres de Dominique Manotti sont exemplaires. Qu’ils s’agissent de « Nos fantastiques années fric » (2001), « L’honorable société » (co-signé avec Doa, 2011), de « L’or noir » (2015), pour ne citer que quelques-unes de ses plus belles réussites, elle s’inspire d’une actualité concrète (les ventes d’armes pendant les années Mitterrand, un meurtre étrange entre les deux tours d’une élection présidentielle, les réseaux de drogue à Marseille, etc.) et en démonte les ressorts à l’aune d’une fiction tout aussi noire que redoutablement efficace.

      Agrégée d’histoire, spécialiste de l’histoire économique du XIXe siècle, cette ancienne militante de la CFDT ne s’est mise au roman policier qu’en 1995, après avoir douloureusement constaté l’échec d’un certain nombre de ses engagements. Fortement marquée par le cinéma américain des années 50-60, celui des films de John Huston, Howard Hawks ou Billy Wilder, ainsi que par les livres d’Ed Mc Bain ou de Chester Himes, elle opte à ce moment-là, avec « Sombre sentier », son premier roman sur des travailleurs immigrés turcs, pour une sorte d’« extension du domaine de la lutte » qui passe par une littérature sans fioriture, cash et clash, où règne, au niveau du style, une esthétique du sec, propre aux pères fondateurs représentés par Dashiell Hammett et Raymond Chandler. Depuis, avec énergie et talent, Dominique Manotti poursuit dans cette voie escarpée du polar politique…

      « Racket », le petit nouveau, ne contrevient pas à cette règle qu’il réussit même à transcender d’une façon époustouflante. Dans « Racket », tout est vrai et tout est faux. Vrai, parce que le point de départ du livre est la vente par Alstom en 2014 de sa filière Energie à General Electric, une entreprise américaine. Les conditions en furent étranges, puisque le PDG de l’époque, Patrick Kron, fut sans doute victime d’un chantage de la part de la justice américaine et qu’un haut cadre d’Alstom, Frédéric Pierucci (il se nomme François Lamblin dans « Racket ») est toujours en prison aux Etats-Unis sans que l’on connaisse les véritables raisons de son incarcération. D’aucuns parlent même de scandale d’Etat et pensent y voir une manipulation américaine pour s’emparer d’un fleuron stratégique de l’industrie française. Arnaud Montebourg, à l’époque ministre de l’Economie, et Emmanuel Macron, conseiller économique à l’Elysée, comptèrent parmi les acteurs de cette très étrange affaire. Ils apparaissent d’ailleurs, sous des noms d’emprunts, dans le roman de Dominique Manotti. Et n’en sortent pas vraiment grandi, l’un, par sa légèreté, l’autre par son machiavélisme.

      En même temps, tout est faux dans « Racket ». Parce que le personnage principal s’appelle Noria Ghozali, une ancienne inspectrice de la DCRI, mutée d’office aux Renseignements Généraux, lorsqu’elle s’est aperçue qu’un de ses frères avait rejoint Daesh en Syrie. Noria, les lecteurs assidus de Manotti l’ont déjà croisée dans « Nos fantastiques années fric », jeune fliquette de vingt ans, puis dans « Bien connu des services de police », où elle a quarante ans. Aujourd’hui, elle en a quarante-cinq ans et, amère, se demande si la police représente bien son avenir. Il y a aussi Nicolas Barrot, l’assistant à tout faire et aux dents longues du PDG d’Orstram (l’équivalent fictif d’Alstom), sorte de Rastignac aux petits pieds, adepte de massage naturiste, qui, propulsé dans les méandres des manipulations des services secrets américains, va y perdre ses illusions. Sans oublier, Steven Buck, mi-banquier mi-mafieux, amateur de sexe brutal avec des travestis (à noter une scène hallucinante au Bois de Boulogne). Bref, une jolie petite comédie humaine, où des flics obstinés et sans véritables moyens tentent, en vain, de lutter contre un hold-up mené en toute légalité par le gouvernement américain, au nez et à la barbe de l’exécutif français, qui a décidé qu’il était urgent de ne rien faire, pour ne pas fâcher un allié historique…

      Pourquoi agitez-vous les mots de chantage, d’extorsion, de corruption, de forfaiture ? Allons donc ! Vous y allez fort. La vérité ? Tout s’achète. C’est bien connu. Le silence. Comme l’acquiescement. Il suffit d’y mettre le prix. Ou d’organiser une petite disparition.

      « Racket » est terrifiant. Parce que, dans un style sec et sans apprêt, il regarde le monde en face, sans subterfuge, sans romantisme, sans psychologisation excessive. Il parle d’argent, de pouvoir et de sexe. Cela glace le sang.

      . Dominique Manotti, « Racket », Equinox, 512 p., 18 euros.

      Yann Plougastel

      Vanderling @vanderling
    • @sombre
      Sombre @sombre CC BY-SA 3/06/2022

      #polar #roman_noir #littérature

      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Manotti

      Sombre @sombre CC BY-SA
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  • @entreleslignesentrelesmots
    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 17/04/2022

    du coté du polar (avril 2022)

    note sur :
    François Médéline : Les larmes du Reich
    Carolyn Jourdan : Suspendue

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/04/17/du-cote-du-polar-avril-2022

    #littérature #polar

    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots
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  • @entreleslignesentrelesmots
    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 20/03/2022

    Quand les frontières se brouillent entre fiction et réalité…

    note sur :
    Mike Nicol : Infiltrée
    Jason Mott : L’enfant qui voulait disparaître

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/03/20/quand-les-frontieres-se-brouillent-entre-fiction-et-rea

    #littérature #polar

    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots
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  • @entreleslignesentrelesmots
    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 19/03/2022
    1
    @odilon
    1

    Polar historique, 1898, la République contestée

    https://entreleslignesentrelesmots.files.wordpress.com/2022/03/9782264079596_1_75.jpg

    Lyon, sa police, ses bizarres héros, ses assassins, ses espions et les désirs d’une démocratie vivante forment la trame de ce roman. Gwenaël Bulteau raconte plusieurs histoires qui trouvent leur origine dans la guerre de 1870, La Commune – celle de Lyon a eu une existence encore plus éphémère que celle de Paris – et dans l’affaire Dreyfus qui secoue la France. Cette année là, Zola publie dans l’Aurore « J’accuse » qui provoque des émeutes. La police, comme l’armée est anti dreyfusarde dans sa grande majorité. « La République des faibles » est un titre volontairement ambigu. Il peut faire référence à la faiblesse de cette République aux mains de la hiérarchie militaire antisémite, des faibles laissés à l’abandon qui ne participent pas à la vie publique et aux faiblesses générales de cette société incapable de se comprendre.

    note sur : Gwenaël Bulteau : La République des faibles

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/03/19/polar-historique-1898-la-republique-contestee

    #littérature #polar

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  • @entreleslignesentrelesmots
    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 5/03/2022

    Roman d’espionnage historique

    https://entreleslignesentrelesmots.files.wordpress.com/2022/03/1897039782.jpg.webp

    Julian Semenov (1931-1993) est un écrivain célèbre en URSS. Sans doute moins dans la Fédération de Russie en raison des réécritures de l’histoire poutiniennes. Il fait œuvre à la fois de romancier et d’historien. « La taupe rouge » a été le premier édité. « Des diamants pour le prolétariat », qui se déroule en 1921 – l’URSS est toute neuve -, semble être le premier opus d’une série qui couvrira toute l’histoire de cette formation politique et sociale via l’espionnage. En avril 1921, la Tchéka charge un jeune agent, Maxime Issaïev – héros récurrent – de récupérer des diamants des possédants pour financer la jeune République des Soviets. Il infiltre le milieu des trafiquants, croise des tueurs, des voleurs tout autant que les révolutionnaires.

    Note sur : Julian Semenov : Des diamants pour le prolétariat

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/03/05/roman-despionnage-historique

    #littérature #polar

    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots
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  • @fil
    Fil @fil 25/02/2022
    1
    @rastapopoulos
    1

    How American conservatives turned against the vaccine - VOX
    ▻https://www.youtube.com/watch?v=sv0dQfRRrEQ

    Fil @fil
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 25/02/2022

      #covid #santé #antivax #polarisation #visualisation #data #data-journalisme

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
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  • @entreleslignesentrelesmots
    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 12/02/2022

    La peste noire, une épidémie de 13 ans

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.files.wordpress.com/2022/02/1919304247.jpg

    1348, le Royaume de France est sous la menace de mort de la peste noire. Les morts envahissent les vivants, les cimetières débordent, les fosses communes se multiplient et les populations s’enferment en suspectant les autres de transporter les souches. La ville du Puy subit la déferlante. Les tavernes sont fermées, les difficultés d’approvisionnement affament les habitant.e.s.

    note sur : Laetitia Bourgeois : Mort noire. 1348, la peste innocente-t-elle les meurtriers ?
    ▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/02/12/la-peste-noire-une-epidemie-de-13-ans

    #littérature #polar

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  • @entreleslignesentrelesmots
    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 23/01/2022

    La révolution française au prisme du polar

    https://entreleslignesentrelesmots.files.wordpress.com/2022/01/009724475.jpg

    Anne Villemin-Sicherman continue la saga des enquêtes du vétérinaire Duroch sis dans l’Est de la France, du côté de Metz. « 1792, la femme rouge » nous projette dans la ville de Metz assiégée par les armées austro-prussiennes. Plus importantes en nombre que les armées de la révolution, mieux entraînées, mieux armées la victoire semble de leur côté. Par un coup de génie militaire, Kellerman à Valmy inversera la donne bien aidé par une dysenterie qui ravage les troupes ennemies.

    Note sur : Anne Villermin-Sicherman : 1792, la femme rouge

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2022/01/23/la-revolution-francaise-au-prisme-du-polar

    #littérature #polar

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  • @rastapopoulos
    RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 20/01/2022
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    Sur la catastrophe en cours et comment en sortir - Serge Quadruppani & Jérôme Floch
    ►https://lundi.am/Sur-la-catastrophe-en-cours-et-comment-en-sortir

    https://lundi.am/local/cache-gd2/10/6f105cbb8f570c6f388110d38d1244.jpg?1641819721

    Il y a tout de même pas mal de choses intéressantes dans cet article de Quadruppani (qu’on sait déjà mais dites au public antibiopolitique).

    On a pourtant aussi toutes les raisons d’écouter le cri de rage d’un ami infirmier, à qui j’ai fait lire l’interview de Lamarck : « Je voudrais surtout pas tomber dans le pathos, mais le subjectif est là, et je vais pas le refouler : quand tu as vu des personnes âgées qui ont un nom : Marthe, Francis, Suzanne, Mario, Huguette , Gilberte et tant d’autres, magnifiques, qui ne demandaient qu’à finir leurs vies tranquilles, sereines et entourées, partir en 24 heures, emballées dans des housses mortuaires, sans préparation, sans que leurs proches ne puissent les voir, ne serait-ce qu’une dernière fois, quand tu as vu tes collègues infirmières et aides-soignantes, pourtant pleines d’expérience, et qui savent tenir la « bonne distance » professionnelle avec la mort, te tomber dans les bras et pleurer de détresse, que tu as vu toute l’équipe soignante aller au tapis, frappée de plein fouet par le virus, et les rares soignantes encore valides rester à poste 18h sur 24, que tu as vu le quart des personnes prises en charge mourir en une semaine, les poumons bouffés par le virus, et qu’il s’en fallait à peine d’un mois pour que des vaccins soient disponibles... alors le gus qui te déclare, du haut de son Olympe conceptuel : « c’est la porte ouverte à la modification moléculaire de l’humain », tu as juste envie de lui hurler : « ta gueule, connard ! Tu n’as aucune idée de ce dont tu parles... ! » C’est con, hein ? »

    Non, c’est pas con, et d’autant moins que c’est assorti d’une critique des affirmations lamarckienne qui peut s’avérer fort utile pour dissiper les fantasmes attachés à ce vaccin à ARNm souvent au cœur des argumentaires antivax. « Bien, alors le truc affreux [d’après Lamarck] ce serait ces vaccins à ARN messager modifié « enrobés dans un vecteur complètement artificiel ». Le mot est lâché : « artificiel », sûrement opposé à « naturel ». Ne relevons même pas que bien des produits artificiels se sont révélés forts utiles, et que nombre de produits naturels peuvent être extrêmement nocifs. Le truc ici consiste à faire peur : c’est « artificiel » ! Pas bon ça ! Le vecteur en question est une microparticule avec 4 lipides (dont du cholestérol), 4 sels (chlorures de sodium, de potassium, dihydrogénophosphates de sodium, de potassium), du sucre (saccharose) et de l’eau... (c’est presque Bio !) Non, faut que ça fasse peur ! Car nous disent-ils tout ça « est injecté massivement depuis décembre 2020 sans tests cliniques suffisants tant sur l’innocuité que sur l’efficacité ». C’est évidement faux, les essais de phase I, II, et III ont bien eu lieu, et si la phase III se poursuit c’est pour étudier les effets secondaires inattendus, la durée de protection induite par la production d’anticorps et la mémoire immunitaire induite, et d’envisager le calendrier vaccinal de rappels le cas échéant … à ce jour près de 8 milliards de doses de vaccins contre la Covid ont été administrées, et près de 55% de la population mondiale a reçu au moins une dose (dont seulement 6% dans les pays pauvres). Jamais dans l’histoire des traitements et vaccins il n’y a eu une telle surveillance de pharmacovigilance. »

    Et jamais peut-être il n’a été aussi important d’éclaircir nos rapports avec la science en général, et avec la science médicale en particulier. L’humeur antivax est ancienne, en particulier dans des milieux où les ennemis du capitalisme se recrutent en grand nombre. Au risque de déplaire à bien des amis ou des alliés, disons-le sans détour : cette humeur repose pour l’essentiel sur des fantasmes sans fondement. Deux reproches principaux ont alimenté longtemps le refus de la vaccination, et, malgré tous les démentis, ont resurgi à la faveur de celle contre le Covid : son lien avec l’autisme et les accidents consécutifs à la présence d’aluminium. La première rumeur, qui eut d’abord les honneurs du Lancet, a ensuite été démentie et il s’est avéré que celui qui l’avait lancée était un escroc. Quant à la seconde, s’il est vrai que de l’aluminium a bien été ajouté à certains vaccins pour les booster, et que ce métal a, dans quelques cas, déclenché des réactions locales à l’endroit de l’injection, il n’a jamais entraîné d’accidents graves.

    […]

    On se gardera pourtant de reprendre à notre compte le vocable de « Big Pharma ». Pas seulement parce qu’on le retrouve systématiquement dans des bouches qui ont très mauvaise haleine, — est-ce un hasard ? — mais parce qu’il charrie une vision simpliste de ce à quoi nous faisons face et ne permet donc pas d’en saisir la complexité, les dynamiques et les rouages. « Big Pharma » est à l’ère des gouvernements biopolitiques revendiqués ce qu’était le mythe des deux cents familles au XIXe siècle. Il n’y a pas plus de gouvernement mondial secret que de Big Pharma, ce à quoi nous faisons face c’est à une coalition d’intérêts qui opèrent et prospèrent au sein d’un ordre du monde et d’une organisation sociale organisés par et pour eux. Il y a donc fort à parier que, à l’instar de toutes les structures étatiques, l’INSERM ne soit pas à l’abri de du lobbying général des grandes compagnies pharmaceutiques comme de l’influence de telle ou telle d’entre elles. Mais c’est justement parce qu’il s’agit d’une coalition d’intérêts particuliers et non pas d’une entité monolithique, qu’on peut compter sur l’existence de contradictions en son sein. Peut-on imaginer que s’il existait le moindre soupçon d’effets secondaires néfastes avec l’ARN, Johnson&Johnson et Astrazeneca, les concurrents sans ARN, épargneraient leurs rivaux d’une intense campagne de lobbying pour effrayer la population et récupérer tout le marché ? Et comment s’expliquer, sous le règne omnipotent de « Big Pharma » et du déjà un peu ancien « nouvel ordre mondial » que les stratégies sanitaires, idéologiques et politiques aient été aussi radicalement différentes des Etats-Unis à la France, d’Israël au Brésil, de la Suède à la Chine ?

    […]

    La vérité est à la fois beaucoup plus simple et complexe. Face à la pandémie, à la profondeur de ce qu’elle venait remettre en cause et au risque qu’elle faisait peser soudainement sur l’économie mondiale, les gouvernants ont paniqué. Et c’est cela que leurs litanies de mensonges devaient recouvrir, alors que tout leur pouvoir repose sur leur prétention à gérer et anticiper, ils ont dû bricoler, dans un premier temps du moins. Non pas pour sauver des vies mais pour préserver leur monde de l’économie. Au moment même où les appareils gouvernementaux de toutes les plus grandes puissances mondiales connaissaient leur plus grande crise de légitimité, certains ont voulu y voir le complot de leur toute puissance. Le complotiste aime les complots, il en a besoin, car sans cela il devrait prendre ses responsabilités, rompre avec l’impuissance, regarder le monde pour ce qu’il est et s’organiser.

    […]

    Dans la vidéo « La Résistance », dont le titre est illustré sans honte par des images de la seconde guerre mondiale, le Chant des Partisans en ouverture et Bella Ciao à la fin, on voit défiler les gourous anti-vax sus-cités. Renard Buté y nomme l’ennemi suivant le vocabulaire typique de QAnon : c’est l’ « Etat profond » et les « sociétés secrètes », il nous dit que le vaccin tue, que c’est un génocide qui est en cours, et qu’il faut s’y opposer par toutes sortes de moyens. La vidéo semble vouloir rallier les différentes chapelles antivax, de Réinfocovid au CNTf (organisation délirante, mêlant islamophobie, revendication du revenu garanti et permaculture, et partisane de rapatrier les troupes françaises pour… surveiller les frontières contre la « crise migratoire » et les banlieues), et après un appel à la fraternisation avec l’armée et la police (thème de prédilection du CNTf) débouche sur un autre appel… à la constitution d’une nouvelle banque qui serait entre les mains du peuple. Tout cela se mêle à des thèmes qui peuvent paraître pertinents aux yeux d’opposants radicaux au capitalisme : l’autonomie comme projet de vie, la manière de s’organiser et de faire des manifestations moins contrôlables, la démocratie directe… autant de thèmes et revendications qui pourraient sortir de bouches amies, voire des nôtres. Que ce genre de salmigondis touche pas mal de gens qui pourraient être des alliés, et que des amis proches puissent éventuellement avoir de l’indulgence pour ce genre de Renard fêlé, nous paraît un signe de l’ampleur de la secousse que la crise du Covid a provoquée dans les cerveaux.

    […]

    On a tendance, dans notre tradition très hégélienne de l’ultragauche à considérer que tout ce qui est négatif est intrinsèquement bon. Comme si par la magie de l’Histoire, la contestation de l’ordre des choses produisait automatiquement et mécaniquement la communauté humaine disposée à un régime de liberté supérieur. Pourtant, lorsque l’on se penche sur la nébuleuse anti-vaccin, c’est-à-dire sur les influenceurs et porte-paroles qui captent l’attention sur les réseaux sociaux, organisent et agrègent les énoncés et les rassemblements, on s’aperçoit qu’une écrasante majorité baigne depuis de longues années dans l’extrême droite la plus bête et la plus rance. Militaires à la retraite, invités hebdomadaires de radio courtoisie, lobbyistes contre les violences féminines (oui, oui...), il suffit de passer une heure à « googliser » ces porte-paroles autoproclamés pour avoir une idée assez précise des milieux dans lesquels ils grenouillent. Certes, on pourrait être magnanimes et essayer d’imaginer que l’épidémie de Covid ait pu transformer de telles raclures en généreux camarades révolutionnaires mais comment s’expliquer que les seules caisses de résonances que trouvent leurs théories alternatives sur le virus et l’épidémie soient Egalité et Réconciliation, Sud Radio, France Soir, Florian Phillipot, on en passe et des pires ? En fait, si on se peut se retrouver d’accord sur des énoncés formels, on bute bien vite sur un point fondamental, c’est-à-dire éthique : la manière dont on est affecté par une situation et à la façon que l’on a de se mouvoir en son sein. En l’occurrence, ce qui rend tous ces « rebelles » anti-macron aussi compatibles avec la fange fasciste c’est l’affect de peur paranoïaque qu’ils charrient et diffusent et qui sans surprise résonne absolument avec une longue tradition antisémite, xénophobe, etc. Et c’est là que l’on peut constater une différence qualitative énorme avec le mouvement gilets jaunes. Eux, partaient d’une vérité éprouvée et partagée : leur réalité matérielle vécue comme une humiliation. C’est en se retrouvant, sur les réseaux sociaux puis dans la rue, qu’ils ont pu retourner ce sentiment de honte en force et en courage. Au cœur du mouvement antivax se loge une toute autre origine affective, en l’occurrence la peur, celle qui s’est distillée des mois durant. La peur d’être contaminé, la peur d’être malade, la peur de ne plus rien comprendre à rien ; que cette peur du virus se transforme en peur du monde puis du vaccin, n’a finalement rien de surprenant. Mais il nous faut prendre au sérieux cette affect particulier et la manière dont il oriente les corps et les esprits. On ne s’oriente pas par la peur, on fuit un péril opposé et supposé, quitte à tomber dans les bras du premier charlatan ou sauveur auto-proclamé. Il n’y a qu’à voir les trois principales propositions alternatives qui agrègent la galaxie antivax : Didier Raoult et l’hydroxychloroquine, Louis Fouché et le renforcement du système immunitaires, l’Ivermectine et le présumé scandale de son efficacité préventive. Le point commun de ces trois variantes et qui explique l’engouement qu’elles suscitent, c’est qu’elles promettent d’échapper au virus ou d’en guérir. Toutes disent exactement la même chose : « Si vous croyez en moi, vous ne tomberez pas malade, je vous soignerai, vous survivrez. » Mot pour mot la parole biopolitique du gouvernement, dans sa mineure.

    […]
    Dans la soirée évoquée, ce n’est pas « quelqu’un du public » mais bien Matthieu Burnel lui-même qui avait ironisé sur les suceurs de cailloux !

    Parce que le pouvoir n’a jamais été aussi technocratique, livide et inhumain, certains tendent une oreille bienveillante aux premiers charlatans venus leur chanter « le vivant ». Mais l’engrenage est vicieux et une fois qu’on a adhéré à une supercherie du simple fait qu’elle prétende s’opposer au gouvernement, on a plus d’autre choix que de s’y enferrer et d’y croire. Lors d’une discussion un lundisoir, une personne du public avait commis quelques blagues peu finaudes à propos d’antivax qui lécheraient des pierres pour se soigner du cancer, et cela a apparemment provoqué quelques susceptibilités. Le problème en l’occurrence, c’est que cette plaisanterie n’était caricaturale que dans sa généralisation certainement abusive. Il n’en est pas moins vrai qu’Olivier Soulier, cofondateur de Réinfocovid assure soigner l’autisme et la sclérose en plaque par des stages de méditation et de l’homéopathie, que ce même réseau promulguait des remèdes à base de charbon aux malheureux vaccinés repentis pour se « dévacciner ». Autre nom, autre star, Jean-Dominique Michel, présenté comme l’un des plus grands experts mondiaux de la santé, il se propulse dès avril 2020 sur les devants de la scène grâce à deux vidéos sur youtube dans lesquelles il relativise l’importance et la gravité de l’épidémie, soutient Raoult et son élixir, et dénonce la dictature sanitaire à venir. Neurocoach vendant des séances de neurowisdom 101, il est membre d’honneur de la revue Inexploré qui assure soigner le cancer en buvant l’eau pure de l’une des 2000 sources miraculeuses où l’esprit des morts se pointe régulièrement pour repousser la maladie. Depuis, on a appris qu’il ne détenait aucun des diplômes allégués et qu’il s’était jusque-là fait remarquer à la télévision suisse pour son expertise en football et en cartes à collectionner Panini. Ses « expertises » ont été partagées par des millions de personnes, y compris des amis et il officie désormais dans le Conseil Scientifique Indépendant, épine dorsale de Réinfocovid, première source d’information du mouvement antivax. Ces exemples pourraient paraître amusants et kitchs s’ils étaient isolés mais ils ne le sont pas.

    […]

    Historiquement, ce qui a fait la rigueur, la justesse et la sincérité politique de notre parti, - et ce qui fait qu’il perdure-, c’est d’avoir toujours refusé de se compromettre avec les menteurs et les manipulateurs de quelque bord qu’ils soient, de s’être accrochés à une certaine idée de la vérité, envers et contre tous les mensonges déconcertants. Que le chaos de l’époque nous désoriente est une chose, que cela justifie que nous perdions tout repère et foncions tête baissée dans des alliances de circonstances en est une autre. Il n’y a aucune raison d’être plus intransigeant vis-à-vis du pouvoir que de ses fausses critiques.

    […]

    Au moment où l’idée même que l’on se faisait de la vie se trouvait acculée à être repensée et réinventé, on a critiqué les politiciens. Quand le gouvernement masquait si difficilement sa panique et son incapacité à exercer sa fonction fondamentale et spirituelle, prévoir, on a entendu certains gauchistes même anarchistes caqueter : si tout cela arrive, c’est qu’ils l’ont bien voulu ou décidé. Ironie cruelle, même lorsque l’État se retrouve dans les choux avec le plus grand mal à gouverner, il peut compter sur ses fidèles contempteurs pour y déceler sa toute puissance et s’en sentir finauds.

    Faire passer des coups de force, de l’opportunisme et du bricolage pour une planification méthodique, maîtrisée et rationnelle, voilà le premier objectif de tout gouvernement en temps de crise. En cela, il ne trouve pas meilleur allié que sa critique complotiste, toujours là pour deviner ses manœuvres omnipotentes et anticiper son plein pouvoir. C’est en cela que le gouvernant a besoin du complotiste, il le flatte.

    #Serge_Quadruppani #covid #antivax #gauche #émancipation #réflexion #science

    RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 22/01/2022

      on l’a vu à l’école, tant chez les parents que chez des profs qui ne semblent pas prêts à contraindre leurs syndicats à une réelle prise en compte de la pandémie et de sa gestion, tout parait conspirer en faveur du #protocole-tous-infectés. ainsi @lundimat1 récuse le Manifeste conspi tout en publiant ensuite un artiste qui écrit : "il n’y a pas de véritable danger dans la pandémie".
      ►https://lundi.am/A-quoi-comparer-cela

      il se dit ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Stéphane_Zagdanski que ce Z. là « provoque, titille, fait joujou avec le lecteur, le balade avec virtuosité du plaisir à la colère, de l’abattement à la jubilation pour finalement l’abandonner sans même prendre la peine de donner l’estocade, en déclarant, hautain : “L’espèce humaine n’est pas mon genre.” »

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 23/01/2022

      La lettre de MBK est hallucinante de débilité complotiste ! Il n’avait déjà pas bonne presse mais là c’est le fond du fond du trou.

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 28/01/2022

      #épidémie #réactionnisme #contrôle #surveillance #Jérôme_Floch #diversion #faux_amis #ennemi_intérieur #non-vaccinés #manipulation #Macron #Emmanuel_Macron #pandémie #prévention #stratégie #économie #hôpital #responsabilité #propagande_gouvernementale #soins #niveau_de_soins #apartheid_hospitalier #stigmatisation #piège #complot #complotistes #complotisme #capitalisme #déni #science #vaccin #autorité_scientifique #légitimité_scientifique #techniques_de_contrôle #acceptabilité #ère_des_franchissements #franchissement #peur #traçage #état_d'urgence #justice_infinie #acceptation #technologie #ARN_messager #technologie_vaccinale #ARNm #fantasmes #rumeur #méfiance #méfiance_de_principe #connaissance_scientifique #acides_nucléiques #ADN #protéine_spike #système_immunitaire #industrie_pharmaceutique #big-pharma #big_pharma #lobbying #docilité #panique #responsabilité #Renard_Buté #Réinfocovid #CNTf #panique #pouvoir #faux_prophètes #incertitude #certitude #polarisation #pass_sanitaire #pass_vaccinal #contrôle_social #biopolitique #désaccord #gauche #extrême_droite #éthique #gilets_jaunes #affect #Ivermectine #politique_sanitaire #légitimation #Francis_Lalanne #charlatans #Olivier_Soulier #Jean-Dominique_Michel #Raoult #dictature_sanitaire #Neurocoach #Inexploré #Conseil_scientifique_indépendant #Conseil_de_défense #science_médicale #marché #conspiration #économicisation #ordre_économique #mesures_sanitaires #en-même_temps #ennemi #exploitation #crise #crises #management #cybernétique #syndémie #despotisme_sanitaire #brevet

      CDB_77 @cdb_77
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 28/01/2022

      terme manquant #réduction_des_risques, et, avec lui, toute mention des pratiques sociales de prévention réellement existantes, et pour cause :

      l’inventivité, la recherche, le soin, l’expérimentation, toutes ces caractéristiques du monde vivant, ont été colonisées, écrasées, reconfigurées et calibrées par le monde de l’économie.

      bien peu d’égards aussi quant au sens accordé à la biopolitique, plus que restrictif :

      Il y a certes eu des stratégies différentes, le keynésianisme de Macron, le libertarianisme de Bolsonaro, le contrôle totalitaire chinois. Mais partout il s’est agi de répondre au même impératif : comment préserver ou maintenir le cheptel humain ?

      ce serait vrai pour la Chine, peut-être mais à citer ainsi divers gouvernements occidentaux, comment ne pas voir que le néolibéralisme autoritaire ne gère pas selon cet axe d’un « maintenir et préserver » la population sans, en même temps, laisser mourir et faire mourir , geste commun aux dirigeants cités. Quand on ne voit ni Bolsonaro sous Macron, ni les conceptions marquées par l’esprit de la Great Barrington Declaration, c’est d’abord ses propres oeillères qu’il faudrait savoir destituer.

      De nouveaux, les choses sont si peu claires que LM peut publier la semaine d’après l’annonce de cette scission en raison de la publication du Manifeste con. un point de vue covidonégationniste ( "il n’y a pas de véritable danger dans la pandémie" ), une position dont le texte de Cabrioles vient de détailler l’inanité et les conséquences politiques, en prenant soin de ne pas parler depuis nulle part ►https://seenthis.net/messages/946263

      Les passages les plus fouillés proviennent d’heureuses suggestions extérieures (sur la vaccination, par exemple). Pour le reste :

      Agamben WhatTheFuck
      ▻https://paris-luttes.info/agamben-whatthefuck-15290
      #horsolistan #philosophes

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 28/01/2022

      autour des positions d’#Agamben sur la pandémie, pas mal de choses sur seenthis :
      ▻https://seenthis.net/recherche?recherche=%23agamben+%23coronavirus

      CDB_77 @cdb_77
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 28/01/2022
      @cdb_77

      souvent je ne sais plus retrouver des articles. là c’est bizarre, la version U.S initiale de « A. WTF »
      ▻https://seenthis.net/messages/926279
      n’apparait pas sur le lien que tu donnes ci-dessus @cdb_77

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
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  • @entreleslignesentrelesmots
    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 18/12/2021

    « Que serait le monde sans la haine ? »

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.files.wordpress.com/2021/12/9782264074508-475x500-1.webp

    Trump aurait-il lu ce roman ? « Un intrus » pourrait passer pour un scénario qu’il a suivi quasiment à la lettre. Charles Beaumont, en 1959 année de parution, fait la preuve de sa connaissance de la société américaine qu’il sait observer. Un chirurgien social qui découpe, au scalpel, une petite ville du sud des États-Unis, qu’il appelle Caxton. Le Trump de l’époque, Adam Cramer, ne croit à rien mais veut devenir l’homme fort des États-Unis. Il fait aussi, par ses outrances, par son verbe, penser à Zemmour, comme si tous les démagogues, au-delà du temps, se donnaient la main pour construire une autre réalité la leur et l’imposer à des populations qui croient en eux. Rien ne les arrête, capables de chantage pour arriver à leur fin.

    Note sur : Charles Beaumont : Un intrus

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/12/18/que-serait-le-monde-sans-la-haine

    #littérature #polar

    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots
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  • @vanderling
    Vanderling @vanderling 28/11/2021
    1
    @colporteur
    1

    L’anar du polar - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
    ▻https://cqfd-journal.org/L-anar-du-polar
    par Laurent Perez #CQFD n°203

    http://img.over-blog.com/250x225/1/65/68/88/1-2012B/meckert-amila_INVITr_web-2-.JPG

    Romancier contempteur de toutes les dominations, Jean Meckert voit ses œuvres rééditées, et c’est une bonne nouvelle. Viennent de paraître un recueil de reportages, Chez les anarchistes (éd. Joseph K.), et un roman, La Ville de plomb (éd. Joëlle Losfeld).

    chez les anarchistes
    ▻http://www.editions-josephk.com/meckert_chezlesanarchistes.html
    chez Joëlle Losfeld/Gallimard
    ▻http://www.gallimard.fr/Contributeurs/Jean-Meckert

    #Jean_Meckert naît à Paris en 1910. Mobilisé en 39, il est interné en Suisse en 1940 à la suite de la débâcle et y écrit son premier roman, Les coups , que Gallimard accepte immédiatement. Suivront plusieurs autres titres, tous salués par des grands noms de la littérature française tels que Raymond Queneau, André Gide, Roger Martin du Gard, Maurice Nadeau, Jean-Jacques Pauvert… ou plus récemment Manchette et Annie Le Brun. Dès 1950, Marcel Duhamel le fait venir à la Série Noire où il s’impose, sous le nom d’Amila, comme l’un des meilleurs auteurs de #polar_français.

    Vanderling @vanderling
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  • @entreleslignesentrelesmots
    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 20/11/2021

    Polar flamand

    https://entreleslignesentrelesmots.files.wordpress.com/2021/11/9782226448224-j.jpg

    Pieter Aspe, belge néerlandais, est un auteur qui est traduit en séries télévisées. Son double enquêteur, Van In, est fait de chair et de sang. Logiquement, Aspe a choisi les plateaux télé pour cadre de son nouvel opus, « Alibi ». Il en fait un théâtre d’ombres sans véritable consistance en s’attachant à la description des villes et des bières comparées entre Bruges, sa ville, et Anvers, cadre de l’affaire, un cadavre retrouvé brûlé dans la voiture d’un acteur connu. Tribulations diverses des investigations, réactions de la police anversoise face aux ploucs venus de Bruges, méfiances réciproques avec en arrière-fond une histoire d’amour entre l’assistant du commissaire, Versavel, et un collaborateur du film en cours. Chacun.e a quelque chose à se reprocher. Un peu cousu de fil blanc de temps en temps comme des raccourcis un peu rapides.

    Note sur : Pieter Aspe : Alibi

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/11/20/polar-flamand

    #littérature #polar

    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots
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  • @entreleslignesentrelesmots
    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 10/09/2021

    Vu de Taïwan (Taipei)

    https://entreleslignesentrelesmots.files.wordpress.com/2021/08/product_9782072904622_195x320.jpg

    Chang Kuo-Li se lance dans le polar après avoir écrit une trentaine de livres. Comme une nouvelle naissance. « Le sniper, son wok et son fusil » indique que la cuisine sera aussi de l’intrigue. Alex, surnom venant de la légion étrangère, Ai Li pour l’état civil, participe d’une confrérie qui, comme les Yakusa, rassemble ses « fidèles », tatoués, par un contrat de confiance et une solidarité qui se veut à toute épreuve. Ils et elles obéissent à celui qui les a formé.e.s et les a conduits au sens le plus fort.

    Note sur : Chang Kuo-Li : Le sniper, son wok et son fusil

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/09/10/vu-de-taiwan-taipei

    #littérature #polar

    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots
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  • @vanderling
    Vanderling @vanderling 28/08/2021

    Polaroid Is Not Dead - Hôtel Dieu - 4 septembre - #Rennes info
    ▻http://rennes-info.org/Polaroid-Is-Not-Dead-Hotel-Dieu-4

    https://cibul.s3.amazonaws.com/c67a2c40f922476e8480f6acbebde1dc.base.image.jpg https://expolaroid.com/wp-content/uploads/2017/12/Expolaroid-2021_visuel-final-cmjn5.jpg

    ▻https://www.facebook.com/latetedelart
    ▻https://www.polaroid-passion.com
    #photographie #polaroid #exposition

    Vanderling @vanderling
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  • @entreleslignesentrelesmots
    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 28/08/2021

    Du coté polars (aout 2021)

    sur : Deon Meyer : La femme au manteau bleu
    sur : Tim Winton : La cavale de Jaxie Clackton

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/08/28/du-cote-du-polar-aout-2021

    #littérature #polar

    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots
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  • @entreleslignesentrelesmots
    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 25/07/2021

    Du coté du polar (juillet 2021)

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/07/25/du-cote-du-polar-juillet-2021

    #littérature #polar

    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots
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  • @entreleslignesentrelesmots
    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 10/07/2021

    « Videz vos poches ». Polars…

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/07/10/videz-vos-poches-polars

    #littérature #polar

    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 24/06/2021
    4
    @mad_meg
    @nepthys
    @odilon
    @colporteur
    4
    @isskein @_kg_ @karine4 @cede

    #SalePute

    https://static1.terrafemina.com/articles/0/35/86/50/@/538569--salepute-le-documentaire-sur-le-cybe-953x0-2.jpg

    Loin d’être un phénomène isolé, le #cyberharcèlement touche en majorité les #femmes. Une enquête édifiante sur ce déferlement de #haine virtuelle, aux conséquences bien réelles. Avec le #témoignage d’une dizaine de femmes, de tous profils et de tous pays, et de spécialistes de la question, qui en décryptent les dimensions sociologiques, juridiques et sociétales.

    Les femmes sont vingt-sept fois plus susceptibles que les hommes d’être harcelées via #Internet et les #réseaux_sociaux. Ce constat, dressé par l’European Women’s Lobby en 2017, prouve que les #cyberviolences envers les femmes ne sont pas une addition d’actes isolés, mais un fléau systémique. Plusieurs études sociologiques ont montré qu’il était, en majorité, le fait d’hommes, qui, contrairement aux idées reçues, appartiendraient à des milieux plutôt socio-économiques plutôt favorisés. Se sentant protégés par le caractère virtuel de leurs actions, les auteurs de ces violences s’organisent et mènent parfois des « #raids_numériques », ou #harcèlement_en_meute, aux conséquences, à la fois personnelles et professionnelles, terribles pour les victimes. Celles-ci, lorsqu’elles portent plainte, n’obtiennent que rarement #justice puisqu’elles font face à une administration peu formée sur le sujet, à une législation inadaptée et à une jurisprudence quasi inexistante. Les plates-formes numériques, quant à elles, sont encore très peu régulées et luttent insuffisamment contre le harcèlement. Pour Anna-Lena von Hodenberg, directrice d’une association allemande d’aide aux victimes de cyberharcèlement, le phénomène est une menace directe à la #démocratie : « Si nous continuons de tolérer que beaucoup de voix se fassent écarter de cet #espace_public [Internet, NDLR] et disparaissent, alors nous n’aurons plus de #débat_démocratique, il ne restera plus que les gens qui crient le plus fort ».

    Acharnement haineux
    #Florence_Hainaut et #Myriam_Leroy, deux journalistes belges cyberharcelées, recueillent les témoignages d’une dizaine de femmes, de tous profils et de tous pays, (dont la chroniqueuse de 28 minutes #Nadia_Daam, l’humoriste #Florence_Mendez ou encore l’auteure #Pauline_Harmange), elles aussi insultées et menacées sur le Net. En partant des messages malveillants reçus par ces dernières, le duo de réalisatrices enquête sur la prolifération de la haine en ligne auprès de différents spécialistes de la question, qui décryptent les aspects sociologiques, juridiques ou encore sociétaux du cyberharcèlement.

    ►https://www.arte.tv/fr/videos/098404-000-A/salepute

    –-> déjà signalé sur seenthis (▻https://seenthis.net/messages/919957 et ▻https://seenthis.net/messages/920100), mais je voulais y ajouter des mots-clé et citations...

    #Renaud_Maes, sociologue (à partir de la min 16’30)

    « Généralement c’est plutôt des hommes qui agressent sur internet et c’est plutôt des gens qui viennent de milieux socio-économiques plus favorisés (...), des gens qui viennent de la classe moyenne, voire de la classe moyenne supérieure. Cela permet de révéler quelque chose qu’on croit relativement absent : il existe une violence structurelle dans nos société, il existe une domination structurelle et on s’en est pas débarrassés. Clairement, encore aujourd’hui, c’est pas facile d’être un homosexuel, c’est pas facile d’être une femme, c’est pas facile d’être une personne racisée, c’est encore moins facile si on commence à avoir plusieurs attributs au même temps. C’est quelque chose qui parfait ne transparaît pas dans le monde social, parce qu’on a plus de self-control. Avec internet on voit bien que le problème est bien là et que dès qu’on a eu l’occasion d’enlever un peu de #contrôle_social, d’avoir, ne fut-ce que l’illusion, car ce n’est pas forcément vrai, moins de conséquences immédiatement les choses sont mises à nu. Et on voit qu’il y a de la violence, il y a du #rejet des personnes homosexuelles, il y a de la misogynie, il y a du racisme. »

    #Ketsia_Mutombo, co-fondatrice du collectif « Féministes contre le harcèlement » (à partir de la min 22’30) :

    « On est encore dans des sociétés où la parole publique ou l’espace public n’est pas fait pour les femmes, n’est pas fait pour les groupes minorés. On est pensé comme des personnes qui doivent rester dans l’espace domestique, s’acquitter du travail domestique, familial, relationnel, mais ne pas prendre la place. »

    #Laurence_Rosier, linguiste (à partir de la min 22’45) :

    "Les femmes qui s’expriment, elles s’expriment dans la place publique. (...) Et à partir du moment où ’elles l’ouvrent’, elles se mettent en #danger parce qu’elles vont en général tenir une parole qui n’est pas la parole nécessairement attendue. C’est quoi une parole attendue depuis des lustres ? C’est que la femme au départ elle doit respecter les #convenances, donc elle doit être polie, c’est elle qui fait l’éducation à la politesse des enfants, elle doit être mesurée, en retenue, pas violente. Et dès qu’elle adopte un ton qui n’est pas celui-là, qui est véhément, qui est agressif, qui est trivial, sexuel... et bien, on va lui faire sentir que justement elle sort des codes établis et elle va être punie

    #Lauren_Bastide (à partir de la minute 22’18) :

    « Je trouve que le cyberhacèlement a beaucoup de résonance avec le #viol et la #culture_du_viol, qu’il y a ce continuum de la simple interpellation dans la rue au viol. Pour moi c’est pareil, il y a le petit mot écrit, le petit commentaire un peu haineux sous ta photo et puis le raid qui fout ta vie par terre. Il y a cette espèce de #tolérance de la société pour ça... ’c’est le tarif en fait... il ne fallait pas sortir la nuit, il ne fallait pas te mettre en jupe’. ’Bhein, oui, c’est le tarif, t’avais qu’à pas avoir d’opinion politique, t’avais qu’à pas avoir un métier visible. Les conséquences qu’il peut y avoir c’est que les femmes sont moins prêtes à parler, c’est plus difficile pour elles. Prendre la parole dans l’espace public quand on est une femme c’est l’#enfer. Il faut vraiment être très blindée, très sure de soi pour avoir la force d’y aller. Surtout quand on va exprimer une opinion politique »

    #Anna-Lena_von_Hodenberg, Hate aid (à partir de la minute 33’48) :

    « Nous devons réaliser qu’internet c’est l’espace public au même titre que la vie physique. »

    #Emma_Jane, autrice du livre Misogyny Online (à partir de la minute 35’30), en se référant au fait que le sujet n’est pas vraiment traité sérieusement...

    "La plupart des politiciens sont de vieux hommes blancs, ils ne reçoivent pas d’insulte raciste, ils ne reçoivent pas d’insultes sexistes, ils n’ont pas grandi avec internet.

    #Renate_Künast, députée écologiste allemande (à partir de la minute 39’20) :

    « Ce qui est choquant ce n’est pas seulement la haine dont j’ai été la cible, mais le fait que beaucoup de femmes sont visées par ce type de violence sexualisée. (...) On se sent personnellement visé, mais il s’agit d’un problème systémique, c’est caractéristique de l’extrême droite qui ne supporte pas que les femmes soient autre chose que des femmes au foyer et qu’elles jouent un rôle actif dans la société. (...) Il ne s’agissait pas d’une phrase, mais de milliers de messages qui ne disparaîtraient jamais. Pour toutes ces raisons j’ai porté plainte. Et j’ai été stupéfaite quand la réponse, se basant selon moi sur une mauvaise interprétation de la jurisprudence a été qu’en tant que femme politique je devais accepter ce genre de messages. (...) ’Détritus de chatte’, pour les juges en Allemagne, c’était de la liberté d’expression’. »

    #Laurence_Rosier (à partir de la minute 41’35) :

    « La liberté d’expression est invoquée aujourd’hui, pas dans tous les cas, mais dans beaucoup de cas, pour justifier des discours de haine. Et les discours de haine c’est pas soudain que la haine sort, c’est parce que ça a été permis et favorisé par ’oh, une petite blague sexiste, une petite tape sur l’épaule, un petit mot d’abord gentil’ et que progressivement on libère le niveau du caniveau. »

    #Florence_Mendez, humoriste (à partir de la minute 43’01) :

    « Le sexisme que même pour moi était acceptable avant, parce qu’on a toutes nagé dans cette mer en ce disant ’ça va, l’eau n’est pas si salée, je peux en boire encore un peu !’... On a toutes laissé passé ça. Et maintenant il y a des choses qui sont juste insupportables. (...) Je ne laisse plus rien passer du tout, rien passer du tout dans ma vie de tous les jours. »

    #Renate_Künast, députée écologiste allemande (à partir de la minute 43’25) :

    « ça me rappelle ce slogan des mouvements féministes des années 1970 : ’Le pouvoir des hommes est la patience des femmes’. Il faut juste qu’on arrête d’être patientes. »

    Anna-Lena von Hodenberg (à partir de la minute 47’32) :

    « Si on laisse courir les choses, sans régulation, sans poursuites judiciaires, si en tant que société on continue à rester des témoins passifs, alors ça aura des conséquences massives sur nos démocraties. Nous voyons déjà maintenant aux Etats-Unis : la polarisation. Nous l’avons vu en Grande-Bretagne pendant le Brexit. Et ça, c’est juste un avant-goût. Le net est l’espace public le plus important que nous avons, si nous continuons de tolérer que beaucoup de voix se font écarter de cet espace public, qu’elles disparaissent, alors nous n’avons plus de débat démocratique, alors il ne restera plus que les gens qui crient le plus fort et par conséquent, dans le débat public, régnera la loi du plus fort. Et ça, dans nos cultures démocratiques, nous ne pouvons pas l’accepter. »

    Voix off (à partir de la minute 52’40) :

    « ’Fermer sa gueule’, c’est déserter les réseaux, c’est changer de métier, adopter un ton très polissé, c’est refuser des opportunités quand elles sont trop exposées. Et serrer les dents quand on est attaqué, ne surtout pas donner l’impression de se plaindre. »

    #Florence_Mendez (à partir de la minute 53’40) :

    «C’est la fin de la tranquillité.»

    #fait_de_société #cyber-harcèlement #menaces #santé_mentale #violence_structurelle #domination_structurelle #misogynie #racisme #sexisme #intersectionnalité #insulte #espace_numérique #punition #code_établi #plainte #impunité #extrême_droite #fachosphère #liberté_d'expression #polarisation #démocratie #invisibilisation #silenciation #principe_de_la_nasse #nasse
    #documentaire #film_documentaire

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      CDB_77 @cdb_77 24/06/2021

      #Féministes_contre_le_cyberharcèlement

      https://static.tumblr.com/3f12160dda67ca0a4a24c67a6a9040de/mb033xj/n24poqga5/tumblr_static_d8n9yj98cnk8wgk40ccwg8ow4.png

      Créé le 3 janvier 2016, Féministes contre le cyberharcèlement est un collectif féministe intersectionnel, constitué en association loi de 1901 depuis mai 2017, et mobilisé contre les violences faites aux femmes, aux filles et aux personnes LGBTQIA+ via les outils numériques. Le collectif est à l’origine de la campagne #TwitterAgainstWomen et a pour objectif de sensibiliser l’opinion et les réseaux sociaux au cyberharcèlement et aux cyberviolences, d’orienter les victimes et de les informer sur les recours possibles.

      https://64.media.tumblr.com/2b5caaec736ac82b059d314d566c574c/tumblr_inline_pgpbmsgDPe1tlps0e_500.jpg

      ▻https://www.vscyberh.org

      #féminisme #féminisme_intersectionnel

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      CDB_77 @cdb_77 24/06/2021

      Misogyny Online

      https://us.sagepub.com/sites/default/files/upm-assets/styles/sage_thumbnail_width_150px/dotfeed/78169_book_item_78169.jpg

      Misogyny Online explores the worldwide phenomenon of gendered cyberhate as a significant discourse which has been overlooked and marginalized. The rapid growth of the internet has led to numerous opportunities and benefits; however, the architecture of the cybersphere offers users unprecedented opportunities to engage in hate speech. A leading international researcher in this field, Emma A. Jane weaves together data and theory from multiple disciplines and expresses her findings in a style that is engaging, witty, and powerful. Misogyny Online is an important read for students and faculty members alike across the social sciences and humanities.

      ▻https://us.sagepub.com/en-us/nam/misogyny-online/book245572

      #livre #Emma_Jane

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      CDB_77 @cdb_77 24/06/2021

      #Hate_aid

      HateAid ist die einzige Beratungsstelle Deutschlands, die ausschließlich Betroffene von digitaler Gewalt unterstützt.

      ▻https://www.youtube.com/watch?v=yj36c8rpfwE&feature=emb_logo


      ▻https://hateaid.org

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    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 12/06/2021

    La drogue fête fétide

    https://entreleslignesentrelesmots.files.wordpress.com/2021/06/visuel-24heures-hero.jpg

    « 24 heures héro » en référence à l’unité de temps pour toute tragédie qui se respecte, met en scène un couple de drogués Arnaud et Nadia, compagnons d’infortune mais aussi compagnons tout court sans en avoir vraiment conscience sauf à certains moments cruciaux. Elle a dû avoir le coup de foudre, du moins il est possible de le penser. Les auteurs, Saphir Essiaf et Philippe Dylewski le suggèrent tout en insistant sur la brume profonde que provoquent les drogues dans des esprits. Nadia est la plus intégrée dans l’univers de la drogue : son sentiment de culpabilité est tel – elle s’accuse d’avoir tué son frère – qu’elle aura vraisemblablement du mal à se guérir si la volonté de trouver une autre vie germait dans son cerveau. Lui est plus extérieur même si c’est un consommateur forcené. Une description quasi clinique de deux personnages en quête de rédemption.

    Note sur : Saphir Essiaf et Philippe Dylewski : 24 heures héro

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/06/12/la-drogue-fete-fetide

    #littérature #polar

    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots
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  • @entreleslignesentrelesmots
    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 14/05/2021

    Atlanta 1956

    https://entreleslignesentrelesmots.files.wordpress.com/2021/05/image-1414925-20210504-ob_988d82_minuit-a-atlanta.jpg

    Thomas Mullen poursuit la saga des flics noirs d’Atlanta avec « Minuit à Atlanta », troisième volet de l’histoire de la ville, bastion du racisme et de tous les préjugés du Sud des États-Unis.

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/05/14/atlanta-1956

    #littérature #polar

    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots
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  • @vanderling
    Vanderling @vanderling 13/05/2021
    1
    @pascal_le
    1

    Novela negra - Le #polar latino - Regarder le documentaire complet | ARTE
    ▻https://www.arte.tv/fr/videos/095214-000-A/novela-negra-le-polar-latino
    ▻https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/095214-000-A/1920x1080?ts=1620654583&watermark=true&text=true

    Dans les années 1970, de Paco Ignacio Taibo II à Luis Sepúlveda, des écrivains latino-américains ont réinventé le genre policier pour dénoncer les dictatures. Un voyage passionnant à leur rencontre.

    Vanderling @vanderling
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  • @entreleslignesentrelesmots
    entreleslignesentrelesmots @entreleslignesentrelesmots 8/05/2021
    1
    @vanderling
    1

    Le coin du polar (mai 2021

    sur : Ray Celestin : Mafioso, Jazz, Mafia et meurtres en série
    sur : Pascal Vatinel : Le chant des galahs

    ▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/05/08/du-cote-du-polar-mai-2021

    #littérature #polar

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