region:afrique australe

  • Vivre de la terre (3/4) : Redistribuer la terre : une utopie ?
    https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/vivre-de-la-terre-34-redistribuer-la-terre-une-utopie


    Championne des inégalités agraires selon un rapport d’Oxfam, l’Amérique latine se distingue par l’ultra-concentration de ses terres. Le XXe siècle a connu de nombreuses tentatives infructueuses de réformes agraires. Pourquoi semble-t-il impossible d’y concevoir une répartition équitable des terres ?

    Intervenants
    Michel Merlet
    ingénieur agronome, directeur de l’association AGTER.

    Jacobo Grajales
    maître de conférences en science politique à l’Université de Lille et membre du CERAPS.

    Nancy Andrew
    chercheuse associée au LAM, socioliogue du développement rural et spécialiste de la question foncière en Afrique australe.

  • Aller simple en Afrique australe avec « Namibia. L’art d’une jeune géNérATION », au musée Würth
    https://www.rue89strasbourg.com/aller-simple-afrique-australe-namibia-art-jeune-generation-musee-wu

    Jusqu’au 26 mai, le musée Würth à Erstein propose de découvrir la richesse et le dynamisme d’une scène artistique émergente et peu représentée en art contemporain : la Namibie. L’exposition Namibia. L’art d’une jeune géNérATION est le fruit d’une sélection d’œuvres issue de l’imposante collection de l’industriel allemand Reinhold Würth. Une visite d’autant plus accessible que l’entrée au musée est devenue gratuite depuis le 1er janvier. (lire l’article complet : Aller simple en Afrique australe avec « Namibia. L’art d’une jeune géNérATION », au musée Würth)

  • La survie des #guépards menacée par la mode des #félins de compagnie
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/01/19/la-survie-des-guepards-menacee-par-la-mode-des-felins-de-compagnie_5411453_3

    Chaque année, selon des experts, autour de 300 félins seraient arrachés à la savane pour finir dans des appartements de Riyad ou d’Abou Dhabi – soit 1 200 à 1 500 guépards sur les cinq dernières années. « Ces chiffres peuvent sembler modestes, comparés aux dizaines de milliers d’éléphants abattus tous les ans, mais ils sont en réalité dramatiques », selon William Crosmary, directeur de programme pour Traffic, un réseau de surveillance du commerce de faune sauvage en Afrique de l’Est.

    La population du félin, connu pour ses sprints à 120 km/h, s’est effondrée, passant de 100 000 individus au début du XXe siècle à seulement 7 100 aujourd’hui, avec une accélération brutale ces vingt dernières années. Autrefois présent du bassin du Congo jusqu’à l’est de l’Inde, il est maintenant confiné sur à peine 9 % de son territoire originel, essentiellement en Afrique australe et orientale, avec des groupes fragmentés ne comptant souvent plus que quelques dizaines d’individus.

    #trafic #biodiversité

  • Les chevaux préhistoriques de Floride étaient sédentaires. (5Ma)

    Une analyse de strontium de dents de cheval fossilisées de Floride a révélé que les animaux ne voyageaient pas loin de leur lieu de naissance. Les chercheurs ont également trouvé des preuves que des chevaux préhistoriques se nourrissaient le long de la côte comme des chevaux sauvages comme aujourd’hui dans des endroits comme Assateague Island National Seashore.

    Selon une nouvelle étude de l’Université de Cincinnati, contrairement aux zèbres d’aujourd’hui, les chevaux préhistoriques de certaines régions d’Amérique du Nord n’ont pas fait de migrations épiques pour trouver de la nourriture ou de l’eau douce.

    Les résultats suggèrent que la Floride était un paradis pour les chevaux il y a 5 millions d’années, offrant tout ce que les animaux pouvaient souhaiter dans un espace relativement restreint.

    Les zèbres des plaines et les chevaux sauvages mongols entreprennent des migrations épiques chaque année pour trouver de l’eau ou de l’herbe verte.

    Le cheval sauvage mongol, également connu sous le nom de cheval de Przewalski, parcourt jusqu’à 13 km par jour. Et les zèbres de Burchell en Afrique australe sont connus pour leurs migrations saisonnières qui les conduisent jusqu’à 300 milles(...) au fur et à mesure qu’ils suivent les pluies et l’herbe verte.

    Les géologues du Collège des arts et des sciences McMicken de l’Université de Californie ont découvert que les chevaux préhistoriques de la côte de la Floride vivaient et mouraient dans un espace relativement restreint.
    "Il semble que ces chevaux en Floride étaient relativement sédentaires. Ils n’ont pas parcouru de longues distances" , a déclaré Jenelle Wallace, diplômée de l’Université de la Californie et auteur principal de l’étude.

    Les premiers chevaux du monde sont originaires d’Amérique du Nord. Ils y ont vécu pendant 55 millions d’années avant de s’étendre en Asie et en Afrique et de disparaître sur leur continent il y a environ 12 000 ans.

    Les petits animaux à trois doigts vivaient comme des antilopes, broutant les feuilles dans les forêts profondes. Mais pendant la période du Miocène entre 23 et 8 millions d’années, l’évolution du cheval a explosé en 15 familles différentes. Les chevaux ont développé des corps plus gros, des jambes plus longues et des sabots durs à la place des orteils pour les aider à couvrir davantage de terrain.

    Leurs dents ont également changé, devenant plus grandes et plus longues pour la culture d’herbe grossière recouverte de poussière de silice abrasive au lieu de cueillir des feuilles molles. Ce sont ces dents qui ont aidé les chercheurs de l’UC à étudier le mode de vie des chevaux éteints.

    Les géologues de l’UC ont comparé les isotopes de strontium trouvés dans les dents de cheval fossilisées à ceux de strontium dans le substrat rocheux dans différentes parties du sud-est américain pour suivre les errances des chevaux. Des plantes telles que l’herbe absorbent le strontium de la terre et les chevaux, à leur tour, absorbent ce strontium pendant le pâturage. De cette façon, le strontium sert de marqueur géographique.

    Les professeurs de géologie de l’UC et les co-auteurs de l’étude, Brooke Crowley et Joshua Miller, ont utilisé cette technique pour suivre les mouvements d’autres animaux, qu’ils soient vivants ou préhistoriques. (...)

    L’étude a examiné sept espèces de chevaux ainsi que deux mangeurs de feuilles connus : un tapir préhistorique et un parent éloigné d’éléphants appelé gomphothère.
    (...)

    Parmi les chevaux, les chercheurs ont trouvé peu de variation dans la taille de leur gamme. Mais le strontium a montré une connexion entre les chevaux et la mer. Comme les chevaux modernes dans des endroits comme Assateague Island National Seashore, des chevaux préhistoriques pourraient s’être nourris le long de la côte. Les chercheurs ont suggéré que la végétation consommée par les chevaux était influencée par le strontium d’origine marine issu de la pulvérisation marine, les précipitations ou l’intrusion d’eau salée dans les eaux souterraines.

    L’étude a été financée par des subventions du département de géologie de l’UC, de Sigma Xi, de la Geological Society of America et de l’American Society of Mammalogists, ainsi que du prix Winifred Goldring de l’Association for Women Geoscientists.

    « L’étude suggère que nous ne sommes pas les seules pommes de terre de canapé. Si les animaux ne doivent pas bouger, ils ne le feront pas », a déclaré Miller.

    La migration est une affaire dangereuse, a déclaré Miller. Les animaux sont exposés à des blessures, à la maladie et à la famine lorsqu’ils parcourent de grandes distances. Et au Miocène, les chevaux devaient déjouer beaucoup de grands prédateurs tels que les chats à dents de sabre.

    « Les coûts énergétiques du déménagement sont élevés », a déclaré Miller.

    #Préhistoire #Paléolthique #Cheval #Amérique_du_Nord #5MaBP
    Jenelle P. Wallace, Brooke E. Crowley, Joshua H. Miller. Investigating equid mobility in Miocene Florida, USA using strontium isotope ratios. Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology, 2019 ; 516 : 232

    DOI : 10.1016/j.palaeo.2018.11.036

    https://uc.edu/news/articles/2018/12/n2057444.html

  • L’endocast de StW 573 (« Little Foot ») et l’évolution du cerveau homininé.

    L’un des débats les plus cruciaux de la paléoneurologie humaine concerne le moment et le mode d’apparition des caractéristiques cérébrales dérivées dans les archives fossiles de l’homininé. Compte tenu de son degré exceptionnel de préservation et de son âge géologique (3,67 Ma), StW 573 (« Little Foot ») a le potentiel pour apporter un éclairage nouveau sur l’évolution du cerveau des homininés. [L’article présente] la première description comparative détaillée de la neuroanatomie externe de StW 573.

    L’endocaste a été pratiquement reconstruit et comparé à dix spécimens d’homininé d’Afrique australe provenant de Makapansgat, Malapa, Sterkfontein et Swartkrans, attribués à l’Australopithèque et au Paranthropus.

    [Les auteurs ont appliqué] une méthode automatique de détection des empreintes sulcal et vasculaire. La surface endocrânienne de StW 573 est concassée et déformée plastiquement à plusieurs endroits.

    (...)

    StW 573 offre une opportunité unique d’enquêter sur la neuroanatomie d’un spécimen d’australopithèque pliocène et offre de nouvelles preuves pour discuter du moment et du mode de l’évolution précoce du cerveau de l’homininé. (...)

    Conformément à son âge géologique, StW 573 présente une estimation de la capacité crânienne minimale (dans l’attente des résultats des travaux en cours sur la production d’un endocaste reconstruit) [de 408 cm3 pour les parcelles situées à l’extrémité inférieure de la variation de l’australopithèque]
    qui correspond presque à la limite inférieure de la variation observée de l’australopithèque et présente un schéma de repliement cortical global potentiellement moins dérivé hominines de l’Afrique australe du Pliocène supérieur / du Pléistocène inférieur(...).

    Comme prévu précédemment (Balzeau et al., 2012), l’endocast de StW 573 suggère que le pétale occipital gauche est déjà présent dans les homininés du Pliocène. (...).

    Comme le spécimen de 3,67 Ma StW 573 diffère des spécimens d’hominine d’Afrique australe au Pliocène supérieur / Pléistocène inférieur dans les zones cérébrales clés (par exemple, le gyrus frontal inférieur, le cortex visuel), nous pouvons supposer que les changements environnementaux et biologiques survenus pendant la transition plio-pléistocène étaient probablement des pressions sélectives sur la réorganisation corticale des hominines précoces. Plus spécifiquement, un changement environnemental important s’est produit pendant la transition plio-pléistocène, parallèlement au changement de la faune dans les communautés de mammifères (Vrba, 1992, Bobe et al., 2002, deMenocal, 2004, Robinson et al., 2017). En conséquence, cette transition peut avoir impliqué des changements substantiels dans les niches écologiques des primates (par exemple Elton, 2001) et la taille du groupe (par exemple, Bettridge et Dunbar, 2012), qui peuvent à leur tour être responsables d’une réorganisation critique du cerveau (par exemple, Aiello et Wheeler, 1995, Dunbar, 2009, Holloway et al., 2004b). La reconstruction virtuelle du crâne de StW 573 sera cruciale pour évaluer de manière comparative et quantitative la morphologie globale et locale de l’endocrâne de ce spécimen unique et pour identifier les éventuels changements morphologiques précoces au sein du clade d’homininé.

    http://www.wits.ac.za/news/latest-news/research-news/2018/2018-12/peering-into-little-foots-367-million-year-old-brain.html

    #Préhistoire #Paléolithique #Little_foot #Afrique #Evolution #Cerveau #3.67MaBP
    https://doi.org/10.1016/j.jhevol.2018.11.009

    Amélie Beaudet, Ronald J. Clarke, Edwin J. de Jager, Laurent Bruxelles, Kristian J. Carlson, Robin Crompton, Frikkie de Beer, Jelle Dhaene, Jason L. Heaton, Kudakwashe Jakata, Tea Jashashvili, Kathleen Kuman, Juliet McClymont, Travis R. Pickering, Dominic Stratford. The endocast of StW 573 (“Little Foot”) and hominin brain evolution. Journal of Human Evolution, 2019 ; 126 : 112

  • Le #cuivre de #Zambie au gré des négociants suisses

    La Suisse est la plaque tournante mondiale du négoce des matières premières. Pourtant, elle refuse d’imposer plus de transparence au secteur. Un projet de recherche financé par SNIS (Swiss Network for International Studies) s’est penché sur la chaîne de valeur du cuivre zambien et le rôle de la Suisse. Débat le 10 décembre au Graduate Institute de Genève.

    A Lusaka, le 10 novembre, le ministre des Mines de Zambie révélait que #Konkola_Copper_Mines (#KCM), une filiale de #Vedanta_Resources, devait 80 millions USD à 400 fournisseurs, dont 7 millions USD à 91 fournisseurs locaux. En relayant l’information, le Zambia Business Times soulignait que seuls 12,5% des travaux de la compagnie minière étaient confiés à des sous-traitants locaux. « Une situation qui doit être améliorée urgemment », continuait le magazine économique, regrettant que le pays « ait été incapable de réguler l’industrie d’extraction du cuivre, alors même qu’elle représente 70% des recettes d’exportation. » Une mauvaise passe de plus, pourrait-on ajouter, pour la multinationale indienne, qui doit faire face à une plainte collective devant les tribunaux britanniques, où 1’826 habitants de Zambie l’accusent d’avoir pollué les eaux et les sols.

    A Berne, le 7 novembre, une commission parlementaire n’a pas délibéré dans un sens favorable au peuple zambien. Elle a certes préconisé d’intégrer dans le droit suisse une disposition obligeant les sociétés qui extraient les matières premières à publier les paiements effectués aux Etats producteurs, pour améliorer la transparence et lutter contre la corruption. Mais cette disposition ne s’adresse qu’aux sociétés extractives et non aux sociétés de négoce (traders), si bien qu’elle ne touche de fait que… 4 des 544 multinationales présentes en Suisse ! Bien qu’elle soit la principale plaque tournante du négoce (trading) de matières premières, la Suisse n’est prête à imposer plus de transparence aux négociants qu’après qu’un autre pays l’ait fait avant elle – et encore, cela reste à voir. Or, comme le montre le cas zambien, les pays producteurs n’ont ni les moyens, ni la capacité de réguler le secteur.

    Les mines de cuivre de Zambie entre les mains de 4 multinationales

    Pourtant, selon une étude du McKinsey Global Institute, si les populations des pays producteurs de ressources naturelles bénéficiaient davantage de la rente des matières premières, plus de 540 millions de personnes pourraient sortir de la pauvreté. Mais quoi faire ? Comment réguler ? Quel rôle peut jouer la Suisse, à l’exemple de la chaîne de valeur du cuivre de Zambie ? C’est le sujet d’un débat sur Life Along the Copper Value Chain : The Swiss Commodity Trading Hub and its Impact on the Global South, organisé le 10 décembre, au Graduate Institute de Genève parl’UNRISD et le projet de recherche Valueworks : Effects of Financialisation along the Copper Value Chain.

    Ladite recherche arrive à des conclusions édifiantes : les mines de cuivre de Zambie sont entre les mains de quatre multinationales, dont #Glencore – la plus importante entreprise de matières premières au monde (et la première société suisse du point de vue du chiffre d’affaires). L’un des problèmes majeurs posés par Glencore, comme par toutes les entreprises minières, est la pollution. L’autre est qu’elles paient très peu d’impôts sur place. Dans le budget 2019, le gouvernement zambien prévoit d’augmenter les taxes minières et les royalties, afin de réduire son déficit colossal. Sans surprise, les entreprises minières refusent.

    Le transport du cuivre entre les mains des entreprises suisses

    Les multinationales helvétiques pratiquent l’optimisation fiscale vers la Suisse, où la pression fiscale est notoirement très basse, en s’adonnant notamment au transfer pricing, un mécanisme par lequel, par exemple, la division mines de Glencore vend le cuivre à la division négoce de Glencore. Est-ce illégal ? Cela dépend, cela peut l’être, ou pas, mais il n’a jamais été prouvé que Glencore employait des moyens illégaux en Zambie. Cependant, la perte de revenus pour les pays producteurs est très importante.

    Les matières premières sont achetées et revendues depuis la Suisse, sans jamais y transiter (à l’exception de l’or). Les entreprises suisses sont parmi les acteurs qui déterminent le transport du cuivre en Afrique sub-saharienne. A côté de Glencore, la genevoise Trafigura joue un rôle de premier plan dans le transport et la logistique du cuivre de Zambie, tout comme la société navale MSC et, pour la surveillance, la SGS. Ces trois sociétés sont basées à Genève, un canton dont 20% du PIB provient du négoce des matières premières. Il y a aussi beaucoup d’autres négociants, comme les branches de négoce des banques, des assurances et des fonds d’investissement.

    Si Trafigura est, depuis 2014, l’une des deux ou trois sociétés qui publient les paiements effectués aux Etats, le secteur manque cruellement de transparence. « Il est impossible de suivre l’entièreté de la route du cuivre. Les contrats ne sont pas transparents, on ne sait pas à quelles conditions les négociants achètent et vendent le minerai », dénoncent les chercheurs. Une seule chose est sûre : la population ne profite pas assez de la manne des matières premières. Par contre, elle paie de ses impôts les infrastructures nécessaires à la réalisation de ces affaires.

    Les travailleurs ont payé le prix des privatisations

    En 2000, la Zambie a privatisé la société nationale des mines de cuivre. Depuis, 13 milliards USD ont été investis dans le secteur, permettant d’ouvrir de nouvelles mines, de transférer la technologie et d’acheter des machines. La production de cuivre et cobalt a augmenté exponentiellement, faisant de la Zambie le 2ème producteur de cuivre d’Afrique, après la République démocratique du Congo (RDC).

    Les exportations de minerais ont explosé, passant de 670 millions USD en 2002 à 4 milliards en 2008, ce qui équivaut à une augmentation de 500%. Les revenus du cuivre par rapport à l’aide internationale sont passés à 7 :1. Depuis 2004, le PIB a crû de 5% – 7% par an. Malgré cela, l’optimisation fiscale des multinationales a fait perdre au pays 3 milliards USD de recettes.

    Qui a payé le prix de ce boom économique et des dividendes exorbitants versés aux actionnaires des multinationales ? Les travailleurs des mines. Avec la privatisation, leur nombre a chuté de 60% entre 1991 et 2015. Les emplois précaires ont augmenté : à court terme, mal payés, sans assurances sociales et peu syndiqués. Aujourd’hui plus de 75% des travailleurs du secteur minier ont des dettes bancaires, avec des taux d’intérêt exorbitants à 40%. Le pays est étranglé par la corruption, la mauvaise gouvernance et la restriction de l’espace démocratique.

    Plus du tiers des matières premières dans le monde sont vendues, acheminées et achetées en Suisse. Les chercheurs pensent qu’elle a un rôle à jouer pour améliorer la transparence et la redevabilité du secteur.

    https://blogs.letemps.ch/isolda-agazzi/2018/11/26/le-cuivre-de-zambie-au-gre-des-negociants-suisses
    #extractivisme #Suisse #matières_premières #mines
    ping @albertocampiphoto @daphne

    • #Ignazio_Cassis et Glencore : le ministre, la mine de cuivre et le tweet

      En allant visiter une exploitation appartenant à Glencore, Ignazio Cassis a déchaîné la fureur des ONG suisses. Le comité d’initiative sur les multinationales responsables se frotte les mains.

      Ignazio Cassis suscite à nouveau la polémique. En déplacement en Afrique australe, plus précisément en #Zambie, il tweetait ce lundi : « Visite des installations de #Mopani_Copper_Mines. Impressionné par les efforts en faveur de la #modernisation des installations et de la formation des jeunes. » Son partage donne immédiatement lieu à une levée de boucliers.

      La raison : le filon de #cuivre est exploité par le géant anglo-suisse Glencore, dont les activités sont fortement critiquées par les défenseurs des droits de l’homme et de l’environnement. L’entreprise partage également en ligne sa joie de recevoir le conseiller fédéral, ce qui ne fait qu’enfler la controverse. Mais cette visite à une firme helvétique est-elle vraiment surprenante de la part du chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) ?

      Une des mines les plus décriées du monde

      « Non, c’est parfaitement normal », répond Jean-Marc Crevoisier, porte-parole du département. « Ignazio Cassis a pris la décision d’aller en Zambie. Une fois là-bas, il paraît logique de se rendre sur le site de Glencore, qui emploie 16 000 personnes sur place et dont le siège est en Suisse. » Il cite en outre les 4,4 milliards d’investissements de l’entreprise dans cette mine depuis l’an 2000 et souligne que les émissions nocives de l’exploitation sont aux limites imposées par l’Organisation mondiale de la santé (OMC).

      « Je ne remets pas en question le fait qu’un ministre voyage et qu’il rende visite à des firmes helvétiques lors de ses déplacements », rétorque Manon Schick, directrice d’Amnesty International Suisse. « Mais la mine de Mopani est l’une des plus décriées du monde, tout comme l’est son exploitant. Comme toute première visite sur le continent, la symbolique me reste en travers de la gorge. » Régulièrement accusé d’atteinte à l’environnement, d’#évasion_fiscale ou encore de #corruption, le groupe basé à Zoug a remporté un #Public_Eye_Award de l’entreprise « la plus irresponsable » en 2008.

      La communication d’Ignazio Cassis en question

      « Se rendre en Afrique, visiter cette mine et ramener des informations sur le sujet est une bonne chose, cela montre que c’est à l’agenda », tempère un politicien de gauche proche du sujet. Le problème avec Ignazio Cassis réside plutôt dans le manque de distance de sa communication. » Le premier tweet du ministre, lors de son premier voyage en Afrique, aurait pu s’orienter davantage vers la coopération internationale, résume-t-il.

      Cette polémique montre une chose, se réjouit le comité d’initiative pour des multinationales responsables, « la sensibilité sur le sujet va crescendo ». Déposée en 2016, l’initiative qui exige que les entreprises domiciliées en suisses respectent également les droits de l’homme à l’étranger a été catégoriquement refusée par le Conseil fédéral. Le Conseil national a toutefois accepté un contre-projet en juin. « La pression augmente et les soutiens aussi », commente le comité. Les chiffres parlent pour lui : 14 000 drapeaux aux couleurs de l’initiative ont été vendus en Suisse au cours de ces six derniers mois.

      https://www.letemps.ch/suisse/ignazio-cassis-glencore-ministre-cuivre-tweet

  • #Braconnage. Pourquoi le #Botswana n’est plus le paradis des #éléphants africains

    Quatre-vingt-dix carcasses d’éléphants ont été retrouvées au Botswana. Jusqu’à présent, contrairement au reste du continent, ce pays d’Afrique australe était préservé des braconniers en quête d’#ivoire. Désarmement des rangers, nouveau président… Ce spécialiste sud-africain explique ce qui a changé.


    https://www.courrierinternational.com/article/braconnage-pourquoi-le-botswana-nest-plus-le-paradis-des-elep

  • La disparition des plus gros et plus vieux #baobabs d’#Afrique, info ou intox ?
    https://www.franceinter.fr/sciences/plus-vieux-baobabs-d-afrique

    Le baobab, qui n’a pas de racines très profondes, a la capacité de stocker l’eau quand elle tombe et de l’utiliser ensuite pour compenser d’éventuelles périodes de stress hydrique. La corrélation entre baisse pluviométrique sur des décennies et mortalité de ces arbres est une piste qu’il faudrait creuser pour avoir la certitude qu’en Afrique australe, cela conduit à leur mort.

    Par ailleurs, note Pascal Danthu, chercheur au CIRAD et spécialiste des baobabs, il aurait été pertinent de porter un regard historique sur la mortalité des arbres, dans la mesure où ils sont plus ou moins étudiés depuis un siècle (par exemple dans les travaux de G.E. Wickens). D’autres causes ont d’ailleurs été étudiées, comme le rôle des éléphants.

    • « Dulcie September s’intéressait de trop près au commerce des armes, entre Paris et Pretoria », expliquait, en 1997, Peter Hermes, directeur de l’Institut néerlandais pour l’Afrique australe. Il affirme par ailleurs que « les services secrets français n’ont pas participé directement à l’assassinat de Dulcie September, mais ils étaient au courant de sa préparation ». On sait maintenant que des réunions ont eu lieu entre les renseignements militaires sud-africains et la DGSE, qu’on y a parlé vente de Mirage, de missiles, d’hélicoptères. Et que ces conversations ont abouti à des contrats secrets. L’Élysée comme Matignon ne pouvaient pas ne pas être au courant. Il semble évident que, parmi les intermédiaires, ils avaient, l’un et l’autre, leurs affidés politiques, intermédiaires financiers avec les entreprises d’armement.

      Il semble par exemple – selon la journaliste néerlandaise Evelyn Groenink (2) – qu’elle se soit également inquiétée de l’attitude de certains hauts cadres de l’ANC qui, déjà, mettaient leurs mains dans ce juteux commerce des armes, en préparant les lendemains de l’apartheid. Thales est ainsi impliqué dans des affaires de pots-de-vin qui auraient été versés à Jacob Zuma. Notre consœur cite des faits et des déclarations troublants, et relie ces affaires d’armement y compris à l’assassinat, en 1993, de Chris Hani, secrétaire général du PC et chef de la branche armée de l’ANC, en lutte contre la corruption.

      #armements #apartheid #corruption #france #afrique_du_sud

  • La mise en politique des circulations commerciales transfrontalières en #Zambie : infrastructures et moment néolibéral

    Le présent article étudie la mise en politique des flux et des circulations, dans la période récente marquée par la néolibéralisation de la vie économique et politique. Grâce à une étude de cas sur l’Afrique Australe et un travail ethnographique de terrain en Zambie, l’article met en évidence les changements que les programmes néolibéraux ont entraînés pour la gestion des flux et des infrastructures : l’introduction de nouveaux acteurs issus des sphères privée et internationale (grandes entreprises, institutions financières internationales, marchés communs) a contribué à transformer les rationalités qui légitiment la gestion des infrastructures et des flux. Ces dernières, qui font part belle aux logiques de #profit, se traduisent par un classement des flux suivant le critère de leur #rentabilité et de leur insertion dans l’#économie globalisée, et s’hybrident de façon originale avec les anciens schémas infrastructurels datant de la #colonisation.


    http://journals.openedition.org/geocarrefour/10342
    #frontières #commerce_transfrontalier #néolibéralisme

  • Le combat écologiste (3/4) : Des militants à l’épreuve de la violence
    https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/cultures-monde-mercredi-4-octobre-2017


    D’après l’association #Global_Witness, 201 militants écologistes ont été assassinés dans le monde en 2016 et ils seraient 127 depuis le début de cette année. De l’Amérique latine à l’Afrique australe, en passant par l’Inde, pourquoi ces militants sont-ils menacés ? D’où vient cette #violence ?

    #militer #écologie #meurtres

  • Tenure foncière et investissements en Afrique | Rights + Resources
    http://rightsandresources.org/fr/publication/tenure-investment-africa-comparative-analysis-trends

    Le présent document fait une représentation empirique des causes et des effets des litiges fonciers entre les acteurs du secteur privé et les populations locales dans différents pays et sous-régions d’Afrique. Il fait le détail des éléments statistiques des principales tendances dans les litiges fonciers, y compris leurs causes, et met l’accent sur la prévalence de la violence, des arrêts de travail et des interventions réglementaires.

    Ces tendances clés se dégagent d’une analyse de 32 études de cas en Afrique de l’Est, en Afrique de l’Ouest et en Afrique australe. Ces « nouveaux cas » sont comparés avec une moyenne mondiale de 281 cas hors d’Afrique tirés de la base de données IAN. De plus, nous avons conduit une analyse temporelle de certaines des tendances clés afin de déterminer comment les conflits ont évolué au cours des dernières décennies.

    La vision globale qui se dégage ici est complétée par des examens séparés de trois sous-régions africaines, chacun se penchant sur les études de cas en profondeur et donnant une vision plus nuancée de la façon dont les litiges fonciers se développent et comment les juguler.

    #foncier #terres #conflits #Afrique #dataviz

  • The opposite of Brexit: African Union launches an #all-Africa_passport

    On June 13, two weeks before the United Kingdom voted to leave the European Union, the African Union announced a new “single African passport.” The lead-up discussion was much like the original debate on the European Economic Community, the E.U.’s predecessor. African passport proponents say it will boost the continent’s socioeconomic development because it will reduce trade barriers and allow people, ideas, goods, services and capital to flow more freely across borders.

    https://www.washingtonpost.com/news/monkey-cage/wp/2016/07/01/the-opposite-of-brexit-african-union-launches-an-all-africa-passport/?postshare=3601467391792824&tid=ss_tw-bottom
    #Afrique #passeports #ouverture_des_frontières #passeport (unique)
    cc @fil @reka

    • Un Schengen africain se met en marche

      Euractiv 5 juillet 2016
      http://www.euractiv.fr/section/aide-au-developpement/news/afrikanische-union-ein-schengen-fuer-afrika/?nl_ref=16184676

      Les 54 États membres de l’Union africaine veulent mettre en place un espace sans frontière semblable à Schengen, pour éliminer les visas du continent. Un article d’EurActiv Allemagne.

      Un nouvel accord de l’Union africaine (UA) prévoit de mettre en place une zone de libre-circulation sur l’ensemble du continent africain, d’ici 2018. En outre, une zone de libre-échange devrait voir le jour d’ici 2017 pour encourager le commerce intérieur et le développement socio-économique.

      Le contrôle des frontières en Afrique est devenu de plus en plus administratif. Or, le commerce panafricain et l’unité entre les citoyens africains en sont entravés. Plus de la moitié des pays du continent exigent un visa des Africains. Seuls 13 pays renoncent à ces démarches ou accordent un visa dès l’arrivée sur leur territoire. À titre de comparaison, les Américains sont autorisés à voyager dans 20 pays africains sans visa ou reçoivent un visa à leur arrivée.Les hommes d’affaires se plaignent depuis longtemps de la lourdeur des démarches administratives pour demander un visa. Même une fois surmonté cet obstacle, il faut souvent attendre un mois avant d’obtenir une approbation. Des difficultés qui nuisent au commerce.

      Selon le rapport de la Banque mondiale, les commerçants souhaitant exporter leurs produits dans un autre pays doivent souvent posséder plus de 1 600 autorisations et licences pour remplir les conditions de la douane. Le commerce au sein de l’Afrique est donc trop cher pour de nombreux Africains. Cela revient donc plus cher que le commerce en Asie de l’Est. Ainsi, l’Afrique est la région en développement la plus coûteuse. Les frais de transport, notamment par voie aérienne, sont si exorbitants que les vols vers d’autres continents sont moins chers que les vols à destination d’un autre pays africain.

      Beaucoup d’Africains rapportent d’ailleurs être intimidés par les services d’immigration et ne pas s’y sentir à leur place. Les médias citent souvent l’exemple du Nigérian Aliko Dangote, l’homme le plus riche d’Afrique, qui a été retenu à la douane sud-africaine parce qu’il ne trouvait pas son passeport, alors que ses employés américains ont passé la zone de contrôle sans difficulté. Grâce au nouveau passeport, ce genre de situations ne devrait plus se reproduire à l’avenir.

      Premiers succès

      Les efforts de l’Afrique pour permettre la libre-circulation des personnes, des denrées et des services, menés par des pays tels que le Rwanda, les Seychelles, le Ghana et l’île Maurice, commencent à porter ses fruits. Ces pays ont, en effet, déjà assoupli, voire aboli, les conditions d’obtention d’un visa. Toutefois, ce sont les blocs régionaux qui contribuent le plus à la libre-circulation au sein de leurs frontières.

      La communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO), la communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la communauté d’Afrique de l’Est (EAC) ont mis en place des règles en faveur de l’ouverture des frontières. L’UA tente à présent de s’appuyer sur ces fondements pour construire un continent sans frontières. « Nous faisons un grand pas en avant vers une Afrique forte, riche et intégrée, stimulée par ses propres citoyens et qui prend une place mondiale méritée. »

      L’idéal d’une Afrique sans frontières était déjà présent dans l’Agenda 2063 de l’UA, mis en place pour un continent africain plus uni et plus intégré. Le sommet de l’UA à Kigali au Rwanda qui aura lieu en juillet pourrait représenter une avancée significative, dans la mesure où les chefs d’État et de gouvernement africains, ainsi que les représentants des États membres à l’UA, recevront les premiers nouveaux passeports électroniques.

      « Ce n’est pas n’importe quel document. C’est le résultat de longs voyages en Afrique à la recherche d’unité. C’est ce dont avaient rêvé les pères fondateurs panafricains », a souligné Martin Wesonga, conseiller pour l’intégration et les affaires étrangères en Afrique de l’Est. Il est convaincu, qu’après les tentatives infructueuses dans le cadre du plan Lagos et du traité d’Abuja, le nouveau passeport africain deviendra le document qui encouragera non seulement le dynamisme et le commerce intérieur du continent, mais fournira aussi une identité et une unité à plus de 3 000 groupes ethniques.
      L’UA n’est pas l‘UE

      Les opposants au projet avertissent toutefois que la stratégie comporte des risques. « Nous devons nous confronter à la réalité. L’Afrique ne peut être comparée à l’UE. Nous n’avons actuellement pas les capacités frontalières et militaires pour lutter contre des groupes terroristes tels qu’Al-Shabbaab », a toutefois signalé Victoria Lukoye, professeur de diplomatie à l’université de Nairobi. Selon elle, ces organismes se serviraient de l’ouverture des frontières à leurs propres fins et provoqueraient des dégâts énormes.

      « Et qu’en est-il de nos capacités médicales ? Comment réduire la diffusion de maladies telles qu’ébola si les épidémies peuvent facilement passer les frontières », s’est-elle interrogée. Elle a également pointé du doigt l’augmentation constante de la compétition sur le marché du travail et que « surtout dans les petits pays vont rencontrer des difficultés. Il faut bien y réfléchir et systématiquement adopter la voie de l’intégration ».

      L’Afrique se dirige donc vers une intégration selon le modèle européen. La libre-circulation, véritable pilier de l’Union européenne, a pourtant beaucoup souffert avec la crise des réfugiés et le débat du Brexit. Reste à savoir si l’Afrique contribuera à rétablir la paix en Europe.

      #visas

  • Des flots à contre-courant : des montagnes du Lesotho à la métropole sud-africaine

    Cet article aborde les territoires de #montagne comme fournisseurs en #eau pour la métropole du #Gauteng au travers du cas du Lesotho Highlands Water Project (LHWP) – projet de transfert hydraulique transfrontalier entre le #Lesotho et l’#Afrique_du_Sud. Cela permettra d’articuler les enjeux hydropolitiques aux questions de territorialités. Le LHWP a donné lieu à la reproduction de relations asymétriques entre et au sein des territoires métropolitains et montagneux des deux pays. Des coalitions entre acteurs ont émergé des relations que ces transferts ont instituées. A ce titre, ce projet peut être analysé en tant qu’agencement hydraulique où s’articule ou se confronte trois différentes échelles de territorialités : celle régionaliste des élites économiques et politiques sud-africaines contemporaines, de concentration des #ressources_hydrauliques d’Afrique Australe au profit de l’ « assoiffée » région de Johannesburg ; celle du gouvernement de l’Etat du Lesotho : d’une politique nationaliste de monopolisation des enjeux socio-spatiaux au profit de la seule échelle nationale ; celle des communautés #basotho : d’autonomie par rapport aux interventions de l’Etat et de revendication d’une nation basotho transnationale.

    http://rga.revues.org/3004

  • Parution d’un numéro de #revue sur :
    Activités marchandes et pratiques de la frontière

    La question de la perméabilité, de la pérennité ou de la pertinence des frontières pose nécessairement celle des modalités et des formes de l’échange transfrontalier. Cet échange peut être matérialisé par des flux de personnes, de marchandises, d’informations, qui affectent fortement le fonctionnement d’un espace dit frontalier, de part et d’autre de la limite d’État. Nous nous intéressons dans ce numéro aux répercussions et aux formes spatiales des flux de personnes ou de biens, générés par le seul facteur marchand.

    http://tem.revues.org/3312

    Articles du numéro :

    Yoann Morvan
    Rami Lévy au cœur du conflit israélo-palestinien, des « supermarchés de la paix » aux frontières multiples [Texte intégral]
    #Israël #Palestine
    Rami Levy at the core of Israeli-Palestinian conflict, « peace supermarkets » at the crossroads of different borders
    Guillaume Poiret et Pierre-Alexandre Beylier
    La #réserve_autochtone « transfrontalière » d’#Akwesasne entre #Canada et États-Unis, zone de #contrebande et faille dans la sécurisation de la frontière [Texte intégral]
    #peuples_autochtones #Etats-Unis #USA
    The Mohawk reserve of Akwesasne between Canada and USA, smuggling area and weakness in the border security
    Sophie Avarguez et Aude Harlé
    « Consommer » à la frontière : usages et perceptions en territoire catalan [Texte intégral]
    “Consuming” at the border : practices and perceptions in Catalonia
    Boris Deschanel
    Pratiques commerciales et mutations frontalières dans le #Dauphiné préindustriel (de 1713 à la Restauration) [Texte intégral]
    Entre enjeux économiques, militaires et politiques
    Commercial Practices and Borders in preindustrial Dauphiné (from 1713 to the Restauration)-Economic, Military and Political Issues
    Edmond Sougue
    #Malanville - #Gaya, une dynamique de territorialisation à la frontière #Benin - #Niger [Texte intégral]
    Malanville - Gaya, a territorialization on Benin–Niger border
    Raphaëlle Chevrillon-Guibert
    Les commerçants #zaghawa du #Darfour (#Soudan) : des passeurs de frontières [Texte intégral]
    Pathways of Accumulation in Sudan : The Case of Darfurian Cross-Border Traders
    Mohamadou Mountaga Diallo
    Frontières et activités marchandes en #Afrique_de_l’Ouest : logiques d’acteurs et fonctionnement scalaire [Texte intégral]
    Borders and trading activities in West Africa : actors logics and scalar operation
    Arnaud Serry
    Les activités commerciales et marchandes à la frontière orientale de l’Union Européenne [Texte intégral]
    Le cas de figure russo-balte
    Commercial Activities on the Eastern Border of the European Union : Russian-Baltic Case
    Antoine Marsac
    Évolutions des #mobilités_transfrontalières liées au #commerce du #tourisme_sportif en Afrique australe [Texte intégral]
    Evolutions of cross-border mobility related to trade Sports Tourism in Southern Africa

    #frontières #économie

  • 14 millions de personnes sont menacées par l’insécurité alimentaire en Afrique du sud - Agence Ecofin
    http://www.agenceecofin.com/agro/1801-35188-14-millions-de-personnes-sont-menacees-par-l-insecurite-ali

    On parle beaucoup de la #sécheresse qui sévit en Californie mais quasi que dalle sur celle qui sévit en #Afrique et pourtant les populations morflent davantage.

    14 millions. C’est le nombre de personnes concernées par l’#insécurité-alimentaire qui sévit actuellement en Afrique australe. Selon le programme alimentaire mondial (PAM) qui a tiré sur la sonnette d’’alarme, le pays le plus menacé serait le Malawi où 2,8 millions de personnes, soit 16% de la population sont concernés. Il est suivi par le Madagascar où 1,9 million de personnes risquent de souffrir de la faim et par le Zimbabwe dont 10% de la population, environ 1,5 million de personnes seront touchées.

    Cette insécurité alimentaire a été causée par la sécheresse aiguë survenue dans la région et dont les effets et la durée ont été accrus par le phénomène météorologique El Nino. La sécheresse a frappé de plein fouet l’Afrique australe dont la plupart des pays pratiquent l’agriculture de subsistance avec de petits exploitants qui ne peuvent, la plupart du temps, pas s’offrir des systèmes d’irrigation.

    En Afrique du sud, la sécheresse a provoqué une envolée des cours du maïs qui ont atteint un niveau record avec un prix de 304$ la tonne pour le maïs blanc.

  • El Niño frappe l’agriculture mondiale - RFI

    http://www.rfi.fr/emission/20160116-nino-agriculture-mondiale-inondations-tornades?ns_campaign=reseaux_soci

    En Californie, des trombes d’eau en ce mois de janvier 2016. Conséquences des inondations et des glissements de terrain. Au Texas, des tornades.
    Loin de là, en Inde, c’est la mousson qui est défaillante. Trois fois moins d’eau que d’habitude, une saison agricole ruinée.
    Même chose en Afrique australe, où les agriculteurs appellent à l’aide. En Afrique de l’Ouest, les plantations de cacao sont à la disette. A l’origine de ces situations, un phénomène, El Niño. Un courant chaud dans les eaux du Pacifique au large du Chili, du Pérou et de l’Equateur. El Niño ne date pas d’hier. Et aujourd’hui, bien qu’il soit souvent relégué aux arrière-plans de l’actualité, il frappe, il cogne, il imprime sa marque sur des territoires immenses, soumet des populations nombreuses à son imprévisible violence. Quel est le coût pour l’économie ? Comment adapter l’agriculture à ce phénomène ?

    #climat #agriculture

  • Le Kalahari, terre des Bochimans | Le Devoir

    http://www.ledevoir.com/art-de-vivre/voyage/439334/tourisme-botswana-le-kalahari-terre-des-bochimans

    Au Botswana, un vaste territoire semi-désertique abrite une faune abondante mais aussi l’un des plus anciens peuples du globe. Honnis par les uns, chéris par les autres, les Bochimans du Kalahari forment le sel de la terre de l’Afrique australe et l’une des meilleures raisons pour se rendre dans ce coin du monde.

    #botswana #bushmans #bochimans

  • Proverbe #Madagascar : Le destin est un caméléon agrippé à la branche d’un arbre ; un petit bruit suffit à le faire changer de couleur
    http://grigrinews.com/proverbe-madagascar-le-destin-est-un-cameleon-agrippe-a-la-branche-dun-arbre-un-petit-bruit-suffit-a-le-faire-changer-de-couleur/2673

    « 07/02/2015, Afrique australe, proverbe Madagascar : Le destin est un caméléon agrippé à la branche d’un arbre ; un petit bruit suffit à le faire changer de couleur. »

  • L’homme cherche en lui-même ce qu’il ne trouve pas dans les autres, et cherche chez les autres ce qu’il y a trop en lui
    http://grigrinews.com/lhomme-cherche-en-lui-meme-ce-quil-ne-trouve-pas-dans-les-autres-et-cherche-chez-les-autres-ce-quil-y-a-trop-en-lui/2661

    « 06/02/2015, Afrique australe, île #Maurice : L’homme cherche en lui-même ce qu’il ne trouve pas dans les autres, et cherche chez les autres ce qu’il y a trop en lui. »

  • Proverbe #Botswana : Que celui qui n’a pas traversé ne se moque pas de celui qui s’est noyé
    http://grigrinews.com/proverbe-botswana-que-celui-qui-na-pas-traverse-ne-se-moque-pas-de-celui-qui-sest-noye/2593

    « 29/01/2015, Afrique australe, proverbe Botswana : Que celui qui n’a pas traversé ne se moque pas de celui qui s’est noyé. »

  • Rencontre avec #Claudia_Wegener alias « #radio_continental_drift »
    http://syntone.fr/rencontre-avec-claudia-wegener-alias-radio-continental-drift

    Claudia Wegener alias « radio continental drift » est une artiste d’origine allemande, basée à Londres, qui vit et travaille régulièrement depuis 10 ans en Afrique australe, où elle crée des projets de constitution d’archives orales et de création audio.

    #Entretiens #Afrique_du_Sud #Aporee_Maps #Kenya #Ouganda #Radio_Aporee #Zambie #Zimbabwe

  • La société civile africaine se rebelle contre l’accord de libre-échange UE-Afrique - Page 1 | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/international/201114/la-societe-civile-africaine-se-rebelle-contre-laccord-de-libre-echange-ue-

    La nouvelle est passée inaperçue en Europe, et pourtant, le commissaire européen au commerce, Karel De Gucht, a dû jubiler ce jour-là : le 16 octobre, cinq pays d’Afrique de l’Est ont signé avec l’Union européenne (UE) un accord de partenariat économique (APE). Quelques mois plus tôt, c’était toute l’Afrique de l’Ouest et plusieurs États d’Afrique australe qui disaient oui à l’UE. L’événement a été à la mesure des efforts déployés par la Commission européenne : elle a bataillé pendant douze ans pour faire accepter cet accord de libre-échange. Sauf que… ce n’est peut-être pas terminé ! En Afrique, des organisations de la société civile se mobilisent depuis plusieurs semaines pour demander aux parlements nationaux de refuser la ratification de ces APE, ultime étape avant leur mise en œuvre.

    Chefs d’entreprise, ONG, hommes politiques, économistes, monde paysan : beaucoup ont été en effet consternés par la signature des APE. « Trahison », « suicide », « mise à mort », « erreur historique », entend-on ainsi en Afrique de l’Ouest. Pour ceux qui ont suivi l’histoire des APE depuis le début, rien de surprenant : tout au long du processus de négociation entre Européens et Africains, les tensions ont été fortes.

    Au départ, il s’agissait de trouver une solution pour remplacer la convention de Lomé et les accords de Cotonou. Ces derniers permettaient depuis 1975 à certains produits des pays ACP (Afrique Caraïbes Pacifique) d’entrer sans taxe en Europe, prenant ainsi en compte les différences de développement entre les deux zones. Mais parce que non réciproques et discriminatoires, Lomé et Cotonou ont été jugés non conformes aux règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). En 2002, la Commission européenne a donc proposé de nouveaux accords à signer avec six blocs (Afrique orientale, Afrique australe, Afrique de l’Ouest, Afrique centrale, région des Caraïbes et région Pacifique).

    L’idée principale de ces APE, qui vont bien au-delà des demandes de l’OMC, peut se résumer en une phrase : « On permet à 100 % de vos produits d’entrer sans droits de douane en Europe et vous faites la même chose pour au moins 80 % des nôtres. » Très tôt, les régions Caraïbes et Pacifique ont accepté le deal. Pour les autres, il a été pendant longtemps hors de question d’y adhérer. D’ailleurs, l’Afrique centrale, le Cameroun excepté, résiste encore. Et pour cause : toutes les études indiquent que l’ouverture des marchés aux produits européens va plomber les économies africaines, très vulnérables.