@intempestive oui ça va mieux :)
Merci des références.
Je reste coite à chaque fois de voir mes contemporain·es penser le monde par l’unique prisme de l’individu. Ça me fait réviser mes croyances sur les modifications socio politiques des années 70 pour mieux capter la construction de l’égoïsme qui sévit aujourd’hui.
Certes on le fait tous, (et moi la première) puisque c’est notre position qui fait notre point de vue, mais je vois ça de façon quasi systématique.
La dernière fois, j’aborde le sujet des conditions carcérales bêtement persuadée qu’il était évident que pour avancer toute société devrait au moins s’interroger dessus. On m’a fermé le bec sous prétexte que je n’avais pas été en prison, ou que je n’avais pas d’amis qui y était. Donc il était inutile d’en parler.
Là, je parle de ce livre que j’aimerai me procurer et pouvoir discuter autour du sujet de la domination des adultes et on me rétorque qu’heureusement j’ai bien élevé ma fille ou bien qu’on ne peut pas aborder le sujet parce que mon interlocutrice n’a pas eu d’enfant. Je ne sais pas comment s’appelle ce phénomène, j’avoue que c’est super frustrant de tenter d’élargir au politique en vain, et le vent de la solitude s’est mis à souffler un peu fort pour me faire taire.