• #Frontex, comment sont gardées les frontières de l’Union européenne ?

    L’ancien directeur #Fabrice_Leggeri a annoncé rejoindre la liste du #Rassemblement_national pour les élections européennes. L’occasion de se demander quel est le #mandat de Frontex, et quel droit régule cette agence chargée de contrôler les frontières européennes.

    Fabrice Leggeri, ancien patron de Frontex, l’agence européenne chargée d’assister les États membres dans la gestion et le contrôle des frontières extérieures de l’espace Schengen, rallie le Rassemblement national ainsi que la liste de Jordan Bardella pour les #élections_européennes de juin prochain. L’occasion de revenir sur les attributions de Frontex.

    L’obligation d’assistance

    Créée en 2004, Frontex fête ses vingt ans cette année. Deux décennies, au cours desquelles l’agence chargée d’assister les États membres dans la gestion et le contrôle de leurs frontières, a démultiplié tant ses effectifs que son budget et s’est progressivement imposée au cœur du débat migratoire européen. Ludivine Richefeu, maîtresse de conférences en droit privé et sciences criminelles à l’université de Cergy-Pontoise, met en avant les exigences humanitaires et d’#assistance auxquelles l’organisation est soumise par le droit européen et international. “Frontex est une agence qui peut intervenir en amont, avant que les migrants soient dans le territoire européen, en apportant un soutien logistique et opérationnel aux États tiers. Par exemple en #Algérie, au #Maroc ou en #Tunisie en ce qui concerne les flux migratoires traversant les côtes maghrébines. Concrètement, le soutien se traduit par l’envoi de personnel Frontex, de #personnel_détaché des États membres ou encore de matériel. Lorsqu’une embarcation entre dans les eaux territoriales, le droit contraint l’agence à lui porter secours et à la rattacher à un port sûr. S’il y a des mineurs non accompagnés ou des femmes enceintes parmi les passagers, ils doivent obligatoirement être pris en charge. Juridiquement, le statut de réfugié est déclaratoire et n’est pas soumis à l’approbation des États membres. La personne est d’abord réfugiée en elle-même. Le #droit_international oblige les États à la prendre en charge pour ensuite examiner sa demande afin de la protéger des persécutions qu’elle risque ou subit dans son pays.”

    Une agence sous le feu des critiques

    Fabrice Leggeri, l’ancien directeur de Frontex entre 2015 et 2022 qui vient de rejoindre la liste du Rassemblement national pour les élections européennes, avait démissionné de son poste notamment à la suite d’accusations de refoulement illégaux de migrants. Ludivine Richefeu nous détaille cette pratique aussi appelée le "pushback" et ses origines. “Le refoulement a lieu lorsqu’une embarcation pénètre dans les eaux territoriales d’un État membre et qu’elle en est repoussée sans que les situations des passagers soient examinées et que l’assistance qui leur est due soit apportée. Des sources journalistiques et des rapports de l’#Office_Européen_Antifraude (#OLAF), nous détaillent ces pratiques. Concrètement, lorsque que l’embarcation est détectée, Frontex envoie les coordonnées aux équipes d’intervention des États membres qui repoussent le navire sous sa supervision. Pour ce faire, les équipes recourent à des menaces, à des formes coercitives et même parfois à l’usage d’armes.”

    Ces pratiques illégales s’inscrivent notamment dans l’élargissement des compétences de l’agence ces dernières années, rappelle la chercheuse. “Grâce à plusieurs règlements adoptés entre 2016 et 2019, Frontex a maintenant un rôle fondamental en matière de lutte contre la criminalité transfrontière et la migration irrégulière est intégrée à cet objectif de criminalité.”

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-question-du-jour/frontex-comment-sont-gardees-les-frontieres-de-l-union-europeenne-135792
    #frontières #migrations #réfugiés #audio #podcast #externalisation #contrôles_frontaliers #push-backs #refoulements

  • Elections européennes : Fabrice Leggeri, ex-directeur de Frontex, rejoint la liste du #Rassemblement_national

    L’ancien responsable de l’agence européenne chargée du contrôle des frontières avait démissionné en 2022, visé par une enquête disciplinaire de l’Office européen de lutte antifraude. « Nous sommes déterminés à combattre la #submersion_migratoire », a déclaré M. Leggeri au « Journal du Dimanche ».

    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/17/elections-europeennes-fabrice-leggeri-ex-directeur-de-frontex-rejoint-la-lis

    #élections_européennes #Leggeri #Fabrice_Leggeri #Frontex #extrême_droite #RN

  • Comment « détruire » une manifestation contre l’extrême-droite (d’après une certaine gauche allemande) ? En manifestant en même temps contre le #génocide de #Gaza

    Rashad Alhindi ralhindi.bsky.social sur X : "Der Antipalästinensische #Rassismus geht auf den „antirassistischen“ Demos gegen #Faschismus und #FCKAFD weiter, diesmal aus #Mannheim. *die WEIßE Frau am Ende zu den MIGRANT:INNEN: „Ihr macht UNSEREN Protest kaputt.“ https://t.co/ZCEg4JDTM3" / X
    https://twitter.com/RashadAlhindi/status/1753196374387028432

  • 29.10.2023 : #Briançon : un corps retrouvé dans la #Durance

    Alors que les CRS effectuaient un secours en paroi ce dimanche matin, dans le secteur du #pont_d’Asfeld, à Briançon, ils ont été contactés pour un corps retrouvé dans la Durance.

    Un corps a été repêché ce dimanche 29 octobre au matin, dans la Durance, à Briançon, selon nos confrères de BFM DICI. Une information confirmée par une source proche du dossier.

    Une première alerte a été donnée par un témoin qui entendait des cris provenant d’une barre rocheuse en rive droite, au fond du parc de la Schappe, vers 8 heures. Les sapeurs-pompiers de Briançon se sont rendus en premier sur les lieux. Un homme, une personne migrante, était embarré. L’accès était difficile. Les pompiers ont donc fait appel aux secouristes en montagne. Une équipe de CRS de Briançon a effectué le sauvetage en paroi à bord de l’hélicoptère de la section aérienne de gendarmerie. L’homme a vraisemblablement passé une partie de la nuit, bloqué ici. Il a été transporté au centre hospitalier des Escartons. Son pronostic vital n’était pas engagé.

    Les sapeurs-pompiers ont ensuite mené une reconnaissance le long de la berge afin de vérifier si d’autres personnes étaient en danger. Des passants ont alors alerté les secours après avoir découvert un corps dans la Durance, vers l’entrée du parc de la Schappe. Ce dernier a été fermé pendant plusieurs heures, le temps de l’intervention.

    Une enquête a été ouverte afin de connaître les circonstances du décès et identifier la victime. Elle est confiée au commissariat de police de Briançon. Les enquêteurs cherchent notamment à déterminer s’il existe un lien entre les deux personnes, si elles se connaissaient, si elles sont venues ensemble, ou non.

    https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2023/10/29/briancon-un-corps-retrouve-dans-la-durance

    #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #morts_aux_frontières #Hautes-Alpes #mourir_aux_frontières #frontières #Italie #France #Briançonnais

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    ajouté au fil de discussion sur les morts à la frontière des Hautes-Alpes :
    https://seenthis.net/messages/800822

    lui-même ajouté à la métaliste sur les morts aux frontières alpines :
    https://seenthis.net/messages/758646

    • Briançon : le corps sans vie d’un homme retrouvé dans la Durance

      Les secours étaient en train de porter secours à un migrant, quand ils ont aperçu ce corps en contrebas des lieux. Une enquête est en cours pour tenter d’identifier la victime.

      Le corps sans vie d’un homme a été retrouvé dans la matinée de ce dimanche 29 octobre dans la Durance à Briançon, à proximité du parc de la Schappe, a appris BFM DICI.

      La CRS des Alpes a d’abord été appelée pour secourir un homme en difficulté au-dessus du parc sur une barre rocheuse près du pont d’Asfeld. L’individu a été héliporté sans difficulté et immédiatement transporté vers le centre hospitalier de Briançon pour des soins. Selon les premières constations, il s’agit d’un migrant.

      Une enquête ouverte

      C’est lors de cette intervention qu’un corps a été aperçu en contrebas des lieux.

      « Impossible à cette heure de savoir si les deux personnes étaient ensemble et si la victime retrouvée décédée est un migrant », avance, prudente, une source qui suit ce dossier de près.

      Une enquête judiciaire est ouverte pour tenter d’identifier la victime et de préciser les circonstances de sa mort.

      Le mercredi 4 octobre dernier, un homme avait déjà été secouru par le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Briançon dans ce même secteur par hélitreuillage.

      Le samedi 14 octobre, c’est le corps sans vie d’un migrant qui avait été repêché cette fois-ci dans la Cerveyrette avant le pont Baldy. L’autopsie avait confirmé la noyade de la victime.

      https://www.bfmtv.com/bfm-dici/briancon-le-corps-sans-vie-d-un-homme-retrouve-dans-la-durance_AN-20231029025

    • Une traque meurtrière raciste de la police cette nuit, #rassemblement ce soir

      Dans la nuit du 28 au 29 octobre, la police a traqué un groupe de 4 personnes parti de Clavière vers 13h. Après une course poursuite, 2 d’entre eux ont été arrêtés en possession des deux seuls téléphones du groupe, tandis que les 2 autres se sont retrouvés seuls et perdus dans la montagne, traqués par la police.
      Après s’être cachés pendant des heures, ils ont fini par rejoindre le chemin près du pont d’Asfeld aux alentours de 1h du matin, où ils sont tombés de la falaise. L’un s’est noyé dans la rivière devant les yeux de son ami qui est resté accroché à un rocher jusqu’à l’intervention des secours vers 8h du matin.

      A Briançon, rassemblement ce soir lundi 30 octobre au Champ de mars à 17h.

      16h06. 🏔️ Personne ne doit mourir à la frontière ! Rassemblement ce soir à 19h30 place Guichard pour ne pas laisser tomber dans l’oubli tous ces meurtres racistes et dénoncer les politiques assassines de l’Europe forteresse

      🏔️Personne ne doit mourir à la frontière !
      ⚠️Rassemblement spontané- non déclaré ce soir 19h30 - place Guichard
      ❌ L’Etat néocolonial et raciste, armé de sa police aux frontières a encore traqué et poussé à la mort 1 jeune exilé, qui a été retrouvé noyé dans la Durance, comme Blessing Mathew avant lui.
      🏔️Le 14 octobre dernier, un autre exilé était retrouvé sans vie, comme des dizaines depuis 2018.
      ❌ Ni oubli Ni pardon !
      🕯️Retrouvons-nous avec pancartes/bougies/lampes frontales ce soir, pour ne pas laisser tomber dans l’oubli tous ces meurtres racistes et pour dénoncer les politiques assasines de l’Europe Forteresse.
      🔥Feu aux frontières !

      20h06. Ni oubli ni pardon. Pour cet homme, pour Blessing Mathew et tous les autres.

      20h20. Et mur par mur, et pierre par pierre, nous détruirons les centres de rétention. Feu aux frontières, feu à Frontex, feu à l’Europe forteresse.

      https://rebellyon.info/Briancon-Une-traque-meurtriere-raciste-de-25317
      #traque

    • Communiqué de Presse de Tous Migrants du 31 Octobre 2023

      Dans la nuit du 28 au 29 octobre, aux portes de Briançon, un homme a chuté d’une barre rocheuse dans la Durance où son corps sera retrouvé au matin. Une seconde personne qui l’accompagnait a été secourue, après avoir crié au secours pendant des heures.

      Comme nous le dénonçons inlassablement depuis 7 années, le passage de la frontière représente un risque mortel pour les personnes exilées en raison de la militarisation de la frontière au mépris de leur dignité et de leurs droits.
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      Malgré toutes nos alertes publiques, nos rapports documentant les atteintes aux droits, nos signalements au procureur, nos actions en justice, malgré également plusieurs victoires judiciaires dont la récente décision de la Cour de Justice de l’Union Européenne du 21 septembre confirmant l’illégalité des pratiques du gouvernement français en matière de contrôle et d’enfermement des personnes en migration aux frontières intérieures, la situation ne fait qu’empirer.

      Par exemple, la semaine dernière, une personne est tombée dans la Clarée, poursuivie par des policiers, après s’être cachée dans le col de l’Echelle, avoir vu ses compagnons de route arrêtés, dont une femme enceinte de 8 mois, et s’être perdue en haute-vallée vers les chalets de Laval. Cette personne a été repêché in extremis et emmené à l’hôpital par ces mêmes policiers.

      Après l’aide apportée aux régimes autoritaires des pays périphériques, et au rôle dévolu à l’agence européenne Frontex, militariser la frontière, utiliser la montagne en énième obstacle pour empêcher les personnes exilées d’arriver en France constituent une violence d’Etat. Ce ne sont pas des « migrants » sans âme ni existence, ce ne sont pas des individus « indésirables », ce ne sont pas des êtes « nuisibles » que notre pays rejette, mais des personnes, comme vous et nous, qui ont dû fuir leur pays. Ce sont des survivants.

      Le 28 octobre c’est Yusef qui perdait la vie. Depuis le 14 octobre il y a quelque part une famille qui attend avec anxiété des nouvelles de leur fils, frère, père, retrouvé noyé dans la Cerveyrette et toujours pas identifié. Le 7 août c’est Moussa qui est retrouvé mort à 2200 m d’altitude. Auparavant sept autres personnes ont péri dans nos montagnes : Blessing, Mamadi, Mohamed, Tamimou, Mohamed Ali, Fathallah, Ullah.

      Depuis la mise en place de cette politique illégale, illégitime, discriminatoire, démagogique, dangereuse et barbare, les souffrances et les morts s’additionnent, mais le gouvernement persiste et militarise toujours plus la frontière, pour un coût astronomique bien plus élevé que celui nécessaire à un accueil digne et respectueux du droit. La loi dite « Darmanin » en examen à partir du 6 novembre prévoit de durcir encore plus les conditions d’accueil, si ce mot a encore un sens au regard des conditions indignes infligées aux personnes exilées.

      Au nom de quoi ?

      Au nom de qui ?

      Nous ne sommes qu’en milieu d’automne, la neige est déjà présente en altitude et des températures négatives la nuit à Briançon sont annoncées.

      Nous appelons les autorités à respecter les droits fondamentaux, les forces de l’ordre à respecter la loi, et l’ensemble des citoyens à ne pas se laisser berner par les discours mensongers propagés au plus haut sommet de l’Etat.

      Nous appelons toutes les personnes révoltées comme nous, qui ne se résignent pas à considérer ces accidents comme une fatalité, à rejoindre les équipes de maraudes, à contacter les organisations solidaires de leur choix pour les renforcer, à dire haut et fort à nos côtés : Stop à la déshumanisation des personnes exilées, stop au racisme. Chaque vie compte. All lives matter.

      Un accueil digne est possible, une société plus équitable est nécessaire, et nous la construirons contre la haine, le racisme et la xénophobie.

    • Cronaca di un’altra morte annunciata. La frontiera continua ad uccidere.

      È una guerra contro ragazzi che hanno la colpa di cercare una terra in cui abitare e di aspirare a una vita dignitosa.

      Nella notte tra il 27 e 28 0ttobre 2023 un gruppo di 4 persone in cammino è stato intercettato dalla polizia, dopo che erano partiti nella notte da Claviere in direzione di Briançon. Dopo un primo tentativo di fuga, 2 sono stati fermati e gli altri 2 si sono ritrovati soli e privi di orientamento nella montagna, senza i telefoni. Dopo essersi nascosti hanno vagato per la montagna ritrovando la direzione solamente verso l’una del mattino del 29 ottobre 2023, costeggiando una falaise ormai prossima a Briançon. Youssef non ce l’ha fatta ed è precipitato per decine di metri e il suo corpo è stato ritrovato vicino al ponte Asfeld all’entrata della città. Il suo amico è rimasto tutta la notte aggrappato alla roccia, fino all’intervento del soccorso che lo ha riscattato verso le 11 del mattino.

      Il 14 ottobre un’altra persona in fuga era morta di frontiera, di cui però alla data attuale non conosciamo l’identità. Si è invisibili nella vita e poi anche nella morte. Il 7 di agosto altra vittima e in maggio 9 persone in cammino, salvate dal soccorso in quota, denunciano la presenza di un cadavere di cui descrivono nei particolari l’abito. Poi nessun riscontro se non la cortina di silenzio che accompagna queste morti

      Lo ripetiamo con rabbia e dolore: non è la montagna che uccide ma il sistema di frontiera; i morti nel Mediterraneo, a Cutro, a Pylos, nel Maghreb, in Libia e Tunisia, a Ventimiglia e sulle Alpi sono il risultato di una stessa pianificata politica dell’orrore.

      La militarizzazione della frontiera, la sospensione di Schengen, la caccia all’uomo di giorno e di notte da parte della Polizia di Frontiera, della Gendarmerie e dei militari di sentinella non fermano i flussi, ma producono morte. Le persone sono sempre più costrette a scegliere vie impervie e in quota mettendo a rischio la propria vita, oggi e ancor di più nei prossimi mesi con la neve e le temperature rigide.

      Denunciamo le responsabilità di questo disumano sistema sicuritario di frontiera, che semina morte in ogni dove.

      Denunciamo il trattamento sempre più violento della polizia in frontiera.

      Chiediamo che cessino le prassi illegali che non permettono alle persone di chiedere asilo e che cessino i respingimenti collettivi.

      Chiediamo che vengano rispettati i diritti e l’incolumità di uomini, donne e bambini.

      https://onborders.altervista.org/cronaca-di-unaltra-morte-annunciata-la-frontiera-continua-ad-u

    • Le corps découvert dans la Durance a été identifié comme étant celui d’un jeune Tchadien

      Son corps avait été découvert dans la Durance à Briançon le 29 octobre dernier. Le jeune homme, mort noyé dans la rivière après une chute depuis des falaises, a été formellement identifié comme étant #Yusef, un Tchadien âgé d’une trentaine d’années.

      https://www.ledauphine.com/societe/2023/11/28/le-corps-decouvert-dans-la-durance-a-ete-identifie-comme-etant-celui-d-u

  • In Kreuzberg liegen jetzt die ersten Stolpersteine für Schwarze NS-Opfer
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/in-kreuzberg-wurden-die-ersten-stolpersteine-fuer-schwarze-ns-opfer

    Vor der Alten Jakobstraße 134 liegen nun diese fünf Stolpersteine für die Familie Boholle. Photo : Emmanuele Contini

    Plan / Openstreetmap
    https://www.openstreetmap.org/node/2468915167

    9.10.2023 von Elizabeth Rushton - Das Verfahren zur Verlegung neuer Stolpersteine ist für den Künstler Gunter Demnig inzwischen Routine: Die Messingsteine werden behutsam in das Straßenpflaster eingefügt, sodass ihre golden glänzenden Oberflächen und die Geschichten der Opfer des Nationalsozialismus vor den Häusern, in denen diese einst lebten, zum Vorschein kommen. Mehr als 1000 solcher Steine befinden sich auf den Bürgersteigen in Berlin-Kreuzberg, mehr als 96.000 gibt es in ganz Europa.

    Doch als Gunter Demnig sich am Sonntagmorgen mit seinem vertrauten Werkzeug vor dem Haus Alte Jakobstraße 134 über fünf neue Stolpersteine beugte, war diese Verlegung anders als alle anderen im Bezirk zuvor: Damit wurden die ersten Stolpersteine in Kreuzberg für Schwarze Opfer des NS-Regimes verlegt. In dem Haus wohnte Joseph Bohinge Boholle, der 1880 in Kamerun geboren wurde und im Rahmen der Berliner Kolonialausstellung nach Berlin kam, zusammen mit seiner Frau Stefanie. Joseph und Stefanie brachten drei Kinder zur Welt – Josefa Luise, Rudolf Bohinge und Paul Artur. Im Jahr 1939 wurde der Enkel Peter, der Sohn Josefas und des niederländischen Varieté-Artisten Cornelis van der Want, geboren.

    Nachdem 1943 ein Bombenangriff der Alliierten das Familienhaus in der Alten Jakobstraße zerstört hatte, zogen Josefa, Cornelis, Peter und Stefanie nach Bromberg (heute das polnische Bydgoszcz). Ende 1944 wurden allerdings die drei Erwachsenen verhaftet. Stefanie Boholle kam entweder im Gestapo-Gefängnis in Bromberg oder im KZ Stutthof ums Leben. Josefa, ihre Brüder Paul und Rudolf sowie ihr Mann Cornelis und ihr Sohn Peter überlebten den Nationalsozialismus – Josefa wurde aber während ihrer Gefangenschaft zwangssterilisiert und starb 1955 an den chronischen Erkrankungen infolge ihrer Zeit im Konzentrationslager.


    Frank Boholle (M.) verfolgt mit seiner Familie die Stolpersteinverlegung für ihre Vorfahren. Photo : Emmanuele Contini

    Vor Nachbarn, Aktivisten und Kommunalpolitikern wie Bezirksbürgermeisterin Clara Herrmann (Grüne) sprach Frank Boholle, der Urenkel von Joseph und Stefanie, bei der Zeremonie am Sonntag von einer „großen Ehre“ für seine Familie. „Jetzt werden unsere nachfolgenden Generationen immer einen Ort haben, wo wir dieser Geschichte gedenken können“, sagte er. Er bedankte sich insbesondere bei dem Historiker Robbie Aitken, der nach der Verlegung eine Biografie der Familie Boholle vorlas, sowie bei Christian Kopp vom Verein Berlin Postkolonial, auf dessen Initiative die Verlegung erfolgt war.

    In ihrem Redebeitrag begrüßte Simone Dede Ayivi von der Initiative Schwarze Menschen in Deutschland den Schritt, der einen oft vergessenen Aspekt der NS-Geschichte näher beleuchtet. „Um die Verfolgungsgeschichte des Nationalsozialismus komplett zu erzählen, müssen alle betroffenen Gruppen miteinbezogen werden – und da sind wir noch lange nicht fertig“, sagte sie; es gebe noch große Wissenslücken zu füllen. Eine Erfahrung, die auch die Familie Boholle während der Vorbereitung auf die Stolpersteinverlegung gemacht hat. „Unsere Familiengeschichte bestand lange Zeit aus vielen Puzzlestücken“, sagte Frank Boholle. „Erst jetzt konnten wir sie zusammensetzen und die Lücken füllen.“


    https://de.m.wikipedia.org/wiki/N%C3%BCrnberger_Gesetze

    Siehe auch https://seenthis.net/messages/927660

    Berliner Kolonialausstellung 1896
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Berliner_Kolonialausstellung

    Kolonien des deutschen Kaiserreichs
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Deutsche_Kolonien

    #Deutschland #Kamerun #Berlin #Kreuzberg #Alte-Jakobstraße #Geschichte #Kolonialismus #Rassismus #Nazis

  • Lire Poulantzas pour comprendre l’autoritarisme néolibéral et les extrêmes droites

    https://www.contretemps.eu/poulantzas-fascisme-autoritarisme-neoliberalisme-extreme-droite

    Nicos Poulantzas a développé une interprétation originale du fascisme, en tant que possibilité inhérente à l’ensemble des États capitalistes dans des conditions de crise. Ses travaux peuvent nous aider à comprendre le danger que représentent les extrêmes droites contemporaines mais aussi les tendances autoritaires au coeur de l’extrême centre néolibéral (dont le macronisme est une incarnation évidente).

    *

    Nicos Poulantzas fait partie de ces marxistes qui ont tenté de penser le fascisme comme un défi à la fois théorique et stratégique. Ses écrits sur le fascisme n’étaient pas simplement motivés par des considérations théoriques, ils répondaient également à des exigences politiques urgentes. Leur objectif est non seulement d’analyser le processus qui a conduit au fascisme, mais aussi à distinguer le fascisme en tant que régime des autres formes d’ « État d’exception ».

    Poulantzas a rejeté l’approche libérale qui présentait le fascisme comme une anomalie dans l’histoire du capitalisme et qui ne nous disait rien sur ce système en général. Mais il a également contesté le déterminisme économique des marxistes qui décrivaient les régimes fascistes comme une fonction nécessaire du développement capitaliste pendant l’entre-deux-guerres. Selon Poulantzas, le potentiel fasciste existait dans les États capitalistes, mais la réalisation de ce potentiel dépendait de l’issue des luttes de classe.

    Avec la montée des mouvements politiques d’extrême droite en Europe, aux États-Unis et ailleurs, la question de savoir si ces mouvements vont répéter l’expérience du fascisme de l’entre-deux-guerres, en tout ou en partie, est largement débattue. Poulantzas peut constituer un point de référence important pour ces débats. Son avertissement selon lequel les démocraties capitalistes s’orientent vers une sorte d’« étatisme autoritaire », qui préserve les formes de régime libéral-démocratique tout en piétinant les libertés civiles, semble particulièrement pertinent à la lumière des tendances contemporaines.

    https://seenthis.net/messages/1011707#message1011718

  • Gericht: Berliner Mohrenstraße darf umbenannt werden
    https://www.berliner-zeitung.de/news/gericht-urteilt-ueber-umbenennung-der-berliner-mohrenstrasse-li.366

    Und wieder kriegen wir eine ins unmerkbare umbenannte Straße verpasst. Aus der Mohrenstraße hätte eine Amostraße werden können. Nun sollen die Mohren doch zum
    Anton-Wilhelm-Amo-Straßen-Sprachmonster erhoben werden. So be it , heute merkt sich sowieso niemand mehr Namen von Stadtorten. Geokoordinaten herrschen hinter PR-Verballhornungen fürs gemeine Volk. Heil Amo, Ami go home, oder so.

    6.7.2023 von Anja Reich - Am Ende der Verhandlung über die Mohrenstraße, kurz vor der Urteilsverkündung, sieht es für einen Moment so aus, als würde das Bezirksamt doch einlenken, auf die Gegner der Umbenennung zugehen. Gerade hatten sie ihre Argumente vorgetragen, sich beschwert, nie von den Politikern in ihrem Bezirk angehört worden zu sein, und ihnen vorgeworfen, immer nur die Umbenennungsaktivisten zu unterstützen. Sogar ein Büro werde ihnen bezahlt, ein Büro, das immer leer steht!

    Ein starker Vorwurf, findet der Richter. „Der Bezirk sponsort die Umbenennungsräume?“, fragt er den juristischen Vertreter vom Bezirksamt Mitte. „Können Sie dazu etwas sagen?“

    Nein, sagt der Justiziar. Mehr sagt er nicht. Aber dann wendet er sich doch noch an die Männer auf der anderen Seite des Ganges, die Kläger, und sagt in versöhnlichem Ton, er werde „den Wunsch nach mehr Dialog mitnehmen“ und dafür sorgen, „dass das, was ich heute gehört habe, an der richtigen Stelle ankommt“.

    Er hat kaum zu Ende gesprochen, da ruft einer der Kläger: „Heißt das, das Verfahren wird ausgesetzt, bis die Bezirksverordnetenversammlung die Sache neu bewertet?“ Nein, sagt der Justiziar, so sei das nicht gemeint gewesen.

    „Dann ist das also für uns gelaufen“, stellt der Kläger fest, empört, resigniert. Und fügt hinzu: Egal was man sage, es helfe ja doch nichts.

    So ist sie, die Stimmung im Berliner Verwaltungsgericht, als hier am Donnerstag die 1. Kammer unter Vorsitz von Richter Wilfried Peters darüber verhandelt, ob die Mohrenstraße in Berlin-Mitte umbenannt werden darf oder nicht. Und damit einen drei Jahre währenden Streit um Kolonialismus, Rassismus und Willkür von Bezirkspolitikern beendet.
    Mohrenstraße: Sechs Anwohner hatten geklagt

    Im Jahr 2020 hatte die Bezirksverordnetenversammlung die Umbenennung auf Antrag von Grünen und SPD beschlossen. In der Begründung hieß es: „Nach heutigem Demokratieverständnis ist der bestehende rassistische Kern des Namens belastend und schadet dem internationalen Ansehen Berlins.“

    Sechs Anwohner hatten dagegen geklagt, darunter der Historiker Götz Aly, der Bücher über den Nationalsozialismus und über den deutschen Kolonialismus geschrieben hat. Er finde durchaus, dass an den deutschen Kolonialismus in kritischer Weise erinnert werden solle, erklärte er. Aber der Beschluss zur Umbenennung der Mohrenstraße sei „überstürzt und wenig begründet“. Seinen Widerspruch habe das Bezirksamt nicht inhaltlich geprüft, sondern ein standardisiertes Ablehnungsschreiben verschickt.

    Es ist heiß und stickig im Gerichtssaal in Moabit, vorne links sitzen die Kläger, sechs Männer mit schütteren Haaren und dunklen Anzügen. Rechts hat das Bezirksamt Mitte Platz genommen, zwei Männer aus der Rechtsabteilung. Vorne das Gericht, vier Männer, eine Frau. Unter den Zuschauern sieht die Geschlechterverteilung ähnlich aus. Und schnell ist klar: Die Männer sind gegen die Umbenennung, die Frauen dafür. Götz Aly formuliert es so: „Die eine Gruppe ist zivilgesellschaftlich, die andere sind alte weiße Männer.“

    Aly kennt sich aus mit Straßennamen und Berliner Stadtgeschichte. Seine Klagebegründung klingt wie ein historischer Vortrag. Umbenennungen, sagt er, hätten immer etwas Totalitäres. Er erinnert an den Nationalsozialismus, die DDR, die Nachwendezeit, sagt, dass es ihm schon einmal gelungen sei, einen Namen zu retten, den von Nikolai Bersarin, des ersten sowjetischen Stadtkommandanten von Berlin nach dem Ende des Zweiten Weltkriegs. Viele Namen, vor allem in Mitte, erinnerten an eine andere Zeit: Zimmerstraße, Hugenottenstraße, Hirtenstraße, Jüdenstraße. Und nein, die Taubenstraße habe nichts mit Vögeln zu tun, sondern mit Menschen, die nichts hören. Und keiner käme auf die Idee, den Gendarmenmarkt in „Platz der Bundespolizei“ umzubenennen, nur weil das zeitgemäßer sei.
    Historiker Götz Aly warnt vor Spaltung der Gesellschaft

    Der Richter hört lächelnd zu, er scheint es zu genießen, den Vortrag, Alys leise ironische Art, die Argumente seiner Gegner auseinanderzunehmen. Aktivisten, die sich in Vereinen versammelt haben, die Decolonize Berlin, Afrika-Rat Berlin Brandenburg e.V. oder Amo Kollektiv Berlin heißen und sogar Alys türkische Familiengeschichte recherchiert haben.

    Leider falsch, wie der Historiker dem Gericht nun mitteilt. Als Beweis hat er seinen Stammbaum mitgebracht, hält ihn hoch, erklärt, dass Mohren im 17. Jahrhundert, als die Straße ihren Namen bekam, sogar mehr Ansehen genossen und zu Hofe besser bezahlt worden wären als Türken. Natürlich habe es Sklaverei gegeben, natürlich bestreite er nicht, wie schlimm das gewesen sei, aber wenn das Bezirksamt inhaltlich argumentiere, tue er das auch.

    Er warnt davor, sich auf „das geänderte Demokratieverständnis einer Gesellschaft“ zu berufen, weil sich das sehr schnell ändern könne. Und vor der Spaltung der Gesellschaft warnt er auch, gerade komme da etwas ins Rutschen, sagt der Historiker. Spätestens jetzt ist klar: Es geht im Gericht um die Frage, ob eine Straße in Berlin-Mitte umbenannt werden darf, aber es könnte auch um die Wärmepumpe oder die LNG-Terminals auf Rügen gehen. Darum, dass Menschen sich ausgeschlossen fühlen, wenn sie das Gefühl haben, Beschlüsse werden über ihre Köpfe hinweg gefällt.

    Am Ende seines Vortrags sagt Götz Aly, ob die Umbenennung justiziabel sei, sei ihm egal. Wichtig sei, dass sie nach demokratischen Prinzipien erfolge. Da ahnt er wohl bereits, dass seine Klage kaum Chancen haben wird. Der Vorsitzende Richter hatte „aus Fairness gegenüber den Beteiligten“ gleich zu Beginn der Verhandlung auf das „eingeschränkte Handeln des Gerichts“ hingewiesen. Der Grund: eine „einheitliche Rechtsprechung nicht nur in Berlin“, das „weite Ermessen der Kommune, in unserem Fall des Bezirksamts Mitte“. Es klang, als entschuldige er sich bei Götz Aly und seinen Mitstreitern dafür, dass er ihnen nicht weiterhelfen kann.

    Sätze wie aus einem Kafka-Roman

    Immer wieder spricht der Richter vom „staatsbürgerlichen Dialog“, betont, wie wichtig der sei. „Für uns ist aber nur maßgeblich, ob hier eine willkürliche Benennung erfolgt ist, außerhalb jeder sachlichen Erwägung und völlig unvertretbar.“ Bei allem Für und Wider „dränge sich das nicht auf“. Es sei nicht abwegig zu sagen, die sprachliche Wahrnehmung habe sich geändert. „Es gibt eben keine Sarotti-Mohren und Negerküsse mehr.“

    Der Vertreter des Bezirksamts erklärt, die Prinzipien der repräsentativen Demokratie seien alle eingehalten worden, gibt später aber zu, sich mit dem Widerspruch der Anwohner gar nicht auseinandergesetzt zu haben. Wegen Personalmangels. Er sagt: „Das in den Verwaltungsvorgang aufzunehmen, kann die Verwaltung nicht leisten, weil die Verwaltung zu knapp besetzt ist, deshalb haben wir uns in der Verwaltung auf das Wesentliche konzentriert.“ Sätze, die auch in einem Kafka-Roman stehen könnten.

    Ein Kläger liest eine E-Mail des Bezirksamts vor als Beweis für die „willkürliche Behandlung“ der Anwohner und fragt, wo das denn alles hinführen solle. „Eines Tages ist die Friedrichstraße weg, weil Friedrich nicht unser demokratisch gewählter Fürst war.“ Ein anderer weist darauf hin, dass er Mitglied der deutsch-arabischen Gesellschaft sei, und behauptet: „Keiner von denen, die den Namen ändern wollen, wohnen auch dort.“ Zustimmendes Gemurmel. Nur hinten in der letzten Reihe sagt eine Frau leise: „Doch.“

    Die Frau heißt Regina Römhold und erzählt in der Pause, dass sie am Institut für Europäische Ethnologie arbeitet, das sich in der Mohrenstraße Nummer 40 befindet. Eine Adresse, an der sie nicht länger ihre Studenten und internationalen Gäste empfangen möchte. Deshalb hat sie eine Initiative zur Umbenennung der Mohrenstraße gegründet und öffentliche Stadtrundgänge organisiert. Sie arbeite viel mit Südafrikanern zusammen, sagt sie. „Die wundern sich schon, wenn sie nach Deutschland kommen und diesen Namen aus der Sklaverei hier vorfinden.“ Götz Aly habe ein gutes Buch über koloniale Raubkunst geschrieben. Sein Festhalten am alten Berliner Geschichtsbild verstehe sie nicht.

    Aber Aly scheint selbst nicht mehr so richtig von seiner Klage überzeugt zu sein und kündigt an, bei Ablehnung nicht unbedingt in Berufung gehen zu wollen. „Ich möchte mich nicht in eine Sache verbeißen, mich jahrelang damit beschäftigen. Das kann ich meinen Mitklägern nicht versprechen.“

    Dann wird das Urteil gesprochen, die Klage – wie erwartet – abgelehnt, eine Berufung nicht zugelassen. Götz Aly sagt, das sei „in Ordnung so“. Er akzeptiere die Entscheidung des Gerichts, das Verfahren sei fair abgelaufen, der Richter habe seine Sache gut gemacht. Die Anhörung, die es nie gab im Bezirk, hier habe sie endlich stattgefunden. Er werde sich nun bald neue Visitenkarten drucken lassen. Auf denen steht: Anton-Wilhelm-Amo-Straße, der Name des ersten Gelehrten afrikanischer Herkunft an einer preußischen Universität.

    #Berlin #Mitte #Mohrenstraße #Anton-Wilhelm-Amo-Straße #Politik #Geschichte #Kultur #Rassismus #Straßenumbenennung

  • Und Meyer sieht mich freundlich an – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Und_Meyer_sieht_mich_freundlich_an

    In den Roaring Twenties und danach gin es in Berliner Kneipen hart zu. Humor war alles, was sich weit jenseits heutiger Wokeness bewegte. Lieder über legendäre „Schlachten“ der Unter- und Nachtwelt wurden von Bier und Schnapsbrüdern fröhlich mitgegrölt. Vergessen Sie #Berlin_Alexanderplatz. Die Realiät war härter als der gute Doktor Döblin es seinen Lesern zumuten wollte. Ab jetzt folgen schwere Straftaten. Was tut man nicht, um sich zu amüsieren.

    Los geht unser Zug durch die Nacht mit Suff und Ehebruch.

    https://www.youtube.com/watch?v=ZqdsVDkCG3s


    https://de.wikipedia.org/wiki/Und_Meyer_sieht_mich_freundlich_an

    Und Meyer sieht mich freundlich an ist ein Couplet aus dem Jahre 1901. Von Kurt Tucholsky wurde es als das „klassische“ Berliner Couplet bezeichnet.

    Die Musik stammt von dem Wiener Operetten-Komponisten Leo Fall, der damals Hauskomponist des Berliner Kabaretts „Die bösen Buben“ war.

    Dessen Gründer, Rudolf Bernauer, schrieb den Text, in dem ein junger Mann in der Kneipe mit der hübschen und offenbar vernachlässigten Ehefrau eines reichen Industriellen anbändelt, der daneben sitzt und ihn dabei – anscheinend nichts ahnend – freundlich ansieht. Dies bleibt auch bei den sich hieraus ergebenden Schäferstündchen so – nur hängt der gehörnte Ehemann Meyer dabei als gemaltes Porträt an der Wand.

    https://www.youtube.com/watch?v=cPNVb96EqMM

    Die Erstinterpretation stammt von dem Wiener Komiker und Operettensänger Joseph Giampietro. Eine frühe Plattenaufnahme wurde von Robert Koppel gesungen. Aus den 1970er Jahren stammen Versionen von Entertainer Peter Frankenfeld (1975) und Schlagersänger Graham Bonney.

    Schon damals scherte man sich einen feuchten Kehricht um alles, was heute noch verboten ist.
    Mord und Totschlag. Ein hoch auf alle Messerstecher !

    Licht aus, Messer raus! (Otto Kermbach, Alexander Fleßburg; 1931)
    https://www.youtube.com/watch?v=g-YUaszw4gs

    (#393) GEORGE GROSZ | Licht aus, Messer raus! (Light Out, Knife Out!)
    https://www.sothebys.com/en/auctions/ecatalogue/2019/impressionist-modern-art-day-n10148/lot.393.html

    Licht aus, Messer raus! (Light Out, Knife Out!)Signed Grosz and dated(lower left); signed Grosz, Watercolor and pen and ink on paper, Executed in 1920.

    Wir schalten jetzt mal nen Gang runter und begnügen uns mit Beleidigung und übler Nachrede.

    Pump mir dein Gesicht, ich will die Großmama erschrecken Odeon Tanz Orchester mit Robert Koppel
    https://www.youtube.com/watch?v=ltWmoDCh-j4

    Und zu guter Letzt eine Prise aggressiver Rassismusfür alle in fröhlicher Schnapslaune. Sowas ging damals runter wie Butter. Wir wissen, was draus wurde und was davor war.

    Der Neger hat sein Kind gebissen / Odeon-Tanz-Orchester mit Refraingesang
    https://www.youtube.com/watch?v=8YwaUQktiBI

    Der Deutsche Schhellackplatten- und Grammophonforum e.V. kennt den Text des Machwerks und noch viele andere Zumutungen für den guten Geschmack.
    https://grammophon-platten.de/page.php?338

    Gassenhauer des Jahres 1926

    Der Neger hat sein Kind gebissen

    Refrain
    Der Neger hat sein Kind gebissen - o-o-ho,
    warum nur tat er uns nicht küssen - o-o-ho!
    Denn wenn man nennt zehn Weiber sein,
    wollen auch geküsst sie sein,
    wollen auch geküsst sie sein.

    Im dunkelsten Landes düsterstem Urwald liegt Jumbo, der Neger, ermattet vom Streit.
    Die Frauen des Negers schimpften und zankten, weil Jumbo verletzt ihre Eitelkeit.
    Er hatte zehn Schöne gefreit nach dem Brauch, doch liebt er ein anderes Mägdelein auch -
    die küßt er stets heimlich und küßt sie so wild -
    bis rot ihr das Blut aus der Lippe quillt;
    das haben die Weiber des Jumbo geseh´n und wütend schreien nun alle zehn:

    Der Neger hat sein Kind gebissen - o-o-ho,
    warum nur tat er uns nicht küssen - o-o-ho!
    Denn wenn man nennt zehn Weiber sein,
    wollen auch geküsst sie sein,
    wollen auch geküsst sie sein.

    Das tut richtig weh. Fast so wie dieser Bericht über den Zustand der Deutschen Bahn heute (9.6.2023).
    https://www.youtube.com/watch?v=jTDtoVql4hc

    It’s not easy having a good time.
    https://www.youtube.com/watch?v=6eo-zQrLxtE


    Sagt der Mann, nachdem er sich Kannibalismus, Entführung und Vergewaltigung allerlei biologischer und konstruierter Geschlechter hingegeben hat. Wo er Recht hat hat er Recht.

    #Berlin #Kultur #Musik #Geschichte #Eisenbahn #Rassismus #Gewalt

  • View of street showing segregated taxi cab sign
    https://digitalcollections.nypl.org/items/9e8d39a4-cf9b-7f26-e040-e00a18066977

    Date Created 1935 - 1965
    Division Schomburg Center for Research in Black Culture, Photographs and Prints Division
    Image ID 2015165
    Permalink https://digitalcollections.nypl.org/items/9e8d39a4-cf9b-7f26-e040-e00a18066977

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    #Rassismus #USA #Taxi

  • #Violences, #interpellations_abusives... : le retour d’un #maintien_de_l’ordre qui sème le chaos

    Alors que le recours au 49-3 a entraîné une multiplication des rassemblements et actions spontanés partout en France, le #dispositif_policier a renoué avec ses travers : #interpellations_massives et mal fondées, violences gratuites, #mépris des libertés fondamentales.

    Les #manifestations unitaires, intersyndicales et globalement pacifiques qui ont rythmé les deux derniers mois ont fait long feu. Elles n’ont ni fait capoter la réforme des retraites, ni infléchi ses modalités. Les responsables syndicaux comme les simples manifestants ont eu beau mettre en garde l’exécutif contre les conséquences de sa sourde oreille – un risque d’exaspération populaire, de « radicalisation » du mouvement et de violences –, il n’a rien fait de cet avertissement.

    Le 49-3 dont personne ne voulait a bien eu lieu, jeudi 16 mars. Depuis, les #rassemblements_spontanés, #blocages, actions coup de poing et #cortèges_sauvages fleurissent partout en France. Comme toujours en pareil cas, des #forces_de_l’ordre sûres de leur légitimité et sujettes à une légère panique mettent un point d’honneur à endiguer tout ce qui déborde du cadre. Lundi 20 mars, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a dénoncé « une augmentation de la #répression des manifestants qui n’est pas justifiée ».

    Depuis jeudi, la majorité des 61 compagnies de #CRS sont missionnées sur le maintien de l’ordre, en particulier à #Paris, #Nantes, #Rennes, #Bordeaux, #Marseille, #Lyon et #Dijon. « Les missions qui relevaient du plan national de sécurité renforcée notamment à Calais ou à Marseille, pour lutter contre la drogue ou l’insécurité, sont passées aux oubliettes, explique un responsable syndical chargé des CRS au niveau national. La priorité pour Darmanin, c’est de sécuriser Paris et les sites institutionnels sensibles comme l’Élysée, et le mot d’ordre est de “disperser tout mouvement non déclaré”, donc illégal. »

    Ce policier n’a pas souhaité témoigner sous son identité. « La situation est difficile. Le jeudi, je manifeste contre cette réforme que je trouve violente, confie-t-il, et je vais continuer », dit-il avant d’ajouter au sujet du 49-3 : « Était-ce vraiment utile vu le déferlement de #colère que cela a provoqué ? »

    « On est à la veille d’une insurrection. J’ai peur qu’un de mes gars tue un manifestant », confie un commandant de compagnie de CRS à Mediapart. « J’espère que la motion passera et que la dissolution de l’Assemblée sera prononcée. On reviendrait ainsi à une gestion plus démocratique du pays. » Ce haut gradé qui dirige près de 70 hommes précise que ce sont les préfets qui transmettent les ordres du ministre.

    « Pour le moment, ceux que j’ai reçus en participant au maintien de l’ordre, dans deux villes importantes, restent relativement “républicains”. Mais il n’y a aucune garantie qu’un drame ne se produise pas », rappelant qu’un CRS a sorti un fusil HK G36 à Nantes, lors de la manifestation du 18 mars.

    « C’est évidemment dangereux et inquiétant que cela ne questionne pas davantage dans nos rangs. Cela montre que des policiers ne sont absolument pas résilients. C’est pour cela que le président s’amuse à un jeu très dangereux qui peut se terminer par un drame, que je redoute : le décès d’un manifestant. »

    « On a été entraînés pour la “percussion” »

    La semaine du 49-3, Mathieu* était, avec sa compagnie de CRS, à Châteaudun, près d’Orléans, pour un « #recyclage », c’est-à-dire une remise à niveau organisée chaque semestre. Le vendredi soir, ces CRS ont été « appelés en renfort pour intervenir dès lundi à Paris ». Pour la seule journée de lundi, plus de trente unités mobiles, CRS et escadrons de #gendarmerie, sont déployées à Paris, soit près de 2 000 fonctionnaires.

    « Depuis le 49-3, le maintien de l’ordre se durcit nettement face aux rassemblements spontanés. Nous avons d’ailleurs été formés durant notre semaine de recyclage à aller davantage au contact des “#nébuleuses”, des #black_blocs », explique-t-il. « On a été entraînés pour la “#percussion”, une technique plus offensive. Dès qu’on les repère, on n’attend pas, on intervient sur eux. »

    Mathieu ne cache pas son embarras sur le contexte actuel et la difficulté de « charger de simples manifestants, dont la cause est juste ». Après les sommations, « si les manifestants restent sur notre passage, il n’y a plus de distinction. Il peut y avoir des dommages collatéraux ».

    Malgré plus de vingt ans d’expérience dans le maintien de l’ordre, Mathieu appréhende cette semaine. « Ce n’est pas tant pour moi, qui suis formé et protégé, mais pour ceux qui manifestent. Sur les rassemblements sauvages à Paris, ça arrange la préfecture de faire appel aux #Brav-M [#Brigades_de_répression_de_l’action_violente_motorisée – ndlr]. Non seulement ils sont utilisés pour intervenir très vite en moto, ce qui peut être terrorisant, mais le préfet a une mainmise directe sur eux contrairement à nous CRS, où on a un commandant ou un capitaine qui relaie les ordres du commissaire sur le terrain et qui peut les adapter. »

    Les Brigades de répression des actions violentes motorisées, Mathieu les a vues à l’œuvre pendant les manifestations des « gilets jaunes ». « Ils mettent le bordel plus qu’autre chose. Ils matraquent dans tous les sens. Après ce sont des collègues parfois mais on n’a pas le même état d’esprit. Il y a pas mal de policiers passés par la BAC dans leur rang et formés à aller au contact, peu importe qui ils ont en face. C’est cela le danger. »

    À Paris, le retour de la BRAV-M

    Les dernières semaines ont marqué un glissement progressif dans l’attitude des forces de l’ordre à Paris. Le 20 janvier dernier, le préfet de police #Laurent_Nuñez revendiquait de tenir ses troupes à distance des cortèges : « Je ne veux pas qu’on nous accuse de faire dégénérer les manifestations. De la sorte, on ne nous voit pas. Ça évite que les militants ultras qui cherchent à en découdre avec les forces de l’ordre ne viennent au contact. En contrepartie, je demande à nos effectifs d’être extrêmement réactifs. Dès la moindre dégradation, ils doivent intervenir. À chaque fois, nous intervenons puis nous nous retirons. »

    À la préfecture de police, certains contestaient ce choix. Les BRAV-M se seraient notamment plaintes de ne plus aller au contact, regrettant l’époque de Didier Lallement. Certaines manifestations ont toutefois été marquées par de violentes charges. Dès le 19 janvier, un jeune photographe grièvement blessé lors d’une charge policière a dû être amputé d’un testicule.

    Depuis deux semaines, les témoignages et vidéos de violences policières se multiplient, de Paris à Rennes en passant par Nantes (où quatre étudiantes accusent des policiers de violences sexuelles lors d’une fouille), tandis que des centaines d’interpellations ont eu lieu. Des journalistes dénoncent aussi diverses atteintes à la liberté de la presse (entrave à leur travail, coups, bris de matériel).

    Selon une source interne à la préfecture de police de Paris, le « #durcissement » du maintien de l’ordre serait lié à « la montée en gamme des violences » de certains manifestants jusqu’ici « inconnus », qui « se radicalisent depuis le début du mouvement » et surtout « depuis le #49-3 ». Le fait que ces manifestants deviennent plus mobiles justifierait un recours accru aux compagnies d’intervention et aux policiers motorisés de la BRAV-M. 

    Mises en place au début des gilets jaunes, fin 2018, et relativement discrète depuis le début du mouvement contre les retraites, la BRAV-M a réinvesti les rues de Paris. Depuis vendredi soir, les images de ces binômes de policiers à moto – souvent comparés aux « #voltigeurs » dissous après la mort de Malik Oussekine en 1986 – matraquant à tout-va, sans raison apparente et sans distinction les manifestants, circulent sur les réseaux sociaux.

    De son côté, la source préfectorale précédemment citée met en avant les six policiers blessés samedi, « dont deux ont reçu un pavé sur la tête », sans s’exprimer sur les violences imputées aux policiers.

    Des #gardes_à_vue sans suites

    À Paris, dès l’annonce du 49-3, la place de la Concorde s’est remplie de manifestants. Le préfet de police de Paris a bien tenté d’interdire ce rassemblement, déposé à l’avance par Solidaires, mais le tribunal administratif lui a donné tort.

    À l’issue de ces quelques heures sur la place, 292 personnes ont été arrêtées à Paris (sur 310 en France). Ces interpellations, mal motivées, ont cependant débouché sur un résultat judiciaire ridicule : seules neuf personnes ont été déférées devant la justice, et encore, pour « des avertissements probatoires solennels, des classements sous condition ou encore une contribution citoyenne », écrit BFMTV. Soit les sanctions les plus basses possibles.

    64 personnes ont encore été interpellées vendredi soir à Paris, dont 58 libérées sans aucune charge au bout de quelques heures. Dans certains cas, cela a duré un peu plus longtemps. Dans une séquence filmée par le correspondant de l’agence de presse turc Anadolu, une jeune femme se débat et essaie d’expliquer qu’elle « n’a rien fait ». La scène a lieu aux environs de 21 h 45, place de la Concorde.

    « Je respire pas, s’époumone une jeune femme au visage cramoisi.

    -- Laisse-toi faire, tu respires ! », lui rétorque le policier qui l’étrangle.

    Celle qui est aussi violemment interpellée, Chloé Gence, est développeuse web du Média. Mais comme le précisera dans un communiqué son employeur, elle a l’habitude de couvrir certaines manifestations et mouvements sociaux. Selon Le Média, Chloé était en train de « capter des images » avec d’autres journalistes, vendredi soir, quand elle a été « arrêtée de manière très brutale par les forces de l’ordre ».

    Chloé Gence est ensuite conduite en garde à vue. Malgré l’assistance d’un avocat et « les preuves qu’elle couvrait bien la manifestation pour Le Média », sa garde à vue est prolongée. Dimanche, #Chloé_Gence finit par sortir du commissariat, libre, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre elle. Au bout de 40 heures…

    Un autre journaliste, #Paul_Ricaud, a subi le même sort que Chloé. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) a dénoncé samedi, dans un communiqué, ces nouvelles atteintes à la liberté de la presse. Le syndicat regrette qu’après une période durant laquelle « les relations entre forces de l’ordre et journalistes paraissaient s’être apaisées », cela ne soit plus le cas depuis le 7 mars. « Nous voyons, à nouveau, des tensions comme sous l’ère Lallement, déplore le SNJ. Les forces de l’ordre semblent désormais vouloir réprimer durement le mouvement d’opposition à la réforme. »

    Depuis samedi, il est de nouveau interdit de manifester place de la Concorde. Ce nouvel arrêté préfectoral (qui n’a toutefois pas été publié) a entraîné une dissémination des rassemblements parisiens vers d’autres lieux. Samedi soir, 169 interpellations ont eu lieu en France, dont 122 à Paris (principalement dans le XIIIe arrondissement et place de la Concorde), donnant lieu à 118 gardes à vue (dont douze mineurs). Sollicité pour connaître les suites judiciaires détaillées des interpellations du weekend, le parquet de Paris n’a pas donné suite. Depuis, la préfecture a pris un nouvel arrêté que nous publions ici.

    Ces arrestations massives, donnant lieu à un maigre résultat judiciaire, rappellent les interpellations « préventives » assumées par le parquet de Paris lors du mouvement des gilets jaunes, en 2018-2019. À l’époque, le procureur Rémy Heitz (désormais procureur général) assumait ses objectifs dans une note interne : empêcher les gardés à vue de « retourner grossir les rangs des fauteurs de troubles », quitte à les priver illégalement de liberté plus longtemps que nécessaire.

    Dans un communiqué diffusé lundi 20 mars, le Syndicat de la magistrature (classé à gauche) rappelle que « l’autorité judiciaire n’est pas au service de la répression du mouvement social », condamne « toutes les violences policières illégales » et déplore une « utilisation dévoyée de la garde à vue qui illustre les dérives du maintien de l’ordre, qui détourne l’appareil judiciaire pour le mettre entièrement à son service ».

    « #Nasses », #charges et « #intimidation »

    De son côté, le Syndicat des avocats de France dénonce une « réaction une fois de plus démesurée et particulièrement violente » face aux mouvements spontanés, citant notamment l’utilisation de la technique de la « nasse », « jugée illégale par le Conseil d’État ».

    Cette #technique_policière, consistant à encercler et retenir un groupe de manifestants sans leur laisser d’issue, avait été largement utilisée pendant les mouvements contre la loi « travail » (2016), des gilets jaunes (2018-2019), contre la loi « sécurité globale » et la précédente réforme des retraites (2019-2020). En juin 2021, le Conseil d’État avait annulé les dispositions sur la « nasse » dans le Schéma national du maintien de l’ordre (SNMO) mis au point par Gérald Darmanin un an plus tôt. Il considérait que cette technique était « susceptible d’affecter significativement la liberté de manifester et de porter atteinte à la liberté d’aller et venir » lorsqu’elle ne laisse pas d’échappatoire.

    Le Syndicat des avocats de France s’inquiète également de #charges_sans_sommation, de #coups_de_matraques aléatoires et d’une « intimidation des manifestant·es ». Il appelle le ministère de l’intérieur à « mettre un terme immédiatement à cette escalade de la violence » et les magistrats à « faire preuve d’indépendance et de responsabilité » devant les affaires qui leur sont confiées par la police.

    De nombreuses vidéos montrent aussi des membres des forces de l’ordre sans #numéro_d’identification sur leur uniforme (numéro #RIO), malgré son caractère obligatoire régulièrement rappelé par la hiérarchie.

    À Lille, le soir du 16 mars, la police a violemment chargé le cortège des Jeunes communistes faisant deux blessés graves parmi leur service d’ordre. L’un a eu des points de suture sur le crâne, le second, l’épaule fracturée. « On s’est retrouvés complètement séparés du cortège syndical, gazés devant et derrière, et finalement seuls dans les petites rues de Lille, explique Pierre Verquin, coordinateur départemental des Jeunes communistes, à Mediapart. On avait deux cents jeunes avec nous, on s’est fait charger à ce moment-là, alors que le cortège ne présentait aucun danger. Tout le monde s’est pris des coups. Les gens à l’arrière se sont pris d’énormes coups de matraque aussi. » La Ligue des droits de l’Homme (LDH) a demandé au préfet du Nord « des explications sur les dérives brutales qui ont émaillé le maintien de l’ordre à Lille en cette soirée du 16 mars ».

    Le même jour, 14 personnes sont interpellées à Rennes pour des violences, des dégradations et des pillages dans le centre-ville. À la différence de Paris, la quasi-totalité fait l’objet de poursuites. Le lendemain, le ministre de l’intérieur annonce l’envoi à Rennes de la #CRS_8, une « #supercompagnie » créée en 2021 pour répondre en urgence à des « #violences_urbaines » sur n’importe quel point du territoire.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/200323/violences-interpellations-abusives-le-retour-d-un-maintien-de-l-ordre-qui-

    –---

    Les déclarations de deux policiers ont été ajoutées à cette métaliste de #témoignages de #forces_de_l'ordre, #CRS, #gardes-frontière, qui témoignent de leur métier :
    https://seenthis.net/messages/723573

  • Prenons la Concorde – ACTA
    https://acta.zone/prenons-la-concorde

    À mi-mouvement un bilan s’impose : la stratégie intersyndicale est impuissante. Elle n’est ni à la hauteur de ses propres objectifs – le retrait de la loi – ni à celle de la situation – une inflation délirante dans un contexte de précarisation généralisée et de spirale autoritaire. 
    Les manifestations, les grèves et les blocages repartent de plus belle depuis jeudi. Et c’est de leur intensification et de leur combinaison quotidienne que dépend en grande partie l’issue de ce mouvement. Mais que nous manque-t-il ? Sans doute des lieux pour se rencontrer, éprouver une force collective, se sentir nombreux dans la durée. 
    Nous avons besoins de camps. Où être rejoignables. D’où se projeter ensemble, à l’assaut des quartiers bourgeois et des ports industriels, d’une Assemblée défaite et d’un sinistre Sénat, de locaux Renaissance comme des lycées ou des facs où la police empêche les blocus. Rejoindre les piquets de grève, envahir les gares et le périphérique, revenir discuter en assemblée. 
    À Paris, la Concorde est une évidence. Au cœur du Paris ennemi, en face de l’Assemblée, non loin du palais de l’Élysée, une place portait autrefois le nom de Révolution. Les têtes de rois y tombaient et on y inventait une autre vie. Et il y a dans chaque ville, d’autres places, d’autres lieux, qui peuvent servir de bases arrière au mouvement, occupées chaque jour et chaque nuit, non comme un endroit de repli, mais comme autant de places fortes, arrachées à l’ordre policier, d’où déferle sur la ville un peuple qui rêve encore d’une vie meilleure. 
    Prenons la Concorde, partons à l’assaut du monde.

  • Uber Drivers Say a ’Racist’ Algorithm Is Putting Them Out of Work | Time
    https://time.com/6104844/uber-facial-recognition-racist

    Uber drivers stage a protest outside the company’s London HQ during a 24-hour strike action demanding better rates per mile with no fixed rate trips, reduction in Uber’s commission to 15%, an end to the use of allegedly “racist” facial identification software and reinstatement of unfairly deactivated drivers on Oct. 6 2021 in London, England. Wiktor Szymanowicz—Barcroft Media/Getty Images

    By Eloise Barry / London
    October 12, 2021 6:24 PM EDT

    Abiodun Ogunyemi has been an Uber Eats delivery driver since February 2020. But since March he has been unable to work due to what a union supporting drivers claims is a racially-biased algorithm. Ogunyemi, who is Black, had submitted a photograph of himself to confirm his identity on the app, but when the software failed to recognize him, he was blocked from accessing his account for “improper use of the Uber application.”

    Ogunyemi is one of dozens of Uber drivers who have been prevented from working due to what they say is “racist” facial verification technology. Uber uses Microsoft Face API software on its app to verify drivers’ identification, asking drivers to submit new photos on a regular basis. According to trade union the Independent Workers’ Union of Great Britain (IWGB) and Uber drivers, the software has difficulty accurately recognizing people with darker skin tones.

    In 2018, a similar version of the Microsoft software was found to fail one in five darker-skinned female faces and one in 17 darker-skinned male faces. In London nine out of 10 private hire drivers identify as Black or Black British, Asian or Asian British, or mixed race, according to Transport for London data. This poses a potential issue for those who work for Uber.

    In an email to TIME, an Uber spokesperson said that its facial verification software is “designed to protect the safety and security of everyone who uses the Uber app by helping ensure the correct driver is behind the wheel.” A Microsoft spokesperson said in an emailed statement: “Microsoft is committed to testing and improving Face API, paying special attention to fairness and its accuracy across demographic groups. We also provide our customers with detailed guidance for getting the best results and tools that help them to assess fairness in their system.”

    ‘Racist’ algorithm

    Last week around 80 Uber drivers and protestors gathered outside the ride-hailing app’s London headquarters in Aldgate to waving placards reading “Scrap the racist algorithm” and “Stop unfair terminations,” to protest about the software’s role in disproportionately leading to terminations of drivers of color, among other concerns.

    Ogunyemi—who was unable to attend the protest because he is based in Manchester—has three children, and since March he says his wife has taken on full-time work to support the family. Even so, he has fallen into arrears on loan and mortgage payments, he says.


    Uber Eats delivery driver Abiodun Ogunyemi says his account was suspended after Uber’s facial recognition software failed to verify his photo. (Courtesy)

    The delivery driver, who until recently had a 96% customer rating, had run into difficulties with the automatic facial identification software before. Drivers are given the option of submitting their pictures to a computer or an Uber employee for review and Ogunyemi often had to wait for additional human verification after submitting his photos. When Uber rejected his picture in March, he says, the situation turned into “a nightmare.”

    After his appeal of Uber’s decision was rejected, Ogunyemi asked to speak to someone more senior, but his request was denied, he says. IWGB has since stepped in for Ogunyemi, sending evidence to Uber on his behalf. Last month, he received a message from Uber saying his account had been reactivated and that his photo had initially been rejected by a member of staff due to “human error.” Yet, when Ogunyemi tried to access his account, he was asked to upload another picture for verification. He immediately submitted a new photo, which was denied. His account remains blocked.

    “Every single day that I cannot work has a negative impact on my family,” he told TIME in a phone call. “My kids need to go to school, I need to give them pocket money. I need to pay for their bus pass.”

    Uber’s spokesperson said that its system “includes robust human review to make sure that this algorithm is not making decisions about someone’s livelihood in a vacuum, without oversight,” but did not address Ogunyemi’s case.

    Ogunyemi says he knows of five other drivers, all of whom are Black, who have had their accounts terminated because of issues with facial identification. IWGB says that 35 drivers have reported similar incidents to the union.

    Driver identity concerns

    Uber began using the problematic software after it was stripped of its license to operate in London in November 2019 amid safety concerns. Authorities found that more than 14,000 trips had been taken with 43 drivers who had used false identities. There were 45,000 Uber drivers licensed in London at the time. A year later, Uber won an appeal to have its license reinstated, but promised to root out unverified drivers by using regular facial identification procedures.

    Last week it was reported that an unnamed Black British Uber driver is taking the company to court alleging indirect race discrimination because the facial recognition software was preventing him from working. According to the driver’s claim, he submitted two photos of himself, which were rejected by the platform. The IWGB, which is supporting his claim alongside Black Lives Matter U.K., said his account was later deactivated and he received a message saying: “Our team conducted a thorough investigation and the decision to end the partnership has been made on a permanent basis.” The message also said that the matter was “not subject to further review.” The ADCU is also taking legal action against Uber over the dismissal of a driver and a courier due to the software failing to recognize them.

    In the U.S., a similar case was taken to a Missouri court in 2019, filed under civil rights law. The plaintiff, William Fambrough, claimed he was forced to lighten the photos he submitted for immediate verification, since he worked “late nights” for Uber and the software could not identify his face in “pitch darkness.” The company said the photos were fraudulent and his account was suspended. Fambrough’s claim was ultimately unsuccessful.

    According to Professor Toby Breckon, an engineer and computer scientist at Durham University, England, facial recognition software is designed for well-lit photos. He says that people with lighter skin tones tend to be more easily recognized by the software, even in badly-lit environments. The data on racial bias in Uber’s software is “particularly bad,” although there is currently no software without a racial bias, Breckon says. His team of researchers, who are working to reduce racial bias in facial recognition algorithms, has found that skin tone is not the only factor: the technology equally struggles to identify a variety of facial features and hair types.

    Read more: Artificial Intelligence Has a Problem With Gender and Racial Bias. Here’s How to Solve It
    https://time.com/5520558/artificial-intelligence-racial-gender-bias

    At the London protest, drivers expressed anger about the dismissal of their colleagues, which some believed was a symptom of systemic racism within the company. George Ibekwe, an Uber driver whose account was suspended after a customer complained that he had argued with another driver during the trip, told TIME that he believed racism was at play when his account was suspended without further investigation. Uber’s spokesperson did not comment on Ibekwe’s case.

    “I haven’t had any criminal record in my life,” he said. “It is totally devastating. It affects me personally, financially, and mentally.” Without an income, he says he has been forced to claim unemployment benefits.

    Another driver at the protest, who asked not to be named, claimed he was terminated after a customer complained he was “staring” at them. He said there was “no evidence, no investigation, and no interview” before his account was suspended.

    Uber’s spokesperson did not comment about these allegations when asked by TIME.

    Uber drivers’ rights

    Uber drivers have long fought against worsening pay (despite rising fares) due to higher service fees, and unsafe working conditions. In February, the British Supreme Court ruled that Uber drivers must be treated as workers, rather than self-employed, entitling them to earn a minimum wage and take paid vacation leave. The ruling was the culmination of a long-running legal battle over the company’s responsibility to its drivers. Similar efforts are underway in other countries around the world, including Spain, the Netherlands, and South Africa, while in California, legal wrangling over ride-sharing drivers’ rights is ongoing.

    According to Alex Marshall, president of IWGB, the U.K. Supreme Court ruling has opened the door to drivers suing Uber on the basis that the company has failed to protect them from discrimination. He says that since the tribunal alleging indirect race discrimination against a driver was launched, “Uber seem to be slightly on the backfoot.”

    “We’re sending off emails [about facial identification errors], and we’re hearing decisions getting overturned a lot quicker than in the past,” he says.

    The outcome of the upcoming court case may have major implications for Uber’s facial identification processes, and could set a precedent for use of the technology. “We’re seeing this movement growing,” Marshall says. “We’re seeing the power switch back to the drivers and we’re going to keep fighting.”

    Ogunyemi will be watching the other drivers’ tribunals closely and says he is considering whether to approach a lawyer himself. “It’s been six months since I’ve been out of work,” he says. “I have tried everything humanly possible to reason with Uber. I am not going to sit around any longer waiting for them.”

    https://dam-prod.media.mit.edu/x/2018/02/06/Gender%20Shades%20Intersectional%20Accuracy%20Disparities.pdf

    https://www.politico.eu/article/spain-approved-a-law-protecting-delivery-workers-heres-what-you-need-to-kno

    https://www.politico.eu/article/uber-drivers-are-employees-dutch-judge-ruled

    South African Uber drivers join global push for worker rights: lawyers
    https://www.reuters.com/article/us-uber-safrica-idUSKBN2AN0WA

    https://www.theguardian.com/technology/2021/aug/20/california-gig-worker-law-proposition-22-unconstitutional

    #Uber #Rassismus

  • In Chicago, a Socialist Teacher Takes on the Entrenched Political Machine
    https://jacobin.com/2023/02/chicago-11th-ward-alderman-election-ambria-taylor-dsa

    Die Probleme der kleinen Leute sind überall die gleichen: Besser Schulen, bezahlbare Wohnungen, funktionierende öffentliche Einrichtungen und Transportmittel und die Beseitigung von Gewalt und Verbrechen. Der Süden von Chicago ist wie eine viel härtere Ausgabe der härtesten Ecken von Berlin Neukölln.

    In der Southside ist die Wahlkampagne einer Sozialistin Teil der Bewegung für einen gemeinsamen Kapf der Einwohner um eine Stadtverwaltung ohne die traditionelle Korruption und Vetternwirtschaft. Bis heute wird die Stadt wie der Erbhof einer Bügermeisterdynastie verwaltet. Damit soll jetzt Schluß sein.

    24.2.2023 by Caleb Horton - An interview with Ambria Taylor

    Chicago’s 11th Ward is the heart of the old “Chicago machine,” one of the largest, longest-running, and most powerful political forces in US history. For most of the twentieth century, the Chicago machine organized the political, economic, and social order of America’s second city. Patronage rewards like plum city jobs were awarded to lieutenants who could best turn out the vote for the Democratic Party, which in turn provided funds, connections, and gifts to the ruling Daley family and their inner circle.

    Mayor Richard J. Daley, often called “the last big city boss,” ruled Chicago from 1955 until his death in 1976. Daley spearheaded infrastructure and urban renewal projects that physically segregated white and black parts of the city with expressways and housing blocks and drove black displacement from desirable areas. He tangled with Martin Luther King Jr over school and housing desegregation, sicced the cops on antiwar protestors at the 1968 Democratic National Convention, and gave “shoot to kill” orders during the uprisings following King’s assassination.

    The Chicago machine’s glory days are past, but the legacy of the Daleys lives on. Relatives and friends of Mayor Daley still hold office throughout Chicago, and his nephew, Patrick Daley-Thompson, had a strong hold over City Council as the 11th Ward alderman until July 2022, when he was convicted of tax fraud and lying to federal bank regulators and forced to resign.

    Although the Daley family has lost direct control over the 11th Ward, their presence is still felt in the neighborhood of Bridgeport. While racial segregation is not explicitly enforced, the neighborhood still has a reputation among many older black residents as a “no-go zone,” and throughout the 2020 protests over the murder of George Floyd, white gangs roamed the streets with weapons questioning anyone who looked “out of place” — a callback to the racist mob violence perpetrated by the Hamburg Athletic Club, of which a teenage Daley was a member a whole century prior.

    So what is Ambria Taylor, a socialist public school teacher, doing running for office in the backyard of this entrenched political fiefdom? Jacobin contributor Caleb Horton sat down with Taylor to discuss why she chose to run at this time and in this place, and how she is building a movement that can overturn the power of one of the nation’s most notorious political dynasties.

    Taylor launched her campaign in October 2021, when Daley-Thompson was still in office. After a few months of campaigning, the 11th Ward began to undergo major changes. First Daley-Thompson was arrested and then convicted of fraud, and then the ten-year ward remap took place, removing parts of the old 11th Ward and adding parts of Chinatown and McKinley Park.

    In just a few short months, Taylor was facing a newly-appointed incumbent, a new map, and six other candidates for alderman. Taylor is the only progressive in the race.

    Caleb Horton

    Why did you decide to run for office?

    Ambria Taylor

    Growing up, I experienced poverty and homelessness in rural Illinois. I moved to Chicago when I was seventeen to escape that. I slept on my brother’s floor, shared an air mattress with my mom.

    Chicago saved my life in a lot of ways. Urban areas have public transportation, they have dense development where you can walk to get what you need, where you can get to a job without a car. Public goods help people survive.

    Experiencing all that defined me. It’s why I’m so committed to protecting public goods like affordable public transportation and affordable housing. It’s why I’m a socialist. It’s why I got my master’s degree and became a teacher.

    I had a chance to grow up and live a decent life thanks to the strong public goods and services available in Chicago, but unfortunately that’s all been under attack due to neoliberalism, the hollowing out of the public sphere, and the assaults on unions.

    That’s why I’m running. We deserve a city that works for everyone like it worked for me. We deserve a city that, in the richest country in the history of the world, provides for the people who live here and make it run. And here in Chicago we have been building the movement for the city we deserve through making the ward office a space for people who are marginalized to build power.

    Caleb Horton

    What do you want to do when you’re in office?

    Ambria Taylor

    In Chicago the local ward office has a lot of local power. The alderman is kind of like a mini-mayor of their district. They have power to make proposals for spending taxpayer money, and they each get a budget of discretionary funds of about $1.5 million annually for ward projects.

    Aldermen have influence in the committee that oversees Tax Increment Financing (TIF) districts. On TIFs, we gave $5 million in taxpayer money to Pepsi and $1.5 million to Vienna Beef.

    We shouldn’t be taking money away from our schools to fund giveaways to megacorporations, period. But if we’re going to have TIFs, residents should have democratic input into how those funds are spent. We have dozens of empty storefronts in what should be our commercial hubs — why not fund small businesses providing needed services and quality of life to residents?

    My dream is to, for one thing, involve the public in development decisions. But most of all, I want to ensure that money goes to things that benefit residents. Things they can see and experience, like cleaning alleys or tree trimming or sidewalk maintenance. In this ward, there’s a history of “the deal is made, and then they have a public meeting about it.” I want things to be the other way around.

    I’m excited for the potential of what we could do here if there’s a ward office that’s open and collaborative and is genuinely trying to do things that benefit the most vulnerable.

    Caleb Horton

    Could you talk a little bit about the ward’s political history, and why it has been such an “insiders’ club” of decision makers?

    Ambria Taylor

    We are on the Near South Side of Chicago. This ward now includes Bridgeport, Chinatown, and parts of a few neighborhoods called Canaryville, Armor Square, and McKinley Park.

    The Daley family is from this area. The home that’s been in the family for generations is here. The family has been powerful here for a really long time. They were also involved in various clubs and associations, like the Hamburg Athletic Club that took part in the racist white riots in 1919.

    The 11th Ward is well known for being an enclave of extremely aggressive anti-black racism. In the 1990s there was a young black boy who dared cross over here from Bronzeville to put air in his bicycle tires from a place that had free air, and he was put into a coma by teenage boys.

    One of those boys was well connected to the Mafia here. Potential witnesses for the trial who knew this boy and were present when it happened weren’t willing to come forward. This happened in the 1990s. Think about how old the fourteen-, fifteen-, sixteen-year-old boys would be now. Many people who are influential now were alive during that time and were wrapped up in that culture. This was considered a sundown town, and to some people still is.

    Things are changing rapidly. People move to the suburbs, new people move in, things change over time. There still is a vocal conservative contingent here, but this is also a place where Bernie Sanders won the Democratic primary two times. Because of where we stand at this moment amid all those contradictions, we have the chance to make monumental change.

    There’s always been dissatisfaction with the machine, but we’ve started to cohere that dissatisfaction and the latent progressive energy into an organized base. We’ve brought together a base of people around progressive issues that many have said couldn’t exist here. We’re proving them wrong and proving the narrative about this part of the city wrong.

    As socialists, narratives are often used against us. It’s that narrative of what’s possible. The “Oh, we love Bernie, but he could never win. . . .” We say that a better world is possible. And what we’re seeing on the doors is that people are very excited to see a democratic socialist on the ballot. As far as I know, I’m the only person in the city running for office who has “socialist” on their literature. That’s big whether or not we win.

    Caleb Horton

    In what ways is this a movement campaign?

    Ambria Taylor

    We launched this campaign very early. We launched in October 2021 with an election at the end of February 2023. We did this because we needed time to organize.

    We started by holding community meetings for months. We brought communities together to articulate their desires for the city — like for streets and sanitation, public safety, the environment — and made those our platform planks.

    We engaged people with what they want to see happen in the ward: “How do you want an alderman to be working toward making those things happen? Let’s talk about how the city council works. Let’s talk about how the ward office operates and what budget it has.”

    Our residents have an appetite to get into the nitty-gritty about what an alderman can actually do to make progress on the things they want to see in this community and for Chicago. They want to take ownership over their own affairs.

    This is what political education can look like in the context of an aldermanic race. The people ask questions, articulate their needs, and we try to put that through the lens of what we can do as an aldermanic office and as organized communities.

    One thing we’ve found impactful is coming together for creative events. For instance, we had a huge block party with the owner and staff of a business called Haus of Melanin. This is a black-owned beauty bar that was vandalized twice in the months after they started up. A hair salon for black people? You can see why that might piss racists off.

    So we stepped in and built a relationship with them. We threw this huge block party, bringing a bunch of people together to say, “We’re going to celebrate that there are going to be black people in this neighborhood. There are going to be black-owned businesses that cater to black people.” And a lot of people came out in this neighborhood to say, “We support this business, we love that it’s here, and nobody is going to scare our neighbors away.”

    The business owner had talked about leaving. She had stylists leave because of the vandalism that happened. Haus of Melanin might have been chased out if the community didn’t turn out to say that these racists don’t represent us and we’re not going to take it. All of that is what a movement campaign looks like.

    Caleb Horton

    This is the city’s first Asian-majority ward, and the current alderperson is the city’s first Chinese American alderperson. Some people have said that this is an office that should go to an Asian American or a Chinese American person — that you as a white person shouldn’t be running for this office. How do you respond to that?

    Ambria Taylor

    We do remaps based on the census every ten years or so, and there was a big push to remap the 11th Ward to include Chinatown. Before the remap, the 11th Ward was 40 percent Asian, mostly Chinese. I think the biggest thing this remap did is unite a center politically that is already mapped culturally.

    The incumbent I’m running against was appointed by an unpopular mayor and is backed by the Daley family. Her father worked for Mayor Richard M. Daley. Richard M. Daley and John Daley sent out a letter backing our current alderman.

    It’s really exciting for this Asian-majority ward to have the opportunity to elect a representative they trust will fight for their interests.

    My team has worked hard to do everything on the campaign the way we plan to run our ward office. We have made the campaign a space to build power for people who are marginalized. We have a huge campaign team that includes canvassers who speak Mandarin, Cantonese, and Taishanese. Just today we used all three languages while we were at the doors.

    We make sure that people who are multilingual are present at our community meetings. Also every single piece of lit we’ve printed has been translated into three languages: English, Simplified Chinese, and Spanish.

    This election is not just about the candidate as a representative, but about electing someone who is going to focus on issues that matter to the people of this ward. This is bigger than one person, and we have been able to build a lot of meaningful connections.

    For example, we’ve made deep connections with Chinese-language newspapers, and that relationship is going to go a long way. We’ve had Chinese-language newspapers commenting on union rallies I was going to, my Democratic Socialists of America (DSA) endorsement, and so on, and we want to continue to nurture that relationship.

    Caleb Horton

    How has your experience as a Chicago Public Schools teacher influenced your politics?

    Ambria Taylor

    Teaching in Chicago Public Schools was really hard. I kind of expected that, but you have to live it for it to truly sink in.

    After a year of student teaching, I started my first lead teaching position in the 2019–2020 year. A month and a half later, we went on strike for almost two weeks. We came back to the classroom, and just as I was trying to get back into the swing of things, COVID hit.

    I became a remote teacher of middle schoolers, and things were really difficult. We had to eventually juggle hybrid learning and lack of staff. I became the union delegate for our school and experienced horrible retaliation from my principal. But through that, I learned to organize people in my building around workplace issues even if they had different politics than me.

    I saw how the workplace can unite us — it gives you something to convene around, and it’s hard to have anything interfere with that because your reality is informing it all. Public education is in a lot of trouble, and I firsthand experienced these schools unraveling at the seams.

    The city allocates money to bullshit while lead paint flakes off the walls and our buildings fall apart. As teachers, we face the struggle of trying to get through the day while kids are being put in the auditorium a few classes at a time because there is not enough staff to supervise them.

    That influenced me because a huge part of my campaign as a socialist is to fight against neoliberalism, austerity, and private interests’ attempt to narrow what the public sector does by choking these various public services and then saying, “It doesn’t work!”

    What is happening with Chicago Public Schools is happening everywhere — at the Chicago Public Library, in our transit system. My dream is being part of a movement that will help save our public sector.

    Caleb Horton

    The Chicago political machine faced an unsuccessful challenger in the 11th Ward four years ago. What makes your campaign different?

    Ambria Taylor

    There have been other challengers to the machine politicians in the 11th Ward. Usually it’s a person who has a few volunteers, and they raise less than $5,000. We’ve been able to raise over $90,000, and we have had over a hundred people volunteer for us. That’s something that challengers haven’t been able to muster up, and understandably so — it’s not an easy thing to do.

    The people of the ward want to support this kind of effort, and despite their modest fundraising, we’ve seen previous small campaigns still give the machine a run for its money. We had a guy take Patrick Daley to a runoff election, and he raised less than $5,000. What that shows is that a strong campaign stands a chance, and we’ve made a strong effort here.

    Caleb Horton

    What are the biggest issues facing the 11th Ward?

    Ambria Taylor

    Environmental issues are huge here. Our air quality is eight to nine times worse than northern parts of the city. Our city is very segregated. The further north you get the whiter it gets, and you will notice that the South Side has way worse air quality and way more heavy — or “dirty” — industry that pollutes our air and our soil.

    We used to have a Department of Environment that ticketed polluters that were breaking the rules and causing toxic contamination. That department is gone now, and the ticketing has gone down. When ticketing does happen, it happens on the North Side.

    So there is a lot we can do here, like reestablishing the Department of Environment and working with the Illinois Environmental Protection Agency to make sure that the polluters in this area are being held to the standards they should be held to; also, when it comes to developments, saying, “No, I will not support new dirty industry coming to this region which is already severely overburdened.”

    Caleb Horton

    Public safety has come up a lot this election. What do you believe the 11th Ward could be doing about this?

    Ambria Taylor

    Public safety has become a major talking point this year. That’s not to say that everything is safe and everything is fine: we have carjackings, shootings, and assaults. People experiencing violence is unacceptable.

    However, a lot of people have given in to saying, “I’m the alderman and I love the police.” What that does is absolve our leadership of any responsibility. We’ve had police officers responding to forty thousand mental health calls a year. There’s been a big movement in Chicago to shift things like mental health and domestic violence calls to other city workers instead of the police.

    What we’ve seen is poverty and austerity are on the rise, and when you have high poverty, you have high crime. We need resources for young people, better social services, housing, and mental health care. A lot of people who we’ve canvassed agree that police are not enough and we need to address violence holistically.

    Caleb Horton

    What about affordable housing? Where do you stand on that?

    Ambria Taylor

    Here in the 11th Ward, there has been a push for affordable housing, but it’s really hit or miss as far as enforcement goes. Also, when it comes to affordability, we need to be stricter on how we define it. Right now, developments can say there are affordable units in a building even if they are not truly affordable and are just a little cheaper than other units in the building.

    We want affordable housing, and we want to hold developers’ feet to the fire as far as prices go. Having a resident-led ward gives us the opportunity to ask developers, “What do you plan to charge for the units?” and get them to commit to something truly affordable for people to live in.

    We must also expand public housing. Chicago has lots of money for it, yet we’re selling land that belongs to the housing authority off to private interests. That needs to stop. I’m interested in partnering with residents who live in public housing to make sure it improves and expands.

    I also support just cause for evictions and lifting the ban on rent control in Illinois. We have a ban on passing rent control — we can’t even introduce a bill on it. I very much support the effort to overturn that.

    Caleb Horton

    What are your plans for this progressive base that you’re building?

    Ambria Taylor

    From here on out, if I’m the next alderman, we will continue to organize through the ward office and institute participatory budgeting and resident-led zoning and development boards. We will make serious changes to how the ward office is engaging with the people who live here.

    And if we don’t win, we have movement institutions: we have the 11th Ward Independent Political Organization, we have DSA. We need to make sure we’re actually organizing people into groups where we can continue to grow what we’re doing. I’m really interested in where we are going to take this.
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    Filed Under
    #United_States #Politics #Cities #racism #democratic_socialists_of_america #Chicago_City_Council

    A Live Chat with Ambria Taylor, 11th Ward Alderperson Candidate!
    https://www.youtube.com/watch?v=P9VYjSzwN_Q

    6 Candidates Are Challenging Ald. Nicole Lee In 11th Ward Race
    https://blockclubchicago.org/2023/01/11/six-candidates-are-challenging-ald-nicole-lee-in-the-11th-ward

    Two teachers, a veteran police officer, a firefighter and an attorney are among the challengers looking to unseat Lee, who was appointed to the City Council seat in 2022.

    Ambria Taylor | Chicago News | WTTW
    https://news.wttw.com/elections/voters-guide/2023/Ambria-Taylor

    Chicago DSA Endorses Ambria Taylor and Warren Williams
    https://midwestsocialist.com/2023/01/11/chicago-dsa-endorses-ambria-taylor-and-warren-williams-post-petiti

    #USA #Chicago #southside #Rassismus #Armut #Gewalt #Korruption #Sicherheit #Politik #Organizing

  • L’insoutenable légèreté de l’air. L’État, la pollution et la lutte des classes | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/alexandre-lauverjat/blog/180223/l-insoutenable-legerete-de-l-air-l-etat-la-pollution-et-la-lutte-des

    Fruit de la lutte des classes, la pollution l’est à plus d’un titre : non seulement en tant que rejeton peu reluisant du système industriel capitaliste qui travaille à la rendre inévitable aux yeux du public, mais aussi parce que, contrairement à l’idée reçue qui voudrait que les catastrophes environnementales frappent l’humanité toute entière sans distinction, la pollution touche inégalement dominants et dominés.

    Ce n’est pas un hasard si la première grande loi nationale contre la pollution de l’air est présentée en 1932 par le sénateur communiste et maire de Boulogne-Billancourt André Morizet[9]. Maire d’une ville industrielle en plein essor, Morizet est un témoin direct des conséquences désastreuses des fumées toxiques sur la santé des ouvriers de sa municipalité. Face aux produits dangereux, ce sont les travailleuses et travailleurs qui sont en première ligne.

  • 73. Berlinale 2023 - Verhaltenskodex Antidiskriminierung
    https://www.berlinale.de/de/antidiskrimierung.html

    Die Berlinale glaubt an die Bedeutung einer global vernetzten Film- und Mediengemeinschaft, die sich für eine vielfältige, inklusive, gleichberechtigte und gerechte Filmindustrie einsetzt, die auf den Werten künstlerischer Exzellenz, lebendigem Filmschaffen, gegenseitigem Respekt, Redefreiheit und Progressivität basiert.

    Als öffentliche Institution ist die Berlinale verpflichtet, sich an das Grundgesetz (GG) und das Allgemeine Gleichbehandlungsgesetz (AGG) zu halten. Der Verhaltenskodex Antidiskriminierung definiert auf Basis dieses rechtlichen Rahmens die Regeln des sozialen Miteinanders für alle Bereiche der Internationalen Filmfestspiele:

    Die Berlinale toleriert keine Form von Bevorzugung, verletzender Sprache, Diskriminierung, Missbrauch, Ausgrenzung und beleidigendem Verhalten aufgrund von Geschlecht, Ethnie, Religion, Herkunft, Hautfarbe, religiöser Überzeugung, Sexualität, Geschlechtsidentität, sozioökonomischer Klasse, Kaste, Behinderung oder Alter. Die Berlinale akzeptiert keinen Sexismus, Rassismus, Colourism, Homo-, Bi-, Inter- und Transphobie bzw. -feindlichkeit, Antisemitismus, Islamophobie, Faschismus, Altersdiskriminierung, Ableismus und andere und/oder intersektionale Formen von Diskriminierung.

    Die Berlinale duldet des Weiteren keine Gewalttätigkeiten, Misshandlungen oder Belästigungen verbaler, körperlicher, sexueller oder sonstiger Art gegenüber ihren Besucher*innen, Gäste, Partner*innen und Mitarbeiter*innen. Bei Verletzung des Verhaltenskodex behält sich die Berlinale das Recht vor, Personen den Zugang zur Berlinale ohne Vorankündigung zu entziehen und zu verwehren.

    Inklusion
    Die Inklusionsangebote der Berlinale

    Awareness-Team
    Um den Verhaltenskodex und die Antidiskriminierungspolitik umzusetzen, steht während und nach der Berlinale ein Awareness-Team von ausgebildeten Antidiskriminierungsberater*innen vom Bund des Antidiskriminierungs- und Bildungsarbeit BDB e.V und der Landesvereinigung Selbsthilfe Berlin e. V. per Telefon und E-Mail in Deutsch und Englisch zur Verfügung.

    Das Awareness-Team ist unter antidiscrimination@berlinale.de
    oder telefonisch unter: +49 30 25920-295, täglich vom 16. bis 26. Februar 2023 von 14 bis 20 Uhr und vom 27. Februar bis 3. März von 14 bis 16 Uhr erreichbar.

    Das Awareness-Team ist dazu da, Personen vertraulich und zuerst immer anonym zuzuhören, zu verstehen und zu beraten. Auf Wunsch der ratsuchenden Person wird die Berlinale vom Awareness-Team über das Anliegen informiert und zu möglichen Maßnahmen beraten. Die Umsetzung der Maßnahmen liegt in der Verantwortung der Berlinale. Das Angebot richtet sich an alle, die im Sinne des Verhaltenskodex im Rahmen der Berlinale Diskriminierungen beobachten, erfahren oder betroffen sind. Die Berlinale wäre für eine aktive Mitwirkung dankbar und ermutigt alle Besucher*innen, Gäste, Partner*innen und Mitarbeiter*innen, Vorfälle an das Awareness-Team zu melden.

    Ziel der Berlinale ist es, für alle Festivalteilnehmenden ein Umfeld zu gestalten, in dem ein respektvoller und gleichberechtigter Umgang stattfinden kann.

    Eine weiterführende psychologische Beratung stellt dieses Angebot nicht dar. Dafür stehen die folgenden Ansprechpartner*innen und Beratungsstellen auch außerhalb des Festivalzeitraums kostenlos, anonym und vertraulich zur Verfügung:

    Die Antidiskriminierungsstelle des Bundes
    Die Antidiskriminierungsstelle des Bundes ist eine Anlaufstelle für Menschen, die von Diskriminierung betroffen sind. Das Allgemeine Gleichbehandlungsgesetz (AGG) regelt diesen Schutz.

    Art der Beratung: telefonisch und per E-Mail
    Telefon: +49 (0) 30 18555-1855
    E-Mail: beratung@ads.bund.de
    Sprechzeiten: Montag 13:00-15:00 Uhr, Mittwoch und Freitag 9:00-12:00 Uhr
    Sprachen: Deutsch, Englisch
    Website: www.antidiskriminierungsstelle.de

    GLADT e.V. – unabhängig, mehrsprachig, queer
    GLADT ist eine Selbstorganisation von Schwarzen und of Color Lesben, Schwulen, Bisexuellen, Trans*, Inter* und queeren Menschen in Berlin. Sie engagiert sich auf unterschiedlichen Ebenen gegen Rassismus, Sexismus, Trans*-, Inter* und Homofeindlichkeit, Behindertenfeindlichkeit sowie andere Formen von Diskriminierung. Ein besonderer Schwerpunkt liegt auf Intersektionalität, d.h. den Überschneidungen und Wechselwirkungen unterschiedlicher Diskriminierungsformen und den damit einhergehenden spezifischen Erfahrungen.

    Art der Beratung: telefonisch, per E-Mail. Aufgrund von Covid-19 sind aktuell keine persönlichen Beratungen möglich. Es kann aber eine Telefon-, Video- oder Chat-Beratung vereinbart werden.

    Adresse (barrierefrei): GLADT e.V., Lützowstraße 28, 10785 Berlin
    Telefon: +49 (0)30 5876849300
    E-Mail: info@gladt.de
    Sprachen: Urdu, Punjabi, Türkisch, Hebräisch, Farsi, Deutsch, English. Bei Bedarf können auch Dolmetscher*innen für Deutsche Gebärdensprache, Arabisch, Spanisch, Portugiesisch, Französisch, Georgisch und Russisch hinzugezogen werden.
    Website: www.gladt.de/
    Info in Deutscher Gebärdensprache hier: gladt.de/gsg/

    Das Hilfetelefon „Gewalt gegen Frauen“
    Das Hilfetelefon „Gewalt gegen Frauen“ ist ein bundesweites Beratungsangebot für Frauen, die Gewalt erlebt haben oder noch erleben. Auch Angehörige, Freundinnen und Freunde sowie Fachkräfte, die mit Betroffenen in Kontakt kommen, werden dort beraten.

    Art der Beratung: telefonisch und online (barrierefrei)
    Telefon: 08000 116 016
    Sprechzeiten: täglich, auch am Wochenende, 24h
    Sprachen: Deutsch, Englisch, Französisch, Spanisch, Italienisch, Portugiesisch, Türkisch, Kurmandschi, Rumänisch, Polnisch, Russisch, Albanisch, Bulgarisch, Serbisch, Vietnamesisch, Chinesisch, Farsi, Arabisch
    Website: www.hilfetelefon.de

    Antidiskriminierungsberatung Alter oder Behinderung: Selbsthilfe Berlin e.V.
    Diese Beratungsstelle ist eine Anlaufstelle für Menschen, die sich aufgrund ihres (Lebens-)Alters oder aufgrund einer Behinderung diskriminiert sehen.

    Art der Beratung: telefonisch, per E-Mail, persönliche Beratungen (in Berlin) aktuell nur nach Vereinbarung wegen Covid-19.
    Adresse (barrierefrei): Littenstr. 108, 10179 Berlin
    Ansprechpartnerin: Agnieszka Witkowska
    Telefon: +49 (0)30 27 59 25 27
    E-Mail: adb@lv-selbsthilfe-berlin.de
    Telefonische Sprechstunde: Montag bis Donnerstag von 10:00-13:00 Uhr
    Website: www.lv-selbsthilfe-berlin.de

    Antidiskriminierungsnetzwerk Berlin (ADNB) des Türkischen Bundes in Berlin-Brandenburg (TBB)
    Das ADNB ist eine Beratungsstelle primär für in Berlin lebende Menschen, die rassistische und damit zusammenhängende Diskriminierungserfahrungen machen (People of Color, Schwarze Menschen, Muslim*innen, Romnja*, Sintezza*, Jüd*innen, Menschen mit Migrationsgeschichte, Fluchterfahrung und/oder andere).

    Art der Beratung: Aufgrund der derzeitigen Corona-Situation findet die Beratung überwiegend per Telefon oder E-Mail statt. Beratungen vor Ort (in Berlin) können nur bedingt und in dringenden Fällen angeboten werden.
    Adresse (barrierefrei bei Voranmeldung): ADNB des TBB, Oranienstraße 53, 10969 Berlin
    Telefon: +49 (0) 30 61 30 53 28
    E-Mail: adnb@tbb-berlin.de
    Sprechzeiten: Die offene Beratung findet dienstags 15:00 - 17:00 Uhr und donnerstags 10:00 - 12:00 Uhr ausschließlich telefonisch unter der Nummer 0157 8510 6697 statt (diese Rufnummer dient nur der offenen Beratung).
    Sprachen: Deutsch, English, Türkçe, Rumänisch, Arabisch, Spanisch undעברית. Wenn Ihre Sprache nicht dabei ist, findet das ADNB Sprachmittler*innen.
    Website: www.adnb.de

    Themis - Vertrauensstelle gegen sexuelle Belästigung e.V.
    Themis ist eine unabhängige und überbetriebliche Vertrauensstelle gegen sexuelle Belästigung und Gewalt in der Film-, Fernseh- und Theaterbranche. Themis bietet Ihnen einen geschützten Raum, in dem Sie sich jemandem anvertrauen können.

    Telefonische Sprechstunde : +49 (0) 30 23 63 20 20
    Sprechzeiten: Montag, Mittwoch, Donnerstag 10:00-12:00 Uhr, Mittwoch, Donnerstag 15:00-17:00 Uhr
    Termine nach telefonischer Vereinbarung: +49 (0) 30 23 63 20 210 (Montag-Freitag 10:00-15:00 Uhr)
    E-Mail: beratung@themis-vertrauensstelle.de
    Website: www.themis-vertrauensstelle.de

    OFEK e.V. - Beratungs- und Interventionsstelle bei antisemitischer Gewalt und Diskriminierung
    Die steigenden Zahlen antisemitischer Gewalt und Diskriminierung bedingen den zunehmenden Bedarf an stärkender Beratung, die auf Antisemitismus spezialisiert ist. Die Beratungsstelle OFEK berät Einzelpersonen, ihre Familien und Angehörigen sowie Zeug*innen bei antisemitischer Gewalt in der Schule, am Arbeitsplatz, in der Nachbarschaft, im persönlichen Umfeld, in Behörden und bieten auch ratsuchenden Institutionen – Gemeinden, Schulen, Vereinen – fachliche Beratung nach Vorfällen an.

    Art der Beratung: telefonisch, per E-Mail, persönliche Beratungsgespräche (bundesweit) nach Vereinbarung.
    Telefonische Hotline: +49 (0)30 610 80 458., +49 (0)176 458 755 32
    Telefonische Sprechzeiten: Montag 16 – 18 Uhr, Dienstag 10 – 12 Uhr, Mittwoch 12 – 14 Uhr, Donnerstag 10 – 12 Uhr, Freitag 12 – 14 Uhr
    E-Mail: kontakt@ofek-beratung.de
    Sprachen: Deutsch, Hebräisch, Russisch und Englisch.
    Website: www.ofek-beratung.de

    OPRA - Psychologische Beratung für Opfer rechtsextremer, rassistischer & antisemitischer Gewalt
    Die psychologische Beratungsstelle für Opfer rechtsextremer, rassistischer und antisemitischer Gewalt (OPRA) berät seit 2004 Opfer und deren Angehörige.
    OPRA ist ein Projekt von ARIBA e.V. Das Projekt wird gefördert im Rahmen des Berliner Landesprogramms gegen Rechtsextremismus, Rassismus und Antisemitismus der Senatsverwaltung für Justiz, Verbraucherschutz und Antidiskriminierung.
    Das Projekt bietet eine Spezialisierung auf psychologisch fundierte Beratung, sowie auf die Behandlung psychischer Folgen einer Traumatisierung durch rechte Gewalterfahrungen. Die Beratung richtet sich nach der Perspektive und den Bedürfnissen der Klient*innen. Dabei ist es für OPRA wichtig ihre Angebote in einem vertraulichen und unbürokratischen Rahmen zu gestalten, die zeitnah, kostenfrei und niedrigschwellig zugänglich sind.

    Art der Beratung: Das Beratungsangebot von OPRA findet derzeit in Form von Videosprechstunden statt. Bei besonderen Bedürfnissen sind auch persönliche Beratungen mit maximal 2 Personen möglich.
    Einen Termin können Sie via Mail (info@opra-gewalt.de) oder telefonisch ( +49 (0) 30 92218241) vereinbaren.
    Telefon: +49 (0) 30 92218241
    E-Mail: info@opra-gewalt.de
    Sprache: Deutsch
    Website: www.opra-gewalt.de

    HateAid - Die Beratungsstelle für Betroffene digitaler Gewalt
    HateAid ist die einzige Beratungsstelle Deutschlands, die ausschließlich Betroffene von digitaler Gewalt unterstützt.

    Art der Beratung: online via HateAid Meldeformular, telefonisch, per E-Mail
    Telefon: +49 (0) 40 65917719
    E-Mail: kontakt@hateaid.org
    Sprache: Deutsch
    Website: www.hateaid.org

    #Berlinale #2023 #Rassismus

  • 73. Berlinale 2023 - Anti-Discrimination Code of Conduct
    https://www.berlinale.de/en/anti-discrimination.html

    The Berlinale believes in the importance of a globally connected film and media community that advocates a diverse, inclusive, equal and fair film industry based on the values of artistic excellence, vibrant filmmaking, mutual respect, freedom of speech and progressiveness.

    As a public institution, the Berlinale is obliged to comply with the German Grundgesetz (Basic Law) and the General Act on Equal Treatment. Based on this statutory framework, the Anti-Discrimination Code of Conduct sets out the rules of social interaction for all areas of the Berlin International Film Festival:

    The Berlinale does not tolerate any form of favouritism, hurtful language, discrimination, abuse, marginalisation or insulting behaviour on the grounds of gender, ethnicity, religion, background, skin colour, religious belief, sexuality, gender identity, socioeconomic class, caste, disability or age. The Berlinale does not accept sexism, racism, colourism, homophobia, biphobia, interphobia and transphobia or hostility, antisemitism, Islamophobia, fascism, age discrimination, ableism and other and/or intersectional forms of discrimination.

    In addition, the Berlinale does not tolerate any acts of violence, abuse or harassment of any verbal, physical, sexual or other nature towards its visitors, guests, partners and employees. In the event of a violation of the Code of Conduct, the Berlinale reserves the right to revoke and deny persons access to the festival with immediate effect.

    Accessibility
    The Berlinale’s inclusion services

    Awareness Team
    In order to implement the Berlinale’s Code of Conduct and Anti-Discrimination Policy, an Awareness Team of trained anti-discrimination advisers from the Association for Anti-Discrimination and Educational Work and the Berlin Association for Self-Help (website only available in German) is available by telephone in German and English and e-mail both during and following the festival.

    The Awareness Team can be reached at antidiscrimination@berlinale.de
    or by phone on: +49 30 25920-295, daily from February 16 to 26, 2023 from 2 pm to 8 pm, and from February 27 to March 3, 2023 from 2 pm to 4 pm.

    The Awareness Team is there to listen, understand and advise people confidentially and, in the first instance, always anonymously. At the request of the person seeking advice, the Awareness Team will inform the Berlinale and will consult it about possible measures to be taken. The implementation of these measures is the responsibility of the Berlinale. The service is aimed at anyone who, during the Berlinale, witnesses, experiences or is affected by discrimination as laid out in the festival’s Code of Conduct. The Berlinale is very grateful for your active assistance and encourages all visitors, guests, partners and employees to report any incidents to the Awareness Team.

    The Berlinale aims to create an environment in which respectful and equitable exchange for all festival participants can take place.

    This service does not constitute a further psychological consultation. For further consulting services, the following contact persons and advice centres are available free of charge, anonymously and confidentially; they also operate outside the festival period:

    The German Federal Anti-Discrimination Agency
    The Federal Anti-Discrimination Agency is a point of contact for individuals affected by discrimination. The German General Equal Treatment Act (AGG) regulates this protection.

    Type of counselling: telephone and email
    Telephone: +49 (0) 30 18555-1855
    E-mail: beratung@ads.bund.de
    Consultation hours: Monday 1.00 pm to 3.00 pm, Wednesday and Friday from 9.00 am to 12.00 noon
    Languages: German, English
    Website: www.antidiskriminierungsstelle.de

    GLADT – independent, multilingual, queer
    GLADT is an organisation of Black and POC lesbians, gays, bisexuals, trans, inter and queer people in Berlin. It campaigns on various levels against racism, sexism and trans, inter and homophobia, ableism and other forms of discrimination. It focuses in particular on intersectionality, meaning the overlap and interactions of different forms of discrimination and the specific experiences that result from them.

    Type of advice: by phone and by email. Due to the COVID-19 pandemic, face-to-face consultations are currently not possible. However, phone, video or chat counselling sessions can be arranged.
    Address (barrier-free): GLADT e.V., Lützowstraße 28, 10785 Berlin
    Telephone: +49 (0)30 58 76 84 93 00
    Email: info@gladt.de
    Languages: Urdu, Punjabi, Turkish, Hebrew, Farsi, German, English. Interpreters for German sign language, Arabic, Spanish, Portuguese, French, Georgian and Russian can also be called in as required.
    Website: www.gladt.de/
    Info in German sign language here: https://gladt.de/gsg

    The “Violence against Women” Telephone Hotline
    The “Violence against Women” telephone hotline is a nationwide counselling service for women who have experienced or are currently experiencing violence. Counselling is also available to relatives, friends and professionals who are dealing with affected individuals.

    Type of counselling: telephone and online (barrier-free)
    Telephone: 08000 116 016
    Consultation hours: daily, also at weekends, around the clock
    Languages: German, English, French, Spanish, Italian, Portuguese, Turkish, Kurmanji, Romanian, Polish, Russian, Albanian, Bulgarian, Serbian, Vietnamese, Chinese, Farsi, Arabic
    Website: www.hilfetelefon.de

    The Anti-Discrimination Network Berlin (ADNB) of the Turkish Union in Berlin-Brandenburg (TBB)
    The ADNB is a counselling centre primarily for people living in Berlin who are experiencing racist and related discrimination (People of Colour, Black people, Muslims, Roma, Sinti, Jews, people with a migration background and/or refugee experience and others).

    Type of advice: due to the COVID-19 pandemic, advice is currently being given chiefly by phone or email. On-site consultations (in Berlin) can only be offered to a limited extent and in urgent cases.
    Address (barrier-free by appointment): ADNB des TBB, Oranienstraße 53, 10969 Berlin
    Telephone: +49 (0) 30 61 30 53 28
    Email: adnb@tbb-berlin.de
    Office hours: consultation by telephone without an appointment is available on Tuesdays from 3.00 pm to 5.00 pm and Thursdays from 10.00 am to 12.00 pm on the following number: +49 (0)157 8510 6697 (NB: this number is only for consultations without an appointment).
    Languages: German, English, Turkish, Romanian, Arabic, Spanish and עברית. If your language is not listed, the ADNB will find an interpreter.
    Website: www.adnb.de

    OFEK – Counselling and Intervention Centre in Cases of Anti-Semitic Violence and Discrimination
    The growing number of cases of anti-Semitic violence and discrimination has resulted in an increasing need for counselling that specialises in anti-Semitism. The OFEK counselling centre advises individuals and their families and relatives as well as witnesses in cases of anti-Semitic violence in school, at work, in the community, in the personal environment and by public authorities. It also supports institutions – including municipalities, schools and associations – that are seeking professional advice following anti-Semitic incidents.

    Type of advice: by telephone, by email and personal consultations (across Germany) by appointment.
    Telephone Hotline: +49 (0)30 610 80 458, +49 (0)176 458 755 32
    Consultation by telephone: Mondays 4.00 pm to 6.00 pm, Tuesdays and Thursdays 10.00 am to 12.00 pm, Wednesdays and Fridays 12.00 pm to 2.00 pm
    Email: kontakt@ofek-beratung.de
    Languages: German, Hebrew, Russian and English.
    Website: www.ofek-beratung.de

    #Berlinale #2023 #Rassismus

  • La Lutte de classe n°228 (décembre 2022) est en ligne. Avec les textes du Congrès de LO (2022).

    Ou comment comprendre, avec la boussole de l’analyse de classe, dans quel monde nous sommes & vers quoi le capitalisme pourrissant entraine l’humanité entière.

    Au sommaire :

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/12/10/le-52e-congres-de-lutte-ouvriere_450517.html
    Le 52e congrès de Lutte Ouvrière

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/12/10/le-capitalisme-en-crise-vers-le-chaos_450518.html
    Le capitalisme en crise vers le chaos

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/12/10/crise-guerres-et-changements-des-rapports-de-force_450519.ht
    Crise, guerres et changements des rapports de force

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/12/10/la-guerre-en-ukraine-une-etape-majeure-dans-lescalade-vers-l
    La guerre en Ukraine, une étape majeure dans l’escalade vers la troisième guerre mondiale

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/12/10/combativite-des-masses-et-direction-revolutionnaire_450521.h
    Combativité des masses et direction révolutionnaire

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/12/10/situation-interieure_450522.html
    Situation intérieure

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/12/10/discussion-sur-les-textes-dorientation_450523.html
    Discussion sur les textes d’orientation

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/12/10/interventions-des-groupes-invites_450524.html
    Interventions des groupes invités

    #guerre_en_Ukraine #Russie #Guerre_mondiale #impérialisme #capitalisme #crise_économique #Haïti #Guadeloupe #Martinique #Italie #Etats-Unis #Turquie #Royaume_Uni #Rassemblement_national #RN #parlementarisme #impérialisme_français #financiarisation, #parasitisme #régimes_autoritaires #NUPES #classe_ouvrière #marxisme #Lutte_Ouvrière (#LO) #congrès

  • #Lens, miroir d’une droitisation des #classes_populaires ?
    https://metropolitiques.eu/Lens-miroir-d-une-droitisation-des-classes-populaires.html

    À Lens, ville de tradition populaire depuis longtemps ancrée à #gauche, l’extrême droite s’installe dans le paysage électoral. Pierre Wadlow décrit les ressorts sociologiques du vote dans cette ancienne cité minière et montre notamment que le renouvellement générationnel de l’électorat profite dans ce territoire au #Rassemblement_national. Depuis le début des années 2000, la question de la « droitisation » des classes populaires en France et en Europe est régulièrement posée dans le débat public et #Terrains

    / Lens, classes populaires, Rassemblement national, #élections, gauche, #élections_présidentielles

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_wadlow2.pdf

  • Malgré une immunité plus forte, des taux de vaccination plus élevés et des thérapies efficaces, nous venons de connaître la pire vague de COVID jamais enregistrée.
    https://threadreaderapp.com/thread/1561149283121913856.html


    https://twitter.com/themislv_vls/status/1561149283121913856

    [Traduction]
    "Malgré une immunité plus forte, des taux de vaccination plus élevés et des thérapies efficaces, nous venons de connaître la pire vague de COVID jamais enregistrée.

    @CrabbBrendan dit à @sunriseon7 "Le virus est en train de gagner, ... 🧵

    Unroll available on Thread Reader
    2. ...et nous ne pouvons pas compter sur l’immunité de groupe. Nous nous sommes égarés en parlant d’immunité collective par infection comme si l’infection était en quelque sorte notre amie et qu’une version "douce" du virus ...
    3. ... pouvait nous aider à développer notre immunité. L’infection comme stratégie pour éviter l’infection et les effets de l’infection échoue au test.
    4. Elle n’échoue pas seulement à toute sorte de tests scientifiques, c’est fou de se faire infecter pour se protéger des infections. Nous n’avons pas compris qu’avoir beaucoup de virus dans notre communauté est mauvais.
    5. Le virus a continué à muter littéralement pour contourner l’immunité que nous avons. Nous devons changer pour réduire la transmission.
    6. Chaque fois que vous êtes infecté, le COVID long s’accumule, et c’est extrêmement inquiétant. Cela signifie qu’il n’y a pas de mur d’immunité construit par l’infection contre les impacts de l’infection.
    7. C’est donc une raison de plus pour laquelle nous devons adopter une stratégie très anti-infection.

    Ne pensez pas que parce-que vous en avez eu une, il n’y a aucun problème à contracter une deuxième infection.
    8. Il y a toutes les raisons d’essayer d’empêcher une deuxième ou une troisième infection et de réduire les risques de COVID longue. Je m’inquiète plus de la COVID longue que des effets aigus".
    9. Notes personnelles : tout cela était connu dès le début de la crise, l’OMS ayant rejeté la stratégie d’immunité par infection dès 2020 car contraire à l’éthique, délétère et non fondée scientifiquement. Image
    10. L’OMS a par ailleurs rappelé que l’infection de masse n’a jamais été, dans l’histoire de la santé publique, une stratégie de lutte contre les pandémies.
    11. Pourtant divers narratifs sont apparus dans plusieurs pays (identiques parfois à la virgule près) au soutien de l’infection de masse et de l’abandon des mesures sanitaires.
    12. Alors que l’OMS n’a cessé de rappeler que le "tout vaccinal" était insuffisant et qu’il fallait combiner les mesures pour prévenir décès, covid longs, PIMS et mutations,
    13. ces narratifs ont promu l’idée d’une "immunité hybride" acquise grâce à la vaccination et à "mild Omicron" devenu "endémique", sur fond de fatalisme (l’infection était inévitable) et dans un contexte de "fatigue" (présumée) d’une population totalement désinformée.
    14. Des idées largement diffusées aussi par le cabinet McKinsey,
    Unroll available on Thread Reader
    15. qui ont légitimé l’abandon progressif des dernières mesures de santé publique préventives et collectives, au profit d’une responsabilité individuelle illusoire et d’une "nouvelle normalité" dans laquelle un haut niveau de morts et de souffrance serait devenu acceptable.
    16. En réalité cette régression des droits humains s’accorde avec les intérêts de certains milliardaires américains, des libertariens proches de l’alt right à l’origine de la Déclaration de Great Barrington prônant l’immunité par infection.
    Covid-19 : les dangers du « rassurisme » sanitaire
    Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour « Libération » il tient la chronique d’une société traversée par le Covid-19.
    https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-les-dangers-du-rassurisme-sanitaire-20220523_IDTV223AXBCXHASBJOY
    17. La population, elle, a été abandonnée et trompée sur les risques du Covid, son mode de transmission et les moyens de protection. Les gens, à commencer par les plus vulnérables mais pas eux seulement, en paient le prix de leur vie et de leur santé. Y compris des enfants.
    18. Et nos dirigeants devront rendre des comptes pour cela.

  • Météo : Gare à cette publication annonçant des températures jusqu’à 46 °C la semaine prochaine
    https://www.20minutes.fr/planete/3320375-20220704-meteo-gare-publication-annoncant-temperatures-jusqu-46-se

    FAKE OFF Le résultat présenté dans la publication est notamment beaucoup trop anticipé pour être fiable

    1) ils te disent « FAKE OFF », et tu comprends donc que c’est une fake news, et que eux, ils t’aident à y voir clair. Je trouve cette expression affreuse, et repoussante. C’est fait exprès ? Et c’est faire preuve d’une totale absence d’humilité. Ils n’en font pas autant quand il s’agit de nommer un fasciste pour ce qu’il est.

    2) Tu regardes ensuite les prévisions du WE du 14 juillet, et tu découvres qu’ils t’y annoncent du 39° en pointe, qu’il y a deux jours, c’était seulement 36° qu’ils t’annonçaient, et que surtout, pendant une semaine, les températures dans mon coin ne vont pas descendre en dessous de 20/21°. En gros, c’est une nouvelle phase de canicule.

    Ils sont chouettes à 20 minutes, ils te « FAKE OFF », mais n’empêche que la troisième canicule de l’année, elle sera bien présente.

    #déni_partout_information_nulle_part

    • 20 minutes fait dans le #rassurisme climatique :

      Pour les 10 prochains jours, les modèles sont assez clairs sur le sujet ! Chaleur et temps sec sur une grande partie du Pays. En effet, reste à déterminer l’intensité de la chaleur voire la date d’arrivée de températures caniculaires au moins sur la moitié sud. Ce qui est assez impressionnant c’est qu’en consultant le diagramme de Bordeaux par exemple, autour du 12-14 juillet la moyenne des scénarios est proche des 35°… très peu de dispersion à cette échéance puisque 80% des scénarios sont très proche de cette valeur. D’autres s’approchent des 40° pour la fin de semaine sur cette même ville.
      A voir si tout est aussi limpide au fur et à mesure des sorties mais la probabilité que survienne une nouvelle canicule me paraît bien élevée pour cette mi-juillet (voire un peu avant) et plus particulièrement pour la moitié sud…
      Si ce nouvel épisode caniculaire se confirme, il aura été précédé d’un temps très sec et déjà chaud. Le bénéfice de nos séquences orageuses régulières n’aura donc plus sa place pour cette semaine (afin d’amoindrir l’envolée des températures). On a de quoi pouvoir être inquiet à mon humble avis… (on pense aux personnes fragiles, on pense à la nature qui est sur sa réserve, on pense aux risques d’incendies). Canicule ou pas, c’est déjà compliqué mais si elle se confirme ça ne fera qu’accélérer tous ces risques

      Source : https://forums.infoclimat.fr/f/topic/57511-du-11-juillet-au-17-juillet-2022-pr%C3%A9visions-semaine-28/?page=2

    • Gasp ! Ça s’annonce brulant tout ça…

      Sur ce forum, Greg13 résume ainsi (à 8h27 aujourd’hui)


      Résumé à ce stade de la période du 11 juillet au 17 juillet : SEC A PERTE DE VUE, SOLEIL, CHALEUR... ET ABSENCE D’ORAGES...

      – Temps pleinement estival, qui s’accompagnerait d’un temps sec sur toute l’échéance.
      – Quelques orages possibles le long des frontières italiennes et espagnoles, suivant les jours.
      – Fournaise probable au Sud de la Loire, même si l’intensité est encore à définir : entre 36°c et 44°c de Tx à Bordeaux par exemple.
      – Remake de mi-juin 2022 possible, même si nous y verrons plus clair dans quelques jours.

    • 24 heures plus tard, les prévisions de Météo France t’indiquent qu’en fait, ça va être 41 degrés qu’on va sans doute se bouffer dans la vallée du Rhône. Et ça a jugé important et utile de faire un « FAKE OFF ».

      On serait parano, on penserait qu’il y a des gens en coulisse pour veiller à ce qu’on ne fasse pas peur au grand nombre, et qu’il ne faut pas leur faire renoncer à leurs vacances.

    • Ce qui me faisait tiquer, c’est que toutes les dénonciations de cette annonce, c’était de dire « ah mais c’est juste un modèle, faut pas se baser dessus ». Mais sans préciser si c’est habituel pour ce modèle d’annoncer des températures record.

      Si un des modèles t’annonce toutes les semaines qu’il va pleuvoir des grenouilles et que l’océan va se remplir de sang, OK clairement faut pas trop se baser dessus. Mais si un modèle est utilisé avec d’autres modèles pendant des années parce qu’il ne passe pas son temps à t’annoncer des âneries, et que tout d’un coup il t’annonce qu’il va pleuvoir des grenouilles, faut ptet creuser un peu.

      Ou alors on passe des points de rupture qui rendent des modèles inopérants, et les points d’équilibre passent à des valeurs extrêmes et potentiellement loufoques. Mais là encore, faudrait creuser plutôt que de dire « c’est juste un modèle ».

    • Gare à ces modèles GFS qui ont des biais effectivement que l’on découvre, et qui peuvent se laisser surprendre par des événements imprévus… Il n’empêche… Pas une goutte de pluie n’est attendue avant fin juillet en France… peut être au delà ?

      Toujours dans le forum https://forums.infoclimat.fr/f/topic/57511-du-11-juillet-au-17-juillet-2022-pr%C3%A9visions-semaine-28/?page=13#comment-3564883 un certain Lucky indique des prévisions à plus de 40°C pour lundi 18, tout en rappelant que le code du travail ne prévoit rien pour les travailleurs :

      Alors ça c’est clair... Ces modélisations font peur... Par leur intensité, leur fréquence, leur durée. J’ai aussi l’impression que ça fait deux mois qu’on voit du rouge cramoisie sur les cartes. Cette année ça a commencé dès le mois de mai.

      Là le risque de canicule extrême est réelle et problématique. Je rappelle que dans notre pays il n’existe toujours aucune législation concernant le temps de travail en période caniculaire. La pénibilité des fortes chaleurs n’est pas du tout prise en compte dans le code du travail, ce qui expose les travailleurs, surtout les métiers physiques à de réels dangers.

      En Allemagne, même si c’est pas parfait, des recommandations et même des lois existent pour réguler ou adapter le temps de travail en période de canicule. En dehors du travail, ces valeurs sont suffisantes pour exposer des adultes en bonne santé à des coups de chaleur, donc j’en parle même pas pour les personnes à risque. Les Tn risquent d’être problématiques si le scénario où la canicule est longue se maintient. Notamment en ville comme d’habitude.

      Bref, pas d’eau, Tx supérieures aux « normales » tout juillet… Nuits chaudes… Ça va amener une belle sécheresse partout en plus, et de jolis feux à combattre par 35° dehors en habits ignifuges (je me demande comment vont se survivre les pompiers)…

      Et possiblement des températures pas si loin que ce que disait le modèle GFS incriminé, même si c’est décalé de quelques jours…

    • Un modèle, ça sert à connaître la tendance. La tendance, on la connaît, mais quand un modèle te la montre, t’as des crétins dans les rédactions, ils te disent que ce sont des fake news. Ces crétins n’ont pas encore compris que les fake news sont produites par les luttes de pouvoir entre groupes politiques, par les idéologues. Et ces idéologues ont compris que pour reprendre la main sur les narrations, on pouvait utiliser les rédactions en leur demandant de chasser les fakenewskonaledroit.
      Bref, le modèle il ne fait pas de politique et on va se manger une méchante période de chaleur comme en juin, et sans doute pire.

    • Dans ces coups de chaleur, (heat plume en anglais ce qui pourrait se traduire par « panache de chaleur » et non « plume de chaleur »), le phénomène est généré par la présence d’une goutte froide, dépression isolée de la circulation générale de la haute troposphère (courant jet ou jet stream). L’air ayant une rotation anti-horaire, comme dans toute dépression de l’hémisphère nord, cela permet l’advection des masses d’air brulantes du Sahara vers la péninsule ibérique (sauf le Portugal qui lui bénéficie de l’air plus frais de la goutte froide justement, si celle-ci se situe à proximité du littoral atlantique) puis vers la France (sud-ouest et centre). Maintenant, sur le littoral méditerranéen, le phénomène est plutôt liée à un dôme de chaleur dû au blocage anticyclonique.

      Illustrations :
      panache de chaleur : https://www.youtube.com/watch?v=OHE69oASpL0

      Dôme de chaleur : https://www.youtube.com/watch?v=QNRXNJkIkfg

    • La conclusion rude de Christophe Cassou donc :

      Cette canicule 2022 intervient en plein pic #COVID19, avec un système hospitalier au bord du précipice, en période de vulnérabilité due à des fortes tensions sociales, mais aussi sur la ressource en eau (↘️ rendement agricole), sur l’énergie.
      Sommes-nous prêts, résilients ?

      J’avoue, ce soir, ressentir une forme de colère car les faits scientifiques sont clairs. Nous savons où nous allons et nous savons où nous devrions aller et quoi faire pour limiter les risques croissants & menaçants pour sociétés humaines & écosystèmes. Et pourtant...

      Le déni de gravité et le déni de l’urgence sont tjrs là, comme l’atteste les appels aux ptits gestes ridicules, a la sobriété individuelle alors que les enjeux sont des enjeux de transformation de nos infrastructures collectives, de nos institutions, de nos modes de vie etc.

      Tous ceux qui pensent, sur un mode rassuriste/confusionniste, que l’on s’adaptera à des niveaux de réchauffement élevés sont irresponsables. Les limites dures de l’adaptation existent pour les sociétés humaines et la biodiv. comme évaluées dans Groupe2 #GIEC et @IPBES

      La semaine prochaine ns rapproche de ces limites un peu plus encore.
      Ns avons besoin de lucidité, honnêteté, courage, éthique & solidarité. Sans ces valeurs, ns ne relèverons pas le défi. Chaque ⅒ de degré est une vulnérabilité additionnelle, des souffrances additionnelles

    • Un peu de documentation pour s’y retrouver dans cette fournaise :

      https://www.meteocontact.fr/pour-aller-plus-loin/les-modeles-meteo

      Les modèles météorologiques - Cours météo

      La prévision du temps est aujourd’hui incontournable, mais pour prévoir la couleur du ciel de demain, les météorologues ont besoin des modèles de simulation de l’atmosphère.

      Il est bien connu que pour tenter de prédire les aspects comportementaux d’un système, il est nécessaire de créer son modèle approximatif mathématique. Aussi bien valable en économie qu’en météorologie, ce modèle doit être défini à partir de lois d’évolution. En le faisant « tourner » on simule alors le comportement du système à différentes échéances à partir d’un état initial préalablement définit.

      L’atmosphère étant un vaste espace et les lois qui la régissent étant complexes, les modèles numériques réalisent un nombre incommensurable d’opérations arithmétiques. Le traitement humain paraît donc impossible et il a fallu attendre le développement des ordinateurs dans les années 50 pour pouvoir espérer modéliser l’atmosphère. Aujourd’hui, il est quasiment impossible de se séparer de ces méthodes de calcul, car le modèle météorologique informatique est à la base de toute prévision du temps.

      De nombreux paramètres sont pris en compte dans les modèles : variables d’état de l’atmosphère et au niveau du sol (températures, humidité, vent, etc) ; processus physiques au niveau de l’atmosphère et du sol ou encore l’interaction entre le sol et l’atmosphère (et inversement). Grâce à toutes ces données, les supercalculateurs sont en mesure de créer des cartes de modélisations numériques.

    • Bien content d’avoir été prévenu par 20 minutes que ces prévisions étaient inutilement alarmistes. Encore un peu, et on aurait pu décider de ne pas aller à Arcachon ou dans les Monts d’Arrée si on les avait écouté. Sérieusement, comment peut-on être aussi inutilement alarmiste, alors que tout est sous contrôle ?

  • « Le Pen et Macron ne sont pas incompatibles » - François Ruffin
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/le-pen-et-macron-ne-sont-pas-incompatibles-francois-ruffin-QbGw_biGTjakkk

    Une fois n’est pas coutume, c’est un Zoom arrière très politique ce soir avec cet entretien d’une heure de François Ruffin par Denis Robert au lendemain de sa belle victoire aux #Législatives en Picardie. Le député du groupe France Insoumise approche les…

    #Rassemblement_National
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-le-pen-et-macron-ne-sont-pas-incompatibles-franco

  • Législatives : Veni, Vidi, Vichy
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/legislatives-veni-vidi-vichy-zEL7l2SfTgGxi-CM68TVyA

    Au lendemain du second tour des élections qui lui ont permis de s’équiper de 89 députés, il faut le souligner un peu nettement : cette victoire – car c’en est une – du #Rassemblement_National (RN) est le résultat d’un remarquable travail d’équipe. Le parti…

    #Elections_Législatives #Macron
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-legislatives-veni-vidi-vichy-zEL7l2SfTgGxi-CM68TV

  • #Covid-19 : les dangers du « rassurisme » sanitaire, par Christian Lehmann (Libération)
    https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-les-dangers-du-rassurisme-sanitaire-20220523_IDTV223AXBCXHASBJOY
    https://www.liberation.fr/resizer/RaPzHWeJQlTNWiWG_sNhisC_RMU=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(2056x853:2066x863)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/4567NE7VNVCBRNYBDD5OEKPIM4.jpg

    « La gravité du Covid long a été relativisée en le réduisant à des troubles de l’anxiété, quitte à plonger les victimes, adultes et enfants, dans l’enfer de l’errance médicale. Et c’est ainsi que le Covid a été perçu quasi-uniquement comme une maladie respiratoire aiguë quand elle est une maladie multisystémique aux effets potentiellement dévastateurs pour l’organisme. Plus récemment s’est imposée l’idée d’un variant comparable à la grippe, ou à un simple rhume, avec la promesse d’une endémicité bénigne et d’un retour à la normalité, justifiant le pari d’une « immunité hybride » grâce à l’infection jugée inéluctable d’une population en grande partie vaccinée. Et ainsi omicron est devenu « une chance » justifiant l’infection de masse de la population et causant plus de 20 000 décès en quatre mois, dont ceux de 46 enfants. Allant plus loin dans la relativisation des morts – auxquels il ne sera rendu aucun hommage – certains experts et institutions ont invoqué la distinction fallacieuse des morts « avec ou pour » Covid.

    « Malgré les effets délétères évidents d’une circulation virale non maîtrisée, un trait commun aux rassuristes est leur rejet du principe de précaution et leur maîtrise des faux-fuyants, préférant lutter contre les « enfermistes » qu’ils s’inventent au lieu d’argumenter avec les données de la science. Ainsi le retour à la vie normale, qui consiste à « vivre avec » un agent biologique pathogène de catégorie 3 sans mesure de prévention collective, a pu être décrété et accepté alors même que la pandémie n’est pas finie, que le « tout vaccinal » seul n’est pas viable, que BA4 et BA5 sont déclarés variants préoccupants, et que l’on n’a pas fini, apparemment, de découvrir encore certains effets préoccupants du Covid à long terme.

    « Mais malgré l’injonction à « vivre notre vie », le retour à la vie normale est illusoire car le #rassurisme sanitaire rend aveugle au danger et confisque les moyens de s’en protéger. Il en résulte une méconnaissance du Covid et une perception erronée des risques, aggravées par les injonctions contradictoires des gouvernants brouillant les messages de santé publique : Il n’y a qu’à voir avec quelle hâte le port du masque dans les lieux clos a été abandonné par la majorité, pour réaliser l’ampleur de la désinformation d’une population qui aspire naturellement à la normalité.

  • Barbara Stiegler & François Alla, Santé publique année zéro, mars 2022

    https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Tracts/Sante-publique-annee-zero

    Petit à petit s’est installée dans les esprits cette idée fausse : si nos #libertés_publiques avaient bien été remises en cause et si notre démocratie avait bien été suspendue, c’était pour notre bien, car c’était pour notre santé. Pour notre santé individuelle bien sûr, mais aussi et surtout pour la santé de tous, pour la #santé_publique. Ainsi s’est progressivement imposé un récit fallacieux, opposant deux camps : celui des défenseurs de la santé publique et celui des partisans des libertés et de la démocratie. Entre les libertés et la santé, chacun était désormais sommé de choisir son camp. Invoquer les libertés et la démocratie, c’était faire le choix de l’égoïsme et grossir les rangs de l’extrême droite. Leur opposer la santé, c’était choisir le camp de la solidarité et du bien public.

    Pour nous qui sommes chercheurs et praticiens en santé publique et qui étudions les politiques publiques de santé depuis des années, pour nous qui depuis le début avons pris le parti de la santé publique, cette opposition entre santé et liberté n’a pourtant rigoureusement aucun sens et ce qui s’est passé pendant deux ans le confirme. Les mesures autoritaires de restriction n’ont pas seulement abîmé nos libertés, notre modèle démocratique et le contrat social qui sous-tend notre République. Elles ont aussi transformé le champ de la santé publique, justement, en un champ de ruines. Ce constat excède évidemment les frontières de la France. Il touche la plupart des pays développés et certains pays en développement, qui ont fait eux aussi le choix de la répression et de la suspension des libertés.

    Sur le front du #Covid-19, les mesures d’enfermement, couplées à la stratégie du tout numérique, ont été délétères pour les populations les plus exposées aux formes graves de la maladie. [...]

    Sur le front des maladies chroniques, les confinements successifs, relayés par les innombrables déprogrammations et autres « plans blancs », ont multiplié les ruptures de soin, aggravant le tableau sanitaire de la population générale. [...]

    Du côté des troubles psychiques et de la santé mentale, le constat s’est rapidement révélé alarmant dans le monde entier. Mais le bilan apparaît aujourd’hui particulièrement inquiétant en France, avec des évolutions d’indicateurs qui semblent les pires d’Europe de l’Ouest. [...]

    Le bilan mondial concernant les enfants est très inquiétant pour l’avenir : près de 150 millions d’enfants ont été plongés dans la pauvreté, et près de 500 millions ont été privés d’enseignement et subiront des retards d’apprentissage. [...]

    Le bilan social de la crise est tout aussi accablant. Dans le monde, les mesures de restriction prises au nom de la santé ont fait basculer 100 millions de personnes dans l’extrême pauvreté. [...]

    Ce constat saisissant par son ampleur, sa gravité et le profil des populations les plus touchées (les plus jeunes, les plus âgées et les plus pauvres, c’est-à-dire au fond les plus vulnérables), interpelle au regard des principes de bienfaisance et de non-malfaisance, principes éthiques auxquels les interventions de santé publique doivent se soumettre impérativement, au même titre que les interventions médicales. Comment a-t-on pu à ce point oublier que les déterminants sociaux de la santé étaient dépendants les uns des autres, que la santé était d’abord un fait social et que par conséquent, à court terme comme sur le temps long, de telles mesures ne pouvaient qu’être destructrices pour la santé publique elle-même ?

    C’est presque comique de voir les auteurs de ce texte traités de #rassurisme par des gens qui ne l’on pas lu...

    Sans parler de calomniateurs qui les qualifient d’#antivax...

    #Barbara_Stiegler #François_Alla

  • Barbara Stiegler et François Alla surenchérissent avec un nouveau livre où illes racontent toujours plus de merde sur la pandémie : rassurisme, stigmatisation, contre-vérités flagrantes par rapport à l’état des connaissances sur le virus et le vaccin, etc.

    Alexander Samuel sur Twitter : "Elle pourrait faire bondir au plafond LehmannDrC avec ce qu’elle raconte sur le sida. Sa vision est à l’opposé même de ce qui s’est passé. De cette lutte CONTRE la stigmatisation de certaines communautés.
    https://twitter.com/AlexSamTG/status/1507821480503123968
    https://threadreaderapp.com/thread/1507821480503123968.html

    #Barbara_Stiegler #François_Alla #covid #santé #rassurisme #vaccin #antivax