region:l'ouest de la syrie

  • Syrie : raid israélien contre un site militaire du régime
    Belga - Publié à 20h37
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_syrie-raid-israelien-contre-un-site-militaire-du-regime?id=9978682

    Un raid aérien israélien a visé dimanche une « position militaire » du régime de Bachar al-Assad dans l’ouest de la Syrie, ont rapporté les médias d’Etat syriens.

    « Une de nos positions militaires à Massyaf a essuyé une agression aérienne israélienne », a rapporté l’agence de presse officielle Sana, citant une source militaire qui rapporte « uniquement des dégâts matériels ».

    Une porte-parole de l’armée israélienne s’est refusée à tout commentaire alors que l’Etat hébreu confirme rarement ses incursions militaires chez son voisin syrien.

    « Le site visé dimanche est un atelier supervisé par les Iraniens, où sont fabriqués des missiles sol-sol à courte portée », a de son côté affirmé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une ONG qui dispose d’un vaste réseau de sources dans la Syrie en guerre.

    #IsraëlSyrie

  • Syrie : Israël mène des raids aériens sur une infrastructure militaire - Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 07/09/2017
    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/syrie-israel-mene-des-raids-aeriens-sur-une-infrastructure-militaire_194121

    Cette opération a été menée ce jeudi matin, dans une région où le régime est accusé de développer des armes chimiques. Deux personnes ont été tuées.

    L’armée israélienne a mené ce jeudi des raids aériens dans l’ouest de la Syrie, région où le régime est accusé de développer du gaz sarin.

    « Des avions de guerre israéliens ont tiré à 02h42 des missiles depuis l’espace aérien libanais, ciblant une de nos positions militaires à proximité de Mesyaf, et ont provoqué des dégâts matériels et la mort de deux membres du site », a affirmé l’armée syrienne dans un communiqué.

    Mesyaf est une localité située à environ 60 km à l’est de la ville côtière de Tartous, où l’allié russe du régime de Bachar al-Assad compte une base navale. L’armée syrienne dispose pour sa part d’un site militaire au nord de Mesyaf qui comprend un camp d’entraînement et une branche du Centre de recherches et d’études scientifiques de Syrie (SSRC).

    • L’aviation israélienne frappe un site stratégique syrien

      Des installations du Centre d’études et de recherches scientifiques sont identifiées de longue date comme lieu de production d’armes chimiques.

      LE MONDE | 07.09.2017 à 11h25 • Mis à jour le 07.09.2017 à 11h52 | Par Piotr Smolar (Jérusalem, correspondant) et Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant)
      http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/09/07/l-aviation-israelienne-frappe-un-site-strategique-syrien_5182258_3218.html

      L’aviation israélienne a frappé, dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 septembre, un site militaire syrien stratégique, près de la ville de Masyaf, dans la province de Hama (ouest). Cette information, relayée jeudi matin par les journaux israéliens, a été confirmée par Damas. Le site est l’une des installations du Centre d’études et de recherches scientifiques (CERS), identifié de longue date comme responsable de la production d’armes chimiques, mais aussi de missiles sophistiqués et de roquettes. On ignore la nature des installations visées. Selon l’armée syrienne, deux soldats auraient été tués.

      « Si ces frappes étaient confirmées, elles représenteraient un changement, explique au Monde Yaakov Amidror, ancien chef du Conseil de sécurité national. Cette fois, la cible ne serait plus des convois du Hezbollah libanais, mais un site appartenant au régime syrien, attaqué sûrement car il fabrique des armements pour le Hezbollah. Israël n’agit pas en Syrie en fonction de qui contrôle le pays. Mais on ne permettra pas au Hezbollah d’améliorer ses capacités d’action contre nous. » De son côté, l’ancien chef du renseignement militaire Amos Yadlin s’est réjoui sur Twitter : « Si c’est une attaque israélienne, elle marque enfin une prise de position morale au sujet du massacre en Syrie. »

      Dans un entretien publié le 25 août dans le quotidien Haaretz, le chef sortant des forces aériennes, le major général Amir Eshel, confirmait ouvertement l’implication militaire israélienne croissante en Syrie, visant le Hezbollah et ses convois : « Depuis 2012, je parle de nombreuses, de dizaines d’opérations. Disons qu’on approche un nombre à trois chiffres, dans le nord et dans d’autres secteurs. »

  • En silence, les rebelles quittent Alep entre des soldats russes
    Par Georges Malbrunot Mis à jour le 22/12/2016 à 21:58
    http://www.lefigaro.fr/international/2016/12/22/01003-20161222ARTFIG00229-en-silence-les-rebelles-quittent-alep-entre-des-s

    Ce jeudi, les observateurs de l’ONU n’ont pas surveillé le départ des combattants anti-Assad vers Idlib, dans l’ouest de la Syrie.

    Notre envoyé spécial à Alep

    La scène est surréaliste. Un soldat russe en uniforme, kalachnikov en bandoulière, grimpe pour inspecter le toit d’un camion de rebelles syriens qui sont évacués d’Alep-Est. Hissé au sommet du véhicule, un insurgé, armé lui aussi, tend la main au Russe pour qu’il soulève la bâche et vérifie que ses ennemis ne cachent pas des explosifs dans leurs bagages. C’était jeudi, peu après 13 heures, sur une route à l’entrée du quartier de Ramoussa à Alep.

    En quarante minutes environ, une quinzaine de bus de combattants ont franchi un dernier barrage, avant de gagner des secteurs de la province à l’ouest d’Alep, toujours tenus par les opposants à Bachar el-Assad. ...

    https://twitter.com/Malbrunot/status/812037407621181440

    II- Ils ont réussi à emporter des armes lourdes dissimulées dans des camions qu’ils conduisaient eux-mêmes. Accord russe. Damas pas content.

    III- Quelques heures après, dans la soirée, des scènes de liesse dans Alep, déclarée ville reprise par l’armée.

    https://twitter.com/Malbrunot/status/812057433824706560

    Alep : le CICR et le Croissant rouge syrien, présents tt au long des évacuations, ont été les vrais observateurs, faute d’ONU, marginalisée

  • Selon David Ignatius dans le Washington Post, à l’ouest de la Syrie, les « rebelles soutenus par la CIA, la Turquie et l’Arabie saoudite » font face aux jihadistes d’al-Nousra :
    https://www.washingtonpost.com/opinions/the-islamic-state-is-degraded-but-far-from-being-destroyed/2016/03/08/bc0590fe-e56e-11e5-b0fd-073d5930a7b7_story.html

    The methodical campaign in eastern Syria contrasts with the messy battlefield to the west, where Syrian regime troops backed by Russia confront rebels supported by the CIA, Turkey and Saudi Arabia — all facing jihadists from the Islamic State and Jabhat al-Nusra. U.S. officials describe this confusing layering of forces as “marbling,” and it’s the reason the current cease-fire is so fragile.

    Il faut un certain toupet pour oser de telles énormités.
    Encore qu’il ne soit pas impossible que les Américains envisagent cette option dans l’avenir, mais qui reste jusqu’à aujourd’hui l’exact inverse de la réalité qui a eu cours depuis au moins 2012 : celle d’une alliance de facto, puis explicite et revendiquée entre al-Nousra et les « rebelles modérés » dans les provinces d’Idlib, Alep et Lattaquié.

    Balanche dans sa dernière livraison (très instructive) vient d’ailleurs de publier une carte de la présence d’al-Nousra :
    https://www.washingtoninstitute.org/policy-analysis/view/how-to-prevent-al-qaeda-from-seizing-a-safe-zone-in-northwester


    Ainsi qu’un schéma montrant les liens d’al-Nousra avec les diverses coalitions rebelles :

    L’article d’Ignatius, lui, brosse surtout le tableau de la course vers Raqqa, qui a débuté depuis que l’intervention russe et iranienne a changé la donne en faveur du régime, mais sans mentionner une seule fois les avancées du régime face à Da’ich ! Comme si dans cette course, il n’y avait qu’un concurrent, les USA et leurs alliés étrangers et syriens (SDF) :

    U.S. Special Operations forces working with a widening array of partners are slowly tightening their squeeze on Islamic State fighters in eastern Syria — moving toward an eventual assault on the jihadists’ self-declared capital of Raqqa.

    Ainsi il reconnaît la présence de forces spéciales américaines, avec entre autres la delta Force, au nord-est en appui des SDF (YPG kurde plus groupes arabes) qui combattent Da’ich :

    The campaign in eastern Syria is directed by about 50 U.S. Special Operations forces now on the ground there, joined by about 20 French and perhaps a dozen British commandos. They’re working with about 40,000 Syrian Kurdish and Arab fighters dubbed the Syrian Democratic Forces; all but about 7,000 are from the Syrian Kurdish militia known as the YPG.
    U.S. commanders hope soon to augment the U.S. ground force in Syria to about 300 troops who can train and assist these fighters. With this broader U.S. base of operations inside Syria, it’s hoped that special forces from other countries, such as the United Arab Emirates, could play a role there.

    Il prophétise de plus une invasion turque au nord par la frontière turco-syrienne tenue par Da’ich, côté Euphrate - ce qui aurait l’avantage, pour les Turcs, d’empêcher le YPG kurde de faire la jonction entre Afrin et le reste du territoire sous son contrôle :

    The next stage in the assault may come to the west of Raqqa. Syrian fighters backed by Turkish commandos appear poised to move south from Jarabulus, where the Euphrates River crosses from Turkey into Syria, toward the area around Manbij. Other U.S.-backed forces hold the Tishrin Dam, about 55 miles northwest of Raqqa. The Turkish-led campaign could finally close the gap in its border, through which the Islamic State has maintained its supply lines.

    Et enfin il y a ce passage mystérieux où il est question au sud, côté frontière jordanienne, du début d’une avancée vers Raqqa par des forces spéciales jordaniennes et britanniques :

    A limited southern push toward Raqqa was begun recently by a small unit of Jordanian and British special forces that captured a former regime outpost in southeastern Syria, close to the Iraqi and Jordanian borders.

    Il semble qu’en fait Ignatius nous explique, à mots couverts, que la prise à Da’ich du poste-frontière jordano-syrien d’al-Tanf par une mystérieuse « New Syrian Army » rebelle, tout récemment créée et sans aucun fait d’armes à son actif, soit principalement le fait de forces spéciales étrangères :
    Dépêche AP rapportant le 5 mars cet exploit de cette mystérieuse New Syrian Army : http://www.businessinsider.com/ap-syria-rebels-take-border-crossing-from-is-2016-3?IR=T

    #course_vers_Raqqa #propagande #Syrie #al-Nousra #Daech #SDF #New_Syrian_Army

  • Syrie : l’armée avance face aux rebelles grâce à l’appui aérien russe - Yahoo Actualités France
    https://fr.news.yahoo.com/syrie-larm%C3%A9e-avance-face-rebelles-gr%C3%A2ce-%C3%A0-lappui-06140

    (...) Venue en aide au régime qui a subi plusieurs revers, la Russie, même si elle dit cibler principalement le groupe jihadiste Etat islamique (EI), vise en fait pour le moment principalement les groupes rebelles hostiles au pouvoir dont le Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda, et marginalement l’EI.(...)

    • Après les frappes russes, l’armée syrienne avance à l’ouest
      SyrieL’armée syrienne, épaulée par ses milices, a opéré une avancée dans l’ouest de la Syrie après les frappes de l’armée russe.
      http://www.tdg.ch/monde/frappes-russes-armee-syrienne-avance-louest/story/13364192

      Selon l’OSDH et la chaîne de télévision Al Mayadine, un membre important du Hezbollah a également été tué dans les combats.

      Idlib est principalement aux mains de l’Armée de la conquête, une alliance d’insurgés qui comprend le Front al-Nosra, branche syrienne d’al-Qaïda, mais pas l’Etat islamique dont la Russie déclare qu’il constitue la cible principale de ses frappes aériennes.

      Les raids aériens russes, qui ont commencé le 30 septembre, se sont surtout concentrés sur la province de Hama et celle voisine d’Idlib. Les avancées effectuées par les insurgés dans ces provinces ces derniers mois menaçaient les positions des zones tenues par le gouvernement plus à l’ouest, et notamment les régions côtières de la « Syrie utile », vitales pour le maintien du contrôle du président Bachar el-Assad sur le pays. (ats/nxp)
      (Créé : 11.10.2015, 13h16)

  • Nasrallah : Une solution politique est possible en Syrie - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/948591/nasrallah-une-solution-politique-est-possible-en-syrie.html

    Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a estimé qu’une solution politique au conflit syrien était désormais possible, rapporte vendredi l’Agence nationale d’information (Ani, officielle).

    « Nous avons franchi l’étape critique en Syrie, à l’ombre des développements internes, régionaux et internationaux », a estimé le leader chiite dans un entretien diffusé par la chaîne iranienne Ahwaz. Le leader chiite faisait allusion de manière indirecte à l’intervention militaire russe en Syrie, en faveur du régime du président Bachar el-Assad, dont le Hezbollah est l’allié.

    « Le dossier syrien emprunte une nouvelle voie, et il est possible qu’il y ait une solution politique sérieuse, car le monde traite désormais la question de manière réaliste », a-t-il ajouté, écartant l’hypothèse d’une reconfiguration des frontières de la région.

    Ces déclarations interviennent au moment où l’armée syrienne avance sur le terrain, forte du soutien du Hezbollah et de l’aviation russe. Les soldats syriens se sont emparés jeudi de la majeure partie d’une colline stratégique, Jib Ahmar, qui domine l’ouest de la Syrie, « avec l’aide du Hezbollah », a annoncé à l’AFP une source militaire. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a confirmé cette avancée réalisée par les militaires et « des milliers de miliciens des Forces de défense nationale (FDN) entraînés par les Russes et le Hezbollah ».

    Vendredi, le groupe jihadiste Etat islamique se rapprochait pour sa part d’Alep. Avec la prise de plusieurs positions situées au nord de la ville, l’EI est désormais à une vingtaine de km d’Alep et sur la ligne de front avec les troupes du régime Assad.

  • De l’Irak à la Syrie, aux origines de l’État islamique
    http://orientxxi.info/magazine/de-l-irak-a-la-syrie-aux-origines,0639

    L’expulsion des chrétiens de Mossoul représente la dernière mesure prise par le nouvel État islamique qui s’étend de l’ouest de la Syrie aux confins de Bagdad. Il aura fallu aux groupes radicaux musulmans dix années et la guerre américaine en Irak pour asseoir leur influence au cœur du Proche-Orient. Durablement ? Le 10 juin 2014, Mossoul tombait aux mains de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL). Alors que quarante jours plus tard, le samedi 19 juillet, la période de deuil s’achève pour les (...) Source : Orient XXI